Rapport Technique et Analyse Statistique, Championnat Femenin de Moins de 20 Ans by Concacaf

RAPPORT STATISTIQUE ET ANALYSE TECHNIQUE CHAMPIONNAT FEMENIN DES MOINS DE 20 ANS HONDURAS 2015

TABLE DES MATIERES I. INTRODUCTION. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

M. QUI A MARQUE LES BUTS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34 N. OU ONT ETE MARQUES LES BUTS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36

II. JOUEUSES ET EQUIPES PRIMEES

.................................

III. STATISTIQUES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 A. RÉSULTATS DES MATCHS (PHASE DE GROUPES, DEMI-FINALE ET FINALE).. . 14 B. CLASSEMENT DES EQUIPES EN PHASE DE GROUPES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 C. JOUEUSES LES PLUS VALEUREUSES POUR CHAQUE RENCONTRE. . . . . . . . . . 17 D. LISTE DES BUTEUSES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 E. STATISTIQUES DES EQUIPES DURANT LE TOURNOI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 F. OBSERVATIONS CONCERNANT LE TEMPS REEL DE JEU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22 G. QUANTITE DE CHANGEMENTS DANS L’ALIGNEMENT DES TITULAIRES PAR RENCONTRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 H. MEILLEUR JOUEUSES PAR EQUIPES ET DU TOURNOI POUR LE CLASSEMENT DU GET . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 I. GARDIENNE LA PLUS DISTINGUEE DE L’EVENEMENT POUR LE CLASSEMENT DU GET. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 J. TABLEAU DES STATISTIQUES FINALES (CARTES, BUTS, CHANGEMENT D’ALIGNEMENT, QUANTITE DE DISTINGUEES PAR EQUIPE).. . . . . . . . . . . . . . . . 28 K. PERIODE DE TEMPS DURANT LEQUEL SE SONT MARQUES LES BUTS. . . . . . . 30 L. COMMENT ONT ETE MARQUES LES BUTS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

Ñ. ASSISTANCE DU PUBLIC A L’EVENEMENT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38 O. OBSERVATIONS A PROPOS DE L’AGE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39

IV. COMMENTAIRES GENERAUX

....................................

V. ANALYSE PAR EQUIPE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50

CANADA

.........................................................................

HAÏTI.

...........................................................................

HONDURAS.

JAMAÏQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72

MEXIQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78

PANAMA.

TRINITÉ ET TOBAGO

ETATS-UNIS

.....................................................................

.......................................................................

.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

.....................................................................

VI. CONCLUSIONS

........................................................

102

VII. RECOMMANDATIONS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104

INTRODUCTION

I. INTRODUCTION Encore une fois le Honduras et sa ville hospitalière de San Pedro de Sula ont été désignés comme étant le siège d’un tournoi final CONCACAF préparatoire au mondial. La huitième édition du Championnat féminin des moins de 20 ans de la CONCACAF 2015. Auparavant, ils ont développé le tournoi Pre mondial masculin des moins de 17 ans avec une excellente organisation. Ils ont maintenant répété cette performance en étant très accueillant avec toutes les délégations. Bonne organisation du Comité organisateur local ainsi qu’un travail efficace du personnel de la CONCACAF avec une grande disposition pour affronter des situations complexes dues au mauvais temps et pour prendre des décisions correctes pour gérer avec succès l’événement. Deux terrains ont été les scènes des rencontres : le Stade olympique et le site alternatif de l’Ecole Internationale qui est constitué d’un gazon synthétique utilisé lors des moments difficiles dus au mauvais temps. 8 sélections représentant les 3 régions étaient présentes : Amérique du Nord (Etats-Unis, Mexique et Canada), Amérique Centrale (Honduras et Panama) et les Caraïbes (Jamaïque, Trinité & Tobago et Haïti). Les Etats-Unis, champion traditionnel dans ces tournois (4 fois) est arrivé avec un ensemble de haut niveau compétitif après avoir fait une bonne préparation avant la compétition ce qui lui a permis d’être toujours le favori pour revalider sa condition de champion de la CONCACAF, ce qu’il a montré sur le terrain. De toute évidence, une fois encore, on a

constaté que le football féminin de la CONCACAF a deux niveaux. Les pays de niveau mondial (Etats-Unis, Canada et Mexique) suivis de ceux d’un niveau mineur et loin de ces trois, c’est-à-dire le reste des équipes participantes. Cela démontre le développement disproportionné du football féminin dans la région de la CONCACAF, ce qui constitue une faiblesse pour notre région. 160 joueuses ont participé au tournoi. De celles-ci, 50 ont été sélectionnées initialement pour leurs performances exceptionnelles lors des différentes rencontres, ce groupe a été réduit à la partie supérieure des 11 meilleures avec laquelle a été créé le onze IDEAL. Des joueuses ont brillé pour leur haute qualité technique qui étaient DIFFERENTES telles que (10 Mallory Etats-Unis), (9 Estratigakis Canada), (9 Palacios Mexique), (10 Honduras). Ce fut un événement offensif étant donné le nombre de buts marqués (63) en 16 rencontres pour une moyenne de buts élevés (3,94). Des 16 rencontres, seulement trois ce sont terminées avec une égalité ce qui démontre l’esprit élevé de victoire de toutes les sélections qui ne spéculent à aucun moment sur les résultats. La CONCACAF devrait atteindre un développement plus homogène entre nos régions, créer plus de ligues féminines de football et suivre l’ensemble du processus de la pratique du football féminin organisés dans tous les pays de la région.

JOUEUSES ET EQUIPES PRIMEES

II. JOUEUSES ET EQUIPES PRIMEES

EQUIPE IDEALE DU TOURNOI : Gardien

Rosemary Chandler

Etats-Unis

Défense Droite

Emely Fox

Etats-Unis

Défense Gauche

Tiema Davidson

Etats-Unis

Défense Centrale

Bianca St. Georges

Défense Centrale

Natalie Jacobs

Etats-Unis

Milieu de terrain Central

Savannah Demelo

Etats-Unis

Sara Stratigakis

Canada

MEILLEURE JOUEUSE

MEILLEURE BUTEUSE

Milieu de terrain Central

MALLORY PUGH (10 ETATS-UNIS)

(7 BUTS ) MALLORY PUGH (10 ETATS-UNIS)

Milieu de terrain Central

Kiana Palacios

Mexique

Extrême Droite

Jessie Scarpa

Etats-Unis

Extrême Gauche

Ashley Sánchez

Etats-Unis

Attaquant

Mallory Pugh

Etats-Unis

PRIX DU FAIR PLAY

ROSEMARY CHANDLER (1 ETATS-UNIS)

CANADA – BIANCA ST GEORGES.CP

15 1

6 9

MEILLEURE GARDIENN

Canada

2 5

STATISTIQUES

A. RÉSULTATS DES MATCHS (PHASE DE GROUPES, DEMI-FINALE ET FINALE). 3 Décembre

4 Décembre

Canada

2-0

Trinité et Tobago

Honduras

2-2

Jamaïque

Haïti

3-2

Panama

11 Décembre 1ère Demi-finale

11 Décembre 2ème Demi-finale

Etats-Unis 6 Décembre

Jamaïque

2-2 0-7

Mexique Canada

3ème PLACE 13 Décembre FINALE

7 Décembre

8 Décembre

9 Décembre

Trinité et Tobago

0-2

Honduras

Mexique

5-0

Haïti

Panama

1-6

Etats-Unis

Trinité et Tobago

1-6

Jamaïque

Honduras

0-2

Canada

Panama

0-2

Mexique

Etats-Unis

6-0

Haïti

13 Décembre

Canada

0-0

Tirs au but

5-4

Etats-Unis

7-0

Honduras

Mexique 3ème Place

2-0

Honduras

Canada 2ème Place

0-1

Etats-Unis Champion

Mexique

B. CLASSEMENT DES EQUIPES EN PHASE DE GROUPES GROUPE A

C. JOUEUSES LES PLUS VALEUREUSES POUR CHAQUE RENCONTRE.

POINTS

JEUX

Canada

Canada vs Trinité et Tobago

Honduras

Honduras vs Jamaïque

Jamaïque

-2

Haïti vs Panama

Trinité et Tobago

-8

Etats-Unis vs Mexique

Jamaïque vs Canada

Trinité et Tobago vs Honduras

Mexique vs Haïti

Panama vs Etats-Unis

Trinité et Tobago vs Jamaïque

GROUPE B

POINTS

Haïti

-6

Mexique

Panama

-8

Etats-Unis

LEGENDE PJ MATCHS JOUÉS PG MATCHS GAGNÉS PP MATCHS PERDUS PE MATCHS NULS GF BUTS EN FAVEUR GC BUTS ENCAISSÉS

REMARQUE: Les deux premières places de chaque groupe se sont classées, le groupe (B) s’est révélé être le plus fort composé des Etats-Unis et du Mexique ainsi que des équipes de Haïti et Panama qui ont fait des très bonnes rencontres.

RENCONTRES

NOM

JOUEUSE

PAYS

Sarah Kinzner

Canada

Elexa Barh

Honduras

Nerilia Mondersir

Haïti

Kiana Palacios

Mexique

Sarah Stratigakis

Canada

Elexa Barh

Honduras

María Sanchez

Mexique

Mallory Pugh

Etats-Unis

Oshay Nelson-Lawes

Jamaïque

Honduras vs Canada

Sarah Stratigakis

Canada

Panama vs Mexique

Blanca Solis

Mexique

Etats-Unis vs Haïti

Savannah DeMelo

Etats-Unis

Canada vs Mexique

Sarah Stratigakis

Canada

Etats-Unis vs Honduras

Ashley Sanchez

Etats-Unis

Mexique vs Honduras

Kiana Palacios

Mexique

Etats-Unis vs Canada

Mallory Pugh

Etats-Unis

REMARQUE: Les équipes qui ont eu le plus grand nombre de joueuses remarquables par match ont été les etats-unis et le canada avec (4) chacune. Trois joueuses ont reçu cette reconnaissance. Celle qui l’a obtenu le plus grand nombre de fois est la canadienne 9 sarah stratigakis en (3) occasions, suivi par (2) de mallory pugh 10 des etats-unis qui en outre a marqué (7) buts (leader des buts) et eu (2) assistances, remarquable dans ces (5) matchs et élue comme meilleure joueuse de l’évènement par le groupe d’études techniques de la concacaf. Ainsi que kiana palacios 10 du mexique en deux occasions.

DG DIFFÉRENCE DE BUTS TA CARTONS JAUNES TR CARTONS ROUGES

D. LISTE DES BUTEUSES BUTS

JOUEUSE

BUTS

7 Etats-Unis – Mallory Pugh: (1 vs Mexique, 2 vs Panama, 2 vs Haïti, 2 vs Honduras)

15 Etats-Unis - Jessie Scarpa: (3 vs Panama, 1vs Haïti, 1 vs Honduras)

4 Canada - Martina Loncar :(1 vs Trinité et Tobago).

6 Jamaïque – Oshay Nelson-Lawes: (4 vs Trinité et Tobago)

11 Canada – Kats Vital: (1 vs Jamaïque).

7 Canada – Taylor Pryce: (3 vs Jamaïque).

17 Canada – Shana Flynn: (1 vs Jamaïque).

10 Honduras – Elexa Barh: (2 vs Jamaïque, 1 vs Trinité et Tobago).

10 Haïti - Batcheba Louis: (1 vs Panama).

11 Jamaïque – Khadija Shaw:( 2 vs Honduras, 1 vs Trinité et Tobago).

18 Honduras – Fátima Romero: (1 vs Trinité et Tobago).

9 Mexique – Kiana Palacios: (2 vs Etats-Unis, 1 vs Honduras).

7 Jamaïque – Tarania Clarke: (1 vs Trinité et Tobago).

13 Etats-Unis – Ashley Sánchez: (2 vs Honduras, 1 vs Canada).

4 Mexique – Rebeca Bernal: (1 vs Haïti).

9 Canada - Sarah Stratigakis: (2 vs Honduras).

10 Mexique – Blanca Solís: (1 vs Panama).

10 Canada - Sarah Kinzner: (1 vs Trinité et Tobago, 1 vs Jamaïque).

5 Panama – Karla Riley :(1 vs Haïti).

9 Haïti – Nerilia Mondesir: (2 vs Panama).

11 Panama - Yassiel Franco :(1 vs Haïti).

10 Mexique – Katty Martínez: (2 vs Haïti).

15 Panama – Estafania Salas: (1 vs Etats-Unis).

11 Mexique – Maria Sánchez: (2 vs Haïti).

10 Trinité et Tobago – Tsaianne Leander: (1 vs Jamaïque).

17 Mexique – Jackeline Crowther: (1 vs Panama, 1 vs Honduras).

5 Etats-Unis – Tierna Davidson :( 1 vs Haïti).

EQUIPE

JOUEUSE

2 Canada – Sura Yekka: (1 vs Jamaïque).

6 Etats-Unis – Savannah Démelo :(1 vs Haïti). 7 Etats-Unis – Marley Canales :(1 vs Honduras).

8 Etats-Unis – Ella Stevens :( 1 vs Haïti). 11 Etats-Unis – Kelcie Hedge :(1 vs Panama). 16 Etats-Unis – Emely Fox :(1 vs Mexique). AUTO-BUT

9 Honduras – Cherry Velásquez: (1 vs Etats-Unis).

E. STATISTIQUES DES EQUIPES DURANT LE TOURNOI PAYS

Canada

Haïti

-6

Honduras

-7

Jamaïque

-2

Mexique

Panama

-8

Trinité et Tobago

-8

Etats-Unis

LEGENDE PJ MATCHS JOUÉS PG MATCHS GAGNÉS PP MATCHS PERDUS

PE MATCHS NULS GF BUTS EN FAVEUR GC BUTS ENCAISSÉS

DG DIFFÉRENCE DE BUTS TA CARTONS JAUNES TR CARTONS ROUGES

REMARQUE : On peut observer dans le tableau précèdent que beaucoup de matchs ont eu des scores faciles au marqueur montrant la différence entre les équipes d’Amérique du Nord et le reste des ensembles. Seulement (3) matchs nuls dans les 16 rencontres. Les Etats-Unis ont été l’équipe qui a marqué les plus de buts avec (22) et Panama et Honduras avec (11) ont encaissé le plus de buts, Panama est l’équipe avec le plus d’avertissements avec (9) cartons jaunes et (1) rouge. Le Canada qui a été l’équipe Fair Play a joué les 5 matchs en montrant une grande discipline sur et hors du terrain.

F. OBSERVATIONS CONCERNANT LE TEMPS REEL DE JEU JEUX

MATCHS

1 AL 15

15 AL 30

30 AL 45

75 AL 90

2EME MI-TEMPS

T. TOTAL

10.30

9.40

9.18

29.28

9.04

9.15

8.39

26.58

56.26

Honduras vs Jamaïque

7.52

7.24

9.00

24.16

9.00

9.20

9.32

27.52

52.08

Haïti vs Panama

6.47

6.42

7.53

20.42

8.24

8.13

6.30

23.07

43.49

Etats-Unis vs Mexique

10.44

10.04

9.17

30.01

9.57

7.58

8.47

26.02

56.03

JJamaïque vs Canada

9.18

8.27

8.30

26.15

9.12

7.00

9.56

26.08

52.23

Trinité et Tobago vs Honduras

8.40

9.25

9.37

27.02

8.54

7.45

7.20

23.19

50.21

Mexique vs Haïti

9.12

8.52

9.47

27.11

9.04

8.27

7.00

24.31

51.42

Panama vs Etats-Unis

8.40

6.37

9.17

24.34

7.00

6.27

8.42

22.09

46.43

Trinité et Tobago vs Jamaïque

9.10

7.50

7.39

24.39

8.00

7.30

7.00

22.30

47.09

Honduras vs Canada

8.15

9.15

9.18

26.48

9.40

7.50

6.15

23.05

49.53

Panama vs Mexique

10.15

8.47

9.14

28.16

7.21

6.33

8.15

22.09

50.25

Etats-Unis vs Haïti

9.30

9.24

9.29

28.23

7.37

8.30

9.00

25.07

53.30

Canada vs Mexique

10.27

10.11

9.17

29.55

8.56

7.43

8.15

24.14

54.09

Etats-Unis vs Honduras

11.04

9.02

9.32

29.38

8.04

5.48

8.39

21.51

51.29

Mexique vs Honduras

9.17

9.54

8.15

27.26

6.41

6.10

8.14

21.05

48.31

Etats-Unis vs Canada

13.08

11.26

10.57

35.31

10.02

8.57

8.18

27.17

62.48

9.38

9.16

9.36

27.32

8.41

7.50

8.01

24.07

51.53

REMARQUE : On peut observer sur le temps réel

•

Le match avec le moins de temps réel joué a été celui de Haïti vs Panama avec (43.49) très bas en raison de la quantité d’interruptions causés par le nombre de fautes, les blessures et le peu de rythme de jeu lors de ce match.

•

60 AL 75

Canada vs Trinité et Tobago

•

45 AL 60

MOYENNE

•

1ÈRE MI-TEMPS

Le jeu avec le temps réel le plus long a été celui du Canada vs Etats-Unis avec (62.48) en raison du haut niveau des deux équipes de taille mondiale avec un rythme élevé et une continuité des actions de jeu, une excellente technique individuelle facilitant une grande possession du ballon depuis la sortie en défense ainsi qu’au milieu du terrain et des combinaisons en attaque, les deux équipes sont sorties pour gagner le match. Ce temps est supérieur au temps réel de jeu le plus élevé de la Coupe d’Or 2015 masculine entre les Etats-Unis et Cuba avec (58.18).

•

Le premier quart de la première mi-temps a été le plus grand temps réel de jeu de l’évènement avec une moyenne de (9.38) minutes.

•

La première mi-temps des matchs (45) minutes, est celle ou le temps réel de jeu le plus long a été utilisé avec (27.32) minutes, ce qui est en dessous de la Coupe d’Or 2013 masculine qui a été de (27.55) et plus élevé que celui de la Coupe d’Or 2015 qui a été de (25.09).

•

La moyenne totale de tout le tournoi a été de (51.53) plus que celle de la finale de la CFU 2014 avec (49.04) à la Coupe d’Or 2015 qui a été de (50.06), supérieure à la Coupe UNCAF 2014 qui a été de (50.31), en dessous de la Coupe d’Or 2013 qui a été de (54.54) et du temps de jeu réel de la Coupe du Monde de Brésil qui a été de (55.14).

•

Cela montre le niveau qui existe dans le football féminin de la zone CONCACAF que non seulement les trois Equipes du nord comme les Etats-Unis, le Canada et le Mexique, sinon que le reste des équipes féminines ont augmenté leur niveau technique.

G. QUANTITE DE CHANGEMENTS DANS L’ALIGNEMENT DES TITULAIRES PAR RENCONTRE EQUIPES

H. M EILLEUR JOUEUSES PAR EQUIPES ET DU TOURNOI POUR LE CLASSEMENT DU GET JOUEUSE AVEC LA MOYENNE LA PLUS

2EME JEU

3EME JEU

4EME JEU

5EME JEU

TOTAL

MOYENNE

POURCENTAGE

Canada

1.00

Haïti

Honduras

Jamaïque

Mexique

Panama

Trinité et Tobago

EQUIPE

NOM

TJA

TJR

16.67

Canada

Sarah Stratigakis

Midfielder

464

235.56

0.33

5.56

Haïti

Nerilia MONDESIR

Midfielder

270

120.00

0.50

8.33

Honduras

Elexa Barh

Midfielder

450

185.00

0.50

8.33

Jamaïque

Oshay Nelson-Lawes

Forward

270

95.00

1.50

25.00

Mexique

Kiana Palacios

Forward

365

175.56

0.67

11.11

Panama

Marta Cox

Midfielder

270

65.00

0.83

13.89

Trinité et Tobago

Amaya Ellis

Midfielder

270

60.00

Etats-Unis

0.67

11.11

Etats-Unis

Mallory Pugh

Forward

387

276.00

TOTAL

MOYENNE

2.13

0.00

0.25

POURCENTAGE

47.22

0.00

5.56

TJA

TJR

387

276.00

JOUEUSE AVEC LA MOYENNE LA PLUS

6.00 100.00

REMARQUE: L’équipe la plus instable lors de l’alignement a été le Mexique avec 9 remplacements par rapport à l’alignement des titulaires présenté lors du premier match et 4 remplacements lors de leur deuxième match. Des équipes qui ont atteint la finale, le Panama et la Jamaïque ont été celles qui ont fait preuve du plus de stabilité dans leur alignement titulaire.

NO. JOUEUSE POSITION

EQUIPE

NOM

Etats-Unis

Mallory Pugh

NO. JOUEUSE POSITION 10

Forward

LEGENDE TJ

TEMPS DE JEU

BUTS MARQUES

TJA

CARTES JAUNES

TJR

CARTES ROUGES

NOUVEAUX DANS L’ALIGNEMENT

ASISTENCES DE BUT

REMARQUES

MEILLEURS DES RENCONTRES

CLASSEMENT

NREMARQUE: Mallory Pugh des Etats-Unis a été la meilleur joueuse du tournoi choisie par le groupe d’étude technique de la CONCACAF, ainsi qu’avec le meilleur score du classement avec 7 buts marqués, 4 assistances , en vedette dans leurs 5 jeux et 2 fois la meilleure joueuse du match.

I. GARDIENNE LA PLUS DISTINGUEE DE L’EVENEMENT POUR LE CLASSEMENT DU GET EQUIPE

GARDIENS

JOUEUR

TPOD

TPFW

TPCE

Rylee Foster

300

110.33

CANADA Lysianne Proulx

180

55.00

Jonie GABRIEL

270

Kerly THEUS

0.00

Madelinne Nieto

336

28.33

Yadira Perdomo

148

Mureka Howard

Shanay Ricketts

270

Emily Alvarado

302

107.56

Esthefanny Barreras

180

65.00

Karen Chavarria

-2.00

Keytin Oglivie

180

Rebecca Almandoz

270

Nicolette Craig

0.00

Rosemary Chandler

450

163.00

Brooke Heinsohn

0.00

-38.00

HAÏTI

TABLEAU DE LA GARDIENNE DE MEILLEUR CLASSEMENT PAYS

GARDIENNE

Etats-Unis

Rosemary Chandler

T.J

Temps de Jeu

Quantité de Fois Distingué

Quantité de Fois Meilleur du Match

D.D

Total de Points pour la Direction de la Défense

T.P

Total des Points pour le travail des Pieds

T.M

Total des Points pour le travail des Mains

S.C

Total des Points pour les Sorties au Centre

NO. MAILLOT

BUTS ENCAISSES

RANKING

163.00

REMARQUE: Ce classement se base sur une combinaison de critères objectifs : 1) - Minutes jouées ,2) - Buts contre,3) - Buts en faveur, 4) - Mesures disciplinaires (cartes jaunes /ou rouges), 5) - Sélection comme joueuse du match.7) Niveau technique. 8)- Distinguée par match et critère des spécialistes du groupe d’étude technique (GET). La gardienne la plus distinguées de l’évènement fut le (1) des Etats-Unis Rosemary Chandler qui a permis 3 buts et démontré un haut niveau technique, une direction d’équipe et un très bon niveau de manipulation du ballon avec les mains et les pieds. Elle fut distinguée lors de 5 rencontres.

HONDURAS -14.56

0.00

JAMAÏQUE -43.00

MEXIQUE

PANAMA

TRINITÉ ET TOBAGO

-49.00

-11.00

ETATS-UNIS

J. TABLEAU DES STATISTIQUES FINALES (CARTES, BUTS, CHANGEMENT D’ALIGNEMENT, QUANTITE DE DISTINGUEES PAR EQUIPE). PAYS

BUTS

DISTINGUEES

N.A

CARTES ROUGES

CARTES JAUNES

Canada

Haïti

Honduras

Jamaïque

Mexique

Panama

Trinité et Tobago

Etats-Unis

TOTAL

REMARQUE:

•

Elles ont marqué (63) buts en 16 matchs pour une moyenne de (3,94) buts par match, (36) d’entre eux étaient par passes et de ceux-ci (10) buts de la tête.

•

34 ont été marqués par les attaquantes, suivi par les milieux de terrains centraux avec (12), les milieux de terrains latéraux (11) et les défenseuses (6).

•

Elles ont marqué au sein de la grande surface (36) dans la surface de réparation (17) et (10) en dehors de la zone des 16,50.

•

Elles ont eu des performances très remarquables. (72) joueuses des (160) participantes à ce tournoi desquelles (45) avec les résultats supérieurs de manière stable, ont été choisies et de celles-ci on a formé le 11 idéal.

•

En 16 matchs, (36) changements ont eu lieu dans l’alignement des équipes, démontrant pour certaines équipes l’instabilité du 11initial. (Mexique, Trinité-et-Tobago, Panama, Canada, etc.). Dans certaines sélections, des modifications ont été apportées parce qu’elles étaient déjà qualifiées après leur deuxième rencontre d’autres pour blessures, l’accumulation de cartes et pour les préserver pour les matchs clés.

•

27 cartons jaunes et 1 carton rouge durant les 16 jeux ont été les avertissements dans cet événement. On distingue de manière négative l’équipe de Panama avec 9 cartes jaunes et une rouge en seulement trois rencontres.

K. PERIODE DE TEMPS DURANT LEQUEL SE SONT MARQUES LES JEUX

MATCHS

Canada vs Trinité et Tobago

Honduras vs Jamaïque

15 A 30

30 A 45

MI-TEMPS

45 A 60

60 A 75

75 A 90

2ÈME MI-TEMPS

TOTAL

Haïti vs Panama

Etats-Unis vs Mexique

Jamaïque vs Canada

Trinité et Tobago vs Honduras

Mexique vs Haïti

Panama vs Etats-Unis

Trinité et Tobago vs Jamaïque

Honduras vs Canada

Panama vs Mexique

Etats-Unis vs Haïti

Canada vs Mexique

Etats-Unis vs Honduras

Mexique vs Honduras

Etats-Unis vs Canada

TOTAUX

1 A 15

1ÈRE

0 2

MOYENNE

0.56

1.00

2.13

0.50

0.63

0.69

1.81

3.94

POUR CENT

14.29

25.40

53.97

12.70

15.87

17.46

46.03

100.00

REMARQUE: Nous pouvons voir dans le tableau que le plus de buts ont été notés durant la 1ère Mi-temps (34) et de ceux-ci (16) au cours des 15 dernières minutes de la mi-temps.

TEMP DE JEU

BUTS

Au cours des 15 dernières minutes de la seconde mi-temps ont été marqués (11) buts, cela nous fait penser à un manque de concentration dans les dernières minutes et une faiblesse au niveau physique de certaines sélections. Au total, (63) buts ont été marqués tout au long de l’événement pour une moyenne de (3,94) buts par match environ.

L. COMMENT ONT ETE MARQUES LES BUTS GAME

MATCHES

RESULT

Canada vs Trinité et Tobago

Honduras vs Jamaïque

Haïti vs Panama

Etats-Unis vs Mexique

Jamaïque vs Canada

Trinité et Tobago vs Honduras

Mexique vs Haïti

Panama vs Etats-Unis

Trinité et Tobago vs Jamaïque

Honduras vs Canada

Panama vs Mexique

Etats-Unis vs Haïti

Canada vs Mexique

Etats-Unis vs Honduras

Mexique vs Honduras

Etats-Unis vs Canada

DTE D

TOTAUX

TR I

DIR

IND

1 1

2 1 13

MOYENNE

0.81

POUR CENT

20.63

REMARQUE: (63) buts ont été marqués durant le tournoi pour une moyenne de (3,94) buts par match.

La plupart des marques se sont converties en jeux individuels avec (15). Elles ont marqué 15 buts dans des jeux qui ont été initié par les deux extrémités causées par la distraction de la marque des défenseurs latéraux et les déficiences dans les sorties des gardiennes de but. Significatif que 17 buts ont été marqués dans la zone de 5.50.

7 0.94

0.50

0.44

23.81 12.70

11.11

0.44

0.94

11.11

23.81

0.06

0.13

0.06 0.00

1.59 0.00

1.59

2 0.25 0.13

6.35 3.17

3.17

0.31

0.06

7.94

1.59

Suivi par 13 buts par pénétrations par le centre du terrain, la plupart du temps par des passes d’assistance et des incursions de joueuses de milieux de terrain, position dans laquelle étaient les meilleures joueuses de l’événement. Peu de buts ont été marqués sur coups de pied arrêtés. 1 seul but par tir de coin, 4 par lancers francs, 2 indirects et 2 directs, ce qui démontre l’inefficacité des jeux tactiques fixes dans le football féminin. Elles ont marqué 10 buts de la tête, 8 par les attaquantes et 2 par les milieux de terrain centraux. 8 de ceux-ci ont été faits dans des jeux des centres extrêmes, les deux autres étaient 1 tir de coin et un autre en réponse à un jeu indirect.

M. QUI A MARQUE LES BUTS JEU

RENCONTRES

TOTAL

Canada vs Trinité et Tobago

Honduras vs Jamaïque

Haïti vs Panama

Etats-Unis vs Mexique

Jamaïque vs Canada

Trinité et Tobago vs Honduras

Mexique vs Haïti

Panama vs Etats-Unis

Trinité et Tobago vs Jamaïque

Honduras vs Canada

Panama vs Mexique

Etats-Unis vs Haïti

Canada vs Mexique

Etats-Unis vs Honduras

Mexique vs Honduras

Etats-Unis vs Canada

TOTAUX

2 1

1 4

6 0

REMARQUE :(34) buts ont été marqués par les attaquantes comme toujours celles qui sont en tête de liste des buteuses. (12) les milieux de terrains centraux suivi avec (11) par les milieux de terrains latéraux et (7) marqués par les défenseuses.

ATTAQUANTS

MILIEUX DE TERRAINS

DEFENSES

GARDIENS

VL 11 VC 12

BUTS

2 1

MOYENNE

2.13

0.69

0.75

0.38

0.00

3.94

POUR CENT

53.97

17.46

19.05

9.52

0.00

100.00

N. OU ONT ETE MARQUES LES BUTS JEUX

RENCONTRES

DANS LES 16.50

TOTAL

Canada vs Trinité et Tobago

Honduras vs Jamaïque

Haïti vs Panama

Etats-Unis vs Mexique

Jamaïque vs Canada

Trinité et Tobago vs Honduras

Mexique vs Haïti

Panama vs Etats-Unis

Trinité et Tobago vs Jamaïque

Honduras vs Canada

Panama vs Mexique

Etats-Unis vs Haïti

Canada vs Mexique

Etats-Unis vs Honduras

Mexique vs Honduras

Etats-Unis vs Canada

TOTAUX

DANS LES 5.50

EN DEHORS DES 16.50

REMARQUE: (36) buts ont été marqués dans la surface de 16.50 de différentes formes : combinaisons, jeux individuels, centres et beaucoup d’erreurs que commettent les défenseuses comme les couvertures et fermetures défensives lors du changement de ballon d’un secteur à l’autre avec rapidité. (17) buts ont été dans la petite surface souvent parce que les gardiennes restent sous les trois poteaux ou beaucoup de rebonds où la défense n’occupe pas rationnellement la surface, facilitant l’opportunisme des attaquantes. (10) buts en dehors de la surface des 16.50 démontrant la faiblesse de beaucoup de gardiennes avec les tirs haut qu’elles ne pouvaient atteindre dû à leur petite taille, mauvaise position et mauvaise technique.

4 2

7 2

6 0

17 Dans la petite surface

Dans la grande surface

7 2

MOYENNE

1.06

2.25

0.63

3.94

POUR CENT

26.98

57.14

15.87

100.00

10 En dehors de la grande surface

Ñ. ASSISTANCE DU PUBLIC A L’EVENEMEN GAME

RENCONTRES

Canada vs Trinité et Tobago

ASSIST. DU PUBLIC

POUR CENT

475

6.32

Honduras vs Jamaïque

1027

13.67

Haïti vs Panama

105

1.40

Etats-Unis vs Mexique

457

6.08

Jamaïque vs Canada

0.60

Trinité et Tobago vs Honduras

194

2.58

Mexique vs Haïti

0.80

Panama vs Etats-Unis

111

1.48

Trinité et Tobago vs Jamaïque

0.90

Honduras vs Canada

305

4.06

Panama vs Mexique

0.84

Etats-Unis vs Haïti

0.85

Canada vs Mexique

710

9.45

Etats-Unis vs Honduras

2904

38.65

Mexique vs Honduras

676

9.00

Etats-Unis vs Canada

250

3.33

TOTAUX

7514

100.00

MOYENNE

470

O. OBSERVATIONS A PROPOS DE L’ AGE

DATE

TOTAL

GROUPE

12/3/15

1502

12/4/15

562

12/5/15

239

12/6/15

171

12/7/15

373

12/8/15

127

12/11/15

3614

12/13/15

EQUIPE

•

La plus jeune joueuse du tournoi était Rosario Vargas de la sélection du Panama avec 13 ans d’âge et la date de naissance du 9 Août 2002. Elle n’a participé à aucunes rencontres de l’événement.

•

L’équipe la plus jeune de l’événement avec un âge moyen de 16 ans et 3 mois a été Haïti. L’équipe avec la moyenne d’âge la plus élevée a été le Mexique avec 18 ans 3 mois.

MOYENNE

Canada

17.3

Haïti

16.3

Honduras

16.9

Jamaïque

17.2

Mexique

18.3

Panama

17.4

Trinité et Tobago

17.1

Etats-Unis

17.6

TABLEAU QUI MONTRE LES DIFFERENTS AGES QUI PARTICIPENT A CET EVENEMENT: •

Nous pouvons dire que, dans le football féminin, il y a beaucoup de différence d’âge entre les joueuses dans les différents tournois jusqu’à 5 ans. On complète les listes de sélection avec des joueuses de différents âges et catégories. Cela devrait être réglementé car cela peut être dangereux pour les plus jeunes filles.

•

Cela montre que dans cette modalité féminine, il n’y a toujours pas de base de développement progressif dans les différents pays de la région, sauf aux Etats-Unis et au Canada.

926

REMARQUE:

•

Incontestablement, le groupe pour lequel le plus de public a assisté était le (A), dans laquelle se trouvait le Honduras qui jouait à domicile.

•

L’assistance a été de 7514 pour tout le tournoi pour une moyenne de 470 spectateurs.

•

Vraiment très peu d’assistance indépendamment du fait que l’entrée était gratuite à tout moment. Peutêtre que la divulgation n’a pas été à la hauteur requise.

IV. COMMENTAIRES GENERAUX DES ASPECTS LES PLUS SIGNIFICATIFS

La totalité des équipes des Caraïbes et d’Amérique Centrale ont présenté cet inconvénient de manière significative.

Ce championnat féminin des moins de 20 ans de la CONCACAF a présenté des caractéristiques très précises depuis sa création.

Comme tendance, nous devons proposer la meilleure organisation de toutes les sélections dans leur fonctionnement défensif en ligne médiane et zone basse défensive ou ils tentaient d’êtres compacts. Les sélections des Etats-Unis, du Canada et du Mexique se sont distinguées. Les plus petites équipes le tentait a moitié pour ne pas recevoir une raclée.

La grande différence de niveaux compétitifs entre les sélections d’Amérique du Nord (Etats-Unis, Canada et Mexique) et des autres pays participants. Une différence découlant de la pratique et des systèmes de développement du football féminin dans chaque pays de notre région. Il est intéressant de noter que les joueuses les plus talentueuses du tournoi, participent toutes au tournoi de football féminin des Etats-Unis. Les sélections qui ont effectuées les meilleurs préparatifs avant l’événement étaient les plus compétitives et ont présenté un fonctionnement très professionnel à chacune de leurs présentations.

Le Honduras, pays d’accueil a présenté une amélioration de ses performances par rapport aux tournois précédents de cette catégorie en se classant parmi les 4 premières sélections avec une performance croissante dans la phase de qualification, mais en chutant avec force face aux grandes sélections de la région en demi-finale et finale du championnat. Le Panama, la Jamaïque et Trinité-et-Tobago se sont battus avec ténacité et ont donné un grand effort sur le terrain, mais ont présenté des limitations

Un aspect marquant à mettre en évidence est la différence d’âge entre les joueuses d’une même équipe dans certains cas extrêmes comme dans l’équipe de Panama ou une de ses athlètes avait 13 ans et était en compétition dans une catégorie des moins de 20 ans. Cela démontre la carence d’un travail stable et graduel du développement du football féminin dans nos pays et est une des plus grandes faiblesses de la CONCACAF.

Tendances générales

Le reste des équipes a essayé de compenser ces différences sur base d’un grand effort physique et d’un esprit combatif, mais manque la plupart du temps d’un système organisé de jeu et d’un haut niveau compétitif.

Les Etats-Unis marquent la différence dans notre région et sont un modèle de développement à imiter.

techniques et tactiques pour un tournoi de haut niveau. La sélection des États-Unis, championne lors des 4 éditions précédentes et championne du monde dans cette catégorie à 3 reprises a été le modèle fondamental de fonctionnement, très professionnel à tous les niveaux (organisation, performance, schéma tactique, haut niveau technique et une grande préparation physique) ainsi que comptant d’excellentes joueuses (10 Mallory, 2Jacobs, 3Harvey, 1Chandler, 5Davidson, et plusieurs autres). Pardessus tout, sa grande opération collective, sa mobilité constante sur le terrain et sa force physique.

Des carences au niveau de l’organisation offensive dû au manque de possession du ballon, de jeu organisé et dans beaucoup de cas d’un faible niveau technique en mouvement en tentant les combinaisons, excepté pour les Etats-Unis, le Canada et le Mexique. Les sélections des pays d’Amérique du Nord ont fait usage d’un jeu bien organisé défini de combinaisons et d’un maniement du ballon à partir de ses lignes défensives en utilisant l’amplitude du terrain et en comptant sur l’appui en fonction des attaques des défenses latérales et des milieux de terrains. Des systèmes très organisés. On a rapidement noté l’expérience compétitive des toutes ses joueuses. Des transitions rapides des fonctions défensives, passes à l’attaque et vice versa principalement avec la sélection des Etats-Unis ce qui lui a permis de marquer la plus grande quantité de buts du tournoi (22). A nouveau, la mobilité des joueuses de forme collective à l’intérieur du fonctionnement d’une équipe a été déterminante, se montrer en appui à ses compagnes qui ont le ballon, passer et continuer en mouvement fut un facteur basique des sélections d’Amérique du Nord et à certains moments pour la sélection du Honduras lors de la phase de classification.

Les gardiennes de haut niveau pour cette catégorie ont été celles des équipes des Etats-Unis, du Mexique et du Canada. Celles des autres pays étant bien inférieure en qualité et en maitrise. On a noté le manque de travail technique stable dans leur formation. Carence généralisée tout comme déficience a été le bas niveau technique dans les tirs au but adverse principalement sur des centres et avec le ballon en mouvement. Indépendamment de la domination et des arrivées dans la surface adverse ainsi que des buts marqués, les équipes d’Amérique du Nord présentaient également ces limitations. C’est remarquable que dans toutes les sélections il y avait une joueuse de forme individuelle d’un niveau élevé que pour cette catégorie on pourrait définir comme DIFFERENTE. Jamaïque la (6 Oshay), Honduras (10Barh), Trinité et Tobago (5 Ellis), Etats-Unis (10 Mallory et la 13 Sánchez),Mexique (9 Palacios), Canada (9 Stratigakis), Panama (10 Cox) et Haïti (9 Mondesir). Une tendance généralisée est la qualité montrée par les milieux de terrain de contention et d’offensives pour lesquelles existait la plus grande responsabilité organisationnelle d’équilibre offensif et défensif des équipes. Ce sont distinguées celles des Etats-Unis, Canada, Mexique, et aussi du Honduras et de Panama. Amélioration de forme majoritaire de la qualité des défenses centrales lors des anticipations et couvertures ainsi que dans les sorties avec la dominance du ballon bien que la technique et la coordination lors des dégagements de têtes face aux sorties des gardiennes adverses.

Joueuses des ligues étrangères. Des (160) joueuses participantes des (8) sélections, (50) font partie du système de bourses des EtatsUnis, la majorité du Mexique (10) et du Canada (9) lors de cette édition du tournoi des moins de 20 ans. Nous devons signaler comme fait significatif qu’elles étaient celles de meilleur niveau compétitif dans chacune des sélections.

Il est remarquable que (10) buts de la tête ont été marqués, convertissant cela en une des formes les plus efficaces de tir au but adverse. Des joueuses habiles avec un haut niveau de forme individuelle ont existé dans toutes les équipes par exemple. ETATS-UNIS (10 Mallory, 13 Sánchez, 6 Demelo, 3Harvey 1Chandler y16 Fox). CANADÀ (9 Stratigakis, 15 St. Georges). MEXIQUE (9 Palacios, 16 González). HONDURAS (10 Barh, 3 Reyes). PANAMA

Aspects techniques Au niveau technique on a observé clairement une différence notable en qualité et en dominance des éléments techniques basiques entre les joueuses des sélections d’Amérique du Nord (Etats-Unis, Canada et Mexique) et celles du reste des pays participants. Les limitations au niveau de la coordination des mouvements pour réussir les réceptions de ballons venant en l’air et en mouvement sont un des aspects les plus déficient parmi les équipes d’Amérique Centrale et des Caraïbes.

Les limitations techniques de ces sélections ne leurs permettent pas d’avoir une possession correcte du ballon, une continuité et un rythme dans leur jeu qui en général s’interrompt par faute de savoir créer des combinaisons face à la pression des adversaires. Les Etats-Unis et le Canada ont démontré un rythme, une continuité et une possession de la sphère de

forme stable durant tout l’évènement. Le Mexique aussi par occasions mais pas au niveau des équipes nommées antérieurement. Les Etats-Unis ont été l’équipe la plus forte dans leur attaque, arrivant de forme compacte et comptant sur une joueuse bien au-dessus du niveau la (10 Mallory) capable de casser les lignes défensives adverses grâce à son habilité et sa vitesse. Elle s’est convertie en la joueuse la plus distinguée de l’événement et la première marqueuse de but. La qualité des tirs au but adverses et l’efficacité après des tirs du centre et aux ballons en mouvement ont été une déficience permanente même pour les équipes du niveau comme celui du Canada, des Etats-Unis et du Mexique. L’utilisation des passes de longue distance n’a pas la puissance et la qualité nécessaire et en beaucoup d’occasions c’est convertis en la plus grande forme de perte de ballons.

(10 Cox, 11 Franco). HAÏTI (9 Mondesir, 5 Chandler). JAMAÏQUE (11Shaw, 5 Plummer). TRINITE ET TOBAGO (5 Ellis y 18 Guerra). On a observé une amélioration notable dans l’utilisation des passes avec le bord externe des pieds, des conduites rapides avec l’usage du dribble et des intentions. Des combinaisons en mouvement à l’attaque et en profondeur. Les tirs au but de la tête ont été efficaces mais pas l’usage des têtes dans les fonctions défensives avant les dégagements des gardiennes adverses dénotant une décoordination et des carences techniques.

Les grandes équipes ont démontrées une haute mobilité individuelle et collective de leurs joueuses, laquelle leur a permis d’avoir de la continuité, du rythme et la possession du ballon ainsi que la facilité de l’usage effectif des éléments techniques basiques. Les petites équipes manquaient de cette mobilité et de cette aide de forme constante ce qui a résulté en des erreurs techniques permanentes et des pertes du ballon. Il faut dire que les gardiennes des Etats-Unis, Mexique et Canada étaient très bonne techniquement pour le jeu aérien avec les mains et les pieds ainsi qu’en efficacité avec un niveau mondial. Les gardiennes des pays d’Amérique Centrale et des Caraïbes étaient limitées au niveau technique et de l’efficacité. On peut dire qu’elles n’avaient pas une bonne préparation.

Aspects Tactiques La majorité des équipes a présenté des systèmes flexibles capables de réaliser une transition rapide, de sortir d’une fonction défensive, de se récupérer rapidement et d’aller à l’attaque et vice-versa en distinguant les Etats-Unis, le Canada et le Mexique. Regrouper les joueuses au milieu de terrain de forme compacte et gagner la possession du ballon dans cette zone a été une tactique très employée para toutes les équipes. Les systèmes les plus utilisés étaient (1-4-5-1), (1-4-4-2) et (1-4-3-3). Tous ces systèmes avaient rapidement leurs variantes en attaque et en défense selon les caractéristiques de la rencontre et du niveau des opposants. A nouveau, nous pouvons affirmer que les ensembles les plus organisés, concentrés mentalement et disciplinés au niveau de l’exécution tactique de forme soutenue durant tout le temps de jeu ont eu les meilleures performances et à cet évènement ça a été les Etats-Unis, le Canada et le Mexique).

Les Etats-Unis et le Canada avec une plus grande élaboration de jeux à partir de la ligne défensive et du milieu de terrain avec des combinaisons, une grande mobilité et une utilisation de l’ampleur du terrain.

ont démontré une faute de concentration soutenue lors de toutes les rencontres, une décoordination offensive, peu de continuité dans les actions et ont été dépassée dans le groupe de meilleur niveau, le (A), par Haïti, les Etats-Unis et le Mexique.

Dommage qu’après, la qualité des centres vers la surface n’a pas été efficace de même que les tirs au but en mouvement.

Le Mexique avec plus de sorties directes en profondeur à base de longues passes lors des occasions manquées, mais lors des positives ils arrivaient rapidement en terrain adverse et se réorganisaient grâce au niveau de la joueuse 9 Palacios. Les équipes des Caraïbes : la Jamaïque, Haïti et Trinité & Tobago ont présenté de forme stable le (1-4-5-1), toujours 2 milieux de terrain centraux dans leur formation tactique défensive et le regroupement de joueuses en milieu de terrain mais sans une grande organisation soutenue durant toute la rencontre fondamentalement pour des manques techniques et tactiques. Il est caractéristique pour les équipes de cette région de commencer le tournoi avec des bonnes performances mais au fur et à mesure du déroulement, elles ont tendance à se désorganiser et à perdre la concentration.

Les milieux de terrains centraux de la majorité des sélections ont déterminé les résultats des équipes au niveau de l’organisation, la qualité du jeu, la continuité et le rythme des actions.

On a observé peu d’usage des jeux planifiés et effectifs en situations de ballon arrêtés (Coups de coin, pénalités directes et indirectes) lors desquelles on a seulement marqué un but après un tir de coin et un autre avec un tir libre indirect.

Exemples : Etats-Unis( 6 Demelo, 17 Roberts et la 3 Harvey), Canada (9 Stratigakis et 3 Moreira),

Aspects tactiques négatifs

Le Honduras a réellement joué au maximum de son potentiel et lors de la phase de classification du groupe a su maintenir une discipline acceptable et une organisation tactique basée principalement sur un jeu compact en zone médiane en s’aidant de la gestion et la possession du ballon dans cette surface et avec des sorties rapides de contrattaque sur la joueuse 10 très rapide et habile ce qui créait des situations dangereuses pour le but adverse. Elles n’avaient pas de joueuses de réserve pour maintenir ce niveau et lors de la phase finale face aux troupes puissantes des Etats-Unis et du Mexique, elles n’ont pas pu générer un jeu effectif.

Panama, une équipe avec un bon physique et un esprit de lutte qui en certaines occasions se convertit en jeu très agressif a été celle avec la plus grande quantité de fautes de l’évènement (9 cartes jaunes) et la seule carte rouge signalée durant le tournoi en seulement trois rencontres. Deux joueuses de bon niveau, la milieu de terrain (10 Cox) et l’attaquante (11 Franco) mais sans grande organisation tactique et jeu collectif. Elles

Remarquable les 10 buts marqués de la tête.

- Instabilité des alignements et des changements de positions de quelques joueuses de plusieurs sélections. Par occasion, un changement de joueuse générait un mouvement interne de celles qui jouaient déjà à 2 ou 3 positions.

Mexique (16Gonzalez ) , Honduras (7 Amador et 18 Romero), Panama (10 Cox et 6 Batista). Le reste des sélections ont présenté des joueuses avec des limitations au niveau de l’organisation du jeu à cette position et dans beaucoup de cas en manquant d’un haut niveau technico-tactique pour mener leurs sélections respectives.

- Finalisation des jeux et des combinaisons près et à l’intérieur de la surface rivale. Peu d’efficacité et de force. On a observé que lors de la majorité des rencontres, un plus grand jeu de milieu de terrain a été effectué vu que c’est la zone la plus peuplée de joueuses, où les équipes plus petites avaient un peu de possession du ballon et des facilites défensives meilleures en réduisant les espaces et tentant le jeu de contre-attaque. Les sélections de plus haut niveau avaient une grande mobilité, des rotations de postes et une élaboration de jeux avec une amplitude et des combinaisons offensives (Etats-Unis et Canada). Le fonctionnement défensif de forme général s’est développé en zone médiane où se regroupaient rapidement les équipes. Elles réalisaient une présence intensive dans cette zone avec une grande solidarité de toutes les joueuses pour récupérer le ballon. De forme générale l’attitude des femmes s’est améliorer à l’heure des disputes de ballons 1vs1 avec une plus grande qualité et agressivité. L’ampleur des attaques en utilisant les défenses latérales et les milieux de terrains a été déterminante pour les équipes comme celles des Etats-Unis, du Canada et du Mexique.

- Manque d’avant-centre ou de joueuse d’attaque effective à l’intérieur de la zone adverse et efficace lors des tirs au but adverse. - Inefficacité de l’usage des situations standard (pénalités, coups de coins, etc.). - Très peu d’arrivées de manière compacte dans la zone adverse. Perte de ballons lors des combinaisons offensives.

Analyse de l’attaque La majorité des équipes a présenté une stratégie de positionnement d’une attaquante en pointe (profondeur) avec une ou deux joueuses de soutient entre la ligne médiane et l’attaquante qui arrivaient constamment en profondeur. Les Etats-Unis et le Canada avec des sorties très organisées à partir de la ligne défensive avec l’élaboration d’un bon football, une mobilité et une possession du ballon en milieu de terrain. Le Mexique avec des sorties plus directes de contreattaques et l’usage de transitions rapides de défense et sorties à l’attaque.

Les équipes des Caraïbes en général avec des sorties longues cherchant de la profondeur grâce à la vitesse de leurs attaquantes mais manquantes d’un haut niveau technique pour avoir la possession et la créativité au milieu du terrain.

pertes du ballon (Les sélections des Caraïbes et d’Amérique Centrale y compris le Mexique).

L’Amérique Centrale avec un meilleur contrôle en milieu de terrain mais inefficace en profondeur et en force pour arriver dans la zone adverse. Elles ont aussi utilisé un jeu de contre-attaque qui dans la majorité des cas était inefficace dû à des pertes du ballon.

Les tirs au buts adverses de moyenne distance ont été peu nombreux et la majorité ont été inefficaces.

Les sélections des Etats-Unis et du Canada ont effectué des bonnes rotations de postes entre les milieux de terrain latéraux qui faisaient usage de leurs habilités pour arriver de façon dangereuse dans la zone adverse. Il y a eu des joueuses de bon niveau, rapides et très habiles, distinguées dans cette position (13 5 et 16 Etats-Unis, 2 Canada, 5 Mexique entre autres). Une bonne possession du ballon et une gestion à partir des lignes défensives des équipes qui ont eu le plus de résultats (Etats-Unis, Canada, Mexique et Honduras) grâce au niveau technique de ses milieux de terrains centraux et du jeu organisé par celles-ci. On a observé très peu d’équipes qui arrivaient de forme compacte avec des combinaisons élaborées clairement en attaque, foulant la zone adverse d’une façon puissante. Seulement les Etats-Unis et le Canada. Des limitations lors de l’exécution des combinaisons effectives à l’attaque dans beaucoup de cas dû au manque de mobilité, des attaquantes et milieux de terrain trop statiques, manque d’un schéma tactique offensif stable.

Les combinaisons en attaque n’ont pas été très efficaces et puissantes prêt de la zone adverse.

La puissance des attaques avec une finalisation par tirs au but après les arrivées par les côtés (centres) a été faible.

Observations générales sur l’attaque Tendance pour la majorité des équipes de jouer avec une attaquante en pointe aidée directement par une demi pointe et l’arrivée des milieux de terrains. 1. 1.Arrivée des milieux de terrains et des défenses latérales comme appuis en attaque (Etats-Unis, Canada et Mexique).

Systèmes Défensifs On a pu observer que la totalité des équipes s’organisaient mieux en défense qu’en attaque. Elles se sont toutes présentées et défendues suivant leur propre schéma établi à l’intérieur d’un système tentant des rapides transitions de défense à attaque et vice-versa mieux réussi pour les équipes des Etats-Unis, du Canada et du Mexique. La plus grande qualité sur la ligne défensive de forme générale a été observée durant l’activité des défenses centrales avec des anticipations rapides et des couvertures vers les latéraux solides au jeu aérien et aux anticipations rapides. La majorité des équipes commençaient avec une mise en place défensive composée de 4 défenseuses aidées par une milieu de terrain ou deux de contention capables d’offrir un équilibre

défensif lors de la sortie en attaque des latérales, plus utilisées par les grandes équipes. Les équipes présentaient comme dénominateur commun le fait que toutes les joueuses accomplissaient des fonctions défensives et une grande livraison physique dans leurs positions respectives. Les attaquantes retardaient les sorties des défenseuses adverses. La plus grande quantité de joueuse se regroupait sur la ligne médiane pour former un bloc compact et réduire les espaces, les moins fortes le faisait sur leur propre ligne de fond principalement lors des dernières minutes des rencontres. Les milieux de terrain latéraux tournaient vers le centre et toutes exerçaient une présence intensive dans cette zone du terrain avec une bonne mobilité et une rotation des positions. Les équipes les plus distinguées pour leur organisation (Etats-Unis, Canada et Mexique). L’organisation de forme générale de la ligne défensive des équipes était en milieu de terrain

2. Utilisation d’une joueuse ou de deux demi pointes (liaison) entre les milieux de terrains et les attaquantes. Cette joueuse avec un niveau technique élevé et une capacité de travail (9 Mexique Palacios, 3Harvey et 10 Mallory Etats-Unis, 10 Cox Panama, 10 Kinzer Canada), arrivant aussi par occasions comme une attaquante. 3. Une très bonne possession du ballon et des combinaisons en milieu de terrain (Etats-Unis, Canada, Mexique et par occasions le Honduras).

La majorité des équipes a manqué de puissance et d’efficacité en attaque indépendamment de la quantité de buts marqués par les Etats-Unis et le Canada.

4. 4Peu de profondeur, puissance et efficacité lors des arrivées au but après les centres des équipes des Caraïbes et d’Amérique Centrale.

Le niveau technique démontré par les différentes escouades a été très similaire, avec peu d’efficacité des tirs au but excepté les Etats-Unis.

5. Déficiences techniques et imprécisions des centres en mouvement à partir des zones latérales. Manque de centre des attaquantes puissantes à l’intérieur de la zone adverse.

Une déficience technique généralisée a été l’usage des longues passes lors des sorties directes et des contre-attaques. La majorité s’est convertie en

Peu de buts ont été marqué lors des jeux standards.

6. La majorité des coups de coins en attaque sont imprécis (seulement un but sur tout l’évènement) et ces opportunités se perdaient.

avec un marquage par zone et une présence intensive dans certains cas (Etats-Unis, Canada et Mexique) dans ce secteur du terrain réduisant les espaces, excepté les Etats-Unis qui par occasions pressionnaient collectivement là où se perdait le ballon. On doit continuer à travailler profondément la concentration mentale soutenue des fonctions défensives durant toute la rencontre principalement pour les équipes des Caraïbes et d’Amérique Centrale, lesquelles commettaient beaucoup d’erreurs tactiques lors des dernières minutes des rencontres. Beaucoup de buts ont été marqués à l’intérieur de la grande et la petite surface dû à des distractions au moment crucial de défendre.

Condition physique et psychologique La différence de niveaux de préparation physique montrés par les différentes sélections est très marquée entre les équipes d’Amérique du Nord (EtatsUnis, Canada et Mexique) et le reste des pays. Nous pouvons exposer que les équipes de cette région ont montrés des niveaux mondiaux avec une grande mobilité et une capacité de travail durant tout le temps de jeu qui leur a permis de respecter les indications tactiques et le jeu compact tant en attaque comme en défense. Supériorité lors des disputes du ballon et vitesse lors des anticipations et couvertures. On a néanmoins observé une amélioration en comparaison des tournois antérieurs parmi les autres équipes principalement au niveau de la force, la puissance et la vitesse.

Très similaires en capacité physique quand elles s’affrontaient entre elles mais se surpassant quand la rivale était d’une des grandes équipes, ce qui est arrivé à l’escouade du Honduras en phase finale. Des équipes avec des joueuses rapides et avec un bon physique (Haïti, Jamaïque, Panama) mais manquant d’un grand niveau technique lequel les oblige à avoir une grande usure physique extra.

L’impossibilité de pouvoir maintenir un jeu compact en attaque et en défense durant tout le temps de jeu, le manque de coordination et de concentration, unis aux erreurs techniques et indisciplines tactiques est le plus grand symptôme des carences physiques des équipes, très marqué parmi les petites sélections durant cet évènement.

Le reste des techniciens ont eu peu de possibilités d’effectuer une préparation en profondeur et n’ont pas comptés sur des éléments de haut niveau individuel et collectif comme équipe, des limitations dans l’usage des joueuses suppléantes de seconde ligne. Lequel s’est reflété dans leur travail et le fonctionnement des équipes sur le terrain.

Observations sur l’échauffement:

Cela coïncide également que la qualité des échauffements s’est différencié de manière égale, les grands pays plus professionnels et les plus petits avec des difficultés dans la partie initiale et principale pour le fait de ne pas effectuer un développement correct de l’intensité des exercices et marqué dans la préparation spécifique des gardiennes.

A nouveau les grandes sélections d’Amérique du Nord (Etats-Unis, Canada et Mexique) ont fait preuve d’une direction technique et d’ensembles de travail très professionnels au niveau mondial. Ordre excellent, discipline et contenu lors de la réalisation des échauffements intégrant tous les éléments techniques, tactiques et physiques de forme graduelle lors de leurs exécutions dans tous les domaines réussissant un état optimum de ses joueuses pour commencer les rencontres. Les autres sélections bien qu’on a observé le sérieux et les intentions de bonne organisation ont présenté des limitations au niveau de l’organisation, contenu dans les différentes étapes et dans beaucoup de cas limite à l’échauffement des gardiennes lequel se reflète après dans le jeu. • Peu d’usage des exercices technico-tactiques lors des étapes finales de l’échauffement. • Peu de qualité dans le travail avec les gardiennes. • Faible niveau de rythme et de continuité à la recherche d‘une augmentation graduelle de l’intensité des exercices.

Observations sur la direction de l’équipe : 8 entraineurs, desquels (2) du sexe féminin (EtatsUnis et Panama) et (6) masculins. En majorité avec la dominance des systèmes et tactiques développées pour leurs équipes et prévision des changements aux moments nécessaires (Etats-Unis, Canada, Mexique).

Observations sur les marquages (buts) : Au total, (63) buts ont été marqués pour une moyenne de (3,94) par rencontre. La plus grande quantité a été marqué lors de la première mi-temps avec (34) et du total de (63) , (16) ont été effectués des minutes (30 à 45) période de plus grand numéro de marque suivi des minutes (75 à 90) avec (11) buts. Beaucoup d’équipes perdent de la concentration et des capacités physiques à la fin des périodes de jeu. Les équipes qui ont marqué le plus de but ont été les Etats-Unis (22), le Canada et le Mexique avec chacun (11). Les équipes qui ont encaissé le plus de but sont le Honduras et Panama avec (11). La plus grande quantité a été marquée à l’intérieur de la grande surface avec (36) suivi par la petite surface (5.50) avec (17). La faute de concentration défensive dans cette zone très proche du but et dans certains cas, la non sortie des gardiens sur des centres à l’intérieur de cette surface est la cause dans beaucoup de cas de ces marques. La plus petite quantité de but a été marquée de l’extérieur de la grande surface avec (10) dû au peu d’usage des tirs effectifs de moyenne distance. Les attaquantes ont été les plus grandes marqueuses avec (34) buts suivis des milieux

de terrains centraux avec (12) et les milieux de terrain latéraux avec (11) grâce à leurs arrivées en profondeur par las zones latérales en utilisant l’ampleur du terrain. Il est remarquable que (10) buts ont été marqués avec des tirs de la tête démontrant comment le sexe féminin utilise des parties du corps qui avant présentaient des limitations. Un seul but a été marqué suite à un coup de coin, aspect négatif qui démontre le peu de pratique de cette situation standard.

Temps réels: La moyenne générale de l’évènement a été de (51,53 minutes) de jeu effectif des 90 établies officiellement, moyenne supérieure à celle de la dernière Coupe d’Or masculine qui a été de (50,06). L’excès d’avertissements lors de quelques rencontres, ainsi que le faible niveau technique et d’organisation tactique de certaines équipes a limité la fluidité et la continuité du jeu, lequel a affecté le rythme de celuici dû aux multiples interruptions qui ont impacté de forme négative une dynamique correcte de certaines rencontres. Sur ces aspects, les jeux effectués par la sélection de Panama en sont un fidèle reflet. Panama vs Haïti, temps réels le plus bas de tout le tournoi (43,49). Le premier 1/4 de jeu de (1 à 15) a été avec le meilleur temps réel réalisé avec (9:38). De même la première mi-temps de la rencontre (1 à 45) a eu le meilleur temps réel avec (27,32) minutes de jeu effectif. Le jeu de meilleur temps réel de l’évènement a été celui de Etats-Unis et Canada (1-0), un jeu avec un excellent niveau technico-tactique, une grande possession du ballon pour les deux sélections et un usage du jeu propre, ont contribué à l’observation d’un bon spectacle de football sans grandes interruptions et pièges d’attentes inutiles. Unis à un bon travail d’arbitrage, cela a permis d’atteindre le chiffre de niveau mondial de (62,48) minutes de jeu réel.

ANALYSE PAR EQUIPE

ENTRAINEUR:

DANIEL WORTHINGTON CANADA

durant lesquels elles ont réalisé des rencontres contre des équipes nationales, terminant avec un jeu international contre Haïti à Miami. Gagnant sur la marque de Canada 2 – 1 Haïti. Sa philosophie de jeu se base sur une excellente organisation de l’équipe sur le terrain, ou elle distingue la bonne technique individuelle comme élément prioritaire pour la possession du ballon et la culture tactique de chaque joueuse renforce la fonctionnalité de son modèle de jeu. Les caractéristiques générales de l’équipe se basent sur le bon traitement de la balle, une organisation tactique appliquée en défense et en attaque avec des concepts définis, renforcé avec une bonne réponse physique. La moyenne d’âge est de 17 ans et 3 mois au moment de la compétition, les convertissant en une sélection de grand futur.

CANADA

La sélection du Canada représente la zone nord de la CONCACAF, des 8 éditions effectuées des tournois de moins de 20 ans antérieurs, le Canada a gagné en deux occasions la suprématie à cet âge. Se convertissant en une des équipes représentatives de la Confédération aux évènements de niveau mondial. Le sélectionneur National Daniel Worthington travaille depuis deux ans pour la fédération Canadienne à la tête de la direction de U-23 Excel Director et Head Coach de la sélection des moins de 20 ans. Il est catégorique d’affirmer que le programme Excel est la clé du développement du football féminin au Canada.

Lors de la première phase de classification du tournoi, le Canada a gagné ses trois rencontres de la manière suivante : (Canada. 2-0 Trinité & T), (Canada. 7-1Jamaïque) et (Canada. 2-1 Honduras). Marquant (11) buts et encaissant (0). Arrivant à la première place du groupe “A”. Lors de la phase des demi-finales, elle a affronté le Mexique, second du groupe “B”. Durant cette rencontre contre le Mexique, elles égalisèrent à zéro aux 90 minutes réglementaires, elles ont dû jouer les 30 minutes de prolongation en persistant a l’égalité, et aller aux tirs aux buts. Le Canada s’est imposé face au Mexique (5-4). Lors de la rencontre finale face aux Etats-Unis, le Canada a utilisé les joueuses avec le plus de minutes

Il faut souligner qu’ils ont un corps technique multidisciplinaire hautement professionnel où tous contribuent à la croissance des domaines Technique, Tactique, Physique, Psychologique, Nutrition, Technologie (analyste vidéo) etc…

Sa classification à cet évènement se fait de manière directe, pour cette raison sa préparation est différente du reste des pays de la CONCACAF. Pour arriver à ce tournoi, le Canada a réalisé trois camps aux mois de décembre, mars et mai

1-4-3-3

de jeu du tournoi, a misé sur la structure (1-4-4-2) qui lui a donné des bons résultats durant la rencontre antérieure contre le Mexique, réussissant face aux Etats-Unis sa meilleure rencontre de l’évènement, cette rencontre s’est jouée à un bon rythme et un grand niveau technico-tactique de haute compétence. Le Canada a terminé en perdant le jeu (0x1) pour une erreur monumentale de sa gardienne. Elle a atteint la seconde place la CONCACAF pour le prochain Mondial des moins de 20 ans de la FIFA.

ANALYSE TECHNIQUE • Le niveau technique individuel est très bon, des

joueuses avec des bases quant aux contrôles dynamiques, une qualité de la passe à courte et longue distance, qui leur permet de la traduire en une bonne technique collective laquelle leur donne la possibilité d’un très bon contrôle de la sphère en situations de pression face à la marque de la part des adversaires. Un exemple a été sa rencontre face à la puissante sélection des Etats-Unis. • Pour les tirs de moyenne et longue distance qui sont

un élément important de la définition, le Canada devra améliorer cet aspect technique vu qu’ils leurs manquent d’efficacité. Dans les définitions à l’intérieur de la zone adverse, elles ont présenté des limitations techniques, principalement sa joueuse (7 Price) laquelle a commis des fautes en plusieurs occasions. • Avec son pari pour la possession du ballon à partir

de la sortie du fond à base de combinaisons au milieu du terrain, les ballons circulaient avec beaucoup de crédit. La mobilité des joueuses du milieu de terrain permet de maintenir la possession face à la pression de l’adversaire où se distingue les joueuses (9 Stratigakis et 10 Kinzner) pour leur grande technique individuelle • Elles sont très intelligente et avec beaucoup d’habilité

technique pour affronter et dribbler au 1 contre 1. Ses deux milieux de terrain centraux ont un haut niveau technique et une discipline tactique qui les converti en fondamentaux à l’intérieur du système de jeu.

• La technique de tête est très efficace en défense et en

attaque.

ANALYSE PHYSIQUE • Les caractéristiques physiques des joueuses sont d’un

biotype élégant pour le football, des statures idéales pour chaque position, rapides et fortes.

• Physiquement, elles montrent qu’elles ont la capacité

de maintenir un bon rythme et une intensité durant une bonne partie de la rencontre. • Leur jeu est compact entre les lignes et cela leur

permet de ne pas avoir d’usure physique inutile et d’être toujours en bonne condition face à une quelconque exigence physique que demande le jeu. • Le bon échauffement développé avant chaque

rencontre a été important et a permis de commencer chaque jeu a un bon rythme.

Equipes

T&T

JAM

HON

MEX

EtatsUnis

Temps réel de jeu

56.26

52.23

49.53

54.09

62.08

ont montré un grand échantillon de leur organisation, de leur discipline tactique et leur fonctionnement tant en attaque comme en défense.

ANALYSE DE LA DEFENSE • Son organisation défensive est une ligne de 4 au fond

avec deux défenses au centre qui leurs donnent la sécurité à la ligne des quatre défenseuses (15 Bianca et 20 Richards), devant la ligne de 4, deux milieux de terrain centraux aident qui leur donne l’équilibre défensif sur les derniers 35 mètres. • En général, son repli de toute l’équipe est au milieu du

TEMPS REEL DE JEU PAR RENCONTRE DU CANADA: Rencontre

• Dans sa dernière rencontre face aux Etats-Unis, elles

Moyenne Totale

terrain où le bloc est fort, convertissant cette zone en une surface pressionnante en défense et en attaque et où elles démontrent beaucoup de solidarité à la marque en récupérant dans cette zone la majorité des ballons. • Elles appliquaient avec succès les principes défensifs

55.24

comme la pression, la couverture, les basculements, les fermetures défensives. • Sa concentration durant le jeu leur permet d’anticiper

et d’intercepter beaucoup de ballons à l’adversaire et de sortir gagnantes au 1 contre 1 dans la majorité des occasions. • Elles sont très fortes et efficaces dans le football

aérien en défenses et en attaque. Cette qualité leur permet de gagner les duels aériens en situations de tactiques stationnaires, tirs de coins, tirs libres, et longs lancés frontaux et sur les côtés. • La ligne défensive participe beaucoup aux sorties avec

ses défenses latérales aidant le milieu de terrain, ce regroupement de jusqu’à 5 joueuses leur permet au moment de la perte du ballon de générer un pressing avec succès. • Son bloc est compact en défense et en attaque,

beaucoup de communication pour maintenir la concentration dans le jeu. • Elles ont seulement encaissé un seul but durant tout le

tournoi ce qui démontre leur travail défensif collectif efficace. • Excellente gardienne avec un très bon niveau

technique et tactique.

ANALYSE TACTIQUE • Le Canada mise sur une structure basée sur un (1-4-3-

3), qui a changé lors des deux derniers jeux pour (1-44-2). La bonne culture tactique de ses joueuses permet son adaptation aux changements du système de jeu, donnant consistance à sa forme de jouer. • En attaque, sa mise prioritaire est la possession

du ballon, sur base d’un bon positionnement des joueuses en amplitude, profondeur et en maintenant la mobilité au milieu de terrain qui lui donne beaucoup de dynamique à son fonctionnement. • Elles sont toujours fidèles à leur philosophie de jeu, en

attaque elles travaillent pour la possession du ballon et en défense pour maintenir des blocs de toutes leurs joueuses au milieu du terrain. Ceci leur permet un bon fonctionnement de leur style de jeu. • Dans le fonctionnement tactique de l’équipe, toutes

ont un rôle, ceci donne des réponses consistantes aux différents problèmes au moments du jeu. • Les milieux de terrain (Sarah Kizner 10 et Sarah

Stratigakis 9) sont les références au milieu du terrain pour leur bon fonctionnement en attaque ou en défense. • Elles ont présentés des limites dans les finalisations

des jeux avec des tirs au but adverse avec efficacité, perdant beaucoup d’opportunités de marquer.

ANALYSE DE L’ATTAQUE • L’organisation offensive se base sur un bon

positionnement des joueuses sur le terrain en utilisant la structure de (1-4-3-3) ou (1-4-4-2) qui leur permet d’offrir de l’ampleur et de la profondeur au jeu avec des joueuses remarquables au milieu comme (Sarah Stratigakis 9) qui se converti en la joueuse pivot et où se génère l’équilibre en attaque. • Sa mise est de donner la priorité à l’attaque organisée,

sortant depuis le fond avec la balle dominée où la défenseuse (Mika Richards 20) se converti en l’organisatrice. • Le milieu de terrain se renforce avec l’aide des

défenses latérales qui se convertissent sur les bandes. L’aide pour arriver au fond et assister avec des centres à l’aire de définition. L’aide par le centre de (Sarah Stratigakis 9) donne de la présence à l’attaque. • Lors des tirs au but de moyenne et longue distance,

elles ont démontré une efficacité relative lors de la phase de classification, elles ont réalisé 63 tirs au but adverse, marquant 11 buts avec une moyenne d’efficacité de 23%, néanmoins elles ont perdu un grand nombre d’opportunités par des erreurs techniques de définition, principalement sa joueuse (7 Price), une attaquante centrale. • Lors de l’attaque par les bandes, ses centres sont de

qualité, la majorité de ses buts se sont concrétisés en assistance par les bandes, elles fondent la possession

• Dans les jeux pré élaborés de tactiques stationnaires,

coups de coins, et tirs libres, elles ont démontré une planification mais pas une efficacité.

BUTS MARQUES :11

BUTS ENCAISSES:

DIFFERENCE DE BUTS:

54.84

TEMPS REEL DE JEU:

• La qualité de ses joueuses en attaque fut notoire, le

Canada a présenté des joueuses avec beaucoup de talent grâce à son processus de formation.

ASPECTS A AMELIORER

NOM

POSITION

TJA

TJR

Rylee Foster

Goalkeeper

300

110.3

Lysianne Proulx

Goalkeeper

180

55.0

0.0

• Travailler à l’application de la technique individuelle

avec une plus grande vitesse en fonction du collectif. • Prioriser l’amélioration d’une circulation rapide du

ballon dans les transitions de défense – attaque en zone médiane. • Optimiser leur modèle de jeu vers les hautes

compétitions (championnat Mondial) • Atteindre une plus grande vitesse durant les moments

de transition : Attaque/Défense. • Efficacité et puissance dans la définition à l’intérieur

de la zone adverse. -Direction de l’équipe. • Excellent travail de tout le collectif technique.

JOUEUSES DISTINGUEES

CANADA’S OVERALL PERFORMANCE CHART IN THE TOURNAMENT

du ballon sur une mobilité constante et comme produit de celle-ci se génèrent beaucoup de combinaisons entre leurs lignes d’attaques, leurs jeux de murs, jusqu’ à l’habilité de s’affronter au 1x1.

Sura Yekka

Defender

420

118.7

Ashley Moreira

Midfielder

392

73.6

Martina Loncar

Midfielder

112

47.4

Sarah Feola

Defender

7.6

Anyssa Ibrahim

Forward

347

53.6

Taylor Pryce

Forward

383

62.6

Emma Regan

Defender

197

50.9

Sarah Stratigakis

Midfielder

464

235.6

Sarah Kinzner

Midfielder

306

129.0

Kats Vital

Midfielder

27.2

Victoria Pickett

Defender

130

29.4

Marike Saint-Pierre-Mousset

Defender

299

33.2

Camilla Shymka

Forward

3.9

Bianca St Georges

Defender

392

88.6

Alexis Martel-Lamothe

Defender

10.0

Shana Flynn

Forward

301

53.4

NOM

POSITION

DESCRIPTION

Rylee Foster

Gardienne

Bonne technique des mains et des pieds, meneuse

Mika Richards

Défenseuse

Bonne marque, tête, technique individuelle, force.

Sarah Stratigakis

Milieu de terrain Central

Beaucoup de talent, agressive en attaque et en défense.

Sarah Kinzner

Milieu de terrain Central

Très bonne technique individuelle, organisatrice

Alex Lamontagne

Attaquante

Agressivité en attaque, beaucoup de ressources techniques.

Alex Lamontagne

Forward

391

87.4

Bianca St George

Défenseuse Centrale

Meneuse en défense. Technique et sûre.

Mika Richards

Defender

482

128.6

5354

0.0

TOTAL

G.P

D.D

T.P

T.M

S.C

LEGENDE

BUTS ENCAISSES

DIRECTION DE LA DEFENSE

TRAVAIL AVEC LES PIEDS

TRAVAIL AVEC LES MAINS

SORTIES AUX CENTRES

ENTRAINEUR:

LESZEK BORKOWSKI POLOGNE

La préparation avant ce tournoi a été de 11 jours, elles ont réalisé un tour international de 5 jours à Miami pour jouer contre le Canada, perdant (0-1), après elles ont eu le groupe complet concentré 6 jours avant d’aller au tournoi. Elles n’ont réalisé aucun jeu de préparation au niveau national, néanmoins il est important de relever que cette équipe a 9 joueuses dans le processus des moins de 17 ans, en plus de compter sur une joueuse qui joue à l’étranger aux Etats-Unis. La sélection Haïtienne a été mise dans le Groupe (B), le plus fort de l’évènement, en tenant deux puissances du football féminin, les Etats-Unis et le Mexique.

Haïti

Lors de sa participation au premier jeu elle a gagné (3 à 2) contre Panama, au second elle a perdu (0 à 5) face au Mexique et à sa troisième rencontre est tombée (0 à 6) contre les Etats-Unis.

La Sélection Féminine des moins de 20 ans de Haïti s’est classée pour le Championnat Féminin de la CONCACAF, en arrivant à la Première Place de la Coupe Caribéenne de Football Féminin de la Caribbean Football Union (CUF), célébrée à Haïti au mois d’octobre. Durant cet éliminatoire, elle a intégré le Groupe(B), réussissant les résultats suivants. A gagné (8-0) contre les Bermudes, (1-1) face à la République Dominicaine et perdu (0-3) contre Porto Rico ; se classant comme première de son groupe, avançant en Demi-finales ou el vainc Trinite & Tobago par (2-0).

Atteignant la 3ème place de son Groupe avec 3 points pour 3 buts en faveur et 13 contre, terminant ainsi sa participation à l’évènement. La Sélection Haïtienne a amélioré son niveau tactique et technique en respect a sa participation aux tournois précédents. Elles ont intégré un groupe ou prévalait le football élaboré et les rivales qui avaient un bon maniement du ballon en plus d’un haut niveau compétitif et il leur a été difficile de remonter les marques, présentant des limites de technique collective, peu de possession de la balle et une organisation tactique soutenue durant les rencontres en misant principalement sur l’attaque directe.

En finale, elle déroute la Jamaïque par (2-0), se classant comme Championne. Elle intègre 20 joueuses avec un âge moyen de 16,3 ans, la majorité de ses joueuses sont dans la catégorie des années 97 et 99.

Cette Sélection est conformée par des joueuses qui vivent dans un Campement à Port au Prince, à l’exception d’une joueuse internationale qui milite aux Etats-Unis (5 Sabine Chandler). Son entraineur est en charge du groupe depuis 2012 mais ne réside pas à Haïti. Il voyage seulement pour diriger le groupe lorsqu’ il y a des tournois, c’est pour cela que l’équipe est la plupart du temps sous la direction de l ‘assistante.

1-4-2-3-1

ANALYSE TECHNIQUE • Au niveau général, elles ont montré une technique faible

au niveau collectif du maniement du ballon, mais elles sont des joueuses très rapides et c’est un avantage en offense et en défense. Elles se distinguent au niveau technique individuel et collectif en zone défensive (3 Limage), en zona médiane (10 Louis, 18 Destinvil) et en zone d’attaque (5 Chandler, 9 Mondesir). • Haïti a été une sélection qui de forme collective n’a pas

réussi de bons résultats techniques malgré qu’elle ait plusieurs joueuses avec un bon niveau individuel, lequel n’a pas favorisé de manière positive lors de rencontres en phase de groupe, peu de possession et de maniement du ballon pour élaborer des combinaisons effectives, beaucoup de pertes de balles par des mauvaises longues passes. • Elles ont eu plus de précision dans les passes courtes

que longues, mais la récupération du ballon leur a couté beaucoup dû à la haute maitrise du ballon qu’avaient les équipes adverses, elles perdaient beaucoup de ballons dû à la pression qu’on leur exerçait, même comme cela, elles ont tenté de sortir jouer, le réalisant 77 fois durant tout le tournoi, 47 sur les côtés avec 24 déficientes et 23 bonnes ; en plus de 30 par le centre avec 17 bonnes sorties et 13 déficientes. • Les tirs cadrés ont été de longue distance en majorité avec

12 tirs, desquels 5 ont été bons et 7 déficients, montrant des problèmes dans la frappe du ballon et sa direction ; au total, elles marquèrent 3 buts sur les trois rencontres effectuées. • Technique régulière de la tête durant le jeu aérien

spécialement sur la ligne défensive et les milieux de terrain de contention, laissant beaucoup de ballons coupés ou dirigés vers le centre, lequel générait la récupération rapide du ballon de la part de l’équipe adverse. • Sa gardienne a présenté des problèmes techniques sur des

ballons aériens et dans les coups de pied au but, elle ne les exécute pas, il faut lui créer une défense. • Le peu de possession du ballon unis aux déficiences

tactiques provoquent une grande usure physique des joueuses, lesquelles doivent réaliser des grands parcours.

ANALYSE PHYSIQUE 60

• Les joueuses ont un excellent biotype athlétique, elles sont

ANALYSE TACTIQUE

le pressing de manière individuelle et zonale. • La résistance physique n’a pas réussi à atteindre une bonne

dynamique durant toute la rencontre surtout face à l’équipe la plus forte du groupe, le Canada, qui avec sa dynamique de jeu et sa gestion du ballon n’a pas pu être arrêté par l’équipe Haïtienne. • Son rythme, sa continuité et son intensité de jeu,

comparant les temps réels développés, lors de sa première rencontre face à Panama (43.49), elles ont eu le temps le plus bas du tournoi dû au fait que cela a été une rencontre de beaucoup de chocs et d’attaques directes de la part des deux équipes cherchant à gagner la rencontre, lors de sa deuxième rencontre face au Mexique (51.42) et la troisième rencontre face aux Etats-Unis (53.30). • Elles ont été dépassées pour la possession du ballon par

les deux équipes qui ont pris possession de la rencontre, tant en défense comme en attaque, ce qui a permis la circulation du ballon de manière fluide. • Lors de la dernière rencontre, la fatigue était notable

au niveau physique et psychologique après les marques reçues, principalement dans le premier et deuxième quart des deux temps. • Ne pouvant pas utiliser le terrain de jeu pour s’échauffer,

après la technique et la tactique, elle n’a pu démontrer un bon rythme de jeu surtout en première mi-temps, elles présentaient des déficiences après la perte du ballon, en effet, elles n’avaient pas un jeu compact et n’ont pas réalisé

(1-4-4-2) mais en commençant la rencontre, le système change pour (1-4-5-1) ou (1-4-3-2-1). • Son organisation en défense est meilleur qu’en attaque,

mais ses transitions de défense-attaque et vice-versa étaient lentes. Ce qui a provoqué peu de jeu compact, beaucoup d’espace entre les lignes défensives et d’attaques dans les deux transitions. • Au niveau général, c’est une équipe qui manque de

football élaboré, cela a été spécialement évident dans ses jeux contre les Etats-Unis et le Mexique, bien qu’en plusieurs opportunités elles ont voulu sortir en jouant mais il y a eu une perte immédiate du ballon dû à des limitations techniques collectives, pour cela elles ont cherché de préférence à jouer en amplitude et en profondeur avec des ballons sur les lignes. • Elles démontrent qu’elles ont l’intention de sortir jouer,

réalisant durant tout le tournoi (77) sorties (47 sur les côtés et 30 par le centre), lors de son premier jeu face à Panama, elle a été l’unique a gagné, a montré un meilleur ordre tactique et une gestion du ballon ; une réalité qui a changé devant des adversaires comme le

• Des joueuses comme (18 Destinvil, 17Macean et 10

Louis) n’ont pas réussi à avoir un bon équilibre au milieu du terrain au niveau défensif et offensif. • Dans leur comportement tactique, elles n’ont pas

réussi à réaliser des bonnes combinaisons entre les zones basses, moyenne et haute ; elles ont réalisé des changements de poste durant les rencontres, elles ont fait spécialement des modifications dans leur zone médiane entre les milieux de terrains latéraux et de contention et la zone d’attaque. • Dans leurs alignements initiaux, elles ont réalisé

deux modifications de joueuses dans la deuxième et troisième rencontre face au Mexique et les Etats-Unis, spécifiquement dans la zone médiane et offensive, la zone défensive a été la plus stable au niveau de l’organisation tactique. • Le comportement des substitutions ne réussit pas

à améliorer son comportement tactique au niveau offensif, maintenant le même niveau de jeu défensif de manière zonale et individuelle.

elles se sont focalisées principalement sur la partie physique, réalisant durant la phase initiale des mouvements articulaires, des étirements passifs, elles ont fait des passes frontales avec les jambes et avec la tête, des entrées et sorties en skipping, durant la phase de développement quand elles avaient la possibilité de le faire sur le terrain, elles ont seulement réalisé des passes en cercles et des changements de position, cette phase a manqué de l’élément de situation réelle du jeu, de plus que dans aucun des échauffement il n’a existé de phase spéciale. • Parce qu’il n’y a pas de connaissance claire de comment

le développé, en effet cela manque d’activités avec une dynamique qui se rapproche plus de la situation réelle de jeu. • L’échauffement des gardiennes manquait de structure et

de direction vers des activités spécifiques pour elles, elles s’échauffaient seules ou avec une personne qui n’a pas de spécialité dans ce domaine.

TEMPS REEL DE JEU PAR RENCONTRE DU HAÏTI

grandes, puissantes et rapides. • Ceci a été un des points faibles de l’équipe Haïtienne,

• Système tactique initial égal pour chaque rencontre.

Mexique et les Etats-Unis qui exercent tant de pression et imposent leur rythme de jeu, n’ont pas eu autant d’efficacité.

Rencontre

Equipes

PAN

MEX

Etats-Unis

Temps réel de jeu

43.49

51.42

53.30

Moyenne Totale 49.40

• Elles n’ont pas réalisé de jeux planifiés en tactique fixe

aux tirs libres et aux tirs de coin, il y en a eu seulement 2 durant toutes les rencontres et la planification ne s’est pas non plus reflété. • Elles ont réalisé des changements de position dans

la partie offensive, seulement une de ses joueuses (5 Chandler) s’est maintenue fixe comme attaquante par le centre dans le système offensif, s’incorporant a l’attaque durant l’offensive en beaucoup d’occasions (9 Mondesi) qui a d’excellentes qualités footballistiques, (10 Louis, 8 Nicolas), maintenant la zone de contention sans incorporation à l’attaque et repliée, les défenses latérales (7 Lamour et 4 Estime), mais sa récupération après la perte du ballon a été lente, ce qui a généré beaucoup d’espaces que le Mexique et les Etats-Unis ont beaucoup appréciés. • La gardienne a une bonne stature mais des déficiences

dans le jeu aérien pour les ballons qui obligent à sauter. Elle n’effectuait pas de coups de pied de but, manquait d’être mieux possédée en respect au ballon, manquait de leadership et de direction d’équipe.

ANALYSE DE LA DEFENSE • Les positionnements utilisés ont été le (1-5-4-1) (zone

basse) et le (1-4-2-3-1) (zone médiane et haute). • L’organisation Attaque-Défense est lente pour la

récupération du ballon et beaucoup d’espace entre les lignes dû à la perte du bloc, spécialement face aux équipes comme le Mexique et les Etats-Unis qui ont des transitions rapides et une bonne organisation en attaque, mais face à Panama, la pression a été mineure lors de la possession du ballon, mais même comme cela elles avaient des problèmes dans la gestion d’un bloc compact. • Elles manquent d’une application efficace du pressing

sur tout le secteur du terrain, réalisant un marquage plus individuel que mixte, son unique attaquante pressionnait toujours seule les défenses adverses. • Au niveau défensif, elles jouaient avec une ligne de

quatre définie et avec deux contentions. • La dernière ligne défensive menait la joueuse (3

Limage) centre droite qui réalisait des bonnes couvertures, fermetures et anticipations, la (2 Beaubrun) centre gauche jouait de manière linéale,

elle n’appliquait pas de fonctions spécifiques défensives provoquant que le secteur gauche de l’équipe soit le plus faible et par où les équipes ont profités pour attaquer le plus. • La défenseuse latérale gauche (4 Estime) a eu durant

les trois rencontres des problèmes pour sortir jouer, perdant beaucoup de ballons, la (7 Lamour) défenseuse latérale droite a eu une bonne participation, elle était sûre, avec une bonne technique à la sortie et à l’incorporation en attaque. • Dans la zone médiane (17 Macean et 18 Desvintil)

perdent des ballons en sortie face à la pression et se vont de la zone, ce qui génère beaucoup d’espaces dont profite l’équipe adverse. Les deux joueuses se distinguent par une bonne récupération du ballon, bien que la perte de celui-ci est toujours très rapide. • Dans la zone haute, la (5 Chandler) exerce toujours

de la pression sans accompagnement, faisant beaucoup de parcours et l’usure au fur et à mesure des rencontres a été notable. • Au 1 contre 1, les joueuses ont un bon physique,

elles étaient fortes sur la marque zonale mais très

peu d’organisation sur la marque mixte quant à son application. • Elles géraient le concept de sortir jouer à partir de la

zone défensive mais à cause du peu de mobilité de la part de la zone médiane et offensive pour générer des options, elles perdent beaucoup de ballons et misent sur le football direct. • Lors des coups de coins adverses, toute l’équipe se

met en défense à part son attaquante (5 Chandler).

ANALYSE DE L’ATTAQUE • Le système offensif utilisé était en zone Basse (1-4-4-1-

1), en zone médiane (1-4-3-2-1) et haute (1-3-2-3-1) avec l’incorporation d’une défense latérale. • L’organisation de la défense-attaque était très limitée

sauf durant la première rencontre face à Panama où elles ont eu plus d’options d’attaque grâce aux espaces qu’a généré l’équipe adverse , mais face au Mexique et aux Etats-Unis , elles ont manqué de possession du ballon; réalisant sur toutes leurs rencontres 78 attaques très sporadiques à la marque adverse , desquelles

30 bonnes et 48 situations déficientes, ses attaques spécialement par le centre et la droite , perdant le ballon aux trois quarts du terrain et lors de la finalisation du jeu avec les tirs au but, dont elles ont réussi seulement 16 sur tout le tournoi. • Leur jeu en offensive est très prévisible, il se centre

sur une unique attaquante, la (5 Chandler) qui est une joueuse habile, mais n’est pas très rapide, qui a perdu les ballons régulièrement au 1x1, vu qu’elle manque d’accompagnement, étant cela l’organisation de l’attaque qui a le plus prévalu • La (9 Mondesir) qui figurait comme une grande

attaquante d’arrivée par le secteur droit ou gauche vu qu’elle changeait de poste, en plus de la (8 Nicolas et 15 Lebrun) milieux de terrain par le centre et les côtés, derrière l’attaquante, mais de la même façon ont beaucoup de fois perdu beaucoup de ballons en attaque, car elles manquaient de combinaisons qui généraient des espaces et une position pour une attaque mieux organisée. • Lors de leur attaque avec un football direct avec plus de

profondeur que d’amplitude, elles perdaient beaucoup de ballons, réalisant sur tout le tournoi 121 passes, desquelles 47 bonnes et 74 étaient mauvaises, durant toute la rencontre beaucoup étaient dirigées au (5 Chandler), mais sans précision et lancés aux disputes au 1 vs 1, ceux-ci étant aussi anticipés par l’équipe adverse. • Elles n’ont pas réussi à avoir un jeu compact lors de la

transition de défense-attaque, elles ont tenté d’utiliser le jeu d’amplitude avec des centres vers la grande surface avec les joueuses (7 Lamour, 8 Nicolas, 15 Lebrun) mais y sont arrivés en très peu d’occasions. • A l’attaque par les côtés, 42 fois durant tout le tournoi

desquels 17 ont été effectives et 25 déficientes, les attaques par la droite ont prévalues, mais avec des problèmes de pénétration des actions individuelles, elles ont cherché à faire des combinaisons (10 Louis, 18 Destinvil,9 Mondesir) dans la zone d’attaque, elles l’ont réussi très peu de fois face à la pression adverse.

TABLEAU RESUME DE LA PARTICIPATION DE L’EQUIPE D’HAITI A L’EVENEMENT

• Les changements de position dans la zone offensive

entre les latéraux (8 Nicolas et 9 Mondesir, son attaquante 5 Chandler) ont généré beaucoup d’espaces importants. • Sur tout le tournoi, elles ont fait 2 tirs de coin,

démontrant les déficiences qu’elles ont eu en attaque, et le peu de profondeur et amplitude de ceux-ci.

BUTS MARQUES :3

ASPECTS A AMELIORER • Se concentrer sur la technique collective pour améliorer

le positionnement du ballon et ainsi générer des combinaisons et un jeu continu

NOM

BUTS ENCAISSES:

• Améliorer l’organisation en défense et en attaque,

manque à certains moments de jeu compact plus en attaque qu’en défense. • Application du Pressing après les pertes du ballon,

DIFFERENCE DE BUTS :

TJA

TJR

Jonie Gabriel

Goalkeeper

270

-38.0

Kerly Theus

Goalkeeper

0.0

Soveline Beaubrun

Defender

270

60.0

Jennyfer Limag

Defender

270

45.0

Verlene Estime

Defender

252

18.0

faisant un marquage plus zonal et individuel, perdant le jeu en bloc durant les transitions

Sabine Chandler

Forward

249

57.7

Mikerline Saint Felix

Midfielder

4.0

• Au niveau physique, elles peuvent s’améliorer au niveau

Catrina Lamour

Defender

270

30.0

Nelourde Nicolas

Forward

144

-4.0

Nerilia Mondesir

Midfielder

270

120.0

Batcheba Louis

Midfielder

136

57.1

Melissa Dacius

Midfielder

123

13.7

Zila Lafleur

Midfielder

0.0

Emeline Charles

Midfielder

2.4

Isnada Lebrun

Forward

200

22.2

Lovelie Pierre

Forward

0.0

Magdala Macean

Midfielder

176

34.6

Kensia Destinvil

Midfielder

212

23.6

Johane Laforte

Midfielder

0.0

Phiseline Michel

Midfielder

102

1.3

3002

de la résistance aérobie et anaérobique, ce qui permettra une meilleure dynamique de jeu et un positionnement tactique défensif et offensif.

49.40

TEMPS REEL DE JEU:

POSITION

• Organisation de l’attaque par le centre et en amplitude

pour créer des options de déséquilibre pour la finalisation avec un tir cadré.

G.P

D.D

T.P

T.M

S.C

LEGENDE

BUTS ENCAISSES

DIRECTION DE LA DEFENSE

TRAVAIL AVEC LES PIEDS

TRAVAIL AVEC LES MAINS

SORTIES AUX CENTRES

• Au niveau psychologique, travailler la concentration en

situations de pression, gestion des fonctions tactiques collectives et individuelles. • Limitations techniques pour les coups au but adverse à

courte et à moyenne distance. • Mettre l’accent sur les passes de moyenne et longue

distance, la mobilité des joueuses, qu’elles renforcent la technique au niveau collectif. • Le travail spécifique des gardiennes.

JOUEUSES DISTINGUEES

NOM

POSITION

DESCRIPTION

Jennyfer Limage

Défenseuse Centrale

Bon jeu aérien, bonne technique et lecture de jeu avec une récupération de ballon et forte au 1 contre 1.

Kensia Destinvil

Milieu de terrain Central

Bon jeu au 1 contre 1, forte à la récupération du ballon.

Nerilia Mondesir

Attaquante

Déséquilibrante en attaque, forte, rapide, avec une bonne dynamique de jeu.

Sabinae Chandler

Attaquante

Bonne technique, déséquilibrante, rapide.

TOTAL

ENTRAINEUR:

MIGUEL ESCALANTE HONDURAS

Trois convocations de trois jours de préparation ont eu lieu durant les six mois avant le début de la compétition pour définir l’équipe. Laquelle a finalement été intégrée par 20 joueuses. Sa principale figure est (Elexa Barh 10) attaquante, laquelle joue dans une équipe de la ligue des Etats-Unis. Une joueuse très habile, rapide et dangereuse. Elles ont joué trois rencontres amicales durant la dernière phase de la préparation avant le tournoi officiel. Honduras / Panama, deux rencontres, le premier avec une déroute par (1-5) et le 2ème avec une victoire (4-1). Face à la puissante sélection des Etats-Unis, elles sont tombées par (5-0).

HONDURAS

Le collectif technique et d’aide est intégré par 7 personnes, son directeur technique est Miguel Escalante, un entraineur de vaste expérience au football masculin avec une participation face à des puissantes équipes en ligue nationale et des sélections du Honduras. La Sélection du Honduras était classée automatiquement pour le Tournoi des moins de 20 ans féminin de la CONCACAF en tant qu’hôte de la compétition. Le Honduras au football féminin n’est pas parmi les pays les plus développés de la région, il s’est amélioré en comparaison aux événements précédents grâce au labeur de ses entraineurs et à l’effort des joueuses. L’équipe est composée pour sa majorité de jeunes joueuses, avec un âge moyen de 16 ans et 9 mois.

ANALYSE TECHNIQUE •

Son niveau technique individuel est très variable entre les joueuses quand elles sont pressionnées par les adversaires. Se distinguent la 10 Barh, 3 Reyes, 7Amador et la 18 Romero avec le meilleur niveau et les ressources technique. Le reste est faible.

•

Collectivement, on appréciera la main de leur entraineur, exigeant d’elles un jeu compact en milieu de terrain, ce qui leur a permis principalement durant la phase classificatoire d’avoir une meilleure organisation et possession du ballon. Un argument qui leur a donné la possibilité de se classifier.

Il n’y a pas de championnats de football féminin organisés de forme stable pour les filles au Honduras qui permette un développement graduel dans cette branche du football. Elles jouent librement dans leurs régions et tournois qui s’organisent de forme privée.

La préparation de la sélection a commencé avec un travail de captage organisé dans trois régions différentes du pays, nord, centre et sur la côte atlantique. Les joueuses captées ont été convoquées et ont initié la préparation, deux ou trois ont fait partie de la sélection des U-17 qui a participé au tournoi de la CONCACAF il y a deux ans.

1-5-4-1

•

Les passes courtes ont tendance à avoir du succès surtout en défense et milieu de terrain ou elles jouent plus compacte et s’aident mutuellement.

•

TEMPS REEL DE JEU POR RENCONTRE DU HONDURA

Les longues passes d’usage fréquent à la joueuse (10 Barh) se perdent dans beaucoup de cas pour déficiences techniques et une mauvaise orientation du ballon.

Rencontre

Equipes

JAM

TRI

CAN

EtatsUnis

MEX

Très peu de frappes au but adverse ont été effectuées, de celles-ci, plusieurs déficientes dû à des limitations techniques.

Temps réel de jeu

52.08

50.21

49.53

51.29

48.31

Les combinaisons en attaques se fondent sur des contre-attaques, beaucoup se perdent dû au peu d’aide des joueuses de milieu de terrain en profondeur et accompagnement de la 10. Très peu de possession du ballon en zone adverse. Elles ont réussi leur classification pour avoir joué dans la phase classificatoire plus organisées, compactes et disciplinées tactiquement que leurs adversaires ce qui leur a permis d’être efficaces avec les ressources techniques et physiques limitées de forme général de l’équipe.

a notablement diminué sa résistance et sa puissance physique. Elles n’arrivaient pas à maintenir un jeu compact et donnaient des avantages aux rivales. Moyenne Totale

50.28

responsabilité et organisation des fonctions défensives. • Elles ont réussi durant la phase classificatoire à jouer

de forme compacte en défense ce qui leur a permis de compenser leurs manques physiques face à des équipes plus puissantes physiquement mais moins organisées tactiquement.

Pour terminer on peut affirmer que la sélection du Honduras a montré un niveau plus élevé de son fonctionnement défensif qu’offensif. Son organisation, jeu compact et discipline tactique dans ces fonctions a permis de remédier les lacunes physiques et techniques. Faire un jeu en optimisant leurs capacités limitées les rendant efficaces dans leurs premiers matchs.

centre (10 Barh) très isolée et solitaire parmi les défenseuses adverses. Elles n’ont pas pu compter sur une autre joueuse d’appui (13 Abdalah) très lente et physiquement petite ne pouvait pas l’accompagner. • Sorties directes et des longues passes en contre-

attaque ont été une constante mais très inefficace car là plus part étaient mauvaises. • La majorité de leurs attaques ont été faites de façon

individuelle à l’aide de la joueuse (10 Barh) qui a toujours été isolée entre 3 et 4 défenses adverses. Très peu d’arrivées en combinaisons et jeu collectif. • Elles n’ont vraiment pas été organisés dans leurs

fonctions offensives et également impossible en raison du manque de joueuses avec les caractéristiques physiques et le niveau technique pour remplir ces fonctions, sauf (10 Barh). • • Très peu d’utilisation du jeu compact dans les

• L’usure physique et le manque de joueuses de

niveau pour les utiliser comme remplaçantes ont été déterminants durant la demi-finale et la finale du tournoi face aux équipes plus puissantes et sont tombées de manière contondante. Elles ont fini par joué avec une gardienne improvisée. • Leur forme de jeu, généralement se fonde sur

l’organisation, le jeu compact en zone défensive et médiane avec des tentatives de contre-attaques très sporadiques. Faible niveau physique et manque de joueuses suppléantes de qualité.

• Généralement de taille moyenne, face aux grandes

équipes, cela a été une réelle limitation dans le jeu aérien.

•

Grâce à un jeu organisé et une ligne de défense de 5 joueuses au fond elles ont été capables d’effectuer des anticipations et couvertures effectives ce qui leur a permis d’atteindre les résultats de la classification et se placer entre les 4 équipes finalistes.

• Tous les matchs ont été joués avec une seule avant-

classificatoire, elles ont optimisé leurs aspects positifs de touche et d’aide en milieu de terrain et ont eu la possession du ballon et des sorties de contre-attaques efficaces avec la (10 Bart) qui lui ont donné des résultats positifs.

• Elles ne sont pas des joueuses généralement rapides

diminué au fur et à mesure que progressait le tournoi, ce qui a rendu difficile la capacité de maintenir l’équipe comme une unité en défense et de manière compacte en attaque. Aspect très marqué durant la demi-finale et finale de l’évènement face aux puissantes escadres des Etats-Unis, du Mexique et du Canada.

Elles sont agressives avec la récupération mais dépassées par la force et la vitesse au 1vs1.

• Système tactique : (1-5-3-2). Avec une plus grande

• La majorité des joueuses ont montré des qualités de

• En termes de qualités, le niveau de résistance a

•

ANALYSE TACTIQUE

ANALYSE PHYSIQUE

et puissantes excepté la 10 Barh. Cette limitation n’a pas permis d’attaques dangereuses en profondeur et de conduites rapides.

Elles n’ont pas compté sur une gardienne de grand niveau et après elle s’est lésionnée, terminant dans cette position avec une gardienne improvisée joueuse de terrain.

•

• Grace à leur organisation durant la phase

vivacité principalement dans la phase classificatoire, néanmoins on a observé des manques de force pour les disputes de ballons et les gardes de celui-ci quand elles le contrôlaient. Limitées en puissance et vitesse sur les tronçons médians.

•

ANALYSE EN ATTAQUE

ANALYSE DE LA DEFENSE •

•

Elles réalisent majoritairement le bloc défensif en zone basse de la défense de forme compacte où se distinguent les joueuses (3 Reyes et 17 Bonilla), renforcé avec 2 milieux de terrain défensifs lesquelles rapidement se réorganisent lors de la perte du ballon. Toutes les joueuses réalisaient des fonctions défensives avec une livraison généreuse d’efforts physiques, ces aspects ont été plus remarquables durant la phase classificatrice, en effet lors des rencontres finales, l’équipe

fonctions offensives sur le terrain adverse en raison des carences physiques. • Sans danger ni efficacité dans les coups de coins.

ASPECTS A AMELIORER • La capacité de maintenir le ballon sous pression de

l’adversaire, gagner en possession et mobilité des joueuses. • Le jeu offensif et les combinaisons en terrain adverse

ainsi que des arrivées plus compactes.

en l’air. • Améliorer les qualités individuelles techniques des

attaquantes, ainsi que la coordination des attaques en combinaisons. • Chercher et développer des joueuses avec les

• Améliorer la technique collective pour améliorer la

qualité du jeu et consolider la tactique de l’équipe.

meilleure maitrise des mouvements techniques défensives tels que couvertures, interceptions et force au 1vs1.

NOM

vitesse, l’endurance et la puissance.

BUTS ENCAISSES:

DIFFERENCE DE BUTS :

-9

50.28

TEMPS REEL DE JEU:

POSITION

TJA

TJR

Madelinne Nieto

Goalkeeper

336

28.3

Yadira Perdomo

Goalkeeper

148

-14.6

0.0

de l’équipe elle-même

DIRECTION DE L’ÉQUIPE pour cette sélection et un processus de développement du football féminin dans le pays qui soit logique, graduel et stable pour achever un travail efficace dans le futur. • Capacité des techniciens.

JOUEUSES DISTINGUEES

BUTS MARQUES 4

G.P

D.D

T.P

T.M

S.C

• Travailler sur l’amélioration des qualités physiques, la

• Pouvoir compter sur plus de temps de préparation • Améliorer la coordination des joueuses et avoir une

caractéristiques des attaquants rapides et puissants.

• Améliorer la capacité de concentration et la confiance

• Améliorer les frappes et tirs au cadre adverse.

TABLEAU RESUME DE LA PARTICIPATION DE L’EQUIPE DU HONDURAS A L’EVENEMENT

• Améliorer le jeu de tête pour les ballons qui arrivent

Dania Reyes

Defender

450

110.0

Lisbeth Bonilla

Defender

450

95.0

Alisson Hernandez

Defender

0.0

Mirian Martinez

Defender

360

40.0

Victoria Rivera

Midfielder

4.9

Katherine Amador

Midfielder

450

95.0

Emily Quiroz

Midfielder

333

52.0

Ana Valladares

Defender

211

23.4

NOM

POSITION

DESCRIPTION

Kendra Haylock

Forward

3.8

Mirian Martínez

Défenseuse

Bonne défenseuse. Très technique et intelligente.

Jinan Abdalah

Forward

363

76.3

Katherine Amador

Milieu de Terrain de Contention

Bonne technique et tactique

Katherine Mejia

Forward

131

14.6

Gabriela Ponce

Midfielder

450

50.0

Elexa Barh

Attaquante

Bonne technique et tactique 18

Fatima Romero

Midfielder

369

106.0

Fátima Romero

Milieu de terrain latérale

Bonne technique et tactique

Suzana Coello

Defender

0.0

Lisbeth Bonilla

Défenseuse

Forte, sûre et technique.

Cherry Velasquez

Defender

406

50.1

Ericka Estrada

Midfielder

0.0

Shirley Vasquez

Forward

0.0

Elexa Barh

Midfielder

450

158.0

4985

TOTAL

LEGENDE

BUTS ENCAISSES

DIRECTION DE LA DEFENSE

TRAVAIL AVEC LES PIEDS

TRAVAIL AVEC LES MAINS

SORTIES AUX CENTRES

ENTRAINEUR:

HUBERT BUSBY CANADA

Leur entraineur Hubert Busby est à la tête de l’équipe depuis un an, et son système de jeu a été de (1-4-4-2), qui a varié dans un match à (1-4-5-1). Pour participer à cet évènement il a dû compter sur des joueuses U-17 et avec 11 qui font leurs études aux ETATS-UNIS, ce qui était un facteur limitant pour leur travail fondamentalement tactique car elles n’ont pas eu beaucoup de temps pour se préparer. L’équipe a été présentée avec une moyenne de 17.2 ans.

Jamaïque

Elles possèdent un bon état physique pour ce tournoi, elles se sont beaucoup améliorées tactiquement et techniquement mais ont encore des limitations, vitesse et puissance innées dans chacune des joueuses, ordonnées dans l’approche tactique et avec une bonne vitesse de contreattaque, individuellement difficiles à marquer à cause de leur bonne vitesse. La Sélection de la Jamaïque représente la zone Caraïbe de la CONCACAF, une équipe on bonne état, très forte en défense et en attaque. La puissance et la bonne vitesse dans la conduite du ballon, la convertissent dans une des sélections les plus difficiles à vaincre, avec un bon état physique et une bonne technique individuelle. Elles ont joué 7 matchs avant la compétition, gagnant 5, égalisant 1 et perdant 1 avec un solde positif dans les jeux joués de 19 buts en leur faveur et 6 encaissés, ce qui prouve qu’ils ont eu une bonne préparation.

•

• Grenade vs Jamaïque 0 x 5

•

• Santa Lucia vs Jamaïque 0 x 3

•

• Jamaïque vs Saint Vincent 4 x 1

•

• Jamaïque vs Curaçao 2 x 0

•

• Trinité & Tobago vs Jamaïque 2 x 2

•

• Jamaïque vs Porto Rico 2 x 1

•

• Haïti vs Jamaïque 2 x 1

Bon jeu aérien, est une de leurs armes potentielles ainsi que la communication de la part de leur gardienne de but pour ordonner une défense forte dirigée par la 5 et la 4. La sélection Jamaïquaine a fait partie du Groupe (A) égalisant sa première rencontre face au Honduras (2-2) perdant face au Canada avec une victoire écrasante de (0-7) puis en gagnant contre Trinité & Tobago (6-1) avec 8 buts pour et 10 contre et éliminée dans la première phase.

1-5-3-2

Elle s’est montrée comme une équipe instable dans son rendement ayant des performances différentes dans chaque rencontre déterminée par le niveau compétitif de leurs adversaires. Elles ont eu un bon niveau face à la faible équipe de dernier rang du tournoi Trinité & Tobago, moyenne avec des lacunes face à la faible équipe du Honduras, match qui a déterminé leur sortie du tournoi. Très mal contre la puissante équipe du Canada.

ANALYSE TECHNIQUE • En général nous pouvons établir que leur niveau

technique est variable entre les différentes joueuses avec des grandes limitations pour atteindre un jeu collectif dû à la faible possession du ballon et continuité de leurs actions face à la pression adverse. Son système de jeu avec majoritairement des longues sorties implique une grande quantité de passes perdues dû aux limitations techniques. • La ligne de défense et le milieu du terrain sont celles

avec le meilleur niveau technique avec un bon contrôle de la balle plus individuel que collectif. • Avec une bonne technique de frappe de leur défense

aux attaquantes pour profiter de la vitesse de celles-ci, jeu court et des bonnes combinaisons avec les joueuses (11 Shaw, 18 Hughes), celles qui ont donné la sortie à l’équipe par les bandes droite et gauche avec leur latéraux (3 Robinson et 15 Nelson). • Régulière technique de frappe dans les frappes de

balles immobiles, tirs au but 28 fois dans les 3 derniers matchs, ayant 18 positifs et 10 négatifs. Devraient améliorer l’utilisation des longues passes qui en plusieurs instances ont été des passes perdues. • Le jeu était plus long que court, mais durant des parties

de rencontres des joueuses avec une bonne technique et des bonnes triangulations se rejoignaient au milieu du terrain pour le jeu court la (11 Shaw et 18 Hughes), elles donnaient de 3 à 4 bons coups mais échouaient parfois dans les passes par la pression des opposants. Limitation dans la continuité des actions.

• Leur force, puissance et vitesse, les rendaient

différentes à leurs opposants, elles ne reculent pas devant leurs contraires, elles ne sont pas très adroites mais elles ont la technique en vitesse avec la balle. • Le remplacement constant d’une même joueuse ou

de plusieurs dans des positions différentes a affecté le rendement collectif de l’équipe et a démontré le

manque de temps de préparation et de stabilité tactique du groupe.

ANALYSE PHYSIQUE • Elles sont aptes pour la compétition avec le physique

qu’elles ont, même si certaines avaient 16 et 17 ans, leur physique les a aidés pour le tournoi, très fortes, puissantes et rapides, elles gagnaient toujours au corps à corps et dans le jeu aérien. • Elles étaient bien préparées avant le tournoi, le travail

du corps technique a été bon grâce à la performance qu’elles ont montrée tout au long de la compétition. • Le système de (1-4-4-2) en attaque, en défense est

devenu un (1-4-5- 1), ce qui leur a permis de maintenir une équipe bien équilibrée dans leurs deux lignes défensives quand elles avaient un rival supérieur à elles. • Elles ont marqué par zones et n’ont jamais perdu

l’ordre, avec une bonne communication, ceci leur permettait d’être toujours compactes au moment de défendre.

TEMPS REEL DE JEU POR RENCONTRE DE JAMAÏQUE Rencontre

Equipes

HON

CAN

T&T

Temps réel de jeu

52.08

52.23

Moyenne Totale

47.09

50.47

ANALYSE TACTIQUE • Système tactique de (1-4-4-2) étant positif en occasions

dans leur premier match, tirant profit du jeu collectif et individuel des joueuses (11Shaw, 18 Hughes et 7Clarke et de la vitesse du 6 Oshay). Cependant, le résultat final du match n’a pas été bon face à une équipe inferieure ce qui était le cas du Honduras seulement assurant une égalisation à deux buts. • Dans leur deuxième match face à un adversaire

supérieure (Canada) la formation a changé à un (1-45-1), avec des variantes dans la formation qui n’ont pas favorisé le rendement collectif, avec des rotations de position de 3 joueuses, la (14 Blackwood) est passé d’attaquante à défense par la droite, la 9 Asia est passé d’attaquante à milieu de terrain par la droite et la (6 Oshay) de milieu de terrain à avant-centre.

• Elles ont conservé leur schéma de jeu de (1-4-4-2) en

attaque, mais en voyant que l’adversaire était supérieur elles ont changé pour (1-4-5-1), afin de maintenir une bonne structure défensive pour donner un contrecoup et profiter de leur vitesse en attaque de profondeur. • Cela dépend de l’adversaire auquel elles font face, quand

il est supérieur, elles se regroupent, forment des lignes compactes, laissent une joueuse en pointe et prête à donner le contrecoup, chacune gère sa position et dans leur zone elles deviennent fortes et maintiennent un rythme de compétitivité élevé. • Bonne utilisation du milieu du terrain avec des bonnes

progressions et c’est là qu’elles réussissent à gérer le match avec les joueuses (11Shaw, 18 Hughes), sont celles qui donnent la sortie à l’équipe, avec des passes courtes et longues, mais cela reste plus individuel que collectif. Manque de continuité dans leurs actions. • Les leaders du milieu de terrain sont les joueuses

(11Shaw et la 18 Hughes) elles sont la colonne vertébrale de l’équipe mais la (11Shaw) ne maintient pas ces fonctions d’organisation claires et abandonne constamment sa position ce qui désorganise le fonctionnement du milieu de terrain. Cet aspect a été fondamental dans la basse performance d’une puissante équipe telle que la Jamaïque.

ANALYSE DE LA DEFENSE • Elles ont gardé leur ligne de 4 défenses fortes, bien

établies avec l’appui du milieu de terrain (18 Hughes) au moment de défendre, elles ont été au 1 x 1 et au jeu aérien difficiles à surpasser en fonction du niveau de l’adversaire. Face au Canada elles ont présenté des limitations défensives à tous les niveaux et ont été battues de manière écrasante (7-0). • Plusieurs variantes ont eu lieu, les 2 centrales

irremplaçables, mais du côté des latéraux il n’y a pas eu de stabilité surtout sur la bande de droite, la joueuse (14 Blackwood) a finis par jouer 3 positions en un seul match, elle a commencé par latéral droite, puis milieu de terrain de droite et pour finir milieu de terrain par la gauche. Confondue avec les positions elle ne parvenait pas à attaquer ni à défendre. • Leur gardienne de but a été instable au rendement

pendant les 3 matchs. La défense et le milieu du terrain avec leur système compact et attentif aux couvertures, fermetures pour le jeu court et long de l’adversaire face au Honduras et Trinite & Tobago, mais pas devant la puissante équipe du Canada ou elles ont démontré qu’elles ne possèdent pas un fonctionnement stable sous la pression d’un adversaire de bon niveau.

• Les leaders en défense (4Walters et 5 Plummer) ont

été prêtes à couvrir et arriver aux fermetures ainsi qu’à éviter les erreurs de leurs partenaires. • En raison de leur vitesse et force et luttant au corps

à corps, elles gagnaient majoritairement grâce à leur physique, mais elles doivent améliorer la partie des anticipations face à l’adversaire, aspect d’apparence pauvre face au Canada. • Leur arme fatale, elles ont presque toujours gagné au

1 x 1, et quand elles font face à un adversaire avec une capacité moindre ou égale à la leur, elles en profitent, avec leur sprinter (6 Oshay) efficace face à Trinité & Tobago mais inefficace et instable face au but avec Honduras et Canada en raison des limitations techniques. • Bonne maitrise du jeu aérien tant en défense qu’en

attaque. • Sélection de fonctionnement instable par moments

face à des adversaires de bas niveau mais bien organisé en défense et attaque. Face au Canada des graves limitations dans leur structure défensive et offensive n’arrivant pas à avoir un jeu compact et où la désorganisation présente au milieu du terrain a été mise en évidence. • En défense avec le ballon à l’arrêt elles formaient une

structure d’un (1-4-5-1) et en attaque était d’un (1- 4-3-3). • Elles essayaient de maintenir un équilibre au milieu du

terrain, exerçant une pression en zone, solidaires au moment du besoin de leur équipe. • Elles essayaient de sortir en jouant avec la joueuse (5

Plummer et 4Walters), et avec le support de la joueuse (11Shaw et 18Hughes) bonne possession et progression quand le contraire le permettait mais ce n’était pas le cas face au Canada qui les obligeait par la pression à sortir par des longues sorties qui étaient majoritairement inefficaces.

ANALYSE EN ATTAQUE • Avec les dégagements de la gardienne de but et des

défenses qui sont parfois efficaces et parfois non, elles regroupaient leur équipe dans le milieu du terrain pour avoir la possibilité d’attraper les rebonds et ainsi augmenter la possession de la balle. • Dans leur attaque (1-4-3-3), avec des milieux de terrain

centre techniquement bons, milieux de terrain rapides par droite et gauche et leur 2 attaquants puissants, elles se sont montres en tant qu’adversaires difficiles pour leurs rivales. • Bonnes dans le 1 x 1, bonne technique de vitesse avec le

ballon et puissantes dans le jeu aérien.

• Elles ont le contrôle du jeu au milieu du terrain avec les

joueuses 11, 18 et avec une bonne maitrise de la balle, elles font jouer leurs partenaires pour augmenter le volume du jeu, si elles se sentent pressionnés elles sortent leur grand jeu individuel ou des longues passes vers leur rapides attaquantes, très efficace pour le développement du match. • Elles le font quand l’adversaire perd la possession

de la balle, elles attaquent avec vitesse et le font individuellement. • S’améliorer dans ce département, car elles n’ont pas tire

profit d’exploiter leur jeu aérien. • Avec un bon pourcentage de leurs tirs de moyenne et

longue distance jusqu’au but, sans doute il faut aussi travailler sur ce département. • Avec des nombreuses arrivées par les deux bandes mais

pas exploitées, elles pourraient sans doute obtenir plus de buts. • Leur contrôle du jeu dans le milieu du terrain et bonne

mobilité en attaque donne des facilités aux milieux de terrain pour produire plus de volume dans le jeu court et long pendant les matchs et fournir leurs attaquants. • Elles doivent s’améliorer car elles ont des bonnes

conditions et capacités pour déborder par les deux bandes, Mais elles n’arrivent pas à garder la concentration au moment de centrer et d’habiliter leurs attaquantes. • Sa fluidité et son jeu se déroule au milieu du terrain,

mais avec des décharges par les bandes et surtout par le secteur droit. • Les phases arrêtées non pas été utilisées, toujours des

centres parfois bons parfois mauvais.

• Meilleure maitrise de la balle et ne pas manquer

beaucoup de passes, avoir un meilleur contrôle des matchs, meilleure mobilité en attaque. Assurer la continuité dans leurs actions, gagner la possession de la balle et ainsi obtenir un meilleur rythme de jeu.

POSITION

BUTS MARQUES :8

BUTS ENCAISSES:

DIFFERENCE DE BUTS :

-2

TEMPS REEL DE JEU:

50.47

• Approfondir le travail d’organisation de l’équipe et la

stabilité dans l’alignement et des joueuses dans leur position. Faire face à des équipes de niveau supérieur. • Maintenir l’ordre au milieu du terrain avec l’analyse

des fonctions tactiques d’organisation avec la joueuse (11 Shaw).

NOM

POSITION

TJA

TJR

Mureka Howard

Goalkeeper

0.00

Shanay Ricketts

Goalkeeper

270

-43.0

0.0

• Améliorer le jeu compact en attaque et en défense face

aux contraires de niveau plus élevé.

Chanel Hudson-Marks

Forward

0.0

différentes fonctions, ceci doit être du début à la fin.

Tiffany Robinson

Defender

161

17.9

• Assurer une plus grande efficacité dans la fabrication

Rachel Walters

Midfielder

270

45.0

Konya Plummer

Defender

270

75.0

Oshay Nelson-Lawes

Forward

270

95.0

Tarania Clarke

Defender

210

58.3

Sherice Clarke

Midfielder

-5.0

Asia LeeFatt

Forward

136

15.1

Jessica Johnson

Forward

143

22.9

Khadija Shaw

Midfielder

203

114.6

Shanhaine Nelson

Defender

102

18.3

Deneisha Blackwood

Forward

180

10.0

Asheina Nelson

Midfielder

187

20.8

Dominique Bond-Flasa

Defender

270

50.0

Lacey Murray

Midfielder

7.0

Jorja Hughes

Midfielder

270

45.0

Alexandra Taylor

Midfielder

0.0

Rena Gordon

Forward

0.0

2987

• Améliorer le degré de concentration dans le jeu et ces

d’un but et une meilleure qualité des centres. • Savoir utiliser leur potentiel né, tels que la vitesse et la

puissance. • Maintenir un niveau de concentration tout au long du

jeu, gagnant ou perdant.

DIRECTION DE L’EQUIPE.

G.P

D.D

T.P

T.M

S.C

LEGENDE

BUTS ENCAISSES

DIRECTION DE LA DEFENSE

TRAVAIL AVEC LES PIEDS

TRAVAIL AVEC LES MAINS

SORTIES AUX CENTRES

• Il faut améliorer la stabilité des alignements

et des joueuses dans leurs positions, éliminer les improvisations. Accorder de l’importance à l’organisation du fonctionnement de l’équipe. Réussir une meilleure possession du ballon et une continuité des actions de jeu.

JOUEUSES DISTINGUEES NOM

TABLEAU RESUME DE LA PERFORMANCE DE L’EQUIPE DE LA JAMAIQUE LORS DE L’EVENEMENT.

ASPECTS A AMELIORER

DESCRIPTION

Rachel Walters

Défenseuse

Forte, dynamique et attentive aux couvertures

Konya Plummer

Défenseuse

Difficile de vaincre et meneuse de la défense

Khadija Shaw

Milieu de terrain créatif

Dynamique et très bonne technique

Jorja Hughes

Milieu de terrain de Contention

Disciplinée et Forte à la marque

Oshay Nelson- Lawes

Attaquante

Rapide et habile et forte en attaque

TOTAL

ENTRAINEUR:

ROBERTO MEDINA MEXIQUE

cadre des Olympiades sportives organisées par le gouvernement et qui impliquent plusieurs catégories de footballeuses de moins de 15 ans et de moins de 20 ans. Trois mois avant la phase finale du championnat de la CONCACAF des moins de 20 ans, les joueuses se sont regroupées une semaine par mois, ensuite deux semaines, et durant trois semaines lors du dernier mois de préparation. Cinq joueuses n’ont pas pu s’unir à l’équipe jusqu’ à la dernière semaine dû à l’école. L’équipe a été capable de jouer une série de rencontres amicales durant sa préparation. Les deux premiers jeux face à une sélection du Mexique qu’elles ont perdu (2/1 et 3/1).

Mexique

Elles ont participé à un tournoi très fort en Californie (Etats-Unis), affrontant les équipes du Brésil, des Etats-Unis et du Japon, qui sont parmi les meilleures équipes du monde. Les résultats ont été les suivants : La sélection du Mexique s’est classée de forme directe au Tournoi féminin des moins de 20 ans de la CONCACAF en tant que membre d’Amérique du Nord.

Mexique-Brésil 0-1

C’est sans doute une des meilleures équipes de la région et a démontré une croissance stable dans le développement du football féminin dans son pays.

L’équipe est dirigée par un entraineur compétent et expérimenté Roberto Medina, qui a été un joueur professionnel, ex directeur général d’une équipe de première division professionnelle au Mexique. Membre du collectif technique de la sélection majeure féminine du Mexique.

La moyenne d’âge de la sélection est de 18 ans et 3 mois, étant la plus élevée parmi les équipes participantes. Les filles qui participent aux tournois au Mexique s’organisent initialement au niveau régional et scolaire des collèges et universités, elles n’ont pas encore de ligue professionnelle.

Mexique-Etats-Unis 0-1 Mexique-Japon 0-1

C’est un connaisseur profond du football, du jeu organisé et de la discipline tactique, il possède les connaissances et qualifications professionnelles nécessaires pour conduire cette sélection mexicaine.

Dix des joueuses de la sélection militent dans des équipes étrangères spécialement aux Etats-Unis, dans les groupes universitaires.

Certaines joueuses nées aux Etats-Unis avec la double nationalité, ont exprimé le désir de jouer pour l’équipe Aztèque.

La préparation de la sélection a commencé avec l’observation du personnel technique des rencontres des différentes ligues scolaires et universitaires organisées dans tout le pays pour identifier les meilleures joueuses. Elles ont aussi eu l’opportunité d’observer les rencontres qui ont lieu tous les ans dans le

1-4-5-1

ANALYSE TECHNIQUE •

•

La grande majorité des joueuses, sont capables de dominer les gestes techniques distincts essentiels à la pratique du football de haut niveau, comme les passes, longues et courtes sur toutes les surfaces du terrain de jeu et les réceptions et contrôles du ballon en mouvement. Certaines dominent parfaitement les gestes techniques spécifiques comme le dribble et les combinaisons, la continuité des attaques sous la pression adverse. Bonne possession du ballon en défense et milieu de terrain. Avec un très bon travail organisateur et un maniement du ballon de ses deux milieux de terrain centraux. Des éléments fondamentaux du développement de l’équipe. Elles ont présenté des limitations techniques dans les tirs et frappes au cadre adverse. Par occasion également sur la qualité des longues passes. Un élément principal de son jeu de contre-attaques. Bonne technique de tète sur les ballons qui arrivent en l’air.

•

Très bonne technique de sa gardienne titulaire.

•

Elles doivent améliorer l’efficacité et la création des combinaisons offensives en terrain adverse vu que dans la majorité des cas elles se perdent près de la zone défensive des adversaires.

ANALYSE PHYSIQUE • Les joueuses ne sont pas si rapides mais bien

puissantes et bien coordonnées. • Elles ont été capables de maintenir un jeu compact

durant la plus grande partie des rencontres convertissant cet aspect en une des grandes forces de l’équipe.

TEMPS REEL DE JEU POR RENCONTRE DU MEXIQUE Rencontre

Equipes

EtatsUnis

HAI

PAN

CAN

HON

Temps réel de jeu

56.03

51.42

50.25

54.09

48.31

• Elles ont été capables de maintenir la relation entre

les lignes et les espaces de forme compacte tant en défense comme en attaque. • Elles sont très fortes mentalement, dû au fait

•

qu’elles possèdent des grandes qualités de lutte et de solidarité, elles assument des risques démontrant la confiance en elles.

52.02

Le système utilisé est le (1-4-2-3-1), mais il peut se convertir en (1-4-5-1) en fonction de l’évolution du jeu. Cela détermine la position et la capacité de la joueuse (9 Palacios) organisatrice des attaques qui joue comme demi pointe et aussi arrive en profondeur de la zone adverse. Organisées, très disciplinées tactiquement et compactes au milieu du terrain sont les meilleures forces de l’équipe où elles exercent une bonne possession de la balle avec trois joueuses très distinguées (16Gonzalez, 3Flores et la 11Sanchez).

•

Toutes les joueuses font une grande livraison physique très généreuse en luttant pour récupérer le ballon de manière collective à partir des attaquantes.

•

Les joueuses ont une grande culture et discipline tactique qui leur permet de pratiquer un jeu de qualité. Très organisées.

•

Grâce à son jeu compact en défense et milieu de terrain elles avaient toujours la supériorité des joueuses près du ballon, un aspect déterminant dans les rencontres face aux Etats-Unis et au Canada. Le Mexique n’a perdu aucune rencontre en temps officiel, seulement face au Canada par décisions de tirs de pénalités dans la demi-finale.

•

La sélection Mexicaine était très bien dirigée tactiquement dans chacune de ses rencontres, elles ont joué de manière efficace et rationnelle connaissant leurs forces et leurs faiblesses, ainsi que le niveau de leurs adversaires.

•

Jeu de contre-attaques face aux grandes équipes et plus grande fluidité de jeu face au reste. Excellente gestion des substitutions au moment précis et stabilité des alignements

Moyenne Totale

ANALYSE TACTIQUE •

•

Son organisation a été supérieure dans le fonctionnement défensif que dans le fonctionnement en attaque, lequel dans la majorité des cas face aux grandes équipes a été de contre-attaques avec des longues sorties à partir de la défense ce qui a donné des résultats quand la joueuse (9Palacios) de bon niveau technique et habile pouvait contrôler le ballon et organiser avec l’autre attaquante en pointe , elles ont aussi perdu beaucoup de longues passes en tentant de manière frontale , gagnant les défenseuses contraires. Elles ont utilisé les sorties par les bandes principalement avec la joueuse (5Flores) défense latérale et la (11Sanchez) par la gauche donnant de l’ampleur a son attaque.

ANALYSE DE LA DEFENSE   • Ligne défensive de 4 joueuses au fond bien organisées

et avec un niveau technique distinguant les joueuses (4Bernal y 13Mejia). Une excellente gardienne (1Alvarado) capable d’offrir de la sécurité et de la direction a l’équipe. Deux milieux de terrains de contention qui se réorganisent rapidement et étaient la première aide à la ligne défensive. • Le Mexique a présenté un fonctionnement défensif

très stable et sûr, encaissant seulement deux buts sur tout le tournoi et a été face à la puissante escadre des Etats-Unis. Grace au fait que sa ligne défensive réellement s’initiait sur ses attaquantes lesquelles commençaient un grand travail défensif avec une grande livraison physique lors de la perte du ballon. • Sa principale réussite a été une excellente discipline

tactique dans le fonctionnement défensif en effet elles ont joué très compactes réduisant les espaces principalement en milieu de terrain ou elles regroupaient plus de joueuses toutes avec une grande vocation de sacrifice et de lutte, créant une pression constante sur ses opposantes. • Indépendamment que ses défenseuses en général

n’étaient pas très grandes elles ont toujours gagné les duels en l’air avec des ballons divisés face à leurs opposantes. Au 1vs1 elles gagnaient presque toujours et la majorité des fois deux joueuses mexicaines arrivaient pour pressionner à une seule opposante. Très attentives à sortir rapidement pour gagner les ballons après le rebond. • Ses défenses centrales ont été déterminantes pour

l’exécution des couvertures et anticipations bien organisées.

ANALYSE DE L’ATTAQUE

ASPECTS A AMELIORER

• Ses joueuses utilisent souvent des passes courtes

• L’efficacité des tirs au but adverse.

dans la zone de préparation avec une bonne possession de la balle et après selon les adversaires elles effectuent des passes en profondeur recherchant à réorganiser leurs contre-attaques avec la joueuse (9 Palacios) principal élément de ses sorties et intégrante de l’équipe toutes étoiles de la compétition. • Elles utilisent l’ampleur du terrain avec l’arrivée de

leurs défenses latérales majoritairement la (5 Flores et la milieu de terrain 11 Sánchez) toujours ouverte sur la bande gauche, une joueuse très habile et puissante. • Est capable quand ses opposantes sont de haut niveau

(Etats-Unis et Canada) d’utiliser des sorties directes en profondeur et les jeux de contre-attaque dans beaucoup de cas se convertissent en pertes de ballons mais dans les occasions que ce ballon est gagné par ses attaquantes, elles créent réellement beaucoup de danger grâce au haut niveau de sa joueuse (9 Palacios) qui se communique très bien avec ses compagnes d’attaque en profondeur.

• Améliorer au niveau de la qualité, efficacité et

puissance des longues passes lors des sorties. • La transition dans le sens défensif / offensif, garantir

BUTS MARQUES :11

de manière rapide la qualité de la première passe lors de la sortie.

NOM

BUTS ENCAISSES:

DIFFERENCE DE BUTS :

POSITION

TJA

TJR

attaquante avec de la vitesse et buteuse qui peut accompagner à la (9 Palacios) en attaque. • Les joueuses sont bien préparées physiquement mais

Emily Alvarado

Goalkeeper

302

107.6

Esthefanny Barreras

Goalkeeper

180

65.0

0.0

doivent continuer le travail de puissance et de vitesse pour contrecarrer la stature de leurs opposantes. Defense

25.1

Vanessa Flores

Defense

348

38.7

Rebeca Bemal

Defense

441

96.0

Monica Flores

Defense

392

73.6

Liliana Rodriguez

Defense

392

80.6

Sonia Vazquez

Midfielder

220

46.4

Gabriela Alvarez

Forward

186

20.7

Kiana Palacios

Forward

365

175.6

• Elles doivent améliorer leur efficacité dans les tirs au

Katty Martinez

Forward

223

59.8

cadre adverse sur base d’une amélioration technique de ses joueuses.

Maria Sanchez

Midfielder

388

125.1

Annia Mejia

Defense

438

63.7

Natalia Villarreal

Midfielder

192

26.3

Evelyn Gonzalez

Midfielder

6.9

Eva Gonzalez

Midfielder

371

83.2

Jacqueline Crowther

Forward

205

92.8

Belen Cruz

Midfielder

164

18.2

Blanca Solis

Forward

294

106.7

Vivian Vega

Forward

10.0

5344

• Continuer le travail psychologique de concentration

durant le jeu et une grande disposition pour toujours lutter pour la victoire.

EQUIPE DIRECTIVE • Excellent collectif de travail avec un directeur

technique très capable et actif. • A réussi l’organisation, la concentration et la discipline

tactique soutenue durant toutes les rencontres y compris dans les moments difficiles des rencontres.

JOUEUSE DISTINGUEES NOM

POSITION

G.P

D.D

T.P

T.M

S.C

• Travailler de manière intense à la recherche d’une

Jaqueline Rodriguez

une grande concentration défensive, un jeu très compact et efficace en défense. Ceci était sa principale arme, avec des transitions rapides de défense et une réorganisation en contre-attaque avec une grande joueuse (9 Palacios) qui a permis de rendre effectif ce type de jeu.

52.02

TEMPS REEL DE JEU:

• Nous pouvons dire que cette sélection a joué avec

TABLEAU RESUME DE LA PERFORMANCE DE L’EQUIPE DU MEXIQUE LORS DE L’EVENEMENT.

LEGENDE

BUTS ENCAISSES

DIRECTION DE LA DEFENSE

TRAVAIL AVEC LES PIEDS

TRAVAIL AVEC LES MAINS

SORTIES AUX CENTRES

DESCRIPTION

Eva González

Milieu de terrain

Organisatrice. Très habile et technique.

Kiana Palacios

Attaquante

Déséquilibrante en attaque, rapide.

Maria Sánchez

Milieu de terrain créatif

Agile, dynamique et très bonne technique

Serge Lesperance

Défenseuse Centrale

Disciplinée. Forte marque.

Emily Alvarado

Gardienne

Bonne technique et direction d’équipe.

TOTAL

ENTRAINEUR:

Il faut tenir en compte qu’il n’y a pas de ligue féminine de forme établie au Panama.

RAÍZA GUTIÉRREZ

Elles ont joué 6 rencontres contre des équipes masculines, elle compte sur 6 joueuses du processus antérieur.

PANAMA

Pour convoquer les joueuses, elles le font au moyen d’amis entraineurs, toutes leurs rencontres et entrainements elles le font sur un terrain synthétique, ce qui affecte le rendement des joueuses quand elles le font sur un terrain naturel. Si elles avaient une meilleure aide pour le développement du football féminin au Panama, elle serait une puissance dans notre région.

Panama

La Sélection de Panama représentait la zone UNCAF, un groupe fort avec beaucoup d’impétuosité à l’heure de tenter de jouer et marquer chez son opposante, jamais ne se rabaissent devant aucun rival et avec un bon maniement du ballon en milieu de terrain on distingue la (10 Cox et 11 Franco) avec un bon critère technique.

Panama été une sélection avec des bonnes conditions physiques, des joueuses puissantes et une bonne qualité technique, la force une de ses vertus, jointe à la technique individuelle de ses joueuses en font une rivale difficile. Elles doivent s’améliorer au niveau de l’organisation et de la discipline tactique. Elles ne se soumettent à aucune adversaire, même si elles sont meilleur que leur sélection, avec une meilleure préparation, elles peuvent arriver à être une puissance du football féminin dans notre région.

Des défenses fortes menées par la (5 Pinzón) dans la partie défensive, son système initial (14-4-2) qui après a varié au (1-4-5-1). Son classement à l’UNCAF , elle l’a obtenu en gagnant 3 rencontres et égalisant 1, face au Costa Rica (2x0), Salvador (2x1), Guatemala (3x0) et égalisant contre le Nicaragua (0X0). Avec une moyenne d’âge de 17.4 ans et un biotype généralement fort.

Son entraineuse Raíza Gutiérrez, en charge de l’équipe depuis 6 mois a effectué une préparation de 2 mois avant sa classification UNCAF. Elle a pu dédier du temps à son équipe et entrainait tous les jours pour obtenir un meilleur rendement dans la partie technique et tactique, jouant 2 rencontres internationales.

1- 4-4-2

ANALYSE TECHNIQUE • Elles ont régulièrement une bonne technique, parfois

improductive durant une partie des rencontres. Quand elles se regroupent et jouent court elles ont des bonnes progressions par le centre et les bandes, mais ne réussissent pas une bonne finalisation. • A distinguer individuellement la (10 Cox et 6 Batista) avec

une bonne technique de la conduite. Elles s’améliorent quand elles lancent le ballon loin et déchargent avec leur attaquante, qui est normalement très isolée des milieux de terrain. • Elles maintiennent toujours un ordre dans la partie

défensive et le milieu de terrain. Dépendant des opposantes, elles profitent de leur jeu en coupe. Quand les joueuses se regroupent (10 Cox, 6 Batista et 8 Romero), au centre du terrain, elles ont une bonne qualité dans la possession du ballon. • Lors de longues sorties à partir de la ligne défensive,

les longues passes ne leur ont jamais fonctionné, elles étaient toujours frontales et très difficiles pour leurs attaquantes (17 et 9), très distantes de leurs compagnes, elles triangulaient bien au milieu de terrain, mais avec peu de profondeur par les bandes. Lesquelles les désorganisait en attaque. • Lors des 3 rencontres qu’a disputé Panama, elle a fait

(27) tirs au but, (17) étant positifs suivant la direction de la marque et recevant (3) buts lors des 3 rencontres qu’elle a disputées. Le ballon arrêté est sa meilleure arme, elles n’en ont pas tiré profit à cause de leurs mauvais services et ballons frontaux. • Avec (20) tirs de moyenne distance et avec une

productivité moyenne de 3 buts, un pourcentage très bas pour cette compétition. • Bonne technique au milieu du terrain avec les joueuses

(10 Cox, 8 Romero et 6 Batista), bon maniement du ballon en coupe, tirant profit de sa bonne qualité technique, évitant avec 1 ou 2 touches de dépasser les lignes et éviter la pression adverse. • Les joueuses à distinguer pour leur jeu individuel (10, 17

et 9) bonne conduite avec les deux jambes, techniquement bonnes et dans le tête-à-tête elles gagnaient toujours dû à leur force.

ANALYSE PHYSIQUE • Des joueuses très fortes, puissantes et rapides, avec

une bonne allure et présence tant en défense comme au milieu de terrain et en attaque, elles doivent beaucoup travailler dans la partie de la puissance avec ses gardiennes, elles ont un bon rendement tout au long de

la rencontre et son impétuosité fait qu’elles soient des rivales difficiles pour l’opposante, bon état physique pour jouer toute la rencontre. • Dépendent beaucoup de la rivale qu’elles affrontent, si

leur rivale est supérieure, elles maintiennent un schéma de (1-4-5-1), bien regroupées au milieu du terrain pour pouvoir pressionner dans la zone où arrive la rivale. • Elles ont maintenu un rendement positif durant les 3

rencontres, leur état physique leur permet de jouer et lutter jusqu’ à la dernière minute de jeu, cela a fait d’elle une rivale difficile. • Ses rendements dans chaque rencontre ont été intenses

et très disputés, contre Haïti fut de (43.09), contre les Etats-Unis de (46.43), et le Mexique (50.25), une sélection très compétitive. • Par occasions dû à leur agressivité, elles commettaient

trop de fautes et pénalités, avec des interruptions constantes du jeu. Peu de continuité.

Equipes

Haïti

Etats-Unis

MEX

Temps réel de jeu

43.49

46.43

50.25

rencontre, en jouant latérale gauche, elle a joué milieu de terrain droite durant la dernière rencontre, ayant un rendement négatif en fonction de l’équipe. • Par période de la rencontre elles maintenaient un

ordre, selon le niveau des adversaires mais quand elles affrontaient leurs rivales supérieures qui avaient une bonne gestion du ballon et des bonnes progressions, son système et son organisation tactique faillait. • Il n’y a pas de bonne communication dans leurs défenses

et milieux de terrain centraux, la réduction est mauvaise, les couvertures n’arrivent pas et se rendent vulnérables, elles ne tournent pas durant la partie, elles maintiennent toujours leurs positions de départ. • Elles maintiennent la possession du ballon au milieu

du terrain avec les joueuses (10,6, 8 et 11) avec peu d’efficacité par manque de profondeur, et sorties par les bandes droites et gauches. • Avec un milieu de terrain peuplé, une défense bien

TEMPS REEL DE JEU POR RENCONTRE DU PANAMA: Rencontre

• Elles ont changé la joueuse (3) de position dans 1

Moyenne Totale 47.12

ANALYSE TACTIQUE • Avec un système (1-4-4-2) qu’elle a utilisé durant la

première rencontre et qu’après elle a changé dans les deux derniers pour un (1-4-5-1), avec un meilleur fonctionnement, ordre et contrôle du jeu. • C’était une équipe compacte sur les 2 lignes défensives

au milieu du terrain avec les joueuses (10, 6, 8, 9) avec une bonne gestion du jeu mais avec peu de profondeur dans l’attaque par les bandes avec les joueuses 8 et 3. • 5 joueuses au milieu du terrain techniquement bonnes

et avec une gestion du ballon, elles ont plus utilisé le jeu individuel que collectif et des longues passes a une attaquante 11 isolée et sans accompagnement. Elles n’ont pas eu une bonne organisation collective pour le fonctionnement offensif. Ceci a été sa principale déficience. • Elles n’ont jamais changé leur formation de jeu, elles ont

toujours maintenu un ordre et étaient très compactes, avec un système de (1-4-5-1) au début du jeu et à la fin, avec la variante d’attaque avec un système (1-4-4-2) avec un jeu direct a ses attaquantes, des passes perdues dans beaucoup de cas.

ferme, avec des joueuses ayant une bonne technique individuelle et des bonnes triangulations, mais peu profitable. Jeu totalement de milieu de terrain sans transitions rapides en attaque et aide à ses attaquantes. Peu de collaborations de ses ailiers, son attaque était principalement par le côté droit (2 Stuart) avec beaucoup d’arrivées mais peu productives.

ANALYSE DE LA DEFENSE • Son schéma a toujours été de (1-4-5-1), avec 4 défenses

stables et 2 milieu de terrain forts en défense (6 et 10), elles maintenaient un bloc compact pour pressionner et récupérer le ballon. • Dépendent beaucoup de ses joueuses du milieu de

terrain, leur donné un peu de fluidité au jeu par le centre comme par les bandes, l’abus de ballons longs et improductifs pour le jeu qu’elles implémentaient, préjudiciait le bon travail qu’elles avaient durant de longs moments dans le jeu de milieu de terrain, elles n’avaient pas cette décharge ni par la bande droite ni la gauche et avec peu de centres à ses attaquantes au centre. • Avec leur système de (1-4-5-1) elles maintenaient

toujours cet ordre et étaient bien compactes sur leur 2 lignes défensives en zone moyenne et défensive. • Avec beaucoup de difficulté de communication, cela leur

entravait les marques ou couvertures en défense. • Elles étaient toujours compactes en défense et au milieu

du terrain, mais cela changeait beaucoup quand elles affrontaient une opposante avec une bonne possession du ballon, et elles n’ont pas de bonne communication et de ne pas avoir cette aide entre elles par conséquent, leurs

rendent difficiles les relèves, fermetures et couvertures. • Il y a eu peu d’anticipations durant toutes les rencontres,

elles ont profité de leur force physique pour disputer le ballon au corps à corps, et jamais ne l’on tenté, elles doivent améliorer cette partie. • Dans la partie défensive, difficile de dépasser au corps

à corps, mais elles souffraient beaucoup quand elles affrontaient des joueuses plus rapides et avec beaucoup plus de mobilité qu’elles, à l’offensive, elles gagnaient toujours les duels avec leur puissance et bonne technique. • On leur a mis peu de buts avec la tête, avec leur physique

elles gagnaient toujours les ballons aériens, elles doivent améliorer la technique de coup de tête. • Elles ont utilisé durant tous leurs jeux leur système (1-4-

5-1), elles maintenaient toujours cet ordre, peu importait le résultat atteint, ceci elles l’ont respecté jusqu’ à la fin de leur compétition. • Avec ses 4 défenseuses et 5 milieu de terrain au centre

du terrain et en zone défensive, elles géraient bien la partie collective, possédant sur un quart du terrain, et pressionnant la rivale dans cette zone. • Elles ont utilisé peu de fois les sorties élaborées à partir

de leur défense avec un jeu court, c’était toujours un jeu direct et des longues sorties vers l’attaquante avec peu d’efficacité, tentant de gagner le rebond en deuxième jeu pour pouvoir avoir la possession du ballon en zone adverse. Mais elles ont été inefficaces en général.

ANALYSE DE L’ATTAQUE • Elles n’ont pas été productives et efficaces dans le

fonctionnement offensif, avec peu de clarté de jeu dans les arrivées en zone contraire. Les transitions de défense et attaque étaient lentes avec trop de jeu de milieu de terrain sans des progressions rapides en attaque. Cela a affecté leur excès de jeu individuel au milieu du terrain. Beaucoup d’attente et d’inefficacité en offensive. • Elles attaquaient toujours avec un (1-4-3-3) mais

inefficaces dans la création de jeux près de la zone adverse. • Bonne technique individuelle, et très puissantes mais

plus en fonctions individuelles que collectives. • Elles ont eu leur meilleure gestion de jeu et possession

du ballon au milieu du terrain avec les joueuses (10, 6, 7 et 9) mais lentes dans les progressions de combinaisons en attaque. • En majorité c’était plus son attaque par jeux individuels

que collectifs. Avec un très grand déficit de qualité dans

les combinaisons en attaque, sans doute c’est quelque chose qu’elles doivent améliorer. • Il y a eu peu de tirs de moyenne et longue distance,

avec des mauvais résultats, c’est aussi quelque chose à améliorer. • Tenant peu de profondeur en attaque et isolées, il y a eu

peu d’opportunités de pouvoir mettre un but ou avoir des options de tirer au but, et par conséquent son efficacité n’a pas été bonne. • Avec des bonnes triangulations au centre du terrain

avec les joueuses (10, 6, 7, 9, 17) et une bonne technique de conduite du ballon, durant certaines périodes des rencontres, on voyait un bon groupe majoritairement en milieu de terrain. • Par moments très statiques durant l’offensive, et

manquaient de mobilité, étant des proies faciles pour l’opposante. Au (1 x 1), elles gagnaient avec leur force et technique de conduite du ballon en vitesse. • Sur les côtés gauches et droites, il y a eu peu d’attaques

et les centres pour leur majorité étaient non productifs. Elles utilisaient peu l’ampleur du terrain. • Son meilleur jeu a été par le centre avec des bonnes

triangulations et plus efficace, mais sa fluidité de jeu plus les sorties et attaques ont été sur son secteur droit.

TABLEAU RESUME DE LA PERFORMANCE DE L’EQUIPE DE PANAMA DURANT L’EVENEMENT

passes dans les sorties et ne pas utiliser seulement cette tactique dans son offensive de longues passes. • Travailler tactiquement les transitions rapides de défense

et sorties en attaque, profitant de la vitesse et de la force de ses attaquantes. • Améliorer la mobilité en attaque et en défense de forme

collective. Maintenir son équipe compacte dans tous les secteurs du terrain, améliorer la mobilité en défense et en attaque, travailler des jeux à ballon arrêté en défense et en attaque. • Réussir un meilleur jeu collectif en attaque, plus puissant

et effectif.

BUTS MARQUES :3

NOM

BUTS ENCAISSES:

• Travailler sur les centres par la gauche et par la droite

DIFFERENCE DE BUTS :

-8

TJA

TJR

ASPECTS A AMELIORER

-2.0

Keytin Oglivie

Goalkeeper

180

-49.0

0.0

Ariadna Stuart

Defender

270

10.0

270

30.0

Katherine Castillo

Midfielder

214

13.8

• Elles doivent savoir utiliser leur force et leur puissance,

Yomira Pinzón

Defender

180

30.0

Laurie Batista

Midfielder

270

20.0

Nicol Flores

Midfielder

148

16.4

Gilean Romero

Defender

121

3.4

Karla Riley

Forward

220

34.4

Marta Cox

Midfielder

270

65.0

Yassiel Franco

Forward

204

62.7

Ivonne Férnandez

Forward

0.0

Solemar Ortiz

Defender

270

20.0

Estafania Salas

Midfielder

26.8

Rosario Vargas

Midfielder

0.0

Darlin Branda

Forward

189

51.0

Keisilyn Gutierrez

Forward

4.7

Mariana Molina

Midfielder

0.0

Miluska Guevara

Midfielder

0.0

2999

LEGENDE

BUTS ENCAISSES

DIRECTION DE LA DEFENSE

TRAVAIL AVEC LES PIEDS

TRAVAIL AVEC LES MAINS

SORTIES AUX CENTRES

• Avoir une meilleure communication avec leurs

joueuses, comme entraineuse elle seule doit parler sur le banc, et toutes celles qui intégraient l’équipe parlaient, ne pas transmettre le stress a ses joueuses et encore moins se battre avec l’entraineur adverse.

• Avoir un meilleur contrôle du ballon et une technique de

frappe dans les longues passes, ne pas raté beaucoup de JOUEUSES DISTINGUEES

S.C

Defender

DIRECTION DE L’EQUIPE

T.M

• Le jeu lent et latéral en milieu de terrain a toujours

prévalu sans des transitions offensives rapides et changement de rythme de l’attaque, peu de progression pour faire des dégâts à l’opposante, on n’a pas contemplé un travail de préparation pour certains jeux de tirs de coin et encore moins de tirs libres.

T.P

Goalkeeper

Maria Murillo

et contrôler plus leur caractère, étant l’équipe la plus indisciplinée de la compétition avec 9 cartes jaunes et une rouge, ceci dit tout.

D.D

Karen Chavarría

• Améliorer le dialogue entre elles et leur opposante,

G.P

en conduisant, le ballon arrêté, et avoir une meilleure mobilité. ne pas commettre tant de fautes inutiles.

46.72

TEMPS REEL DE JEU:

POSITION

• Améliorer la communication en défense pour améliorer

les couvertures et les fermetures, travailler avec ses gardiennes.

NOM

POSITION

DESCRIPTION

Yomira Pinzón

Défenseuse

Meneuse, forte et organisation d’équipe.

Laurie Batista

Milieu de terrain de Contention

Bonne technique et très dynamique. TOTAL

Marta Cox

Milieu de terrain créatif

Agile, dynamique et très bonne technique.

Yassiel Franco

Attaquante

Forte et très dynamique.

Karla Riley

Attaquante

Bonne technique et puissante.

ENTRAINEUR:

JASON SPENCE TRINITÉ ET TOBAGO

Il est important de relever que cette équipe a 6 joueuses du processus des moins de 17 ans, en plus de compter sur des joueuses qui jouent à l’étranger, 3 aux Etats-Unis et 1 au Canada. Située dans le Groupe (A) avec la Jamaïque, le Canada et le Honduras ; a perdu dans son premier jeu (0 à 2) contre le Canada, dans le second jeu a perdu (0 à 2) face au Honduras et dans la troisième partie est tombée (1 à 6) contre la Jamaïque. Elle s’est finalement placée en 4ème place de son Groupe et dernière de l’évènement avec 0 points, 1 but en faveur et 10 contre.

Trinite & Tobago

L’équipe trinidadienne n’a pu vaincre dans aucune des rencontres, diminuant de manière évidente son niveau physique à mesure que passaient les rencontres, présentant des limitations de technique collective, montrant peu de possession du ballon durant le jeu. La Sélection Féminine des moins de 20 ans de Trinité & Tobago a réussi à se classifier au Championnat Féminin de la CONCACAF, en arrivant en Troisième Place dans la Coupe Caribéenne de Football Féminin de la Caribbean Football Union (CUF), célébrée à Haïti au mois d’Octobre. Dans phase éliminatoire de ce Tournoi classant, elle a obtenu les marques suivantes, gagnant (4-1) face à Curaçao, égalité (1-1) contre Saint Vincent et égalité (2-2) contre la Jamaïque ; se classant en Demi-finales ou elle a perdu (0-2) contre Haïti.

Un faible niveau dans les sorties par les côtés et par le centre, c’est pour cela qu’elles manquaient d’amplitude et surtout de profondeur durant l’offensive. La possession de la balle a été sa principale faiblesse, perdant beaucoup de ballons. Son entraineur a tenté de trouve une solution au niveau tactique en variant les alignements, mais n’a pas atteint l’efficacité qu’elle nécessitait pour affronter les rencontres.

A joué pour la Troisième place où elle a gagné (4-3) aux pénalités contre Porto Rico. Cette sélection est intégrée par 20 joueuses avec un âge moyen de 17.1 ans.

Son entraineur a la charge du groupe depuis 8 mois, la précédente préparation à ce Championnat a été de un mois à partir du 1er Novembre, s’entrainant deux jours par semaine avec le groupe complet, il y a eu une seule rencontre de baptême du feu avec l’équipe nationale masculine et aucune au niveau international.

1- 4-4-2

ANALYSE TECHNIQUE • Trinité & Tobago a été une sélection dont le niveau

technique collectif et individuel n’était pas élevé, lequel a déterminé son jeu inefficace durant les rencontres de la phase de groupe. • Faibles dans la possession du ballon, misant sur le jeu

direct dans ses sorties en offensive principalement. Elles ont perdu beaucoup de passes, vu que dans la majorité des occasions, leurs lignes restent très divisées. • Des joueuses se distinguant de l’équipe au niveau

technique, il y avait (5 Ellis) défenseuse centrale, dans la zone d’attaque la joueuse (9 Campbell) qui a montré certaines habilites individuelles et un déséquilibre durant les rencontres, certaines ont démontré des déficiences techniques dans le maniement du ballon et au 1vs1 la (3 Mike, 8 Arjoon), les autres joueuses ont montré un niveau technique individuel acceptable mais pas taillé pour un tournoi classificateur pré- mondial • Son style de jeu se base majoritairement sur des longues

passes, puisqu’elles n’ont pas eu la possession du ballon durant tout le tournoi, elles perdaient beaucoup de ballons et n’arrivaient pas à faire des combinaisons efficaces. • Elles ont eu durant tout l’évènement (148) sorties de celles-

ci (102) sur les côtés, (63) mauvaises et (39) par le centre avec (19) bonnes et (27) déficientes. • Les tirs cadrés ont été une des grandes faiblesses de

l’équipe, puisqu’ elles manquaient d’organisation en attaque ce qui rendait difficile l’arrivée à la finalisation du jeu, elles en ont réalisé (9) au total sur les trois rencontres, tous ont été de longue distance. Marquant 1 seul but, 5 tirs ont été bons et 3 déficients. • Une technique régulière de tête durant le jeu aérien

spécialement sur la ligne défensive et des milieux de terrains de contention, laissant beaucoup de ballons coupés ou dirigés vers le centre, ce qui a généré la récupération rapide du ballon de la part de l’équipe adverse. • Sa gardienne a présenté des problèmes techniques pour

les ballons aériens et elle ne tire pas lors de dégagements de buts.

ANALYSE PHYSIQUE 92

• Un bon biotype athlétique de ses joueuses grandes,

puissantes, rapides mais peu résistantes au maintien d’un haut niveau physique durant toute la rencontre. • Ceci a été un point faible de l’équipe Trinidadienne après la

technique et la tactique. Elle n’a pas pu démontrer un bon rythme de jeu surtout durant la première mi-temps, elles présentaient des déficiences après les pertes de ballon,

puisqu’ elles n’ont pas eu un jeu compact et le pressing elles ne l’ont pas réalisé de manière individuelle et zonale, la résistance physique n’a pas réussi à être atteinte pour une bonne dynamique durant toute la rencontre , surtout face à l’équipe la plus forte du groupe , le Canada qui avec sa dynamique de jeu et son maniement du ballon, n’a pas réussi à être arrêté par l’équipe Trinidadienne. • Dans son rythme et son intensité durant le développement

des rencontres, l’équipe diminuait son jeu en bloc tant en transition de défense-attaque et d’attaque-défense après les trente premières minutes, n’arrivant pas à pouvoir maintenir un jeu compact. Lors de la dernière rencontre elles présentaient déjà un épuisement notable au niveau physique et psychologique après les annotations reçues, principalement durant le premier et second quart de chaque temps. • Le développement de l’échauffement est focalisé plus

spécifiquement sur la partie physique, les activités avec un ballon manquent d’ordre logique et d’une dynamique qui se rapproche plus de la situation réelle de jeu. Durant la phase initiale, elles ont réalisé des mouvements articulaires, dans les phases de développement, elles ont réalisé peu de travaux en situation réelle de jeu d’un espace réduit de 6x6 en 4vs1, après elles réalisent des longues passes a 20m et la phase spéciale où elles ont réalisé des tirs cadrés frontaux de manière passive et sans marque. • De plus l’échauffement des gardiennes manque de

structure et de direction d’activités spécifiques pour elles. Ce qui est un des aspects à améliorer, en effet c’est important que les joueuses commencent la partie préparée pour affronter des situations réelles de jeu qu’elles vont rencontrer.

TEMPS REEL DE JEU PAR RENCONTRE DE TRINITE & TOBAGO Rencontre

Equipes

CAN

HON

JAM

Temps Réel de jeu

56.26

50.21

47.09

Moyenne Totale 51.19

ANALYSE TACTIQUE • Le système tactique initial a été variable durant chaque

rencontre. (1-4-4-2) mais au commencement change pour le système (1-4-5-1) (1-4-2-3-1) • Son organisation en défense est meilleure qu’en attaque,

mais ses transitions de défense- attaque et vice-versa étaient lentes. Ce qui a provoqué peu de jeu compact, beaucoup d’espace entre les lignes défensives et d’attaque dans les deux transitions. • Au niveau général c’est une équipe qui manque de football

élaboré, bien qu’en de nombreuses opportunités elles ont voulu sortir jouer mais il y a eu une perte immédiate du ballon à cause des limitations techniques collectives, car elles ont cherché de préférence à jouer en amplitude et profondeur avec des ballons sur les lignes. • Dans leur comportement tactique, elles n’ont pas réussi à

réaliser des bonnes combinaisons entre les zones basses, médianes et hautes ; elles ont réalisé peu de changements de poste durant les rencontres, spécialement elles ont fait des modifications dans leur zone médiane entre les milieux de terrain latéraux et de contention. • Dans leurs alignements initiaux elles ont réalisé trois

modifications de joueuses dans la seconde et troisième rencontre face au Honduras-Jamaïque, spécifiquement dans la zone médiane et offensive, la zone défensive a été la plus stable au niveau de l’organisation tactique. • Face aux marqueurs négatifs durant les trois rencontres,

elles n’ont pas réussi à améliorer leur comportement tactique dans les substitutions, maintenant le même niveau de jeu défensif de manière zonale et individuelle, mais n’ont pas réussi à améliorer la tactique au niveau offensif. • Elles n’ont pas réalisé de jeux planifiés de tactique fixe

dans les tirs libres et dans les coups de coins, il y en a eu seulement 4 durant toutes les rencontre, la planification ne s’est pas non plus reflétée. • De plus, elles n’ont pas eu de changements de position

dans la partie offensive, seulement une de ses joueuses (9 Campbell) comme attaquante par le centre dans le système offensif, elles s’incorporaient à l’attaque dans les offensives en peu d’occasions (8 Arjoon), (14 John), (20 Theodore), maintenant la zone de contention et défensive sans incorporation à l’attaque et repliée, c’était son style durant toute la compétition. • La gardienne malgré qu’elle soit la dernière joueuse,

manquait de leadership et de direction de l’équipe pour améliorer le comportement tactique.

ANALYSE DE LA DEFENSE • Les systèmes utilisés étaient le (1-5-4-1) (zone basse) et le

(1-4-2-3-1) (zone médiane et haute). • L’organisation Attaque-Défense est lente à la récupération

du ballon et beaucoup d’espace entre les lignes dû à la perte de bloc, elles ont été très affectées spécialement face à une équipe comme le Canada qui a des transitions rapides, de manière égale face au Honduras, mais face à la Jamaïque l’usure physique a pesé beaucoup car c’était un jeu plus pausé, elles ont commis beaucoup d’erreurs de marquage et de bloc qui a permis qu’elles reçoivent tant d’annotations.

• Elles manquent d’application effective du pressing dans

tout le secteur du terrain, réalisant un marquage plus individuel que mixte, son unique attaquante pressionnait toujours seule. • La dernière ligne défensive (5Ellis et 3 Mike) jouait de

manière linéaire, elles n’ont pas appliqué les couvertures effectives, les anticipations, ce dont ont profité les équipes pour gagner des ballons dans le dos et des pénétrations de passes par le centre. Se distingue la centre (5 Ellis) qui a mené dans la zone défensive, avec une bonne technique, une bonne marque individuelle et un jeu aérien. • La défenseuse latérale gauche (4 Woznuk) a eu dans

les trois rencontres des problèmes pour sortir jouer, perdant beaucoup de ballons, la (2 Govia) a eu une bonne participation technique dans les sorties, mais au gré des rencontres l’usure physique était notable qui a provoqué dans sa dernière rencontre des erreurs à la sortie. • Dans la zone médiane (6 Henry et 18 Guerra) perdent des

ballons en sortie face à la pression et s’en vont de la zone, ce qui génère beaucoup d’espaces dont profite l’équipe adverse. La joueuse (18 Guerra) se distingue plus dans la récupération du ballon, cela a été une des zones avec le moins de stabilité vu qu’elles ont réalisé des variantes dans les alignements initiaux dans les rencontres contre le Honduras et la Jamaïque. • Au 1 contre 1 les joueuses ont un bon physique, elles

ont été fortes dans le marquage zonal, bien que dans la dernière rencontre face à la Jamaïque, l’aspect physique était très usé de ne pas réussir la possession du ballon et d’avoir à réaliser la pression durant la rencontre en encaissant 6 buts. • Elles géraient régulièrement le concept de sortir en jouant

à partir de la zone défensive, durant tout le tournoi elles ont réalisé (66) sorties déficientes tant par le centre que par les côtés, une partie de cela a été le peu de mobilité de la part de la zone médiane et offensive pour générer plus d’espaces. • Tirs de coins contre elles, toute l’équipe en défense, jusqu’à

la (9) attaquante avec la (10) descendent pour récupérer les ballons et comme elles sont grandes pour apporter au jeu aérien.

ANALYSE DE L’ATTAQUE • Les systèmes utilisés ont été (1-4-2-3-1) (zone basse et

médiane) et le (1-3-3-1) (zone haute) avec l’incorporation d’une défense latérale très sporadiquement, car elles manquaient d’organisation. • L’organisation de la défense-attaque était très limitée

sauf dans la deuxième rencontre face au Honduras, dans les autres deux en peu d’occasions face au Canada et à la

Jamaïque, elles ont eu la possession du ballon et ont jouées quasi toujours sur leur demi terrain, avec des attaques très sporadiques au cadre adverse, réussissant à créer (100) occasions d’attaque durant ses trois rencontres desquelles (40) bonnes et (60) déficientes. Elles ont eu principalement des déficiences avec la perte du ballon en offensive dans les 3 quarts du terrain et dans la finalisation du jeu dans les tirs aux buts, dont elles ont réussi seulement (9) durant tout le tournoi. • Son jeu en offensive était très prévisible, il se centrait sur

une unique attaquante la (9 Campbell) qui est une joueuse forte, avec de la vitesse et qui a des déplacements latéraux qui occasionnent des déséquilibres, mais qui doit toujours utiliser le 1x1 puisqu’elle manque d’accompagnement, celle-ci étant l’organisation de l’attaque qui a le plus prévalu, aussi la (14 John) secteur droit a été la deuxième qui a le plus été utilisée et la (8 Arjoon) derrière l’attaquante et la (20 Theodore) sont offensives mais de la même manière perdent beaucoup de ballons en attaque, puisqu’elles manquent de combinaisons qui génèrent des espaces et des positions pour une attaque plus organisée. • Dans son attaque avec une football direct, elles perdent

beaucoup de ballons, réalisant sur tout le tournoi (105) passes, desquelles (29) bonnes et (76) mauvaises dans toutes les rencontres, beaucoup dirigées au (9 Campbell), mais sans précision et lancées à la dispute au 1 vs 1, étant anticipées par l’équipe adverse dans l’immense majorité des cas. • Elles n’ont pas réussi un jeu compact dans la transition de

défense-attaque, elles ont tenté d’utiliser le jeu d’amplitude avec des centres vers la grande surface avec les joueuses (19, 12, 3) mais elles y sont arrivées en très peu d’occasions. • A l’attaque par les côtés durant tout le tournoi elles sont

arrivées (38) fois desquelles (18) ont été effectives et (20) déficientes, avec des problèmes de pénétration des actions individuelles, qu’elles ont le plus utilisé avec la joueuse (3) quand elles ont cherché à faire des combinaisons dans la zone d’attaque, elles l’ont réussi très peu de fois et ont été peu efficaces puisque le ballon était quasi toujours dans leur zone défensive face à la pression adverse. • Durant tout le tournoi elles ont fait 3 coups de coin,

démontrant les déficiences qu’elles ont eu en attaque, et le peu de profondeur et d’amplitude de celles-ci.

DEFICIENCES • Elles n’ont pas une bonne technique de gestion et de

contrôle du ballon ce qui a empêché qu’elles aient un bon positionnement, une continuité et un rythme des actions. • L’organisation en attaque manquait surtout de jeu compact

et d’amplitude dans son actionnement, provoquant la mise sur l’individualité.

BUTS MARQUES :1

• Limitations techniques dans les tirs au but adverse de

NOM

courte et moyenne distance.

ASPECTS A AMELIORER • Il n’existe pas de bonne technique de gestion et de contrôle

BUTS ENCAISSES:

DIFFERENCE DE BUTS :

-8

TJA

TJR

Rebecca Almandoz

Goalkeeper

270

-11.0

Nicolette Craig

Goalkeeper

0.0

Shaunalee Govia

Defender

270

30.0

Renee Mike

Defender

270

30.0

Sawsha Woznuk

Defender

270

30.0

Amaya Ellis

Midfielder

270

60.0

moments de jeu compact plus en attaque qu’en défense.

Kelsey Henry

Midfielder

116

12.9

• Application du Pressing après les pertes du ballon, faisant

Maya Matouk

Forward

7.3

Summer Arjoon

Midfielder

212

38.6

Raenah Campbell

Forward

206

52.9

Tsaianne Leander

Forward

178

54.8

• Améliorer la continuité et le rythme des actions pour

donner de la fluidité à leur jeu. • Organisation de l’attaque par le centre et en amplitude pour

créer des options de déséquilibre pour la finalisation avec un tir cadré. • Organisation en défense et en attaque, manque à certains

un marquage plus zonal et individuel, perdant le jeu en bloc dans les transitions. • Au niveau physique elles peuvent s’améliorer au niveau de

la résistance aérobie et anaérobique, lequel permettra une meilleure dynamique de jeu et de positionnement tactique en défensive et en offensive. • Au niveau psychologique travailler la concentration dans

Celeste Thomas

Midfielder

0.0

des situations de pression, gestion des fonctions tactiques collectives et individuelles.

Chelsea Frederick

Defender

2.8

• Limitations techniques dans les frappes au but adverse de

Chevonne John

Winger

228

15.3

Shenieka Paul

Defender

7.3

Tonya Richards

0.0

Kedie Johnson

Midfielder

5.1

Naomie Guerra

Midfielder

235

56.1

courte et moyenne distance. • Mettre l’accent sur les passes de moyenne distance et

longue distance, la mobilité des joueuses, qui renforcent la technique au niveau collectif.

Utility Player

NOM

POSITION

DESCRIPTION

Dennecia Prince

Forward

132

29.7

Amaya Ellis

Défenseuse Centrale

Bon jeu aérien, bonne technique et lecture de jeu avec récupération du ballon et forte au 1 contre 1.

Laurelle Theodore

Midfielder

139

30.4

Raenah Campbell

Attaquante

Déséquilibrante en attaque, forte, rapide, avec une bonne dynamique de jeu.

2999

Naomie Guerra

Milieu de terrain centrale

Forte, travailleuse et bonne en récupération.

TOTAL

51.19

TEMPS REEL DE JEU:

POSITION

du ballon, ce qui affecte le positionnement du ballon dans les trois rencontres.

JOUEUSES DISTINGUEES

TABLEAU RESUME DE LA PERFORMANCE DE L’EQUIPE DE TRINITE & TOBAGO DURANT L’EVENEMENT.

G.P

D.D

T.P

T.M

S.C

LEGENDE

BUTS ENCAISSES

DIRECTION DE LA DEFENSE

TRAVAIL AVEC LES PIEDS

TRAVAIL AVEC LES MAINS

SORTIES AUX CENTRES

ENTRAINEUR:

MICHELLE FRENCH ETATS-UNIS

Etats-Unis

Le classement aux tournois de la CONCACAF est de forme directe parce que sa préparation est différente au reste des sélections des Caraïbes et d’Amérique Centrale. La préparation de cette sélection avant le Pre. Mondial de S.P.S. Honduras a fait 2 camps et un tournoi International. Un camp au Honduras du 21 au 27 septembre jouant contre la sélection Hondurienne. Résultat Etats-Unis.-5-0Honduras. Un camp en Espagne du 19 au 29 octobre ou elle a réalisé deux jeux contres des équipes de majeurs avec les résultats suivants : Etats-Unis. 4-1-Athlétique de Madrid /EtatsUnis. 4-1-Rayo Vallecano. La Fédération des Etats-Unis a organisé au mois de juillet en Californie un important tournoi avec les sélections élites du monde invitées, Japon, Brésil, Mexique, hôte les Etats-Unis. Résultats. Etats-Unis.-1-0-Mexique/ Etats-Unis.-0-3Japon/ Etats-Unis.-2-1-Brésil.

Les ETATS-UNIS représentent la zone nord de la CONCACAF. Elle est la meilleure représentante de la confédération lors des compétitions majeures. Des 8 éditions jouées au niveau des moins de 20 ans, le pays des bandes et des étoiles a gagné cinq championnats de la CONCACAF et accumulé trois titres mondiaux de la FIFA, se convertissant en une puissance dans le monde du football féminin.

A cet important tournoi, 3 joueuses du processus des moins de 20 ans n’ont pas pu voyager pour des raisons d’études dans leur Université, mais 6 joueuses distinguées du processus des moins de 17 ans ont voyagé. L’âge moyen de cette sélection es de 17 ans et 6 mois. Avec un futur prometteur. Les caractéristiques que présentent les EtatsUnis, sont une manière agréable de jouer au football avec une technique individuelle

Michelle French et son corps technique ferment deux cycles (4 ans) à la tête du processus des moins de 20 ans. Cela lui a donné de la stabilité et de la consistance dans son travail. Son organisation et méthodologie de travail permet le recrutement des joueuses à partir de leur état ou province à des camps de sélection.

Michelle French compte sur un corps technique multidisciplinaire qui l’aide et lui donne de la croissance à la planification quant à l’évolution des aires du rendement sportif en comptant sur des spécialistes de premier niveau. Auxiliaires techniques quant à la préparation Technique, Tactique, Physique, Psychologique, Nutrition, Technologie (analyste vidéo) etc.

97 1-4-2-3-1

et collective de grande précision, une culture tactique qui détermine les prises de décisions lors des innombrables problèmes tactiques du jeu, renforcé par une excellente préparation physique et une grande mentalité compétitive. Les Etats-Unis joint au Mexique, à Panama, et à Haïti ont formé le groupe “B”. Les Américaines ont gagné cette phase avec les résultats suivants : Etats-Unis (2-2) Mexique lors de sa première rencontre, dans la 2ème Etats-Unis (6-1) Panama, dans la troisième Etats-Unis (6-0) face à Haïti. Marquant 14 buts et encaissant 3 dans la phase de classification. Lors des demi-finales elle a affronté la deuxième place du groupe “A” le Honduras, gagnant le jeu sur la marque Etats-Unis (7-0) Honduras. Et s’octroyant le droit de jouer la finale contre le Canada. Durant la rencontre finale, les Etats-Unis, a utilisé des joueuses avec le plus grand nombre de minutes accumulées durant le tournoi. La distribution des joueuses sur le terrain de jeu a été suivant la structure (1-4-2-3-1) avec une profusion de bon football, joué avec un grand dynamisme. Les Etats-Unis se sont imposés face au Canada (1x0) et avec cela se couronnent championnes pour la cinquième fois durant les tournois de la CONCACAF et ont le droit d’assister au prochain championnat mondial des moins de 20 ans de la FIFA

ANALYSE TECHNIQUE • Les Etats-Unis comptent des joueuses avec une technique

individuelle de haute précision qui permet de concourir avec beaucoup de succès. Collectivement elles animent le jeu en faisant circuler le ballon avec un grand sens de progression vers le but adverse et une bonne mobilité de ses joueuses de forme individuelle et collective suivant un schéma de jeu établi. • Le bon maniement des passes courtes, moyennes et

de longues distances permet d’avoir une circulation du ballon avec une bonne vitesse, dans les différentes zones du terrain. Une très bonne continuité et un rythme de ses différentes actions. • Dans les tirs au but de moyenne et longue distance elles

ont manqué d’efficacité, plusieurs options se sont créées manquant d’efficacité. • Sa mise technique est de jouer sur base de la possession

du ballon avec des bonnes combinaisons et en appliquant

tous les arguments techniques, de plus elles sont très habiles pour l’affrontement au (1x1). • La joueuse (17 Parker Roberts) s’est convertie en pivot

au milieu du terrain grâce à sa technique exquise et son maniement du ballon dans les passes courtes, moyennes et de longue distance et (Mallory Pugh 10) est une exposante de l’habilité, le talent et l’astuce pour jouer à l’intérieur de la zone adverse.

ANALYSE PHYSIQUE • Les caractéristiques physiques de chaque joueuse ont

le profil pour la haute compétition, la hauteur pour des positions déterminées, rapides et fortes. • Le bon positionnement tactique et l’organisation sur le

terrain leur permet d’avoir la capacité physique pour maintenir l’intensité durant le jeu aux différents moments de la défense et de l’attaque. • Une très bonne mobilité individuelle et collective permet la

transparence et la qualité dans l’action du groupe grâce à leur excellent état physique durant tout le temps de jeu. • Les joueuse (6 Savannah Demelo) au milieu de terrain et

la (10 Mallory Pugh) ont été des références du bon état physique avec leur mobilité constante sur le terrain de jeu. • L’échauffement est très bien structuré et dirigé à partir de

la partie initiale, générale et spéciale, permettant à l’équipe de démarrer avec un bon rythme dès le début.

TEMPS REEL DE JEU PAR RENCONTRE DES ETATS-UNIS :  Rencontre

Equipes

MEX

PAN

HAI

HON

CAN

Temps réel de jeu

56.03

46.43

53.30

51.29

62.08

• Les défenseuses latérales leurs donnent beaucoup

• Tactiquement, elles ont effectué beaucoup de rotation de

en 5 rencontres avec une moyenne de 0.6 par jeu.

postes de leurs joueuses attaquantes, un aspect que nous considérons qu’il a affecté leur rendement stable offensif dans leur première rencontre face au Mexique, une équipe inferieure sur tous les niveaux et qui a su égalisé et par moments mériter la victoire. • La ligne de 4 défensive est très stable en défense,

et dynamique pour aider en attaque, la rotation et la mobilité de ses joueuses au milieu du terrain et les attaquantes ont provoqué de l’incertitude aux rivales. • La possession du ballon était initiée à partir de leur

gardienne (1 Rosemary Chandler) qui optait toujours pour sortir en jouant à partir du fond avec sa ligne défensive, ses deux défenseuses centrales se sont converties en la référence pour le début du jeu, au milieu du terrain l’incorporation des défenseuses latérales octroient la supériorité numérique, offrant l’aide et les alternatives de passes en amplitude et profondeur pour progresser par les bandes et les pénétrations frontales. • Le bon fonctionnement de son identité de jeu est la

conséquence de la bonne technique individuelle, et la culture tactique de chaque joueuse qui leur permet de prendre des bonnes décisions durant le jeu.

ANALYSE DE LA DEFENSE • Dans les derniers 35 mètres défensifs la ligne de 4 était

Moyenne Totale 54.23

ANALYSE TACTIQUE • Les Etats-Unis ont eu recours a deux structures de

jeu durant le tournoi (1-4-4-2) et à cause de lésions de certaines de ses joueuses est passée à (1-4-2-3-1). Dans n’importe lequel des deux systèmes, elles ont toujours montré de la connaissance dans l’organisation du jeu. • Sa mentalité pour concourir lui permet d’être hautement

et ou se distinguent les deux défenseuses centrales (5 Sabrina Flores et 2 Tierna Davidson).

offensive et durant la phase défensive d’avoir beaucoup d’ordre au milieu du terrain en compactant le bloc avec toutes ses joueuses et provoquant la supériorité numérique à la rescousse du ballon. Au moment de la transition attaque/défense après les pertes du ballon, elles exercent le pressing sur l’adversaire jusqu’ à récupérer le ballon.

toujours organisée et devant les deux milieux de terrain centraux ce qui donnait de la consistance à ce bloc défensif. • Le concept général est de fonctionner en zone et de

maintenir un bloc au milieu du terrain et à partir de cette zone démarquée s’exécute le travail défensif appliquant les principes comme la pression sur le possesseur de la balle, la couverture, l’équilibre, la réduction des lignes, et les basculements de toute l’équipe. • Leur concentration mentale au jeu leurs permettent

d’anticiper et intercepter et de gagner beaucoup de ballons, au 1x1elles sont très efficaces et dans la transition défense / attaque génèrent des contreattaques à partir de leur position défensive. • Au jeu aérien elles sont très efficaces et manient une très

bonne technique de coups de tête en défense, des coups de coin, des lancements de front, ou de forme latérale

d’aide par les bandes durant la phase d’attaque, se convertissant en de bonnes référentes en amplitude. • Le système défensif a bien fonctionné, encaissant 3 buts

ANALYSE DE L’ATTAQUE • Son attaque est organisée de forme sûre à partir du

fond, l’initialisation est faite par la gardienne avec une bonne technique de pieds ou des mains et s’aidant avec ses défenseuses. Les défenseuses centrales se convertissent en réceptrices et stimulatrices pour aller en attaque. • Les Etats-Unis comptes des joueuses de grande

qualité technique et une grande culture tactique pour aller en attaque. • Le positionnement à l’intérieur du terrain les favorise

pour élaborer des attaques à partir de n’importe quelle zone du terrain, élaborant des combinaisons entre les lignes et avec des passes de pénétration. • Le milieu de terrain est la zone où se génèrent les

attaques. L’aide des défenseuses latérales et la qualité des milieux de terrain centraux (17 Roberts et 6 Demelo) et la mobilité de ses joueuses d’attaque ouvrent beaucoup de possibilités dans la zone de finalisation, les bandes sont les références à gagner pour générer des assistances aux attaquantes de surface. • Par le centre, l’aide des deux milieux de terrain

centraux (6 Demelo et 17Roberts) exerce une présence dans le dos des attaquantes (15 Scarpa et 10 Mallory) • Les tirs au but de moyenne et longue distance ont

toujours inquiété les rivales mais le volume du football offensif que provoque l’équipe manque d’efficacité. • Dans la tactique stationnaire, des coups de coin ont

toujours été planifiés pour être lancés au second poteau du but pour tirer profit de leur bonne stature, et aux tirs libre de côté, elles ont toujours lancé sur la grande surface en recherchant les grandes joueuses, au bord de la surface elle l’on fait directement en profitant de la joueuse spécialiste pour ces lancements. • Le système offensif a fonctionné, marquant (22) buts

en 5 jeux du tournoi avec une moyenne de (4.4) par jeu ce qui est un résultat encourageant.

ASPECTS A AMELIORER

TABLEAU RESUME DE LA PERFORMANCE DE L’EQUIPE DES ETATS-UNIS DURANT L’EVENEMENT

• Analyse en profondeur de la part du collectif technique

si la constante rotation des postes de ses attaquantes est le plus efficace face à des équipes de haut niveau (Mondial). BUTS MARQUES :22

• Une plus grande fluidité de la circulation du ballon

BUTS ENCAISSES:

DIFFERENCE DE BUTS :

53.83

TEMPS REEL DE JEU:

dans la zone de finalisation. • Imposer son modèle de jeu dans les grandes

NOM

compétitions (Mondial). • Gérer à plus grande vitesse la transition attaque /

défense.

POSITION

TJA

TJR

Rosemary Chandler

Goalkeeper

450

163.0

Brooke Heinsohn

Goalkeeper

0.0

• Incrémenter la défense en zone profilée à la haute

compétition (Mondial). 7

Marley Canales

Midfielder

154

37.1

Tierna Davidson

Defender

436

150.4

• Gestion de la transition défense/attaque.

Savannah DeMelo

Midfielder

432

149.0

• Force mentale pour la haute compétition. Distingué la

Sabrina Flores

Defender

194

36.6

Emily Fox

Defender

406

100.1

Jordan Harr

Midfielder

-1.6

Mikaela Harvey

Midfielder

316

80.1

Kelcie Hedge

Midfielder

28.9

Shannon Horgan

Defender

12.0

Natalie Jacobs

Defender

450

110.0

Taylor Otto

Defender

270

30.0

Kiara Pickett

Defender

3.6

• Plus grande efficacité et puissance dans la zone de

définition.

solidarité montrée dans le jeu.

DIRECTION DE L’EQUIPE • Maintenir l’analyse, l’équilibre et la réflexion dans

le travail pour affronter le prochain championnat mondial. Ils ont effectué un excellent travail.

JOUEUSES DISTINGUEES

100

NOM

POSITION

DESCRIPTION

Emily Fox

Défenseuse

Bien en défense, dynamique en attaque

Mallory Pugh

Forward

387

276.0

Natalie Jacobs

Défenseuse

Forte sur la marque, bonne au jeu de tête

Zoe Redei

Forward

7.4

Tierna Davidson

Défenseuse

Fonctionnelle en défense, au centre et sur les bandes

Parker Roberts

Midfielder

335

82.2

Savannah Demelo

Milieu de terrain Central

Talentueuse et fonctionnelle sur le milieu de terrain

Ashley Sanchez

Forward

331

152.8

Jessie Scarpa

Forward

358

158.8

Ashley Sanchez

Attaquante

Intelligente et avec une vision du jeu

Ella Stevens

Midfielder

160

27.8

Mallory Pugh

Attaquante

Talentueuse, avec un dribble en zone de définition, buteuse.

20.0

Jessie Scarpa

Attaquante

Dynamique en attaque avec une vision de but

4979

Parker Roberts

Milieu de terrain Central

Vision de jeu, précise dans la technique

Autogol

TOTAL

G.P

D.D

T.P

T.M

S.C

LEGENDE

BUTS ENCAISSES

DIRECTION DE LA DEFENSE

TRAVAIL AVEC LES PIEDS

TRAVAIL AVEC LES MAINS

SORTIES AUX CENTRES

101

CONCLUSIONS •

•

On a observé à nouveau la différence marquée du niveau compétitif entre les 3 régions de la zone. Amérique du Nord (Etats-Unis, Canada et Mexique) meilleur niveau dans tous les ordres. L’Amérique Centrale et les Caraïbes encore très distants. Les Etats-Unis et le Canada ont démontré que les équipes qui ont des aspirations mondialistes doivent effectuer des processus de développement stables et puissants dans leur forme de préparation technique, tactique, organisatrice et avec un grand appui scientifique technique. Avec la grande différence de jeu et de qualité de fonctionnement des sélections, on peut arriver à la conclusion qu’il manque beaucoup de travail dans le développement et la pratique stable du football féminin dans les Caraïbes et en Amérique Centrale. Elles manquent de ligues stables et de processus continu de développement.

•

Le développement du travail du corps d’arbitrage sans difficultés dans un tournoi ou seulement 1 carte rouge et 27 jaunes ont été marquées.

•

Beaucoup de différences d’âge entre les joueuses d’une même sélection et entre les équipes présentes, un aspect négatif qui démontre le manque de processus de formation stable en Amérique Centrale et aux Caraïbes.

•

Les déficiences techniques et physiques persistent dans la formation des gardiennes et on a observé des sérieuses limitations dans les échauffements avec ces joueuses dans les petites équipes.

•

Le développement de la préparation entre les différentes sélectionnées a été très différente en qualité, temps et contenu. Les pays d’Amérique Centrale et des Caraïbes avec un grand déficit de rencontres préparatoires et un temps de concentration uni au manque de ligues compétitives stables s’est répercuté sur la qualité compétitive de ses équipes.

102

•

Le peu d’appui du développement de forme stratégique du football féminin ne permet pas encore d’atteindre des résultats techniques et

compétitifs stables dans la majorité des pays de la CONCACAF. •

Le fonctionnement défensif et l’organisation dans cette surface a été supérieur de manière généralisée au fonctionnement offensif dans toutes les équipes, regroupant de forme compacte un plus grand nombre de joueurs en milieu du terrain.

•

Un tournoi offensif par la quantité de buts marqués (63) avec une moyenne de (3,94) par rencontre, presque toujours à cause des raclées des équipes puissantes du nord.

•

Un usage de l’amplitude et de l’attaque par les côtés avec une meilleure possession du ballon a été observé. Ainsi qu’une meilleure coordination des réceptions en mouvement et des frappes de la tête.

•

La majorité des sélections a manqué d’arrivées puissantes et compactes sur la surface adverse ainsi que d’efficacité des tirs.

•

Un manque de concentration soutenue durant le jeu pour la majorité des équipes. Un manque de continuité et de rythme excepté les Etats-Unis et le Canada et par moments le Mexique.

•

A nouveau la qualité, l’organisation, la coordination et l’intelligence des milieux de terrain centraux a déterminé les résultats des équipes et tout le fonctionnement de celles-ci.

•

On a à nouveau démontré dans ce tournoi que la mobilité des joueuses suivant un schéma de jeu est une ressource déterminante dans le football actuel. Des joueuses statiques sur leurs positions sont passées de mode.

•

Malgré les limitations techniques et tactiques analysées de forme générale on a évalué que graduellement on a continué à avancer. En effet, c’est un fait qu’on a observé un plus grand nombre de joueuses avec un grand talent.

103

RECOMMANDATIONS

• Réussir à nous conscientiser de l’aide nécessaire que doit avoir le football féminin et nommer au niveau de la CONCACAF une professionnelle capable d’établir une stratégie réelle et continue dans le développement de cette modalité et établir le suivi nécessaire à chacun des pays qui l’intègrent. La CONCACAF en tant qu’institution doit avoir une stratégie bien définie dans le football féminin. • Améliorer la diffusion des évènements féminins avec l’aide des différentes institutions pour augmenter la participation du public dans les tournois.

• Prévoir pour la CONCACAF deux terrains officiels de jeu pour la phase de groupes lesquels serait une garantie face à n’importe quelle contingence. • Etablir le prix du meilleur but de l’évènement dans tous les tournois. • Dans un évènement final de la CONCACAF, il doit y avoir un tableau qui contient le score de la rencontre et le temps de jeu.

• Analyser profondément au niveau technique, physique et morphologique la régulation des âges dans les tournois féminins et établir un rang pour ceux-ci. • Eliminer l’exécution des prolongations des rencontres avec un temps extra et aller directement aux tirs aux but dans les phases classificatrices. Utiliser les prolongations seulement lors de la rencontre finale. • Stimuler les différentes fédérations de la région pour la création de ligues officielles de football féminin et établir des plans de développement. Commencer les processus dès le plus jeune âge.

104

105

LES INTEGRANTS DU GROUPE D’ETUDE TECHNIQUE DURANT LE TOURNOI DES MOINS DE 20 ANS FEMININ SAN PEDRO SULA, HONDURAS 2015.

De gauche à droite : Oscar Benítez (Salvador). Luis Hernández Herez (Cuba). Jocelyn Germen (Martinique). Luis Manuel Hernández (Cuba). Carlos Pavón (Honduras). LE GROUPE D’ETUDE TECHNIQUE (GET) ETAIT COMPOSE PAR :

•

Sélection de l’équipe Fair Play pour chaque rencontre et du tournoi.

1. Luis Hernández Herez (Cuba). Membre de EXCO. Chef GET. 2. Jocelyn Germen. (Martinique). Spécialiste. 3. Oscar Benítez. (Salvador). Spécialiste. 4. Carlos Pavón. (Honduras). Spécialiste. 5. Elieth Artavia. (Costa Rica). Spécialiste. 6. Luis Manuel Hernández. (Cuba). Coordinateur du GET.

•

Sélection de la joueuse la plus valeureuse de chaque rencontre et distingués par équipes. - Sélection de la gardienne la plus distinguée du tournoi.

•

Sélection de l’équipe des étoiles.

•

Préparation du rapport préliminaire et final du tournoi.

•

Analyse du rendement de toutes les joueuses participantes à l’évènement.

•

Analyse finale de toutes les équipes participantes au niveau technique, tactique et physique.

LE GROUPE D’ETUDE TECHNIQUE (GET) A REALISE LES FONCTIONS SUIVANTES :

106

•

Analyse technique / tactique et rapport de chaque rencontre.

•

Echange avec les entraineurs et visites aux entrainements.

•

Recompilation des statistiques de la rencontre.