![](https://assets.isu.pub/document-structure/210705065840-611cfd233d53d7e309431d7da2d4a73e/v1/843697ba5daa3e8ef91cfc7c9e401712.jpeg?width=720&quality=85%2C50)
15 minute read
Impact de la pénurie des matières premières
Le secteur du parquet subit également les conséquences de la pénurie de Des délais de livraison plus longs et des hausses de prix, mais aussi des fabricants qui n'acceptent plus de nouveaux clients ou refusent de grosses matières premières commandes. La pénurie de matières premières qui frappe le secteur de la construction se fait également sentir dans le secteur du parquet. Nous avons interrogé les fabricants de parquet, de colles et de produits de finition et partout nous entendons la même histoire: "Nous sommes tous touchés de plein fouet, c'est du jamais vu!".
“Le commerce du bois connaît effectivement des augmentations de prix à l'heure actuelle, mais par rapport à d'autres secteurs, elles sont encore raisonnables", déclare Stefaan Luykx de Habo/Holz Bois. "Le plus gros problème se situe au niveau des panneaux. Nous les achetons en Pologne, où les prix ont augmenté d'environ 10%, mais des collègues qui achètent en Russie me disent que les augmentations y atteignent jusqu'à 30 à 35%. Le bois brut est également sous pression, qu'il s'agisse du chêne ou des espèces de bois tropicales. Cela entraînera probablement des augmentations de prix de 5 à 10% pour le parquet.
Nous n'avons pas vraiment de problèmes d'approvisionnement. Nous avons toujours un stock pour un an et demi de production, donc nous n'avons pas à nous inquiéter pour les prochaines livraisons. Notre production n'est donc certainement pas compromise pour le moment. Cependant, nous devrons ajuster nos prix si les prix des matières premières augmentent."
Surtout pour les espèces exotiques et plus onéreuses
Philippe Bellens de Woodexperience nous raconte une histoire similaire. "En tant que distributeur de parquet multicouche, nous ne sommes pas trop touchés. Mais c'est probablement parce que
VOTRE PROJET ICI?
Vous avez également réalisé un projet remarquable et vous êtes membre de Dé Parketplaatsers? Laissez-nous un message par l'intermédiaire du secrétariat ou de notre page Facebook et peut-être votre projet sera présenté ici dans notre prochaine édition!
nous travaillons exclusivement avec des fournisseurs européens. Il y a un mois ou deux, il y a eu quelques problèmes de livraisons qui ne passaient pas, mais cela se passe de nouveau mieux. Cependant, la plupart de nos fournisseurs ont également augmenté leurs prix de manière significative. Cela n'a pas vraiment affecté notre production, même si nous avons été obligés d'augmenter aussi nos prix. Les plus grandes augmentations de prix concernent les espèces de bois de première qualité.
Je suppose que nous ne sommes pas à plaindre par rapport à nos collègues qui travaillent beaucoup avec des bois exotiques. Non seulement les prix des matériaux ont énormément augmenté, mais les tarifs des transports internationaux ont également flambé au cours des six derniers mois. Pour certains transports, les prix ont même quadruplé!"
![](https://assets.isu.pub/document-structure/210705065840-611cfd233d53d7e309431d7da2d4a73e/v1/631ef25be5e375fab159288890ef8185.jpeg?width=720&quality=85%2C50)
Cela est confirmé par Katrien Luykx de Habo/Holz Bois: “Nous avons la chance de disposer de très grands stocks, mais les espèces exotiques telles que l'Afrormosia et le Teck se font de plus en plus difficiles à obtenir. Notre approvisionnement n'est pas encore menacé, mais nous avons remarqué que les scieries augmentent leurs prix les unes après les autres en raison de la pénurie.”
Outre une énorme augmentation des prix des matériaux pour les espèces exotiques telles que l'Afrormosia, les tarifs des transports internationaux ont également flambé au cours des six derniers mois.
Les colles et les produits de finition sont plus fortement touchés
Les fabricants de colles et de produits de finition utilisent des matières premières qui proviennent du monde entier. Ils ont plus de difficultés à obtenir certaines de ces matières premières. Et eux aussi ont été confrontés à des flambées de prix ces derniers mois. Luc Thys (Soudal): “Il nous est de plus en plus difficile de trouver des stocks suffisants de certaines matières premières. Pour l'instant, notre production n'est pas encore menacée, mais par moments, cela devient très juste.
Les problèmes concernent principalement les polymères et les isocyanates que nous utilisons comme matières premières pour nos adhésifs. Nos fournisseurs ont beaucoup de mal à garantir leurs livraisons. Parfois, nous sommes avertis du jour au lendemain qu'une commande ne pourra pas être livrée. Cela a évidemment des conséquences sur notre production et se traduit parfois par des délais de livraison plus longs. Une livraison peut même arriver une semaine plus tard que prévu"
Ben Swerts de Rectavit nous raconte la même histoire. "En tant que producteur, nous dépendons de nos fournisseurs, donc quand eux sont confrontés à des problèmes, cela a un impact direct sur notre production.
Ces derniers mois, toutes nos commandes n'ont pas été livrées comme prévu. Les matières premières pour les mousses PU, le MDI et le polyol, sont difficiles à obtenir depuis des mois. Les produits de base pour les adhésifs hybrides (qui sont souvent utilisés comme adhésifs pour parquet) sont également affectés. En outre, les prix de nombreuses matières premières ont augmenté très vite.
Nous parvenons toujours à livrer tous nos clients, mais nous essayons d'éviter
les grosses commandes afin de ne pas nous mettre en difficulté. Par ailleurs, nos délais de livraison sont parfois un peu plus longs que d'habitude. Nous avons également été contraints d'augmenter nos prix. Certains de nos fournisseurs de matières premières augmentent leurs prix du jour au lendemain. Il s'agit d'augmentations importantes. Elles sont d'un tel ordre que nous sommes obligés de les répercuter sur nos prix, même si nous ne le faisons qu'en partie! Si nous répercutions la totalité de l'augmentation, nous devrions vendre certains produits deux fois plus cher qu'il y a un an et nos clients ne l'accepteraient pas.
La révision de nos prix est une opération délicate où il faut trouver un juste équilibre. D'une part, nous y sommes contraints par les prix plus élevés des matières premières, mais d'un autre côté, nous ne voulons pas perdre nos clients. A long terme, nous avons donc certainement l'intention de revoir nos prix."
“Lorsque le prix des matières premières augmente de 2 ou 3%, le fabricant prend généralement ce surcoût à sa charge", explique Luc Thys de Soudal. "Ce sont les fluctuations normales des prix et elles sont prises en compte. Or, à l'heure actuelle, certaines matières premières deviennent jusqu'à 50% plus chères d'un jour à l'autre. Nous n'avons pas d'autre choix que de répercuter ces augmentations sur nos clients. Si je regarde nos produits pour parquet, ce sont les adhésifs PU qui sont les plus touchés. Les prix y ont augmenté de 20% en l'espace d'un an."
La situation n'est pas plus réjouissante dans le secteur des produits de finition.
“Pour le moment, notre production n'est pas encore menacée, mais nous ne pouvons pas garantir que cela restera le cas à plus long terme", déclare Cassandra Pyck de Rubio Monocoat. "Normalement, nos fournisseurs sont très fiables et livrent à temps, mais ce n'est plus le cas. La situation change d'un jour à l'autre, ce qui rend très difficile de prévoir ce qui va arriver. Pour l'instant, l'impact sur nos prix est encore limité, mais même à cet égard, je n'ose pas faire de prévisions. Si les prix des matières premières continuent à augmenter, nous devrons à un moment donné adapter nos tarifs.”
![](https://assets.isu.pub/document-structure/210705065840-611cfd233d53d7e309431d7da2d4a73e/v1/6d9f555d31a9d11fb898e0523508a7b2.jpeg?width=720&quality=85%2C50)
La panique est mauvaise conseillère
L'agitation actuelle est également due en partie à la manière dont le secteur de la construction réagit à la situation actuelle.
Stefaan Luykx de Habo/Holz Bois: "J'ai entendu dire que certains entreprises de traitement du bois essaient actuellement de construire de grands stocks. Ce n'est manifestement pas le bon moment pour cela. De nombreux fournisseurs s'opposent à cette pratique et ne fournissent délibérément que les mêmes quantités que les années précédentes.
Je pense donc qu'une partie de l'agitation actuelle est causée par des entreprises qui essaient de placer de grosses commandes et qui font ainsi augmenter artificiellement la demande. Mais en observant les choses, j'ai l'impression que toute cette agitation n'est pas nécessaire. Je constate que tout le monde est encore capable de travailler, et si un certain type de parquet n'est plus disponible, il y a toujours un grand nombre d'alternatives. La panique est mauvaise conseillère, les choses vont bien se tasser."
Chez Soudal également, on constate que certains entrepreneurs commencent à faire des réserves. Luc Thys: “Je comprends que c'est une situation désagréable pour les entrepreneurs, mais j'aimerais leur demander de ne pas agir dans la précipitation. Nous constatons parfois que de très grosses commandes sont passées dans l'espoir de faire des réserves, mais je lance un appel à tous pour ne pas le faire! Quand un entrepreneur commence à faire des réserves, il met ses collègues en difficulté. Et nous essayons toujours en première instance de desservir tout le monde pour que le secteur de la construction puisse continuer à travailler. C'est dans notre intérêt à tous.”
L’évolution?
Début juin, le journal économique De Tijd a publié un article dans lequel Peter Vanden Houte, économiste en chef d'ING Belgique, déclarait qu'il ne s'attendait pas à une amélioration au cours du second semestre. Cela s'explique par le fait que l'économie mondiale continue de se rétablir et que la demande de matières premières reste très élevée.
Cependant, la plupart des fabricants que nous avons contactés étaient plus optimistes et s'attendaient à un retournement de situation vers la fin de l'année.
Ben Swerts de Rectavit: "Je n'ai pas de boule de cristal, mais nos acheteurs me disent que les turbulences sur les marchés vont probablement se poursuivre jusqu'au quatrième trimestre. Après, espérons que les marchés se calmeront et que les prix redescendront à la normale."
Presque toutes les entreprises de construction doivent pour le moment faire face à des livraisons tardives et des problèmes d'approvisionnement, selon une enquête de la Confédération Construction. De plus, les prix des matériaux de construction sont également revus à la hausse. Ainsi, 37 % des entreprises de construction ont connu des augmentations de prix de 15 % ou plus depuis novembre 2020. « Nous encourageons les entrepreneurs à travailler avec un prix du jour ou une clause de révision des prix pour les nouveaux contrats », explique Robert de Mûelenaere, Administrateur délégué de la Confédération Construction.
En ce moment, 97 % des entreprises de construction sont confrontées à des problèmes d'approvisionnement. 6 entreprises de construction sur 10 peuvent encore travailler en respectant les délais prévus, même si les délais d'exécution prévus sont de plus en plus mis en péril à cause de ces retards de livraison. Ces livraisons tardives risquent surtout de causer des problèmes à long terme : 22 % des clients ne sont pas d'accord pour reporter la livraison des travaux, tandis que 8 % annulent une commande en cours.
Ces problèmes d'approvisionnement provoquent une hausse des prix des matériaux de construction. Les augmentations de prix du bois, de l'acier, des métaux non ferreux, du ciment, du plastique, des matériaux d'isolation et des produits d'argile font de plus en plus souffrir le secteur. 37 % des entreprises de construction ont constaté des augmentations de prix de plus de 15 % pour ces produits depuis novembre 2020. De plus, un entrepreneur sur cinq prévoit encore plus d’augmentations de prix de 15 % et plus pour les trois prochains mois. Construction, ces augmentations de prix sont dans presque 90% des cas supportées par les entreprises de construction elles-mêmes. 24 % ont indiqué qu'ils répercutent une partie de l'augmentation sur le client, tandis que 13 % le font entièrement. Cette refacturation est uniquement possible par contrat, ou par solidarité.
Robert de Mûelenaere, Administrateur délégué de la Confédération Construction: «Nous encourageons les entrepreneurs à travailleur avec un prix du jour ou une clause de révision des prix pour les nouveaux contrats, afin que ces augmentations des prix aient moins d'impact négatif. En effet, il s'agit ici d'une méthode de travail équilibrée et transparente. Notre enquête montre que 4 entrepreneurs sur 10 travaillent avec un prix du jour pour les nouveaux contrats, et 3 sur 10 avec une clause de révision. »
Entre-temps, la Confédération ne reste pas inactive. Même si les problèmes d’approvisionnement et les augmentations de prix sont un problème mondial, nous pouvons jouer notre rôle. L'une des mesures proposées par notre organisation au Ministre fédéral de l'Économie Pierre-Yves Dermagne consiste à qualifier les circonstances actuelles comme exceptionnelles. Cela signifie que les risques ne doivent pas être supportés entièrement par l'entrepreneur, car il s'agit d'augmentations anormales des prix. En outre, la Confédération Construction, en collaboration avec ses organisations partenaires européennes, a demandé aux autorités de concurrence européennes de vérifier qu'il n'existe pas d'accords ou d'ententes entre les principaux acteurs qui influencent l’offre et les prix, tant au niveau européen qu'au niveau mondial.
En ce moment,
97%
des entreprises de construction sont confrontées à des problèmes d'approvisionnement.
Il est impossible d’imaginer les complexes planchers actuels sans couche de nivellement. Celle-ci peut notamment être réalisée à l’aide d’un mortier à base de billes de polystyrène. Cet article traite du cadre normatif et de certains aspects liés à la mise en oeuvre de ce type de matériau.
Fonctionnalités de la couche de nivellement
Dans les complexes planchers actuels, la couche de nivellement ou sous-couche se trouve entre le plancher porteur et la chape (voir figure 1). Elle a notamment pour but de corriger les irrégularités du sol dues à la présence de tuyaux, par exemple. La face supérieure de la couche doit être suffisamment plane pour offrir le meilleur support possible aux panneaux d’isolation qui viennent généralement la recouvrir (voir figure 1A). Cette planéité est également nécessaire pour éviter les variations d’épaisseur excessives lorsque la chape est mise en oeuvre directement sur la couche de nivellement (voir figure 1B).
Les performances mécaniques de ce type de couche sont habituellement inférieures à celles de la chape. Il n’est donc pas approprié d’y appliquer directement le revêtement de sol. Toutefois, cela ne signifie pas pour autant que ses performances mécaniques n’ont pas d’importance : comme la couche de nivellement se trouve au sein même du complexe plancher, elle doit présenter une résistance à la compression suffisante pour éviter, ou du moins limiter, sa déformation.
De uitvullaag kan uitgevoerd worden La couche de nivellement peut être réalisée à l’aide de béton cellulaire, de béton maigre ou de mortier. Bien souvent, on y ajoute aussi des granulats traditionnels ou légers. Les granulats EPS (ou PSE) sont un produit de remplissage léger fréquemment utilisé dans ce contexte.
FIGURE 1: Localisation de la couche de nivellement dans un complexe plancher.
![](https://assets.isu.pub/document-structure/210705065840-611cfd233d53d7e309431d7da2d4a73e/v1/f5820c5ae436cd8bdda0dd55a10e705f.jpeg?width=720&quality=85%2C50)
![](https://assets.isu.pub/document-structure/210705065840-611cfd233d53d7e309431d7da2d4a73e/v1/19e1db7c88243845c67b847a0ad579e5.jpeg?width=720&quality=85%2C50)
Mise en oeuvre d’une couche de nivellement à l’aide de mortier EPS.
Ces granulats, recyclés ou non (non recyclés, ils sont aussi appelés perles), sont mélangés à de l’eau, du ciment, des adjuvants et éventuellement du sable.
Les mortiers enrichis de granulats EPS ont connu une évolution remarquable ces dernières années. Les fabricants sont en effet parvenus à en améliorer la valeur d’isolation thermique sans devoir réduire de manière importante leur résistance à la compression et leur masse volumique. On doit cette amélioration à de nombreuses innovations, telles que l’optimisation des perles (forme, surface, …) et l’ajout de graphite (comme enrobage des granulats EPS ou comme adjuvant).
Sur le marché belge, on trouve actuellement des mortiers EPS présentant des résistances à la compression allant de 0,1 à plus de 3,0 N/mm².
Normes relatives aux produits
Deux normes de produit traitent des mortiers EPS, à savoir les normes NBN EN 16025-1 (exigences relatives aux mortiers EPS secs prémélangés en usine) et NBN EN 16025-2 (fabrication et vérifications à effectuer par l’entrepreneur).
Le Journal officiel de la Commission européenne ne faisant pas référence à l’heure actuelle à la norme NBN EN 16025-1, le marquage CE de ces produits n’est pas encore obligatoire.
Les mortiers EPS certifiés ATG
En Belgique, il existe des mortiers EPS certifiés par un agrément technique (ATG) spécifiant les informations suivantes : • la composition du mortier • un tableau reprenant les caractéristiques de ce dernier (masse volumique, résistance à la compression, valeur λ,…) • des instructions de mise en oeuvre à respecter scrupuleusement pour atteindre les caractéristiques indiquées dans le tableau • l’application prévue (toitures, sols,…) • la certification et les contrôles ad hoc.
La base de données des produits PEB
Pour plus d’informations concernant les mortiers EPS, nous renvoyons à la base de données des produits PEB établie par les Régions. Celle-ci comporte en effet des informations relatives aux matériaux d’isolation, nécessaires dans le cadre d’une déclaration PEB. L’accent y est mis sur les performances thermiques des isolants (valeur λ).
Attention : si la teneur en ciment utilisée sur le chantier est différente de celle utilisée pour les essais réalisés dans le cadre de la déclaration PEB, les propriétés des matériaux seront différentes également.
Points de vigilance lors de la mise en oeuvre
La valeur λ des mortiers EPS varie entre 0,04 et 0,12 W/mK selon l’application prévue dans les sols ou les toitures plates. Elle peut donc être nettement supérieure à la valeur λ des panneaux d’isolation et des isolants projetés. Cela implique que les mortiers doivent parfois être appliqués en épaisseur plus importante (trois fois supérieure, voire plus, par rapport au PUR projeté) pour obtenir une résistance thermique similaire. Or, cela n’est pas toujours possible, notament dans le cas de travaux de rénovation.
Les mortiers EPS sont à appliquer sur un support sec, porteur et – si nécessaire – recouvert d’un primaire.
En l’absence d’accord spécifique, les tolérances sur le niveau et la planéité de la couche de nivellement réalisée à l’aide d’un mortier EPS correspondent aux tolérances (normales) sur un plancher porteur selon la NIT 189. Les irrégularités locales de la couche de nivellement sont, quant à elles, à éviter.
En ce qui concerne le temps de séchage, il est bon de rappeler que celui-ci est plus long pour les couches de nivellement épaisses.
Pour éviter que l’humidité ne migre de la couche de nivellement vers les panneaux d’isolation qui la recouvrent, il convient de placer une membrane en polyéthylène entre la couche et les panneaux (voir figure 1A). Une membrane doit également être placée entre la couche de nivellement et la chape (voir figure 1B).
Généralement, en raison de sa cohésion de surface insuffisante, une couche de nivellement en mortier EPS ne peut être directement pourvue d’un revêtement. Une chape traditionnelle doit donc être prévue.