Power+ fév 2018 FR

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Magazine professionnel de la Fédération nationale des Entrepreneurs Installateurs-électriciens

FÉVRIER 2018 REVUE DES MEMBRES TRIMESTRIELLE

by Techlink

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Payer ou récupérer

les heures supplémentaires ? Les tubes led dans les armatures de lampes fluorescentes

La Nuit des Techniques


3 DIMENSIONS

OF EXCELLENCE PERFORMANCE SCALABILITY EFFICIENCY

DATA CENTER LOCAL AREA NETWORK

CONCEPTION

BREVETÉE

DE CAT 5E JUSQU’À CAT 8

PANNEAUX MODULAIRES

NOUVEAU SYSTÈME DE FIXATION RAPIDE

SOLUTION HAUT DÉBIT 40/100 Gb

THE GLOBAL SPECIALIST IN ELECTRICAL AND DIGITAL BUILDING INFRASTRUCTURES


ÉDITO

Techlink, linking technicians « Pourquoi êtes vous membre de Techlink ? ». Cette question, il m’arrive de la poser quand je rencontre nos membres. Je m’entends souvent répondre que nos événements de mise en réseau valent vraiment la peine, ou encore que nos conseils juridiques et techniques sont excellents. Rien à faire, je ne me retrouve pas totalement dans ces réactions. Elles relèvent par trop du feed-back direct alors que notre existence se justifie aussi pour d’autres raisons. Techlink s’appuie sur deux piliers : les services individuels et collectifs. Je regrette que nos membres ne perçoivent pas toujours la somme de travail qui se cache derrière ce pilier collectif. Willy Pauwels, par exemple, notre directeur, siège au sein du comité paritaire des électrotechniciens depuis 1983. Il a récemment obtenu que, dans notre secteur, les 60 premières heures supplémentaires volontaires ne soient pas prises en compte dans le calcul de la limite interne, soit largement plus que les 25 heures prévues par la loi (si c’est du chinois, rendez-vous à la page  22).

Karl Neyrinck

Et s’il n’y avait que Willy. Certains membres, comme Aland Lepage, se dépensent sans compter pour notre organisation. Cet entrepreneur qui dirige notre branche locale namuroise se trouve aujourd’hui aux prises avec Resa. Le service de ce gestionnaire du réseau est plus que médiocre. Les électrotechniciens sont laissés à leur sort (voir page 16). Aland voudrait mettre un terme à cette situation, mais nos chances d’aboutir seront multipliées si nous tapons du poing sur la table tous ensemble. Ce regroupement de nos forces est d’ailleurs la raison pour laquelle notre organisation sectorielle des entrepreneurs de l’électronique, la Fedelec, a opéré un rapprochement avec la fédération professionnelle des installateurs de HVAC et de sanitaire, ICS (voir page 28). Grâce à cette fusion, notre nouvelle fédération, baptisée Techlink, compte près de 3.000 membres. Première organisation de notre secteur par la taille, nous sommes à présent en mesure d’offrir un service à la fois individuel et collectif de haute qualité. Techlink bénéficie de l’oreille de la presse, du monde politique et de l’enseignement. Au fond, la réponse à la question de savoir pourquoi tout technicien se doit d’être membre de notre organisation est simple : Techlink, c’est votre porte-voix ! Karl Neyrinck PRÉSIDENT TECHLINK NATIONAL

COLOPHON Confédération Construction rue du Lombard 34-42 • 1000 Bruxelles confederationconstrution.be TVA: BE 0406 479 092

Techlink asbl Joseph Chantraineplantsoen 1 • 3070 Kortenberg T. +32 2 896 96 10 • F. +32 2 757 65 41 info@techlink.be • www.techlink.be

Editeur responsable Filip Coveliers, directeur communication filip.coveliers@confederationconstruction.be

General Director Willy Pauwels willy.pauwels@techlink.be

Périodicité • Tirage Trimestriel • 3.000 ex. NL / 2.000 ex. FR

Publicité Inge De Ridder T. 053 80 87 47 • F. 053 80 87 48 inge.deridder@confederatiebouw.be Sarha Hassani publiciteit.bouwmagazines@confederatiebouw.be

Photo de couverture : Messe Frankfurt Exhibition/Petra Welzel

Rédaction Cedric Matthys cedric.matthys@confederatiebouw.be Traduction André Verkaeren Mise en pages nikka.cuypers@confederationconstruction.be Impression Graphius

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Zoning Industriel, Rue de l’Ile Dossai 13, 5300 Andenne Tél. +32 85 311 253 Fax +32 85 311 269 info@grensonfils.be

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SOMMAIRE

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Indemnité de déplacement

Des tubes led dans des armatures des armatures fluorescentes

Le Centre Nature d’Eupen

Faut-il verser au travailleur une indemnité de mobilité s’il a d’abord travaillé au siège de l’entreprise puis sur un chantier ? Ou faut-il continuer à lui payer son salaire horaire ? Notre conseillère, Lucine Albertian, répond à cette question ainsi qu’à beaucoup d’autres.

Ces dernières années ont vu la multiplication des tubes LED à placer dans des armatures de lampes fluorescentes. Même si nombre d’installateurs utilisent cette technique, Kris Van Dingenen, director technology & certification chez Techlink, formule quelques objections.

Le Centre Nature Maison Ternell, à Eupen, produit depuis peu la totalité de son énergié, ce qui en fait le premier bâtiment public du Benelix intégralement indépendant du réseau électrique. Cette installation a été assurée par la société Dauvister, membre de Techlink, qui nous gratifie d’une visite guidée détaillée.

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Édito : Techlink, linking technicians

Resa: Techlink tire la sonnette d’alarme

Tubes led dans des armatures de lampes fluorescentes

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Indemnités de déplacement: les conseils de Lucine Albertian

Techlink stimule les connaissances autour

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des pompes à chaleur et de la cogénération

6 Visite de la foire Light + Building, Francfort

8 Projet: Genetec place la citadelle de Namur sous les projecteurs

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Dave Coenen élu Jonge Vlaamse Aannemer Vlaams-Brabant

14 Dossier technique: Volta examine le règlement européen sur les moteurs électriques

Heures supplémentaire: « Payer ou récupérer »

28 Fusion: la Fedelec et ICS deviennent Techlink

30 Install Day en chiffres

40 Projet: Dauvister débranche le premier bâtiment public du réseau électrique

44 Gros plan sur les événements

46 Productnews

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Visite de la foire

Light+Building : Techlink fait le déplacement Light+Building est une référence de notre secteur. La foire électrotechnique de Francfort est la plus grande du monde. Et devinez quoi, notre fédération sectorielle y organise avec ses membres une visite de deux jours, les dimanche 18 et lundi 19 mars. Comme à l’habitude, Francfort accueillera vers la mi-mars la foire bisannuelle Light+Building. Avec ses quelque 2.600 exposants et une surface totale approchant les 250.000 mètres carrés, cet événement est sans conteste la plus grande des messes de notre secteur. Lors de l’édition précédente, également visitée par un certain nombre de dirigeants de Techlink, la bourse a reçu pas moins de 216.000 personnes. «  Light+Building est connue pour être une bourse orientée vers l’innovation », précise Sandra Mertens, account manager chez Techlink. On y expose absolument tous les systèmes d’installation électriques. C’est dire si le champ est large. Vous y trouvez presque tous les fabricants de lampes, dans toutes les applications, intérieures comme extérieures. Les techniques qui transcendent les secteurs sont également mises à l’honneur. Tout ce qui a trait à la domotique, par exemple, est mis en avant. Si vous voulez savoir

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ce que l’avenir nous réserve, je ne peux que vous conseiller de vous inscrire à notre visite de deux jours, les dimanche 18 et lundi 19 mars. Une occasion rêvée pour mieux faire connaissance avec vos collègues. »

Accès gratuit

Sandra s’est occupée de tout et propose un paquet « all inclusive » (transport, repas et nuitée). « La seule chose que vous devez faire, c’est monter dans le bus », dit-elle en riant. « Pour seulement 170 euros par personne, nous vous proposons le trajet aller-retour, le repas du soir et la nuitée au wellnesshotel Schillerhain. En tant que membre de notre fédération, vous pouvez également visiter la foire gratuitement. Le prix normal s’élève à 35 euros, mais nous nous occupons de fournir des billets gratuits ». Alors n’hésitez pas et envoyer un courriel à sandra.­mertens@ techlink.be. Atten­tion, les places sont en nombre limité !

INSCRIVEZ-VOUS DÈS MAINTENANT ! PLANNING : Dimanche 18 mars ∙ Départ (en fonction du lieu d’embarquement) ∙ Petit-déjeuner dans le bus ∙ Visite gratuite de Light+Building ∙ Dîner au wellnesshotel Schillerhain Lundi 19 mars ∙ Petit-déjeuner ∙ Visite gratuite de Light+Building ∙ Retour QUESTIONS : sandra.mertens@techlink.be


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Projet

L’entreprise membre Genetec Lidbedrijf Genetec zet Naamse la citadelle de Namur sous citadel in de spotlights

Celles et ceux qui se sont baladés dernièrement à Namur l’ont forcément remarqué. La citadelle de la ville wallonne rayonne comme jamais auparavant. Genetec, membre de Techlink, a procédé au placement de près de 300 nouveaux luminaires. Un projet qui a nécessité de la part de cette société spécialisée dans l’électrotechnique pas moins de trois mille heures-personnes, des milliers de mètres de câbles et quatre alpinistes. Delphine Hallaux, la directrice, arrive à table. Dehors il pleut des hallebardes, mais à l’intérieur du siège de Genetec, à Namur, règne une chaleur douillette. Delphine me verse du café et commence son histoire. « Nous pouvons être vraiment fiers. Quand on regarde le boulot qu’a demandé la rénovation, je crois que nous pouvons nous montrer satisfaits du travail accompli. La citadelle a été notre plus gros projet. Une telle opération ne se gère évidemment pas seul. Nous

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avons collaboré avec de nombreux partenaires : les architectes spécialisés dans l’éclairage de Radiance 35 (qui ont notamment conçu l’éclairage de la Grand-Place de Bruxelles, ndlr.), le bureau d’études Contact, les experts en patrimoine de Art&Fact et les fabricants Philips et Iguzzini. Nous avons déposé notre projet ensemble. Quatre candidats participaient à la procédure de sélection, mais c’est notre copie que le jury a retenue. Cette sélection a fait beaucoup de bien à

notre entreprise. D’autant plus que nous étions la seule société namuroise en lice. Je connais la citadelle dans ses moindres recoins. C’était assez génial de travailler sur ce site. »

Un éclairage trop intense

« Les membres du jury n’ont pas tenu compte que du coût », poursuit Delphine. « Il fallait aussi que le concept soit adéquat. L’éclairage existant avait près d’une vingtaine d’années. Plusieurs


© Philips Lighting

FICHE TECHNIQUE LIEU : Citadelle de Namur, 5000 Namur DURÉE : +/- 3000 heures-personnes MATÉRIEL UTILISÉ :

∙ 227 luminaires Philips Color Reach

∙ 68 luminaires Iguzzini Maxiwoody/Ipro

∙ 6 tableaux divisionnaires ∙ 58 coffrets de commandes ∙ + 1000m de tranchée ∙ 1800m de câbles posés sur muraille

∙ 3000m de câbles en fibre optiques

∙ 3500m de câbles de commande ∙ 5100m de câbles d’alimentation ∙ 4000 attaches murales

place les projecteurs problèmes demandaient une solution. Premièrement, la citadelle devait être davantage intégrée dans la ville. L’éclairage du monument était trop intense. La lumière blanche contrastait trop fort avec l’éclairage orange de la ville. Qui plus est, la citadelle étant perchée sur une colline, elle donnait l’impression de flotter au-dessus de la ville. » «  Deuxièmement, la lumière blanche n’avait pas partout la même intensité. Certaines zones avaient un éclat blancbleu assez froid tandis que d’autres avaient des reflets plus chaleureux. Ces écarts étaient liés aux types de lampes utilisées : des halogènes et des lampes à iodures métalliques de grande puissance. Trop voraces en énergie, elles aveuglaient les automobilistes. Elles étaient aussi placées trop loin de la citadelle. La vé-

qui perturbait leur cycle photosynthétique. Ils étaient désorientés, tout comme les chauve-souris qui vivent dans la citadelle. »

Une double fonction

gétation et les rochers étaient « sous les projecteurs » alors que le monument disparaissait à l’arrière-plan. Et cette configuration était également mauvaise pour la faune et la flore tout autour de la citadelle. Les arbres devaient supporter toute la nuit une lumière artificielle, ce

«

Je connais la citadelle dans ses moindres recoins. C’était assez génial de travailler sur ce site.

»

Le projet devait donc être à la fois intégré dans la ville et écologique. Par ailleurs, le donneur d’ordres avait encore une autre demande. « L’éclairage a deux fonctions », explique Delphine. « Lors des soirées habituelles, la citadelle doit dégager une impression de tranquillité. Un éclairage blanc des fortifications et de quelques « attractions » (des tourelles ou des canons, par exemple, ndlr.) suffit amplement. Mais la ville demandait aussi une variante plus dynamique et colorée, destinée aux périodes de festivités. » « Afin de satisfaire à ces exigences, nous avons utilisé trois types de luminaires. Pour éclairer les fortifications, notre choix s’est porté sur les luminaires Philips Color Reach. Pour les attractions, nous avons utilisé des Ipro et des Maxiwoody du fabricant italien Iguzzini. Leur placement a été un vrai travail d’orfèvre. Nous avons même dû faire appel à quelques alpinistes chevronnés, qui ont fixé les appareils aux murs. De la sorte, nous ››› février 2018 •

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Projet

››› avons pu soustraire autant que possible l’installation aux regards, une demande explicite du donneur d’ordres. »

« Tant l’éclairage de Philips que celui ­d’Iguzzini fonctionnent avec des lampes led. L’installation consomme donc 60 % d’électricité en moins. Mieux encore, ces lampes sont réglables. En soirée, nous branchons tous les appareils. À mesure que la nuit avance, nous les éteignons progressivement. Entre deux et six heures du matin, nous débranchons même totalement l’installation. Comme ça nous dérangeons le moins possible la faune et la flore. »

Une clé de voûte

« La citadelle de Namur constitue pour Genetec la clé de voûte d’une transition essentielle  », conclut Delphine. Au départ, notre entreprise était active avant tout dans le câblage et l’éclairage (des voies publiques). En d’autres termes, Genetec travaillait surtout pour ORES, jusqu’à ce que ce marché soit sous pression. « Les budgets baissaient et la concurrence s’intensifiait. Nous n’avions plus d’autre choix que de nous diversifier. »

«

La nouvelle installation consomme 60 % d’électricité en moins.

»

« À cette époque, mon frère Sébastien et moi étions en train de reprendre les rênes de l’entreprise, mes parents ayant envie de ralentir. Nous avions un tout

autre regard et sommes parvenus à la conclusion qu’il y avait une carte à ­jouer dans l’éclairage des bâtiments. Nous y sommes allés très progressivement, sans oublier nos racines. Nous générons encore une partie de notre chiffre grâce à l’éclairage des voies publiques et au câbla­ge, mais notre offre est désormais beaucoup plus large. La stratégie porte clairement ses fruits. La ville de Namur a été impressionnée par notre travail. La municipalité souhaite même que nous nous chargions de l’éclairage des sentiers de promenade. Un client satisfait est un client fidèle, pas vrai ? »

LA FAMILLE HALLAUX : UN ENFANT DE LA MAISON André Hallaux a fondé Genetec en 1986 avec son épouse Françoise Herman. André a toujours été très actif au sein de Techlink. Sa fille Delphine, qui a repris la société avec son frère Sébastien en 2014, est également très attachée à notre organisation sectorielle. Elle est actuellement présidente de la section namuroise et siège au sein de notre conseil d’administration. Nous profitons de cette ­occasion pour adresser une fois encore nos remerciements à la famille Hallaux pour son travail assidu. Les membres engagés forment la ­pierre angulaire de notre fédération !

© Philips Lighting

La citadelle de Namur peut être éclairée en différentes couleurs.

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NUIT DES TECHNIQUES

Seulement p our les membres de Te chlink (+ par tenaire)

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Une organisation professionnelle de la Former

&


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Gros plan sur nos membres

Philippe Muyters (à droite), ministre flamand du Travail, de l’Économie, de l’Innovation et du Sport (à droite), remet le prix à Dave Coenen (à gauche).

L’introduction d’un ERP nous a demandé beaucoup de temps et nous n’exploitons toujours pas la totalité des possibilités offertes par le programme.

Dave Coenen élu Jonge Vlaamse Aannemer Vlaams-Brabant Fondée peu après la Seconde guerre mondiale, la société Corbeels compte actuellement une trentaine de collaborateurs. La firme est active dans divers domaines (l’électricité, la domotique et les réseaux de données) ainsi que dans plusieurs niches (la construction de logements pour particuliers, de bâtiments tertiaires et industriels). Dave Coenen appartient à la quatrième génération et a rejoint l’équipe en 2005. En sa qualité d’acheteur et de responsable de projets, Dave Coenen était et reste impliqué de très près dans l’introduction au sein de l’entreprise de l’ERP (Enterprise Resource Planning). Dave Coenen : « L’introduction d’un ERP nous a demandé beaucoup de temps et nous n’exploitons toujours pas la totalité des possibilités offertes par le programme. Par contre, l’ERP nous a permis d’intégrer l’ensemble des processus de l’entreprise et donc de ne plus devoir fonctionner avec plusieurs paquets de logiciels différents. J’ai développé moi-même un outil de planification pour notre société. Il fait désor-

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mais partie intégrante de notre ERP, ainsi d’ailleurs que Checkin@work. Dave Coenen se tient au fait des tendances les plus récentes. Il a déjà pu se familiariser avec le BIM, même si Corbeels n’a pas encore pris part à un projet où le BIM est d’application. En outre, il a déjà eu la possibilité d’accumuler de l’expérience avec la construction allégée (lean construction). Mais selon lui, mieux vaudrait que cette option soit concrétisée dans un environnement numérique pour que la direction puisse conserver une vue d’ensemble de tout ce qui a trait à l’allègement dans les

projets en cours. Les post-its ­limitent cette vue d’ensemble au fonctionnement du chantier en tant que tel. La Confédération Construction du Brabant flamand a recommandé Dave Coenen comme Jonge Vlaamse Aannemer (jeune entrepreneur flamand, ndlr.). Président de la chambre des jeunes du Brabant flamand, il est aussi membre du comité de direction de la Confédération Construction de Leuven. Il a par ailleurs suivi une formation BRIC l’année passée, un autre canal grâce auquel il a pu se frotter à un kyrielle de nouvelles idées.


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Dossier technique

On ne traite pas un moteur électrique de simple « moteur » !

L’Europe, outre certaines exigences essen­ tielles en matière de sécurité, impose également un nombre croissant d’exigences énergétiques aux produits mis sur le marché et mis en service dans l’Union Européenne. Grâce à la directive « Ecoconception » (2009/125/CE), il est désormais possible d’établir des règlements spécifiques dans le domaine de l’écoconception. Il peut souvent y être question d’efficacité énergétique, mais aussi de consom- Dans ce numéro technique, notre organisation partenaire Volta mation d’eau ou de bruit. Étant donné que les moteurs constituent 70 % de la aborde le règlement européen sur les moteurs électriques. Des consommation d'énergie dans les unités connaissances essentielles pour chaque installateur. de production de l'Union Européenne, le législateur européen a veillé à adopter un règlement portant spécifiquement sur les tout moteur électrique à induction trip- En ce qui concerne la mise sur le marmoteurs électriques. Il s’agit en l’occur- hasé à cage d'écureuil, mono-vitesse, d'u- ché et la mise en service des moteurs, le rence du règlement (CE) n° 640/2009 ne fréquence de 50 Hz ou de 50/60 Hz, règlement établit les exigences suivantes du 22 juillet 2009 concernant les exi- équipé de 2 à 6 pôles, d’une tension no- concernant la puissance du moteur et les gences relatives à l'écoconception des minale UN de maximum 1.000 V et d’u- niveaux de rendement. moteurs électriques, paru au Journal of- ne puissance nominale PN comprise en- Le règlement impose en outre aux fabrificiel de l'Union européenne le 23 juil- tre 0,75 kW et 375 kW. Un variateur de cants de moteurs certaines obligations let 2009. Ce règlement, en application vitesse (VSD) désigne tout convertisseur en matière d’information. depuis le 12 août 2009, a pour objectif électronique de puissance qui adapte de À partir du 16 juin 2011, les informad’améliorer l'efficacité énergétique de ces manière continue le courant électrique tions relatives aux moteurs visées aux moteurs de 20 à 30 % en imposant l’uti- fourni au moteur électrique de façon à points 1 à 12 figureront de manière vilisation de moteurs plus efficaces au plan contrôler la puissance mécanique utile sible sur : énergétique. Rien de neuf sous la soleil, du moteur en fonction de la puissance de a) la documentation technique des moteurs ; me direz-vous. Et en quoi l’installateur couple caractérisant la charge (conduite que je suis pourrait être concerné par les par le moteur), en ajustant l’alimentation b) la documentation technique des produits dans lesquels des moteurs exigences d’écoconception imposées aux triphasée de 50 Hz à une fréquence et à sont intégrés ; moteurs électriques ? Vous allez le voir, une tension variables fournies au moteur. mieux vaut pour l’installateur être au fait La norme EN-IEC 60034-30-1 : 2014 : c) les sites internet en libre accès des fabricants de moteurs ; d’un certain nombre des éléments qui fi- Machines électriques tournantes - Partie gurent dans ce règlement. 30-1 : classes de rendement pour les mo- d) les sites internet en libre accès des teurs à courant alternatif alimentés par le fabricants de produits dans lesquels Règlement n° 640/2009 réseau, fixe les essais et les exigences auxdes moteurs sont intégrés. concernant les exigences quelles doivent satisfaire les moteurs pour En ce qui concerne la documentatiVan toepassing vanaf classes Motorvermogen efficiëntieniveau relatives à l'écoconception des pouvoir les répartir en quatre de on technique,Minimum les informations doivent moteurs électriques rendement (niveaux de rendement), al- être fournies dans le même ordre de préCe règlement établit des exigences en lant de IE1 à IE4, cette dernière étant la sentation que celui des points 1 à 12. Il matière d'écoconception applicables à plus performante. n'est pas nécessaire de reprendre exacla mise sur le marché et à la mise en service des moteurs, même lorsque ces moteurs sont intégrés dans d'autres produits, PUISSANCE DU MOTEUR En application NIVEAU DE RENDEMENT MINIMUM à quelques exceptions près – les moteurs à partir de conçus pour fonctionner immergés dans 16 juin2011 0,75-375 kW IE2 un liquide, les moteurs entièrement intégrés dans un autre produit, les moteurs 1er janvier 2015 7,5-375 kW IE2 + VSD ou IE3 conçus spécifiquement pour fonctionner dans des conditions extrêmes (altitudes et températures élevées) et les moteurs 1er janvier 2017 0,75-375 kW IE2 + VSD ou IE3 freins. Par moteur, le règlement entend

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Avec ce moteur électrique de la gamme WEG IE4 d’Eriks, vous perdez jusqu’à 40 % d’énergie en moins. (© CET Motoren)

tement la même formulation que celle utilisée dans la liste. Ces informations peuvent également être présentées sous forme de graphiques, de chiffres ou de symboles. 1 rendement nominal (η) à pleine charge, à 75 % et à 50 % de la plein charge, à tension nominale (UN) ; 2 niveau de rendement : « IE2 » ou « IE3 » ; 3 année de fabrication ; 4 raison sociale ou marque déposée, numéro d’enregistrement au registre du commerce et siège ­social du ­fabricant  ; 5 numéro de modèle du produit ; 6 nombre de pôles du moteur ; 7 puissance(s) nominale(s) ou gamme de puissance nominale (en kW) ; 8 fréquence d’entrée nominale du moteur (en Hz) ; 9 tension(s) nominale(s) ou gamme de tension nominale (en V) ; 10 régime(s) nominal(aux) ou gamme de régime nominal (en tr/min) ; 11 informations pertinentes sur le démontage, le recyclage ou l'élimination du produit en fin de vie ; 12 informations relatives aux conditions de fonctionnement pour lesquelles le moteur est spécifiquement conçu : I altitude au-dessus du niveau de la mer ; II température de l’air ambiant, y compris pour les moteurs à ­refroidissement par air ; III température de l’eau de refroidissement alimentant le produit ;

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température maximale de fonc­ tionnement ; V atmosphères explosibles. Les informations visées aux points 1, 2 et 3 doivent être inscrites de façon durable sur la plaque signalétique du moteur ou à proximité de celle-ci. Les informations visées aux points 1 à 12 ne doivent pas être publiées sur le site internet en libre accès du fabricant lorsqu’il s’agit de moteurs fabriqués sur mesure selon une conception mécanique et électrique particulière sur la base des desiderata du client. Les informations relatives à l’obligation d’équiper d'un variateur de vitesse (VSD) les moteurs n'atteignant pas le niveau de rendement IE3 devront figurer de façon visible sur la plaque signalétique et sur la documentation technique du moteur : a) à partir du 1er janvier 2015 pour les moteurs d’une puissance nominale comprise entre 7,5 et 375 kW, b) à partir du 1er janvier 2017 pour les moteurs d’une puissance nominale comprise entre 0,75 et 375 kW. Les fabricants doivent fournir, dans la documentation technique, des informations relatives à toute précaution particulière à prendre lors du montage, de l’installation et de l’entretien ou de l’utilisation des moteurs équipés d’un variateur de vitesse (VSD), y compris des informations sur les moyens de limiter au minimum les champs électriques et magnétiques provenant des variateurs de vitesse (VSD).

Conclusion

En d’autres termes, quand il faut remplacer un moteur qui relève du le champ d'application du règlement n° 640/2009, il y aura lieu de veiller à ce qu’il satisfasse aux exigences de ce règlement. Les moteurs doivent avoir un niveau de rendement minimal IE2. Pour ce qui concerne le niveau IE2, il y a également lieu d’installer un variateur de vitesse (VSD) pour les moteurs de 0,75 à 375 kW. Il est également nécessaire de contrôler si le fabricant a bien satisfait aux exigences en matière d'informations afin d’être en mesure de choisir et d’installer correctement le moteur. Dans la mesure où il ­s’agit en l’occurrence d’efficacité énergétique et non pas d’aspects liés à la sécurité, en cas de non-respect du règlement, l’organisme agréé qui contrôle la conformité avec le RGIE avant la mise en service ne formulera pas de remarques dans son rapport de contrôle. L'exploitant ou son mandataire devra cependant exiger que le règlement soit effectivement respecté car il a force de loi. En outre, l'effi­ cacité énergétique rapporte de l’argent. Pour l’installateur, il y a donc obligation de respecter le règlement afin d’éviter par la suite tout problème ou toute discussion avec le donneur d'ordre, que ce soit l'exploitant ou son mandataire. Danny Hermans Remerciements à :

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Action collective

Le service de Resa laisse à désirer Techlink, notre fédération professionnelle, reçoit un nombre croissant de plaintes à propos des services de Resa. L’opérateur wallon des réseaux de distribution, surtout actif en province de Liège, néglige et délaisse nos membres. Il est temps d’agir. Gérant de société et chef de la branche namuroise de Techlink, Aland Lepage est indigné. Il constate que les membres locaux se plaignent de plus en plus ouver­ tement de Resa. « Le comportement du gestionnaire liégeois du réseau de distribution est pour ainsi dire criminel », soupire-t-il. « Les dossiers traînent pendant une éternité. Quand on leur pose des questions, il n’est pas rare qu’il faille des mois pour obtenir une réponse. Pour le moment, je travaille sur une maison à Oteppe. Mon client voudrait une pompe à chaleur. Le 27 mai de l’année dernière, j’ai donc demandé quelle était la tension à cet endroit-là dans le réseau, afin de pouvoir choisir une pompe à chaleur adéquate. À ce jour, je n’ai toujours pas reçu la moindre réponse. Entretemps, les clients ont emménagé dans leur maison et sont obligés de se chauffer avec des petits radiateurs d’appoint électriques. Inutile de vous dire que leur facture d’électricité atteint des sommets. » « J’ai déjà appelé Resa des dizaines de fois pour régler ce problème. Mais le dossier ne fait que s’embrouiller. Non sans avoir insisté, des techniciens sont apparus sur le chantier début juillet, soit un bon mois plus tard. Ils ont fait des recherches, mais ils n’ont jamais envoyé de rapport. Vers la mi-août, je me suis entendu dire que « des travaux étaient effectués sur le dossier », pour apprendre encore quelques semaines plus tard que le dossier avait disparu sans laisser de traces. Cela fait maintenant huit mois que j’attends une réponse. Une situation kafkaïenne. Évidemment, les propriétaires et les architectes nous téléphonent en colère. Et nous rencontrons également des problè-

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mes financiers. On ne peut pas facturer les projets inachevés. Or les prix augmentent. Sur mon devis du projet d’Oteppe, que j’ai donc fait il y a des mois, j’ai indiqué l’ancien prix d’une pompe à chaleur. Son prix a augmenté début 2018. Mais je ne peux pas le répercuter sur mon client vu la situation. Cette perte, je suis obligé de l’assumer moi-même. »

Problèmes avec Ores

Ce n’est pas la première fois que notre fédération professionnelle est confrontée à des problèmes de ce type. « Il y a quelques temps, la collaboration avec Ores (un gestionnaire du réseau actif dans la plus grande partie de la Wallonie, ndlr.) est également devenue très tendue », explique M. Lepage. « Nous avons pris contact avec cette organisa­ tion et évoqué ce qui arrivait. La situation a été examinée en concertation et il s’est avéré qu’Ores n’avait pas assez de personnel technique sur le terrain. C’est un problème qui peut se régler moyennant une procédure d’engagement. Nous avons donc eu des réponses à nos ques­ tions au bout de 15 à 20 jours, un scénario que je ne peux malheureusement pas observer avec Resa, qui nous trimbale de gauche à droite. Quand j’appelle Resa, j’ai toujours des collaborateurs de bonne volonté au bout du fil, mais je remarque qu’ils ne peuvent pas parler. Je demande toujours à être mis en contact avec les techniciens qui gèrent les dossiers, ce qui leur est visiblement interdit. Pire encore, la seule fois où j’ai pu enfin parler à un technicien, il m’a raccroché au nez en entendant qui j’étais. Nous sommes tout de même en droit d’attendre un service digne de ce nom de la part d’un prestataire

«

Resa bénéficie d’un monopole sur la gestion du réseau de distribution grâce aux pouvoirs publics. Il lui incombe de s’acquitter convenablement de cette tâche.

»

de services publics ! Resa bénéficie d’un monopole sur la gestion du réseau de distribution grâce aux pouvoirs publics. Il lui incombe de s’acquitter convenablement de cette tâche. »

Peu d’entrain

« Quand on examine vraiment à la loupe les problèmes de Resa », poursuit Aland Lepage, « on remarque certaines constantes. Par exemple, les difficultés se produisent principalement sur la frontière entre les provinces de Liège et de Namur, ainsi que dans la région de Verviers. Comment se fait-il que la situation déraille tellement à ces endroits-là alors que quand vous gérez un projet dans la ville de Liège, vous bénéficiez d’une aide normale ? Le problème tient-il à quelques individus ? » Ces questions, Techlink les a fait parvenir par courier recommandé à la CWaPE. Après bien des courriels et des coups de


vier, ndlr.), commente Aland Lepage. « Nous informerons nos membres dès qu’il y aura du neuf, mais j’en profite pour exhorter chacun à nous informer de ses plaintes. Je trouve que trop d’installateurs se cachent. Plusieurs grandes entreprises craignent d’être encore plus mal servies par Resa si elles informent la CWaPe de leurs problèmes. Je comprends cette réaction, mais en attendant la situation reste totalement bloquée. Il faudra bien que quelqu’un tape un grand coup de pied dans la fourmilière ».

VOTRE RELATION AVEC RESA EST TENDUE ? Prenez contact

téléphone, celle-ci a fini par prendre le taureau par les cornes. « Le régulateur wallon de l’énergie a invité notre fédéra-

tion professionnelle à s’asseoir autour de la table en compagnie de Resa » (la première discussion s’est déroulée fin jan-

avec David Germani, notre technical advisor (david.germani@techlink.be). Il rassemble toutes les plaintes en vue d’une action spécifique. Nous sommes plus forts ensemble !

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Déplacements des ouvriers

Indemnités de déplacement : des trajets domicile-travail à la mobilité Techlink reçoit régulièrement des questions sur les indemnités de mobilité pour les ouvriers (CP 149.01). Notre rédacteur a donc consulté Lucine Albertian, conseillère au sein de notre organisation professionnelle. Elle nous explique étape par étape comment payer ces indemnités au mieux. J’ai récemment tenté de lire la CCT (convention collective de travail, ndlr.), un texte qui évoque toutes sortes de « frais de déplacement ». Mais, pour être honnête, on ne peut pas dire que sa formulation soit limpide. Pourriez-vous éclairer ma chandelle concernant les distinctions à faire ?

Lucine Albertian : « Tout d’abord, nous devons bien faire la différence entre les compensations relatives aux “déplacements domicile-travail” et les indemnités de déplacement. Dans la première catégorie, celle des déplacements domicile-travail, tombent tous les “déplacements depuis le domicile du travailleur vers le siège de l’entreprise, le lieu d’embauche ou le lieu de rassemblement”. Nous divisons ces déplacements domicile-travail en deux grands sous-groupes  : les déplacements en transports publics et les déplacements que le travailleur effectue avec son propre véhicule. Si votre ouvrier opte pour les transports publics, vous êtes obligé, en tant qu’employeur, de lui rembourser au minimum 80 % du coût total du titre de transport. Si votre travailleur utilise sa voiture, il ou elle reçoit le même montant. La SNCB calcule le prix d’un abonnement en fonction de la longueur du trajet. Elle élabore à cet effet des tableaux que nous utilisons. L’employeur paie le travailleur qui vient en voiture un montant équivalent à 80 % de ce que la SNCB paie par kilomètre.

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Pouvez-vous octroyer à un ouvrier une indemnité domiciletravail supérieure à 80 % de ce que la SNCB calcule au kilomètre ?

Ce règlement domicile-travail s’applique-t-il aussi à un ouvrier qui se rend au travail à vélo ? Lui aussi reçoit 80 % de ce que la SNCB calcule par kilomètre ?

Lucine : « Bien sûr. Vous pouvez rembourser jusqu’à 100 % sans conséquence sur le plan des contributions ONSS ou d’autres impôts. Plus encore, la SNCB et la STIB disposent d’un système de tiers payant. Vous remettez à votre ouvrier un document qu’il échange au guichet. L’employeur ne doit payer que les 80 % obligatoires et l’État prend l’appoint en charge. Une situation winwin pour l’employeur et le travailleur. Ce règlement n’existe malheureusement pas chez De Lijn et aux TEC. »

Lucine : « Oui, mais seulement si ce montant est supérieur à l’indemnité par kilomètre spécifique pour les cyclistes. Mais cela n’arrive jamais dans la pratique. Un cycliste reçoit 23 centimes par kilomètre. Il s’agit de l’indemnité domicile-travail la plus élevée. Et ce que beaucoup de gens ignorent, c’est que ces 23 centimes ne s’appliquent qu’aux cyclistes, pas aux travailleurs qui se rendent au travail à pied. Le ministre des Finances, Johan Van Overtveldt, laisse entendre que l’indemnité aux cyclistes, fiscalement avantageuse, a été créée pour inciter les personnes qui vont au travail en voiture à opter pour le vélo. Étant donné qu’il est, selon lui, fort peu probable que les travailleurs passent de la voiture aux déplacements à pied, aucune “indemnité pour les travailleurs se rendant au travail à pied” n’est prévue (du moins pour le moment).


DÉPLACEMENTS DES OUVRIERS DÉPLACEMENTS DOMICILE-TRAVAIL :

INDEMNITÉ DE MOBILITÉ :

Déplacements de l’ouvrier du domicile • au siège de l’entreprise • au lieu d’embauche • au lieu de rassemblement

Déplacements • depuis le domicile de l’ouvrier • depuis le siège de l’entreprise • depuis le lieu de rassemblement vers un chantier

vélo € 0,23/km

transports publics remboursement de 80 % du titre de transport

voiture 80 % du calcul au km de la SNCB

transports publics

véhicule personnel

reboursement à 100 %

€ 0,2631/km

DÉPLACEMENTS D’UN CHANTIER À L’AUTRE Salaire horaire normal (+ € 0,3460/km si dans son propre véhicule)

véhicule employeur conducteur € 0,1316/km

passager € 0,1140/km

! Il est aussi possible de combiner ces possibilités !

Comment devez-vous indemniser les déplacements vers le chantier ?

Lucine : « “Les déplacements depuis le domicile de l’ouvrier, le siège de l’entreprise ou le lieu de rassemblement vers le chantier”, ce que nous appelons les indemnités de mobilité, se répartissent en trois catégories. Il y a tout d’abord les transports en commun, mais ce cas de figure est quasiment inexistant. Ces déplacements sont remboursés à 100 %. Deuxièmement, l’ouvrier peut utiliser son propre véhicule. Dans ce cas, vous payez 0,2631 euros par kilomètre. Troisièmement, il peut utiliser un véhicule de l’entreprise, comme une camionnette. Dans ce cas, le passager et le conducteur reçoivent respectivement 0,114 et 0,1316 euros par kilomètre accompli (un conducteur est un conducteur s’il transporte au moins un passager, ndlr.). Remarquez au passage que l’écart entre le passager et le conducteur est pour le moins réduit. Nous souhaitons nous concerter prochainement à ce propos avec l’Office national de sécurité s­ ociale, mieux connu par son abréviation, l’ONSS. En effet, l’indemnité de mobilité est exempte de cotisations ONSS jusqu’à concurrence de 0,1316 euros par kilomètre accompli. Nous avons atteint ce plafond lors des dernières négociations CCT en octobre de l’année passée. Nous trouvons cependant qu’il faudrait rehausser cette limite sans attendre. Nos membres se plaignent amèrement du fait que leurs ouvriers ne veulent pas rouler parce que la différence est trop petite. Quand ils sont passagers, ils peuvent piquer un petit somme dans la camionnette en gagnant presque la même chose que le conducteur. »

Si je comprends bien, il n’est pas permis de payer ses ouvriers davantage que ce que prévoit la CCT ? Sinon l’employeur doit payer un impôt sur l’indemnité de mobilité…

Lucine : « Bien vu. Cela va même plus loin. Si un employeur verse une indemnité de mobilité supérieure à ce qui est convenu au niveau sectoriel (pour les montants exacts : voir l’encadré “aperçu indemnité de mobilité”, ndlr.), il devra payer une cotisation ONSS sur la totalité de l’indemnité de mobilité, et donc pas uniquement sur la différence. Pour le formuler en des termes plus compréhensibles : l’employeur devra payer environ 30 % de plus. Le travailleur reverse même plus de 60 % à l’État. »

Les ouvriers se rendent souvent au dépôt ou au lieu de rassemblement avec leur propre véhicule. Ils prennent ensuite une camionnette de l’entreprise, avec laquelle ils vont ensemble jusqu’au chantier. Quelle indemnité faut-il verser dans ce cas de figure ?

Lucine: « je crois que vous n’avez pas encore tout à fait compris (sourire). Vous pensez encore trop en termes de cases nettement délimitées. Ce n’est pas toujours forcément noir ou blanc. Je veux dire qu’il est aussi possible de combiner différentes indemnités. Dans ce cas précis, l’ouvrier bénéficie d ­ ’une indem­nité pour ses déplacements domicile-travail, qui couvre donc son déplacement depuis son domicile jusqu’au dépôt ou au point de ralliement. S’ajoute à cela une indemnité de mobilité couvrant le trajet jusqu’au chantier. Vous le constatez, ce calcul peut devenir assez complexe. Veillez à disposer d’un bon système de façon à tenir correctement tous les ››› comptes. »

ATTENTION Les indemnités pour les déplacements domicile-travail et la mobilité auxquelles Lucine Albertian fait référence dans cet article seront modifiées le 1er février 2018. Vous trouverez ces nouveaux chiffres sur notre site internet, www.techlink.be, ou en prenant contact avec lucine.albertian@techlink.be.

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Déplacements des ouvriers

Que se passe-t-il si un ouvrier doit se rendre d’un chantier vers un autre chantier ? Peuton verser une indemnité de mobilité aussi dans ce cas-là ?

››› Lucine : « Non, ce type de déplace-

ments donne lieu à un salaire horaire. L’indemnité de mobilité n’est plus le premier critère, sauf si l’ouvrier utilise son propre véhicule, et c’est l’indemnité de déplacement générale qui s’applique (celle-ci s’élève à 0,3460 euro par kilomètre accompli jusqu’au 30 juin 2018, ndlr.). Et cette indemnité n’est pas sectorielle, contrairement aux compensations pour les déplacements domicile-travail et les déplacements jusqu’au chantier. »

Fait-il continuer à payer le salaire horaire si l’ouvrier a d’abord travaillé au siège ? J’ai entendu dire que le temps de travail commence à courir à partir du moment où un ouvrier est au travail depuis plus longtemps qu’un quart d’heure.

Lucine : « Je ne sais pas qui a pu faire courir des bruits aussi absurdes, mais c’est totalement faux. Si vous mettez un ouvrier au travail à votre siège pour compter le stock, par exemple, vous devez évidemment lui payer son salaire horaire. Mais si vous l’envoyez ensuite vers un chantier, l’indemnité de mobilité reste d’application. Son salaire horaire ne recommence à courir qu’à partir du moment où il arrive au chantier. »

PLUS D’INFO Cet article n’aborde que les questions les plus fréquentes. Si vous rencontrez des problèmes spécifiques ou que vous souhaitez savoir comment indemniser les déplacements de vos employés, envoyez un courriel à Lucine Albertian (lucine.albertian@techlink.be), conseillère au sein de notre fédération professionnelle Techlink. Vous pouvez également adresser à Lucine vos questions concernant la car policy. Comme chaque cas est différent, elle rédige le document à vos côtés. Encore un avantage dont peuvent bénéficier les membres de Techlink !

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Il arrive qu’un travailleur puisse utiliser un véhicule de son employeur pour rentrer chez lui. Qu’en est-il dans ce cas-là ?

Lucine : « Encore une fois, ça dépend du type de déplacement. S’il vient du chantier et qu’il va directement chez lui, vous devez lui verser une indemnité de mobilité. S’il est d’abord passé au siège de l’entreprise, au lieu d’embauche ou au lieu de rassemblement pour déposer un passager, par exemple, son trajet est divisé en deux parties. Pour la première partie, du chantier au siège de l’entreprise, au lieu d’embauche ou au lieu de rassemblement, il y a lieu de payer une indemnité de mobilité. Pour la seconde partie, son trajet vers chez lui, il n’y a rien à payer. Vous mettez d’ailleurs un véhicule à sa disposition. » « Mais attention, si votre ouvrier utilise le véhicule pour des déplacements privés, le fisc peut vous taper sur le doigts, car il est alors question d’un “avantage de toute nature”. Vous êtes censé payer un impôt sur ces kilomètres privés, ce qui peut revenir assez cher pour votre travailleur. Si le fisc découvre qu’un de vos ouvriers utilise un véhicule de l’entreprise privée, il demandera à l’employeur de montrer quels kilomètres sont privés et quels kilomètres ont été parcourus pour le travail. De nombreux employeurs sont pourtant négligents à cet égard. Ils n’ont jamais tenu ces comptes et c’est alors que les problèmes commencent. Le fisc effectue lui-même un calcul et j’ai déjà entendu des histoires pas piquées des vers. Des ouvriers obligés de payés du jour au lendemain 100 à 150 euros d’impôts en plus par mois, et rétroactivement sur plusieurs mois. Pensez-y à deux fois avant de prêter un véhicule à un ouvrier. Faites-lui signer une car policy, par exemple. Il déclarera qu’il utilise le véhicule exclusivement pour ses déplacements domicile-travail. Comme ça, pas de cadavre dans le placard. »


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Organisation du travail CP 149.01

Heures supplémentaires : payer ou récupérer ? Quelqu’un démissionne, tombe subitement malade ou travaille plus longtemps que prévu. On peut imaginer des dizaines de raisons pour lesquelles un employeur pourrait avoir besoin, de temps à autres, de travailleurs disposés à prester des heures supplémentaires. Doivent-ils récupérer ces heures dans tous les cas ou peut-on aussi les payer ? Devenu depuis peu Directeur général de Techlink, Willy Pauwels est en quelque sorte la mémoire vivante de notre orga­ nisation. Il prend place à la table des négociations sectorielles depuis 1983. Il connaît nos lois sur le travail de fond en comble, une performance en soi : « La réglementation de l’organisation du travail dans notre pays n’est pas évidente », précise Willy. « Il est difficile d’y distinguer l’essentiel de l’accessoire. Quoi qu’il en soit, le rôle de notre fédération sectorielle est de vous informer correctement. Commençons par un examen attentif de la législation ».

La semaine de quarante heures

Pour Willy, « Il faut d’abord avoir une bonne compréhension des principes généraux ». Par exemple, il faut savoir que la durée moyenne hebdomadaire du travail dans notre secteur est fixée à 38 heures. Ceux qui veulent faire travailler leurs salariés plus longtemps ont plusieurs possibilités. Le premier système, celui de la semaine de 39 ou de 40 heures, est bien connu. Vous demandez à vos travailleurs de prester chaque semaine une ou deux heures en plus et, en échange, vous leur donnez respectivement six ou douze journées de compensation. Concernant la rémunération, nous conseillons de payer vos salariés selon le système des 40 heures (voir l’encadré pour un exemple). Comme ça, ils ne subiront pas de perte de salaire temporaire. Si vous choisissez malgré tout d’appliquer la rémunération horaire du système des 38 heures, les journées de compensation ne sont pas payées. Un travailleur moins

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bien informé peut donc avoir des surprises désagréables. À côté de la semaine de 40 heures, vous pouvez aussi recourir à la « petite flexibilité », poursuit Willy. « Dans ce système, vous pouvez faire prester vos travailleurs plus longtemps. Vous pouvez même faire en sorte que le samedi soit compté comme une journée de travail normale sans être lié par les règles strictes concernant les heures supplémentaires car notre CCT sectorielle rend cette option possible. De plus, la « petite flexibilité » vous permet d’éviter une taxe additionnelle relative aux heures supplémentaires. Seul inconvénient, vous devez remplir plusieurs conditions (voir l’encadré « règles petite flexibilité », ndlr). En résumé, il faut tenir compte de deux principes importants. Il est interdit de dépasser certaines limites par jour et par semaine, comme pour la durée moyenne du travail sur base annuelle. En pratique, cela correspond à 1976 heures par année calendrier, même s’il ne faut pas faire une fixation sur ce chiffre. Le congé d’ancienneté et d’autres vacances légales sont incorporés dans ce calcul. » « Si ces 1976 heures restent insuffisantes, il faut faire appel à divers systèmes en matière d’heures supplémentaires (pour une vue d’ensemble complète, voir l’encadré « différents systèmes d’heures supplémentaires », ndlr). Dans ce cas de figure, il faut vraiment bien tenir compte de très nombreuses règles supplémentaires. Il existe par exemple une limite interne. Un travailleur ne peut pas prester plus de 143 heures supplémentaires par

€ année calendrier. S’il dépasse cette limite, il doit d’abord récupérer des heures (lire : travailler moins que la normale, ndlr) avant de pouvoir se remettre au travail. En outre, l’employeur doit veiller à ce que le travailleur ait bien récupéré l’ensemble des heures supplémentaires pour la fin de l’année. C’est pourquoi la plupart des secrétariats sociaux tien- ›››


LES RÈGLES DE LA PETITE FLEXIBILITÉ :

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Vous ne pouvez pas dépasser, au cours d’une année calendrier, la durée de travail moyenne hebdomadaire. En d’autres termes, le travailleur salarié ne peut pas travailler davantage que 1976 heures (vacances comprises). Si le travailleur preste trop d’heures de travail au cours d’une semaine déterminée, ces heures devront être récupérées par la suite. Si ce n’est pas le cas, on parle alors d’heures supplémentaires.

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Au cours d’une journée, le travailleur peut travailler deux heures de moins ou de plus que la durée normale du travail. Par semaine, il ou elle peut travailler au maximum cinq heures de moins ou de plus que la durée normale de travail.

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La limite absolue par jour est de neuf heures et, par semaine, de 45 heures. Sur le terrain, cette limite hebdomadaire est évidemment plus basse puisque le travailleur preste normalement 38 heures par semaine. Dans ce cas, la ­limite supérieure absolue est de 43 heures, étant donné qu’on ne peut pas travailler plus de cinq heures par semaine en plus par semaine (voir point précédent).

4

Si l’entreprise a des délégués syndicaux, la petite flexibilité doit être intégrée dans la CCT.

EXEMPLE SEMAINE 40 HEURES : SALAIRE Cat. D

38h € 15,69

39h € 15,29

40h € 14,90

40h/semaine prestée = 12 jours de congés de compensation à € 14,90/h

5

L’employeur est tenu de communiquer l’horaire de travail modifié au moins sept jours à l’avance (lire : afficher à la cantine, envoyer un mail à ses collaborateurs, etc.).

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L’horaire modifié (voir point précédent) doit être intégré dans le règlement de travail.

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Organisation du travail CP 149.01

TABLEAU APERÇU HEURES SUPPLÉMENTAIRES :

Heures supplémentaires pour travaux entrepris pour faire face à un accident survenu ou imminent ou pour une réparation urgente aux machines et au matériel

Heures supplémentaires volontaires

Heures supplémentaires dans le cadre d’un surcroît de travail extraordinaire ou d’une nécessité imprévue

PLAN ADMINISTRATIF

Le salarié doit donner son accord écrit. Cet accord doit être renouvelé tous les six mois.

Mention préalable à la Direction générale Contrôle des lois sociales et/ou à la délégation syndicale.

Un accord préalable n’est pas nécessaire, mais l’employeur doit informer la Direction générale Contrôle des lois sociales dans les trois jours.

LIMITE INTERNE

Les 60 premières heures supplémentaires volontaires ne sont pas prises en compte dans la limite interne, mais bien les 40 dernières (mais elles ne doivent pas être récupérées).

Si le salarié souhaite être payé, les 91 premières heures supplémentaires ne sont pas prises en compte dans la limite interne. Si le salarié choisit de récupérer ces heures, toutes les heures supplémentaires sont prises en compte.

Toutes les heures supplémentaires sont prises en compte dans la limite interne.

RÉCUPÉRER OU PAYER* ?

Les heures supplémentaires volontaires sont forcément payées.

Les 91 premières heures supplémentaires peuvent être payées si le salarié le souhaite. Toutes les heures supplémentaires suivantes doivent être récupérées.

Toutes les heures supplémentaires doivent être récupérées.

LIMITE JOURNALIÈRE ET HEBDOMADAIRE

Le salarié peut travailler maximum 11 heures par jour et 50 heures par semaine.

Pas de limitation sur le nombre d’heures.

PARTICULARITÉS

Par année calendrier, le salarié peut prester un maximum de 100 heures supplémentaires volontaires.

/

/

*Toutes les heures supplémentaires sont payées avec une majoration de 50 % les jours de la semaine (+ samedi) ainsi qu’avec une majoration de 100 % les dimanches et les jours fériés, à moins qu’une réglementation plus favorables aux salariés ait été négociée au sein de l’entreprise.

››› nent à jour une sorte de tirelire en ligne, qui permet de savoir combien d’heures supplémentaires chaque travailleur doit ­encore récupérer. Si vous remarquez que ces tirelires sont toutes bientôt pleines, prévoyez quelques journées de congé collectif (vous voulez savoir comment procéder en pratique ? voir page …. ndlr)

Heures supplémentaires volontaires

Étant donné la pénurie d’électromécaniciens, beaucoup d’employeurs préfèrent payer les heures supplémentaires que de les faire récupérer. La plupart des travailleurs salariés préfèrent du cash supplémentaire, ce qui est d’ailleurs possible dans la pratique. « Il existe plusieurs ­manières de payer les heures supplémentaires », précise Willy. « Il y a tout d’abord les heures supplémentaires volontaires. C’est un système très simple, en vigueur depuis relativement peu de temps. Concrètement, employeur et travailleur

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d­ oivent parvenus à un accord officiel. Le travailleur ne peut pas prester des heures supplémentaires sans l’accord de l’employeur. Parallèlement, le travailleur ne peut pas être obligé de signer cet accord. L’accord est valable pendant maximum six mois, mais il peut être renouvelé. Les membres de Techlink peuvent trouver un document de référence sur notre site. » « Un travailleur peut prester 100 heures supplémentaires volontaires par année calendrier », indique Willy. « Celles-ci, contrairement aux autres heures supplémentaires, doivent forcément être payées (50 % de plus pour un jour de semaine et le double pour les dimanches et les jours fériés, ndlr). Votre travailleur salarié ne peut donc pas choisir de les récupérer. Par ailleurs, les premières 60 heures des 100  heures supplémentaires volontaires ne sont pas prises en compte dans la limite interne. En tant qu’organisation patronale, nous pouvons parler d’un succès. Nor-

malement, seules les premières 25 heures supplémentaires volontaires comptaient, mais nous sommes parvenus à faire passer ce nombre à 60 durant les négociations sectorielles avec les syndicats. » « Les 40 heures supplémentaires qui sont prises en compte dans la limite interne », poursuit Willy, « doivent également être payées, comme nous l’avons dit. Il va de soi que le travailleur salarié ne peut pas récupérer ces heures. Par conséquent, il est possible que ces 40 heures se trouvent encore dans la tirelire en ligne à la fin de l’année calendrier sans que l’inspection sociale y trouve quelque chose à redire. En procédant de la sorte, le législateur n’a pas eu d’autre intention que de limiter quelque peu le nombre d’heures supplémentaires.

Ancien système

Les heures supplémentaires volontaires sont un ajout aux systèmes en vigueur


antérieurement. Il était déjà possible par le passé de payer les heures supplémentaires plutôt que de les récupérer. Ces systèmes sont maintenus en l’état. Un travailleur salarié peut encore faire payer 91 heures supplémentaires, si ce n’est qu’il doit avoir presté ces heures en raison « d’un surcroît extraordinaire de travail ou d’une nécessité imprévue ». Les heures supplémentaires prestées en raison de « travaux entrepris en vue de faire face à un accident survenu ou imminent » ou « pour une réparation urgente aux machines et au matériel » ne ressortent pas à cette règle. « En résumé, un travailleur peut faire payer 191 heures supplémentaires », poursuit Willy. « Il utilise d’abord les 100 heures supplémentaires volontaires, dont 40 sont prises en compte dans la limite interne (sans qu’il soit nécessaire de les récupérer effectivement, ndlr). Ces heures supplémentaires ne nécessitent que peu de travail administratif.

Une fois ces heures épuisées, il est encore possible de passer aux 91 heures supplémentaires prestées en raison « d’un surcroît de travail extraordinaire ou d’une nécessité imprévue ». N’y recourez que dans un second temps car le travailleur choisit lui-même si ces heures sont payées ou récupérées. Administrativement, ces heures-ci entraînent quelques complications. Il est vraiment essentiel de maintenir une séparation claire entre les deux sortes d’heures supplémentaires. Veillez à disposer d’un code séparé pour chaque système dans votre comptabilité. Je ne dois pas expliquer qu’il est assez désagréable de se rendre compte qu’un travailleur salarié doit encore récupérer un grand nombre d’heures supplémentaires. »

Avantage fiscal

« Maintenant que le cadre théorique a été progressivement éclairci, je voudrais évoquer la pratique. Nous savons tous qu’il est parfois délicat de demander à

nos travailleurs salariés de faire des heures supplémentaires. Ils ont peur de passer à un barème supérieur, si bien que l’avantage en salaire net n’en vaudrait pas la peine. Cette crainte est totalement dénuée de fondement. Certains employeurs ne le savent pas, mais il existe un avantage fiscal intéressant pour les heures supplémentaires. Par année calen­drier, un ­tarif préférentiel s’applique aux premières 130 heures supplémentaires prestées. Il peut même monter à 180 heures si vous fonctionnez avec un enregistrement des présences, de toute façon obligatoire sur les chantiers coûtant plus d’un demi-million d’euros (hors TVA, ndlr). Il ne faut pas non plus compléter de documents supplémentaires. Ce n’est que lorsque l’inspection sociale le demande qu’il faut pouvoir démontrer que votre travailleur salarié a effectivement presté ces 50 dernières heures supplémentaires fiscalement inté­ ressantes sur un chantier où il y a enre››› gistrement des présences. »

Contrôle permanente de l’isolement (CPI), la surveillance et la protection des

réseaux de type IT

The Power in Electrical Safety ©

www.benderbenelux.com

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Organisation du travail CP 149.01

€ ›››

« Grâce à l’avantage fiscal, l’employeur doit verser moins de précompte professionnel pour ces 130 ou 180 heures », conclut Willy. « Tout le monde est gagnant, tant l’employeur que le travailleur. Prenons par exemple un ouvrier isolé gagnant un salaire horaire brut de 15 euros. Il travaille normalement 40 heures par semaine, ce qui fait une heure supplémentaire par jour de travail. Pour cette heure supplémentaire, l’employeur paye normalement un total de 44,05 euros sans avantage fiscal. Avec l’avantage fiscal, ce chiffre est ramené à 37,86 euros. Très intéressant, et ça l’est plus encore pour le travailleur. Sans avantage fiscal, il gagne 9,85 pour une heure supplémentaire. Avec l’avantage fiscal, il passe à pas moins de 18,51 euros. Ce fait est malheureusement peu connu dans le secteur. N’hésitez pas à dire à votre travailleurs combien ils obtiendront, ça ne pourra que les motiver. »

VOTRE RÈGLEMENT DE TRAVAIL EST-IL À JOUR ? Nous avons notamment évoqué la « petite flexibilité » dans ce dossier. Les sociétés qui souhaitent recourir à ce système sont tenues de prévoir des horaires alternatifs et de les intégrer dans leur règlement de travail. Mais la situation sur le terrain montre que ce n’est souvent pas le cas. En outre, nous remarquons que de très nombreux règlement de travail omettent également de mentionner le nouveau système relatif à l’harmonisation des délais de préavis, ainsi d’ailleurs que les nouvelles règles en matière de vie privée. Le travailleur doit inscrire dans le règlement qu’il utilise track and trace. Ne pas le faire revient à prendre le risque de se faire taper sur les doigts par l’inspection du travail. Prenez donc la peine de relire attentivement votre règlement de travail.

SI VOUS AVEZ DES QUESTIONS générales sur les règlements de travail, les heures supplémentaires ou l’organisation du travail, envoyez un mail à notre conseillère Lucine Albertian (lucine.albertian@techlink.be). Elle se fera un plaisir de venir en aide aux membres de Techlink.

TABLEAU « AVANTAGE FISCAL »

SITUATION Ouvrier : salaire horaire 15€ ; isolé Employeur : indice ONSS 067, moins de 10 travailleurs Prestations : 22 jours à 8h/9h

COÛT EMPLOYEUR 8h/jour

8h + 1 h. supp./jour majoration 50% sans avantage fiscal

8h + 1 h. supp./jour majoration 50% avec avantage fiscal 41,25%

salaire horaire salaire horaire + 50%

15,00€

15,00€ 22,50€

15,00€ 22,50€

salaire mensuel brut

2.640,00€

3.135,00€

3.135,00€

charges sociales (95,76%)

2.528,06€

3.002,08€

3.002,08€

5.168,06€

6.137,08€

6.000,95€

44,05€

37,86€

avantage fiscal coût total employeur prix coûtant heure normale prix coûtant heure supplémentaire

- 136,13€ 29,36€

EMPLOYÉ NET sans avantage fiscal

avec avantage fiscal 57,75%

2.640,00€

3.135,00€

3.135,00€

ONSS (13,07%) salaire imposable précompte professionnel cot. spéc. séc. sociale avantage fiscal

- 372,65€ 2.267,35€ - 521,33€ - 25,87€

- 442,52€ 2.692,48€ - 723,96€ - 31,75€

- 442,52€ 2692,48€ - 723,96€ - 31,75€ 190,58€

salaire net salaire net heure normal salaire net heure supplémentaire

1.720,15€

1.936,77€

2.127,35€

9,85€

18,51€

salaire mensuel brut (+ majoration)

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by Techlink

• février 2018

9,77€


Construire est dans notre ADN Notre service le prouve aussi

En tant qu’entrepreneur, avant de vous engager dans un projet, vous devez connaître les risques que vous pouvez prendre. Fédérale As-surance, fondée il y a plus de 100 ans par des entrepreneurs, connaît parfaitement ces risques et la manière de les assurer. Plus de sécurité, moins d’accidents, moins de sinistres, c’est tout bénéfice pour vous. Des bénéfices que nous partageons avec vous* !

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Lauréat, ces 5 dernières années, du Trophée DECAVI pour la meilleure assurance Accidents du Travail.

Fédérale Assurance – Rue de l’Etuve 12 – 1000 Bruxelles Caisse Commune d’Assurance contre les Accidents du Travail - RPM Compte financier BIC : BBRUBEBB IBAN : BE19 3100 7685 5412

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L’assureur qui partage ses bénéfices avec vous

* Les ristournes évoluent avec le temps en fonction des résultats et des perspectives d’avenir de l’entreprise d’assurance, de sa solvabilité, de la conjoncture économique et de la situation des marchés financiers par rapport aux engagements de la Caisse Commune d’Assurance contre les Accidents du Travail, faisant partie du Groupe Fédérale Assurance. L’octroi de ristournes dans le futur n’est pas garanti. Les ristournes varient par catégorie et type de produits et les règles relatives à leur octroi sont définies dans les statuts de la Caisse Commune d’Assurance contre les Accidents du Travail. Ces statuts peuvent être consultés sur www.federale.be.


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Fusion

Fedelec et ICS fusionnent pour devenir

Techlink

Fedelec et ICS ont uni leurs efforts à l’occasion de la foire Install Day. Les deux organisations sectorielles forment désormais Techlink. Six raisons pour lesquelles cette initiative est bienvenue.

DIRECTOR TECHNOLOGY & CERTIFICATION Technologie, innovation, normalisation, certification Teamleader technical advisors KRIS VAN DINGENEN

1

kris.vandingenen@techlink.be

Une base élargie

Grâce à la fusion de l’organisation sectorielle des entrepreneurs de l’électricité, la Fedelec, avec ICS, la fédération profes­ sionnelle du HVAC et du sanitaire, nous comptons à présent près de 3.000 membres, ce qui fait de Techlink l’organisation sectorielle la plus importante du secteur. Nous sommes aussi le point de contact incontournable de la presse, du monde politique et de l’enseignement.

TECHNICAL ADVISORS

∙ Électrotechniques (à engager) ∙ HVAC & sanitair (à engager) ∙ Énergies renouvelables

jozefien.vanbecelaere@ode.be david.germani@techlink.be

2

∙ Project Manager: lenn.coussement@techlink.be

Une organisation multidisciplinaire

Notre nouveau slogan est limpide : « Techlink, linking technicians ». En clair, nous voulons que notre organisation sectorielle rassemble les métiers techniques. C’est le meilleur moyen de préparer l’avenir. D’ailleurs, le nombre d’entreprises actives dans l’électricité, le HVAC et le sanitaire est en progression constante. Et les techniques sont de plus en plus inter­ dépendantes.

3

Une spécialisation

Même si nous voyons Techlink comme une organisation délibérément multidisciplinaire, nous ne perdons pas de vue pour autant les caractéristiques de chacun de nos métiers. Bien au contraire même, puisque les matières propres à nos professions sont abordées au sein des conseils sectoriels « Electrotechnique » et « HVAC et sanitaire ». Nous procédons en outre à l’engagement d’un spécialiste en électrotechnique ainsi que d’un spécialiste du HVAC. Les entreprises spécialisées dans une ­seule branche restent évidemment les bienvenues chez nous.

4

Une structure interne renforcée

Techlink fait partie de la Confédération Construction, une organisation faîtière qui défend les intérêts des entreprises actives dans la construction et dans l’installation. La fusion nous rend plus fort que jamais. Les membres de Techlink constituent un cinquième du nombre total d’adhérents de la Confé-

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by Techlink

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dération. Cela nous permet, davantage encore que par le passé, de porter une vision commune, ce qui est loin d’être négligeable. Car nos intérêts ne sont pas forcément toujours les mêmes que ceux d’autres entrepreneurs. Les exigences énergétiques, toujours plus strictes, en sont un bel exemple. Si elles sont une bénédiction pour nos membres, elles ne sont au goût de très nombreux autres secteurs (de la construction).

5

Une efficacité renforcée

La fusion nous donne de la marge pour engager de nouveaux collaborateurs. Nous procédons donc à une refonte de notre organigramme. Le nombre de conseillers chargés de suivre les évolutions du secteur aux plans technique et juridique passe du simple au double. Par le passé, un temps plein se chargeait du secteur de l’électricité et deux mi-temps s’occupaient des énergies renouvelables. Nous adjoignons à ces effectifs un


GENERAL DIRECTOR Services d’études, social, économique, juridique, fiscale, CCT

OUTSOURCED:

∙ ACCOUNTING ∙ HR

WILLY PAUWELS willy.pauwels@techlink.be

44,1 %

deze evolutie DIRECTOR COMMERCIAL is negatief Business Development, Mar&Com, membres

Advisor lucine.albertian@techlink.be En collaboration avec le service d’études de la Confédération Construction

Teamleader account managers & gestionnaires des dossiers JAN LHOËST jan.lhoest@techlink.be

ACCOUNT MANAGERS

∙ Bruxelles - Flandre sandra.mertens@techlink.be ∙ Wallonie (à engager) ADMINISTRATION

∙ Executive23,6 assistant: %yvan.longin@techlink.be deze evolutie ∙ Administrator Events & Communication: is positief ria.vaneyck@techlink.be ∙ accueil: Marianne Fassin

COPYWRITER cedric.matthys@confederatiebouw.be +32 2 545 59 48

spécialiste en électrotechnique à temps plein ainsi qu’un spécialiste du HVAC à temps plein. Nous avons également engagé récemment un rédacteur et deux account managers à plein temps. Ils auront pour tâche de resserrer les liens avec les départements locaux et les membres individuels.

6

Une fonction clé

Techlink est le maillon qui relie les techniciens au secteur. Notre organisation est le point de chute de toutes les parties prenantes influentes (commerce de gros, fabricants et instituts de formation). Parallèlement, ces parties prenantes nous livrent des informations que nous diffusons auprès de nos membres. Nous procéderons par exemple au regroupement de forma­ tions pertinentes de fabricants, de spécialistes ou de la Confédération Construction. Nous espérons pouvoir offrir toutes ces formations à nos membres à un tarif diminué. Nous sommes également en mesure de projeter la taille de notre organisation lorsque nous débattons avec les centres de formation.

EN PRATIQUE Nous mettons tout en œuvre pour que cette période de transition se déroule sans accrocs. Une fusion de ce type implique cependant quelques changements. Entre autres choses, nous avons mis hors ligne les extensions @fedelec.be et @ubbu-ics.be. Nous vous demandons de bien vouloir utiliser désormais l’extension @techlink.be. Vous retrouverez toutes les adresses électroniques dans l’organigramme ci-dessous. Nous vous prions de bien noter notre nouveau numéro de téléphone général : 02 896 69 10.

février 2018 •

by Techlink

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hlink

Install Day

Install Day en chiffres

La première édition des Install Days a eu lieu début décembre. Cette foire organisée par Techlink, notre fédération sectorielle, et qui regroupe toutes les techniques, a directement mis un coup au but. Décision a donc été prise de remettre le couvert l’année prochaine. À vos agendas pour bloquer le 23 novembre 2018. www.installday.be

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by Techlink

• février 2018


Un total de

1624

visiteurs

ont déambulé dans le Brussels Kart Expo

2

Les deux organisations sectorielles ICS et Fedelec ont fusionné en une seule : :

Techlink.

L’accès à la foire était de

0 euro.

Notre prochaine édition, le

23 novembre 2018 sera totalement gratuite également.

Pas moins de

1197 portions de paella

ont été englouties pendant la foire.

107

fabricants ont présenté leurs tout derniers produits lors de l’Install Day

Nos garçons ont servi par moins de

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fûts de bière sur la journée.

février 2018 •

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Bc-Pro v10.1 : intégration La principale nouveauté de la version v10.1 est la génération et l’envoi direct via Outlook du document sous un format « PDF enrichi » ! La solution logicielle pour entrepreneurs et installateurs … étroitement liée à la comptabilité BOB50c mais également à PlanningPME ou MS-Project

« PDF enrichi » signifie que grâce au PDFtoolkit, dont une licence officielle a été intégrée au Bc-Pro, l’utilisateur aura la possibilité de définir pour chaque layout (modèle d’impression) différents automatismes, à savoir : 

BC-PRO est une suite de logiciels tournant en MS-SQL sous Windows (de préférence Win10 et/ou Server 2012/2016) pour entrepreneurs, installateurs en tout genre et même commerçants avec un ou plusieurs points de vente. Comprenant plusieurs modules fonctionnant soit indépendamment soit en interaction.

s’il souhaite que les conditions générales soient ajoutées automatiquement derrière dans le PDF (p.ex pour les factures ou peut-être aussi les confirmations de commande, etc…)

BC-PRO apporte de multiples solutions aux divers besoins des utilisateurs en procurant des outils puissants et modernes mais aussi surtout en proposant une solution globale de gestion d’entreprise :

s’il désire que la personne qui va recevoir le PDF ne sache ni le modifier (via Acrobat, Word ou autre) ni en recopier du contenu : pour par exemple empêcher de copier/coller dehors du contenu d’un devis ou d’une offre afin de demander prix ailleurs...

s’il veut que l’image de la signature de chaque deviseur soit reprise automatiquement sur la dernière page à un emplacement prévu à cet effet.

s’il envisage peut-être aussi d’imprimer ses documents sur une image de fond en filigrane…

s’il préfère inverser l’ordre des pages dans le PDF afin que la dernière page des totaux vienne devant (p.ex. pour les états d’avancement où il y a 10-20 pages afin que le client voie d’emblée la page des totaux à l’ouverture du PDF qui lui a été envoyé)

et enfin, s’il exige que ce document reste absolument confidentiel en demandant un cryptage pour un certain type de documents sortants vers certains clients (p.ex. les devis ou soumissions à des conditions très avantageuses et que seul le client pourra visualiser !). Ceci se fait très simplement en introduisant, en plus de la coche correspondante à cette option, le mot de passe dans la fiche du client, et alors seuls les clients où il y a un mot de passe qui aura été introduit recevront des PDF cryptés, en tout cas pour les types de document choisis à crypter…

- avec une liaison très étroite à la comptabilité Bob50c (transfert aisé en comptabilité générale et analytique des factures vente&achat+caisses, liaison bancaire – VCS, synchronisation des paiements factures et en exclusivité liaison à Bob-Demat via QR-code se générant automatiquement). 18 ans d’expérience depuis Bob v1.0 - avec une liaison étroite à MS-Office (toutes versions) : envoyer en 2 clics une offre,facture PDF par e-mail avec votre signature Outlook, exporter toute impression en Excel en 1 clic, envoyer une lettre/fax publipostage via Word. 20 ans d’expérience, de Office 2000 à 2016 - mais aussi une liaison avec PlanningPME qui vous permettra de planifier aisément et efficacement les travaux pour chaque technicien/dépanneur/installateur/équipe, - ou un export vers MS-Project pour une planification plus poussée de gros projets.

BC-PRO CATALOGUE

Et tout ceci se définit très simplement, en quelques minutes, grâce à un outil inédit développé en Bc-Pro qui présente tous les layouts sous forme de Importation de liste de prix fournisseur depuis Excel, modification tableau avec toutes les options ci-dessus qui peuvent être activées groupée et comparaison d’articles d’un ou plusieurs fournisseurs : simplement en cochant dans la(les) colonne(s) correspondante(s). notion de fournisseur prioritaire et x fournisseurs alternatifs. Exportation en gestion devis et commerciale de manière groupée Et pour les conditions générales, filigranes, tampons/signature, page de (par fournisseur) ou au fur et à mesure des besoins, avec facilités garde, il suffit d’enregistrer au départ de Word dans des fichiers sous format de recherche… PDF et nommés en fonction du type de fusion à réaliser et de la langue. Par exemple, CG_FR.PDF, CG_NL.PDF, etc pour les conditions générales à fusionner derrière toutes les factures à envoyer par e-mail. Les autres noms étant PG (page de garde), BG (background = en filigrane), FG (foreground= BC-PRO DEVIS - CHANTIER tampon) et SG (signatures). Pour ce dernier, ce seront les initiales vendeurs qu’il faudra mettre derrière dans le nom du fichier PDF et non pas le code Etablissement des devis et soumissions via des devis modèles ou langue comme dans les autres. En d’autres termes, lorsqu’il y a p.ex. 3 importation d’Excel. Présentation en arborescence à 3 niveaux de vendeurs/deviseurs dont les initiales peuvent être indiquées comme postes et nombreuses facilités de copier/coller, imposition de responsable d’une offre ou d’un devis, Bc-Pro exportera automatiquement montants/marges à tout niveau, introduction métré, etc… un PDF avec en bas l’image de la signature du vendeur qui aura été défini ! Suivi de chantier avec approvisionnements et retours chantier avec passage en bon de livraison/retour, états d’avancement avec Comme vous pouvez le constater, tout ceci constitue une aide précieuse passage en facturation, rendement chantier, etc… à l’établissement et à l’envoi automatisé de vos documents PDF : offres signées et non modifiables ni copiables, factures avec condit. gén., etc…

BC-PRO COMMERCIAL

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Infos techniques

« Placer un tube LED dans une armature de lampe fluorescente ? Une mauvaise idée » Remplacer des tubes fluorescents par des tubes LED, c’est à première vue une manière simple d’économiser de l’énergie et de récupérer rapidement son investissement. Mais est-ce vraiment une bonne idée ?

Ces dernières années ont vu la multiplication des tubes LED à placer dans des armatures de lampes fluorescentes. Même si nombre d’installateurs utilisent cette technique, Kris Van Dingenen, director technology & certification chez Techlink, formule quelques objections :

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« même si les tubes LED ressemblent comme deux gouttes d’eau aux tubes fluorescents, ce sont deux sources lumineuses totalement différentes. Les lampes fluorescentes émettent de la l­umière dans toutes les directions. C’est pourquoi leur armature contient un réflecteur

qui détermine la zone qui sera éclairée par la lampe. La situation ­change du tout au tout si l’on place un tube LED dans une armature fluorescente, car c’est alors le tube LED qui déter­mine la zone de rayonnement ; le réflecteur d’origine perd sa fonction. »


© Philips Lighting

limitée de l’espace. La l­umière juste sous la lampe est plus intense, mais la zone éclairée est plus ­petite. Tenez-en compte et abordez le sujet avec les clients. Assurez-vous également au préalable que le nouveau dispositif d’éclairage sera conforme aux normes (en l’occurrence les normes NBN EN 12464-1 et NBN EN 12464-2, ndlr.). Ce serait dommage de constater que certains endroits sont un peu sombres. »

Lampe « renofit »

Moins de lumière

Et Kris de poursuivre sur sa lancée : « Sur le terrain, mieux vaut prendre un temps de réflexion avant de remplacer des tubes fluorescents. La plupart des tubes LED commercialisés actuellement génèrent beaucoup moins de lumière que leurs homologues fluorescents. Prenons par exemple une lampe fluorescente 36W T8. Elle génère envi­ron 3300 lumens ­alors que les lampes LED de même type produisent seulement 1000 à 2700 ­lumens. Si ces écarts sont importants, ils ne se voient pas forcément. Premièrement, il n’y a pas lieu de tenir compte des pertes dans le réflecteur. Les anciennes armatures provoquent en général une perte lumi­neuse de 15 %, mais on parle alors de très ­vieux modèles. Les armatures des vingt der­nières années disposent presque toutes de réflecteurs dont le rendement dépasse 95 %. Deuxièmement, et c’est un point important, les tubes LED éclairent une partie plus

Mais les différences avec les tubes fluorescents ne s’arrêtent pas là. Volta, avec qui Techlink entretient une étroite collaboration, signale encore quelques autres points à contrôler (voir : points à contrôler à l’achat d’un tube LED). Et le centre de connaissances techniques conseille également de réfléchir à l’aspect juridique de l’affaire. Un installateur ne peut bricoler sur des produits avec marquage CE que si le fabricant l’y autorise. C’est la raison pour laquelle il est important de bien distinguer les options envisageables. Concrètement, deux possibilités s’offrent à l’installateur : soit il place une lampe retrofit, soit il fait une « rénovation ». « Quand on remplace une lampe classique par une lampe retrofit, il n’y a pas grand-chose à craindre », explique Kris, « il ne faut pas bricoler l’armature et, si vous installez la lampe retrofit en suivant les prescriptions du fabricant, il n’y a pas de discontinuité du marquage CE d’origine. Le fabricant reste responsable. C’est la même chose lorsque vous remplacez le démarreur par un type adapté, l’opération n’a strictement aucune influence sur la responsabilité. »

Rénovation

Si l’installateur opte par contre pour la seconde possibilité, la «  rénovation  », mieux vaut qu’il soit sur ses gardes. « Si vous modifiez quoi que ce soit au câblage, que vous supprimez ou pontez un ballast, il est question de rénovation. Et dans ce cas vous ne respectez plus le marquage CE de l’armature. Même si le mode d’emploi du tube LED indique que c’est ainsi que vous devez travailler. Aux yeux de la loi, vous devenez le nouveau fabricant, ce qui veut dire qu’en tant qu’installateur vous devez veiller à ce que l’appareil réponde de nouveau à toutes les exigences légales telles que les

«

En cas de doute, n’hésitez pas à remplacer tant la lampe que son armature.

»

directives sur la basse tension, ROHS et EMC. Et il devient ainsi possible de pourvoir de nouveau l’armature d’un marquage CE. Mais soyons honnêtes, dans la pratique, cette méthode est pour ainsi dire impraticable, raison pour laquelle nous la déconseillons. » « Nous constatons pourtant que ce risque n’empêche pas les installateurs de bricoler les armatures. Tant qu’il ne se passe rien, aucun problème. Sachez tout de même que le tribunal peut vous tenir pour responsable si, dans le pire des cas, un incendie devait se déclarer. Prenez vos précautions si vous voulez malgré tout vous lancer dans une « rénovation ». Contactez d’abord le fabricant de l’armature. Faites-lui faire les adaptations si possible. Il pourra déclarer ensuite que l’appareil répond de nouveau à toutes les normes. » « Si le fabricant de l’armature ne veut pas exécuter ces travaux, ce qui est très probable, il subsiste une seconde option. Faites-lui confirmer qu’en tant qu’installateur vous répondez à toutes les exigences légales parce que vous travaillez en conformité avec ses prescriptions. C’est évidemment très difficile à obtenir. De plus, il n’accèdera sans doute pas à votre demande si le tube LED ne vient pas de chez lui. Dans ce cas de figure, il ne reste plus qu’une seule possibilité. Vous pouvez vous adresser au fournisseur ou au fabricant du tube LED. S’il est sûr et certain de son produit, il acceptera peut-être d’en assumer la responsabilité. Si cette option échoue également, alors changez la lampe et l’armature. Cette solution est non seulement la plus simple, mais aussi la meilleure sur le plan technique. »

D’AUTRES QUESTIONS sur l’installation des tubes LED ? Envoyez un courriel à kris.vandingenen@techlink.be. février 2018 •

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Infos techniques

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POINTS À CONTRÔLER À L’ACHAT D’UN TUBE LED Si vous comptez bricoler des tubes LED, ne prenez pas l’opération à la légère. Ne perdez pas de vue les six points suivants.

1

OPTEZ POUR DES TUBES LED MATS Dans une lampe fluorescente, toute la lampe est éclairée de façon constante. Dans les tubes LED par contre, il est possible que vous distinguiez des LED séparés. Plus encore, il se peut que vous soyez aveuglés par ces points lumineux intenses. C’est pourquoi nous vous conseillons de toujours choisir des tubes LED totalement mats, qui atténueront l’effet aveuglant.

fermées. Mais ce raisonnement ne s’applique pas aux tubes LED. Dans leur cas, la chaleur va justement de pair avec un rendement moins bon, ce qui peut poser problème dans les armatures fermées, où la température peut alors monter fortement. C’est non seulement dangereux, mais la lampe LED donne également moins de lumière et dure moins longtemps. Nous conseillons donc de toujours choisir des lampes fluorescentes dans les armatures fermées.

2

3

VÉRIFIEZ LE FACTEUR DE PUISSANCE Les premières générations de tubes LED avaient le plus souvent un facteur de puissance (λ) très faible. Du coup, les tubes LED, même en étant moins puissants, avaient besoin malgré tout de plus de courant qu’un tube « classique ». Cela ne fait pas que limiter la durée de vie de vos tubes LED. Dans le pire des cas, vous pouvez même en arriver à une surchauffe de votre

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5 armoire à compteur, avec toutes les conséquences qui en découlent ! Et n’oubliez pas que les gestionnaires du réseau, s’agissant des installations industrielles, dépistent également la puissance apparente. Autrement dit, un tube LED dont le facteur de puissance est faible reviendra plus cher qu’un tube « classique » en consommation. Vérifiez bien le type de produit que vous avez en main. Le fabricant est tenu de mentionner le facteur de puissance. Contrôlez qu’il est effectivement supérieur à 0,9, ce qui doit être le cas de presque tous les tubes LED modernes.

4

ÉVITEZ LES ARMATURES FERMÉES Les lampes classiques gagnent en efficacité quand leur armature chauffe quelque peu. C’est notamment pour cette raison que les armatures de lampes fluorescentes n’ont pas de systèmes de refroidissement et qu’il n’y a pas de risque à placer des lampes fluorescentes dans des armatures

TENEZ COMPTE DU BALLAST Contrairement au tube fluorescent, le tube LED n’est pas équipé d’un ballast. Dans le cas du tube LED, le ballast fait partie intégrante du tube lui-même. Sauf que si vous remplacez une lampe fluorescente par un tube LED, le ballast d’origine reste en place. Bien que l’appareil perde sa fonction, il continue à prendre de l’énergie. Le fabricant ne tient pas compte de cette perte. Donc, l’efficacité du tube LED est généralement inférieure de quelques pour cent aux indications données par le fabricant. N’oubliez pas non plus que tous les ballasts ne sont pas compatibles avec tous les tubes LED. Prévoyez le coup. Les fabricants de lampes disposent normalement de tableaux à cet effet.

6

ATTENTION À LA NORME Une nouvelle norme européenne est en vigueur depuis 2015 : la norme EN62776. Elle définit à quelles règles de sécurité doit satisfaire un tube LED. Comme c’est une obligation légale, il vaut mieux que vous vérifiez si la norme est effectivement respectée. Pour ce faire, jetez un coup d’œil dans le mode d’emploi ou posez la question à votre fournisseur.

© Philips Lighting

ÉVITEZ L’EFFET STROBOSCOPIQUE Certains tubes LED ne filtrent pas assez le sinus de la tension du réseau si bien que les leds vont et viennent au rythme de la tension. La plupart des gens sont incapables d’observer ce phénomène à l’œil nu, mais il cause malgré tout de la migraine ou des problèmes de concentration. Vérifiez donc bien au préalable si le tube LED filtre convenablement le sinus. Il existe un moyen très simple de procéder. Placez la caméra de votre smartphone tout près du tube LED et regardez les lignes arrondies qui apparaissent sur l’écran. Plus les lignes sont nombreuses, plus l’effet stroboscopique est puissant. Vous pourrez ainsi comparer facilement des modèles différents.


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Le projet « Slagkracht »

Techlink stimule les connaissances autour des pompes à chaleur et de la cogénération Un abîme sépare parfois le rêve de la réalité. Si notre fédération professionnelle (Techlink) est résolument orientée vers l’avenir, force est de constater que trois quarts de nos membres n’ont jamais installé une pompe à chaleur ou une installation de micro-cogénération. Le projet « Slagkracht » se propose de changer les choses. « Le manque de connaissances et d’expé­ rience font souvent obstacle au déploiement à grande échelle des techniques nouvelles, assène d’emblée Lenn Coussement, project manager chez Techlink. Notre organisation sectorielle se doit d'en tenir compte. À l’avenir, notre socié-

té sera pauvre en énergie. Autrement dit, nos systèmes énergétiques subiront une transformation radicale et nous n’avons ­d’autre choix que de nous y préparer. C’est pourquoi Techlink a déposé l’année passée une proposition de projet auprès de l’Agentschap Innoveren en Onderne-

Techlink s’est ajoint les services d’un nouveau collaborateur interne pour le projet : le project manager Lenn Coussement

«

Commettre une erreur dans le placement d’une pompe à chaleur ou d’une installation de micro-cogénération peut avoir de lourdes conséquences. Un client ne choisira jamais ce type de système s’il entend son voisin dire qu’il fonctionne mal. LENN COUSSEMENT

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»

men (Agence pour l’innovation et l’entreprise, ndlr.) de la région flamande. Notre objectif était de mettre en branle ce qu’on appelle la « trajectoire VIS IV ». VIS IV est l’abréviation néerlandophone pour désigner le « Vlaams Innovatiesamenwerkingsverband voor Innovatievolgers », soit le réseau flamand de coopération pour les suiveurs de l’innovation, qui permet à des organisations de recevoir un soutien pour aider les entreprises qui n’ont que peu de connaissances sur une innovation de franchir le pas et de se lancer. » «  Vingt-trois organisations ont déposé une demande au total. L’Agence a donné son feu vert à huit d’entre elles, et notam­ ment à notre projet semestriel baptisé « Slagkracht voor de vernieuwende installateur » (littéralement « Coup de pouce à l’installeur-innovateur », ndlr.). Nous avons reçu une aide totale de 400.000 ­euros. Ce montant nous permet notamment de payer deux collaborateurs à temps plein. Moi-même chez Techlink ainsi qu’une autre personne qu’il faut encore engager et qui travaillera pour ­ COGEN Vlaanderen et ODE Vlaanderen (les centres flamands d’expertise pour la cogénération et l’énergie durable, respectivement, ndlr.). »

Groupe de pilotage

« Notre projet s’adresse avant tout aux installateurs qui ne connaissent pas grand-chose aux pompes à chaleur et à


perte d’énergie

PRODUCTION DISTINCTE

CELLULE DE COMBUSTIBLE

Demande d’énergie :

Demande d’énergie :

chaleur : 5,3 électricité : 13,1

chaleur : 5,3 électricité : 13,1

chaleur électricité

forage vertical ne soit pas envisageable parce que le bâtiment se trouve dans une zone de captage d’eau, où le forage profond est interdit. Dans ce genre de zone, on ne peut fonctionner qu’en horizontal et placer une installa­tion air-air/eau. »

Rapprochement 0,6

13,1

5,3

50%

90%

5,9 MWh/an

chaudière à condensation

13,1

23%

26,3 MWh/an 32,2 MWh/an

Economie cogénération de la cellule de combustible

courant de secteur

5,3

13,1

4,6

57%

23,1 MWh/an

ABSOLUE : économie cogénération = 32,2 – 23,1 = 9,1 MWh/an RELATIVE : économie d’énergie relative primaire = 9,1 / 32,2 = 28 %

Source: COGEN Vlaanderen

la micro-cogénération », poursuit Lenn. « Nous voulons leur mettre le pied à l’étrier. Pour ça, il faut évidemment qu’ils connaissent notre existence. Pour ­l’heure, nous mettons les bouchées doubles à la première phase : approcher acti­ vement les installateurs. Nous faisons une promotion en ligne et sur le terrain. Nous cherchons également des membres pour notre groupe de pilotage. Pour le moment, la KU Leuven, Thomas More et WTCB en font déjà partie, mais nous voudrions encore attirer quelques entreprises d’installation supplémentaires. On ne peut pas se passer du lien avec le terrain. » « Dès que notre projet sera un peu mieux connu, nous passerons à la d­ euxième phase : la sensibilisation. Je suis à la recher­ che de quelques projets intéressants. L’idée serait d’en sélectionner quelques-uns et d’aller sur place avec un petit groupe d’installateurs intéressés. Nous couplerons une séance d’info à cette visite. Nous voulons montrer aux installateurs tout l’éventail des choix possibles à l’aide d’exemples pratiques. Les pre­ mières sessions auront lieu début 2018. »

Outil de sélection

Lenn Coussement voudrait surtout mettre à profit les deux premières phases pour inciter les installateurs à travailler avec les nouvelles techniques. Dès qu’ils ont franchi cette étape, le vrai travail

peut commencer. « La phase trois consistera à apprendre aux installateurs comment installer une pompe à chaleur ou un système de micro-cogénération. Pour ce faire, nous collaborerons étroitement avec les fabricants, qui disposent souvent d’installations tests sur lesquelles les techniciens peuvent bricoler pour se rentrer les techniques dans les doigts. Il est absolument essentiel que les installateurs soient parfaitement formés avant de se mettre vraiment au travail. Commettre une erreur dans le placement d’une pompe à chaleur ou d’une installation de micro-cogénération peut avoir de lourdes conséquences. Un client ne choisira jamais ce type de système s’il entend son voisin dire qu’il fonctionne mal. » « Nous avons aussi la volonté d’aider l’installateur à retrouver son chemin dans le fouillis des informations. Nous allons ­développer un outil spécifique servant à faire des choix, et qui fera office de guide. L’installateur doit être capable d’indiquer en un tournemain au client la meilleure solution qui s’offre à lui : une chaudière hybride, une installation de micro-cogénération, une pompe à chaleur ou une combinaison des diverses techniques. L’outil ira même plus loin. On y encodera la localisation. Il est possible, par exemple, qu’une pompe à chaleur soit la meilleure solution techniquement parlant, mais qu’une pompe à chaleur a­ limentée par la nappe phréatique et n ­ écessitant un

Le projet « Slagkracht » n’apporte pas que des connaissances aux gens de métier. Il doit aussi mettre les techniciens en contact les uns avec les autres. « Nous organiserons d’une part des événements de mise en réseau et, d’autre part, nous développerons un outil de rapproche­ ment. Nous ne savons pas encore quelle forme prendra cet outil, mais cet instrument permettra aux diverses parties prenantes de se renforcer mutuellement. L’idée serait qu’une entreprise disposant de connaissances techniques approfondies sur les pompes à chaleur et la cogénéra­tion, mais qui manque d’effectifs, puisse trouver un partenaire qui a du personnel en suffisance, mais pas assez d’expérience. L’outil peut aussi aider les entreprises qui ne peuvent pas émettre des certificats déterminés. Nous espérons les mettre en lien avec des parties extérieures qui pourront agréer l’installation par la suite. » « Nous veillerons bien évidemment à ne pas perdre toutes ces informations que nous collectons en cours de r­oute », conclut Lenn. À la fin du projet, il sera question de créer un centre de connaissances où les membres du secteur pourront adresser toutes leurs questions sur les pompes à chaleur et la (micro-) cogénération. Nous souhaitons en outre diffuser nos connaissances vers les instituts de formation. Les pompes à chaleur et la (micro-)cogénération sont des sujets que les écoles techniques n’abordent pas beaucoup. Il faut que ça change. Mais une chose à la fois. Le plus important aujourd’hui est de faire notre publicité. C’est déjà assez difficile comme ça ­(rires).  »

SI VOUS SOUHAITEZ DES INFOS sur le projet ou faire partie du groupe de pilotage, n’hésitez pas à prendre contact avec Lenn Coussement (lenn.coussement@techlink.be).

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Projet

Dauvister débranche le premier bâtiment public du réseau électrique Techlink concentre toutes les techniques. La fusion de nos fédérations s’inscrit dans une tendance plus large à l’œuvre dans le secteur. Nos membres sont de plus en plus nombreux à livrer un travail multidisciplinaire. Power+ s’est rendu à Eupen. Là-bas, Dauvister, membre de notre fédération, a construit un système grâce auquel le centre nature local peut produire lui-même toute son énergie. « Vous saviez que ce sont les Allemands qui ont construit cette route ? », me ­demande Thierry Van Buggenhout, responsable de projets chez Dauvister. ­Notre voiture nous emmène au cœur des Hautes Fagnes. Thierry continue son histoire dans le vacarme, car la route est cabossée. « Les Allemands ont tracé plu-

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sieurs routes à travers les H ­ autes F ­ agnes pendant la Seconde guerre mondiale », poursuit-il. « Ils voulaient améliorer les voies de communication entre la Belgique et l’Allemagne. Malheureusement, la route n’a plus jamais été r­emise en état depuis lors (rires) ».

Le ton est donné. L’après-midi promet d’être joviale. Évidemment, je ne suis pas venu dans cette partie de la Belgique juste pour m’amuser. Je suis venu visiter un des chevaux de bataille de Dauvister : le Centre Nature Maison Ternell. Ce centre de visiteurs est le premier bâtiment public du Benelux rendu complète-


FICHE TECHNIQUE DES TRAVAUX RÉALISÉS LIEU : Centre Nature Maison Ternell, Ternell 2/3, 4700 Eupen DURÉE : +/- 1.000 heures de travail TAVAUX RÉALISÉS : ∙ soixante panneaux PV (puissance totale : 15 kVA) ∙ Chaudière à pellets (70 kW) ∙ Silo pour 9,2 tonnes de pellets ∙ Cogénération (9kVA d’électricité et 20 kW de chaleur) ∙ Réservoir tampon (4.000 litres) ∙ Générateur d’électricité (20 kVA) ∙ 24 accumulateurs (capacité de stockage : 164 kWh)

Préparatifs

« Nous avions déjà réalisé une première étude avec Dauvister en 2010. Un certain nombre d’idées ont été envisagées : une éolienne dans le jardin à l’arrière, une unité de cogénération à l’huile de colza. Certaines de ces hypothèses sont passées à la trappe. L’huile de colza, par exemple, doit être chauffée à l’avance pour obtenir la même viscosité que le mazout. Cette solution aurait nécessité trop d’énergie, car nous devons la produire nous-mêmes en totalité. »

Thierry Van Buggenhout a mené le projet à bon port

ment indépendant du réseau électrique. « Un câble de distribution court depuis le barrage de retenue de la Vesdre, pas loin d­’ici, jusqu’à Ternell », m’explique Thierry. « Mais il faudrait le remplacer sans tarder. Au total, l’opération coûterait quatre millions d’euros, ils ont trouvé que ça faisait trop cher. C’est pourquoi la Communauté germanophone, propriétaire du bâtiment, a cherché une autre solution ».

« Les éoliennes aussi ont été abandonnées. Le terrain est en Région wallonne. Seul le bâtiment appartient à la Communauté germanophone. Les bois et les terrains tout autour sont la propriété de la Région wallonne, qui a mis son veto. C’est d’ailleurs aussi à cause d’elle que nous avons dû enterrer notre citerne et la dissimuler derrière une clôture. Nous l’aurions volontiers placée sur le parking, c’est-à-dire à un endroit accessible, mais il appartient aussi à la Région wallonne. »

Exécution

Une fois réalisée l’étude préliminaire, Dauvister a pu se mettre au travail. Au final, l’entreprise a travaillé près d’un ­ millier d’heures sur le chantier. Th ­ ierry est fier de la réalisation de son équipe. « Le projet a coûté au total quelque 550.000 euros », précise-t-il. « Le prolon-

gement du câble de distribution aurait coûté presque trois fois plus cher. Une économie considérable que nous avons pu créer avec le concours de toute l’équipe. Dauvister a osé expérimenter, mais dans la rationalité. Pour obtenir une production de chaleur comme d’électricité, l’entreprise a combiné de très nombreuses techniques, un véritable tour de force. » « Vous voyez ici notre installation de cogénération au gaz », montre Thierry. « En hiver, elle est la source principale d’électricité. L’été, nous utilisons les panneaux solaires installés sur le toit. S’ils produisent un surcroît d’énergie, nous le stockons dans les accumulateurs. Ils peuvent emmagasiner 164 kWh, soit huit heures de consommation électrique normale du site. Une solution parfaite pour compenser les oscillations entre le jour et la nuit. Et si tout ça ne suffit pas, nous avons prévu un générateur d’urgence en bas, dans la cave, où se trouvait déjà une citerne à mazout. Nous l’avons réutilisée dans notre nouveau système. Le générateur d’urgence y est branché. » « En plus de l’électricité, nous devions également produire de la chaleur. Nous n’utilisons pas que la cogénération. Quand la température tombe sous les dix degrés Celsius, la chaudière à pellets se met en marche. Nous stockons l’éner- ››› février 2018 •

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Projet TGBT

3 X 400V + N

XGB 5G16² ± 60m

3 X 400V + N

XGB 5G16² ±15m XGB 5G16² ± 25m

Chaudière Pellets 70 KW

9KWe ±35KW

DN 40

KW/H

KW/H

COGEN GAZ

groupe électrique

KW/H

=

KW/H

20KVA DN 40

XGB 5G25² ± 30m

=

10KVA PV

DN 32

M

212374053 KW/H

TD Resto 3x50A 20 KVA

10KWc Batterie

C

212374054

KW/H 212374052

KW/H

TD Museum 3x20A

TD

TD

Etage

Musée 2

3x50A

3x40A

GAS Boiler DN 25

Resto DN 25

1er Etage DN 25

Museum DN 25

MAX 24 KVA pendant 30 min 18 KVA continu

TH

DN 40

TH

TH

TH

TH

TH

TH

TH

DN 50 DN 32

5000 litres

Grundfos UPS 32-60

C

WILO Smart A 25/4

C

DN 50 DN 32

M

M

M

DN 50

N.O.

AEROTHERME

400 L

Set de remplisage

DN 25

À PROPOS DE DAUVISTER Stéphane Dauvister a fondé Dauvister en 2007. Sept années plus tard, EDF Luminus a acquis une part majoritaire au sein de la société. Fort de l’appui de cet acteur de premier plan du marché de l’énergie, Dauvister a poursuivi son développement, jusqu’à devenir une entreprise incontournable sur le marché HVAC. La firme mise sur les technologies de pointe et s’efforce ainsi de faire diminuer autant que possible la facture énergétique du client. Cette stratégie est de toute évidence payante. Dauvister emploie désormais 180 collaborateurs. Ils travaillent depuis les six bases que la société a installées en Wallonie et à Bruxelles. Plus d’infos surp WWW.DAUVISTER.COM.

››› gie thermique dans un réservoir tampon

de 4000 litres. C’est nécessaire parce que les hivers peuvent être très froids. Pour la même raison, nous avons construit un gigantesque silo à pellets d’une capacité de pas moins de 9,2 tonnes. Après tout • février 2018

DN 25

DN 25

DN 25

DN 100

PUISSANCE TOTALE ± 70 KW N.O.

eau de ville

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Grundfos UPS 25-60

C

Déboueur

DN 40

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Grundfos UPS 25-40

C

ça, s’ils ont encore froid l’hiver, alors je ne sais vraiment plus ce qu’il faudra faire (sourire). »

Résultat final

« Réunir l’éventail des techniques utilisées dans un seul circuit n’a pas été une sinécure », poursuit Thierry. « Car nous travaillons avec de très nombreuses marques différentes. C’est un choix délibéré. Ce n’est parce qu’il est parfois plus délicat techniquement d’établir une liaison générale qu’il faut accepter des compromis. Tout problème a sa solution. Même s’il faut une kyrielle de bus pour y arriver. » « Après notre dur labeur, j’étais content que tout tourne. Quand le système s’est bloqué, je me suis vraiment demandé ce qui arrivait. Le courant n’arrêtait pas de sauter. Je me suis mis à éplucher décortiqué le système, jusqu’à ce que je me rende compte qu’ils avaient acheté un nouveau four qui fonctionnait à l’électricité. Notre système n’était pas prévu pour. Heureusement, ils ont vite remplacé ce four par un autre modèle au gaz, ce qui a réglé le problème. » « Depuis cet incident, notre installation fonctionne sans le moindre accroc. Je prends tout de même la peine de vérifier tous les jours si tout est ok. Mais je ne

Pour ceux qui cherchent l’inspiration: voici comment construire une installation indépendante du réseau électrique.

dois pas venir jusqu’ici. Le système est entièrement connecté à internet. Je peux modifier tous les paramètres à distance à l’aide d’un programme simple d’utilisation. Le centre se sert d’ailleurs de cette numérisation sur un mode ludique. À l’accueil, sur un écran d’ordinateur, on peut voir en temps réel la quantité d’énergie produite par notre système. Et il est aussi possible de voir les émissions de CO2 qu’il permet d’économiser.  C’est une manière de sensibiliser le visiteur à l’enjeu climatique. De nombreux visiteurs viennent ici pour prendre une respiration pendant le week-end. Ils profitent des beautés de la nature, mais oublient le rôle qu’ils peuvent jouer. Nous devons favoriser l’avancée des énergies renouvelables tous ensemble. Avec Dauvister, nous voulons être des pionniers. »

TECHLINK MET VOLONTIERS SES MEMBRES À L’HONNEUR. Votre entreprise a récemment mené un projet intéressant ? Prenez contact, si vous le souhaitez, avec notre rédacteur Cedric Matthys. (cedric.matthys@confederatiebouw.be). Il se fera un plaisir de rédiger un article à ce sujet.


ForumConstruction

22/02/2018

Auditorium 2000 - Heysel - Bruxelles www.bouwforumconstruction.be

La sécurité

est dans

nos gènes

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Avec le soutien de nos partenaires & sponsors

division - Lab9 Construct

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11/01/18

14:40


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Événements

La « Nuit des techniques » remplace la « Nuit des Électriciens » Après dix-neuf éditions réussies, le moment est venu de dire au revoir à la « Nuit des Électriciens ». Notre événement de mise en réseau devient la « Nuit des Techniques ». Sa première édition se déroulera le 23 mars 2018. « La Fedelec et ICS ayant fusionné au sein de Techlink », indique Jan Lhoëst, notre directeur commercial, « il est logique que nous organisions ensemble notre raout annuel. Prévue le 23 mars 2018 au Casino de Knokke, cette première édition de la Nuit des ­Techniques offrira aux membres de Techlink l’occasion rêvée de mieux se connaître, qui plus est dans un lieu qui

se prête tout particulièrement aux grandes festivités ».

Inscription sur notre site

« La réception débutera vers 19 h 30 », poursuit Jan, « et nous passerons à table vers 20 h 30. Une soirée dansante fera suite au repas, que nous pressentons somptueux. Pour ceux qui préféreraient ne pas prendre le volant après nos festivités, il est possible de

réserver une chambre à l’hôtel La Réserve, situé à un jet de pierre du casino. Les réservations peuvent se faire directement sur notre site internet, www.techlink.be, qui prévoit également un lien pour s’inscrire à l’événement proprement dit. Les personnes intéressées ont jusqu’au 16 mars. Il va de soi que ­l’inscription est réservée exclusivement aux membres. »’

EN PRATIQUE : DATE : Vendredi 23/03/2018 LIEU : Grand Casino de Knokke, Zeedijk-Albertstrand 509, 8300 Knokke-Heist PARKING : Le casino dispose d’un grand parking INSCRIPTION : www.techlink.be (pour le vendredi 16/03/2018 au plus tard)

PROGRAMME : 19 h 30 : Réception 20 h 30 : Banquet (suivi d’une soirée dansante)

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Réception de nouvel an des conseils sectoriels « Électrotechniques » Au début de l’an neuf, les membres de plusieurs conseils sectoriels « Électrotechnique » locaux, anciennement la Fedelec, ont l’habitude de lever leur verre ensemble. La section anversoise, par exemple, offre toujours un verre et un repas. Plus de 35 membres ont répondu présent pour se retrouver au Patrasche, à Hoboken. Une soirée des plus agréables. Les collègues de Bruxelles-Hal-Vilvorde, par contre, préfèrent les occupations plus remuantes. Ils se sont donnés rendez-vous le 13 janvier au Brussels Kart Expo. Grands et petits ont pu faire étalage de leurs talents de conduite dans de petites voitures de course. Avec plus de 45 membres présents, ce département démarre lui aussi l’année 2018 à bloc !

Célébration du banquet de Namur, selon la tradition annuelle.

Les banquets de Wallonie « Linking technicians ». Le nouveau slogan de note fédération faîtière, Techlink, ne sort pas de nulle part. Il suffit d’écouter les récits des banquets organisés à Namur, au Luxembourg

ou à Verviers pour comprendre que les choses ne se passent pas toujours dans les comités sectoriels ou au sein d’autres organes de concertation. Depuis des années, plusieurs fédérations

wallonnes profitent de la fin de l’année pour se réunir dans un restaurant et passer un moment agréable toutes ensembles, évoquer la situation de notre secteur et l’avenir de notre organisa­ tion. C’est du moins ce que prétendent les participants une fois revenus chez eux.

Strike ! À la mi-novembre, plus d’une centaine de membres de Techlink Flandre Orientale se sont donnés rendez-vous au Bowlingpaleis de Lochristi, où était organisée la journée des familles de notre département local. Une occasion de faire connaissance entre installateurs, tout en faisant une partie de bowling avec leurs partenaires et enfants. Bonne humeur garantie ! Le meilleur homme, la meilleure femme et le meilleur enfant reçoivent chacun un prix (offert par nos sponsors principaux : Accuria & Calluwaerts).

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Actualité produits

Fédérale Assurance offre une assurance auto obligatoire élargie

Syncro Systems sécurise votre camionnette contre les effractions

Les effractions dans les camionnettes sont en augmentation dans notre secteur. Les voleurs savent qu’ils peuvent y dérober toutes sortes d’outils et de fournitures. Les systèmes d’alarme ne les dissuadent en rien. Avant même que des passants attentifs n’aient le temps de prévenir la police, les cambrioleurs ont eu le temps de disparaître dans la nature. Il est donc crucial de sécuriser convenablement les portes de votre camionnette. Une société namuroise du nom de Syncro Systems propose toute une gamme de cadenas antivol. Ils sont disponibles en trois versions: mono (uniquement pour les portes arrières), duo (portes arrières et une porte coulissante) et trio (portes arrières et deux portes coulissantes).

Toute personne désireuse de prendre la route doit obligatoirement faire assurer sa responsabilité civile. Les compa­ gnies d’assurance offrent toutes, à cet égard, des conditions de base pour ainsi dire semblables. Raison supplémentaire de prendre le temps de vérifier les garanties supplémentaires éventuellement intégrées dans le contrat. Fédérale Assurance, par exemple, vous offre plus que la loi ne le prescrit. Le bonus-malus des conducteurs exemplaires (de véhicules personnels) peut descendre jusqu’à -2. Une fois parvenu à ce niveau, les deux premiers accidents n’ont aucune influence sur la prime que vous payez. Mieux, même le troisième accident ne fait pas augmenter la prime (sauf s’il se produit dans les quatre ans qui suivent le deuxième accident). Ces conditions vous étonnent ? Prenez contact avec Fédérale Assurance. C’est sans engagement. www.federale.be

Nouvelle version du système de profil kreon nuit

http://www.syncro-utilitaire.be

Euro-Index souffle ses 50 bougies

Fondée en 1968, Euro-Index n’était à ses débuts qu’un petit distributeur de pièces d’installations de chauffage. L’entreprise a évolué avec son temps. Désormais, Euro-Index commercialise non seulement des pièces, mais aussi toutes sortes d’instruments de mesure. Elle n’est pas seulement en contact avec des installateurs-chauffagistes, mais aussi avec un nombre croissant d’autres techniciens. Euro-Index sert aujourd’hui, entre autres, l’ensemble du secteur du climat intérieur et de l’électrotechnique. Rendez-vous sur le site d’Euro-Index pour découvrir les promos anniversaires que l’entreprise vous réserve. www.euro-index.be

Kreon, le spécialiste belge des armatures, commercialise depuis 2012 le système de profil kreon nuit. À l’époque, il s’agissait du premier profil du fabricant basé à Opglabbeek fonctionnant totalement avec des modules led. Couronnée de succès, cette initiative commençait à prendre de l’âge. Cette version revue et corrigée est moins vorace en énergie et composée à 95 % d’aluminium recyclé. Autre amélioration, le modèle, jusqu’alors disponible uniquement en blanc, est aussi proposé en noir. Tous deux sont équipés d’un dimmer progressif. Enfin, Kreon a aussi pensé à l’homme de métier. D’une part, la dimension standard du profil le plus long est légèrement allongée (750 millimètres de long, 42,5 millimètres de large et 60 mm de haut). D’autre part, le système de profil est amélioré : le placement de kreon nuit est plus rapide et plus solide. http://www.kreon.com

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18 – 23. 3. 2018 Frankfurt am Main

Salon phare mondial de la lumière et de la technique des bâtiments

Avec intelligence et convivialité : au cœur du bâtiment Notre vie quotidienne gagne en intelligence et se numérise. Découvrez à Light + Building comment les bâtiments intelligents deviennent le cœur de villes intelligentes. A portée de main. Inspiring tomorrow. www.light-building.com info@belgium.messefrankfurt.com Tél. +32 (0) 2 880 95 88


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Solarclarity fait une réalité de vos ambitions durables. En tant que grossiste leader sur le marché des systèmes d’énergie solaires, gestion d’énergie et solutions de stockage d’énergie, Solarclarity collabore avec le secteur de l’installation afin de rendre la Belgique plus durables. Curieux de savoir que l’on peut faire pour vous? Contactez-nous.

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