Coordination des Centres de Rencontre et d’Hébergement
AUDIT STRUCTUREL DE TOURISME DURABLE Rapport Avril-Juin 2017 Erika Noirhomme
Coordination-CRH ASBL Avenue Gevaert, 22/2 1332 Genval 02/354.26.24 coordination@coordination-crh.be Entreprise 0826.973.302 - Compte 363-0744847-24
PLAN Introduction
3
1. Planification
5
Objet
5
Partenaires
6
Méthode
10
Support de collecte
12
Code de conduite
13
2. Résultats
14
CRH Domaine de Mozet
Erreur ! Signet non défini.
CRH Domaine de Farnières
Erreur ! Signet non défini.
CRH La Ferme Arc-en-ciel
Erreur ! Signet non défini.
CRH La Ferme des Castors
Erreur ! Signet non défini.
Maison de la Mehaigne et de l’Environnement Rural
Erreur ! Signet non défini.
Centre COALA Loryhan
Erreur ! Signet non défini.
Villa-Saint-Servais
Erreur ! Signet non défini.
La Prairie
Erreur ! Signet non défini.
Le Fagotin
Erreur ! Signet non défini.
3. Analyse
27
Points communs
27
Points contrastés
29
4. Adaptation
32
Situation future à atteindre
32
Sélection des leçons clés à appliquer
32
Actions à mener
33
Go/No Go
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Bilan et retour d’expérience
35
Conclusion
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Bibliographie
37
Annexes
38
Annexe 1 - Test de durabilité
38
Annexe 2 - Liens utiles
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Introduction Lors de la dernière Conférence des États parties de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques, dite COP21, un véritable record de participation s’est accompli où cent septante-cinq pays signataires se sont engagés officiellement à prendre des mesures pour maintenir la hausse de la température mondiale en dessous de deux degrés Celsius avant la fin du siècle (ONU, 2016). Cela fait suite au réveil des consciences lors du Sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1992 où de nombreuses organisations internationales se sont mobilisées dans divers secteurs pour tenter de répondre aux besoins des populations actuelles sans compromettre ceux des générations futures. Comme l’a souligné Ban Ki-Moon, secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, l’action climatique n’est pas un fardeau et offre de nombreux avantages (ONU, 2016). Elle est primordiale pour le développement durable et peut améliorer les conditions de vie de nombreux habitants de la Terre. C’est le cas dans le secteur du tourisme et de la jeunesse. Pour rappel, le tourisme durable est une activité économique qui se base sur les piliers du développement durable. Tout comme ce nom l’indique, les acteurs impliqués dans le tourisme, qu’ils soient privés, publics ou que ce soient même des touristes, doivent créer du capital qui perdurera dans le temps et qui sera profitable aux générations futures. Ce capital est subdivisé en trois parties : l’environnement, le social et l’économie. Augmenter le capital n’est pas la seule contrainte à respecter. Chacun des trois champs doit croître sans laisser l’un ou l’autre à la dérive. Ceci est surtout valable pour le capital environnemental qui doit posséder un seuil en dessous duquel il ne peut se retrouver. Or, le fait est que le tourisme consomme des ressources, bien souvent au-delà du seuil de sa partie renouvelable, amenant à une réduction du capital environnemental. Le tourisme doit se contenter de réduire sa pression environnementale pour être plus durable. Aussi, pratiquement, les acteurs du tourisme durable essaient de minimiser l’utilisation de ressources par des investissements, des gestes écologiques ou par un mode de fonctionnement spécifique. À l’heure de toutes ces actions et en cette année internationale du tourisme durable1, la Coordination CRH a décidé de réaliser un audit structurel de tourisme durable des centres. Ceci s’inscrit dans la volonté de l’association d’aider les centres à s’améliorer du point de vue du développement durable (préservation des ressources, solidarité, équité, santé, etc.). Tout comme la formation sur l’alimentation durable a déjà été proposée aux membres, la Coordination CRH continue son projet de manière plus globale. Cet audit, mené en collaboration avec les étudiants de la section tourisme durable de la Haute École Robert Schumanet de leur professeur Hadelin de Beer de Laer, englobe tous les capitaux du développement durable : le social, l’économique et l’environnemental, ainsi que la gouvernance.
1
À lire :« 2017, année internationale du tourisme durable. En Wallonie aussi ? » article rédigé par Hadelin de Beer de Laer et Bernard De Myttenaere dans les Cahiers du Tourisme, mai 2016 [en ligne]
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Le but est de mesurer et d’analyser, en trois mois, la durabilité des centres grâce à un outil de mesure commun, basé sur des références de gestion environnementale. Cela permettra de dresser un premier portrait de la durabilité, de souligner les points forts et remarquer les points faibles. Par exemple, la création d’un verger pédagogique avec des espèces autochtones est un projet qui sensibilise les enfants à la préservation de l’environnement, leur explique le lien avec le producteur local de jus de pomme (circuit court) et qui crée de la biodiversité. Ce projet d’audit doit pouvoir donner des clés d’amélioration et susciter le débat auprès des membres pour continuer main dans la main vers le monde que nous souhaitons laisser à nos enfants…voire des enfants que nous voulons laisser à notre Terre. Ainsi, ce document est découpé en plusieurs points. Tout d’abord, la méthodologie employée y est présentée et l’outil expliqué. La lecture se poursuit avec les résultats de l’audit pour chaque centre et ceux-ci sont, ensuite, analysés. Le document se termine en expliquant comment les centres peuvent s’adapter suite à cet auditet, de plus, un retour d’expérience est formule.
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1. Planification La planification comprend la définition de l’objet d’étude, la présentation des partenaires impliqués, la méthode employée, les supports de collecte utilisés et le code de conduite.
Objet L’audit structurel de tourisme durable est géré et mené par la Coordination des Centres de Rencontre et d’Hébergement ASBL suite au souhait des centres membres de s’évaluer au niveau du développement durable. Les exigences sont de visiter et d’auditer les centres que coordonne la Coordination CRH, de souligner leurs points forts et faibles au niveau du développement durable afin d’apporter des clés d’amélioration, le tout, dans un rapport final à rendre avant la fin de la période de trois mois. Le sujet traité est la durabilité des centres de rencontre et d’hébergement. L’approche est celle par capitaux du développement durable : l’environnement, le social et l’économie. La gestion est également mentionnée. Le périmètre de l’étude comprend les neuf centres cités ci-après dans les partenaires. Cette étude exclut l’audit de deux centres coordonnés par la Coordination CRH, à savoir l’Auberge des Castors et le Centre Arc-en-Ciel « La Marmite »2. Elle exclut également l’analyse économique comptable des centres et l’analyse énergétique complète. Elle exclut pour finir la création d’outils, qui n’est pas l’objectif poursuivi. Le but de cet audit est de mettre en avant les forces et faiblesses des infrastructures dans le sujet traité et d’en tirer des leçons clés. L’intention n’est pas de réaliser un benchmarking en bonne et due forme car le temps et les moyens manquent à ce projet. De plus, ce n’est pas le souhait formulé. Il est bien entendu que certains points de comparaison devront être relativisés étant donné les différences territoriales, d’organisation et de moyens des infrastructures. Ce premier point « objet » servira à établir un retour d’expérience et un bilan de l’opération.
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Les bénéfices de cet audit leur seront toutefois profitables car les ASBL mères gèrent chacune un autre centre qui est audité.
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Partenaires Les partenaires internes à ce projet sont les personnes qui peuvent fournir des informations et des explications quant aux centres, au sein de la Coordination CRH. Il s’agit de l’ensemble du personnel : coordinatrice, détaché pédagogique, assistant de communication et assistante de projet.
Les partenaires externes sont les personnes-ressources des centres audités et la Haute École Robert Schuman.
Les centres sont au nombre de neuf et sont la Maison de la Mehaigne et de l’Environnement Rural, la Ferme d’animation « Le Fagotin », le Centre « COALA Loryhan », le CRH Domaine de Farnières, le CRH Centre Arc-en-Ciel « La Ferme », la Villa Saint-Servais, le CRH Domaine de Mozet, le CRH la Ferme des Castors et le Centre « La Prairie ». Ci-après se trouve la description générale des centres à travers l’outil de communication des cartes créé par la Coordination CRH.
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Les autres partenaires externes à cet audit sont la Haute École Robert Schuman ainsi que la Haute École Charlemagne qui organisent la co-diplomation de la section Tourisme Durable où les étudiants de 2e BAC sont à l’origine de la 3e édition du Guide du Tourisme Durable en Wallonie (GTDW), à paraître en 2018 chez Belgique Loisirs3, 4. Ceci est un projet coordonné par le maître-assistant Hadelin de Beer de Laer qui contiendra à priori les neuf centres.
3 4
Bachelier en Tourisme durable – HERS [en ligne] Le tourisme durable en Wallonie, Belgique Loisirs, 2017 [en ligne]
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Méthode Cette partie explique la méthode employée, c’est-à-dire comment se sont réalisés les entretiens avec les responsables des centres et comment fonctionne l’outil utilisé.
A. ENTRETIENS Avant les entretiens :
Prise de RDV avec les centres ;
Présentation du projet lors de la réunion des centres le 21 avril à Botassart ;
Collecte des informations recueillies par les étudiants concernant les centres ;
Réunion avec le coordinateur du GTDW, Hadelin de Beer de Laer ;
Prise de connaissance des plans quadriennaux des centres (si existant) ;
Prise de connaissance des nouveaux critères Clé Verte ;
Préparation des fichiers Excel pour collecte de données ;
Préparation des entretiens sur base des informations des étudiants et/ou de la 1re édition du GTDW. Pendant les entretiens :
Entretien de type semi directif avec un responsable du centre ;
Présentation du projet pour les membres absents lors du 21 avril ;
Guide d’interview ;
Visite du centre. Après les entretiens :
Prise de contact avec d’autres personnes-ressources afin d’obtenir des informations complémentaires (si nécessaire) ;
Révision des données des étudiants pour le GTDW ;
Mise au net des réponses ;
Réalisation du test de durabilité ;
Encodage des données ;
Analyse des résultats.
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B. TEST DE DURABILITÉ
Le test de durabilité est l’outil utilisé dans cet audit pour illustrer la durabilité des centres. Il synthétise l’ensemble des questions posées lors des entretiens et permet de comparer les centres entre eux. Il est né de la volonté de mesurer le développement durable d’une activité touristique. Une telle chose est-elle possible ? Le développement durable, thème du tourisme durable qui est l’objet de cet audit, est « un développement qui répond au besoin d’aujourd’hui sans compromettre ceux des générations futures » (« Notre avenir à tous », Bruntland). La réponse aux besoins peut se mesurer par l’indicateur « indice de développement humain (IDH) » construit par les Nations Unies dans les années 1990 et qui prend en compte la dimension sociale et économique, en mesurant l’espérance de vie, le degré de formation et le revenu par habitant d’un pays. Ce qu’on donne ou laisse aux générations futures peut être mesuré par l’indicateur « empreinte écologique ». L’empreinte écologique donne une idée du capital environnemental disponible pour satisfaire les besoins, en mesurant « l’espace dont un individu a besoin pour soutenir son mode de consommation ou son style de vie » (Defeyt, 2014). Ainsi, ces deux indicateurs sont reconnus internationalement pour mesurer le développement durable « en général ». Peut-on les utiliser pour mesurer la durabilité d’un projet ? Et celle d’un projet touristique en particulier ? Comme ils sont complexes à établir au niveau d’un projet, une méthode adaptée a été élaborée, et s’intitule « le test de durabilité ». Il décline la définition du développement durable dans les termes suivants : « un projet est durable s’il peut être généralisé dans le temps et l’espace », sous-entendu « généralisé sans compromettre la satisfaction des besoins ». En Belgique, le Service Public Fédéral de programmation Développement durable a établi un test de durabilité appelé « étude d’incidence des décisions sur un développement durable5 ». Cette étude vise à évaluer si les actions réalisées sont généralisables dans le temps et dans l’espace en étudiant les éventuels effets sociaux, économiques et environnementaux (Albertuccio, 2009). En s’inspirant de l’étude fédérale sur les tests de durabilité et de l’expérience de leur réalisation, un travail a été réalisé au sein de la Haute Ecole Robert Schuman, pour y développer un outil plus spécifique à l’attention des activités touristiques. Ce test de durabilité appliqué au tourisme évalue les actions réalisées avec une approche par capitaux (social, environnemental et économique) et une vision de la gouvernance. Chaque capital possède plusieurs indicateurs qui sont soit quantitatif soit qualitatif. Les mesures quantitatives sont évaluées d’après des valeurs de benchmark définies par le label écologique Clé 5
Il est aujourd’hui regroupé avec d’autres études d’impacts préalables sous le nom d’Analyse d’impact de la réglementation.
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Verte et l’Institut Bruxellois pour la Gestion de l’Environnement. Les mesures qualitatives sont évaluées d’après les bonnes pratiques mises en place par le label environnemental. Chaque souscapital défini par un indicateur est évalué entre 0 et 5 (sachant que le zéro correspond à une absence de données ou l’indicateur est non applicable). Ensuite, un graphe en radar est réalisé pour chaque capital et la gouvernance en reprenant tous les sous-capitaux. Une copie de ce test de durabilité se trouve en annexe 1 du document. À noter qu’il faut éviter de calculer des moyennes et additionner les résultats sous peine de pratiquer de la durabilité faible. La différence entre durabilité faible et force vient du fait que dans le premier concept, les capitaux peuvent êtresubstitués tant que le capital global augmente, alors que dans le second, chaque capital propre est pris en compte et doit augmenter, avec un seuil minimal pour le capital environnemental qui formera un stock de capital à transmettre aux générations futures.
Schématisation de la durabilité faible et forte (Doorenbos, 2015)
Support de collecte
Dictaphone ;
Prise de note ;
Données de base recueillies par les étudiants ;
Guide d’interview (entretien semi directif). Ce guide s’inspire du questionnaire « Développement durable des infrastructures d’hébergement touristique »(Noirhomme, 2016) et se base sur trois sources. La première est le texte de loi voté par la Commission européenne en 2009 concernant l’établissement
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des critères écologiques pour l’attribution du label écologique communautaire aux services d’hébergement touristique (CommissionEuropéenne, 2009)avec une révision de 2017. Ensuite, la seconde source utilisée est l’outil d’analyse de la durabilité de projet élaboré par Jean-Marc Staudt à l’Université de Sherbrooke en 2011 dans le cadre de son essai (STAUDT, 2011). La dernière source est le test de durabilité utilisé lors de la rédaction du Guide du Tourisme Durable en Wallonie (deBeer, 2017).
Code de conduite L’ensemble des centres possède une transparence des informations. Seuls les enregistrements vocaux ne sont pas divulgués et sont gardés pour la rédaction de ce présent rapport.
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2. Résultats Dans la version originale de l’audit, les résultats de l’audit structurel dévoilent tout d’abord un résumé de la durabilité pour chaque centre et ensuite les données structurées par capital et synthétisées sous forme d’un graphe en radar. Cependant, afin d’assurer l’anonymat de chaque centre, nous avons décidé de n’en présenter qu’un seul et sous le nom de « Centre X ».
Centre X L’approche du développement durable est réalisée au niveau des trois capitaux. Tout d’abord, au niveau du capital environnemental, de nombreux investissements et écogestes permettent de contribuer à la préservation des ressources. Ensuite, la biodiversité est favorisée par plusieurs aménagements. Au niveau du tri des déchets qui est déjà remarquable, des actions de réduction de quantité de déchets sont entreprises. Enfin, le centre est fortement engagé dans l’alimentation durable en favorisant un régime équilibré et sain basé sur des produits BIO et issus du circuit court. Concernant le capital social, l’accroissement de connaissances est réalisé au niveau des informations données au niveau environnemental. Aussi, le centre est actif dans le domaine du tourisme social et favorise notamment l’accès aux personnes à mobilité réduite grâce à des aménagements adéquats. De plus, la cohésion territoriale est favorisée grâce au groupement d’achat commun. Le centre est, pour finir, bien ancré dans son territoire grâce des actions d’ouverture à la population locale. Au niveau économique, des liens stables sont établis avec les producteurs locaux et le centre travaille, de plus, avec une coopérative solidaire. Enfin, concernant la gouvernance, une politique environnementale a été rédigée et diffusée en ligne. Le système de gestion, quant à lui, ne permet pas de quantifier les performances.
CAPITAL ENVIRONNEMENTAL
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Capital environnemental Centre X
Investissement en… Prévention du bruit 5 Quantité consommée Emprise au sol sans… Investissement en… Tabagisme Réduction de la pollution… 4 Air intérieur Type d'énergie 3 Achat responsable de… Documentation produite… Nourriture
2
Quantité consommée
1
Investissement en…
0
Contrôle ON/OFF
Entretien
Croissance de biodiversité
Produits de jardin
Respect biodiversité des…
Bornes électriques Quantité de déchets… Activités proches Recyclage Déplacement à partir du… Prévention Accès au centre Déchets dangereux Tri des déchets
1. Eau
Investissement en réduction de consommation
Un système de récupération d’eau de pluie est en place et permet un raccordement aux chasses d’eau et à la machine à lessiver. Cette eau sert également à arroser les fleurs et abreuver les animaux. Il n’est pas nécessaire d’installer des mousseurs à la robinetterie car le débit de l’eau est déjà assez faible. L’ensemble des chasses possède le double débit 3/6L. Les douches fonctionnent avec des temporisateurs individuels. Une action de maîtrise des quantités d’eau est appliquée par le personnel d’entretien. Un contrôle hebdomadaire des installations est effectué en vue de détecter des fuites éventuelles. Grâce à un jeu de sensibilisation mis en place par le centre, des étiquettes illustrées et claires sontdisposées dans les sanitaires et permettent de rappeler constamment aux utilisateurs les bonnes pratiques à suivre concernant la réduction de consommation d’eau. L’ensemble des actions entreprises est comparable au niveau du label Clé Verte. Il manque simplement une gestion structurée de la consommation d’eau en fonction du nombre de nuitées.
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Quantité consommée
L’utilisation de l’eau de pluie pour les chasses et la machine à lessiver permet de réduire considérablement la consommation d’eau. Pour cette raison, bien que des données de consommation soient manquantes, la note maximale est attribuée.
Investissement en épuration
Une station d’épuration individuelle traite les eaux usées du Fagotin.
Réduction de la pollution à la source
Les produits d’entretien sont fabriqués « maison » et sont employés quotidiennement. Très peu de produits sont achetés et lorsque c’est le cas, ils possèdent un écolabel.
2. Énergie
Type d’énergie consommée
L’électricité est procurée à 100% par un fournisseur d’électricité verte. Le gaz et le mazout sont également utilisés comme énergie.
Quantité consommée
Pas de données disponibles.
Investissement en économie d’énergie
Le Fagotin a opté pour une chaudière à mazout haute performance énergétique. Une isolation a été réalisée (murs & double vitrage) lors des travaux de rénovation et arrive à son terme. Concernant l’usage des ampoules, un éclairage LED est installé dans l’ensemble du centre d’hébergement. Des détecteurs de mouvements et des minuteries sont aussi installés au niveau de l’éclairage Quant à l’électro-ménager, tout nouvel achat est choisi en fonction de sa haute efficacité énergétique. L’installation pour connecter les panneaux photovoltaïques a été aménagée et est prête à recevoir les structures (futur investissement).
Contrôle ON/OFF
Les animateurs ainsi que le personnel d’entretien vérifient que les locaux inoccupés n’aient pas de fuite d’énergie (lumière restée allumée, fenêtre ouverte en plein hiver, vanne allumée, etc.). Des minuteurs et des détecteurs de mouvement sont disposés pour contrôler l’éclairage.
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Grâce à un jeu de sensibilisation mis en place par le centre, des étiquettes illustrées et claires sont disposées dans les locauxet permettent de rappeler constamment aux utilisateurs les bonnes pratiques à suivre concernant la réduction de consommation d’énergie. De plus, le système de chauffage est contrôlé à distance et par étage. 3. Biodiversité
Croissance de la biodiversité
Le domaine accueille la faune et la flore à travers son site de dix hectares implanté en zone rurale. Des aménagements favorisent la biodiversité en lien avec le milieu à savoir une mare pédagogique, des nichoirs, un hôtel à insectes, un potager (et bientôt un projet de permaculture), un verger et des haies composées d’essences indigènes.
Respect de la biodiversité lors des activités
Les activités intramuros et extramuros du centre ne dérangent pas l’environnement. Les animations sont centrées autour de ces écosystèmes (mare, haie, etc.) et réalisées afin de la respecter.
4. Déchets
Quantité de déchets produits
Aucune donnée relative.
Recyclage
Le Fagotin procède au tri sélectif des déchets de manière à ce que celui-ci soit réalisé au maximum.
Prévention
Les membres du Fagotin demande aux participants d’apporter gourde et boîte à tartines (si externat). L’eau du robinet est utilisée et non l’eau en bouteille. Pour d’autres éventuelles boissons, l’association fait appel au brasseur de la région et emploie ainsi des bouteilles consignées.
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Très peu de produits d’entretien sont achetés, ce sont en général des produits « faits maison » avec des contenants réutilisables. Le Fagotin fait partie du groupe d’achat commun de la région et est même le lieu de distribution. Avec un groupe de personnes, ils s’associent pour acheter des produits, le plus souvent des fruits et légumes, provenant directement des producteurs locaux.
Déchets dangereux
Les déchets dangereux sont triés et éliminés par la voie correcte.
Tri des déchets
Des points de tri sont présents dans tous les espaces communs et sont clairement indiqués. De plus, les instructions sont claires concernant la manière correcte de procéder au tri des déchets.
5. Transports
Accès au centre
Il est possible d’accéder au centre en transport en commun en prenant le bus TEC. Toutefois, la fréquence de passage est très faible et ne coïncide pas avec les connections intermodales. Il est donc difficile d’accéder au centre par ce moyen. Le covoiturage est encouragé.
Déplacements à partir du centre
Les déplacements à partir du centre pour les activités extérieures éventuelles se réalisent à pied. Des balades à dos d’âne ou avec des poneys sont organisées ainsi que des journées VTT, selon la demande.
Activités proches
Le Fagotin se situe à proximité immédiate de chemins balisés dont beaucouptraversent laforêt toute proche. Aussi, il sera bientôt possible de profiter d’un RAVeL qui est en voie de réalisation. De plus, une rivière se trouve au fond de la vallée et permet la descente en kayak.
Bornes électriques
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Le Domaine de Mozet est neutre quant aux bornes électriques permettant aux automobiles électriques de recharger leur batterie. 6. Écogestes
Produits de jardin
Pour l’entretien extérieur ainsi que la maintenance du jardin, des produit faits « maison » ou écolabelliséssont utilisés. De plus, aucun insecticide, pesticide ou désherbant toxique n’est employé.
Entretien
Des produits écolabellisés ou faits « maison » sont employés pour l’ensemble de l’entretien journalier des bâtiments, des cuisines et du linge.
Nourriture
La cuisine du Fagotin est engagée dans l’alimentation durable. Les produits sont le plus possible issus de producteurs locaux et/ou comportant la mention « bio ». Ainsi, les fruits, légumes et le fromage sont par exemple achetés localement. La viande est quant à elle achetée en partie avec un label BIO. Ce sont des achats de matière première qui sont réalisés.Ensuite, tout est préparé sur place.
Documentation produite par l’opérateur
Le centre est neutre quant à la production de documentation responsable.
Achat responsable de mobilier et autres fournitures (labels FSC/PEFC, écolabel, etc.)
Le Fagotin est neutre quant à l’achat responsable de mobilier et autres fournitures.
7. Air
Air intérieur
Aucun déodorant n’est diffusé dans les bâtiments
Tabagisme
Le tabagisme est strictement interdit dans l’ensemble du bâtiment. Un espace est toutefois prévu à l’extérieur pour les animateurs.
8. Sol Lors de travaux augmentant l’emprise au sol, il n’y a pas de pollution créée par le centre. Le centre respecte le code de l’urbanisme en vigueur et fait appel à une étude environnementale si elle souhaite construire une bâtisse de classe 3.
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9. Bruit Du bruit diurne est créé et est audible par les riverains. Pour la nuit, le règlement d’ordre intérieur interdit tout bruit pouvant nuire au centre et au voisinage après 22h.
CAPITAL SOCIAL
Capital social Centre X
Citoyenneté Approche territoriale Réseau Production locale
Habitat 5 4 3 2 1 0
Nourriture Soins Information sur le… Information sur les…
Nord-Sud
Accueil PMR
Formation du… Embauche
Accueil public fragilisé Emploi
1. Santé
Habitat
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Le Fagotin est neutre quant à l’emploi de matériaux écologiques pour la restauration du bâtiment.
Nourriture
Le restaurant du centre respecte les normes ONE6 en matière de nutrition et promeut un régime alimentaire équilibré et sain. Aussi, les produits sont le plus possible écologiques et/ou issus du circuit court. Une animation est en outre proposée pour comprendre la pyramide alimentaire, la place que les aliments doivent avoir dans les assiettes et comment composer des menus sains.
Soins
Une animation propose l’approche de l’âne et du poney et permet d’établir une relation entre l’enfant et l’équidé.
Autre
Un stage sportif est proposé au programme du Fagotin et promeut ainsi la pratique du sport. Les activités sont diversifiées et comprennent entre autres une journée de VTT, une descente en kayak et un parcours d’obstacles en forêt. De plus, une forte sensibilisation au lavage des mains a lieu.
2. Information
Information sur le DD et le TD
L’information donnée relative au développement durable est essentiellement d’ordre environnemental et se réalise lors des classes vertes et des stages. Une charte environnementale est également disponible à la lecture sur le site internet et permet une diffusion large auprès de tous publics, autant les particuliers que les écoles. Lors des stages et classes vertes, les animateurs entrent alors en action pour sensibiliser les enfants au respect de l’environnement en deux temps. Tout d’abord, à l’arrivée, les animateurs expliquent oralement aux enfants comment trier les déchets, préserver l’eau et l’énergie. Ensuite, c’est lors des animations que la suite de la sensibilisation active au respect de l’environnement se réalise.
Information sur les possibilités de TD sur place
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Office de la naissance et de l’enfant
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Le Fagotin relaie les informations sur la page « News » de son site internet. Par exemple, le centre a fait la promotion du recensement hivernal des oiseaux d’eau autour du bassin inférieur de Coo.
3. Inclusion – Réseau
Accueil PMR
L’accès aux personnes à mobilité réduite est possible et le bâtiment d’hébergement est adapté depuis 2014 suite à d’importants travaux de transformation.
Accueil public fragilisé
Le centre est agréé comme « centre de tourisme social » par le Commissariat Général au Tourisme.
Emploi
Les conditions de travail sont correctes.
Embauche
L’embauche se réalise de manière locale en relativisant le fait que le village où se trouve le centre est en milieu rural. Ainsi, un rayon de trente kilomètres est considéré comme « local ». La parité homme-femme tente également d’être appliquée.
Formation du personnel
Le Fagotin propose une formation continue à ses employés.
Nord-Sud
Le Fagotin est sensible au commerce équitable et travaille en écho à la commune de Stoumont qui est dite « équitable ».
Production locale
Le centre se fournit auprès des producteurs locaux notamment grâce au groupement d’achat commun.
Réseau
Le Fagotin travaille en réseau avec le Plan Communal du Développement de la Nature, le Contrat de Rivière et le plan Maya. Plus globalement, Le Fagotin fait partie de plusieurs réseaux dont la CRH, la fédération belge francophone des fermes d’animation, le réseau « Idée » et le groupement d’achat commun.
Approche territoriale
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Le centre est ancré dans son territoire. Il propose par exemple la journée portes-ouvertes ou des bals folks. Il tisse aussi des liens avec les personnes de la région via le groupement d’achat commun.
Citoyenneté
Selon la charte des fermes d’animation, le Fagotin développe une citoyenneté critique, active et responsable chez ses participants.
CAPITAL ÉCONOMIQUE
Capital économique Centre X
Économie responsable
Souvenirs vendus
Adaptable 5 4 3 2 1 0
Producteurs locaux
Valeur ajoutée à long terme
Viable
Financement Emploi
1. Infrastructures
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Adaptable
L’infrastructure est réutilisable moyennant une addition moyenne de 25% de sa valeur.
Valeur ajoutée à long terme
Si les activités du centre devaient s’interrompre, il ne coûterait que 25% de la valeur ajoutée créée par le projet pendant toute sa durée de vie pour recréer une empreinte écologique nulle.
2. Finances
Viable
Une petite variation du chiffre d’affaire n’est pas un risque d’effondrement pour l’activité.
Financement
Les finances du Fagotin sont saines.
3. Réseau
Emploi
Le centre participe à la création nette d’emplois locaux.
Producteurs locaux
Le centre privilégie les fournisseurs locaux pour son approvisionnement en aliments. Des liens économiques stables sont créés avec quelques producteurs locaux. En diminuant les intermédiaires, la consommation devient plus solidaire en garantissant un meilleur revenu à l'agriculteur.
Souvenirs vendus
Non applicable.
Économie responsable
En participant à ce groupement d’achat local, le centre fait un pas de plus vers l’économie solidaire. De plus, le Fagotin travaille avec la coopérative « Credal » qui « a pour finalité sociale de promouvoir une société plus juste et solidaire, particulièrement en ce qui concerne l’usage de l’argent » (CREDAL, 2017).
GOUVERNANCE
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Gouvernance Centre X SME Capacité de charge Réduction émissions CO2/Compensation…
5 4 3 2 1 0
Personne référente sur la gestion… Charte environnementale
Information
SMS Personne référente sur la gestion sociale
Participation Charte sociale
SME
Le centre est neutre quant au système de management environnemental.
Personne référente sur la gestion environnementale
Le centre est neutre sur le fait d’avoir au sein du personnel une personne de référence pour la gestion environnementale.
Politique environnementale
Le Fagotin est reconnu comme Centre Nature par le Département Nature et Forêts. Une politique environnementale globale est formulée par écrit et est disponible à la lecture sur son site internet.
SMS
Le centre est neutre quant au système de management social.
Personne référente sur la gestion sociale
Le centre est neutre sur le fait d’avoir au sein du personnel une personne de référence pour la gestion sociale.
Politique sociale
Le Fagotin est signataire de la charte de qualité de la Fédération belge francophone des Fermes d’Animation. Le centre respecte également la charte des Centres de Rencontres et d’Hébergement qui se veut avant tout sociale avec une responsabilité sociétale.
Participation
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Le centre dispose d’un comité d’accompagnement de par son statut d’ASBL (conseil d’administration, assemblée générale). De plus, le centre est membre de la Coordination des Centres de Rencontre et d’Hébergement qui lui permet de bénéficier de conseils quant à certaines prises de décision.
Information
Le centre répond à la demande sur les performances économiques, sociales et environnementales.
Réduction des émissions de CO2/Compensation CO2
Le centre ne propose pas de compenser son empreinte carbone.
Capacité de charge
Aucune étude de capacité de charge n’a été effectuée.
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3. Analyse Points communs Concernant le capital environnemental, la quantité moyenne d’eau et d’énergie consommée est inférieure à la valeur du benchmark hôtelier. Ceci peut s’expliquer par le fait que les habitudes de consommation de groupes d’enfants encadrés (public majoritaire des centres) sont très différentes d’habitudes de touristes hébergés dans des hôtels. L’ensemble des centres pratiquent des écogestes et presque tous investissent dans des équipements permettant de réduire la quantité des ressources utilisées. Ceux-ci varient d’un centre à l’autre mais certains points sont communs. Tout d’abord, la majorité des centres possèdent au moins 50% de chasses d’eau à double flux et de mousseurs aux robinets. Une sensibilisation du personnel d’entretien permet une action intuitive de maîtrise des quantités d’eau employées. Les installations sont, de plus, contrôlées régulièrement afin de détecter d’éventuelles fuites. Enfin, tous les centres récupèrent l’eau de pluie, la raccordent ou non aux chasses et/ou à la machine à lessiver et l’utilisent pour l’arrosage et/ou l’abreuvage des animaux. Point de vue des investissements pour la réduction de consommation d’énergie, tous les centres sont d’accord sur le fait que tout nouvel achat se portera sur des équipements à haute performance énergétique. Au niveau de la biodiversité, presque tous les centres réalisent des aménagements en vue de la favoriser (hôtels à insectes, ruchers, mares, vergers, potager, etc.). Son respect est, quant à lui, présent au sein de tous les centres, à travers des actions et de la sensibilisation. Ensuite, le tri des déchets est réalisé en bonne et due forme dans tous les centres. La majorité possède des zones de compostage mais un dilemme est présent. Selon l’AFSCA7, les restes alimentaires ne peuvent être compostés. Certains les donnent alors aux animaux tandis que d’autres donnent le surplus à des associations. Ceci est un problème car certaines communes n’offrent pas de poubelles pour les déchets organiques. Concernant la mobilité, presque tous les centres ont des difficultés d’accès en transport en commun. Pour contrer cela, certains ont mis en place un système de navette et/ou valorisé des promenades depuis les gares les plus proches, avec un service de bagagerie en parallèle. De plus, de par leur situation géographique, les centres sont à proximité directes de pistes cyclables aménagées et/ou de sentiers balisés. Au niveau des écogestes, l’entretien des extérieurs est réalisé sans aucun produit chimique.
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Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire
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Quant à l’alimentation, le régime alimentaire est sain, équilibré et basé le plus possible, selon les ressources financières pour certains, sur des produits BIO et/ou issus du circuit court. Concernant la qualité de l’air des centres, aucun déodorant n’est utilisé et le tabagisme est interdit dans l’ensemble des bâtiments. Au niveau de l’emprise au sol, les centres respectent le code de l’urbanisme en vigueur. Aucun ne possède de bâtisse de classe 3. Quant au bruit, il est créé durant la journée par tous les centres, du aux activités d’animation. La nuit, tout bruit pouvant nuire au centre et au voisinage après 22heures est interdit.
Concernant le capital social, l’accroissement des connaissances est réalisé au niveau de l’information donnée. Elle est d’ordre environnemental et diffusée lors d’animations et à l’accueil des groupes. Tous les centres renseignent également sur les possibilités de tourisme durable dans la région, suivant différents outils. Quant à l’accueil de publics fragilisés, tous les centres sont actifs dans le domaine du tourisme social. De plus, les centres offrent de bonnes conditions de travail ainsi qu’une formation continue à leurs employés. Enfin, les réseaux sont fort développés au sein des centres : fédérations, maisons de jeunes, organisations de jeunesse, etc.
Concernant le capital économique, toutes les associations évoluent au sein de beaux patrimoines immobiliers dont les infrastructures sont facilement adaptables en cas de changement d’activité et qui possèdent également une valeur ajoutée à long terme. De plus, les finances sont, elles aussi, majoritairement saines et gérées en bon père de famille. Enfin, la plupart des centres possèdent des liens économiques stables avec les producteurs locaux.
Pour finir, concernant la gouvernance, et plus particulièrement la participation, tous les centres, de par leur statut d’ASBL, disposent d’un comité d’accompagnement (conseil d’administration et assemblée générale). Aussi, chaque centre est signataire d’au moins une charte, sociale et/ou environnementale.
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Points contrastés Concernant le capital environnemental, et plus particulièrement l’eau, divers investissements ont été réalisés : robinets détecteurs de mouvement, robinets avec boutonpoussoir, toilettes sèches, urinoirs avec aspirateur d’air, volumes mis dans les chasses non écologiques et temporisateurs dans les douches. De plus, un système de coût supplémentaire à payer si le forfait est dépassé est également en train d’être mis en place dans un centre. Pour la réduction de pollution à la source, certains centres fabriquent eux-mêmes leurs produits d’entretien, à base de produits connus (vinaigre, bicarbonate de soude, etc.). À propos de l’énergie, différents investissements ont été réalisés au sein des centres : isolation complète du bâtiment et/ou de la toiture, parfois avec de l’isolant écologique, double vitrage avec ou sans argon, panneaux photovoltaïques, fournisseur d’électricité verte, chaudière à mazout haute performance énergétique, chaudière à condensation, chaudière à pellets avec combustible produit en Ardenne et écolabellisé, veilleuses à basse consommation d’énergie dans les couloirs et appareils AAA+. De plus, concernant le contrôle de l’allumage/extinction des équipements, divers stratagèmes sont utilisés : un capitaine « Énergie » est désigné parmi les enfants, et durant toute la journée ou tout le séjour, il a pour mission d’inspecter tout le bâtiment et regarder aux interrupteurs, vannes, fenêtres, robinets, etc. ; ensuite, des étiquettes illustrant le geste à accomplir sont collées à proximité des interrupteurs, fenêtres, radiateurs, sanitaires, etc. ; des minuteurs et/ou détecteurs de mouvement sont installés au niveau du luminaire ; et enfin, une gestion centrale permet d’éteindre les structures à distance depuis l’accueil. Concernant la biodiversité, bien que les centres soient déjà fort équipés au niveau de l’aménagement, certains développent des idées différentes : projet de permaculture en cours, potager communautaire, recensement des oiseaux pour Natagora à chaque printemps, « Rangers » (guides nature présents pour sensibiliser les visiteurs et veiller au respect de la biodiversité), journal du potager (sorte de journal de bord du potager permettant une durabilité des actions et une liaison entre les groupes qui se succèdent), l’installation de nichoirs et le projet BioDipap dont l’objectif est de créer de la biodiversité aux abords des bâtiments. Certains centres participent également au ramassage des déchets lors de leur promenade ou via l’opération « Be Wapp » qui est un grand nettoyage de printemps en Wallonie. Quant à la prévention des déchets, certains centres sont fort impliqués à ce niveau et emploient des consignes pour les produits d’entretien (fabriqués artisanalement) et pour les boissons. De plus, des déchets sont récupérés pour les utiliser lors d’animations. Au niveau de la documentation responsable, certaines infrastructures font le choix de papier recyclé pour leurs impressions. Concernant la qualité de l’air, quelques centres privilégient les peintures écologiques pour la rénovation de leurs salles.
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Quant à l’emprise au sol, un centre a opté pour la construction d’un sentier accessible aux chaises roulantes avec des dalles de pelouse, permettant de ne pas augmenter l’emprise au sol. Enfin, concernant la mobilité, une infrastructure souhaite investir dans des bornes électriques, d’autres possèdent le label « Bienvenue vélo » ou encore certains mettent à disposition des visiteurs vélos et cartes de promenades.
Ensuite, au niveau du capital social, et notamment de l’accueil des personnes à mobilité réduite, certains centres réalisent des aménagements : chambres et sanitaires adaptés, rampe, monte-escalier et/ou montoir pour chevaux. D’autres centres développent des actions dynamiques pour les personnes présentant toute forme de handicap. Un projet suivant les élèves tout au long de l’année avant le séjour au centre est par exemple mis sur pied ou encore le montage collectif de petits projets écologiques. Au niveau de l’approche territoriale, beaucoup de centres sont ancrés dans leur territoire. Des actions d’ouverture à la population sont menées : bal folk, fête des voisins, fête des jeunes, fête du potiron, marche gourmande, journée portes-ouvertes, etc. Aussi, concernant la citoyenneté, plusieurs centres réalisent des actions appropriées : conférence et exposition (toujours en lien avec le domaine public), plantation d’arbre en collaboration avec des pouvoirs publics, etc. Pour ce qui est du domaine de la santé, des actions sont aussi menées : forte sensibilisation au lavage des mains (panneaux didactiques), promotion du sport, stage sportif, journée sportive, marche « ADEPS » ou adhérence au projet « Je cours pour ma forme ». Quant à l’emploi, un centre est particulièrement attaché à la transparence des informations liées au travail, un plus pour les futurs employés. Ainsi, sont en ligne sur son site le règlement de travail, les horaires types et tous les documents administratifs utiles. Concernant l’équitable, des actions Nord-Sud sont menées dans plusieurs centres. Par exemple, un projet humanitaire est mature chez l’un, des petits-déjeuners Oxfam sont organisés durant la semaine de l’équitable en octobre chez l’autre, ou encore, le centre est cis dans une commune reconnue « équitable » et collabore avec elle sur certains points.
À présent, le capital économique est abordé. Certains structures proposent des souvenirs produits localement. D’autres emploient la monnaie locale (Épi lorrain, Sous-rire) ou travaillent avec une coopérative solidaire (CREDAL). Aussi, quelques centres possèdent un fond social qui aide financièrement des enfants défavorisés. Enfin, un centre favorise la cohésion territoriale en participant au groupe d’achat commun. Pour terminer, concernant la gouvernance, et plus précisément la gestion environnementale, quelques centres possèdent en partie ou presque totalement un système de la
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sorte. Un centre a, par exemple, amorcé un SME en faisant réaliser une analyse énergétique de ses bâtiments. Un autre a expérimenté un SME avec un comité de soutien pendant deux mais, aujourd’hui sans ce comité, n’a plus le temps de s’en occuper. Enfin, un dernier reporte tous les mois dans un tableau les consommations d’eau et d’énergie par bâtiment afin de réaliser une analyse de leur consommation sur l’année écoulée. Lors de ces SME, des personnes de référence sont nécessaires. C’est soit l’entreprise indépendante qui réalise l’audit énergétique, soit le comité de soutien, soit l’éco conseiller communal qui vient aider la structure para communale. Concernant la politique environnementale à proprement parler, de réelles actions sont entreprises. Un centre a décidé de rédiger sa propre politique environnementale et de la diffuser en ligne sur son site internet. Aussi, un centre a envoyé un questionnaire à ses employés pour les interroger sur leurs habitudes de consommation à la maison et ainsi les conscientiser aux écogestes. Pour terminer, quant aux prises décision au sein des associations, une boîte à idées, la création d’un conseil des jeunes ou une collaboration avec une maison de jeunes sont des actions entreprises qui favorisent la participation au sein d’un centre.
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4. Adaptation Situation future à atteindre La situation future à atteindre pour les centres membres de la Coordination-CRH est de suivre le cycle de l’amélioration continue pour le développement durable.
Schéma explicatif de l’amélioration continue(BPM, 2013)
Sélection des leçons clés à appliquer Lorsqu’une organisation souhaite s’améliorer dans un domaine particulier, elle peut entreprendre une série d’actions de manière intuitive. Ceci peut être bénéfique un temps. Or, l’idéal est que ces actions soient généralisables dans le temps et dans l’espace. Pour ce faire, des systèmes de gestion basés sur le cycle de l’amélioration continue sont nécessaires et préconisés ici pour les centres.
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Au niveau du développement durable, trois domaines sont envisagés : le social, l’économique et l’environnemental. Concernant le capital économique, les centres étudiés sont gérés par des associations sans but lucratif. Un système de gestion économique serait donc inapproprié. Ensuite, pour l’augmentation du capital social, bien que les centres soient déjà très impliqués, un système de gestion permettrait de généraliser les actions durablement. Enfin, quant au capital environnemental, bien que certaines structures soient déjà bien avancées dans le cycle de l’amélioration continue, un système de gestion complet serait bénéfique pour l’ensemble des centres.
Actions à mener Comment appliquer les leçons ? Comme le titre l’indique, une série d’actions peut être envisagée mais, comme expliqué précédemment, le risque est qu’elle puisse être appliquée de manière intuitive et sans résultat probable de durabilité. Des liens utiles concernant des actions concrètes sont toutefois mis à disposition en annexe (voir annexe 2). Deuxièmement, il existe un outil créé suite à la Convention de Rio de 1992, intitulé Agenda 21et applicable à toute structure, qui organise les actions à entreprendre (lien utile voir annexe 2). Enfin, concernant les systèmes de gestion, beaucoup existent. Tout d’abord, approprié pour le domaine touristique, comprenant le social et l’environnemental, le label Green Globe est « le » label qui comprend un système de gestion de la durabilité par excellence et qui est reconnu internationalement (lien utile voir annexe 2). Ensuite, concernant un système de gestion uniquement sociale et adapté au tourisme, il n’en existe actuellement pas. Cependant, d’autres systèmes existent comme, par exemple, le standard international SA 8000 qui a été créé pour mesurer la performance sociale d’une entreprise (lien utile voir annexe 2). Pour finir, concernant les systèmes de gestion environnementale, il en existe une pléthore (voir « Pour y voir plus clair dans la jungle des labels » dans l’annexe « Liens utiles »). Le plus employé en Belgique est la Clé Verte et au niveau européen, c’est le Système européen d’audit et de management environnemental (EMAS) (lien utile voir annexe 2).
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Go/No Go La décision finale concernant le choix des actions à mener revient aux associations ellesmêmes. Toutefois, les tableaux suivants peuvent aider à la prise de décision.
Actions éparses Avantages
Inconvénients
+Choix ciblé(s)
-Non généralisable dans le temps
+Application directe
-Non systématisé
+Sentiment d’efficacité
-Pas de vue d’ensemble de la durabilité
Agenda 21 Avantages
Inconvénients
+Outil global de durabilité
-Demande
de
réviser
+Visibilité accrue
fondamentalement les objectifs du centre (modifier le plan quadriennal) -Nécessite de dégager des moyens spécifiques dans la durée
Label Avantages
Inconvénients
+Comité d’accompagnement
-Beaucoup
d’administratif
+Visibilité accrue
préparer l’obtention du label
+Payable avec écochèques
-À renouveler tous les x temps
pour
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-Prix important
Bilan et retour d’expérience Les objectifs donnés dans le point « Objet » de ce document ont tous été respectés. Le bilan est donc positif. Quelques remarques sont à émettre concernant l’expérience vécue. La période de l’année et le délai de trois mois ont été contraignants pour cet audit. En effet, les responsables des centres ainsi que les étudiants ont un emploi du temps fort chargé en cette fin de saison : portes-ouvertes, assemblées générales, conseils d’administration, préparation des stages d’été, remises de dossiers, période d’examens pour les enfants des responsables, période de blocus pour les étudiants, sans parler des vacances de Pâques et des nombreux jours fériés. En conséquence, la communication était parfois très mauvaise et des données sont manquantes pour plusieurs centres (également du fait qu’il était nécessaire parfois de contacter d’autres membres d’équipe). De plus, le temps de contacter toutes les associations, de réaliser les entretiens, d’analyser et de rédiger ce rapport a fait qu’il n’y a pas eu de présentation et d’explications à proprement parler de l’audit auprès des différents partenaires, juste la présentation de quelques conclusions lors d’une réunion générale des centres. Ensuite, lors des visites des centres, les transports en commun ont été privilégiés, entre autres pour tester l’accès aux infrastructures. Cependant, du fait de la faible fréquence des bus et des trains, ainsi que d’une faible intermodalité, les temps de parcours et d’attente étaient parfois vraiment longs. Ensuite, au niveau des entretiens mêmes, j’ai parfois dû modifier l’entretien semidirectif en directif voire même d’expliquer quelques points car les interrogés n’avaient pas connaissance de certains sujets. Aussi, toutes les informations données par les centres n’ont pas pu être vérifiées ou prouvées par quelque document que ce soit. Comme indiqué dans le code de conduite, cet audit est basé sur la transparence des dires. Pour terminer, je noterais qu’il m’a fallu un temps d’adaptation au monde du secteur jeunesse, nécessaire pour comprendre les décrets, les termes et l’organisation générale.
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Conclusion Lorsque j’ai écrit l’introduction de ce rapport, Donald Trump, 45e Président des ÉtatsUnis d’Amérique, n’avait pas encore annoncé son retrait de l’Accord de Paris sur le climat. Face à un tel climatosceptique et comprenant que le dirigeant de l’une des plus grandes puissances mondiales ne souhaitait pas poursuivre le travail initié par Obama, je suis passée d’abord par le désarroi puis par un début de désespoir avant de me rendre compte que cet événement était et est, en fait, bénéfique sur un point. Le soulèvement des populations, le rassemblement des foules, l’action dirigée commune à de nombreux pays face à une telle situation. Ainsi, le désespoir s’est rapidement transformé en espoir. Espoir devoir les organisations adopter une approche consensuelle, se rendre compte que la pérennité du système humain passe par une prise en compte du support écologique et donc par l’application d’une durabilité forte. Cet espoir, je l’ai vu jubiler au sein des centres que j’ai découverts et étudiés à l’occasion de cet audit structurel. Tous sont engagés dans le développement durable. Ce travail a juste été l’occasion de savoir comment et à quels niveaux. L’objectif de cet audit était d’évaluer la durabilité des centres en dressant un premier constat « photo », mesurable à l’aide d’une soixantaine d’indicateurs répartis selon les capitaux et la gouvernance, en collaboration avec la Haute École Robert Schuman et dans un temps imparti de trois mois. Cet objectif a été atteint et certains points sont à souligner. Dans tous les cas, un constat s’impose. Plus un centre est encadré, membre de fédération et/ou signataire de charte, plus ses capitaux social, économique et environnemental s’accroissent. Aussi, du point de vue de la durabilité, les centres fonctionnent tous différemment. Cependant, globalement, ils sont beaucoup plus performants au niveau du capital social que de l’environnemental. La gouvernance est, elle aussi, fort différente d’un centre à l’autre. Les clés d’amélioration d’un centre se retrouvent tout d’abord au sein même de ses structures voisines. Des actions succinctes peuvent être entreprises mais cela n’est pas généralisable dans le temps. L’Agenda 21 pourrait éventuellement coordonner toutes ces actions sous un plan d’action magistral qui modifierait les axes des centres. Par ailleurs, un système de gestion est, quant à lui, basé sur le cycle de l’amélioration continue et permettrait de généraliser des actions dans le temps et dans l’espace. Les centres possèdent à présent toutes les clés pour cheminer ensemble vers un tourisme plus durable.
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Bibliographie Albertuccio, V. (septembre de 2009). Équipes populaires.Obtenido de http://www.equipespopulaires.be/IMG/pdf/V_Albertuccio_-_DD__Du_concept_aux_instruments_de_mesure.pdf BPM. (2013). Le cycle de l'amélioration continue. Obtenido de http://www.processusamelioration.fr/le-cycle-de-lamelioration-continue/ CommissionEuropéenne. (09 de 07 de 2009). DÉCISION DE LA COMMISSION. Décision de la commission du 9 juillet 2009 établissant les critères écologiques pour l'attribution du label écologique communautaire aux services d'hébergement touristique. Bruxelles. Coopérative solidaire V.E.R.T.E. (2016). Accueil. Recuperado el 28 de 04 de 2016, de Auberge de jeunesse de Saguenay - Maison Price: https://ajsaguenay.com/accueil deBeer, H. (2017). Gestion environnementale des infrastructures d'hébergement TD2_GEIH. Test de durabilité - Guide du tourisme durable en Wallonie. Haute École Robert Schuman. Defeyt, P. (2014). Le social et l'environnement : des indicateurs alternatifs au PIB. Obtenido de Institut pour un développement durable: http://www.iddweb.eu/?page_id=2 Doorenbos, G. (2015). Comprendre les enjeux. (d. e. Fédération Francophone d'Escalade, Ed.) Obtenido de http://www.clubalpin.be/node/547 Gure Sustraiak - Cooperativa de iniciativa social. (Date non mentionnée). Albergue Turístico Accesible y Sostenible “Gure Sustraiak”. Recuperado el 20 de 04 de 2016, de Gure Sustraiak: https://guresustraiak.wordpress.com/instalaciones-albergue-turisticoaccesible-y-sostenible-gure-sustraiak/ Noirhomme, E. (2016). Sleep Green en route vers le tourisme durable. HERS Libramont. ONU. (2016, avril 22). Centre d'actualités de l'ONU. Récupéré sur http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=37082#.VyMTM6iLSM8 STAUDT, J.-M. (2011). Outil d'évaluation de l'essai - "Elaboration d'un outil d'analyse de la durabilité des projets basés sur les lignes directrices du Global Reporting Initiative". Centre Universitaire de la Formation en Environnement (CUFE) de l'Université de Sherbrooke.
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Annexes Annexe 1 - Test de durabilité
Environnement 1. Eau 1 Investissement en réduction de consommation
Quantité consommée
Investissement en épuration
Réduction de la pollution à la source
2
3
Aucun investissement
WC économiseur
50% des consommateurs d’eau sont équipés en économiseurs dont WC Entre la moyenne et le benchmark
Moins bien que la moyenne
À la moyenne. Hôtels : +/400 litres/nuitée
Puits perdant alors qu’il y a un égout
Puits perdant
Raccord à l’égout
Mise dans l’eau de produits perturbateurs alors que ce n’est pas nécessaire. Utilisation de produits proscrits
Aucun achat de produits verts
Achats de quelques produits verts
4
5
Clé verte
Mieux que Clé verte
Au benchmark IBGE Hôtels : +/140 litres/nuitée Raccord à l’égout avec station d’épuration Produit labélisés 100 % biodégradable
Mieux que le benchmark / Eau de pluie Circuit fermé (lagunage, infiltration) + action de maîtrise des quantités
2. Énergie 1 Type d’énergie
Quantité consommée
2
3
4
0% de l’énergie est renouvelable
25%
50%
75%
Supérieur de 10% à la moyenne. Hôtel : > 330 kWh/m²
Moyenne. Hôtel : +/- 300 kWh/m² ou +/80 kWh/nuitée
Entre les deux. Hôtel : entre 270 et 200 kWh/m² ou entre 70 et 50
Benchmark. Hôtels : 180 kWh/m² ou 40kWh/nuitée
5 100% de l’énergie est renouvelable / verte Inférieur de 10% au Benchmark
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Investissement en économie d’énergie
ou > 90 kWh/nuitée Aucun appareil de classe A, pas d’isolation, pas de lampes économiques Aucun effort
Contrôle ON/OFF
kWh/nuitée Achat d’appareils énergétiques de classe « A »
Tout le matériel neuf est « haute performance énergétique » Personnes +Minuteurs responsables de Et/ou la vérification +Indications claires et visibles
Isolation pour être « basse énergie »
Idem avec des matériaux écologiques
Un système électrique centralise la gestion de l’Énergie
Domotique (coupure du chauffage lors de l’ouverture des fenêtres, etc.)
3. Biodiversité
Croissance de biodiversité
Respect biodiversité des activités
1 Destruction de biotopes rares
2 Destruction de biotope
Activité dérange la vie de la faune dans un espace protégé
Neutre
3 Neutre
4 Accueil de la faune et flore banale, toitures vertes… Activité ne Activité à dérange pas le partir du nature aux centre ne abords du dérange pas la centre nature
5 Aménagement qui augmente la biodiversité en lien avec le milieu Les 2 critères précédents sont réunis
3 Entre la moyenne et le benchmark
4 Benchmark.
5 Mieux que le benchmark
85% recyclés, Recyclage > Tout venant = 85% 0.16 kg/nuitée 75% 100% des emballages consignés
4. Déchets
Quantité de déchets produits
Recyclage Prévention
1 Moins bien que la moyenne
2 Moyenne.
Moins de 40% recyclés
50% recyclés
Entre 60 et 85% recyclés
0% des emballages consignés
25%
50%
Hôtelrestaurant : +/- 2 kg/ nuitée
Hôtelrestaurant : +/- 0.6 kg/ chambre/ semaine
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Déchets dangereux
Tri des déchets
Déchets dangereux produits et aucun tri
Neutre
Tri de déchets dangereux de l’activité ou du public
Tri de déchets dangereux de l’activité et du public
+Points de tris dans tous les espaces communs
+Instructions claires à propos de comment trier les déchets
2 Neutre
3 Dispose d'une fiche d'accessibilité ou équivalent
5 Encourage à venir en mode doux ou à compenser
Neutre
Renseigne sur les possibilités de se déplacer en mode doux
4 Offre une possibilité de ne pas venir en voiture (TEC, navette) Met des vélos à disposition
Neutre
Milieu naturel avec chemins balisés
Milieu naturel avec chemins balisés + carte disponible
Proche d'un Ravel (voie verte), GR, Voie pour piétons, cyclistes et cavaliers…
Neutre
Renseigne sur les bornes les plus proches
Possède une borne et donne l’accès aux clients
Possède une borne et donne l’accès aux clients et aux personnes extérieures
Poubelles tout Points de tri venant sans tri clairement postposé indiqués
Pas de déchets dangereux proposé ou acheté par l’activité + tri de ceux du public +Contrôle tri/sanctions à la clé
5. Transport
Accès au centre
Déplacement à partir du centre
Activités proches
Bornes électriques
1 Rejette toute sensibilisation aux déplacements moins polluants Rejette toute sensibilisation aux déplacements moins polluants Pas de renseignement sur des activités faisables en mode doux, alors que cela existe Aucune connaissance des bornes électriques
Offre une possibilité de ne se déplacer qu'en mode doux
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6. Écogestes
Produits de jardin
Entretien
Nourriture
Documentation produite par l’opérateur Achat responsable de mobilier et autres fournitures (labels FSC/PEFC, écolabel, etc.)
1 2 Pesticides / Neutre herbicides chimiques Produits dont Neutre le fournisseur a été reconnu comme agissant de manière néfaste pour l’environnement
3 Pas de produits néfastes Produits avec un écolabel
4 Produits labélisés
Aucun produits bio ou écolabellisés
5% des produits bio
50% Produits 100% bio et/ou en Produits bio circuits courts ou équivalent, en circuits courts
0% en papier recyclé et encre végétale
25%
25% des produits bio ou équivalent et/ou en circuits courts 50%
Achat le plus économique possible sans penser à le faire de manière responsable
Neutre
Achat responsable – Pour Greenwashing
Selon le budget, les achats sont réalisés de manière responsable
Produits écolabellisés EU
75%
5 Produits favorisant la biodiversité Produit cradle-tocradle; fait maison
100% en papier recyclé et encre végétale Tout achat est pensé et réfléchi de manière responsable
7. Air
Air intérieur
1 Pas de ventilation, moisissures, matériaux contenants des substances
2 Pas de produits toxiques dans les matériaux, pas d’insecticides diffuseurs,
3 Ventilation aux normes, pas de produits diffusés
4 Produits bio dans l’aménagement intérieur
5 Ventilation aux normes, produits bio dans l’aménagement intérieur + Répond à
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toxiques, pas d’inventaire amiante
pas de moisissures
Pas d’interdiction
Neutre
Interdit dans les lieux communs et dans <75% des chambres
Clé verte – interdit dans l’ensemble des lieux communs et dans >75% des chambres
1 Pollution du sol
2 Si emprise au sol croissante, pas de pollution
3 Emprise au sol compensée partiellement
4 Sol 100% perméabilisé et présence de nature (toitures végétales…)
5 Réduction de l’emprise au sol
2 Création de bruit audible le jour par les riverains / les touristes
3 Neutre
4 Atténuation du bruit
5 Réduction du bruit
Tabagisme
un minimum de conditions reprises dans le critère 85 de l’écolabel Interdit dans l’ensemble du bâtiment – Fumoir à l’extérieur (espace prévu)
8. Sol
Emprise au sol sans pollution
9. Bruit
Prévention du bruit
1 Création de bruit audible la nuit par les riverains / les touristes
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Social Santé 2 Neutre
Habitat
1 Non-respect des normes
3 Matériaux sains
4 Matériaux « sains » + information Produits « sans » + information Produits « sans » + information
5 Matériaux écologiques
Produits low cost
Neutre
Nourriture
Produits « sains »
Neutre
Soins
Produits low cost
Produits « sains »
1 Décourage le développement durable et le tourisme durable
2 Neutre, pas d’information
3 Informations éparses
4 Informations structurées mais peu cohérentes (équilibre entre les 3 piliers)
5 Met à disposition des visiteurs des renseignement s sur le DD et le TD, approche par capitaux Renseigne avec l'approche « test DD » sur les activités
Décourage ce qui est durable
Neutre, pas d’information
Renseigne Propose des l’un ou l’autre renseigneaspect durable ments structurés sur des activités avec de la durabilité
Produits bio/éco Produits labellisés « éco »
Information
Information sur le développement durable et le TD
Information sur les possibilités de TD sur place
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Inclusion/réseau
Accueil PMR
Accueil public fragilisé
Emploi
Embauche
Formation du personnel
Nord-Sud Production Locale Réseau
Approche territoriale
1 Exclusion assumée
2 Accueil pas possible
3 Accueil PMR possible, non prévu
4 Accueil PMR minimal prévu
Exclusion assumée
Neutre
Sur mesure
Exploitation assumée. Turnover important Discrimination à l’embauche
Pas d’information
Pas de travail au noir
Tarifs préférentiels pour des publics fragilisés Conditions de travail optimales
Pas d’information Formation orale et non structurée du personnel par une autre partie du personnel Pas d’action envers les produits du Sud
De manière locale (dépend du territoire) Formations dispensées par des professionnels de manière non continue
+Parité
Aucune formation du personnel
Compétences avant la localisation géographique Formations structurées donnée par un responsable officiellement formé Pas de produits du Sud
Produits du Sud issus du commerce équitable
Produits du Sud issus du commerce équitable + information + information
Rejet de produits du commerce équitable Low cost assumé Ne crée pas de réseau social
Produits « neutres » Neutre
Produits locaux +membre d’un réseau
+ produits « fairebel » +fait partie de plusieurs réseaux de son secteur
Aucune ouverture envers les populations
Neutre
Quelques actions d’ouverture envers les populations
Au cœur de la mission du centre
5 Actions dynamiques d'intégration des PMR Tourisme social
GRH bénéfique
Formation continue dispensée par des professionnels
+fait partie de plusieurs réseaux de différents secteurs Intégration au territoire (socioéconomique) + Participation des populations
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Citoyenneté
Contre le principe de citoyenneté
Neutre civisme
Quelques actions éparses
Mise au cœur du projet d’établissement
3 L'infrastructure est réutilisable moyennant une addition de 50% de sa valeur Recréer une empreinte écologique nulle coûte 50% de la valeur ajoutée créée par le projet pendant toute sa durée de vie
4 L'infrastructure est réutilisable moyennant une addition de 25% de sa valeur Recréer une empreinte écologique nulle coûte 25% de la valeur ajoutée créée par le projet pendant toute sa durée de vie
dans la stratégie touristique +Formation de CRACS
Économie Infrastructure
Adaptable
Valeur ajoutée à long terme
1 Obligation d'investir audelà du capital créé en cas de changement
2 L'infrastructure est réutilisable moyennant une addition de 75% de sa valeur Obligation Recréer une d'investir pour empreinte dépolluer si écologique arrêt8 nulle coûte 75% de la valeur ajoutée créée par le projet pendant toute sa durée de vie
5 L'infrastructure est totalement réutilisable sans frais pour un autre usage Laissera une empreinte écologique nulle sans frais
8
Recréer une empreinte écologique nulle coûte plus que la valeur ajoutée créée par le projet pendant toute sa durée de vie.
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Finances
Viable
Financement
1 Une petite variation à la baisse (par exemple CA de -5% pendant un an) est un risque d'effondrement pour l'activité Entreprise endettée, avenir incertain
2 Neutre
3
4
5 Résilient à une « crise » : l'activité peut se poursuivre et s'adapter
Neutre
Dettes à long terme liée à la création de l'activité
Dettes de fonctionneme nt à court terme
Aucune dette
1 Destruction nette d'emploi
2 Neutre
3 Création nette d'emploi
5
Achats en grande surface, low cost
Achats chez des détaillants locaux
Achats de produits locaux
4 Création nette d’emplois locaux Création de liens économiques stables avec des producteurs locaux
Objets fabriqués à partir de plantes/ animaux rares ou protégés
Objets fabriqués hors du territoire d'accueil
Objets mixtes : exogènes et locaux
Proviennent de l'artisanat local
Contre le principe
Neutre
+Paiement en écochèques possible
+Monnaie locale
Réseau
Emploi
Producteurs locaux
Souvenirs vendus
Économie responsable
+ informations + informations et mise à disposition des touristes
Proviennent de l'artisanat local + fabriqué et vendu de manière responsable/ équitable +Économie solidaire
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Gouvernance 1 Refuse le principe
2 Neutre: rien
3 Contrôle de facture et détection d'anomalies
4 Dispose d'un SME partiel
Refuse le principe
Neutre : rien
Personne formée et désignée avec mission bien définie
Refuse le principe
Neutre : rien
Refuse le principe
Neutre : rien
Tâches revenant à diverses personnes, mission non définie Politique environnementale présente mais non formulée par écrit Contrôle partiel
Refuse le principe
Neutre : rien
Personne formée et désignée avec mission bien précise
Refuse le principe
Neutre : rien
Tâches revenant à diverses personnes, mission non définie Politique sociale présente mais non formulée par écrit
Refuse toute participation
Neutre: rien
Dispose d'une boite à suggestion
+Implication des populations dans la démarche de stratégie touristique
SME9
Personne référente sur la gestion environnementale Charte environnementale
SMS10
Personne référente sur la gestion sociale
Charte sociale
Participation
9
Signataire d’une charte
SMS partiel
Signataire d’une charte
5 Dispose d'un SME ou label officiel (Clé verte, certification ISO ou autre) Comité d’accompagnement
Formulée par écrit et diffusée auprès des clients et des salariés Dispose d’un SMS ou d’une certification (ISO ou autre) Accompagnement extérieur
Formulée par écrit et diffusée auprès des clients et des salariés +Accompagne -ment extérieur
SME – système de management environnemental SMS – système de management social
10
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Information
Refuse de donner une information autre que publicitaire
Neutre: rien
Répond à une partie des demandes sur les performances
Aucune compensation proposée
Propose une compensation mais l'utilise comme un droit à polluer (communication greenwashing)
Propose une compensation sans faire d'efforts pour diminuer ses propres émissions
Pas d'étude effectuée
Ne connait pas le concept
Étude en attente
Réduction des émissions de CO2 / Compensation CO2
Capacité de charge
Répond à la demande sur les performances économiques, sociales et environnementales Limitation pensée et mise en œuvre / Compensation comprise dans le prix de départ, info au client sur projet soutenu + diminution émissions Étude existante mais non appliquée
Dispose d'une newsletter sur les performances économiques, sociales et environnemen tales Pas d'émission de CO2
Étude appliquée
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Annexe 2 - Liens utiles Politique environnementale – Martin’s hotel http://www.martinshotels.com/configurator/fr/index/tomorrow-needs-today
Fiche d’accessibilité – Gîte Amandine http://www.giteamandine.be/contact
Mieux s’éclairer à coûts maîtrisés – bureaux & écoles http://www.ecoconso.be/achatsverts/sites/mkw/files/uploads/mieux-seclairer.pdf
Entretien jardin - utilisation des produits naturels http://www.bep-environnement.be/wp-content/uploads/2016/07/Fiche-8-Jardinage-Utilisez-des-produits-naturels.pdf
Biodiversité - jardinière à insectes http://www.bep-environnement.be/wp-content/uploads/2016/07/fiche-pratique-phyto.pdf
Produits alternatifs autres que les insecticides chimiques en intérieur http://www.bep-environnement.be/wp-content/uploads/2016/07/Fiche-13-Evitez-les-insecticides-chimiques-dans-la-maison.pdf
Entretien intérieur - Moins de produits dangereux http://www.bep-environnement.be/wp-content/uploads/2016/09/Moins-de-produits-dangereux.pdf
Entretien intérieur - recette de peinture suédoise à la farine http://www.copidec.be/sites/default/files/COP-15-16153-Fiche%20peinture%20chimique-cr-140416-r8_0.pdf
Entretien intérieur - recette du nettoyant naturel multiusage http://www.copidec.be/sites/default/files/COP-15-16153-Fiche%20produits%20entretien-cr-140416-r8.pdf
Entretien intérieur - recette du déboucheur naturel http://www.copidec.be/sites/default/files/COP-15-16153-Fiche%20deboucheur-cr-140416-r8.pdf
Recette de pastilles/poudre pour lave-vaisselle https://www.consoglobe.com/fait-maison-les-dosettes-lave-vaisselle-au-citron-cg
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Entretien intérieur - recette du nettoyant naturel WC http://www.copidec.be/sites/default/files/COP-15-16153-Fiche%20nettoyant%20chimique-cr-140416-r8.pdf
Déchets - économie de papier – 25 bons gestes http://www.moinsdepapier.be/fr/les-bons-gestes.html
Déchets - économie de papier - bureautique – fiches techniques Des outils pratiques de bureautique pour aider les employés administratifs à réduire leur utilisation du papier au bureau. http://www.moinsdepapier.be/fr/les-fiches-techniques.html
Déchets - guide du réemploi http://www.hygea.be/uploads/docs/Hygea_brochure_reemploi_2012bd.pdf
Déchets – Repair Cafés de Wallonie https://www.asblrcr.be/repair-cafe
Manuel à l’usage des initiatives citoyennes dans des contextes divers – Six initiatives citoyennes expliquées à savoir : groupe d’achat alimentaire, réseau d’échange réciproque de savoirs, système d’échange local, Repair café, potager collectif et donnerie. En prime, des outils d’animation responsable en annexe. https://www.asblrcr.be/sites/default/files/MANUEL_RCR_Initiatives_ContextesDivers.pdf
Carte interactive des initiatives de consommation responsable en Belgique http://www.asblrcr.be/carto
Guide des achats professionnels responsables – mobilier de bureau http://www.ecoconso.be/achatsverts/sites/mkw/files/uploads/C04-Mobilier.pdf
Recommandations d’achats responsables de la Commission européenne concernant le mobilier intérieur et extérieur (en anglais) http://www.ecoconso.be/achatsverts/sites/mkw/files/uploads/furniture_GPP_background_report.pdf
Gestion des cartouches d’imprimante http://www.ecoconso.be/sites/default/files/articles/FC126_cartouches.pdf
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Comprendre la compensation carbone http://www.info-compensation-carbone.com/
Calculer son empreinte carbone http://www.greentripper.org/fr
Les méthodes d’évaluation de la capacité de charge des destinations touristiques http://mem-envi.ulb.ac.be/Memoires_en_pdf/MFE_02_03/MFE_Izabel_02_03.pdf
Opérateur de compensation carbone « Gold Standart » - Référence à l'heure actuelle, projet initié par des ONG internationales dont le WWF (en anglais) http://www.goldstandard.org/
Bourse d’échange WinWin - élargir le réseau http://winwin.be/fr/
Tout comprendre sur l’Agenda 21 – site francophone du développement durable http://wwwv2.agora21.org/
Pour y voir plus clair dans la jungle des labels https://www.hotelleriesuisse.ch/files/pdf2/labelstudie_fr.pdf
Green Globe https://greenglobe.com/
SA 8000 https://hal.archives-ouvertes.fr/halshs-00154143/document
Clé Verte http://www.cleverte.be/
EMAS https://www.belgium.be/fr/environnement/consommation_durable/labels_ecologiques/emas
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Article « 2017, année internationale du tourisme durable, en Wallonie aussi ? » – Les Cahiers du tourisme, CGT, mai 2016 http://strategie.tourismewallonie.be/servlet/Repository/CGT_CahierTourisme13.PDF?ID=37837
Bachelier en tourisme durable – Haute École Robert Schuman http://www.hers.be/index.php/economique/tourisme-durable
Guide « Le tourisme durable en Wallonie – 2017 » édité chez Belgique Loisirs http://www.belgiqueloisirs.be/art-de-vivre/le-tourisme-durable-en-wallonie-fl0000000919831.html
Durabilité faible et forte https://compta-durable.com/index.php?option=com_easyblog&view=entry&id=129
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