LES CIEN - N°75

de l’ industrie électronique & numérique juin 2013

> N°75

I N F O R M AT I O N S C O M M E R C I A L E S & T E C H N I Q U E S

DOSSIERS >

Innovation :

Stratégie de partenariat : l’équipe Starway fait course en tête

Interview :

Pierre GATTAZ : mon programme pour l’industrie électronique

Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2013 - n° 75 - 1

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2 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2013 - n° 75

Sommaire de l’ industrie électronique & numérique

Revue d’informations des entreprises de sous-traitance électronique éditée pour le SNESE (Syndicat National des Entreprises de Sous-traitance Électronique) par Copilote

24

6

Informations

10 GFIE Informations 14 DOSSIERS

35

• Passer le relais : le contrat de génération

• Stratégie de partenariat : l’équipe Starway

fait la course en tête

• Interview de Pierre GATTAZ, président

du directoire de Radiall et candidat à la

présidence du Medef

• L’importance du test fonctionnel complet

la solution SEICA

• CMS : l’application sélective de

colle selon SIPLACE

28 Fabricants d’Électronique 34 Informations

26 RÉDACTION Richard Crétier Dominique Lemière (reporter) RÉGIE PUBLICITAIRE Franck Rannou Groupe COPILOTE - ZA de Cuzon - 1 rue Etienne Perchec F 29000 QUIMPER - Tél. : + 33 (0)2 98 95 20 20 L’envoi des textes ou photos impliquent l’accord de leurs auteurs pour une reproduction libre de tous droits.

Dépôt légal : Juin 2013 - ISSN 1774 - 5438 CONCEPTION & RÉALISATION Franck Rannou DIFFUSION Service Abonnements COPILOTE ZA de Cuzon - 1 rue Etienne Perchec • F 29000 QUIMPER Tél. : + 33 (0)2 98 95 20 20 - lescahiers@copilote.com Tarif France 1 an ou 4 numéros : 92 euros Tarif étranger 1 an ou 4 numéros : 129 euros Prix de vente au numéro : 23 euros CRÉDITS PHOTO Photos de couverture : SEICA - STARWAY - JP ISNARD

commerciales & financières

38 Nouveautés Technologiques

40 Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2013 - n° 75 - 3

I N F O R M AT I O N S > SNESE

ÉDITO J’voudrais bien ! Mais j’peux point ! De nombreux sous-traitants ont cette célèbre ritournelle en tête, immortalisée par Annie Cordy.

Et pour certains elle va bientôt tourner au supplice.

Avez-vous déjà entendu un grand patron d’industrie annoncer que pour sauver son entreprise, ses marchés, il doit impérativement abaisser ses coûts de production ?

L’avez-vous entendu dire que sa survie dépend de la capacité de ses fournisseurs à claquer un prix chinois ? Un abonnement gratuit aux Cahiers sera offert à tout lecteur qui adressera un exemple à la redaction.

Richard CRÉTIER Responsable de la rédaction

Le made in France mis à mal

Mais direz-vous, la tendance est plutôt à l’affichage de convictions profondes en faveur du made in france, des chartes de bonnes pratiques, du partenariat entres grands comptes et PME/ETI. Alors pourquoi encore agiter le chiffon rouge des délocalisations ?

Il en va de ce sujet comme des délais de paiement. Tout le monde est contre les délocalisations. Tout le monde est pour la réduction des délais de paiement !

Sauf les acheteurs... Ces électrons libres et sans foi, tellement occupés, qu’ils n’ont même pas le temps de lire les nouvelles orientations stratégiques de leur entreprise qui fixent des objectifs de proximité et de bonne conduite.

Tellement pris par la nécessaire négociation équilibrée entre conditions générales de vente et conditions d’achat qu’ils n’ont pas vu notre ministre du redressement productif en marinière. Il devient vraiment urgent que les violons soient accordés entre les directions générales et les directions achats. Qui dit vrai ? Le grand patron qui joue la scène du Produire en france ou l’acheteur qui demande ouvertement une production low cost ou un prix qui ne peut conduire qu’à la mort du fournisseur ?

Ces demandes étant très souvent formulées par des grands comptes, titulaires de marchés régaliens, les fournisseurs sont en droit de s’interroger. Et on peut craindre que par mimétisme, ce double langage soit bientôt tenu par la grande majorité des clients, petits et grands.

4 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2013 - n° 75

S Y N D I C AT P R O F E S S I O N N E L D E L A D I S T R I B U T I O N E N E L E C T R O N I Q U E I N D U S T R I E L L E

« Notre syndicat a pour objet de promouvoir et de supporter les intérêts des Distributeurs Franchisés. Depuis 1972, il représente la profession auprès des pouvoirs publics et des partenaires économiques. » François Kurek, Président

Le Distributeur Franchisé est une personne physique ou morale, juridiquement indépendante du fabricant de composants qu’elle représente, qui s’engage par contrat à commercer sous l’enseigne et dans le réseau commercial du fabricant selon les conventions qu’il a établies et sous son contrôle.

Les ingénieurs d’applications de nos adhérents sont habilités par les fabricants qu’ils représentent à supporter leur client.

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L’approvisionnement de composants en dehors du réseau franchisé rend pratiquement impossible tout recours auprès du fabricant en cas de défaillance en utilisation.

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I N F O R M AT I O N S > SNESE MICHEL de NONANCOURT RECONDUIT À LA PRÉSIDENCE DU SNESE Michel de Nonancourt (Villelec), a été ré-élu pour deux ans président du Syndicat National des Entreprises de Sous-traitance Électronique – les fabricants d’électronique.

Michel de Nonancourt, associé de Villelec (67 Villé) souhaite voir se renforcer le rôle moteur joué par les fabricants d’électronique dans une industrie aujourd’hui en phase de reconnaissance. « l’électronique est omniprésente et sera le support incontournable des grandes évolutions à venir dans tous les domaines de notre vie quotidienne, il est donc normal que les entreprises de production des cartes et systèmes électroniques qui ACHATS DE COMPOSANTS ÉLECTRONIQUES; LES BONNES PRATIQUES DU SNESE PLÉBISCITÉES Une analyse des pratiques de vente de composants électroniques réalisée par le SNESE en 2011/2012 a mis en évidence la corrélation entre la généralisation d’abus et l’importance des stocks chez les fabricants de cartes. Ces abus ne sont pas seuls en cause.

Le manque de professionnalisme de certains acheteurs et l’ignorance (feinte ?) des donneurs d’ordres des délais de livraison sont aussi en cause.

Il est évident que le simple respect par les fournisseurs de la réglementation suffirait à réduire les stocks et ainsi

participent à cet essor soient reconnues à leur juste valeur et qu’elles puissent pleinement valoriser leurs multiples compétences» explique le nouveau Président. Épaulé par un Comité Directeur renouvelé, Michel de Nonancourt mettra en œuvre la stratégie présentée lors de l’AG du 23 avril axée sur le renforcement de la compétitivité des adhérents du SNESE, la défense de leurs droits et le développement du partage de l’information. Cette stratégie vise aussi à développer les relations interprofessionnelles et institutionnelles.

Michel de Nonancourt, 66 ans, est diplômé ESCP et titulaire d’un DESS de gestion.

Après 16 ans de carrière au sein du groupe bancaire CIC et 11 ans dans le groupe Laurent-Perrier (directeur général et membre du directoire) il rejoint le groupe SMV International, fabricant français de gamma-caméras, n°3 mondial avant la cession à General Electric. Il libérer les sous-traitants de la contrainte financière qui en résulte.

Le non respect des termes de l’accusé de réception de commande est l’abus le plus courant. Cet abus porte majoritairement sur le non respect du délai de livraison, suivi par la livraison incomplète. Le non respect du prix convenu est aussi une pratique courante.

Concommitamment à la commande de composants, le sous-traitant a accusé réception de la commande de fabrication du client qui fixe un délai de livraison pour une quantité définie et un prix convenu. Les conditions de vente du sous-traitant et les conditions d’achat du

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occupe ensuite le poste de secrétaire général du groupe GRME et créé Thurmelec (2004), Thurconnect Systems (2006), Villelec (2007) Cartelec en 2008 et Thurmed en 2009. Il est administrateur de la FIEEC et du F2I. Membre fondateur de APIE – le groupe Agir pour l’Industrie Electronique constitué des six syndicats de la branche électronique de la Fieec, il représente le SNESE au Pacte PME et au CENAST. Michel de Nonancourt représente également la FIEEC au COMEX de la Médiation Inter-entreprises et à la Médiation des Marchés publics.

CENAST : UN NOUVEAU PRÉSIDENT Le CENAST – Centre National de la Sous-traitance, représente, via leurs organisations professionnelles les entreprises intervenant dans les domaines de la sous-traitance : mécanique, plasturgie, électronique, forge-fonderie.

Luc-Eric KRIEF, qui préside le groupe SD2M (métallurgie, client prévoyant des pénalités en cas de non respect de l’une des conditions.

Ces clauses relèvent de la normalité élémentaire d’un contrat honnête, négocié par les deux parties. C’est ce qu’on appelle les bonnes pratiques.

Et le respect de ces bonnes pratiques est un élément fondamental de la réactivité attendue par les clients qui ont bien compris que les stocks- de composants, de produits semi finis, ou de produits prêts à l’emploi sont les ennemis d’une trésorerie bien maîtrisée.

On assiste donc à une radicalisation chez les clients qui exigent un strict respect des termes de l’accusé de réception de commande.

aménagement de magasins et injection plastique) a été élu président du Cenast. « Nous souffrons d’une concurrence de plus en plus acerbe, globale et mondiale ayant des impacts à la fois sur les volumes mais également sur les niveaux de prix.

Je vais m’attacher à poursuivre la défense du statut de sous-traitant » déclare le nouveau président qui s’est fixé également pour objectif de renforcer les relations avec la Médiation.

Luc-Eric KRIEF préside également le CORIST. Il est vice président du syndicat Plastalliance et vice président du medef71.

Côté sous-traitant, il faut donc coûte que coûte mettre en place des solutions.

Les plus courantes consistent à augmenter les prévisions de commandes de composants et/ou passer des commandes de substitution auprès d’autres fournisseurs. Avec les conséquences qu’on imagine.

Les solutions En premier lieu, il est impératif que les acheteurs lisent et décodent les CGV de leurs fournisseurs. Ils découvriront ainsi que pour certains d’entre eux le respect des délais de livraison n’est pas une obligation, pas plus que la quantité ou le prix convenu. C’est généralement consigné dans

X se réserve le droit d’effectuer des livraisons partielles. Le Client s’engage à accepter la livraison et à régler les Produits livrés. En cas de retard d’une partie de la livraison de quelque Commande que ce soit, le Client ne sera pas en droit d’annuler toute autre livraison.

Cette formulation est abusive, car l’article 1134 du code civil dispose que : Les conventions légalement formées tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faites. Elle ne peuvent être révoquées que par leur consentement mutuel, ou par les causes que la loi autorise. Elles doivent être exécutées de bonne foi.

L’accusé de réception de commande ne peut donc pas remettre en cause les délais de livraison ou les prix ou encore les quantités ou alors la condition est protestative et le contrat formé est alors nul comme le précise l’article 1174 du code civil.

Ainsi, un fournisseur qui vous a délivré un accusé de réception de commande, par lettre ou tout autre moyen de communication générateur d’un document, est engagé contractuellement par les conditions de la commande que vous lui avez adressée. Si ce fournisseur ne respecte pas les termes de son acception expresse de la commande ferme et définitive, vous êtes de fait totalement libéré de votre commande et de toute obligation, sans préjudice de dommages et intérêts. Et le fournisseur ne pourra prétendre à aucune indemnité.

Certains fournisseurs, pour échapper à cette obligation, prennent la précaution de glisser dans leurs Conditions générales de vente des clauses abusives, censées leur permettre d’imposer des

conditions autres que celles prévues initialement.

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Quelques exemples :

- menace d’une rupture brutale totale ou partielle des relations commerciales, - refus du retour de marchandises, - refus de déduire les pénalités ou rabais correspondant au nonrespect d’une date de livraison ou à la non-conformité des marchandises, - Refus de communiquer ses conditions générales de vente, dans les conditions prévues à l’article L. 441-6, Etc.

Mis devant le fait accompli, d’autres évoqueront la menace du refus de vente pour les commandes ultérieures et mettront en avant que cette pratique n’est plus interdite depuis 1996. Si un fournisseur peut tout à fait refuser d’engager une relation commerciale avec un client, il faut noter, que lorsque le caractère durable de la relation commerciale est établi, le refus de vente peut être interprété comme une rupture brutale de cette relation commerciale, comme le précise l’article L. 442-6 du Code du Commerce. Cette disposition s’appliquant à la rupture sans préavis d’une relation commerciale établie sur des contrats tacites ou encore l’annulation d’une commande sans indemnité (rupture brutale partielle).

C’est dans le cadre de la nécessité de pouvoir conduire une négociation équilibrée avec les fournisseurs que le SNESE a mis à la disposition de ses adhérents une fiche conseil (n° 52) proposant diverses propositions d’amendement des Conditions Générales de Vente des Fournisseurs. Sont concernés les postes devis et commandes, modification, résiliation de la commande, livraison, force

* Travailler ensemble

leurs CGV sous cette forme :

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Aujourd’hui, les distributeurs indépendants membres du Club des Partenaires du SNESE se sont engagés à respecter ces clauses : Alantys technology, AST, CSA ELECTRONICS, FIRST ELECTRONICS, NEGOTECH ELECTRONIQUE, PARTSERVICE, REBOUND ELECTRONICS. Consultezles pour vos achats de com-

PROJET MEREDIT : TOP DÉPART Les promoteurs du projet Meredit ont le plaisir de vous inviter à une réunion de lancement du projet MEREDIT, qui se tiendra le mercredi 3 juillet de 10h à 16h à l’Espace Hamelin, 17 rue de l’Amiral Hamelin, 75116 Paris.

Le but de cette réunion sera de définir une road map technique priorisée, pour Meredit afin de commencer les travaux dés septembre.

Sans titre-1 1

posants.

En cas de problème avec un fournisseur, et comme il est d’usage, les parties s’efforceront de le régler à l’amiable, et si besoin sous la médiation du SNESE et du SPDEI (Syndicat professionnel de la Distribution Électronique, représentant les intérêts des distributeurs de composants).

Au cas où vous n’y parviendriez pas et si la négociation s’avérait impossible, vous pouvez alors demander l’intervention du Médiateur des relations interentreprises industrielles.

Informations : iboistard@gixel.fr

8 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2013 - n° 75

31/05/2012 13:40:08

Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2013 - n° 75 - 9

L E S P A G E S du GFIE

13 Rue Hamelin - 75783 PARIS CEDEX 16 Tél : +33 (0)6 07 46 54 19 - info@gfie.fr www.gfie.fr - www.lignevirtuelle.com

Éditorial Le Cap. Il y en a beaucoup : Horn, Corse, Sizun, de la Chèvre, Ferret, de Bonne-Espérance…

Mais ce n’est pas vraiment un de ceux-là qui nous intéressent. Quoique il serait bien d’éviter celui de la Chèvre et de se projeter après celui de Bonne-Espérance.

Ce que nous attendons tous c’est le cap défini par la stratégie industrielle nationale et européenne (ou européenne et nationale).

Aujourd’hui, tout le monde est à peu prés convaincu, en Europe et en France, de la nécessité d’avoir, de conserver, voire de recréer les sites industriels et les usines car en grande partie ce sont eux qui sont moteurs des activités de services et de l’emploi. Pour 1 emploi industriel il y a de 4 à 6 emplois induits selon les secteurs.

Où je trouve que le bât blesse, c’est que le cap n’est toujours pas clairement défini et que les initiatives en France comme en Europe

portent principalement sur la R&D. Je n’ai rien contre la R&D, mais si elle est nécessaire et indispensable, elle n’est pas suffisante. C’est dommage de financer de la R&D en Europe pour que les fruits de cette R&D soient produits ailleurs.

En parallèle, il est indispensable de permettre aux entreprises d’être compétitives et en position de fabriquer. Faire de la recherche et cumuler le dépôt de brevets n’est pas une fin en soit, produire et marger sur les produits fabriqués c’est autrement plus constructif.

Nous avons Bon Espoir que les actions d’APIE (Agir Pour l’Industrie Électronique) rendront l’Électronique plus visible et faciliteront la détermination du cap.

Pierre-Jean ALBRIEUX

10 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2013 - n° 75

Président

GFIE

G R O U P E M E N T D E S F O U R N I S S E U R S D E L’ I N D U S T R I E É L E C T R O N I Q U E

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Assemblage hors ligne

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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2013 - n° 75 - 11

copilote.com 03 / 2013

Circuits imprimés

L E S P A G E S du GFIE

13 Rue Hamelin - 75783 PARIS CEDEX 16 Tél : +33 (0)6 07 46 54 19 - info@gfie.fr www.gfie.fr - www.lignevirtuelle.com

INDICE GFIE MARS 2012 Indice GFIE = 198,99 Variation / février = + 18,82% Indice de confiance (/10) = 5,30 Book bill = 1,067 Commentaire : + 18,82 % pour notre indice de mars. Il est pour le moment en train de suivre l’indice de … 2011 !

J’ai écrit, ou peut-être dit, dans le passé, que l’on avait les fournisseurs que l’on méritait… Il n’est pas possible de faire du yoyo avec l’activité pour ensuite prétendre être livré tout de suite (c’est un euphémisme) à part pour l’activité de certains de nos adhérents qui ont une visibilité inférieure à une semaine ! Quand je parle d’euphémisme, je parle de clients qui demandent à être livrés et qui envoient leur commande un mois après… Avec, bien évidemment, des conditions de règlement à date de facture qui ne sont pas modifiées et toujours bien dépassées par rapport au maxi de la LME. Il y a des choses qu’une TPE ou une petite PME ne sait pas faire. Les mauvaises pratiques des relations clients / fournisseurs reviennent.

AVRIL 2013 Indice GFIE = 203,91 Variation / mars = +2,47 % Indice de confiance (/10) = 4,76 Book bill = 1,062

eux mêmes sont à l’image de la météo : donc rien de réjouissant. Que nous ne sommes pas des marmottes afin de pouvoir passer ces hivers économiques tranquilles et au chaud. L’autre

Commentaire : Notre indice général suit toujours celui de 2011… La bonne nouvelle c’est la performance de l’indice machine. La mauvaise nouvelle ce sont les piètres performances des autres indices… avec le prix spécial du jury pour celui de l’export. Quant à l’indice de confiance, en baisse bien sûr à 4,76, il est à l’image de la plupart des commentaires des adhérents qui

avantage étant qu’en ces périodes les marmottes perdent du poids et je suis preneur. Pourquoi les marmottes ? Elles sont plus mignonnes que les ours et nous avons plusieurs adhérents savoyards. Tout cela pour dire que ce n’est pas la peine de se lamenter ou d’avoir peur, l’électronique est porteur, il nous manque juste le cap mais « ars longa, vita brevis ».

Assemblée Générale du 23 avril 2013 Composition du Comité Directeur : ALBRIEUX Pierre-Jean (IFTEC) - ANGLADE Francis (METRONELEC) - BISMUTH Bernard (BdeB Consulting) - CHAPON Laëtitia (SDEP ACE) - CHARLOT Thierry (ASM Assembly System) élu à l’unanimité - DUPOUX Stéphane (SEICA France) - FRAYSSE Jean-Louis (ELMITECH) LAUGH Anne-Marie (INVENTEC) - LEGENRE Patrick (ACCELONIX) - LEPAGNOL Jean (CDS ELECTRONIQUE) - MADRANGE Alain (WELLER - APEX TOOLS) - PICHERY Pierre (SOFIDIS) Composition du Bureau : Président : Pierre-Jean ALBRIEUX Vice Présidents : Bernard BISMUTH ; Stéphane DUPOUX Trésorier : Alain MADRANGE Délégué Général : Jean-Pierre VELLY

Liste des adhérents : Membres actifs : ACCELONIX ; ADAPTSYS ; AIR LIQUIDE ; ANTELEC ; ASM Assembly Systems ; AVNET EMG France ; B de B CONSULTING ; CCI EUROLAM ; C.D.S ELECTRONIQUE ; C.I.F ; C.T.S ; DAVUM TMC ; DELTA COMPOSANTS ; ELMITECH ; ESSEMTEC France ; F.T.M ; HUMISEAL EUROPE ; IFTEC ; INVENTEC ; M.B.O/RADIEL-FONDAM ; MÉTRONÉLEC ; M.J.B. ; MYDATA AUTOMATION ; PIE DIFFUSION ; S.D.E.P ACE ; SEICA France ; SOFIDIS ; WELLER ; W-TECH Membre associé : FRAMATECH GFIE : info@gfie.fr - www.gfie.fr - www.lignevirtuelle.com Siège Social : 13, rue Hamelin F - 75783 Paris cedex 16 Tél : (33) 6 07 46 54 19 (Jean-Pierre VELLY) 12 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2013 - n° 75

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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2013 - n° 75 - 13

DOSSIER >

MANAGEMENT

Passer le relais : le contrat de génération Le contrat de génération : De quoi s’agit-il ?

Le contrat de génération a pour ambition de donner leur place à tous les âges dans l’entreprise et répondre à trois enjeux majeurs : favoriser l’emploi des jeunes en CDI, privilégier le maintien dans l’emploi et le recrutement de salariés seniors et encourager la transmission des compétences et des savoir-faire dans l’entreprise. Ce dispositif d’aide à l’emploi s’appuie notamment sur des binômes d’échanges de compétences entre un jeune et un senior. Pour Pierre Cahuc, Stéphane Carcillo, et Klaus F. Zimmermann* « Aider ces jeunes à s’insérer dans la vie professionnelle est un défi majeur. Nous proposons pour cela deux types de mesures : celles qui ont pour objet d’améliorer la formation des jeunes et leur accompagnement vers l’emploi et celles qui visent à stimuler l’offre d’emploi des entreprises ».

Le contrat de génération a pour objectifs la formation et l’accompagnement dans l’emploi par la transmission des compétences et la stimulation de l’offre des entreprises. Pour la stimulation de l’offre, un dispositif incitatif est prévu sous certaines conditions. Ce dispositif pré-

voit une aide financière pour toute embauche à partir de 2013 effectuée par les PME sous certaines conditions.

Le « jeune » aura moins de 26 ans (ou moins de 30 ans s’il s’agit d’un travailleur handicapé), et sera embauché en CDI et à temps plein, ou temps partiel à condition que la durée hebdomadaire du travail ne soit pas inférieure aux 4/5es de la durée hebdomadaire du travail à temps plein. Le sénior sera âgé d’au moins 57 ans (ou au moins 55 ans, s’il est reconnu travailleur handicapé ou recruté pour l’occasion) en CDI pendant la durée de l’aide ou jusqu’au départ en retraite. Par dérogation, il n’y a pas de condition d’âge pour le jeune, s’il est embauché en CDI à la suite d’un CDD, d’un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation conclu avec l’entreprise avant ses 26 ans (ou avant 30 ans pour un travailleur handicapé).

Contrairement au dispositif des emplois d’avenir qui pourrait venir compléter le dispositif de contrat de génération* pour aider les jeunes NEET, (Not in Education, Employement and Training), le contrat de génération fait la part belle à la transmission de l’expérience plutôt qu’à de la formation complémentaire.

L’efficacité du dispositif, pour les entreprises et donc pour le dispositif, résidera

14 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2013 - n° 75

Par Dominique SEGURA.

dans l’organisation dans l’entreprise d’un espace permettant la transmission des expériences individuelles et collectives.

Comment faire ?

Il convient tout d’abord de préciser que toutes les entreprises n’ont pas les mêmes enjeux en termes de transmission des savoirs tacites (les « savoir faire », non formalisés), de « capital métier ».

Les hommes l’oublient souvent, mais même des dispositifs très encadrés et hiérarchiquement organisés peuvent faire reposer sur des savoirs tacites les facteurs clés de succès.

Cette « culture professionnelle » commune, favorisant l’ajustement mutuel par des savoirs tacites, se retrouve souvent dans des organisations séniors où des sédimentations d’usages

d’efficacité ont pris le pas sur la formalisation décidée par la ligne hiérarchique.

Cette « culture professionnelle » commune se retrouve aussi dans les organisations répondant à un environnement instable et qui remettent en cause régulièrement leurs façons de procéder.

Elles ne pourraient pas faire autrement. Le mélange des deux est un cocktail souvent présent dans les unités de l’industrie de l’électronique.

Un diagnostic des enjeux est donc à réaliser, éclairant les menaces et opportunités de la transmission des savoirs qu’on détient en action, mais qu’il est souvent difficile de décrire.

Sans oublier personne, car parfois c’est le dirigeant même qui est l’enjeu essentiel du savoir tacite, plus encore dans les petites unités.

Lorsque la transmission des savoirs tacites ou d’expérience est cruciale,

il convient d’organiser le système de transmission au mieux, en dépassant l’univers très restreint d’un binôme. Car l’efficacité en entreprise repose souvent sur un travail collectif et des complémentarités, même sur des postes qui paraissent isolés. Dans tous les cas, l’efficacité qui repose sur une organisation pensée pour l’entreprise s’appuiera sur une méthodologie plus générale d’explicitation des pratiques, tant au niveau des individus que des collectifs.

La formation et l’accompagnement sont là souvent nécessaires, parce que même les équipes très efficaces ne savent pas toujours pourquoi elles le sont.

Faites le test si vous n’êtes pas encore convaincu : prenez un papier, un crayon

et décrivez concrètement votre activité de la veille, ce que vous avez fait, avec des verbes d’actions et des outils ou documents utilisés, pour quelles raisons, quels éléments vous avez pris en compte et sur quelles connaissances vous vous êtes reposés ? Pas « en gros » comme cela peut arriver. Relisez plutôt votre prose en ayant à l’esprit l’exigence de la transmission : est-ce assez clair ? Celui qui recevra ce message sera t’il en position de comprendre l’ensemble des phases de mon travail et de me remplacer sans faire appel à un appui ?...

Ne soyez pas déçu, cela ne remet pas en cause vos compétences, la main en sait seulement souvent plus que l’esprit. Neuf fois sur dix, le constat est là : la description

de l’activité, de ses ressorts n’est pas chose aisée sans une méthode appropriée, que l’on peut acquérir.

sent largement le seul cadre du contrat de génération.

Il convient juste d’en tirer les conclusions adéquates : parmi l’offre abondante et disparate à l’exercice du tutorat il convient de choisir les formations au tutorat en tenant compte de cette exigence d’explicitation des savoirs d’expérience. Car sans celle-ci, pas de transmission réelle ni de progression des équipes.

Le groupement de travail que nous avons construit et qui reprend en sigle notre préoccupation commune – « STS » pour, « Savoir Transmettre les Savoirs » vous aidera dans cette voie de l’efficacité de la transmission et répondra aux enjeux de performance qui dépas-

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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2013 - n° 75 - 15

D O S S I E R > Innovation

Stratégie de partenariat : l’équipe Starway fait course

en tête

L’innovation est un puissant levier de développement pour la filière de la sous-traitance électronique. À ce titre, les pôles de compétitivité ont un rôle considérable à jouer dans le développement de produits dont l’élaboration serait, sans cet apport de compétences plurielles, réservé aux seules entreprises dotées de moyens d’investissement dont la plupart des PME/TPE ne disposent pas. Quant aux banques, leur frilosité dispense les industriels de compter sur leur appui, un phénomène pernicieux pour les entreprises réduites à devoir chercher des solutions alternatives de financement.

Cette stratégie de partenariat en R&D et en recherche a permis à la société Starway, une TPE tourangelle spécialisée dans le développement dans le domaine des sports et des loisirs et énergies renouvelables de développer le concept du Vélo Facile (voir encadré). À la tête de Starway, Claude Grégoire, un passionné du deux roues, a imaginé ce produit qui rencontre les attentes d’un public qui souhaite allier le plaisir de se promener ou de se déplacer à bicyclette sans les inconvénients d’une pratique sportive régulière ni ceux d’une topographie qui ne ressemble en rien

Par Dominique LEMIÈRE, reporter.

au plat pays qu’est la Hollande. Pour réaliser l’élaboration d’un produit d’une utilisation simple et conviviale, il a fallu déployer des technologies complexes, qui n’a rien en commun avec les vélos électriques. La société Starway a pu compter sur le soutien de l’Université François Rabelais et notamment du laboratoire LMR, Polytech Tours, le pôle compétitivité S2E2 et Captronic.

Le FEDER, OSÉO ainsi que l’État au travers de la DIRECCTE, ont accompagné financièrement le projet. En parallèle des études techniques, un volet sociologique sur les comportements-usages a été initié par le laboratoire Citères et le CETU ETIcS de l’Université, en partenariat avec Tour(s) plus.

Parfaitement encadré techniquement, le projet mérite qu’on s’y intéresse, dans son exemplarité et par son impact puisqu’avec ce produit français, conçu, fabriqué et assemblé en France, Starway sera susceptible de créer 400 emplois sur le territoire tourangeau.

L’aventure de Starway démarre lorsque Claude Grégoire rencontre René Leroy, directeur adjoint de Polytech. Le directeur de Starway considère que «pour innover, il faut un regard extérieur, hors de votre

16 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2013 - n° 75

Claude GRÉGOIRE (au centre) Pdg de Starway et ses 2 ingénieurs.

domaine d’activité, car tout seul on tourne en rond, on se focalise, on a toujours les mêmes idées en tête».

Claude Grégoire a besoin d’experts.

«Pour réaliser un projet, renchérit René Leroy, les acteurs doivent être proches, il faut que les retours soient rapides, car actuellement dans l’élaboration d’un produit il faut aller très vite. Si l’on souhaite ajouter une fonction sur la carte électronique, on regarde ensemble comment la mettre en place, une discussion autour d’une idée est toujours féconde. Bien qu’il s’agisse de technique, je ressens le besoin de voir en face de moi les personnes avec qui je travaille. Le mail est insuffisant ! En outre, quand il s’agit d’un prototype, le concept est volatil, il peut être repris quelque part aussi il est indispensable de ne pas laisser passer

de temps».

La collaboration avec l’Université, pour fructueuse qu’elle soit, a par sa nature même besoin d’être étayée par les entreprises du consortium, comme Alpha Test pour la carte, easyLi pour la batterie et Ecofit pour le moteur.

«Le problème de l’Université dans un projet c’est le turn over des élèves ingénieurs. Ils s’en vont au bout d’un an, mais nous avons pourtant réussi à en pérenniser deux. Il n’empêche qu’il faut à un moment être professionnel, on ne peut demander cette capacité là ni à des étudiants ni à une école. On peut apporter un prototype, avoir une solution, des algorithmes, mais au final, il faut une carte électronique pour l’industrialisation. Notre premier automate pour le Vélo Facile était un très gros boitier, puis nous sommes passés

De gauche à droite : René Leroy, directeur adjoint Polytech - François Barsacq, Pdg de Easyli - Xavier Durbecq, directeur d’Alpha Test

au stade semi-industriel, plus petit, et maintenant nous avons atteint la taille du boitier industriel».

Claude Grégoire a requis la collaboration d’Alpha Test pour des raisons bien précises : «J’avais fait une petite recherche il y a quelques années et j’avais eu quelques soucis sur le plan de la qualité. Alpha Test m’offrait un avantage considérable : elle dispose de bancs de test. C’est un point fort, parce que j’envisage de vendre le Vélo Facile et de gérer la qualité à distance ; et pour cela, nous avons besoin de bancs de test sur les lieux d’assemblage du

vélo. Nous voulons avoir une traçabilité depuis la réalisation du produit, et converser éventuellement avec le propriétaire, s’il rencontre des problèmes ou si des évolutions sont disponibles pour lui. Internet est important, c’est un défi que nous nous sommes lancés. Les réseaux de vente en ligne sont saturés : il y a trop d’offres par rapport à la demande. Mais pour offrir un SAV sur le net, il faut un excellent service qui doit rassurer les clients. Leur expliquer qu’ils seront accompagnés, que ce n’est pas une vente sèche, qu’ils font partie de notre «club». Mais ce service développé ne peut exis-

ter sans des bancs de test qui fourniront le diagnostic le cas échéant.»

Alpha Test Xavier Durbecq, directeur d’Alpha Test, est très familiarisé avec les projets collaboratifs : son entreprise fait partie du Pôle de compétitivité depuis la création de ce dernier. «Nous sommes toujours à l’écoute lorsque le pôle de compétitivité nous met en relation sur un projet de synergie avec d’autres partenaires pour finaliser un produit industriel. C’est une philosophie : au-delà des besoins de nos clients historiques, il est indispensable de nous ouvrir sur de projets neufs ; c’est un travail relationnel qui nous permet de valoriser notre savoir faire, notamment sur les bancs de test dans l’électronique, mais aussi dans les domaines de l’éclairage ou de la métrologie (autres compétences d’Alpha Test).

Cette carte est une première pour Alpha Test. Elle associe la gestion d’un

moteur Brushless* avec des capteurs de roues de pédaliers, une très grande dynamique sur les plages de transport d’alimentation, d’autant plus importante selon que la batterie est vide ou pleine.

«C’est une technologie particulière car la carte doit piloter un moteur Brushless triphasé, explique Xavier Durbecq : ce moteur doit être géré à partir d’un courant continu.

C’est une vraie solution de conversion d’énergie, ce qui fait partie de notre métier historique, donc on avait là tout un travail à faire pour utiliser le mieux possible tout ce que l’on sait faire par expérience par nos bancs de test dans le cadre de l’électronique industrielle. Compte tenu du fait que nous testons beaucoup de composants électroniques, dans certains cas, nous avons en tant qu’électroniciens, une approche qui peut être différente de celle de nos confrères».

Partenaires institutionnels de Starway

Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2013 - n° 75 - 17

D O S S I E R > Innovation La carte destinée au Vélo Facile présente également des particularités au niveau de la récupération d’énergie, et de contrôle du moteur lorsqu’il se trouve en mode «générateur». La carte est aussi contrainte par un dimensionnel réduit au boitier relié à la batterie, et dans son système de raccordement pour la facilité de montage ou de démontage pour les opérateurs électriciens dans les opérations de maintenance.

«La synergie a été importante», souligne Xavier Durbecq.

«Nous avons désormais développé une carte électronique de pilotage pour un moteur Brushless, auparavant nous avions réalisé uniquement des cartes moteur à courant continu». easyLi easyLi est un fabricant français de systèmes batteries et de solutions de stockage d’énergie clés-en-main utilisant des technologies Lithium-ion. Son PDG, François Barsacq, prévient d’emblée que le projet auquel il est associé «s’inscrit dans des phases de générations successives» car «l’innovation est un mouvement permanent» notamment dans le domaine de la mobilité électrique où la bataille est rude.

«Les entreprises françaises s’en sortiront parce qu’elles innoveront» prévient-il, «sinon, elles se feront rattraper par leurs concurrents».

Pour le vélo de Starway, «la technologie qui est utilisée est au meilleur niveau de l’état de l’art». C’est une technologie de la 5e génération du projet en ce qui concerne la batterie, qui va faire appel à des technologies de rupture.

Celles-ci vont permettre

d’alléger considérablement le poids du vélo pour le rendre plus maniable et transportable notamment dans les bus, métros ou trams.

Il s’agit, souligne François Barsacq, «de donner au produit un caractère innovant très marqué». C’est la première dimension, celle de la réduction du poids et du volume de la batterie.

La deuxième dimension concerne l’empreinte environnementale. Les batteries doivent être respectueuses de l’environnement, se composer de matériaux agrosourcés plutôt que de pétrole.

Sur ces prémices, ce sont les électrochimies qui vont entrer dans la course. Pour le Vélo Facile, François Barsacq prévoit de faire appel à des structures de recherches françaises, mais aussi internationales (notamment Grande-Bretagne et U.S.A.) qui œuvrent sur des technologies miniaturisées.

La road map fixe un gain de poids de 30 à 50 %, ce qui représente pour le poids total de la batterie du Vélo Facile, un gain d’1 kg, «cela fait beaucoup sur un vélo déjà léger, il faut travailler sur tous les composants pour atteindre cet objectif».

La capacité de stockage de la batterie doit être améliorée en conséquence.

La capacité actuellement sur le marché plafonne à 150 W/kg : les technologies en développement chez easyLi sont censées dépasser les 250W/kg. «Cela signifie beaucoup de choses en matière de comportement des électrochimies, précise François Barsacq, elles ne sont pas toutes égales et ne se comportent pas toutes de la même manière». Il faut en effet être en mesure de les caractériser, de définir les

18 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2013 - n° 75

algorithmes de ces batteries en terme de charge et de décharge, de protection qui vont être spécifiques à ces nouvelles technologies et aussi d’intégration mécanique au sein d’un pack, qui sera mis entre les mains du consommateur.

Passer de 150 W/h à 250 W/h signifie pour la recherche française, de se placer au meilleur niveau de l’industrie mondiale.

C’est ce que vise François Barsacq qui se défend toutefois de faire autre chose que de la recherche appliquée, «l’objectif étant la mise sur le marché».

LES AUTRES ENTREPRISES DU CONSORTIUM SECTRONIC Outre les acteurs que sont Alpha Test et easyLi, dans la réalisation du projet Starway, Sectronic (groupe Minerva) apporte son concours en tant que partenaire pour la fabrication de la batterie. Sectronic fabrique des circuits de protection de batterie et recherche les collaborations pour monter en puissance dans le cadre de projets collaboratifs.

CRITT Bruno Dubreuil, technicien, supervise dans son entreprise l’homologation de chacun des éléments mécaniques du Vélo Facile : cadre, freins, fourche guidon et potence, selle et pédalier, roues, chaque élément est passé au crible sur des tests de fatigue et de choc, afin de s’assurer de la conformité aux normes en vigueur.

SENSIX Sensix conçoit, fabrique et

commercialise des capteurs et des plateformes de force de haute précision grâce à une méthode de dimensionnement novatrice. La société de Mathieu Boucher est entrée dans la «boucle» du projet Starway en raison de sa spécialisation dans le domaine des capteurs d’efforts pour les centres hospitaliers et les cliniques de sport. Sensix est intervenu sr le choix des capteurs et la programmation de la carte électronique.

VÉLO FACILE : LA PETITE REINE TECHNO Le Vélo Facile de Starway est un vélo à assistance électrique.

C’est un concept breveté doté d’une courroie d’un pédalier elliptique (technologie Twisting pulley system) et d’une assistance électrique automatique Régul 4 brevetée.

Il s’inscrit dans la demande des consommateurs qui n’envisage pas le vélo comme un sport, mais comme un moyen de transport utilitaire et écologique.

Poids : 18 kg Prix de commercialisation envisagé : moins de 1000 € Historique 2006 : Partenariat avec l’université de Tours : laboratoire mécanique -électronique et chimie et Critt Sports et Loisirs de Châtellerault : laboratoire agréé certifications EN 2 brevets enegistrés : ERS (Easy Ride System) et TPS (Twisting Pulley System) 2008 : Présentation et labellisation S2E2 du projet «le Vélo Facile» - Partenariat avec Sensix, spécialiste R&D régulation des systèmes, co-inventeur du mode de régulation breveté «Régul 4» - Nouveau brevet «Le Vélo facile» 2011 : Choix stratégique et projet de collaboration S2E2 pour le lancement de la première gamme Régul 4 e création d’un consortium pour le développement de Régul 5.

permanents, est une machine électrique de la catégorie des synchrones, dont le rotor est constitué d’un ou de plusieurs aimants permanents et pourvu d’origine d’un capteur de position rotorique

What’s inside the machine?

HUMISEAL®, LEADER MONDIAL POUR LA CONCEPTION ET LA FABRICATION DES VERNIS DE PROTECTION POUR LES CARTES ELECTRONIQUES

HumiSeal® fabrique des vernis UL & MIL pour toutes les chimies, incluant acryliques, polyuréthanes et silicones.

*Un moteur sans balais, ou moteur Brushless, ou machine synchrone autopilotée à aimants Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2013 - n° 75 - 19

D O S S I E R > Interview

Pierre GATTAZ,

président du directoire de Radiall et candidat à la

présidence du Medef,

s’exprime sur son programme et sur la place de la filière électronique dans un pays décrit par l’économiste Nicolas Baverez comme «au bord de la rupture» Par Dominique LEMIÈRE, reporter.

Quels sont, selon vous, les principaux handicaps qui pèsent sur la filière électronique française ?

Comment rester compétitifs ?

Dans la filière électronique et dans l’industrie française dans son ensemble, nous avons un problème de coût du travail. Il est impératif de réduire d’au moins 50 milliards les charges qui pèsent sur l’entreprise, pour lui apporter un ballon d’oxygène. Nos marges sont trop faibles, elles s’élèvent à 22 % en France contre 34 % en Allemagne, c’est un différentiel de taille. Avec une marge aussi ténue, l’industrie ne dégage pas de résultats, et cela devient très compliqué d’embaucher,

d’investir, d’innover.

L’industrie électronique est un monde où les technologies évoluent à toute vitesse, c’est un domaine très important, très stratégique, très mondialisé. Dans un pareil contexte, la nécessité d’adaptation est permanente. Il y va de l’avenir du pays : l’électronique forme les étages de base de la fusée numérique, et sans électronique on ne pourra pas envisager le futur.

Dans les réseaux de demain, l’intelligence sera présente dans toutes les fonctions du quotidien, et dans tous les secteurs.

L’industrie électronique est pourvoyeuse mais aussi créatrice de métiers enrichissants, très technologiques, adossés à la construction du futur.

20 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2013 - n° 75

Mais pour réussir, cette industrie a besoin d’une grande flexibilité, et pour nos équipes d’une formation permanente. Cette formation doit s’améliorer drastiquement, avec le concours du gouvernement, de l’éducation nationale. Il faut prendre en compte les 3 stades de formation dans l’évolution d’une vie professionnelle : la formation initiale, l’apprentissage, et la formation continue. Il importe que ces 3 stades soient considérablement améliorés, qu’ils soient intéressants et valorisants pour les salariés. En particulier dans la période d’apprentissage, qui souffre aujourd’hui d’incohérence, avec par exemple des horaires souvent incompatibles pour combiner études

et formation pratique.

Il faut tout faire pour rapprocher ces deux mondes, privé et public, Éducation et entreprise notamment, qui cohabitent actuellement très mal, à cause d’une forte dichotomie culturelle. Les classes en entreprises doivent se renforcer, comme l’attractivité de nos métiers.

Le rapport Gallois a mis l’accent sur l’importance du dialogue social. Peut-il aujourd’hui évoluer vers davantage de pragmatisme ?

J’y crois dur comme fer.

Dans la réalité il y a deux dialogues sociaux : celui «de terrain», qui doit être prioritaire, c’est celui que nous pratiquons tous les

jours, pour motiver nos équipes, leur expliquer nos enjeux, les former, offrir la transparence sur l’économie de l’entreprise. Ce premier dialogue est indispensable, dans toutes les entreprises, parce que chacune d’elles est un cas unique : elle a des marchés uniques, des clients uniques, des hommes et des femmes uniques dans ses équipes.

Il est important que les partenaires sociaux comprennent et acceptent ce dialogue sans interférer.

C’est ce qui est en train de se passer, si l’on se réfère aux accords qui ont été signés le 13 mars dernier chez Renault, avec un projet de la direction présenté au comité central d’entreprise du groupe.

En second lieu, il y a le dialogue social institutionnel, qui doit lui aussi être renforcé sur les grands thèmes du pays.

Dans le cadre de votre programme pour le Medef, quelle place faut-il faire aux syndicats institutionnels ?

Quel doit être le rôle de l’État dans la stratégie de reconquête industrielle ?

Je préfère mille fois travailler avec les syndicats de nos salariés sur les problèmes d’assurance-chômage, de retraite, que de laisser à l’état le soin de le faire. Il n’y a aucune ambiguité dans ma démarche, même si l’on a essayé de me faire dire que je suis contre le social, ce qui n’est pas mon propos.

Les grandes négociations institutionnelles me dérangent car elles consistent la

plupart du temps à s’échanger des petites cuillères...

Les négociations pour la France qui gagne, qui relève les défis de la mondialisation, doivent s’inscrire dans une dynamique, une vision, une anticipation et une création du futur. Et là bien évidemment, à chacun son rôle, pour trouver comment nous devons de part et d’autre s’adapter, comment nous organiser entre nous. Sur ces prémices, nous pourrons aborder la flexi-sécurité parce que le monde bouge, qu’il faut s’adapter en permanence.

Pourtant, il y a des postures politiques qui demeurent, que je condamne parce que ce qui compte avant tout, c’est que les gouvernements respectent la mondialisation et les voies de l’économie de marché.

Qu’on se base sur une économie libérale ou sociale de marché, en fonction de certaines données, dans tous les cas il faudra bien parler d’économie .

C’est la création d’emplois qui compte. Le chômage est pour moi un vecteur de motivation. Que l’on soit à 11 % de chômage en France, m’est insupportable.

Les syndicats doivent se responsabiliser, et jouer le jeu. C’est notre rôle de les faire évoluer. Faut-il mettre en place un conseil de l’ordre des syndicats et une structure identique pour les patrons ? Ce sont pour moi des pistes de réflexion.

Il ya quelque chose de vertueux à mettre en place de chaque côté. Je fais le pari de Pascal sur ce sujet ; et l’on doit se convaincre que l’on peut avancer dans le dialogue, pour arriver à une maturité telle que la

connait l’Allemagne. Mes relations avec les syndicats montrent qu’on peut y croire, à condition d’embarquer nos interlocuteurs dans un projet, vers la discussion, vers la raison.

Votre programme s’intitule : Conquête, Convictions, Rassemblement. Quelle est son objectif principal ?

Ce programme est un tout.

Il faut avant tout continuer de récréer des filières dans notre pays. Ces filières vont générer des emplois, des projets, des commandes, de l’activité.

Les filières du futur ont partie liée avec l’électronique et le numérique. Avec les infrastructures intelligentes, nous allons créer des filières de santé, de sécurité, de distribution et de régulation électrique, etc.

Toutes de nature à recréer un terreau d’activités technologiques dispensatrices d’innovation, et un terreau d’exportation. À partir de ce terreau, nous allons pouvoir aborder en parallèle le concept de mondialisation. Nous devrons aller chercher les commandes de construction de ce futur dans le monde entier, dans ce qu’on appelle «l’export lointain», et puis bien sûr en Europe. Nous aurons besoin d’une adaptation permanente à l’emploi, parce qu’on a besoin de compétitivité, de maîtrise des process. Je fais le pari de la flexi-sécurité en augmentant le taux de compétences de nos salariés. C’est en substance le contrat : en échange de plus de flexibilité, il faut faire monter en puissance les compétences des salariés et les doter ainsi d’un taux

d’employabilité élevé. Les jeunes qui entrent sur le marché du travail doivent être conscients que durant leur vie professionnelle, ils n’auront plus un seul employeur, mais plusieurs. Les personnes formées tout au long de leur vie professionnelle n’auront plus peur de se retrouver au chômage, elles seront en mesure de s’adapter aux contingences de l’économie mondialisée. Quant aux chefs d’entreprises, leur peur d’embaucher n’aura plus lieu d’exister, dans la mesure où ils pourront restreindre leur personnel si la conjoncture l’exige.

Ce «deal» devrait restaurer la confiance mutuelle, puisque chacun y trouvera son compte.

Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2013 - n° 75 - 21

D O S S I E R > Test

L’importance du test fonctionnel complet - la solution SEICA Par Paolo BERTOLDO, Key Account Manager, SEICA S.p.A

Les technologies électroniques s’orientent de plus en plus vers une forte intégration des fonctions dans le même composant.

Il est de ce fait de plus en plus difficile de concilier la conception du produit et les exigences de test, et en conséquence il n’est pas toujours possible d’établir un test complet qui comprend à la fois la vérification en circuit et la vérification fonctionnelle.

Le test fonctionnel joue inévitablement un rôle prédominant dans l’assurance qualité du produit et la mise en œuvre d’une solution de test évolutive – qui soit en phase avec l’évolution du produit. C’est encore plus vrai lorsque l’on parle de systèmes automatiques de test.

Une expérience transversale dans de multiples industries.

Bien que le test fonctionnel soit généralement considéré comme complexe à mettre en œuvre, cher et avec des durées d’exécution importantes, il reste la clef pour s’assurer qu’un produit fonctionne correctement. En conséquence chaque fois qu’il est nécessaire d’assurer un haut niveau d’assurance qualité le test fonctionnel est essentiel, étant donné qu’en principe la vérification du

composant est effectuée en simulant de façon aussi réaliste que possible les conditions normales de fonctionnement du module.

Par ailleurs, la structure en bus des circuits modernes simplifie le test et permet la séparation des fonctions et ainsi d’aborder le test plus simplement. En combinant un langage de test puissant avec des cartes de canaux de haute performance (grande profondeur d’échantillon et contrôle total de durée) on facilite la conversion de spécifications de test en programmes de test. En plus, tandis que les circuits intègrent de plus en plus de fonctions, la possibilité d’ajouter la vérification d’ensembles en mode analogue et mélangé, dans les conditions de fonctionnement, est un atout important que seuls les testeurs fonctionnels peuvent procurer.

La validation fonctionnelle d’un produit est généralement effectuée avant que toutes ses parties ne soient complètement assemblées, y compris les éléments mécaniques. L’avantage d’effectuer le test à cette étape du procédé est l’accessibilité optimale du circuit soumis au test. Le même test est souvent répété lorsque le produit est totalement assemblé afin d’identifier

22 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2013 - n° 75

Exemple d’intégration d’une solution fonctionnelle complexe dans le Seica «CompactMulti»

les défauts résultant de l’assemblage final.

tout ceci rendant hypothétique leur réutilisation.

Autrefois beaucoup de sociétés s’équipaient pour mettre au point et effectuer le test en interne. Les testeurs créés n’étaient ni modulaires ni ajustables et étaient difficiles à entretenir,

Ce genre de difficulté souligne les avantages qu’il y a à pouvoir compter sur un partenaire et pas un simple fournisseur, afin de répondre aux exigences de validation.

En matière de gestion des déchets, vous avez besoin de notre expertise

Industriels de l’électronique, vous générez des déchets, ces déchets sont soit des mines de matières premières réutilisables, soit des déchets à éliminer. Dans tous les cas et dans votre intérêt, ces déchets doivent être confiés à une société dont c’est le métier.

Depuis 1985, Chimie Circuit propose une solution à ce besoin de gestion globale des déchets.

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D O S S I E R > Test Un des paramètres à prendre en compte pour choisir un tel partenaire est l’expérience acquise dans différents secteurs de l’industrie électronique, allant des produits grand public les plus simples aux systèmes complexes tels que ceux utilisés dans le domaine militaire. Cette exposition a un large éventail d’expériences rendant plus facile la création innovante de solutions techniques.

Pour l’industriel qui profite de ces retours d’expérience prodigués par son partenaire-fournisseur de solutions de test, l’avantage est indiscutable en matière d’optimisation des coûts de fabrication et de l’intégration des testeurs dans les chaines de fabrication. Il en va ainsi aujourd’hui des technologies utilisées dans l’automobile et maintenant employées dans d’autres industries. Sans oublier la téléphonie mobile et les modules de localisation par satellite.

Cette même expertise peut aussi être utilisée dans les premières étapes de la conception et surtout pour optimiser la définition des spécifications de test, ce qui actuellement correspond à une étape parmi celles qui demandent le plus de temps dans le process.

Le système de test fonctionnel.

Considérant que la stratégie de test est déterminée par le produit à tester, et qu’un testeur fonctionnel polyvalent doit avoir une architecture modulaire, et être simple à configurer.

Pour y inclure une large variété d’outils matériels et logiciels, les systèmes les

plus universels doivent être constitués d’une robuste série de matériels et de logiciels performants dans une architecture à la fois structurée et ouverte. De cette façon, on peut effectuer le test fonctionnel en utilisant les outils matériels et logiciels intégrés, mais on peut aussi facilement intégrer des outils courants afin de répondre à des besoins plus spécifiques de mesure. Les systèmes conçus avec une architecture vraiment ouverte offrent aussi la possibilité d’intégrer des logiciels du commerce disponibles sur stock, tels que Labview/Test Stand pour la mise au point du programme de test, et de connecter d’autres logiciels, par exemple pour contrôler la totalité de la ligne de fabrication, pour extraire les données, etc.

Ces systèmes offrent tous les avantages d’une plateforme standard (facilité de programmation, mise au point, faibles coûts de fonctionnement, documentation, maintenance et évolution à long terme) tout en permettant d’avoir la fonctionnalité spécifique nécessaire pour un produit particulier.

Un autre élément important dans toute solution de test fonctionnel est l’interface électrique/mécanique entre l’unité testée (UUT) et les instruments de test. Dans un testeur fonctionnel classique, le récepteur fournit la connexion entre les fonctions du système au moyen d’une interface sur mesure (élaborée pour chaque produit à tester) qui reçoit l’unité testée (UUT). Cette connexion doit être conçue pour conserver au mieux l’intégrité du signal, et doit aussi être configurable afin de permettre l’utilisation de

24 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2013 - n° 75

Exemple d’élaboration d’une interface entre le système et l’unité testée pour garantir l’intégrité du signal.

différents types de connecteurs répondant aux exigences de chaque type de test, par exemple pour les signaux RF, ou les connexions de puissance. Le récepteur mécanique ainsi que les pointes de contact doivent être fiables dans un environnement de fabrication en grand volume. En plus, un récepteur standard doit également être conçu pour optimiser l’ergonomie et la facilité d’utilisation par l’opérateur, et peut aussi inclure d’autres éléments tels que des lecteurs de codebarres, ou des récepteurs RFID pour automatiser et contrôler la procédure de test.

Comme il est précisé avant, les utilisateurs peuvent trouver sur stock la plupart des logiciels pour équiper

un testeur de base. Les assembler pour créer une station de test dédiée n’est pas une tâche impossible.

Mais en fin de chaine, l’économie initiale d’investissement réalisée sera largement contrebalancée par le temps passé à la programmation, la mise au point, les couts de fonctionnement, la documentation, l’évolution à long terme, et la maintenance de solutions de type laboratoire, en comparaison avec un matériel complet du commerce. Le choix de la bonne solution sera dicté par de nombreux facteurs : la technologie, le coût, le marché. Votre meilleur conseiller sera un fournisseur proposant une gamme complète de solutions et apte à vous orienter vers celle qui est la plus appropriée.

À PROPOS DE SEICA

Interface dans l’adaptateur pneumatique qui garantit des contacts optimaux

Comme exemple de solution complète de test fonctionnel, citons le Multisystem de SEICA. Ce système fait partie de la ligne de produits Compact de Seica et il est conçu avec une architecture ouverte et totalement configurable. Il a été utilisé dans de nombreux secteurs de l’industrie électronique, allant des télécommunications à l’électronique industrielle, de l’électronique grand public à l’automobile.

Il y a des solutions «clefs en main» pour ceux qui souhaitent, en plus d’un testeur, la mise au point d’interfaces et de programmes de test, et surtout une assistance pour définir les spécifications de test.

Le noyau de l’architecture matérielle et logicielle du Compact Multi est unique et comme toute la ligne de produits Compact, permet de répondre à tous les besoins de test dans une chaine de production classique, allant du test de simples circuits aux tests fonctionnels en fin de fabrication. Cette architecture optimise le retour sur investissement du fait que les systèmes sont facilement interchangeables et que la formation des opérateurs est optimisée pour

chaque étape de test, ce qui réduit à un minimum les connaissances nécessaires à un opérateur spécifique.

Etant donné qu’il est totalement intégré, le système Compact Multi dispose d’un auto-diagnostic et l’utilisation d’une plateforme standard assure une facilité de maintenance dans la durée et tous les outils et fonctions intégrés facilitent l’exploitation dans un environnement de fabrication.

SEICA France, filiale de SEICA S.p.A, est un fournisseur de global de solutions pour l’industrie électronique.

Le groupe SEICA a développé depuis 25 ans une large gamme de solutions de test destinée aux marchés de l’automobile, de l’industrie grand public et du militaire. Avec un parc de plus de 1000 machines produites et installées, SEICA se place définitivement dans les grands leaders du test automatique. SEICA a choisi la proximité avec ses clients et développe une qualité de service optimale en s’implantant localement sur les différents continents à travers des filiales, notamment en France depuis 2000.

Un réseau d’agents ou de distributeurs complète le réseau commercial et assiste les clients sur leurs sites de productions. À chaque problématique, sa solution !! Compétences, Rapidité et Proximité sont les qualités essentielles du Groupe et ont contribué à sa renommée internationale.

En complément des produits propres, SEICA France a fait le choix de la diversification par le partenariat de marques de renommée mondiale : VITRONICSSOLTEC pour le brasage, OMRON pour l’AOI et l’AXI, OSAI pour l’automatisation, MY AUTOMATION pour la transitique et plus dernièrement AOI SYSTEMS pour le contrôle visuel des têtes de série (FAI).

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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2013 - n° 75 - 25

D O S S I E R > Test

CMS : l’application sélective de colle selon SIPLACE

Traduction de la publication de Norbert Heilmann, Ing. Dipl., Veille technologique SIPLACE, ASM Assembly Systems GmbH & Co. KG - Munich

Bien que nous soyons à l’ère du placement CMS et de la refusion, le design actuel des cartes, qui comportent des composants sur les deux faces et un mixte de composants traversants (THT) et de CMS, augure encore de beaux jours au process de fixation des composants par collage. Que ce soit avec des équipements dédiés ou intégrés, les solutions techniques habituelles utilisées jusqu’alors ne donnent pas pleinement satisfaction. Soit pour des raisons économiques soit pour des raisons techniques. Nous avons noté une idée toute à fait innovante développée par SIPLACE : un feeder de collage qui peut être installé et retiré de la même façon qu’un chargeur de composants et dont la buse projette des points ultra-fins sur le composant, du bas vers le haut. Un concept inédit dont les avantages sont multiples.

Flash back À l’aube de l’assemblage électronique en technologie CMS, la méthode de soudage la plus courante était la vague, méthode utilisée pour les composants traversants. Déjà à cette époque les cartes électroniques comportaient aussi bien des composants traversants que des composants CMS. Pour assurer le maintien de ces derniers, la méthode la

plus courante était de poser de la colle sur la carte au moyen d’une aiguille, entre les pistes d’accueil sur lesquelles le composant était ensuite placé.

taient pas de collage. On a même pensé, pendant un temps, que le collage ne serait plus un process utilisé à grande échelle dans l’industrie électronique.

Différentes méthodes de dépose étaient utilisées : air comprimé, pompe à vis (ou à déplacement positif) et plus tard application par jet.

La méthode de sérigraphie de pâte à braser est également utilisée.

Nouveau design – nouveau besoin Le besoin d’application de colle est cependant réapparu, en raison de la miniaturisation des cartes obligeant les concepteurs à poser certains composants gros et lourds des deux côtés de la carte. L’accroissement des applications utilisant des connecteurs traversants ou autres composants traversants (THT) a eu pour conséquence le recours croissant au soudage sélectif à la vague. La densité des cartes allant croissant et la distance entre les composants THT soudés à la vague sélective et les petits composants CMS étant devenue si faible que même les petits CMS doivent être collés pour ne pas se déplacer, voire tomber, lors du soudage sélectif. Pour les fabricants d’électronique cela complique et renchérit le process. Chaque ligne d’assemblage doit être équipée de moyens de collage.

Toutes ces méthodes ont en commun le fait qu’elles nécessitent des machines spécifiques avec système de positionnement en X/Y et Z pour le déplacement de la tête de dépose ou, dans le cas de la sérigraphie, pour faire passer la colle au travers d’un masque.

Au cours des ans, ces machines de collage sont devenues de plus en plus sophistiquées et chères, intégrant un système de vision pour l’alignement et éventuellement pour l’inspection.

Fin des années 1990 : le collage n’est plus à la mode La technologie CMS prenant le pas sur les traversants, le soudage à la vague a été remplacé par la refusion.

Les cartes comportaient alors d’un côté les CMS et de l’autre uniquement des composants de petite taille et légers, qui ne nécéssi-

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Solutions intégrées : Coût élevé et flexibilité réduite Pour suivre l’évolution, les fabricants d’équipement ont été amenés à incorporer le module de collage à l’inté-

rieur de leur équipement de pose pick-and-place ou de leur machine de sérigraphie de pâte à braser. Quand un module d’application de colle est intégré dans une machine de pose pick-andplace, il prend habituellement la place d’une tête de placement, ce qui a pour conséquence de réduire la cadence de pose – y compris pour les cartes ne nécessitant pas de collage.

Un système de collage intégré à une machine de sérigraphie de pâte à braser est d’un concept très basique. Ce qui en fait une solution peu satisfaisante pour des applications de haute qualité.

Les deux concepts – intégration dans une machine de sérigraphie ou dans une machine de placement pick-&-place ne sont pas des solutions satisfaisantes car l’applicateur de colle est attaché à une ligne de placement spécifique. Soit on décide d’équiper chaque ligne d’une machine de collage, soit on équipe une ligne dédiée mais la production perd alors en flexibilité.

Autre inconvénient de la dé-

ments qui sont changés fréquemment et existent en différentes largeurs, mais tous utilisent une même interface mécanique et électrique particulièrement bien conçue.

pose de colle sur la carte et que l’on rencontre avec tous les équipements de collage utilisés : une erreur ne peut être détectée qu’après la pose de tous les points de colle (soit par la machine d’inspection, soit par un opérateur). Quand une carte présente déjà de la pâte à brasée sérigraphiée sur les plages d’accueil, le nettoyage de la colle devient très difficile, parfois impossible, voire même interdit. La carte est alors mise au rebut.

Une solution innovante : le glue feeder SIPLACE Compte tenu des restrictions et des contraintes présentées auparavant, il est paru évident que l’intégration d’une fonctionnalité de collage sur une machine de placement pick-&-place prenait tout son sens. Ces machines disposent en effet aujourd’hui de nombreuses fonctionnalités utiles. Mais cette intégration, pour une raison évidente de flexibilité ne doit pas devenir un élément permanent de la machine de pose.

Lorsque vous observez une machine de placement cependant, vous réalisez que les feeders sont des élé-

Il a semblé évident qu’un système de collage sans contact, comme par exemple un applicateur par jet qui projette des gouttelettes de colle, conviendrait tout-à-fait s’il était conçu pour projeter ces gouttelettes non pas de haut en bas mais de bas en haut.

Le poids d’une gouttelette n’est que de 0,01 à 0,015 mg. Si l’on utilise une pompe à jet très compacte, elle peut alors être montée dans un boîtier similaire à celui d’un feeder et la colle peut être projetée sur la face inférieure du composant.

C’est tout un monde de nouvelles possibilités qui s’ouvre alors : 1. La goutte de colle étant appliquée sur le composant juste avant que celui-ci soit pausé, celle-ci sera toujours « fraîche » et son temps d’exposition à l’air libre sera très limité.

2. La goutte de colle une fois placée en position peut être vue par la caméra de vision qui inspecte également les composants pour leur centrage. Les colles utilisées en assemblage CMS étant colorées, il devient alors possible d’inspecter visuellement les points de colle.

Si un point de colle est considéré comme inacceptable, il est alors très facile de le jeter, d’en prendre un nouveau et d’appliquer un nouveau point de colle. Les erreurs sont corrigées en un tour de main et le taux de non qualité est réduit.

En fonctionnant comme un chargeur, le feeder de colle peut être installé sur pratiquement toutes les autres machines de la gamme SIPLACE ce qui apporte beaucoup de flexibilité à la production.

Disposant des données de toutes les cartes et de tous les composants sur la machine de placement et grâce au système d’axe extrêmement précis qui ne nécessite pas de mesurer la hauteur de la carte (pour le fléchage), la machine peut successivement poser la colle et placer le composant. La précision du système d’axe permet d’approcher le composant aussi prêt qu’il faut de la buse de collage avec une grande précision et une excellente répétabilité. . La programmation des points de colle devient très simple, car les cartes, les mires et les données de placement sont déjà connues et seuls la taille et le nombre de points de colle doivent être décrits (les gros composants peuvent recevoir des points à plusieurs endroits).

La mise en place d’un feeder de colle est tout aussi simple et rapide que celle d’un feeder de composants. S’il faut coller de nombreux composants, il est très simple d’augmenter la capacité de collage en ajoutant plusieurs feeders de colle sur une machine ou sur une ligne de production.

Lorsqu’on n’a plus besoin de collage, on retire le feeder et l’on récupère l’entière capacité de configuration sur la table.

L’utilisation d’un feeder de colle présente un avantage significatif par rapport à l’utilisation d’un stencil : Du fait que l’écran de sérigraphie est toujours positionné de la même façon – même avec un alignement exact du masque par rapport aux

mires, les déformations linéaires de la carte ne sont pas prises en compte. Il en est tout autrement avec une machine de placement de composant intégrant la dépose de colle – les déformations des cartes dans ce cas peuvent être compensées.

Le feeder de colle SIPLACE est incontestablement un atout dans des applications où le nombre de composants CMS à coller est limité. Dans le cas de collage sur une grande partie de la carte ou bien d’une part très importante de composants CMS, la méthode de projection vers le haut n’est pas adaptée. Dans ces cas là, il convient d’utiliser la méthode standard d’application de la colle de haut en bas sur le substrat, au moyen d’une machine de colle dédiée ou d’une machine de sérigraphie de colle. Cette dernière est d’ailleurs la meilleure indication quand 100 % des composants sont à coller. Le feeder de colle ne peut également pas être utilisé pour l’application de pâte à braser ou de produit d’underfill.

Conclusion Si l’on fait le bilan de tous ces avantages, on peut dire que simplement en inversant le sens d’application de la colle, non plus du haut en bas mais de bas en haut, nous avons là une méthode tout à fait nouvelle qui rend l’application de colle plus simple, plus précise, plus fiable, et bien entendu beaucoup plus économique.

Contact : ASM Assembly Systems +33(0)1 79 94 81 22 www.siplace.com

Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2013 - n° 75 - 27

L E S FA B R I CA N T S D ’ É L E CT R O N I Q U E BEST

Depuis 1986, BEST (Bourgogne Electronique Sous-traitance) met à votre service son atelier de production de cartes et de systèmes intégrés ainsi que son bureau d’études de 4 personnes.

Installée depuis 2011 dans sa nouvelle usine à Gevrey-Chambertin, Best propose l’assemblage de vos cartes électroniques technologie Cms, traditionnelle ou mixte ainsi que l’étude-réalisation complète du produit.

Depuis 2002, BEST a également acquis une expertise dans le do-

maine des leds et développe puis réalise des sources lumineuses sur cahier des charges pour une clientèle exigeante à l’aide d’un équipement complet d’investigation dans le domaine de l’optique et de la thermie. Notre expertise est reconnue officiellement par le fabricant de leds CREE. L’obtention de l’agrément CREE CSP (Certified solution Provider) est pour nos clients la garantie d’une solution technique la mieux adaptée à leurs besoins, au meilleur prix et dans le meilleur délai.

L’équipe BEST est à votre écoute pour vous offrir toujours le meilleur service.

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DB Products est ainsi le seul fournisseur en France à proposer tous ces produits en qualité premium.

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Les fabricants d’électronique adhérent au SNESE

www.snese.com 28 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2013 - n° 75

ADDAX

Prototypes Electronique

et

Production

Basé près d’Annecy, ADDAX propose une offre élargie de sous-traitance électronique bien en phase avec la demande actuelle, exigeante sur le respect des délais et la qualité. « L’expérience et la réactivité de notre équipe spécialisée dans la production de prototypes électroniques, de petites et moyennes séries de cartes électroniques nous permettent de réaliser tous les projets de cartes et systèmes électroniques de nos clients quelque soient la complexité et les technologies utilisées » annonce Sébastien Lauroua, le directeur du site.

Cette ambition serait vaine si l’entreprise n’avait pas mis en place une organisation et acquis les compétences nécessaires centrées sur : • l’achat, l’approvisionnement et le stockage des composants et des circuits imprimés,

LAMRE

PME familiale, spécialisée dans la fabrication d’instruments de mesure et la réalisation de harnais et de sous ensembles intégrés, est parfaitement adapté à vos fabrications de pièce unitaire, prototype, pré-série et petite série en vous assurant une réactivité adaptée aux besoins des marchés actuels.

Les produits LAMRE sont destinés aussi bien à des utilisations embarquées que terrestres.

Depuis plusieurs décennies, de grands donneurs d’ordres du secteur aéronautique comme les sociétés du Groupe SAFRAN - Snecma, Sagem, Hispano Suiza, du Groupe ZODIAC AEROSPACE - Intertechnique, du Groupe THALES, AIR France Industrie ou encore EUROCOPTER, nous font confiance et reconnaissent la qualité de notre travail et de nos services.

EXPERIENCE / SAVOIR-FAIRE /

COMPETENCE

Nos clients apprécient, au jour le jour, notre expérience, notre savoir faire et nos compétences.

• la fabrication de prototypes, de petites et de moyennes séries, • les tests in situ et fonctionnels.

ADDAX a organisé la mise en œuvre de sa production dans le strict respect des règles définies dans la norme IPC-A610-FR. Chaque dossier de fabrication est tracé et en permanence en phase avec le service approvisionnement des composants et le suivi de la réalisation des circuits imprimés et le test.

ainsi qu’une machine à nettoyer les flux Riebesam.

Des clients tels que le CEA, STmicroelectronics, NXP, le CERN, etc, qui recherchent de la flexibilité, de la rapidité et de la qualité, font confiance à ADDAX.

« Nous garantissons un contrôle total de la qualité en utilisant les moyens les plus sophistiqués pour des technologies telles que BGA ou circuits imprimés multicouches double face composants, pose de boîtier 0201, pas de 0,3mm » précise Sébastien Lauroua.

Ces deux derniers années ADDAX a entrepris un programme de modernisation de ses moyens de production avec comme objectif l’amélioration de la fiabilité. Les derniers investissements portent sur l’acquisition d’une deuxième ligne de pose CMS Mydata 100, une AOI Cyberoptics

Contact : ADDAX Sébastien LAUROUA +33(0)4 50 69 27 11 sebastien.lauroua@addax-electronique.com www.addax-electronique.com

Nous assurons les approvisionnements des matériels dont nous réalisons le câblage (harnais, cartes et boîtiers électroniques etc.…). Notre expérience nous permet de pouvoir vous garantir des prestations de qualité.

Nos fabrications vous donneront satisfaction tant à la livraison (matériel conforme à vos attentes) que pendant leur utilisation (robustesse et longévité d’utilisation).

Nous assurons aussi, sur des harnais à forte valeur ajoutée, utilisés en milieux environnés, des prestations de réparation et de maintenance en conditions opérationnelles.

PARTICIPATION AU DU BOURGET

SALON

LAMRE a participé au SIAE du Bourget qui s’est déroulé du 17 au 23 juin 2013.

REACTIVITE / ANALYSE

Notre force réside dans notre réactivité et dans notre capacité à analyser, vous préconiser et maîtriser des solutions hautement techniques et adaptées aux besoins des marchés actuels.

CERTIFICATION

Nos certifications, notamment la norme EN9100:2009/S1, nous permettent de vous garantir la fiabilité des processus mis en place dans notre système de management de la qualité.

Contact : LAMRE Ludovic CRETS +33(0)2 38 88 76 71 lamre@lamre.fr www.lamre.fr

Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2013 - n° 75 - 29

L E S FA B R I CA N T S D ’ É L E CT R O N I Q U E LACROIX ELECTRONICS Sous-traitant électronique pour les marchés aéronautique et défense, automobile, domotique industriel et médical, LACROIX Electronics est un partenaire européen performant dans le développement, l’industrialisation, la production et l’intégration d’ensembles et sous-ensembles électroniques.

LACROIX Electronics Solutions, filiale R&D, offre des développements partiels ou complets en plus de l’activité de fabrication de LACROIX Electronics. Elle propose une large palette de services couvrant toutes les étapes de la conception.

Quelques chiffres : • CA 2012 : 168 M€ • Effectif : 1 800 personnes • 5 Bureaux d’études • 4 Sites de production • Certifications ISO 9001, ISO 14001, OHSAS 18001, ISO/TS 16949, EN/AS/ JISQ 9100, ISO 13485, PART 21G et PART 145

EOLANE Après un long parcours administratif, éolane est arrivée à son objectif d’être présente en INDE !

Après la Chine, le Maroc, l’Estonie, l’Allemagne, l’Amérique du nord, l’Inde vient compléter le réseau international d’éolane.

L’étendard d’éolane BANGALORE flotte au cœur du quartier « Electronic City ».

Cette nouvelle filiale offre des perspectives de croissance à la taille du marché indien. Elle dispose d’une capacité de production importante.

Elle est dotée de lignes d’assemblage de très hautes cadences. éolane BANGALORE poursuivra son développement sur les marchés de grandes séries. Elle se positionnera parallèlement et progressivement sur des marchés professionnels « High Mix Low Volume ».

Avec une expérience professionnelle solide, une gestion remarquable, des règles industrielles les plus exigean-

Nouveau Directeur Général pour LACROIX Electronics Au vu des mutations que nous pouvons tous connaître au sein de notre environnement, le Groupe LACROIX fait évoluer sa gouvernance dans le but d’être toujours plus performant.

Ainsi, Vincent BEDOUIN, actuellement Directeur Général de LACROIX Electronics, devient Directeur Général opérationnel du Groupe et mènera une stratégie de croissance avec les responsables des trois divisions qui composent le Groupe LACROIX (Branche Signalisation, Télégestion et Electronique).

A compter du 27 mai, François BEAUXIS a pris ses fonctions à la Direction de la division électronique.

Participation au Salon du Bourget LACROIX Electronics était présent au Salon du Bourget qui s’est déroulé du 17 au 23 Juin 2013, à Paris.

L’entreprise s’est jointe à l’ensemble des acteurs de l’industrie mondiale tes (Six Sigma, Kaizen, Lean Management…) et une excellente maîtrise de la supply-chain, éolane BANGALORE dispose des atouts d’un service de production de très haut niveau.

L’Inde, gigantesque mosaïque, continent d’1,3 milliards de personnes, prouesses d’un monde en effervescence continue, capable de maintenir aux extrêmes des traditions ancestrales et des technologies de pointe. Une terre immense de découvertes et de richesses humaines pour éolane.

du secteur de l’aéronautique afin d’y présenter ses savoir-faire en matière de sous-traitance en électronique.

Ayant développé une réelle stratégie orientée sur des applications de haute complexité, LACROIX Electronics possède les équipements et certifications nécessaires et indispensables pour concevoir et produire des produits dédiés au secteur de l’Aéronautique et Défense.

Contact : LACROIX ELECTRONICS Laure LE SAUX +33(0)2 41 75 98 63 l.lesaux@lacroix-electronics.com www.lacroix-electronics.com www.lacroix-electronics-solutions.com

tion automatique & manuelle de composants, soudure à la vague, AOI (inspection optique automatique), rayon X, ICT, assemblage et test sont les savoir-faire avérés d’éolane BANGALORE. De nombreux projets NPI (New Product Introduction) ont déjà été menés ainsi que des prestations de services après-vente pour nos clients. éolane BANGALORE est une société certifiée ISO 14001: 2004, ISO 9001:2008, OHSAS 18001:2008.

éolane BANGALORE D’une superficie de 13 500 m² sur deux étages, le site d’éolane BANGALORE emploie aujourd’hui 300 collaborateurs.

Doté d’équipements CMS grande cadence et de ressources en assemblage manuel, le site est orienté vers l’électronique grand public, les télécom et l’industrie (stations de base radio, lighting/LED, tablettes, WIMAX…) Composants montés en surface, inser-

30 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2013 - n° 75

Contact : ÉOLANE Gael ROUSSEAU +33(0)2 41 19 90 67 gael.rousseau@eolane.com www.eolane.com

de défaillance ; • essais comparatifs, expertise et conseil.

TRONICO TRONICO, prestataire en packaging de composants - MCM Haute Température Haute Fiabilité TRONICO intègre au sein de la Direction Technique et du Service Technologie des Composants, une équipe dédiée à l’étude et l’industrialisation de process de packaging à la pointe des techniques actuelles. L’organisation choisie par Tronico offre une réactivité et une adaptabilité qui permettent d’assembler et caractériser des systèmes de tous types, en partenariat R&D (petits volumes) ou en production série (moyens ou gros volumes), pour des profils de mission sévères.

Elle s’appuie sur l’expérience acquise depuis plus de 10 ans en fabrication de MCM dans le secteur pétrolier.

TRONICO propose les services suivants, pour des applications en environnement sévère : - Assemblage : • reports de puces : colle, préformes, LTJT (nano silver sintering) ; • câblage de puces : 25 à 500µ wedge ou ruban ;

LDR-ELECTRONIQUE la réparation est notre métier

Nous sommes spécialisés dans la réparation de cartes électroniques et de sous-ensembles électromécaniques.

Nous proposons en outre des services périphériques tels que la retouche, l’upgrade, le rétrofit, l’assemblage en panier garni, l’intégration et le prototypage.

• CA 2011 : 1 000 000 € • 25 000 cartes et sous-ensembles traités • Effectif : 10 personnes • Création en 1992 • Certification ISO 9001 depuis 1995 Nos principaux secteurs d’activités sont : • Monétique/Billettique/Ticketing • Systèmes embarqués • Automatisme • Industrie • Energie

Domaines d’expertise du Laboratoire de technologie des composants : • Microélectronique haute température ; • Détection des contrefaçons / Brokers ; • Contrôle Technique d’Entrée ; • Caractérisation des composants ; • Analyse physique destructive ; • Gestion des obsolescences ; • Life test ; • Analyse de défaillance.

• encapsulation Encapsulation: globtop et revêtements spéciaux; • scellement : molette, LASER, eutectique.

• solutions propres innovantes, mise au point en fonction des besoins clients.

- Qualification et Fiabilité : • validation par plan d’expérience : mise en épreuve, validation, certification ; • test de fiabilité, robustesse : différents modèles, détermination de taux

Nous sommes équipés afin d’intervenir sur des matériels ROHS ou non, traversant et/ou CMS. Nous disposons des moyens usuels de contrôle, de mesure, de soudage, de dessoudage et d’une machine à micro-billage.

Dans une démarche de qualité, tout notre personnel possède une polyvalence permettant à LDR-ELECTRONIQUE d’intervenir invariablement sur tout type de produits. Ainsi le nombre de références produits réparés n’a cessé d’augmenter.

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Contact : TRONICO Soizig SOULABAIL +33(0)2 51 24 41 73 ssoulabail@tronico-alcen.com www.tronico-alcen.com

en temps réel l’avancement de nos interventions sur leurs lots de produit.

De la retouche à la gestion globale de votre SAV, notre réactivité, notre professionnalisme et notre adaptation à vos contraintes font partie de nos atouts pour répondre au mieux à vos besoins les plus diverses (Gestion SAV, Retouches, Rétrofits, Réparations, Prototypage en panier garni, microbillage, etc.).

Contact : LDR-ELECTRONIQUE Pierre-Olivier CHATELET +33(0)3 81 63 88 11 Po.chatelet@ldr-electronique.fr www.ldr-electronique.fr

Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2013 - n° 75 - 31

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32 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2013 - n° 75

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SEICER UN PAS DE PLUS VERS LA HAUTE QUALITE ELECTRONIQUE Depuis 1983, SEICER (60) accompagne les entreprises industrielles dans leurs enjeux, grâce à une forte expertise et une offre complète dans la conception, l’industrialisation et la fabrication de solutions électroniques globales et embarquées.

Après avoir acquis en 2012 la certification aéronautique EN9100, l’entreprise de MOUY dans l’Oise fait un pas de plus dans le domaine de la qualité totale.

Pour atteindre le haut niveau de performance attendu par ses clients, l’entreprise a récemment investi dans un équipement pour le contrôle des soudures de cartes, un système qualifié par les industriels les plus exigeants dans les domaines aéronautique et spatial.

des livraisons régulières ; Cet aspect est très important pour vos trésoreries et vos niveaux réduits de stock produits.

Nous répondons aux exigences qualités des plus hauts standards en Europe et aux USA avec une traçabilité du composant à la carte complète. La création d’un numéro unique permet une traçabilité continu du composant acheté jusqu’à la livraison de la carte électronique ou produit complet.

Cette démarche est inscrite dans notre processus de fabrication, cette méthode est très prisée par l’ensemble des clients du monde médical.

Afin de maintenir une qualité d’exécution irréprochable, un nouvel équipement AOI de CYBEROPTICS «la QX600» est maintenant opérationnel en fin de ligne CMS. «Cet investissement est justifié par sa parfaite adéquation avec notre ligne de report Panasonic qui peut poser jusqu’à 100 000 composants/heures» explique Damien Rossignon, le PDG. Cette AOI en ligne, équipée d’une caméra très haute définition, accompagne efficacement la politique de qualité de l’entreprise qui vise la L’A.O.I. : pour une qualité toujours plus élevée Fabriquée par OMRON, leader mondial de systèmes brevetés A.O.I. (Automated Optical Inspection), cette machine d’inspection visuelle automatique offre une qualité de contrôle optimale à chaque étape de la chaîne de production.

Le système exclusif OMRON 3-couleurs produit une image contenant des informations 3D, grâce à la restitution de 16,4 millions de couleurs. Mondialement reconnu, ce système se caractérise par sa capacité à analyser des joints de soudure dans leur intégralité, en offrant une inspection d’une extrême précision et un résultat d’une grande fiabilité.

«Je m’implique directement dans le pilotage du système qualité et notre communication interne est très largement consacrée à notre objectif de qualité totale» déclare François Besnier le dirigeant-fondateur de SEICER.

perfection de la pose des 01005.

Couvrant un champ d’inspection très large en utilisant l’éclairage LED et une résolution de 12 microns, cette nouvelle machine sera aussi mise à contribution pour le contrôle des joints brasés et de la polarité.

N’hésitez pas à nous consulter pour vos réalisations en médium et large volume, « La Tunisie demeure une terre d’élection pour la fabrication électronique ».

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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2013 - n° 75 - 33

I N F O R M AT I O N S C O M M E R C I A L E S ACCELONIX

Geotest : Instrumentation PXI - GX1120 Geotest propose une carte au format PXI dotée de deux voies de génération de signaux arbitraires numérisés sur 16 bits à la vitesse de 250 Méch./s.

La résolution des convertisseurs analogiques/numériques et leur cadence d’échantillonnage sont deux importants paramètres à prendre en compte lors du choix d’une carte d’acquisition de signaux.

Pour un générateur arbitraire, ces deux caractéristiques sont tout aussi essentielles, puisque ce type d’instrument exploite un mécanisme similaire mais opérant en sens inverse.

On commence par créer la forme d’onde que l’on souhaite générer.

Ensuite, les valeurs numériques de cette forme d’onde sont enregistrées en mémoire. Le convertisseur numérique/analogique transforme ensuite, à la fréquence d’échantillonnage appropriée, les données numériques en un signal analogique. Plus la fréquence d’échantillonnage est élevée plus la numérisation du signal se rapprochera de la forme d’onde souhaitée.

Concernant la résolution, un signal codé sur 8 bits pourra prendre 256 valeurs différentes, 4096 sur 12 bits et 65536 valeurs sur 16 bits.

La carte GX1120 de Geotest gagne en

SKILLIUM

Nouvel acteur dans la distribution de composants électroniques.

Après avoir travaillé pendant douze années pour l’un des principaux fournisseurs de la distribution indépendante nous avons décidé de mettre en place une structure permettant aux acheteurs de composants électroniques de s’approvisionner rapidement et sûrement en composants obsolètes ou sous-allocation.

Nous croyons dans le sens éthique d’une relation commerciale entre un fournisseur et son client, dans un niveau de service irréprochable et avant tout dans la qualité des produits fournis.

performance sur ces deux points. Elle est dotée de convertisseurs de 16 bits contre 12 bits pour son aînée (GX1110) et sa cadence de numérisation atteint 250 Méch./s soit plus du double que la carte GX1110. Et davantage encore en mode multiplexage.

Car bien qu’elle s’intègre aussi dans une carte PXI au format 3U occupant un seul emplacement le module GX1120 est pourvu de deux voies de génération (contre une pour le GX1110) de signaux synchronisés et en phase.

Ainsi, en combinant les deux étages de numérisation et en n’exploitant qu’un des deux canaux il est possible d’atteindre une fréquence d’échantillonnage de 400 Méch./s pour une capacité mémoire de 32 Méch. Comme son homologue une voie, cette carte propose deux modes de génération : • la technologie traditionnelle dite DDS (Direct Digital Synthesis pour synthèse numérique directe) ou • celle dite AWG (Arbitrary Waveform Generator).

Le premier autorise notamment la génération de signaux jusqu’à 100 MHz (sinus), 20 MHz (rampe et triangle) et 1000 MHz (carré). « L’utilisateur a cependant le choix de configurer une voie en mode DDS et l’autre en mode AWG », précise Victor Fernandes, responsable européen des ventes.

Beaucoup d’entre nous conviendrons de dire que les places de marchés auxquelles adhèrent les brokers sont les mêmes pour tous mais encore faut-il savoir s’en servir…

Pas très sorcier ?

Au contraire, plus que jamais une société de sourcing doit connaitre les pièges à éviter et cela ne s’acquiert qu’avec l’expérience.

Aujourd’hui, Skillium met à votre service plusieurs années d’expertise dans la recherche de composants électroniques pour vous proposer un niveau de satisfaction maximal.

Nous nous engageons à travailler dans la plus grande transparence avec vous afin que chaque transac-

34 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2013 - n° 75

Pour les applications exploitant des signaux moins rapides mais exigeant un plus grand nombre de canaux, Geotest lance également la carte GX1649 dotés de 64 sorties analogiques indépendantes (configurable par groupe de 16 voies) délivrant une tension continue ou un signal arbitraire. Elle affiche une résolution de 16 bits et une fréquence d’échantillonnage de 625 kHz par canal. « Sa gamme de tension de sortie, qui s’étale de -15 V à +15 V, la distingue des autres modules PXI marché qui s’étend en général de -8 V à +8 V », souligne Victor Fernandes.

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Contact : ACCELONIX patrick LEGENRE +33(0)2 32 35 64 80 sales@accelonix.fr www.accelonix.fr

tion soit un succès.

N’hésitez pas à nous tester, nous avons la volonté de travailler ardemment sur chaque demande de cotation.

Contact : SKILLIUM +33(0)9 51 46 00 96 mathieupourrat@skillium.fr www.skillium.fr

CIF

Station de placement cms pour prototypes et petites séries - Gamme expert Commercialisé par CIF, le système de placement EXPERT de la marque ESSEMTEC est conçu pour un prototypage rapide et la fabrication de petites séries.

Un système de dosage intégré ainsi qu’un dispositif de soudage/dessoudage à air chaud font de cette machine un outil de production polyvalent mais compact.

L’EXPERT est disponible en mode manuel ou en mode semi-automatique.

4 modèles différents sont proposés et de très nombreuses options peuvent être adaptées. En version fineptich l’EXPERT vous permettra de placer vos composants BGA, μBGA, QFP, et QFN en toute précision.

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tions ainsi que tous les équipements et accessoires complémentaires pour la réalisation de vos prototypes haute qualité.

Contact : CIF Philippe ALBRIEUX +33(0)1 39 66 96 83 dir@cif.fr www.cif.fr

Points forts de la gamme EXPERT : • Prototypage rapide • Production sans effort • Prototypes haute qualité • Logiciel de pilotage convivial pour un placement optimale temps/précision • Polyvalent et modulable avec 4 modèles différents en version manuelle ou semi-automatique • Nombreuses options disponibles : dosage, placement BGA & μBGA , chargeurs, réparation, micro caméra...

• Contrôle par ordinateur

La capacité de placement selon la version est de 400 à 600 composants par heure avec une surface utile de 425 x 253 mm.

La précision de placement est en standard de 0402 et de 0201 avec l’option micro caméra.

Les composants sont stockés dans différents types de chargeurs disponibles : carrousel de 45 ou 90 godets, chargeur stick, chargeur bande et plateau jedec.

La gamme EXPERT comprend 2 versions de base EXPERT-SA : version semi-automatique, modèle de base EXPERT-SAFP : version semi-automatique, pour composant finepitch Retrouvez sur www.cif.fr toute la gamme EXPERT et ses nombreuses opLes Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2013 - n° 75 - 35

I N F O R M AT I O N S C O M M E R C I A L E S ACCELONIX

Journées Ateliers Les technologies et défis de demain pour l’assemblage électronique (suite) Le Mercredi 03 Juillet et jeudi 04 Juillet 2013 à Evreux, Accelonix a le plaisir de vous inviter à ses ateliers de présentation et démonstration avec pour thème principale, la SERIGRAPHIE. Cette journée sera aussi l’occasion de présenter un équipement de marquage laser, ainsi que de nettoyage de PCB nus avant sérigraphie. Chaque journée sera organisée sous forme de deux ateliers, SERIGRAPHIE et MARQUAGE LASER, et de deux groupes avec une rotation des deux ateliers à la mi-journée.

Profitez de l’expérience et de l’expertise des sociétés Ekra, Teknek, Asys, Christian Koenen & Accelonix. Intervenants et présentations en langue Française et Anglaise AGENDA // Accueil à partir de 9h00 9H30 Début des ateliers 12H45 Pause déjeuner 13H45 Rotation des groupes et reprise des ateliers 17H00 Fin des ateliers ATELIER SERIGRAPHIE // Modèle EKRA X5 avec présentations des fonctionnalités et bénéfices sur la performance procédé et la productivité

- Procédé • Technologie et solution optique retenue pour la capture des mires et la post inspection EVATM 2D et 2 ½ D • Principe d’alignement de la carte avant sérigraphie • Avantage de cette solution pour des applications écran 3D « Step Stencil » (cf. écran 3D Christian Koenen) • Têtes de sérigraphie avec pression de racles asservie en temps réel • Les différentes solutions pour le bridage et de ‘’supportage’’ des cartes minces et haute densité sur le convoyeur, • Inspection rapide 2 ½ D post sérigraphie • Inspection boucle fermée avec SPI3D • Dispensing colle et crème post sérigraphie et compensation dans l’axe Z et contrôle de répétabilité hauteur de dispense

- Productivité • Convivialité Interface Homme Machine IHM « SIMPLEX », Icons based • Rapidité de génération d’un nouveau programme : scan de la carte, capture des mires, programmation des sites d’inspection, des points de dispensing.

• Principe de dispense du solvant de nettoyage écran • Changement rapide du rouleau de nettoyage écran sans arrêt machine • Démontage/remontage rapide des racles • Détection manque crème sur écran et asservissement du dispensing de crème optionnel • Sécurisation du setup machine avant démarrage en production SPC , Vérification et Traçabilité • Pilotage largeur de convoyage sur la ligne CMS • Compatibilité

pour un très bon ratio performance/ coût • Station de retournement de la carte pour marquage dessus et dessous • Programmation et paramétrage • Vérification du code et évaluation de la qualité • Programmation déportée • SPC, Traçabilité A voir aussi le nettoyage CI nus // avec notre modèle TEKNEK SMT 400 • Présentation principe de fonctionnement et démonstration Journée entièrement gratuite, inscription obligatoire par simple réponse à ce mail, places limitées (Possibilité de mise en place de navette au départ de Paris et de la gare SNCF d’Evreux) Les ateliers se dérouleront dans les locaux Accelonix : 260, rue Clément Ader 27000 Evreux

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- Roadmap • Présentation nouveaux produits et futures développements ATELIER MARQUAGE LASER // notre modèle ASYS INSIGNUM • Grande surface de marquage avec tête laser statique ou sur portique XY 36 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2013 - n° 75

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Contact : ACCELONIX Sven TRUPTIL +33(0)2 32 35 64 87 sven.truptil@accelonix.fr www.accelonix.fr

METRONELEC

Monsieur Laurent Baronnet a quitté ses fonctions au sein de l’entreprise Metronelec le 26 avril dernier.

Il a été remplacé par M. Alain Duflos, qui a de nombreuses années d’expérience dans le domaine de la micro-électronique et de l’assemblage électronique.

M. Alain Duflos est en charge des : • Bondtesters et de systèmes d’inspection par rayons X de chez Dage, • Fours de refusion sous vide de chez Fortune, • Systèmes d’inspection des dépôts de crème à braser, 3D-SPI), • Systèmes de réparation/report Flip Chip et BGA de chez Finetech, • Systèmes de bonding manuel de chez Hybond, • Systèmes de nettoyage Plasma de chez PlasmaEtch, • ….

Il travaille en étroite collaboration avec M. Eric Delaize qui est en charge des : • Produits de brasage et de collage Loctite/Multicore, • Testeurs de brasabilité (Menisco ST78, ST88), • Analyseurs de contamination ionique (Contamino), • Systèmes d’inspection AOI Yestech, • Buses et bandes de raboutage pour machines de pick&place, • Produits salle blanche et de nettoyage, Clear&Clean et Lynbond Pour rappel, le responsable du service technique est M. Alban Neveu.

Mesdames Cécile Guérif, Valérie Berieau et Cécile Margaria sont en charge de l’administration des ventes en France.

Le responsable de la structure Metronelec en Tunisie est M. Mustapha Ismaili.

Le responsable de la structure Metronelec en Chine est M. Harlem Cheng.

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Contact : METRONELEC Emmanuel ANGLADE +33(0)1 30 15 20 00 contact@metronelec.com www.metronelec.com

de l’ industrie électronique & numérique

abonnez-vous G R AT U I T E M E N T

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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2013 - n° 75 - 37

N O U V E A U T É S T E C H N O LO G I Q U E S STPELECTRONICS Au coeur de votre performance qualité Le contrôle visuel automatique est devenu indispensable pour toutes les sociétés d’assemblage de cartes électroniques.

La production de cartes électroniques en France, se caractérise par des cartes à forte valeur ajoutée, de haute technologie ; Et le plus souvent composée de petites et moyennes séries.

Dès lors, les outils de contrôle, doivent répondre à cette double exigence : composants complexes, forte densité, très haut niveau d’exigence de qualité de soudure et de pose des composants, ainsi que d’une très grande rapidité de programmation.

InspectoScan-C répond à ces principales demandes émanant des besoins du marché. Ce système unique permet de contrôler tous types d’éléments (composants, visserie, silicone, data matrix, connecteurs, …), en cours ou en fin de production, afin d’augmenter votre couverture de test.

GOEPEL ELECTRONIC Top/Bottom-AOI pour THT : avec des caméras CCD et un éclairage multispectral GÖPEL electronic a présenté, lors du dernier salon SMT/Hybrid/Packaging 2013 à Nuremberg, son système AOI primé OptiCon THT-Line avec des développements révolutionnaires.

Conforme aux demandes de chaque processus de fabrication, l´inspection des cartes double face composants et joints de soudure peut être faite à différentes positions dans la ligne de production THT et pas seulement dans le module de transport supérieur mais aussi dans le module de transport inférieur lors du retour de la carte.

L´éclairage multi-spectral éprouvé des systèmes OptiCon, l´intégration des

L’objectif premier d’InspectoScanC-A3, est d’améliorer la qualité de contrôle des produits finis avant livraison et d’éviter les retours clients, les réparations, les retouches après livraison...

Nos clients l’utilisent aujourd’hui pour différents types de contrôles : • Contrôle de colle : présence, absence, quantité • Visserie (Vis, rondelle entretoise) : présence, absence, mesure de hauteur et de plaquage • Polarité : capa, relais, diode…

Lecture de code : data matrix, code barre, PDF417 …

• Lecture d’étiquette sur composants (plat, ronds…)

• Contrôle de soudure : présence, absence, court-circuit, hauteur de patte composant • Contrôle de vernis : présence, absence, détection de goutte • Contrôle de pièce mécanique (bouton, trappe cavalier) : présence, absence, couleur • Contrôle de composant traversant : présence, absence • Alignement : broche de connecteur, composants • Câblage : présence, absence, positionnement

caméras CCD et aussi les fonctions de test et possibilités d´éclairages configurables permettent une qualité d´inspection des plus élevée.

En plus des composants et joints de soudure THT, les composants SMD soudés à la vague peuvent également être inspectés. L´approvisionnement des cartes sur porteurs s´effectue soit automatiquement, soit manuellement à l´aide des convoyeurs à rouleaux.

Le logiciel de système OptiCon la version 5.3 PILOTE est la partie intégrante de la THT LINE OptiCon. Il permet l’inspection des cartes électroniques grâce à des options particulièrement fonctionnelle pour la création de programmes de test au moyen de «easyELKO» et «easyOCR». Ces fonctions tiennent compte du contrôle de polarité des condensateurs électrolytiques, ainsi que la lecture des étiquettes sans

38 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2013 - n° 75

L’InspectoScan-C en Stand ALONE vous offre la possibilité, en un cycle d’inspection de couvrir différents types de test.

Avec la possibilité de faire une installation en LIGNE, l’InspectoScan permet de contrôler vos séries en grand volume pour des applications spécifiques, telles que le contrôle des composants Trad avant vague, le contrôle des soudures après vague ou l’Inspection de la pose du Vernis.

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Contact : STPELECTRONICS Éric VIGNARD +33(0)4 76 45 69 25 contact@stp-electronics.com www.stp-electronics.com www.inspectoscan.com

apprentissage. En ce qui concerne les possibilités déjà connues pour la reconnaissance de caractères, ces fonctions représentent une étape révolutionnaire pour l’utilisation de l’OCR pour le contrôle qualité des cartes électroniques. De plus, la mise à disposition d´un écran tactile avec une interface utilisateur optimisée garantit une méthode de travail commode et efficace du système.

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Contact : GOEPEL ELECTRONIC Béatrice LAVERNY +33(0)6 45 15 13 93 b.laverny@goepel.com www.goepel.fr

RHEA Des analyseurs de câble chez RHEA ELECTRONIQUE Les analyseurs de câble proposés par RHEA sont des équipements de test automatique pour faisceaux de câbles, fond de panier et tous équipements électriques complexes. Leur particularité : un simple fichier de type Excel suffit pour les programmer.

Ces analyseurs, d’une capacité de 64 à 22 000 points vérifient la continuité (test fil à fil statique, localisation automatique des erreurs, mode auto-apprentissage) et mesurent les grandeurs physiques : résistance (2 ou 4 fils), capacité, inductance, diodes, etc.

L’utilisateur peut également vérifier l’absence de courts-circuits, d’inversions de composants, les connexions manquantes et excédentaires. Le contrôle qualité du câblage s’effectue par la mesure de la résistance d’isolement jusqu’à 500V DC sur tous les points avec mesure de la valeur jusqu’à 10 Goh ms. Les essais diélectriques sont réalisés par masse flottante jusqu’à 5 000 V AC sur tous les

INVENTEC Performance Chemicals Depuis 1998, les sociétés Inventec et 3M proposent et mettent en oeuvre le procédé «co-solvent» pour le nettoyage des cartes électroniques après refusion / soudure à la vague ou retouche manuelle.

Ce procédé a fait ses preuves au cours des évolutions technologiques (miniaturisation, passage au no-clean,...) et de nombreux secteurs sensibles et à fortes exigences en matière de fiabilité l’ont adopté, mettant en avant l’efficacité technique du procédé, le faible coût global d’utilisation et les performances environnementales de cette solution.

Nous souhaitions rappeler quelques uns des nombreux avantages de ce procédé de nettoyage : Techniques : • Pouvoir solvant très élevé du solvant AIII Topklean utilisé pour la solubilisation des résidus de flux (indice KB>150),

points de connexion. « L’adjonction de baies satellites permet de tester jusqu’à 50 000 points » précise Thierry Capon qui dirige RHEA ELECTRONIQUE. Autre avantage de ces analyseurs très prisés dans le monde du transport ferroviaire : équipés d’appareils de métrologie, ils peuvent réaliser toute mesure électrique entre n’importe quels points du testeur. Vous pourrez également réaliser des tests fonctionnels en pilotant automatiquement les contacteurs de l’équipement sous test.

Yvon Morandin, responsable commercial ajoute « les opérations de dépannage de faisceau peuvent être réalisées par un seul opérateur équipé d’une tablette tactile déportée sans fil » Avec la solution d’analyse RHEA, vous pouvez adapter votre activité test à votre besoin précis : • À partir d’une baie maîtresse contenant tous les équipements de mesure et de test, vous organisez votre configuration : architecture évolutive jusqu’à 15 baies ; baies satellites mobiles avec une distance inter-baie pouvant aller jusqu’à 15m (Bus CAN); • Jusqu’à 15 baies satellites soit plus de 50 000 points possibles !

• Capacité de rinçage et de pénétration importante due à la tension de surface du NOVEC(tm) 7100 = 14,5 Dynes/cm vs Eau DI = 70 Dynes/cm, idéale pour les composants à faible stand off ou fine pitch, • Large gamme de compatibilité métaux et plastiques, • Caractère inerte et exempt d’eau de la phase vapeur utilisée lors du séchage final, Economique : •Temps de cycle très court (environ 15 minutes), • Faible consommation à partir du moment où l’équipement est adapté à cette technologie.

Environnemental & Sécurité : • Conforme aux réglementations en vigueur (Europe REACH / F GAS / Protocol Montreal et Kyoto / COV, Allemagne 2nd BIMSCH, USA recommandé par EPA), • Très faibles COV, • Aucun pouvoir d’appauvrissement de la couche d’Ozone,

utilisation d’un niveau de connecteurs intermédiaires « d’usure » protégeant la connectique des cartes électroniques ; • L’Environnement Windows XP vous procure une convivialité incomparable.

Les analyseurs de câble RHEA sont particulièrement adaptés à l’industrie aéronautique et spatiale et au transport ferroviaire.

Contact : RHEA Yvon MORANDIN +33(0)6 86 57 71 89 ymorandin@rhea-electronique.fr www.rhea-electronique.fr

• Répond aux exigences des règles d’hygiène et de sécurité en vigueur dans les entreprises.

N’hésitez pas à nous contacter pour tout renseignement complémentaire.

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Contact : INVENTEC Performance Chemicals Jonathan CETIER +33(0)6 17 92 76 34 jcetier@inventec.dehon.com www.inventec.dehon.com

Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2013 - n° 75 - 39

N O U V E A U T É S T E C H N O LO G I Q U E S ASM Assembly Systems SIPLACE renforce sa présence en Tunisie via un partenariat logistique.

Depuis de nombreuses années, ASM Assembly Systems, qui dispose d’une équipe technique expérimentée et permanente en Tunisie, fait preuve d’une très forte implication auprès des plus grands noms de l’électronique locale et garantit à ses clients un véritable support sur place.

Soucieux d’améliorer encore les délais d’acheminement de ses pièces de rechange, ASM Assembly Systems vient de signer un accord de partenariat avec Karek Distribution aux termes duquel ASM Assembly Systems dis-

DAVUM TMC La nouvelle génération de machines PANASONIC vous apporte qualité et flexibilité - Sérigraphie SPG Afin de répondre aux besoins de production des entreprises, PANASONIC a développé sur la base de ses machines hautes cadences une machine de pose d’une très grande souplesse.

Le système de placement CMS AM100 offre la possibilité de placer les composants allant du 0201 au connecteur 150X25mm avec la même tête et sans changement de buse.

Typiquement dédié à la production faible volume et grande diversité, cet équipement offre une capacité feeder de 160 bandes 8mm répartis sur 4 tables.

La cadence de production est de 35 800 Cpts/h et ce niveau de productivité est maintenu jusqu’aux composants 14X14mm.

La tête 14 buses est utilisée à 100% pour les composants inférieurs à 14X14mm, 50% pour les composants entre 14 et 22mm, puis dégressif suivant les dimensions des composants.

pose en propre de locaux de travail pour ses techniciens tunisiens et d’un stock de pièces de rechange critiques.

Les prestations logistiques proposées par Karek Distribution permettront d’optimiser les délais d’acheminement des pièces vers les clients.

Les atouts de cette plateforme ont été présentés à ENOVA 2013, au sein du salon MEDINDUSTRIE, qui vient juste

de fermer ses portes à Tunis, avec un bilan très prometteur pour la marque SIPLACE.

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Contact : ASM Assembly Systems Thierry CHARLOT +33(0)1 79 94 81 22 thierry.charlot@asmpt.com www.siplace.com

Une solution constituée d’une machine apportant une meilleure productivité et une polyvalence accrue : Eléments donnant à la fois une meilleure productivité et polyvalence Nouvelle tête multifonction : • Haute cadence de pose jusqu’aux composants 14X14mm • Une seule tête pour une large gamme de composants Flexibilité • Une seule machine est nécessaire pour démarrer la production • De la production type mobile à l’industrie spécifique • Nombreuses configurations possibles et nouveaux systèmes d’alimentation composants Excellente fonction • Les innovations et évolutions issues des machines CM et NPM sont intégrées • Optimisation des changements de série en conservant la productivité et le niveau de qualité Nouveau système de sérigraphie en ligne SPG. PANASONIC a développé une machine de sérigraphie économique et performante : • Le système précédent SP18 garantissait la qualité et la machine SPG maintient la qualité et assure la répétabilité du volume déposé grâce à un système de nettoyage ultra rapide permettant une opération de nettoyage à chaque cycle.

• Réduction des consommables avec

40 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2013 - n° 75

un nouveau système de gestion du papier, nouvelle tête de sérigraphie hybride pour optimiser les déplacements, Convoyeur 3 stations, Auto alimentation en crème avec conditionnement d’origine (pots), système d’inspection, contrôle hauteur écran par Laser.

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Contact : DAVUM TMC Yannick LEJART +33(0)6 76 05 89 27 ylejart@davumtmc.com www.davumtmc.com

SIPLACE : osez le challenge !

Vos challenges sont nos challenges, parce ce que nos clients constituent notre plus grande source dâ&#x20AC;&#x2122;information et dâ&#x20AC;&#x2122;innovation. Leader technologique, SIPLACE est la rĂŠfĂŠrence en hardware, software et services depuis de nombreuses annĂŠes. Pour apporter solution sur mesure et optimisation pour un process parfait, les dĂŠveloppeurs SIPLACE travaillent ĂŠtroitement avec les fournisseurs des ĂŠquipementiers et des sous-traitants du monde entier. Pourquoi ?

Parce que notre objectif est de fournir des solutions FRQFUqWHV j GHV SUREOqPHV VSpFLÂżTXHV XQLTXHment liĂŠs au process, tels que le NPI Introduction GH QRXYHDX[ SURGXLWV UHFRQÂżJXUDWLRQ GX SODQ GH chargement en feeders et gestion de production.

Pour en savoir plus sur les challenges de nos clients et sur nos solutions de pointe, visitez notre site www.siplace.com/References.

OFFRES ET DEMANDES MECAPARK INDUSTRIES

Des équipements de production à vendre et à acheter : MECAPARK Dpt INDUSTRIE Equipements à vendre : 1 four de refusion TWS1300 de 2011 1 machine de sérigraphie DEK 265GSX 1 four de refusion convoyeur CIF FC220+ logiciel 1 four CONCEPTRONIC HVA70SE en bon état de fonctionnement 1 station de soudage Kurtz ERSA ICON1 réf. 01C100A neuve Equipements recherchés : 1 analyseur de réseaux vectoriels (avec boîte de calibration) jusqu’à 6 GHz 1 analyseur de spectre récent - 1 armoire déshumidificatrice 2% - taille approx : l : 1200 mm/prof : 700 mm/H : 2000 mm Faire offre à : info@mecapark.com

Job Tronic’S

Retrouvez les offres d’emplois et de stages, les demandes d’emplois et de stages de la filière électronique sur www.snese.com/

TECHNICO COMMERCIAL EN ELECTRONIQUE (H/F) - ANNONCE 2013JOB05001 A2E PME de 100 personnes dans la soustraitance électronique, basée dans l’est de la France depuis plus de vingt ans, recherche un(e) technico-commercial(e) H/F. Rattaché(e) au Directeur Commercial, vous serez chargé(e) du suivi d’un portefeuille clients en France et en Suisse. Vous participerez au développement de l’activité commerciale sur ce même secteur.De formation BAC+2 minimum, vous justifiez d’une expérience de + de 3 ans dans la fonction commerciale et avez une bonne connaissance de ce secteur d’activités et de la vente de prestations en industrie (en B to B). La maitrise des outils informatiques est impérative, la maitrise de l’allemand serait un plus.

La rémunération sera en fonction de votre expérience et vos résultats.

Le poste sera en Home Office, idéalement le candidat résidera en région lyonnaise.

Adresser CV et lettre de motivation à : A2E a2e@a2e.fr TECHNICIEN METHODES (H/F) ANNONCE 2013JOB04002 La sous-traitance électronique repose sur la maîtrise de techniques complémentaires : de la conception à la fabrication de cartes, d’ensembles et de sous-ensembles électroniques, du câblage à l’intégration des systèmes développés, des tests

fonctionnels à la prise en charge logistique du produit final, les savoir-faire mis en œuvre sont à la fois multisectoriels et interdépendants.

L’industrialisation de systèmes complexes exige une production irréprochable, mais aussi la compréhension des impératifs des clients issus de domaines d’activité pluriels.

Dans cette perspective, ce sous-traitant du Grand Ouest recherche un technicien méthodes cartes CMS, câbles et soussystèmes.

Description du poste : - Participe à l’élaboration des dossiers de fabrication pour la mise en œuvre de produit et/ou de sous ensembles.

- Ces dossiers servant de support à la production, ils sont les garants de la faisabilité technique et de l’industrialisation de la prestation demandée par le client.

- Participe à la réalisation de notices techniques, de modes opératoires comme support pour la fabrication.

- Coordonne en termes de faisabilité, traçabilité et planification les demandes d’évolution des clients Compétences techniques de base : - Réaliser les dossiers de fabrication à partir des données client (dans le respect des exigences des donneurs d’ordre) - Etre source de propositions, d’amélioration dans les performances du processus d’industrialisation des sous ensembles électroniques.

- Coordonner la mise en œuvre des solutions retenues.

- Identifier et tracer les évolutions d’indice (internes et externes) Compétences associées : - Comprendre l’anglais technique - Savoir lire et interpréter des plans (pièces mécaniques, schémas électriques…)

- Valider les pochoirs de colle et de sérigraphie avant mise en production - Parfaite connaissance des composants électroniques et des exigences du métier de sous traitant - Maitrise de l’informatique de gestion (nomenclatures, gestion des évolutions d’indice, traçabilité …)

Capacités liées à l’emploi : - Entretenir des liaisons techniques et fonctionnelles permanentes avec les différents interlocuteurs tant internes (production, achat, ordo…) qu’externes (client, fournisseur…).

- Analyser les problèmes techniques et en déduire la méthode et les supports adaptés pour les résoudre - Actualiser en permanence ses connaissances. (veille technique).

Contact : merci d’adresser votre candidature (lettre de motiviation et CV ) au SNESE qui transmettra.

42 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - juin 2013 - n° 75

RESPONSABLE PROJETS REPONSES A APPEL D’OFFRES H/F ANNONCE 2013JOB04001 Présentation Tronico PME de 760 collaborateurs (Nantes, Grenoble, Maroc) et 70 M€ de CA, TRONICO, groupe ALCEN, est un acteur majeur dans la conception, la fabrication et l’intégration de produits électroniques à forte valeur ajoutée pour l’aéronautique, la défense, l’industriel, l’énergie et le ferroviaire. Dans le cadre de notre développement stratégique et compte tenu d’ambitieux objectifs, nous renforçons notre équipe R&D.

Les missions Au sein de la Direction Technique, vous pilotez les projets de réponses à appels d’offres.

A ce titre, conjointement avec notre équipe commerciale, vous êtes en contact avec les clients et les prospects. Vous comprenez et vous discutez leurs besoins techniques.

Vous recherchez les concepts et les solutions techniques innovants et audacieux ; vous construisez les futurs projets (lots, planning, budget).

Vous animez les équipes internes (techniques, achats, …) permettant d’élaborer le dossier de réponse à appel d’offres. Vous rédigez les propositions techniques et vous les défendez auprès des clients.

Durée : CDI Lieu : Saint Philbert de Bouaine, à 20 minutes au sud de Nantes Profil recherché De formation ingénieur électronique, vous possédez de bonnes expériences en conception électronique. Vous savez animer une équipe et vous maitrisez la gestion de projets. Vous êtes rigoureux, pédagogue, curieux, passionné de technique, et vous aimez l’échange.

Vous pratiquez l’Anglais et souhaitez intégrer une équipe pluridisciplinaire et dynamique.

Vous êtes intéressé(e) ?

Merci d’adresser votre candidature à l’attention de : TRONICO Service Ressources Humaines 26 Rue du Bocage 85660 Saint Philbert de Bouaine ou par e-mail à : recrutement@tronico-alcen.com

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