Abrégé nutrition 2015

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2e édition

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estions isolées corrigées C s diniques QCM corrigés Q

ELSEVIER MASSON


Table des matières Comité de rédaction . Avant-propos... . .. . . ... . Abréviations . . ... . . . . . . . . Note au lecteur .

V VII Xè-J XIX

Connaissances 1 Interventions en nutrition et activité physique

1

2

Item 246 - UE 8 - Prévention primaire par la nutrition chez l'adulte et l'enfant ..

3

Lien entre nutrition et santé ... . ...... . . . ..... . ... .... ............... . ........ . . A. Alimentation et santé B. Activité physique et santé. Il. Promot ion d' un mod e de vie favorable à la santé . . ...... .. .. . . A Promouvoir une alimentation équilibrée B. Comment promouvoir un comportement favorable à la santé? . C. Les différents niveaux de promotion de la santé. Ill. Expliquer les d ifférents types d 'act ivité physique, les évaluer. A. Expliquer les différents types d'activité physique . . . .. ... . ... . . .. . .•. B. Ëvaluation du niveau habituel d'activité physique et de sédentarité .

4 4 4 5 6 6 8 9 9 9

Item 247 - UE 8 - Modifications thérapeutiques du mode de vie (alimentation et activité physique) chez l'adulte et l'enfant . . . . Évaluation du comportement alimentaire et d iagnost ic de ses différents t roubles . A. Difficultés dans la relation avec l'alimentation . B. Situation alimentaire en rapport avec la pathologie (ou problématique) . Il. Argumenter les bénéfi ces et les effets cliniques de la pratiq ue de l'activité physique . Ill. Identifier les freins au changement de comportement IV. Savoir prescrire et conseiller en diét étique . A. La prescription diététique. B. Le conseil diététique C. Modifications alimentaires conseillées dans les situations cliniques courantes .. .. .. .. . . . . .

V. Promouvoir l'activité physique chez le suj et malade (d émarche, orientat ions) A. Conseils d'activité physique . . ... . .. .. .......... .. . ... . . .. .. .. .... . .. . . . .. . • B. Démarche et orientations.

3

Item 253 - UE 8 -Aptitude au sport chez l'adulte et l'enfant; besoins nutritionnels chez le sportif 1. Examen médical d'aptit ude au sport . .. .. ... . . . . . A. Cadre légal . B. Examen médical . .. ..... . . C. Certificat de non-contre-indication apparente à la pratique d'un sport ..... .. • .. . Il. Bénéf ices et inconvénients de la prat ique sportive chez l'adult e. A. Bénéfices de la pratique régulière d'une activité physique chez l'adulte . . .. . . ... . ... . .. . B. Inconvénients de la pratique sportive .. .... . ...... . .. ... . ....... . .. . . .. .. ... .. . C. Recommandat ions pour la population générale adulte dans un objectif de prévention des maladies chroniques Ill. Bénéfices et inconvénients de la pratiq ue sportive chez l'enfant . A. Bénéfices . B. Inconvénients . . ... . ... .. ..... . ..... . ... . .. . . .. . ... . ..... . . . .. ... . C. Recommandations pour la pratique d'AP chez l'enfant (selon l'OMS en 2010) .

11 12 12 12 12 13 14 14

14 15 17 17 17

20 20 21 21 22

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Table des matières

IV. Besoins nutritionnels du sportif (enfant et adulte) . . . . . . . . . . . • . A. Rappels physiologiques . . B. Conseils nutritionnels . . .. . .. . .. . .. . . . . .. . . .. . . .. .•. . •. . .. C. Spécificité des besoins nutritionnels de l'enfant sportif . . . . . • . . . . . . . . • . . • . . • . . • . . . . .

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Il Grossesse et allaitement

4

Item 252 - UE 8 - Nutrition et grossesse .

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1. Rappels p hysiologiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • . . • . . . . . . . . • . . . • . . Il. Prise de poids pendant la grossesse . . . . . . . . . . . . .

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Ill. Prévention nut ritionnelle avant la conception IV. Enjeux nutritionnels pendant la grossesse . A. Prévenir le retard de croissance intra-utérin et les troubles de développement neurologique. B. Prévenir la carence en vitamine D et en calcium . C. Dépister les prises de poids excessives ou insuffisantes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . D. Dépister et prendre en charge les femmes à risque de diabète gestationnel . E. Promouvoir l'allaitement maternel, notamment chez la femme obèse . . . . . . . . . . • . V. Prévention de la listériose. VI. Prévention de la toxoplasmose chez les femmes non immunisées

5

Item 32 - UE 2 - Allaitement maternel. 1. Introduction. Il. Physiologie de l'allaitement . . Ill. Composition du lait maternel IV. Bénéfices de l'allaitement maternel V. Pratique d e l'allaitement

-

.. VI. Contre-indications . .. . .... . ... . .. . . . .. . . .. .. A. Liées à une pathologie de la mère. . ... B. Liées à une pathologie de l'enfant. . .. ... . ... • . .

• . .• . . ... . . . • . . . .. . . .. . . .. . . . . . . .. ........ ... . ... . . ... .. . .. . • .. • .. .. . . . .. . . .. . . . .. . . .. . . • . . ..• .. • . .. . .. . .. . . • . . . •. • . . • .. . . . . ... . . .. .. . . . . .. .. . . ... . . ... . . . .. . . . .. • . . .. . . .. . . .• . . . • . .•.. .. . . .. • . . . . . . .. • . . . . .. . .. • . . . .. • . .. .. . .. • .. ... • . . . . .... . .. .. . . •. . . . • . . .. .. • . .• ..• . . . • .• .... . . .. ...• . . . . . . .. .. . . . . . . . • . . •. . . ... .. . ... . ..•.. •• . .. . . • .. . ..• . . • .. • .

C. Liées aux prises médicamenteuses. .. . ... D. Liées à la pollution environnementale . VII. Arrêt . . ... .. . ... . ... . ... .. ... . .. .. VIII. Complications . . ... . ... .. . . . ..• .. .• A. Insuff isance de lait. . . . . ... .•.• .. B. Engorgement mam maire ... . ... ... .• . C. Crevasses du mamelon D. Lymphangite ou mastite . .. .. . ... • . .. . .. .. . .. • .. . ..• . . • . .. .. . .. • .. ... • . .. E. Galactophorite .. . .... .. .. .. . .. . .• . •. . . . ..•.• . . . • . . • .. . .. . .. • . . ... . . .. F. Abcès du sein. . . .. . . . . . . . .. . .. .. . . . .... . . • . . .... .. • . .

38 38 38 39 41 42

43 43 44

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45 45 45 45 45 46 46

Ill Maladies métaboliques

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Item 251 - UE 8 - Obésité de l'adulte. 1. Épidémiolog ie . Il. Définition de l'obésit é Ill. Évaluation du suj et obèse A. Interrogatoire . B. Examen physique. . . .. .. . ... . ... • . ... .•. . .. . C. Examens complémentaires . . . •.. . . . . . . • . . .. . . .. • .. . •. IV. Attitude thérapeutiq ue et suivi d u pat ient ... ... .. .. . . • . . .. .. . .... . •. . .. .. .. . . . A. Moyens t hérapeutiques ... . . .. .. ... .. .. .. .. . . .. .• .• • .. • . •. . . • .. • ..• . . •. . . . B. Suivi .. .. . . ... . . . . . . . .

7

Item 245 - UE 8 - Diabète sucré de types 1 et 2 de l'enfant et de l'adulte. Complications Item 326 - UE 10 - Hypolipémiants et médicaments du diabète . Diagnostiquer u n d iabète chez l'adu lte . A. Critères diagnostiques du diabète sucré. B. Classification des diabètes sucrés C. Critères d'orientation diagnostique . .. .. ... . .. . .

48 48 48 50 50 52

54 55 55

58

60 60 60 61 63


Table des matières

D. Dépistage du diabète chez les personnes asymptomatiques . . .. . ..... ... .. • . E. Annonce du diagnostic. . ... .. ..... . .

Il. Décrire les principes de la prise en charge au long cours .

8

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65

. . . . .. . .. . . . . . . . .. _.. .

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A. Prévenir les complications chroniques ... .. .. .. .. .. ... .. .. .•..• .. •.. • . . • .. .. .. • B. Approche multifactorielle. C. Objectifs glycémiques . .. . ... ..... ... • . D. Surveillance glycémique . .. ....... . . E. Contrôle de la pression artérielle ... . .. .. ... .. . . F. Cont rôle du bilan lipidique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • . . .• .. • .. •.. • • . • .. .. .. • G. Antiagrégants plaquettaires et arrêt du tabac .. ....... . H. Éducation thérapeutique ... .. . .. ... .. .. ........... .. . . ....... . .. • . 1. Dépistage et prise en charge des principales complications chroniques J. Surveillance de l' enfant et de l'adolescent diabétique Ill. Argumenter la prise en charge nutritionnelle .. .. . .... . . ... .......•.. •• . .. .. • ... A. Diététique B. Activité physique. IV. Prescription et surveillance des m éd icaments du diabète chez l'adulte et chez l'enfant _ A. Traitement pharmacologique du DTl B. Traitement pharmacologique du DT2 . V. Identifier les situations d'urgence et pla nifier leur prise en charge . A. Décompensations hyperglycémiques .................. . ... .. ..... • . B. Acidose lactique C. Hypoglycémies . . ........... .. .. .. ... .. . . . ... .. • .

66

Item 220 - UE 8 - Dyslipidémies Item 326 - UE 10 - Hypolipémiants et médicaments du diabète. 1. Épidémio logie . Il. Démarche d iagnostique .... ... .. .. • . . • . . • .. . .. . ... . . • . . . . .. . .. • . . • .. • . .. .. . A. Rechercher une dyslipidémie B. Caractériser la dyslipidémie... ..... ... ... .. . ... . ... • . Ill. Classification des dyslipidémies . . . .... .... . A. Dyslipidémies secondaires . . . • . . • ... . . . . B. Dyslipidémies primaires ............ . .. ..... . .. • . . . . .. . . . .. • .. ...•.. • . .. .. . IV. Prise en charge thérape utique des dysli pidémies A. Modifications thérapeutiques du mode de vie ... .. . .. . .. . ... . • . B. Traitements médicamenteux des dyslipidémies . .. . ... .. . ... . . .. . . C. Recommandat ions pour la prise en charge des dyslipidémies. D. Organisation de la prévention/des soins . ... .. .. . ... .. . ... . . ..... . .. .. ... .. . ... .

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109

IV Dénutrition et troubles du comportement alimentaire

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Item 249 - UE 8 - Amaigrissement à tous les âges . 1. Définition Il. Situations cliniques . ..... . ....... . .. ... .. .. ....... . ... .. .. ........... . A. Amaigrissement symptôme . B. Amaigrissement accompagnant une maladie connue et diagnostiquée. Ill. Anamnèse - Examen clinique et paraclinique . A. Affirmer l'amaigrissement ... .. .. .. .. ......... . ......... . B. Anamnèse

C. Examen clinique D. Examens paracliniques. . .. ... ...... .. .. . . ........... .. ...... .. .. . . IV. Orientation diagnostique . . ... . .. .. ... .. ... . ....... . . .. .... . .. . .

A. Amaigrissement avec restriction alimentaire non volontaire. B. Amaigrissement avec restriction alimentaire volontaire . .. . ... ... . C. Amaigrissement sans anorexie voire avec hyperphagie V. Conclusion . . . .... .. .. ......... ........ . ... .. .. . ... . . . .

112 112

113 113 113 113 113 114 114

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Table des matières

10

Item 248 - UE 8 - Dénutrition chez l'adulte et l'enfant. 1. Épidémiolo g ie . Il. Mécanismes et facteurs de risque . . . .. . .... .. . . Ill. Conséquences . IV. Dépistage et diagnost ic ... .. ... . . . . . • . A. Dépistage de la dénutrition ... . . .. . ... . ... ..... . ... . .. .. .. . . B. Diagnostic de la dénutrit ion . C. Diagnostic différentiel : la maigreur constitutionnelle . V. Prise en charge - Support nutritionnel . . .. . . . ... . . . A. Stratégie globale . . . . ... . ... . . . . B. Objectifs . .. .. .. .. . .... . ... . . . . . ... . ... . . . . C. Conseils diététiques. . .. .. . .. .. . . D. Compléments nutritionnels oraux . ... .. . .. ... . . . . E. Nutrition entérale F. Nutrition parentérale . . . . . . . . . . . • . . . •. .• . . .. . • . G. Nutrition périopératoire. H. Syndrome de renutrition

11

Item 250 - UE 8 - Troubles nutritionnels chez le sujet âgé Particularités nutrition nelles du sujet âgé. A. Vieillissement .. .. ....... . ... . . .. .. .. .. ... . . B. Effets du vieillissement sur le statut nutritionnel . Il. Obésité du sujet âgé . . ... . . ... . ... . ... . ... . . .. .. .. . A. Définition . B. Épidémiologie ... . ... .. . . C. Conséquences ....... . ... .... . .. • . .. .. . ..• . . • . . D. Prise en charge . Ill. Dénutrition du sujet âgé ... .. .. . . .. .. .. .. .. • . . . . .. .. ... A. Définition . . . . . . . . . . . . . . . . • . B. Épidémiologie. . . . . . . . . . . . . . . . • . C. Conséquences . . . . . . . . . . . . . . . • . . . . . . . . . . . • . . • . . D. Dépistage de la dénutrition E. Prise en charge nutritionnelle ... .. . ... .. . ... . . . . .. ..

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.... . ... . .... • .

•. . .. .

.. . . . .. . . .... . . .. . . . . . •. . .. . . . • .. ... • . . . .. .. .. . .

Item 69 - UE 3 - Troubles des conduites alimentaires chez l'adolescent et l'adulte. Généralités A. Classif ication des troubles des conduites alimentaires . . . . . .. . . •. . .. . . . . . • . .• . . • . .. B. Épidémiologie . .. . ... ... .. . . . ... . ... .. . . .... .. .• • . . • . . • .. • .. • . . . . .. • . . C. Étiopathogénie . . .. . .....• . D. Troubles psychiat riques associés . . . . . . . . • . . . . • . . • . . • . . • .. . .. ...• . . . .. . Il. Anore xie mentale . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . .. . .. . . ... . . . .. . . . A. Diagnostic . clinique et classifications . . .. . .. . • . . .. .. . . . . . •• . . • . . ... . . . ... . . . •. B. Diagnostics différent iels ... . ... . . .. .. .. • . . . . . • .. • . . .. . .• . . . . . . . .• . ... . • . . • . C. Examens complémentaires . . . . . . ... . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . .. . D. Complicat ions et pronostic. ... . . .. . . .. .. .. . E. Intérêt et modalités d'un repérage précoce . . . . . . .. . . . . • . . .. . . . . . . . . •.. • ... .. . . . F. Prise en charge . .. . ... .. ... . . . . . . . .. ... . . . . . . . . . •• .. • . .. .. . . . ...• . . • . . ... Ill. Boulimi e. .. .. .. .. .. . .... .. .. . . .. ... . •. . . . . • .. • . . •. . •• . ... .. . . • .. • . . • . . • . A. Diagnostic · clinique et classifications . .. . . . . . . . . . .... . . . . . . . . . . . B. Complications somatiques ... . ... .. . .. . . . . C. Examens complémentaires . .. .. ... . . . .. .. .. .... . • . . . . . . . . • . . .. . . . . • .. . •.. • . D. Prise en charge . . .. . .. ... .. .. . . . . . . . . .. ... . . . .. . . . . .. . .. . . ... . . . ... . . . . . IV. Hyperphagie boulimique (binge eating disorder) . .. . .. . . • . . • . .. .. . . . • . . . .. . . . . .. V. Autres troubles aliment aires. . . . . . . .. . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .. . . A. Pica ... .. .. . . .. . . . . . . ... ... . . ... . . . B. Mérycisme .. . . . . . . . . . . . .. . . . • .•. .. • . . . .. . .. ... • .. . .. . VI. Conclusio n . . .. . . . .. . . . . . . ... . .... . . . ... . . . . .. .. . . . . . . . .

12 1 12 1 122 123 125 125 125 127 127

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Table des matières

Il

Entraînement

13

Cas cliniques .

14

. . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

171

~noncés et questions . . . . . . . . . . . . . • . . . . . . . . . . • . . . . . . . . . . • . . . . . . . . . . • . . . . . • Réponses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • . . . . . . . . . . • . . . . . . . . . . • . . . . . .

179

QI

182

Questions . . . . . . • . . . . • . . . . . . . . . . • . . . . . . . . . . • . . . . . • . . . . • . . . . . . . . . . • . . . . . .

182

171

Réponses . . . . . • . . . . . . . . . • • . . . . • • . . . . • . . . . • • . . . • • . . . . • . . . . . . . . . . • • . . . . • .

186

Index . . .. . .. .. .. .. . . .. . .

189


-

Connaissances

Par ailleurs, chez la femme diabétique avant la grossesse, une HbA 1c inférieure à 7 % au moment de la conception est éga lement un facteur de prévention des malformations foetales.

IV. Enjeux nutritionnels pendant la grossesse Il s'agit de repérer des erreurs alimentaires et des déficits nutritionnels, en particulier pour les carences en fer, acide folique, calcium et vitamine D. Il est important de pouvoir dépister le plus tôt possible les populations à risque : •

milieux défavorisés;

adolescence avec les besoins propres à la croissance qui s'ajoutent à ceux de la grossesse;

régimes restrictifs ou déséquilibrés ;

• •

tabagisme, alcoolisme; excès pondéral, diabète;

• antécédents d'anomalie du tube neural ou de fente labio-palatine. Assez souvent, la prise en charge sera constituée de conseils diététiques qui visent à rééquilibrer l'alimentation. Les enjeux sont de prévenir les complications maternelles et foetales suivantes.

A. Prévenir le retard de croissance intra-utérin et les troubles de développement neurologique Cette prévention passe par les mesures suivantes.

1_ Dépister les prises de toxiques (tabac, alcool, cannabis) et aider les femmes concernées à obtenir un sevrage Le tabac altère le développement placentaire. L'alcool est un des produits d'addiction les plus dangereux pour le fœtus, le seu l avec des conséquences térat ogènes. L'alcool franchit la barrière placentaire et sa cible est le système nerveux central fœtal. Le risque fœtal en cas d'alcoolisation est présent tout au long de la grossesse et sans dose seuil. C'est pourquoi, l 'lnpes prône le « 0 alcool».

2_ Prévenir la carence martiale L'anémie ferriprive est corrélée à des taux plus élevés de prématurité, de faible poids à la naissance et de mortalité périnatale. Les facteurs de risque d'anémie ferriprive (grossesse gémellaire, grossesse rapprochée, antécédent de carence martiale. régime végétarien, dénutrition, facteurs socioéconomiques, etc.) nécessitent un d osage de ferritine ou une numérat ion globulaire dès le 1" trimestre de grossesse. L'anémie après 28 semaines d'aménorrhée (SA), correspondant à une carence gravidique, apparaît dépourvue de conséquences néfastes et ne justifie donc pas une supplémentation systématique. La Haute Autorité de santé recommande aujourd'hui de ne supplémenter (par 50 mg de fer métal/j), que les patientes présentant une anémie prouvée à la NFS (Hb < 11 g/L au 1" et 2' trimestres, Hb < 10,5 g/L au 3' trimestre) ou un taux faible de ferritine (< 12 µg/dL).


-

Connaissances

E. Galactophorite Elle s' installe progressivement 10 à 15 jours après l'accouchement. Le sein atteint est globalement douloureux et plus ferme que le sein controlatéral, tandis qu'existe une fièvre modérée autour de 38,5 °C. Surtout le lait est mélangé à du pus. Il doit donc être tiré et jeté j usqu'à guérison, l'allaitement avec le sein atteint étant suspendu. Une antibiothérapie per os, active sur le staphylocoque et compatible avec l'allaitement, type pénicilline M (Bristopen®. Orbénine®). sera prescrite pendant 8 jours, associée à des anti-inflammatoires.

F. Abcès du sein Exceptionnel, il est tardif et complique une galactophorite négligée. Les douleurs et la fièvre se sont majorées. Le sein est devenu volumineux, rouge, tendu, très douloureux. L'allaitement doit être arrêté. Le traitement est chirurgical : incision drainage, et antibiothérapie adaptée au germe.

1 ml\ • La prévalence et la durée de l'allaitement en France sont parmi les plus fa ibles d'Europe. • Le lait maternel satisfait à lui seul les besoins du nourrisson pendant les 6 premiers mois. • La composition du la it maternel varie selon le terme et l'âge de l'enfant, le moment de la tétée et le stade de la lactation. • Le lait maternel contient des facteurs non nutritionnels spécifiques (facteurs de croissance, hormones, cytokines, cellules immunocompétentes ... ): c'est un véritable produit biologique. • Le principal bénéfice de l'allaitement pour la santé du nourrisson est la réduction du risque de pathologies infectieuses (diarrhées et otites aiguës). • L'organisation mondiale de la santé recommande un allaitement exclusif pendant les 6 premiers mois, et la poursuite de l'allaitement jusqu'à l'âge de 2 ans et au-delà si la mère et l'enfant le souhaitent. • Le nourrisson allaité doit recevoir une supplémentation en vitam ines D et K.

• Les contre-indications de l'allaitement sont exceptionnelles, qu'elles soient liées à la santé de l'enfant ou

de sa mère. • Très peu de médicaments justifient l'arrêt de l'allaitement. • Les p rincipales complications de l'allaitement (crevasses du mamelon, mastite) sont prévenues par le respect des bonnes pratiques d'allaitement, en particulier le bon positionnement du bébé.


Item 245 - UE 8 - Diabète sucré de types 1 et 2 de l'enfant et de l'adulte. Complications ..

• •

modifications de structure de l'Hb pouvant également fausser le dosage de l'HbA 1c (Hb F majore généralement le taux d'HbA 1c, Hb Sou Hb C le minore); anomalie de la glycation de l'Hb dans les hémoglobinopathies;

• insuffisance rénale chronique responsable d'une surestimation de l'HbA 1c. Les cibles d'HbA 1c pou r le DT2 tel les que définies par les recommandations de janvier 2013 de la HAS5 sont résumées dans le tableau 7.3. L'atteinte des cibles doit se faire en évitant les complications iatrogènes et notamment les hypoglycém ies et la prise de poids. Une HbA 1c dans la cible peut néanmoins être le reflet d'un mauvais équilibre avec alternance d'hypo- et d'hyperglycémies, tout particulièrement dans le DT1. L'auto-surveillance glycémique permettra de le mettre en évidence. Pour les patients traités par insuline, il est également important de donner des cibles en termes d'objectifs glycémiques, le matin à jeun, avant les repas, 2 heures après les repas, au coucher et à 3 heures du matin. Ces objectif s glycémiques seront personnalisés en tenant compte de l'âge du pat ient, l'ancienneté du diabète, les complications, le risque hypoglycémique et l'objectif d'HbA 1c. Pour un sujet jeune au diabète non compl iqué ayant une cible d'HbA 1c de 7 %, les cibles glycémiques suivantes semblent raisonnables: • glycémie au réveil : 1,00 à 1,20 g/L; • glycémie avant les repas : 0,80 à 1,20 g/L; • glycémie 2 heures après les repas : 1,20 à 1,80 g/L; • glycémie au coucher : ~ 1,2 g/L; • glycémie à 3-4 h OO du matin : > 0,80 g/L.

V)

CU

l..J

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V)

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c:s s:: s:: 0

Tableau 7.3. Cibles d'HbA1c pour les personnes présentant un DT2 selon les recommandations de la HAS 2013. Profil des patients

Cible d'HbA1c recommandée

Pour la plupart des patients DT2

$7% Le traitement médicamenteux doit être instauré ou réévalué si I'HbA 1c est supérieure à 7 %

Pour les patients DT2 dont le diabète est nouvellement $6,5 % diagnostiqué et dont l'espérance de vie est supérieure à 15 Sous réserve d'être atteint par la mise en oeuvre ou le ans, et sans antécédent cardiovasculaire renforcement du conseil diététique puis, en cas d'échec, par une monothérapie orale Pour les patients DT2 avec une comorbidité grave avérée et/ou une espérance de vie limitée (< 5 ans). ou avec des complications macrovasculaires évoluées, ou ayant une longue durée d'évolution du diabète(> 10 ans) et pour lesquels la cible de 7 % s'avère difficile à atteindre car l'intensification médicamenteuse provoque des hypoglycémies sévères

$8%

Personnes âgées DT2 dites «vigoureuses» dont l'espérance de vie est jugée satisfaisante

Mêmes cibles que les sujets plus jeunes

Personnes âgées DT2 dites «fragiles»

$8% La priorité est d'éviter les complications aiguës dues au diabète (déshydratation, coma hyperosmolaire) et les hypoglycémies; des glycémies capillaires préprandiales comprises entre 1 et 2 g/L et/ou un taux d'HbA 1c inférieur à 9 % sont recommandés

Personnes âgées DT2 dites «malades»

5.

HAS. Recommandation de bonne pratique. Stratégie médicamenteuse du contrôle glycémique du diabète de type 2. 2013.

u


-

Connaissances

• Quatre-vingt-dix à 95 % des diabétiques ont un diabète de type 2 (insu lino-résistance et insulinopénie relative, en règle associées à une obésité ou un surpoids), 5 à 10 % un diabète de type 1 (insulinopénie auto~immune).

• La prise en charge, multifactorielle, vise à prévenir et dépister les complications macrovasculaires et

microvasculaires. • L'objectif général est une HbA le :5 7 %. • La diminution de l'excès pondéral et une activité physique régulière sont des enjeux essentiels dans le diabète de type 2 et font l'objet d'une éducation thérapeutique du patient. • La diminution des apports en glucides simples et des aliments d'index glycémique élevé (boissons sucrées, confiture, saccharose, fructose, glucose) permet d'optimiser l'équilibre glycémique. • La régularité des apports glucidiques par l'apprentissage des équivalences glucidiques permet de limiter le risque hypoglycémique chez le diabétique traité par sulfamides, glinides ou insuline. • L'excès d'apports protidiques doit être dépisté chez le sujet diabétique avec néphropathie. • L'insulinothérapie est indiquée en première intention dans le diabète de type 1, après échec des antidiabétiques oraux dans le diabète de type 2.

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http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/appl ication/pdf/2013-0 2/1 Oirp04_reco_diabete_type_2. pdf


Item 220-UE 8 -Dyslipidém ies; Item 326- UE 10 - Hypolipémiants et médicaments du diabète

2. Examen clinique Recherche de signes inconstants : • d'hypercholestérolémie :

-

arc cornéen ou gérontoxon (non significatif après 50 ans) (fig . 8.1).

-

xanthélasmas (dépôts jaune-orangé sur les paupières),

-

xanthomes tendineux (tendons extenseurs de la main, tendons d'Achille), xanthomes plans cutanés (fesses, mains), xanthomes tubéreux (surtout coudes);

d'hypertriglycéridémie : -

hépatomégalie stéatosique, splénomégalie,

-

xanthomes cutanés éruptifs: éruptions punctiformes blanc-jaun~tre. non douloureuses, non prurigineuses épargnant la face (fesses. abdomen, membres).

-

lipémie rétinienne (lactescence des vaisseaux rétiniens). V)

3. Bilan biologique En dehors du bilan lipidique de base (EAL). il peut être utile de s'aider de certains paramètres pour mieux caractériser la dyslipidémie : profil lipidique : schématiquement : - hypercholestérolémie prédominante si rapport CT/TG > 2,5, -

hypertriglycéridémie prédominante si rapport TG/CT > 2,5,

-

hyperlipidémie mixte si rapport CT/TG ou TG/CT < 2,5;

lipoprotéines impliquées : - aspect du sérum (turbidimétrie) après décantation . clair ou limpide si hypercholestérolémie, opalescent ou lactescent si hypertriglycéridémie ou hyperlipidémie mixte, -

test de crémage (si sérum opalescent ou lactescent) : aspect du sérum après 12 heures

à 4 °( :

Fig. 8.1. Arc cornéen ou gérontoxon.

CU

l..J

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V)

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c:s s:: s:: 0

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Connaissances

Un seu l chiffre en soi ne justifie pas nécessairement une hospitalisation. L'indication découle plutôt de leur association et de leur évolutivité.

a. Prise en charge hospitalière •

Traitement de l'urgence somatique: correction des t roubles hydroélectrolytiques et d'évent uelles complications mettant en jeu le pronostic vital.

Initiation de la renutrition : par voie orale en première intention.

La nutrition entérale (par sonde naso-gastrique) peut être nécessaire en cas de : - dénutrit ion extrême mettant en jeu le pronostic vital; -

dénutrition sévère associée à une stagnation pondérale;

-

en cas de vomissements incoercibles.

La voie parentérale est en général contre-indiquée; avec un risque infectieux majeur chez ces patients dénutris.

La prévention du syndrome de renutrition inappropriée (et ses complications cardiaques, respiratoires, hépatiques, métaboliques) pouvant engager le pronostic vital, passe par : -

une augmentation progressive de l'apport énergétique;

une supplémentation systématique en phosphore, associée à une supplémentation en vitamines et oligoéléments par voie orale. Outre la surveillance clinique pluriquotidienne, un bilan biologique (comprenant phosphorémie, kaliémie et transam inases) sera réalisé à une fréquence adaptée à l'évolution du patient.

• •

Sevrage des vomissements, de la consommation de laxatifs, diurétiques, psychotropes.

b. Contrat thérapeutique Les programmes de soins hospitaliers spécialisés, multidisciplinaires, doivent intégrer les objectifs thérapeutiques (en particulier pondéraux) et les modalités de soins. Il est recommandé que ces programmes de soins soient déclinés dans un contrat de soins, oral voire écrit, intégrant ou non une période de séparation.

Ill. Boulimie A. Diagnostic : clinique et classifications La boulimie se caractérise par : •

la récurrence (au-delà de 1 fois/semaine, pendant au moins 3 mois);

de crises de boulimie;

s'accompagnant de comportements compensatoires visant à cont rôler la prise de poids (le poids est le plus souvent dans la norme);

chez des sujets dont l'estime de soi est influencée de manière excessive par le poids et la silhouette.

Le trouble ne survient pas exclusivement pendant des périodes d'anorexie mentale.

1_ La crise de boulimie Elle s'accompagne des caractéristiques suivantes: •

sur une période de temps lim itée (typiquement moins de 2 heures),

absorption rapide, voire frénétique;

d'une quantité de nourriture nettement supérieure à ce que la plupa rt des gens absorberaient en une période de temps similaire;

les aliments concernés sont classiquement ceux que le sujet s'interdit dans son régime ordinaire (produits gras, sucrés, à forte teneur calorique);

sentiment de perte de contrôle sur le comportement alimentaire.


-

Cas cliniques

C biopsie duodénale D dosage de la stéatorrhée E recherche d'une autre source de gluten : enrobage d'un médicament par exemple

Cas cliniqu__e~5~-------­ Madame Y., 58 ans, vient consu lter pour avis nutritionnel. Le poids de cette patiente était normal dans l'enfance et da ns l'adolescence. A l'âge de 25 ans, son poids était de 60 kg pour une taille de 1,68 m. Son poids après sa prem ière grossesse à l'âge de 27 ans était de 70 kg. Son poids après sa 2• grossesse à l'âge de 29 ans était de 76 kg . A l'âge de 30 ans, elle a arrêté la pratique du jogging . À 3 1 ans, son poids était de 84 kg. Elle a arrêté de fumer à 50 ans . Sa consommation était de 25 cigarettes par jour depu is l'âge de 35 ans. Elle a perdu son trava il il y a un an . Son poids avant son licenciement était de 92 kg. Son poids à votre consultat ion est de 101 kg. Elle dit mal dormir et ronfler la nuit. Elle se plaint d'une douleur des deux hanches à la marche. Sa pression artérielle est de 170/1OO mm Hg. Antérieurement sa dernière mesure de pression artérielle était de 165/105 mm Hg. Son tour de taille est de 1OO cm. L'enquête alimentaire montre un apport énergétique de 2 950 kcal, avec un apport de 130 g de lipides et de 220 g de glucides. Elle ne consomme jamais de poisson et utilise comme huile de cuisson et d'assaisonnement uniquement de l'huile de tournesol. Sur le plan biologique : glycémie à j eun · 1,50 g/L, une glycémie dosée il y a un mois était de 1,41 g/L, cholestérolémie · 2,55 g/L, HDL-cholestérol : 0,35 g/L, triglycéridémie: 2,54 g/L. Question 1 Quelle est la définition de l'index de masse corporelle (IMC)? A IMC = poids (kg)/taille2 (m) B IMC = poids (kg)/taille' (cm) C IMC = taille (m)/poids' (kg) D IMC = taille (cm)/poids2 (kg) E toutes les définitions sont fausses Question 2 Après calcul de l'IMC, vous concluez que la patiente · A a un surpoids B a une obésité de stade 1 C a une obésité de stade Il D a une obésité massive E a une obésité génétique Question 3 Quel(s) est(sont) le(ou les) facteur(s) qui ont favorisé la prise de poids de cette patiente? A arrêt du sport B arrêt du tabac C licenciement D grossesses E coxarthrose

Question 4 Quel(s) est(sont) le(ou les) mécanisme(s) physiopathologique(s) de la prise de poids chez cette patiente? A bilan d'énergie négatif B sédentarité C apports alimentaires excessifs D trouble du comportement alimentaire E diabète Question 5 Quel(s) est(sont) son(ses) facteur(s) de risque cardiovasculaire indépendant(s)? A obésité B diabète C dyslipidémie D sédentarité E tabagisme Question 6 Le ronflement nocturne vous fait craindre · A une malformation de la cloison nasale B une luette hypertrophique C un syndrome d'apnées du sommeil D une insuffisance cardiaque gauche E une bronchite asthmatiforme Question 7 Quelle(s) complication(s) liée(s) à son excès de poids cette patiente présente+elle actuellement? A syndrome d'apnées du sommeil B coxarthrose C dyslipidémie D diabète de type 1 E HTA Question 8 Au vu de la biologie et du contexte clinique vous concluez que cette patiente a : A un diabète de type 2 B une intolérance au glucose C un syndrome métabolique D une dyslipidémie mixte une hyperchylomicronémie de type 1 Question 9 En analysant son enquête alimentaire vous concluez

à: A des apports énergétiques excessifs B des apports lipidiques normaux C des apports glucidiques excessifs D un rapport acides gras oméga-6/oméga-3 adéquat E une allergie aux protéines de poisson Question 10 Quel(s) conseil(s) diététique(s) donnez-vous à cette patiente? A diminuer ses apports énergétiques de 40 % B diminuer ses apports énergétiques de 30 % C diminuer les apports en glucides à 160 g/j D avoir des apports lipidiques totaux équivalents à 30- 35 % de l'apport énergétique total aucun de ces conseils


-

Cas cliniques

(iléostomie terminale et colostomie dans l'attente d'un éventuel rétablissement de la continuité). Quelques jours après, alors que le patient est autorisé à boire et à manger, le débit de l' iléostomie est de 4 litres par jour. En plus des besoins hydriques moyens, quel(s) est(sont) le(ou les) paramètre(s) clinique(s) à prendre en compte afi n d'ajuster les apports hydriques chez ce patient en particulier? A sa diurèse B le volume de ses selles C son âge D sa température E aucun de ces paramètres Question 7 Le patient est remis à jeun, un traitement par ralentisseur du transit est prescrit. Dans l'attente, de l'efficacité de ce traitement, quel volume de perfusion

prescrivez-vous? A 2 U24 h

B 3 U24 h C 4 U24 h D 5 1/24 h

E 6 U24 h Question 8 Vous prescrivez un apport hydrique total de 6 L par 24 heures. Quel(s) examen(s) clinique(s) et paraclinique(s) de routine vous permet(tent) d 'évaluer la justesse de vot re prescription? A la diurèse B l'auscultation pulmonaire C le ionogramme sanguin D la CRP E une radiographie de l'abdomen sans préparation Question 9 Six mois plus tard, alors qu'il bénéficie d'une chimiothérapie, pour laquelle a été posé un cathéter à chambre implantable, le patient présente de nouveau un amaigrissement et des vom issements. Le diagnostic d'envahissement locorég ional par carcinose péritonéale est constaté responsable d 'une occlusion digestive non opérable. Vous décidez de lui proposer une nutrition artificielle sous la forme : A d'une nutrition parentérale sur voie veineuse périphérique B d'une nutrition parentérale sur voie veineuse centrale C d'une nut rition entérale par sonde naso-gastrique D d'une nutrition entérale par gastrostomie percutanée E aucune de ces propositions Question 10 Une nutrition parentérale est décidée. En première approximation, vous estimez que ses besoins en énergie sont compris : A entre 10 et 15 kcaVkg!j B entre 20 et 25 kcal/kg/j

C entre 30 et 35 kcal/kgfj D entre 40 et 45 kcal/kgfj E entre 50 et 55 kcal/kgfj Question 11 La nut rition parentérale est effectuée à l'aide d'une poche industrielle t ricompartimentée dans laquelle vous faites ajouter systémat iquement : A du ch lorure de magnésium B un mélange polyvitaminique C un mélange d 'oligoéléments D du ch lorure de calcium E rien car il ne faut jamais ajouter de produit dans une poche de nutrition parentérale Question 12 Le patient est rentré à son domicile avec de la nut rition parentérale nocturne. Un soir, il présente des frissons et de la température à 38, 7 °C. Quel(s) examen(s) faites vous effectuer en urgence? A une radiographie pulmonaire B une hémoculture sur voie veineuse centrale C une hémoculture sur voie veineuse périphérique D un ECBU E une échographie cardiaque Question 13 Vous suspectez une infection du cathét er central. Dans l'attente des résultats des hémocu ltures que faites-vous? A vous arrêtez toute perfusion sur ce cathéter central B vous instaurez une antibiothérapie probabiliste sur un cathéter périphérique C vous instaurez une antibiothérapie probabilist e sur le cathét er central D vous faites enlever le cathéter central E vous ne faites rien de particulier avant d 'avoir le résultat des hémocultures Question 14 Les hémocultures centrales et périphériques reviennent positives à Staphyfococcus aureus. Que prescrivez-vous? A un verrou antibiotique B une antibiothérapie systémique par voie orale C une antibiothérapie systémique par voie

intraveineuse D l'ablation du cathéter central en urgence E l'ablation du cathéter central seulement en cas d'échec du traitement médical Question 15 D'une manière générale (en dehors du cas présent), l'apport nutritionnel conseillé d ' un nutriment donné : A correspond à ce que chaque individu doit obligatoirement recevoir pour prévenir une carence de ce nutriment B correspond au besoin moyen de chaque individu C correspond à la moyenne des besoins d'une population d'individu D correspond à la moyenne plus deux écarts-types des besoins d 'une population d'individu E aucune réponse n'est juste


Cas cliniques

Cas clinique 7 Une jeune femme de 22 ans, porteuse d'une mucoviscidose, vous consulte pour amaigrissement. Le jour de la consultation, elle mesure 1,68 m et pèse 47 kg. Il y a un mois, elle avait son poids habituel de 50 kg. Cet amaigrissement fait suite à une surinfection bronchique traitée efficacement par 3 semaines d'antibiotiques. Contrairement aux épisodes précédents, l'amaigrissement ne s'est pas corrigé spontanément après traitement de l'infection. Dans le cadre de sa maladie, elle présente une insuffisance pancréatique externe traitée par extrait pancréatique (Créon® 25 000, une gélule à chaque repas) et une intolérance glucidique traitée par biguanide (metformine 500, un comprimé matin et soir). Question 1 Quelle est la définition de l'index de masse corporelle (IMC)? Quel est l'I MC de cette patiente? Qu'en concluez-vous? Question 2 Afin de préciser le ou les mécanismes physiopathologiques à l'origine de cet amaigrissement et de cette absence de reprise de poids, quelle(s) question(s) posez-vous à cette patiente et quel(s) examen(s) pourriez-vous prescrire à cette patiente? Question 3 Malgré l'optimisation des traitements pharmacologiques, et une prise en charge diététique correcte, la patiente ne reprend pas de poids. Vous décidez de lui proposer une nutrition artificielle de complément durant 4 semaines. Précisez le type de technique retenue, la voie d'abord, le type de produit utilisé et la cible calorique. Questio n 4 Six mois plus tard, cette patiente se présente au pavil lon des urgences pour un syndrome infectieux, une exacerbation des expectorations et une dyspnée majeure. Le diagnostic de pneumopathie est confirmé par la radiographie. Compte tenu d'un début de détresse respiratoire, la patiente est mise à jeun dans l'éventualité d'une intubation. Prescrivez le programme de perfusion pour les 24 procha ines heures sachant que le ionogramme sanguin est normal. Précisez le type de produit et le volume perfusé.

Question 7 Elle consulte de nouveau six mois plus t ard pour une aggravation de la dyspnée. En conséquence elle a diminué son activité physique et présente une prise de poids récente de 3 kg en 15 jours. Quel(s) signe(s) clinique(s) recherchez-vous pour préciser l'origine de cette prise de poids? A des crépitants B un souffle cardiaque C des œdèmes des membres inférieurs D la mesure du pli tricipital un goitre Question 8 Vous constatez la présence d'œdèmes des membres inférieurs. Quelle est l'origine la plus probable de ces œdèmes? A une dénutrition sévère B une insuffisance cardiaque droite C une cirrhose D une insuffisance rénale E un syndrome néphrotique

Réponses Cas clinique 1 Question 1 Vrai. C Question 2 Vrai· B, E Question 3 Réponse : oui Question 4 Vrai. D Question 5 Vrai· C, E Question 6 Vrai: D, E

Question 5 Quel(s) examen(s) clinique(s) et paraclinique(s) de routine vous permettent d'évaluer la justesse de votre prescription ?

Question 7 Vrai. A, B, C, D, E

Question 6 Un mois après cet épisode, la patiente est rentrée à la maison. Elle consulte son médecin généraliste pour une visite de contrôle. Elle pèse alors 63 kg (IMC = 24,60). Vous en concluez : A que son IMC est redevenu normal B qu 'elle est dénutrie C qu'elle a atteint son poids idéal D que cette perte de poids est bénéfique E qu 'elle est sévèrement dénutrie

Question 9 Vrai: C, D, E

Question 8 Vrai A, B, C, D, E

Cas clinique 2 Question 1 Vrai. A Question 2 Vrai. A, B


...

Cas cliniques

Question 3 Vrai: A, B

Question 5 Vrai: E

Question 4 Vrai : A, B, C, D, E

Question 6 Vrai : A, C

Cas clinique 3

Question 7 Vrai: B, C, D

Question 1 Vrai: D

Question 8 Vrai : D

Question 2 Vrai: A, D

Question 9 Vrai: A, B

Question 3 Vrai: B, C

Question 10 Vrai: A, C

Question 4 Vrai: D

Question 11 Vrai: E

Question 5 Vrai: C

Question 12 Vrai : A, B, C

Question 6 Vrai : E

Question 13 Vrai: A, C

Question 7 Vrai : B, D

Question 14 Vrai: C, D, E

Question 8 Vrai: A, D Question 9 Vrai: A, B

Question 15 Vrai: B, C, D, E

Cas clinique 5

Question 10 Vrai: B

Question 1 Vrai: A

Question 11 Vrai: D

Question 2 Vrai: C

Question 12 Vrai: B, D

Question 3 Vrai : A, B, C, D

Question 13 Vrai : A, C, E

Question 4 Vrai: A, B, C

Question 14 Vrai: C, D

Question 5 Vrai : A, B, C, E

Question 15 Vrai: D

Question 6 Vrai: C

Question 16 Vrai: C

Question 7 Vrai : A, B, C, E

Cas clinique 4

Question 8 Vrai: A, C, D

Question 1 Vrai: B, C, D

Question 9 Vrai: A, D

Question 2 Vrai: A, B

Question 10 Vrai: B, D

Question 3 Vrai: D

Question 11 Vrai: B, C

Question 4 Vrai: A, B

Question 12 Vrai: C, E


Cas cliniques

Question 13 Vrai: D

Question 13 Vrai : A

Question 14 Vrai: A, D, E

Question 14 Vrai: C, D

Question 15 Vrai: C, E

Question 15 Vrai : D

Cas clinique 6

Cas clinique 7

Question 1 Vrai: C

Question 1 Réponses : IMC = Poids (kg)/îaille' (m) (PMZ); IMC de la patiente= 16,6; la patiente est dénutrie (PMZ).

Question 2 Vrai: C Question 3 Vrai: A Question 4 Vrai: B, D Question 5 Vrai: D Question 6 Vrai: A, B Question 7 Vrai: E Question 8 Vrai: A, B, C

Question 2 Réponses · • Mangez-vous moins que d'habitude? Décrivezmoi vos selles (couleur, consistance)? Comment sont vos glycémies? • Recherche de stéatorrhée; glycosurie des 24 h; mesure de la dépense énergétique de repos. Question 3 Réponses : nutrition entérale; par sonde naso-gastrique; mélange standard (1 kcal/ml et 15 % de protéines); entre 30 et 35 kcal/kg/j. Question 4 Réponse : du sérum glucosé à 5 % supplémenté avec du NaCI et du KCI (type Osmotan•), 2 1/24 h.

Question 9 Vrai: B

Question 5 Réponses : la diurèse (PMZ) ; les plis cutanés ; le poids; le ionogramme sanguin.

Question 10 Vrai: C

Question 6 Vrai: A, C

Question 11 Vrai: B, C

Question 7 Vrai : A, B, C, D

Question 12 Vrai: B, C

Question 8 Vrai: B


IEI

QI Questions Q/1 Sur le plan qualitatif , le Programme National Nutrition Santé propose le(ou les) repère(s) alimentaire(s) suivant(s) : A fruits et légumes : au moins 5 par jour B produits laitiers . 3 par jour C fécu lents : pas plus de 1 fois par jour D viande, poisson, œufs : 2 fois par jour matières grasses : privilégier l'huile de tournesol

Q/5 Pour favoriser une bonne adéquation entre les apports et les besoins énergétiques d'une personne, il faut lui conseiller de : A manger tranquillement dans une ambiance sereine B définir au préalable la quantité d 'aliments dont elle a besoin C manger en posant sa fourchette entre chaque bouchée D s'arrêter de manger dès qu'elle ressent une tension au niveau de son estomac prendre 3 repas et 1 collation à heures fixes

Q/6

Q/2 La marche rapide :

A devrait être réalisée au minimum durant 60 minutes B C D E

par jour chez l'enfant correspond à une activité physique intense induit une accélération de la respiration entraîne toujours une transpiration est un facteur de prévention de la mortalité globale

Q/3 La néophobie alimentaire chez l'enfant est : A considérée comme un phénomène physiologique B favorisée par la saveur salée de certains aliments C due à la découverte trop précoce de certains aliments D un facteur limitant la diversité alimentaire du futur adulte accentuée par des émotions positives lors de la découverte de l'aliment

La motivation d'un patient à changer son ou ses comportements est renforcée quand · A sa motivation est d 'origine intrinsèque B le projet de changement est décidé par son médecin C il a déj à essayé sans succès de changer son ou ses comportements D le besoin de changement a du sens pour lu i E il est angoissé par le risque de survenue de complications

QI 7 La(ou les) « techniques(s) » de communication favorisant des changements durables de comportement chez un patient est (sont) : A respect des silences B questions directives C reformulation D dramatisation E banalisation

Q/4 Face à un enfant qui n'aime pas les légumes, il est conseillé de : A l'obliger à finir son assiette B lui présenter de façon répétée toujours sous la même forme C le faire participer à leur préparation D le faire jouer pour faire diversion lorsqu'il en mange E les lui faire consommer de façon conjointe à la prise d'une boisson sucrée Nutrition © 2015 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés

QIB Dans une perspective de modifications thérapeut iques du mode de vie portant sur l'alimentation chez un patient diabétique, vous recherchez : A une restructuration cognit ive B une impulsivité alimentaire C une hypersomnie D des troubles de l'humeur un type de boissons consommées


QI

Ql9

Ql15

La restriction cognitive comporte le(ou les) élément(s) suivant(s) : A limitation involontaire des ingesta B exclusion des aliments «plaisir» C perte d'appétit D risque d'impulsivité alimentaire E faible culture alimentaire

Le certificat de non-contre-indication à la pratique sportive nécessite un médecin qualif ié pour le(ou les) sport(s) suivant(s) : A football B motocross C plongée sous-marine D vol à voile E handball

Ql10 La(ou les) compulsion(s) alimentaire(s) corresponde(nt)

à: A des prises alimentaires excessives au cours des repas B des envies irrésistibles de manger en dehors des repas

C une ingestion de grandes quantités de nourriture D une frénésie alimentaire la consommation d'aliments non plaisants

Ql11 La(ou les) préconisation(s) alimentaire(s) en présence d'une hypertriglycéridémie porte(nt) sur: A le sucre B l'alcool C le sel D les féculents E les jus de fruits

QI 12 Chez une personne ayant un régime hyposodé : A l'apport de sel est inférieur à 6 g/j B la consommation d'eau gazeuse est déconseillée C la calciurèse est diminuée D la consommation de matières grasses est plus importante la natriurèse permet d'évaluer son observance

QI 13 Chez une personne ayant une maladie cœliaque, l'(ou les) aliment(s) suivant(s) est(sont) interdit(s) :

A sarrasin B blé

c

seigle

D maïs E orge

QI 14 Le certificat de non-contre-indication à la pratique sportive est : A pris en charge par !'Assurance maladie B valide pour toutes les activités sportives C inutile avant l'âge de 35 ans D un moyen de prévenir le risque de mort subite E un élément engageant la responsabilité du médecin

Ql16 Pour établir un premier certificat de non-contre-indication à la pratique sportive chez un adulte de 42 ans avec un indice de masse corporelle à 2 1, vous réaliserez systématiquement : A un test de Ruffier-Dickson B un questionnaire de SCOFF C un EC G de repos D un ECG d'effort E un questionnaire d'Epworth

Ql17 La pratique régulière de l'activité physique chez l'adulte est un facteur de prévention de la(des) pathologie(s) suivante(s) : A ostéoporose B diabète de type 1

C insuffisance coronaire D dépression cancer du sein

Ql18 Pour prévenir les maladies chroniques chez l'adulte, il est recommandé de : A pratiquer 150 minut es d 'activité d 'endurance d'intensité modérée ou 75 minutes d'activité en endurance d'intensité soutenue par semaine B pratiquer 60 minutes d'activité d'endurance d'intensité modérée et 75 min utes d'activité en endurance d' intensité soutenue par semaine C réaliser l'activité d'endurance par périodes minimales de 30 minutes D rester assis moins de 30 minutes d'affilée au quotidien réaliser des exercices de résistance au moins 2 jours par semaine

Ql19 Les apports nutritionnels conseillés en calcium de la femme enceinte sont : A identiques pour les 3 trimestres de grossesse B de 900 mg(j C de 1 000 mg/j


QI

D de 1 200 mg/j E couverts par une alimentation variée et équilibrée de la femme enceinte

Q/20 Pour que ses besoins en calcium et vitamine D soient couverts et dans le respect des recommandations du Plan National Nutrition Santé, une femme enceinte doit: A avoir une exposition au soleil suffisante, tous les jours, sur des parties découvertes de son corps, au cours de 30 minutes minimum quotidiennes de marche B consommer 5 produits laitiers par jour C consommer 4 produits laitiers par jour D consommer 3 produits laitiers par jour E consommer au moins 2 produits laitiers par jour

Q/21 Pour arriver à assurer, sans la dépasser, la couverture quotidienne en calcium de votre patiente de 30 ans, enceinte, vous lui conseillez par exemple l'(ou les) association(s) par jour de : A 1OO g d'emmental B 10 g d'emmental C 1 bol de 250 ml de lait D 700 ml d'eau minérale Contrex E 2 yaourts nature

Q/24 Parmi les propositions suivantes concernant l'allaitement maternel, laquelle(ou lesquelles) est(sont) exacte(s)? A en France, la durée d'allaitement est fréquemment supérieure à 4 mois B le sein poursuit son développement au cours de la grossesse par la mammogenèse et la lactogenèse C le colostrum correspond à la sécrétion des 3 premiers jours D l'arrêt précoce de l'allaitement maternel ne nécessite pas de traitement particulier pour la mère l'allaitement entraîne une perte de poids de 800 g/ mois pour la mère

Q/25 Parmi les propositions suivantes, concernant la composition du lait maternel, laquelle(ou lesquelles) est(sont) exacte(s)? A le lait maternel est t rès riche en prot éine B le lait maternel comporte de la ~- l actog l obul i ne C le lait maternel contient 35 g/L de lipides en moyenne D le lait maternel contient majoritairement des glucides, sous forme de lactose le lait maternel comporte davantage de sels minéraux que le lait de vache

Q/22

Q/26

Le test d'hyperglycémie provoquée par voir orale pratiqué chez les femmes enceintes est réalisé : A par une glycémie 1 heure après ingestion orale de 50 g de glucose B par une glycémie 2 heures après ingestion orale de 75 g de glucose C entre la 12' et 24' semaine de grossesse D entre la 24' et 28' semaine de grossesse E entre la 28• et la 32' semaine de grossesse

Parmi

ces facteurs non nutritionnels suivants, lequel(ou lesquels) est(sont) contenu(s) dans le lait maternel ? A lipase B facteur de croissance C cytokines pro-inflammatoires D polysaccharides E cellules immunocompétentes

Q/23

Q/27

La procédure de dépistage du diabète gestationnel . A a pour objectifs de limiter ou éviter les complications obstétricales maternelles par une prise en charge précoce du diabète gestationnel identifié B a pour objectifs d'éviter les complications fœtales secondaires à ce diabète gestationnel C a pour objectifs d'éviter ou limiter les complications obstétricales pour l'enfant D est débutée entre la 24' et 28' semaine de grossesse, si facteurs de risque de diabète gestationnel avant grossesse E est débutée dès le premier trimestre en cas de facteur de risque identifié de diabète gestationnel

Parmi les propositions suivantes, concernant les bénéf ices de l'allaitement maternel, laquelle(ou lesquelles) est(sont) exacte(s)? A l'allaitement maternel réduit le risque de mortalité infantile B l'allaitement maternel ne réd uit le risque d' infect ions que s'il est poursuivi plus de 6 mois C l'allaitement maternel dim inue le risque de surpoids et d'obésité D l'allaitement maternel diminue le risque de maladie inflammatoire articulaire l'allaitement maternel dim inue le risque de diabète de type 1


QI

Q/28

Q/32

Parmi les propositions suivantes concernant les contre· indications à l'allaitement maternel, laquelle(ou lesquelles) est(sont) exacte(s)? A l'allaitement est formellement contre-indiqué en cas de séropositivité pour le VIH de la mère B l'allaitement est formellement contre-indiqué en cas de séropositivité pour l'hépatite B de la mère C l'allaitement est formellement contre-indiqué en cas de séropositivité pour l'hépatite C de la mère D l'allaitement est formellement contre-indiqué en cas de prise de lithium de la mère l'allaitement est formellement contre-indiqué en cas de mastite

Vous devez considérer comme à très haut risque cardiovasculaire les patients : A ayant un antécédent d 'AVC B diabétiques de type 2 C insuffisants rénaux sévères D âgés de 70 ans ou plus E femmes ménopausées

Q/29 Vous affirmez qu'une femme enceinte a un diabète gestationnel sur le(ou les) critère(s) suivant(s) : A glycémie à jeun ~ 1, 10 g/L B glycémie 2 heures après le déjeuner~ 1,40 g/L C glycémie 1 heure après charge orale de glucose de 100g~ 1,60g/L D glycémie 2 heures après charge orale de glucose de 75 g ~ 1,53 g/L toutes les réponses sont fausses

Q/30 Trois mois après avoir introduit un traitement par metformine chez un patient diabétique obèse compliant de type 2 âgé de 51 ans, l'HbA1c est égale à 7,9 %. Vous décidez en vous appuyant sur les recommandations de la HAS : A de remplacer la metformine par un sulfamide hypoglycémiant B d'entreprendre une insulinothérapie « bedtime » en plus de la metformine C d'adjoindre à la metform ine un sulfamide hypoglycémiant D d'adjoindre à la metformine un inhibiteur de DPP-4 E de remplacer la metformine par un analogue du GLP-1

Q/31 Monsieur X., 60 ans, a fait un infarctus du myocarde à l'âge de 53 ans. Son bilan biologique lipidique montre un taux de cholestérol total à 2,5 g/L, un taux de HDL-cholestérol à 0,42 g/L, un taux de trig lycérides

Q/33 Quelle(s) pathologie(s) est(sont) responsable(s) d'un amaigrissement à appétit conservé? A diabète de type 1 B parasitoses intestinales C hyperthyroïdie D cancer de l'œsophage E insuffisance cardiaque

Q/34 Que doit comprendre le bilan biologique d 'un amaigrissement en première intention ? A hémogramme B sérologie HTLV- 1 C TSH D HbA1c E vitamine B12

Q/35 Parmi les éléments suivants, lequel(ou lesquels) permet(tent) de définir une dénutrition? A indice de masse corporelle inférieur à 21 à l'âge de 65 ans B albuminémie < 20 g/L C transthyrétinémie < 5 g/L D perte de poids > 2 % en 1 mois E perte de poids > 10 % en 6 mois

Q/36 Quels sont les besoins de maintenance chez le sujet adulte non agressé sédentaire? A 10-15 kcallkg!j B 15- 20 kcallkg!j C 20-25 kcal/kg!j D 25-30 kcallkg!j E 30-35 kcallkg!j

à 1,7 g/L. Vous lui prescrivez en première intention :

A des recommandations diététiques B une statine C un fibrate D des oméga-3 une statine plus des oméga-3

Q/37 Quel(s) facteur(s) est(sont) à prendre en compte dans la stratégie nutritionnelle chez le malade âgé? A statut nutritionnel B apports alimentaires


QI

Ql6

C état veineux D état bucco-denta ire E goOts et dégoûts

QI 38 _ __

Vrai: A, D

_ __ __

Un IMC de 27 chez la personne agée de plus de 70 ans doit être considéré comme : A une dénutrition sévère B une dénutrition C normal D un surpoids E une obésité

Qll Vrai: A, C

Ql8 Vrai: B, D, E

Ql9 Ql39 L'hyperphagie boulimique se caractérise par : A des accès de boulimie B des compulsions C une hyperactivité physique D une distorsion de l'image corporelle E un excès de poids

Vrai: B, D

Ql10 ~~~~~~~~Vrai: B

QI 11 Vrai: A, B, E

Ql40 Dans la boulimie, on retrouve : A des troubles obsessionnels compulsifs B des idées suicidaires C des palpitations D un abus de médicaments E une parotidomégalie

Ql12 Vrai : A, C, E

QI 13 Vrai : B, C, E

Réponses

Ql14 Vrai : D, E

Ql1

QI 15 _ __ __

Vrai: A, B

Vrai: B, C, D

Ql2

Ql16

Vrai: A, C, E

Vrai : A, C, D

Ql3

Ql17

Vrai: A, D

Vrai: A, C, D, E

Ql4

Ql18

Vrai: C

Vrai: A, E

QI 5

Ql19

Vrai: A

Vrai: A, C, E

_ _ __


QI

Q/20

Q/31

Vrai: A, C

Vrai. A, B

Q/21

Q/32

Vrai: B, C, D, E

Vrai: A, B, C

Q/22

Q/33

Vrai: B, D

Vrai: A, B, C

Q/23

Q/34

Vrai : A, B, C, E

Vrai :A, C

Q/24

Q/35

Vrai: B, C, E

Vrai: B, E

Q/25

Q/36

Vrai: C, D

Vrai: D

Q/26

Q/37

Vrai : A, B, C, E

Vrai : A, B, D, E

Q/27

Q/38

Vrai: A, C, E

Vrai· C

Q/28

Q/39

Vrai: A, D, E

Vrai. A, E

....s:: <U

E <U

,!!:

Q/29

Q/40

Vrai: D

Vrai: A, B, C, D, E

Q/30 Vrai: C

....s::E:

L.U


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