Orthopédie traumato

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Classantes Nationales

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INTRODUCTION Assistant-chef de clinique des hôpitaux, spécialisé en chirurgie orthopédique, traumatologique et vertébrale, c'est a lVlarseille quel'ai réalisé l'ensemble de mon cursus médical. C'est parce queje suis conférencier d'orthopédie dans différentes institutions depuis maintenant B ans, que Claude AHARONI m'a proposé, il y a 3 ans de m'associer à lui pour une nouvelle édition de son livre, Deux raisons m'ont poussé à accepter ce travail passionnant. La première a été évidemment la qualité et la clarte de son ouvrage, qui en ont fait une référence pour la préparation de l'ECN. Cela faisait plusieurs années queje voyais ce livre sur la table de mes étudiants, quitentaient à travers lui de me coller sur tel ou tel sqjet, dans une saine émulation, qui représente un des principaux intérêts de ce type de conférence. La seconde raison a été l'envie de structurer un cours, sur papier, qui garderait l'esprit d'une conférence d'internat, et qui serait nourri des difficultés, pièges ou remarques quej'ai pu relever durant mon enseignement. Dans cet ouvrage, comme dans mes conférences, mon obsesslon a toqjours été de simplifier la chirurgie orthopédique et de traquer leflou des termes techniques ronronnants, si chers à l'orthopédie. C'est dans cet esprit quej'ai été amené à rédiger le lexique des termes employés en chirurgie orthopédique, qui est à mon sens la porte d'entrée dans cette spécialité, puisqu'ilva permettre à l'étudiant et au praticien de parler le même langage.

Depuis la création de l'internat, devenu maintenant ECN, la question récurrente est restée la même ; Cet item est il au programme, oui ou non ? Avec la réforme de l'ECN, le programme d'orthopédie a été modifié, avec des plus et des moins, mais c'est l'item n'20'l qui entretient un flou notable quant aux limites de ce programme: ( Evaluation de la gravité et recherche des complications précoces ; [...] Chez un polytraumatisé, chez un traumatisé des membres , chez un traumatisé du rachis, devant une plaie des partres molles >. Les objectifs du module 11, parus au bulletin officiel, sonl < d'évaluer la gravité, de decider ou non une hospitalisation, d'argumenter la prise en charge du malade, le raisonnement diagnostique et les examens complémentaires pertinents, en tenant compte des

spécificitésdel'enfant. //[l'etudiant] doitinstaureruntraitementetunesurveillanceadaptée>. Bref, les items de traumatologie, quifiguraient de manière plus explicite au programme de l'internat, sont bel et

bien touJours au programme de l'ECN. lly a une logique à cela, quand on sait que la traumatologie représente plus de 60% des motifs de consultations aux urgences. Peut on envisager qu'un interne n'ai jamais entendu parler d'une luxation de l'épaule ? C'est pour cette raison que nous avons fait le choix de conserver le caractère exhaustif de cet ouvrage, afin qu'il reste une référence.

Nous avons également choisi d'inclure des chapitres \els < traumatismes du thorax >, < tumeurs osseLtses >, < escarres >, < brûlures ., " ctcatrisation normale et pathologique >, otJ < algodystrophre >, qui sont souvent les grands exclus des revues préparatoires à l'ECN, puisqu'à cheval sur plusieurs spécialités. Une mention spéciale doit être apportée à I'usage de la nomenclature anatomique, La Nomina Anatomica est une standardisation des termes anatomiques dont la première publication remonte à 1956, mais qui n'a été adoptée plus largement dans le monde médical que depuis les années1980. Si elle est la référence pour la rédaction scientifique de l'Anatomie en franÇais, l'usage veut que certains termes de l'ancienne nomenclature soient toLUours ceux employés dans la pratique courante, llfaut qjouter à cela, que depuis 1998, un nouveau consensus international a été adopté sous la dénomination de Terminologia Anatomica, qui impose l'usage exclusif de noms latins pour l'Anatomie. Au vu de I'inertie qu'il existe dans l'adoption d'une nouvelle nomenclature, il est évident que l'étudiant en médecine ne devra pas tenir compte pour l'ECN de ces dénominations latines, Dans cette nouvelle édition, nous nous sommes efforcés d'employer la nomenclature de référence, la Nomina

Anatomica,

le plus

souvent possible, tout en respectant les règles d'usage, afin que l'étudiant

compréhension facile des termes auxquels

il

ai

une

sera confronté dans le monde hospitalier.

Toutefois, et pour qu'aucune ambiguité ne demeure, un tableau d'équivalence entre l'ancienne et la nouvelle nomenclature a été intégré en fin d'ouvrage,

ll ne me reste plus qu'à vous souhaiter

de travailler sereinement avec cet ouvrage.

Dr Grégory Edgard-Rosa


1

Module 4

:

"Handicap

-

lncapacité

-

Dépendance"

Module 4 : 2

3 4

"Handicap

-

lncapacité

- Dépendance"

Module 7 : "Santé et environnement

-

50. Complications de l'immobilité et du décubitus. Prévention et prise en charge. 53. Principales techniques de rééducation et de réadaptation. Savoir prescrire la massokinesithéraoie et I'orthoohonie. 92. I nfections ostéo-articula ires. Discos pondylite.

maladies transmissibles"

Module 9 : "Athérosclérose - Thrombose"

Module 11

- Hypertension

:

"Synthèse clinique et thérapeutique"

137. Ulcère de jambe. 201. Evaluation de la gravité et recherche des complications précoces :

- Chez un brûlé - Chez un polytraumatisé - Chez un traumatisé abdominal

5

- Chez un traumatisé cranio-facial - Chez un traumatisé des membres

- Chez un traumatisé thoracique

- Devant une plaie des parties molles 6

Module 11

:

"Synthèse clinique et thérapeutique

207. lnfection aiguë des parties molles (abcès, panaris, phlegmon des gaines). 237. FracTure chez l'enfant : particularités épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques.

7

Maladies et Grands Syndromes

8

Maladies et Grands Syndromes

38. Fracture de I'extrémité inférieure du radius chez l'adulte.

I

Maladies et Grands Syndromes

239. Fracture de l'extrémité supérieure du fémur chez I'adulte.

10

Maladies et Grands Syndromes

257. Lésions ligamentaires et méniscales du genou et de la cheville.

11

Maladies et Grands Syndromes

279. Radiculalgie et syndrome canalaire

12

Maladies et Grands Syndromes

283. Surveillance d'un malade sous plâtre.

13

Orientation Diagnostique

299. Boiterie et troubles de la démarche chez l'enfant.

14

Orientation Diagnostique

301. Deficit moteur et/ou sensitif des membres.

15

Orientation Diagnostique

306. Douleur des membres et des extrémités.


a

Nomenclature anatomique

1 2

Traumatismes de l'épaule Fractures de I'extrémité distale du radius chez I'adulte

35

Plaies de la main

47

Syndrome du canal carpien

57 65 77

Fractures de I'extrémité supérieure du fémur chez I'adulte g1t g nta i re,s d u,g e n o u

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Lésions méniscales du genou

89

Fractures dejambe

101

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109

9

10

Fractures bimalléolaires chez I'adulte

11

127

12

Entorses !e,]9 cheyi]le Polytraumatisme

13

Traumatismes du rachis

141

14

Traumatismes fermés du thorax

157

15

Les brûlures

169

16

Fractures de I'enfant

179

17

Fractures de la palette humérale de I'enfant

185

1B

Boiteries de I'enfant

19

Tumeurs osseuses

197 2O7

20

lnfections ostéo-articulaires aiguës des membres de I'enfant

217

21

Pgnarjg et phlegmon des g?ilgs

231

22

Ulcère de jambe

2s7

23 24 25

Algodystrophie

243

137

Aide-mémoire : Embolie graisseuse I Cicatrisations normale et

1

pathologiques

:

255

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MoDULE 4 : HANDTCAp

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50

Escarres

263

53

Principales techniques de rééducation et de réadaptation.

273

MODULE 7 : SANTE ET ENVIRONNEMENT . MALADIES TRASMISSIBLES

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lnfections ostéo-articulaires aiguës des membres de I'enfant

92

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217

MODULE 9 : IMMUNOPATHOLOGIE - REACTION INFLAMMATOIRE

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Ulcère de jambe

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MODULE 10 : CANCEROLOGIE

- ONCO-HEMATOLOGIE

I

I

I

MODULE 11 : SYNTHESE CLINIQUE ET THERAPEUTIQUE DE LA PLAINTE DU PATIENT A LA DECISION THERAPEUTIQUE . URGENCES

201

Polytraumatisme

137

201/306

Traumatisme de l'épaule

201/306

Fracture de I'extrémité supérieure de I'humérus

15

201

Plaie de la main

47

201

Fracture dejambe

101

201

Complications des fractures de jambe

109

201

Fractures bimalléolaires chez l'adulte

117

Traumatismes du rachis

141

201

Traumatismes fermés du thoraX

157

201

Les brûlures

169

207

Panaris et phlegmon des gaines

231

2011301

1


PARTIE : MALADIES ET GRANDS SYNDROMES

221

237 237

238 239 257 257 257

279

283

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PARTIE : ORIENTATIONS DIAGNOSTIQUES DEVANT... trg

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201/306

Boiterie de I'enfant Traumatismes du rachis Traumatisme de l'éoaule

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QUESTIONS TRANSVERSALES ,t g;

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Cicatrisations normale et oatholooioues

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-

DIAGNOSTIC POSITIF : - Etude du trait de fracture : situé au niveau du 1/3 moyen, oblique en

bas,

en arrière et en dedans +/- 3"'" fragment intermédiaire - Etude des déplacements : Cf. physiopathologie . BILAN DES LESIONS ASSOCIEES : PNEUMOTHORAX +++,

lésions osseuses associées (syndrome scapu lo-cléido-thoracique) Surveil lance évolutive

.

C- EVOLUTION-COMPLICATIONS 1- Evolution : le plus souvent favorable avec un DELAI DE CONSOLIDATION DE 3 - 6 SEMAINES 2- Complications secondaires et tardives

. .

NECROSE CUTANEE en regard de la saillie du fragment médial DEPLACEMENT SECONDAIRE +++ (traitement orthopédique)

.

CALS VICIEUX HYPERTROPHIQUES : - Complication tardive la plus fréquente dont le patient doit être prévenu - Gène esthétique isolée le plus souvent, exceptionnellement

.TARDIVËS

compression vascu lo-nerveuse Syndrome algodystrophique rarement (syndrome épaule-main) . Pseudarthrose (< 3% des fractures de la clavicule) : essentiellement les fractures du quart externe de la clavicule

.

D- TRAITEMENT 1- Les moyens thérapeutiques

. lmmobilisation

par simple écharpe coude au corps (Fig.5) ou en RETROPULSION avec un bandage par ANNEAUX EN HU lT de Zimmer régulièrement réAjustés (Fig.6A et B) . Durée d'immobilisation : 3-6 semainesjusqu'à obtention d'un cal osseux radiologique

. SURVEILLANCE HEBDOMADAI TRAIT€MÊNT,: ORTHOPEDIQUf:

::

::

RE

tolérance du bandage, ETAT CUTANE, examens neurologique et vasculaire, Qjustement du bandage

- Clinique

:

- Radiologique :defilé claviculaire

.

J8,

J21' J45

Mesures associées - Antalgiques simPles - Arret de travail de 3 semaines :

- Certificat initial descriPtif

- REEDUCATION ACTIVE débutée précocement pour lutter contre l'enraidissement de l'épaule, essentiel lement chez le sUet âgé

TRAITEMENT CHIRURGICAL

.

Ostéosynthèse à foyer fermé : embrochage percutané (Oifficite à réaliser car il n'y a pas de canal médullaire) (Fig.7) . Ostéosynthèse à foyer ouvert : PLAQUE VISSEE (Fig.B)


+

BILAN DES COMPLICATIONS IMMEDIATES:

. Lésions des VAISSEAUX AXILLAIRES (rares) . Dépistées par la PALPATION SYSTEMATIQUE

DES POULS

DISTAUX et la recherche d'un hématome axillaire expansif

. Lésion NËURSLOGTQUËS:

du NERF CIRCONFLEXE - Complication neurologique la plus fréquente - Etude de la contraction isométrique du deltolde et de la sensibilité de la face externe du moignon de l'épaule . Lésions du plexus brachial : EXAMEN BILATERAL ET COMPARATIF DE LA SENSIBILITE ET DE LA MOTRICITE

.

:

du membre supérieur Lésion exceptionnelle du nerf radial

. RUPTURE

DE LA COIFFE DES ROTATEURS

. EXCEPTIONNELLES . Embrochage de la peau par le fragment diaphysaire (Cauchoix l) . .

LUXATION GLENO-HUMERALE +++

Toute luxation gléno-humérale doit faire rechercher une fracture de l'ESH, avant sa réduction, par des clichés radiologiques (risque de désengrenement et de déplacement du foyer de fracture lors de la manæuvre de réduction) +++ . URGENCE CHIRURGICALE +++

2- Bilan d'imagerie

.

RADIOGRAPHIES STANDARDS .::

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iÉôliriiiôûÈ

:

. Epaule de face strict . Epaule de profi I strict de Lamy .

:RËSULTATS:

.

DIAGNOSTIC POSITIF : étude du trait de fracture et des déplacements (Fig.5). Le bilan radiographique standard doit répondre à 2 questions

gléno-humérale +++

t"

:

- Combien de segments sont-ils fracturés ? - Quel est le déplacement de chaque fragment ? BILAN DES LESIONS ASSOCIEES : recherche d'une luxation


7

3- Les formes cliniques Formes extra-coracotdienne (risque minime de complications vasculo-nerveuses) et intra-coracoldienne

LUXATION ANCIENNE OU INVETEREE: TOUTE MANGUVRE EXTERNE DE REDUCTION EST IMPOSSIBLE Délais d'apparition : 3 semaines

TERRAIN PARTICULIER: sr4ets âgés grabataires, POLYTRAUMATISES, patients SDF 4- Evolution

.

EVOLUTION FAVORABLE : dans > 95% des

.

LES COMPLICATIONS

cas après

immobilisation et rééducation bien menee

:

*

COMPLICATIONS AIGUES : Cf. ci-dessus

*

COMPLICATIONS SECONDAIRES ET TARDIVES

. COMPLICATION TARDIVE LA PLUS FREQUENTE . Facteurs favorisant : âge de survenue < 25 ans, lésions osseuses (écu lement de la

g

I

associées

ène), hyperlaxité I igamentaire constitutionnel le

.

On distingue 2 TYPES D'INSTABILITE ANTERIEURE d'épaule - INSTABILITE MINIME: - Epaule douloureuse instable : épisodes de subluxation voire de

:

ressauts douloureux lors des mouvements d'abduction, rétropulsion et rotation externe sans luxation vraie

- INSTABILITE MAJEURE:

INSTABILITE ANTERIEURE

- Complication évolutive la plus invalidante avec récidive des luxations pour des traumatismes de plus en plus minimes

- Diagnostic positif : examen clinique bilatéral et comparatif - Recherche d'une laxité en tiroir antéro-postérieur (Fig.B) - Tests actif et passif d'appréhension (test du lanceur) : manæuvres d'abduction, rétropulsion et rotation externe reproduisant la sub-luxation (Fig,9). C'est le patient qui, appréhendant la luxation met

fin à la manæuvre, - Recherche d'une laxité inférieure (Fig.10) (manæuvre de Neer) dont le caractère bilatéral traduit une laxité constitutionnelle - Bilan radiologique: intérêts de I'arthro-scanner +++ (bilan des lésions associées)

- Traitement chirurgical : selon les lésions - lntervention de Lataryet : butée osseuse coracoldienne (vissage en regard de la partie antéro-inférieure de la glène de I'apophyse :

coracoide avec ses insertions musculaires) si éculement de la glène

- lntervention de Bankart:fermeture de la chambre de décollement antérieur par réinsertion du labrum glénoidal et capsulo-

myorraphie

,..::. RALDELIR

D'EPAU:LE

. Son incidence augmente avec l'âge et la gravité des lésions . Elle est A PREVENIR PAR UNE REEDUCATION BIEN MENEE ++ .

On distingue

:

- L'épaule pseudo-paralytique secondaire à la rupture de la coiffe des rotateurs. Diagnostic différentiel à éliminer +++ : LESION DU NERF CIRCONFLEXE avec paralysie du muscle deltoide

- La capsulite rétractile qui s'intègre dans

le cadre d'une algodystrophie


*

FRACTURES PAR COMPRESSION-FLEXION : déplacement antérieur de l'épiphyse radiale

. Mécanisme

associant

:

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.

déplacement du corps parallèle au sol vers l'avant, comme cela est les cas dans les fractures en compression-extension ) : chute en arrière par exemple (Fig.5)

i . :

i

i

- Soit, plus rarement, une compression axiale et une hyperflexion du poignet (F ig.6)

.

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i

- Soit une compression axiale sur un poignet en extension modéré ( sans

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Le fragment épiphysaire radial est également deplacé selon 3 composantes : bascule antêrieur qui exagere I'antéversion normale de la glène radiale, ascension et tassement antêro-externe.

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. TRAUMATTSME A HAUTE ENERGIE

: sqjetjeune (25-35 ans), traumatisme violent (agression, chute d'un lieu élevé, contexte de polytraumatisme..,) : fracture comminutive voire éclatement metaphyso-ép i physa ire

2- Ctassification anatomopathologique des lésions : CLASSIFICATION DE CASTAING

.

FRACTURES SUS-ARTICULAI RES.(2/3) - Fracture de Pouteau-Colles + (type de description) (Fig. 7) :

- Fracture de Gérard-Marchant ++ (Cf. formes cliniques) DEPLACEMENT: TPOSIIERIETUR :

:r.: ( > 9596)

.

:

:

FRACTURES ARTICULAIRES (1/3) - SIMPLE : fracture cunéene externe (Fig. 8) - COMPLEXE : fractures sus-articulaires à refends articulaires (fracture en T frontal ou sagittal, refend cruciforme associant les deux refends, ...) (Fig 9), fractures comminutives

.

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.

:

FRACTURES SUS-ARTICULAIRES :fracture de Goyrand Smith (Fig.10) FRACTURES ARTICULAIRES

:

fracture-luxation marginale

antérieure (fracture de Leteneur) (Fig.11), fractures

'

comminutives

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Fig.11


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1

- D'un plan tendineux : Les tendons du fléchisseur commun superficiel sont placés en avant des tendons du f

léchisseur commun profond et des Lombricaux

- La loge Hypothénar constituée d'éléments musculaires (adducteur, court fléchisseur et opposant de D5) et d'éléments vasculo-nerveux : branche profonde motrice du nerf ulnaire +++ [innervation des muscles de la loqe, des inter-osseux (écartement et rapprochement des doigts) et des 2 plans

musculaires profonds de la loge Thénarienne] - ANATOMIE DIGITALE (Fig 2 A et B) - Au niveau des doigts longs, chaque tendon du fléchisseur commun superficiel se divise en 2 languettes divergentes qui contournent le tendon du fléchisseur commun profond (qui se fixe sur la base antérieure de P3) pour se fixer à la partie moyenne des bords latéraux de P2 - NERFS COLLATERAUX PALMAIRES SENSITIFS du pouce, des 1", 2è'" et 3è" espace pour le nerf médian et, 4è'" espace et D5 pour le nerf ulnaire. Chaque nerf collatéral palmaire véhicule la sensibilité d'une hémi-pulpe - LES ARTERES COLLATERALES se distribuent à partir des arcades palmaires superficielle et profonde

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dil i:rrJar Fig.1

III- DIAGNOSTIC A- EXAMEN CLINIQUE : bilatéral et symétrique . ACROPARESTHESIES DOULOUREUSES dans B57o des cas - Sicge : DANS LE TERRITOIRE DU NERF MEDIAN (limitées à la face :

palmaire d'un ou de deux doigts (D2-D3) ou d'emblée plus diffuses) (L'atteinte de D5 n'est pas exceptionnelle. Elle est liée à l'existence d'une anastomose médio-ulnaire ++) - lrradiant souvent à l'avant-bras, voire à l'épaule - SURVENANT SPECIFIQUEMENT LA NUIT (85%), réveillant le malade

I - acroparesthesies nocturnes +++ SIGNES | - Facteurs aggravants : activite manuelle repétitive FoNCTtoNNELS I - pnnltELLEMENT SOULAGEES PAR LE SECOUEMENT

DES MAINS ++

ou la position déclive

. IMPOTENCE

FONCTIONNELLE - FATIGABILITE ET MALADRESSE DES DOIGTS au cours :

des gestes

fins

- Accentuée par les crises douloureuses

- Elle peut devenir invalidante, gênant les activités professionnelles et ménageres.

. Autres : troubles vaso-moteurs troph iques)

(sécheresse ou hypersudation, voire troubles


III- DIAGNOSTIC POSITIF A- FRACTURE CERVICALE VRAIE (description de la fracture en COXA VARA) 1

- lnterrogatoire

- MECANISME EVOCATEUR: simple chute

de sa hauteur,

- SIGNES FONCTIONNELS : DOULEURS VIVES AU NIVEAU DE L,AINE, IMPOTENCE

FONCTIONNELLE TOTALE +++ - Compléter le bilan préopératoire - ANTECEDENTS médico-chirurgicaux, traitement habituel (aspirine ++, antivitamine K ) - Age physiologique, - AUTONOMIE MOTRICE +++ (grabataire, fauteuil, déambulation) pour la décision thérapeutique - Contexte social (vie à domicile, maison de retraite) - TARES ASSOCIEES +++ : insuffisance cardiaque, insuffisance respiratoire, risques thromboemboliques, incontinence et/ou infection urinaire, escarre, état psychique, transit ralenti... - Horaire du dernier repas, :

2- lnspection (Fig.

8)

. ASPECT TYPIQUE

.

du membre inférieur déformé en RACCOU RCISSEMENT, ROTATION EXTERN E (sous I'action des muscles pelvi-trochantériens) ET ADDUCTION Des signes de contusion sont parfois retrouvés

3- Palpation

. PALPATION

Âp,.?isÀr

DE LA REGION CERVICO-

TROCHANTERIENNE: - DOULEURS A LA PALPATION INGUINALE - Signe négatif : MASSIF TROCHANTERIEN INDOLORE

. BILAN DES

LESIONS ASSOCIEES

Êof,rt,'ol

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:

- ETAT GENERAL : conscience, pouls, TA, hydratation, TARES

I

Fig, ASSOCIEES +++ - EXAMEN DE LA HANCHE CONTROLATERALE, examen du rachis, palpation des humérus, et des poignets (fracture de Pouteau-Co I les) 4- Bilan paraclinique

.

BILAN D'IMAGERIE: RADIOGRAPHIES STANDARDS

-

TECHNIQUES

RESULTATS

:

Bassin de face Hanche de Face + PROFIL CHIRURGICAL D'ARCELIN Thorax dans le cadre du bilan préopératoire

. Diagnostic positil (Fig.9) . Bilan des lésions associées (cadre obturateur chez le sr4et âge +++) . ntérêt thérapeutique (décision thérapeutique, survei lance) I

I

Tomographies ++, voire TDM de hanche en cas de doute diagnostique

.

Compléter le bilan préopératoire: Bilan prétransfusionnel (GR, RAI), bilan d'hémostase, fonction rénale, NFS. . ECG, autres tares à explorer (insuffisance respiratoire...)

69

::


Lésions ligainenlgjçg du genôLi

. Torsion

en VALGUS-flexion-rotation externe

:

- Ex : accident de ski (Sport-pivot +++) (Fiq.4) - La séquence lésionnelle est fonction de l'énergie du traumatisme - Lésions du PAPI +++ et du LLI - Triade antéro- interne (PAP I - LLI - LCA) - Pentade i nterne (PA P I - LL I - LCA- LCP-coques condyl - Luxation latérale du genou

LESIONS COMPLEXES ASSOCIEES AU LCA

|

'

Torsion en VARUS-flexion-rotation interne

ien nes)

:

- Ex : accident de ski (Fig.5) - La séquence lésionnelle est fonction de l'énergie du traumatisme - Rupture du LCA - Triade antéro-externe (LCA- LLE-PAPE) - Pentade externe (LCA-LLE PAPE-LCP-coques condyliennes) - Luxation médiale du genou

. MECANISMES

LESIONNELS DU LCP;

.

CHOC DIRECT ANTERO-POSTERIEUR, genou fléchi à 90' (Flg.6) (SYNDRoME DU TABLEAU DE BORD)

LESIONS ISOLEES DU LCP T,4êl€ôu DË ËûS!

F

LESIONS COMPLEXES ASSOCIEESAU LCP

:

io.6

. Choc direct antéro-postérieur de HAUTE ENERGIE . Hyperextension passive appuyée (mécanisme de récurvatum) . La séquence lésionnelle est fonction de l'énergie du traumatisme - Lésions du LCP- coques condyliennes postérieures - Triade postéro-externe si rotation externe associée - Pentade, luxation postérieure

:

:


Lésions méniscales du genou

ITEM 257

LESIONS MENISCALES DU GENOU ...-,......'.

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I- EPIDEMIOLOGIE - RAPPELS ANATOMIQUES A- EPIDEMIOLOGIE - ETIOLOGIES

.

Terrain :ADULTE JEUNE (20-30 ans), PREDOMINANCE MASCULINE (sex ratio - 'l13) . 75% des lésions méniscales sont d'origine traumatique - Traumatisme sportif (15%) . football+++, ski - autres (25%) : activités professionnelles (carreleurs,.,) . Ménisque médial ou interne (Ml) / Menisque latéral ou externe (ME) = 75/25

ORIGINE TRAUMATIQUE

. Elle est favorisée

par une LESION DU LCA+++, que I'on recherchera de manière SYSTEMATIQU E devant toute lésion meniscale traumatique

.

Terrain :ADULTE 40-50 ans, PREDOMINANCE MASCULINE (sex ratio = 'l13)

ORIGINE DEGENERATIVE

. Pas de traumatisme initial retrouvé, mais possible surmenage articulaire . I I s'agit d'un stade de pré-arthrose . Malformation

ORIGINE MALFORMATIVE

congénitale parfois symptomatique dès l'enfance, parfois révélée plus tard par une lésion méniscale traumatique qu'elle favorise . >90%o au niveau du ME . < 10Yo des lésions méniscales

B- RAPPELS ANATOMIQUES FIBROCARTILAGES SElvil-LUNAIRES TRIANGULAIRES A LA COUPE interposés entre condyles fémoraux et plateaux tibiaux (Fig. 1 A et B) qui présentent 3 faces à décrire et 3 segments : une face SUP. concave en rapport avec le condyle, une face lNF. adhérente reposant sur le tibia, et une face latérale, adhérente à la capsule pour le ménisque médial (hiatus poplité pour le ménisque latéral) - llexiste 2 ménisques : Ie ménisque médial à la forme d'un C, et le ménisque latéral, celle d'un O - lls ont un rôle de protection des cartilages fémoro-tibiaux. lls absorbent les contraintes et les répartissent en améliorant la congruence articulaire

rar*yx eke.fJé

Fig. 1 A

Fig. 1 B

- Les ménisques accompagnent les condyles lors des mouvements de flexion / extension (Fig. 2) : ils avancent lors de l'extension et reculent lors de la flexion - lls ne sont vascularisés que dans leur 1/3 périphérique (zone rouge = CICATRISATION +++) (Fig. 3)

89


Complicàtions des *ac.t14951 de-jaqle

II- LES COMPLICATIONS PRECOCES A. LES COMPLICATIONS GENERALES - Complications liées à l'anesthésie

B- LES COMPLICATIONS LOCALES : Syndrome ischémique post-traumatique des

loges de la

jambe

. PHYSIOPATHOLOGIE

Hématome et oedème post-traumatique à l'origine d'une HYPERPRESSION DANS LES LOGES APONEVROTIQUES de lajambe Responsable d'une ISCHEMIE TISSULAIRE mqiorant l'oedème

.

. Argumentde fréquence :1-3%o des fractures dejambe ; les fractures de jambe sont l'ETIOLOGIE PRINCIPALE du syndrome des loges . Anamnèse : FRACTURE FERMEE DE JAMBE, traumatisme violent (AVP), fracture dép lacée, adu ltejeune, enclouage centromédul aire, I

immob i I isation plâtrée . Caractère évolutif : notion d'intervalle libre, rapidité d'évolution (< 24 HEURES SUIVANT LE TRAUMATISME) . Symptomatologie locale évocatrice - Signes fonctionnels : douleurs insupportables dejambe à type de :

DIAGNOSTIC POSITIF

brû lures

- lnspection :jambe turgescente, gonflée - Palpation :TENSION DOULOUREUSE DES MASSES MUSCULAIRES de la loge ischémique (loge antéro-latérale +++, loges postérieures) aggravée par l'extension progressive, DEFICIT SENSITIVO- MOTEUR dans le territoire de la loge ischémique (nerf f ibulaire commun ++) - SIGNES NEGATIFS : pouls périphériques présents, chaleur normale des extrémités, éliminant une lésion vasculaire - AUCUN EXAMEN COMPLEMENTAIRE N'EST NECESSAIRE AU DIAGNOSTIC et ne doit retarder le traitement +++

. MAUVAIS EVOLUTION

. TRAITEMENT

PRONOSTIC FONCTIONNEL : Les séquelles sont

imprév is ib les . Un déficit neurologique persiste dans > 50% des cas (attitude en équin dans les lésions du nerf fibulaire commun)

URGENCE THERAPEUTIQUE +++

:

- ABLATION DU PLATRE +++ - APONEVROTOMIE DE DECHARGE des 3 loges de lajambe sur toute leur hauteur

. PATIENT

PREVENU DU RISQUE DE SEQUELLES NEUROLOGIQUES

III- LES COMPLICATIONS SECONDAIRES A- LES COMPLICATIONS GENERALES - Complications thrombo-emboliques (QS) - Compl ications iatrogenes

111:


- Types de lésions prédominants selon l'étage rachidien RACHIS CERVICAL SUPERIEUR C1-C2

. FRACTURES

RACHIS CERVICAL INFERIEUR C3-C7

. ENTORSES / LUXATIONS . FRACTURES +

RACH IS THORACO-LOMBA I RE

. FRACTURES +-*

+++ +++

(charniere

Dl'l-L2 +++)

B- PHYSIOPATHOLOGIE 1- L'ENTORSE RACHI DI ENNE : Description au niveau du rachis cervical inférieur (RCl) Traumatisme indirect, en HYPER-FLEXION le plus souvent, rarement en HYPER-EXTENSION COUP DU LAPIN (ou whiplash iryury) : Mécanisme lésionnel secondaire à une DECELERATION BRUTALE du corps après un choc frontal associant une HYPER- FLEXION suivie dans un second temps par une HYPER.EXTENSION

MECANISMES

FtÈ*Sth+t Fig.

. Traumarisme disco-ligamenraire du SEGMENT MOBILE RACHIDIEN (SMR)

LESION

ANATOMIQUE

:

- ENTORSE BENIGNE : distension ou déchirure incomplète du SMR (avec en particulier, respect du LLP), qui reste compétent

- ENTORSE GRAVE : rupture complète du SMR, responsable d'une subluxation d'une vertèbre par rapport à une autre. Aucune tendance à cicatrisation spontanée.

la

.

ENTORSE BENIGNE : ( raideur > rachidienne ou inversion de la lordose cervicale physiologique par contracture réflexe des muscles paravertébraux

. CONSEQUENCES

RADIOLOGIQUES

ENTORSE GRAVE : Subluxation rachidienne qui peut être présente d'emblée ou être masquée tant que la contracture musculaire maintient le rachis en rectitude. Le bilan radiologique doit mettre en évidence ces signes de subluxation (flg.6 et 7) :

/,Antélisthesis>3mm 2. Angulation des plateaux vertébraux > 15" 3. Baillement des articulaires postérieures ( perte de parallélisme des

surfaces articulaires postérieures et subluxation) 4. Ecar| inter-épineux anormal - Selon la violence du traumatisme, le glissement peut être responsable d' une LU XAT I O N intervertébra le ( luxation articu laire postérieure)

'143


Les btûlûf.eê.

. RAIDEURS

SEQUELLES

ARTICULAIRES, attitudes vicieuses

ARTICULAIRES

. MUTILATIONS (doigts, orteils, oreilles, nez)

AUTRES

V- TRAITEMENT A. TRAITEMENT A LA PHASE AIGUE 1- Sur les lieux de l'accident

- SOUSTRAIRE LE BLESSE de l'agent causal +++ - REFROIDIR LA BRULURE à l'eau froide sans refroidir le blessé (eau à 15"C pendant 15 min) - PANSEMENTS OCCLUSIFS des zones brûlées

- Débuter les gestes de 'l "'secours si nécessaire (cf, polytraumatisme) - Prise en charge par le SAMU dès son arrivée, fonction de la gravité (cf. fiche thérapeutique) 2- Moda I ités d'hospita lisation

. Brûlures EN SERVICE DE CHIRURGIE PLASTIQUE

> 20o chez l'adulte, el>

10%;o

le vieillard . Brûlures de surface inférieure mais

chez l'enfant et

;

- Lésions associées, brûlures du 3"'" degre > 3% - Brûlures du périnée, brûlures circulaires des membres - Réanimation orale impossible (vomissements +++) . Brûlures nécessitant une chirurgie spécialisée (main ou face)

. Brûlure > 40yo ou >'l 50 U BS (pronostic vital engagé) . Lésions cérébrales ou thoraciques associées notamment

EN REANIMATION DES BRULES

aux

lésions d'inhalation (intoxication au CO) . Patient polytraumatisé grave

3- Prise en charge d'un patient brûlé grave

.

PRESCRIPTION DU 1" BILAN

Groupe-rhésus, RAl, NFS, plaquettes, TP, TCA, hématocrite lono sang et urines, urée, créat, glycémie, protidémie, Gaz du sang et lactates artériels, HbCO, CPK (MM), aldolase, LDH, ASAT, myoglobinémie, myoglobinurie ECG, radiographie du thorax de face

.

REANIMATION (autant de formules que d'auteurs, l'important étant le maintien d'une volémie correcte, avec un minimum d'effets délétères)

Rééquilibration hydro-électrolytique : PROTOCOLE MODERNE DE L'HlA PERCY

Le 1"

JOUR

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HO-HB : Q(ml) = 2 mtlKgl% SC brùlee de RINGER LACTATE ua-Hz+ : e(mt) = 0,s mttKgl%Sc RTNGER LACTATE+ 0,5 mt/Kg/%SC Albumine 4% + 25-50 ml/h de soluté entéral à 0,5 cal/ml par SG

175.:

I


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Fiche thérapeutique Fracture supra-condylienne de I'enfant en extension stade 2 de LAGRANGE

1- Mise en conditions

- Hospitalisation en urgence dans un service de chirurgie orthopédique - Patient gardé àjeun - Autorisation de soins signée par les parents

2- Traitement symptomatique

- Antalgiques simples périphériques : Dafalgan (paracétamol) suppositoire '15 mg/Kg/6 heures en intra-rectal 3- Traitement étiologique :

:

TRAITEMENT ORTHOPEDIQUE

- Réduction en urgence au bloc opératoire sous AG, par manæuvres externes sous contrôle scopique à l'amplificateur de brillance selon une technique rigoureuse TRACTION dans I'axe pour désengrener le foyer de fracture, correction de la rotation du fragment épiphysaire et mise en hyperflexion du coude - lmmobilisation du coude par méthode de Blount en hyperflexion à 120" par une :

manchette plâtrée fixée par une courte écharpe autour du cou

- Durée du traitement : 4 semaines 4- Traitement préventif

- Education des parents : signes du syndrome des loges (consulter rapidement au moindre doute), risques encourus par le non respect de l'immobilisation... 5- Mesures associées

- Remplir le carnet de santé de I'enfant - Certificat initial descriptif 6- Surveillance systématique au cours d'une courte hospitalisation de 48h afin de dépister un syndrome des loges (médico-légal), puis surveillance régulière en ambulatoire: - Clinique : examen neurologique, palpation des pouls, chaleur, ædème etcoloration des extrémités - Radiologique (Clichés itératifs du coude F lP) : J2,JB, J15, J21, J30, J45

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-l lnfections ostéo-articulaires aiguës des mernbres de l'enfant

I- DEFINITION-EPI DEMIOLOGIE-PHYSIOPATHOLOGIE A- DEFINITION - EPIDEMIOLOGIE

. INFECTION

METAPHYSAIRE PRIMITIVE touchant l'os en croissance, secondaire à une INOCULATIOIV BACTERIENNE INDIRECTE par voie HEMATOGENE

OSTEOMYELITE

à

partir d'un foyer infectieux

situé à distance (Cutanée, ORL, urinaire,,.) +++ . Ostéomyélite PRIMITIVÊ à distinguer de l'ostéomyelite secondaire à un foyer infectieux contigu (articulaire, l'infection gagne le cartilage de croissance par contiguité)

. Terrain

:

- Enfant de '1-15 ans (PlC DE FREQU ENCE : 6-8 ANS) plutôt de SEXE MASCULIN (SR = 3/1)

- Facteurs favorisants : immuno-dépression, DREPANOCYTOSE ++

OSTEO-ARTHRITE

. lnfection concomitante ARTICULAIRE et METAPHYSAIRE . INOCULATION : IDEM OSTEOMYELITE - Terrain : NOUVEAU-NE, NOURRISSON (<12 mois) +++, plutôt de SEXE IVIASCULIN (SR = 2/1)

. ARTHRITE

Présence

d'un EPANCHEMENT PURULENT DANS UNE

ARTICULATION secondaire

à une inoculation indirecte par voie hématogène, ou directe par plaie septique ou traitement chirurgical Terrain : TOUT AGE, plutôt de sexe masculin

A part: L'OSTEITE (infection de l'oscortical)quicompliqueune FRACTURE OUVERTE B- PHYSIOPATHOLOGIE 1- M icrobiologie

- L'INFECTION est le plus souvent MONO-MICROBIENNE - Les bactéries responsables des infections ostéo-articulaires aiguês de l'enfant sont

:

. STAPHYLOCOQUE AUREUS +++ NOUVEAU-NE

NOURRISSON

ENFANT > 2 ans

CAS PARTICULIERS DE L'ENFANT DREPANOCYTAIRE

. ENTEROBACTERIES . Streptocoque . Pseudomonas

(E Coli)

B

aeruqinosa (Réanimation néonatale +++)

. STAPHYLOCOQUE AUREUS +++ . Streptocoque A . Pneumocoque, Hæmophilus influenzæ .

b

STAPHYLOCOQUE AUREUS +++

. SALMONELLA, . Pneumocoque . Hæmophilus influenzæ

b

)

n.rt.,

encapsutés

217


t l:

V. EVOLUTION . COMPLICATIONS A- EVOLUTION - EVOLUTION FAVORABLE avec guérison complète DANS 85 A 90% DES CAS. - Le patient est prévenu de la très longue durée d'évolution des signes avec résolution progressive sur environ 6 à 20 mois ; le retentissement socio-professionnel peut être important. - Elle est classiquement plus rapide et comporte moins de séquelles aux hanches et genoux.

B- COMPLICATIONS = phase 3 sequellaire - Elle concerne 10 A 15% DES ALGODYSTROPHIES - Cette phase n'évoluera quasiment plus ; la chronicité des symptômes est souvent désespérante pour les patients - Douleurs persistantes (al lodynie) - Troubles vasomoteurs et trophiques (main sclérodermiforme) - Atrophie des parties molles, rétraction capsulo ligamentaire (pied en varus équin) avec raideur articulaire - ll n'y ajamais de destruction articulaire ++

VI. TRAITEMENT A- LES MOYENS THERAPEUTIQUES I

I

1- Les traitements généraux

'

ANTALGIQUES DE NIVEAU 1 OU 2 (classification de l'OMS) OU AINS : ils sont peu efficaces.

. LES ANTI-OSTEOCLASTIQUES

:

. EFFETS MAL CONNUS : vaso-actif, anti-osréoclastique, antalgique . Posologie : 1 INJECTION SOUS - CUTANEE / J PENDANT 21 JOURS, puis

,

3 iqjections par semaine pendant 1 mois

. En l'absence d'efficacité à J15 : arrêter .

le traitement +++ PREVENIR LE PATIENT DES EFFETS SECONDAIRES (nausées, vomissements, flush, céphalées ...) ; proposer une prise à distance des repas, le soir au coucher, avec un anti-émétique de type métoclopramide (primpéran')

Pamidronate intraveineux (AreOia@) : perfusion sur 3jours effets secondaires : fièvre, hypocalcémie et lymphopénie transitoires

. Autres traitements : SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE, anxiolytiques, antidépresseurs (anridépresseurs tricycliques), bêtabloquants de type propranolol, alpha bloquants, inhibiteurs calciques (nifédipine)... 2- Les traitements locorégionaux

. LES BLOCS

DU SYSTEME SYMPATHIQUE : EFFICACITE NON DEMONTREE ++ - Blocs régionaux intraveineux d'un membre à la Guanéthidine, au buflomédil, à la réserpine - Blocs anesthésiques du ganglion stellaire pour le membre supérieur, de la chaîne para-vertébrale lombaire pour le membre inférieur : rarement utilisés ; effets secondaires potentiellement graves

. Sympathectomie : exceptionnellement. . Autres : dilatation capsulaire (capsulite rétractile gléno-humérale)

:


KB Orthopédie Traumatologie

' .

Physiopathologie : ACTIVITE FIBRoBLASTIeUE EXCESSIvE avec production anormale de fibres de collagène

FACTEURS DE RISQUE: - ENFANT et sqjet de moins de 30

ans

- Race noire ou asiatique - LocALlsATloNS PARTIcULIERES : tobute de t'oreiile,

.

DIAGNOSTIC POSITIF

épaute, région pré-srernate,

:

- Aspect initial de cicatrice hypertrophique sans régression spontanée - A terme, aspect d'une MASSE REGULIERE, parfois poLyLoBEE, D UNE DURETE

LIGNEUSE. - Signes fonctionnels : prurit et douleurs inconstants

CICATRICE CHËLOI'DE

(Ftc.3)

Fig,

EVOLUTION

3

;

Apparition d'emblée ou secondairement sur une cicatrice ancienne. Diminution des signes inflammatoires après plusieurs années d'évolution SANS REGRESSION SPONTANEE.

C- AUTRES

. CICATRICES RETRACTI LES

CICATRICES DYSCHROMIQUES

Facteurs de risque

:

- ENFANT CICATRISATION DIRIGEE de perre de subsrance profonde . CICATRICE PERPENDICULAIRE AUX PLIS DE FLEXION - Cicatrice perpendiculaire aux lignes de tension cutanée Diagnostic positif - Aspect : RETRACTION CUTANEE DANS L'AXE DE LA CtCATR|CE - Signes fonctionnels ; aucun o Evolution : PAS DE REGRESSION SPONTANEE

.

:

o Facteur de risque : PERTE DE SUBSTANCE CUTANEE SUPERFtCtELLE (dermabrasions, peelings), EXPOSITION SOLAI RE . Aspect : Hypopigmentation ou hyperpigmentation o Evolution : PAS DE REGRESSION SPONTANEE


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Tral ffir*e smrdaiie ( et donc plus petit ), qui part d'rrt trait principal, de manière orûrogunb à celtki. On pa-lede refend articulaire, lorsqu'au niveau d'rm foyer de fracture, d'un trait principal exba-rticulaire, naît un trait secondaire qui va mourir dans la rrface articulaire.

Refend :

Scopie : Trme slrnonyme d'amplificateur de brillance. ll s'agit d'un ryreil de radiologie X standard, mobile, dont I'image s'affiche automatiquement sur un écran et permeitillt la réalisation de clichés peropératoire.

Sens ( du déplacement d'une fracture ou d'une luxation ) : Par convention, au niveau du squelette appendiculaire, le sens du déplacement est celui du fragment distal par rapport au fragment proximal, Exemple: - Luxation gléno-humérale ANTERIEURE: c'est la tête humérale qui est déplacée en AVANT de la glène de l'omoplate, et non la glène qui est déplacee en ARRIERE de la tête - Fracture de la palette humérale à déplacement POSTERIEUR: c'est la palette humérale qui est déplacée en ARRIERE de la diaphyse, et non la diaphyse qui est déplacée en AVANT du coude

.

Solution de continuité: Synonyme de rupture corticale ou de fracture. Littéralement, dissolution

ou

interruption, dans la continuité de l'os cortical.

.

Supination: Du latin supinare: renverser sur le dos. Au niveau du poignet, il s'agit du mouvement amenant la paume de la main à regarder vers le ciel. Au niveau du pied, il s'agit du mouvement amenant la plante à regarder vers l'intérieur ou de manière plus précise du mouvernent de l'avant-pied qui horizontalise le premier rayon.

. Table orthopédique: Table opératoire qui permet de fixer les pieds du malade à l'extrémité de bras tubulaires articulés et vérouillables en position d'abduction/adduction, de rotation externe/interne et de flexion/extension souhaitée, le but étant la mobilisation, puis la stabilisation provisoire avant ostéosynthèse d'un foyer de fracture ou d'une articulation. . @i4!!

( en traumatologie-chirurgie orthopédique ) : Les étapes du traitement d'une fracture

d'une luxation sont stéréotypées

1. 2. 3.

4. 5.

ou

:

REDUCTION si déplacement ) : par manæuwe externe ou à ciel ouvert CONTROLE de la réduction : Par radiographie/scopie ou à la vue ( chirurgie à ciel ouvert) CONTENTION de la réduction : Contention EXTERNE : par plâtre, attelle, orthèse, bandage Contention INTERNE : par matériel d'ostéosynthèse mis en place à foyer ouvert ou à foyer fermé IMMOBILISATION jusqu'à consolidation ou cicatrisation (en cas de Iésion ligamentaire) (

REEDUCATION d'entretien pendant

la

phase

de

consolidation/cicatrisation, de

récupération Par la suite.

.

Valqus : Mot latin : bancale, tourné en dehors. AQiectif ou lx)m qui désigne une déviation diun membre ou d'un segment vers I'extérieur. Exemple : Genu VALGUM

.

:

déformation articulaire du genou qui porte lajambe en dehors

Varus : Mot latin : cagneux, tourné en dedans. A{ectif ou nom qui désigne une cléviation d'un nrerrùre ou d'un segment vers I'intérieur. Exemple : Coxa VARA : Fermeture de l'angle cervico{iaphlrsaire qui porE l'axe dutnernbre inférier-rr en dedans

*


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