CORAF/WECARD Rapport Annuel 2013

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Rapport Annuel 2013 Transformation de la Recherche Régionale et Renforcement des Capacités en Matière d’Innovation Agricole pour le Développent

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Transformation de la Recherche Régionale et Renforcement des Capacités en Matière d’Innovation Agricole pour le Développent Rapport Annuel 2013 du CORAF/WECARD Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricoles

West and Central African Council for Agricultural Research for Development

7 Avenue Bourguiba B.P. 48, cp 18523 Dakar RP Tel: +221-338699618 Fax: +221-338699631 Email: secoraf@coraf.org Website: www.coraf.org ISBN …….. (print) ISBN ………. (pdf)

© 2014 par le CORAF/WECARD CORAF/WECARD encourage une utilisation judicieuse de cet ouvrage. Une citation correcte est requise. CORAF/WECARD (Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricoles/ West and Central African Council for Agricultural Research for Development), 2013. Transformer la recherche régionale et Renforcer les capacités de l'innovation agricole pour le développement: Rapport annuel 2013 du CORAF/WECARD. Dakar, Sénégal.

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Message de la direction du CORAF/WECARD Nous

sommes heureux de présenter le rapport annuel du CORAF/WECARD pour l’année 2013. Tout au long de l'année , le CORAF/WECARD a travaillé assidûment avec ses partenaires régionaux et internationaux à la livraison des quatre ( 4 ) domaines de résultats de son 1er Plan opérationnel quinquennal 2008-2013 qui vient tout juste de s'achever, et de planter le décor pour le 2ème plan opérationnel quinquennal 2014-2018. Les quatre (4) résultats étaient les suivants : 1. Technologies et innovations appropriées développées; 2. Options stratégiques de prise de décision pour les politiques, les institutions et les marchés sont élaborées; 3. Système de recherche agricole sousrégionale renforcée et coordonnée; 4. Demande de connaissances agricoles des clients cibles facilitée et satisfaite. Afin de parvenir à ces résultats, la mise en œuvre des programmes suivants s’est poursuivi e en 2013 : a) Elevage, Pêche et Aquaculture ; b ) Cultures Vivrières; c ) Cultures Non Vivrières ; d) Gestion des Ressources Naturelles; e ) Biotechnologie et Biosécurité; f ) Politique , Commerce et Marchés ; g ) Renforcement des Capacités ( et Coordination ) ; h ) Gestion des Connaissances ; i ) Programme de Productivité Agricole en Afrique de l'Ouest ( PPAAO ); j) Programme Semencier de Afrique de l'Ouest , et k ) Genre. Ces divers programmes et leurs projets accompagnateurs ont plus ou moins contribué à chacun des quatre domaines de résultats du Plan opérationnel 2008-2013. Les quelques 53 projets mis en œuvre en 2013 ont permis de résoudre un certain nombre de questions à la fois technologiques, institutionnelles et organisationnelles sur la productivité, que de post-récoltes, de politiques, de marchés, de renforcement des capacités et de gestion des connaissances à travers l'Afrique de l’Ouest du Centre.

Dr Ibet Outhman Issa Président du CA

Dr Harold RoyMacauley Directeur Exécutif

La mise en place et le fonctionnement de 171 infrastructures d'impact (c.-à-d les plateformes d'innovation) par les 53 projets régionaux mis en œuvre entre 2008 et 2013 est en train de transformer l'adoption technologiques et la création d'entreprises dans la région. L'adoption et l'appropriation de ces plateformes d'innovation dans de nombreux projets nationaux et régionaux constituent une indication significative de l'état de préparation des systèmes de production afin d’établir des liens à de nouveaux marchés et innovations. Il est important de souligner les succès considérables engrangés dans les processus régionaux de génération et d’utilisation des technologies. Force est de constater que, bien que des problèmes de sécurité alimentaire demeurent dans la région, cette situation se serait aggravé terriblement dans la région s’il n’y avait pas le déploiement des innovations en cours. C'est pourquoi nous saluons les progrès continus et le rôle important que jouent tous les partenaires internes et externes du CORAF / WECARD dans le processus agricole pour le développement. Le présent rapport souligne les progrès significatifs et constants réalisés par le CORAF/WECARD dans la réalisation des extrants et des résultats issus de ses programmes, ainsi qu’en matière de plaidoyer et de coordination de la recherche agricole pour le développement régional en 2013. Ce progrès est en train de transformer l'agriculture de la région avec l'appui inestimable de partenaires nationaux, des partenaires de développement et des partenaires techniques. C'est aussi l'occasion pour le CORAF/WECARD d’exprimer sa profonde gratitude à l'ensemble de son personnel pour leur engagement continu au cours des dernières années, et en particulier en 2013.

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Développement et utilisation des technologies et innovations appropriées Des technologies agricoles efficaces et efficientes sont essentielles à la croissance économique et le bien-être propauvres des petits exploitants agricoles d'Afrique de l’Ouest et du Centre ainsi que d'autres acteurs de la chaîne de valeur agricole. Par conséquent, les processus de génération de la technologie et de l'innovation agricole du CORAF/WECARD sont conçus pour donner un effet de levier nécessaire et un coup de fouet à la productivité et partant d’améliorer les

revenus des petits exploitants, d'alléger la pénibilité du travail, travailler à des prix alimentaires abordables, garantir un environnement durable et assurer l'ancrage approprié dans l'économie rurale. Le système de génération et d'utilisation technologique du CORAF/WECARD a continué d’adopter une démarche approximative à même d’inciter les producteurs à adopter les technologies via les 171 plateformes d'innovation

établies par les différents projets régionaux. Il s’agit là d’encourager les utilisateurs de la technologie à investir dans la main-d'œuvre et la liquidité après avoir obtenu les assurances d’un retour approprié sur investissements. Par conséquent, le lien important de la génération technologique pour les marchés d’intrants et d’extrants restent un important facteur d’appui sine qua non.

Résultats en matière de Technologies et d’Innovation du Programme Elevage, Pêche et Aquaculture Le Programme Elevage et Pêche du CORAF/WECARD veille à ce que le sous-secteur de l'élevage joue pleinement et durablement son rôle de moteur des nombreuses économies rurales de la région. Il ne saurait en être autrement au regard de leurs rôles (Pêche et Elevage) éminemment importants en matière de sécurité alimentaire et de nutrition à travers la fourniture de viande, produits laitiers et produits de la pêche; fumier, traction animale à la ferme, cuir, peaux et fibres. La participation des femmes et des jeunes dans les secteurs de l'élevage et de la pêche dans la région reste très élevé. L'Unité genre du CORAF/WECARD est demeurée engagé dans tous les aspects des projets mis en œuvre dans le Programme Elevage et Pêche, ainsi que dans les plateformes d'innovation. Cet engagement vise à apporter plus de science concernant l'implication de l'équilibre entre les sexes dans la production et

Système d’irrigation traditionnel

Irrigation goutte à goutte avec couverture

l'utilisation de produits de la connaissance pour la croissance et le développement de l'économie rurale. Performances techniques et économiques des systèmes hydroagricoles à faible coût établies. Le projet régional sur le ‘Renforcement de la résilience des moyens de subsistance en vue de réduire la pauvreté dans les zones semi-arides de l'Afrique de l'Ouest (PLM)' du CORAF/WECARD mobilise les acteurs de la chaîne de valeur et démontre que rendement agricole et les potentialités économiques de l’irrigation goutte à goutte avec couverture dans les petites exploitations sont très efficaces en matière d’utilisation de l'eau dans les fermes maraîchères. Grâce à ce projet, les producteurs des sites du projet au Togo, au Mali et au Niger sont actuellement en cours d’adoption de ces innovations.

Irrigation goutte à goutte conventionnelle;

Système d’irrigation californien.

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CORAF/WECARD souligne le rôle important des femmes dans la chaine de valeur de la pêche

Cartographie des zones humides : La clé de l'amélioration de la productivité piscicole est détenue par les systèmes d'aquaculture intégrés. Dans cet idéal, le projet régional d’aquaculture intégrée durable avec riziculture et volaille : évaluation économique, sociale et environnementale (SIARP-ESEA)’ a cartographié des zones humides importantes dans lesquelles la pisciculture intégrée pourrait être optimisée. En 2013, le projet a également produit une cartographie des heures d'ensoleillement, des précipitations et de types de sol des sites situés dans le Centre-Nord et Sud-ouest du Nigeria. Ces cartes

ont été distribuées aux producteurs, et une cartographie similaire a été lancée au Cameroun et en Sierra Leone en 2013. Une information de base sur le statut socio-économique des pisciculteurs des zones humides a été produite également dans les trois pays (voir l'encadré 1 pour des informations concernant le Nigeria). Compte tenu de la nécessité croissante d'intensifier les systèmes de pisciculture intégrés, un nouveau projet sur la gestion intégrée de l'aquaculture avec la riziculture et la production porcine a été lancé également en 2013 au Cameroun, au Nigeria et en Sierra Leone. .

Encadré 1: Points saillants sur la situation socioéconomique de la pisciculture en zones humides au Nigeria Une étude menée dans les zones Centre-Nord et du Sud-ouest du Nigéria a montré que les pisciculteurs de ces zones utilisent principalement des étangs à poissons en terre pour la production d'espèces Clarias (poisson-chat) qui est le poisson de choix dans l’élevage de poissons. La plupart des pisciculteurs (52,9%) ont rapporté un rendement annuel de 10.000 kg; environ 42,4% des pisciculteurs ont fait une marge de plus de 2.000 dollars par an de bénéfices. Le fumage du poisson est la principale transformation post-récolte en utilisation et environ 20,3% des agriculteurs ont été impliqués dans la transformation post-récolte. Les ventes bord champ (51,1%), par le biais d'intermédiaires et les ventes en gros, constituent la principale forme de commercialisation des produits. Le niveau d’adoption de l'aquaculture intégrée de bassin associée à la riziculture et le volaille était faible en raison d'un manque de sensibilisation sur l'existence du système.

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Etangs des terres humides contenant à la fois du riz et du poisson dans un site de projet près de l’Université d’Ibadan au Nigeria Nouveaux projets régionaux lancés en 2013: Deux innovations qui pourraient aider les petits nouveaux projets axés sur l'intensification de la pisciculteurs au Cameroun, en Côte d'Ivoire et au pisciculture familiale (de ménages) (intitulé: Bénin. De même, le projet AMPROLAIT entend «intensification écologique des systèmes de identifier et transférer les innovations en vue pisciculture familiale extensifs en Afrique de l’Ouest d’améliorer la petite production laitière au Burkina et du Centre), et la seconde sur la productivité des Faso, au Cameroun, au Niger, au Sénégal et au vaches laitières (intitulé l'amélioration durable de la Tchad. Un échantillon des données préliminaires de productivité et la compétitivité des chaînes de valeur terrain collectées au Sénégal est présenté dans de l'espèce bovine laitière en Afrique de l’Ouest et du l'encadré 2. Centre - projet AMPROLAIT ») ont été lancés au cours de l'année. Le projet portant sur la pisciculture familiale vise à identifier et à faciliter le transfert des

Encadré 2: Projet AMPROLAIT: Faits saillants sur les informations de base au Sénégal  La plupart des éleveurs sont de l'ethnie Peulh (78,9%,  Les agriculteurs mixtes culture -élevage représentent environ 76,5%,  La plupart des éleveurs savaient lire et écrire uniquement en langue arabe.  Les ressources zoogénétiques sont constituées des races locales suivantes : zébu Gobra (29,6%) et Djakoré (25,4%); les troupeaux (moyenne de 39% de bovins) sont composées d'association de zébu Gobra, de Ndama, de Djakoré, de zébu Maure et autres croisements.  Les systèmes agricoles sont nombreuses avec la productivité de lait à 0,98 litres / vache / jour pendant la saison sèche et 2.l6 litres / vache / jour pendant la saison des pluies.  Prix du lait de vache frais varie de 300 à 500 FCFA par litre, et la marge nette par vache par jour est estimée à 575 FCFA.  Les organisations paysannes rencontrent des défis organisationnels et structurels, en particulier dans les domaines suivants: manque d'accès aux fonds, peu d'interaction avec les organismes gouvernementaux, mauvaise organisation des processus agricoles et de commercialisation; et le manque de capacité à participer efficacement aux plateformes d'innovation.  Base de données des ressources alimentaires disponibles localement, y compris les concentrés à base de tourteaux de graines de coton, tourteaux d'arachide, de son de céréales, etc.; et de fourrage, principalement des résidus de cultures, fruits, paille, etc.  Les analyses physico-chimiques ont indiqué que les caractéristiques des produits laitiers produits localement varient selon les saisons. Rapport Annuel 2013

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Le poisson-chat – Poisson courant élevé de la pisciculture familiale au bénin et au Nigeria

En 2013, le Programme Elevage et Pêche a facilité et coordonné une dynamique régionale conduisant à l'adaptation innovante des trois technologies existantes en vue d’améliorer la productivité et le système de production agricole. Ces innovations comprennent l'insémination artificielle (IA) en chaleur naturelle visant à réduire les intervalles entre vêlages; de nouvelles techniques adaptées pour la préservation de la qualité du lait le long de la chaîne de valeur - impliquant les nouvelles techniques de traite qui intègrent une hygiène accrue, en préservant la survie du veau et le maintien de la reproduction permanente de la vache. Données de base sur les tiques et les maladies transmises par les tiques élaborées dans le cadre du projet régional WECATIC. Une compréhension complète de la nature et des variations saisonnières de l'abondance des tiques du bétail reste un outil des plus formidables dans le contrôle des deux

ravageurs et les maladies qu'ils transmettent. En 2013, le Programme Elevage et Pêche a donc facilité et coordonné l’élaboration des informations régionales de référence sur la base de l'échantillonnage saisonnier des parasites et les diverses maladies causées au bétail au Cameroun, au Bénin et au Burkina Faso. Le genre Boophilus a été identifié comme la tique la plus communément distribuée, et a également été identifiée comme le vecteur le plus important de transmission du Babesia bovis. Des études préliminaires ont également indiqué que l'incidence de la maladie est géo-variable. Le Babesia bovis est un parasite protozoaire unicellulaire du bétail qui pourrait occasionnellement infecter les humains, en particulier les éleveurs bovins en contact étroit avec les animaux. Les mesures de contrôle appropriées de ces tiques seraient de réduire les risques humains et animaux de la maladie et améliorer les revenus des agriculteurs.

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Gros plan sur un bovin infesté de tiques

Amélioration de la productivité dans les systèmes de pisciculture intégrés au riz : En 2013, le Programme Elevage et Pêche a mené des analyses sur la productivité de l'un des systèmes intégrés que le Programme propose aux exploitants. Il a été démontré que le rendement des grains de riz a été extrapolé à 3,3t/ha dans les systèmes intégrés riziculture- pisciculture par rapport aux valeurs de 2,3t/ha dans un système rizicole conventionnel. L’utilisation efficience de l'eau était 17 fois plus élevée dans le système intégré que dans les systèmes conventionnels, en particulier dans le Sahel de l’AOC. Ceci a des implications pour les systèmes de production dans des environnements limités en eau, et met l'accent sur les avantages de la pisciculture intégrée. Autres avantages, la capacité

de cette intégration d’aider les exploitants dans la répartition des risques de production associés à l'investissement. La résistance des tiques aux acaricides (pesticides) constitue un enjeu majeur dans Filière l'élevage de la région. Il existe des études dans lesquelles une combinaison des acaricides chimiques (avec les ingrédients actifs : deltaméthrine, amitraz, la cyperméthrine et chlorpyriphos) et d'extraits aqueux de plantes médicinales connues (Cassia nigricans, Metracarpus villosus, suavelens Hyptis, Thevetia nereifolia) ont montré une réduction de l’infestation au Boophilus microplus. Cela pourrait réduire le fardeau financier sur les exploitants qui doivent effectuer des traitements répétés aux pesticides chimiques en un an.

Résultats en matière de Technologies et d’Innovation du Programme Cultures Vivrières Les cultures vivrières d'Afrique de l'Ouest et du Centre permettent aux populations d’avoir l'énergie et les nutriments essentiels dont elles ont besoin. Dans cette région, le riz, le manioc, le maïs, le millet, le sorgho, l'igname, le niébé et un certain nombre d'autres cultures constituent les ressources alimentaires de la région. Par conséquent, ces cultures essentielles doivent être régulièrement disponibles et abordables pour éviter une famine généralisée dans la région. Le Programme Cultures Vivrières s'efforce d'inverser la très faible productivité (en moyenne 20% du potentiel de rendement) de ces cultures dans la région. Les

rendements actuelles des cultures se présenter comme suit: riz pluvial, 1,49 tonne / ha et riz irrigué, e 3,5 t / ha contre un rendement potentiel de 5-8 tonnes / ha; les rendements du maïs s'élèvent à 1,24 t / ha contre 5-7 tonnes / ha; le sorgho de 840 kg / ha contre 3,5 t / ha; le mil, 720 kg / ha contre 3,0 t / ha; niébé, 530 kg / ha contre 2,5 t / ha ; l'arachide, 830 kg / ha contre 3,0 t / ha; manioc 9 tonnes / ha contre 50-70 tonnes / ha; l’igname, 10 t / ha contre 40-50 tonnes / ha; et plantain, 8 tonnes / ha contre 38 t / ha. Tous les projets mis en œuvre dans le cadre du Programme Cultures Vivrières en 2013 ont intégré Rapport Annuel 2013

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les principes des plateformes d'innovation (PI), des mesures de protection environnementale et la

Le Genre dans cultures vivrières 2013 :

les en

Les bénéficiaires du projet régional de niébé (dont 41% avaient moins de 30 ans); 27% au Mali, 50% au Bénin, 33% au Burkina Faso et 53% en Sierra Leone. 68% des participants aux expositions régionales sur le stockage et la transformation du maïs et du niébé du Programme au Cameroun et au Niger étaient des femmes. 500 femmes ont bénéficié de la technique régionale de la farine de sorgho fortifié à Niamey, au Niger et ont été contractées par les villages SOS. 66 femmes du Cameroun et du Nigeria ont participé à une formation sur la lutte antiparasitaire intégrée et la gestion intégrée de la fertilité des sols et de l'eau en vue d’améliorer la productivité du maïs.

dimension de genre.

60% et 50% des personnes impliquées dans le système semencier du Burkina sont respectivement les jeunes et les femmes. Dix (10) variétés à haut rendement de maïs ont été proposées aux agriculteurs afin de réduire la grande quantité de races locales utilisées majoritairement dans la production agricole rurale. Les nouvelles variétés ont fait l’objet de cultures intercalaires et de rotation avec deux variétés de niébé et une variété de soja. Les nouvelles variétés de maïs sont le maïs normal et le QPM tolérantes à la sécheresse et résistantes aux mauvaises herbes de sorcière, Striga. Ces caractéristiques permettent de dire de ces variétés qu’elles améliorent de manière significative la productivité agricole au Burkina Faso, au Mali, au Nigeria et au Sénégal. Soixante-neuf (69) variétés de maïs, de sorgho, d'arachide et de niébé, préalablement améliorées au plan nutritionnel et tolérantes à la sécheresse et à la Striga, ont été testées chez la mère et l'enfant par un chercheur et un agriculteur sous forme d’essais [16 variétés au Burkina Faso, 14 en Cameroun, et 12 au Mali]. Les résultats préliminaires indiquent que les rendements des variétés améliorées ont été significativement supérieurs (plus de 30%) à au cultivar local dans les applications d'engrais et sans engrais. Les projets régionaux facilités et coordonnés par le CORAF/WECARD en 2013 ont proposé de nouvelles innovations visant à améliorer la productivité de la banane plantain. Il s'agit notamment des techniques améliorées pour l'isolement et le test de la souche virulente du pathogène Beauveria bassaiana contre Cosmopolites sordidus qui permet d'identifier l'agent pathogène; les variétés de plantain à haut rendement et tolérantes aux maladies et ravageurs au moyen d'essais multi-sites au champ sur divers types de sols; et également la caractérisation des écologies, y compris les types de du sol pour la production de la banane plantain en Afrique de l'Ouest et du Centre.

23 femmes formées au Cameroun (14 dans la transformation de la farine du niébé-blé et 9 dans les pratiques de laboratoire)) Rapport Annuel 2013

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Groupe de femmes du Bénin formées à l’utilisation efficace du compresseur de pâte de manioc

Collection de référence de la banane et du plantain au niveau du base centre du CORAF/WECARD, du CARBAP, avec plus de 700 adhésions :

Produits nutritionnels durables : il s'agit notamment de la disponibilité accrue du marché et de la consommation du nouveau produit de la farine de maïs enrichie au niébé aux fins de sevrage des nourrissons. L’enrichissement de la farine de maïs au niébé fournit des acides aminés gratuits et diversifiés et minéraux essentiels pour le sevrage des bébés et les mères allaitantes. Le nom de code du produit est yêkê-yêkê au Bénin. Une formule similaire est également en train d’être adaptée au Sénégal et au Niger, ciblant spécialement l’aspect du programme visant à réduire le retard de croissance chez les enfants dans les communautés rurales pauvres.

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Pain composite développé au Niger avec 20% de farine de niébé et 80% de farine de blé. Une application plus large de cette innovation devrait permettre de réduire considérablement la quantité de devises injectée dans l'importation de blé, et un moyen de réaliser

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l'autosuffisance alimentaire et nutritionnelle dans le pays. Technologies de stockage des produits : Le projet régional post-récolte a adapté de nouvelles innovations, la technique de triple emballage, visant à éliminer les dégâts causés par les insectes ravageurs aux grains stockés au Sénégal. Cette technique, lorsque mise en œuvre à une certaine échelle devrait éliminer les 20% de perte de qualité et de quantité des grains lors de la post-récolte. Le produit a également introduit avec succès l’adaptation d’extraits aqueux de deux usines (Tephrosia vogelii et Tephrosia sp.) auprès des agriculteurs en matière de protection grains de maïs et de niébé stockées en Guinée. Des variétés améliorées de maïs, de sorgho, d'arachide et de niébé qui avait été améliorées nutritionnellement et tolérantes à la sécheresse et

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au Striga ont été adoptées par les acteurs des plateformes d'innovation. Ces variétés à haut rendement, avec ou sans engrais et ou d'herbicides, constituent une attraction pour les exploitants. Ces variétés permettent aux exploitants de réaliser des économies sur ces intrants, voire sur l'irrigation supplémentaire. Ces variétés doivent être mises à l'échelle pour avoir un impact plus large.

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Résultats en matière de Technologies et d’Innovation du Programme Cultures Vivrières Les Cultures non vivrières, souvent désignées comme cultures de rente, sont généralement cultivées soit pour de l'argent ou dans un but lucratif, même si tous les exploitants cherchent généralement à tirer un revenu de leur travail. La plupart des cultures de rentes cultivées dans la région sont principalement exportés à des fins industrielles. Par conséquent, le marché international détermine les prix de vente de ces

produits. Dans la région Afrique de l'Ouest et du Centre, ces cultures sont le cacao, le café, la canne à sucre, les graines oléagineuses, le coton, le palmier à huile, etc. Même certaines cultures jusqu'ici vivrières sont en train de rejoindre à pas de géant le cercle des cultures de rente. Toutefois, le Programme Cultures Non Vivrières du CORAF/ WECARD a été lancé seulement en 2011, et les réalisations pour 2013 se présentent comme suit :

Un projet à l'échelle régionale sur l’amélioration de la productivité, la compétitivité et la commercialisation de légumes traditionnels africains en Afrique de l'Ouest lancé. Ce projet fait la promotion de l'utilisation des systèmes de production améliorées, et l'introduction de semences de haute qualité avec des cultivars très nutritifs; élargit les connaissances sur la post-récolte et la transformation de légumes-feuilles africains; et améliore la sensibilisation aux avantages nutritionnels des légumesfeuilles traditionnels africains LTA au Mali, au Burkina Faso, au Ghana et au Cameroun. Les légumes feuillus traditionnels africains ont été très peu étudiés d’où le fait que leurs potentiels réels en améliorations des subsistances et la réduction de la pauvreté soient peu compris. Le CORAF/WECARD a demandé à l'AVRDC (Le Centre mondial des légumes) et d'autres acteurs régionaux et internationaux de coordonner et appuyer les études dans ce domaine.

feuilles de la région constituent d'importantes sources de nutrition et des

Un projet régional sur une «gestion intégrée des bactéries telluriques pathogènes de la plante Ralstonia solanacearum dans un contexte de changement climatique a également été lancé. Ce projet aligné sur le PDDAA identifie les souches biologiquement variantes du R. solanacearum dans la zone d'étude dans le but de proposer des méthodes innovantes de lutte appropriées pour améliorer les pratiques agricoles et en particulier en accordant une attention sur la façon dont ces innovations pourraient être plus adaptable aux changements et à la variabilité climatiques. Un modèle bioclimatique pour la gestion de ce pathogène au Sénégal, au Burkina Faso, en Guinée et au Mali devrait également être développé. Intensification du rôle des femmes dans la production et la commercialisation des

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cultures non vivrières dans les ceintures de coton de l'Afrique de l'Ouest: Dans cadre du Programme Cultures Non Vivrières, ce projet régional d'intégration du genre a été lancé avec un accent particulier sur la quantification de la productivité des femmes rurales dans les chaînes de valeur coton, sésame et soja. Le but était de proposer aux femmes des approches innovantes d'autonomisation, donc les encourager à êtres plus proactives surtout dans leur engagement dans la commercialisation des produits transformés issues des cultures de rente au Bénin, au Burkina Faso et au Togo. Le projet met également à disposition des ressources génétiques améliorées dans le but de renforcer la diversification et le rendement des cultures. Le projet «Promotion de nouvelles innovations dans la lutte intégrée contre les insectes nuisibles du coton en Afrique de l'Ouest» a également été lancé en 2013. Le projet prend les mesures initiales dans la production d'outils de prise de décision en faveur des exploitants, la filière, les décideurs, et renforce les capacités des exploitants à utiliser les nouvelles innovations dans leurs processus de production au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d'Ivoire, au Mali, au Sénégal et au Togo. Un projet régional intitulé «Faciliter l'intensification durable des systèmes de production de cacao des petits exploitants en Afrique de l’Ouest et du Centre » a été lancé en 2013. Ce projet devrait contribuer à accroître l'accès des exploitants à des cultivars de cacao et des pratiques agricoles améliorés. Il doit aussi fournir un cadre stimulant de rajeunissement des vergers de cacao vieux avec des variétés

génétiquement améliorées de cultures. Le projet est actuellement en train d’impliquer le secteur privé dans la sélection et la mise à disposition des technologies améliorées et des innovations au Ghana, en Côte d'Ivoire, au Cameroun et au Togo Une étude à l'échelle régionale visant à la réduction de l'aflatoxine dans l'arachide a été lancée en 2013. Le projet vise à évaluer les niveaux de contamination par l'aflatoxine dans la culture, le marché et les implications économiques de cette toxine. Il est prévu que le résultat de l'étude apporte de nouvelles innovations aux techniques de gestion pré-et post-récolte de la culture.

Résultats en matière de Technologies et d’Innovation du Programme de Biotechnologie et de Biosécurité Le Programme Biotechnologie et Biosécurité du CORAF/WECARD a été conçu comme un outil nécessaire qui devrait contribuer à un rôle important dans la transformation des économies agricoles des pays de l'Afrique de l’Ouest et du Centre. Les conséquences de son mode d'action doivent être

vues au-delà des limites des innovations biologiques, tout en abordant également les questions essentielles liées à la place de la région dans l'économie mondiale. Un certain nombre de réalisations ont été faites en 2013 et comprennent :

Produits issus des biosciences avancées diffusés : la performance agronomique de quatre (4) variétés résistantes au virus de la panachure jaune du riz (RYMV) qui ont été mis au point il ya trois ans ont été évalués et testés dans les champs agricoles. Une plus large diffusion de ces variétés a été également lancée en 2013 en Côte d'Ivoire, au Ghana, au Nigeria et en Sierra Leone. En plus de variétés de riz résistantes au RYMV, deux lignées de niébé Bt ont été diffusées, ainsi que le sorgho bio fortifié au Burkina Faso.

vitro-in et in vivo du manioc; à l’utilisation des marqueurs de Rymv1 pour la cartographie et le transfert du caractère de résistance de Rymv1 dans les variétés de riz locales; et l'étude du système intégré lutte antiparasitaire du coton.

Infrastructures de recherche dans 13 laboratoires de la région renforcées. En 2013, ces laboratoires ont procédé à la multiplication in

Quatorze (14) des partenariats et des mécanismes d'alignement

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[10 SNRA, 2 centres du GCRAI (IITA, pour la culture de tissus de manioc et AfricaRice pour la reproduction assistée par marqueurs), l'AATF pour la technologie de niébé Bt, le CIRAD pour la lutte antiparasitaire intégrée] : car le développement et le transfert de ces innovations biotechnologiques ont été établis pour la livraison des résultats attendus.

Résultats en matière de Technologies et d’Innovation du Programme Gestion des Ressources Naturelles La base de ressources naturelles (terre, eau, végétation et la biodiversité) constitue les principaux atouts et les sources de revenus pour les ménages pauvres dans les communautés rurales de l’Afrique de l'Ouest et du Centre. Comme l'agriculture est un canal plus important et significatif à travers lequel ces atouts sont convertis en richesse pour les habitants des zones rurales, fait de la base de ressources naturelles même un moyen plus importants pour la réduction de la

Données de base des systèmes agricoles développées : Une étude portant sur 2400 ménages agricoles ruraux du système mixte culture/ élevage dans 10 pays de la région a fourni un aperçu sur

pauvreté de la région et des processus de développement durable. Approche GRN durable du CORAF/WECARD cherche à optimiser l'utilité de ces ressources pour répondre aux conditions de vie des générations présentes et futures. Un total de 13 projets régionaux sur la GRN ont été mis en œuvre jusqu’ en 2013. Ce qui suit a été réalisé au cours de la période considérée:

l'état des systèmes agricoles avec leurs caractéristiques socioéconomiques des communautés. L'étude a également permis de mieux comprendre la perception des systèmes de production durables les communautés agricoles d’où de précieuses perspectives sur les interventions scientifiques plausibles pour améliorer les produits agricoles (voir encadré 3).

Encadré 3: Faits saillants sur les types de données de base sur les ménages dans les systèmes culture/élevage       

Accès aux machines agricoles modernes (par exemple, les tracteurs). Rendement des cultures à raison de 0,4 à 2,0 t / ha. Taille du bétail des ménages entre 11 et 156. Terres cultivables disponibles - dont la plupart ont été dégradées. Fréquence et niveau de conflit entre agriculteurs et éleveurs de ruminants. Capacité de mobilité des ménages (c'est à dire la possession de moyens de transport modernes - vélos, motos). Niveau de sensibilisation aux effets du changement climatique sur la productivité agricole.

Opportunité et défis dans chaîne de valeur cultures/bétail identifiés : Il s'agit notamment de : dix (10) chaînes de valeur autour de la viande et du lait (bovins, chèvres et moutons), les céréales (sorgho,

maïs et mil), les légumineuses (arachide et niébé) à travers les projets et les pays. De même, les principaux défis de la chaîne de valeur viande ont été identifiés pour inclure l'inaccessibilité à des aliments de haute qualité; inaccessibilité à des meilleures installations sanitaires pour le bétail, l'indisponibilité de l'amélioration des races de bétail - en particulier pour la production de lait. Les défis dans les chaînes valeur céréalières et de

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légumineuses comprenaient l’inaccessibilité des agriculteurs à des variétés culturales améliorées à haut rendement, l'indisponibilité des techniques améliorées de gestion des sols, sécheresses fréquentes, l'inaccessibilité des techniques de lutte antiparasitaire intégrée et l'inaccessibilité de l'équipement agricole moderne. Vingt-quatre (24) Plateformes d'innovation (PI) créées : Ces PI ont été développées autour des défis et des opportunités suivants de la

chaîne de valeur : intensification durable des systèmes de production agropastoraux; aquaculture intégrée avec du riz et une porcherie; l'intensification de la culture des terres; renforcement de la résilience dans les systèmes de production; intensification durable des systèmes de production intégrés culture -ruminants; résilience et capacité d'adaptation au changement climatique; gestion intégrée de la fertilité des sols et résilience au changement climatique des systèmes agro-écologiques le long des zones de captage d'eau. Lacunes politiques et de la recherche concernant le changement climatique identifiées : Les lacunes (voir encadré 4) constituent la base de nouvelles études scientifiques sur le changement et l'adaptation climatiques. Elle présente également des opportunités pour l’implication des décideurs sur les meilleures options d’adaptation au changement climatique au profit des producteurs en milieu rural.

Encadré 4 : Lacunes concernant la science et la politique climatique régional Secteur agricole o Insuffisance des ressources financières, humaines et matérielles dans la plupart des systèmes nationaux chargés de gérer les questions climatiques. Il faut pour cela des partenariats efficaces avec des institutions à l'intérieur et à l'extérieur des frontières nationales - y compris les laboratoires de pointe et les centres internationaux de manière à procurer les fruits mûrs souhaitées et les solutions à long terme au climat de plus en plus variable et changeant. o Absence de politique publique sur l'intégration du changement climatique et la science afférente dans le développement agricole dans la région. o Marginalisation du système agropastoral dans les zones semi-arides : Il est nécessaire d'optimiser la production animale sur des terres communales sans conflits avec les agriculteurs. o Agriculture écologique jugée à fort potentiel pour le renforcement de l'adaptation. Cependant, des études sont nécessaires à différentes zones agro-écologiques pour déterminer sa contribution à l'adaptation à un climat plus variable et changeant. Secteur de la santé o VIH/SIDA : la migration peut augmenter le risque d'infection par le VIH et les changements saisonniers dans la disponibilité alimentaire peuvent également affecter la conversion d'une simple infection virale à un SIDA avéré. o La variabilité temporelle de l'incidence du choléra et une synchronie important dans les épidémies de choléra ont été observées dans tous les pays conformément à la variabilité locale des précipitations et de la variabilité climatique globale quantifiée par l'indice d'oscillation indienne. o Un résultat de la baisse des précipitations par rapport à la transmission du paludisme en Afrique de l'Ouest a été associé au changement de la prévalence du paludisme et de l'incidence dans la région. Les modèles de système d'alerte précoce devraient être utiles dans la réponse à nature épidémique croissante de la transmission du paludisme dans les régions sèches du Sahel. Secteur urbain o Insuffisance de la disponibilité des résultats de la recherche sur les spécificités de l’adaptation au changement climatique dans les zones urbaines de l'Afrique de l'Ouest. Quelques informations sur la recherche sont toutefois disponibles pour certaines villes côtières. Il y a des déficits dans la connaissance des processus interdépendants clés qui déterminent le climat de l'Afrique, et comment les différentes populations pourraient en être affectées. o Infrastructure urbaine inadéquate par rapport à la croissance démographique - résultant en de faible niveau de vie, un impact négatif sur la santé, aggravation des risques climatiques (érosion côtière en raison de la pression démographique et les inondations). o Manque d'information sur les impacts climatiques dans la région avec un long littoral et également un point névralgique de la variabilité et du changement climatique.

Un projet AfricaInteract à l'échelle du continent lancé : Un accord formel entre le CORAF/WECARD et la Commission des Forêts d'Afrique centrale (COMIFAC) sous les auspices d’ AfricaInteract est devenu Rapport Annuel 2013

opérationnel en 2013 suite à la désignation officielle d'un Point focal et l’organisation d'une 16


série des consultations régionales et des sensibilisations dans la région de l’ Afrique de l'Ouest et du centre (CORAF / WECARD), dans la région de l'Afrique de l'Est (ASARECA) et de l'Afrique australe (FANRPAN). Ce projet, dirigé par le CORAF / WECARD, encourage et soutient la documentation et le partage efficace de l'information climatique; identifie des lacunes de la politique - orientées vers le soutien à la recherche-action connexe qui favorisent l'intégration globale des enjeux climatiques dans les politiques de développement. Les caractéristiques morphologiques de 846 bovins documentées : Cette caractérisation comprend 516 au Burkina Faso, et 300 au Bénin, en utilisant 46 paramètres par animal (23 paramètres qualitatifs et 23 quantitatifs). Cette population servira pour la caractérisation moléculaire de bovins dans des parties de la région dans le but d’améliorer les races. Cinq (05) microsatellites pour évaluer l'importance de la voie mâle dans l'introgression de gènes de zébus dans les populations de bétail trypanotolérantes de l’Afrique de l'Ouest développés et déployés : Les

cinq microsatellites (INRA189, UMN0103, UMN0307, BM861 et BYM1) ont été testés pour la spécificité masculine, la compatibilité paternelle et la répétabilité de la notation (voir l'encadré 5). Ces microsatellites a été appliqués sur trois populations différentes de bétail africain – le zébu d’Afrique de l'Ouest (y compris les races de Zébu Peul, Mbororo, Azaouak et Goudali); le Zébu d’Afrique de l'Est (y compris les races améliorées Boran, Danakil et Raya Azebo); et la taurine d’Afrique de l'Ouest (y compris les races Lobi et N'Dama).

Encadré 5: La variabilité génétique chez le zébu de la population bovine de la région La variabilité génétique identifiée a été comparée à celle observée dans 13 zébus asiatiques non-Indiens, 100 zébus indiens et brésiliens, 141 bovins ibériques, 112 taureaux des pays d'Europe de l'Atlantique et 265 échantillons provenant d’Europe continentale. Les résultats indiquent que: a) l'ensemble des microsatellites saisis a été jugé utile à la réalisation des objectifs du projet d’introgression; b) les zébus et taurins d’Afrique de l'Ouest montrent une diversité génétique plus élevée que les autres populations échantillonnées; et c) le groupe de chercheurs disposent d’ une quantité importante d'informations impliquant les populations de zébu et de taurins à travers le monde qui permettent d'identifier avec précision la variabilité génétique d’Afrique l'Ouest "native" sur la voie mâle. Par conséquent, en utilisant les tests de laboratoire, l’introgression mâle de gènes des zébus dans les populations taurines trypanotolérantes peut être évaluée comme prévu dans la méthodologie de recherche du projet

Amélioration de la disponibilité et l'utilisation des connaissances scientifiques sur le changement climatique dans les systèmes et les politiques agricoles : Le CORAF/WECARD, en partenariat avec l'IFPRI et CCAFS, a conçu un recueil de connaissances et produit un livre sur le climat, sa variabilité et ses interactions avec l'agriculture. La technique de modélisation sophistiquée et les données disponibles ont été utilisées pour projeter des scénarios futurs qui ont exploré l’éventail des conséquences du changement climatique pour l'agriculture, la sécurité alimentaire et la gestion des ressources, et a formulé des recommandations aux gouvernements et aux agences œuvrant dans le domaine de la sécurité alimentaire régionale. L'intégration du contenu de ce livre dans les universités de la région et les centres de recherche

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devrait permettre d'améliorer les connaissances sur la science du climat et la productivité agricole.

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Des exemplaires du livre sur l’agriculture et les changements climatiques en Afrique de l'Ouest produits en 2013 par le CORAF/WECARD

Renforcement des liens avec les organisations internationales sur le changement climatique : Les liens ont été renforcés avec les organisations suivantes suite à des consultations rigoureuses sur les partenariats pour l'adaptation au climat: la FAO, l'Alliance pour la recherche agricole pour le développement de l'Union européenne (ERAARD), La Fondation française pour la Recherche sur la Biodiversité (FRB), le FARA et le Centre de la politique climatique de l'Afrique. Les atouts et opportunités de ses alliances stratégiques seraient exploités dans l'élaboration de stratégies et la mise en œuvre des initiatives d'adaptation au changement climatique dans la région.

agricoles de fanes d'arachide (12,5% de protéines brutes) et de l’ivraie de niébé (11% de protéines brutes) à la suite régime de base de pelures de manioc (5% de protéines) et de résidu du maïs (4%) a produit plus des gains quotidiens moyens en poids vif SR (35g/jours). Ces rations ont amélioré la santé du bétail; amélioré la qualité de la viande et du lait, ainsi que le revenu des producteurs. Le passage à l'échelle de ces résultats devrait améliorer la production animale de la région, et impacter positivement sur les revenus paysans.

Aperçu sur les rations alimentaires améliorées : L’introduction dans les aliments du bétail à partir d'une combinaison de résidus de produits

Encadré 6: Dynamique de l’humidité du sol et des nutriments (nitrates) dans les systèmes agropastoraux Il s’agit surtout de la des données sur la recherche sur le système de production agriculture-petits ruminants: le contrôle de l'humidité et du nitrate ont révélé qu'il n'y avait pas assez d'eau dans le sol supérieure (30 cm) qui couvre la zone d’enracinement du niébé (20-21 cm) à partir de la floraison jusqu'à la récolte (figure 1), alors qu'il y avait suffisamment de nitrate jusqu'à 55 jours après plantation (DAP) pour toutes les profondeurs. La limitation de l'humidité dans la zone d'enracinement du niébé explique en partie la baisse des rendements des semences (941kg/ha) et la biomasse fraîche totale (2800kg/ha) par rapport au potentiel de la récolte. Ces résultats préliminaires suggèrent la nécessité d'une irrigation d'appoint à des périodes critiques et la possibilité de reproduction de variétés de niébé à forte pénétration racinaire qui pourraient puiser l'humidité disponible à des horizons inférieurs.

Outil pour la projection des rendements agricoles et des profits des agriculteurs mis au pont et déployé : Une carte de rendement préliminaire a été élaborée dans le cadre des systèmes agroforestiers agro-sylvo-pastoraux. La carte propose une analyse communautaire de la couverture des terres, l'évolution de l'utilisation

des terres et comment une approche paysagère plus écologique pourrait être confirmée par l'analyse spatiale et les modèles basés sur les processus. Cette information est utile pour la modélisation et informer la conception des interventions futures de recherche, en particulier en matière de projection des rendements des Rapport Annuel 2013

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cultures et l’estimation des recettes provenant de rendements agricoles. Lorsque mis à l'échelle par les systèmes nationaux, cet outil devrait fournir des informations nécessaires à la planification nationale. État des ressources zoogénétiques de la région établi : Une étude à l'échelle régionale sur l'introgression de gènes des zébus du Sahel dans les populations de Bos taurus trypano-tolérantes au Burkina Faso, au Bénin et

au Mali indique clairement que les bovins trypanotolérants élevés par les petits exploitants dans ces pays ont des potentiels importants en matière de fourniture de viande et de produits laitiers aux marchés locaux et stimuler le commerce régional. Une promotion plus large et la disponibilité de ces races pour les exploitants doivent contribuer de manière significative à l'amélioration de l'apport en protéines et à l'amélioration du bien-être de la population.

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Développement des options stratégiques de prise de décision en faveur des politiques et les marchés Les interventions du CORAF/WECARD concernant la politique et les marchés visent à faciliter l'accès aux marchés pour les petits exploitants et les acteurs de la chaîne de valeur

pour chacun des produits prioritaires régionaux. Elles favorisent la formulation d'options politiques agricoles qui améliorent la sécurité, la durabilité et l'accessibilité des

produits. Par conséquent, les questions de politiques et de marché sont transversales à la plupart des programmes du CORAF/WECARD.

Contribution du Program Politiques et Marchés au Résultat 2 Le Programme Politique et Marchés du CORAF/WECARD reste un programme transversal très essentiel d'importance régionale. Le programme collabore avec les programmes techniques sur les aspects qui nécessitent la formulation d'options

politiques comme indiqué dans cette section du rapport. En plus de l'appui fourni aux programmes techniques, il a fait les contributions supplémentaires suivantes en vue de réaliser le Résultat 2 du Plan opérationnel 2008-2013:

A projet à l'échelle régionale sur «Le plaidoyer politique pour l’utilisation durable des produits forestiers non-ligneux (PFNL) en Afrique de l’Ouest et du Centre» a été lancé en 2013. Les produits forestiers non ligneux servent un objectif essentiel pour les communautés rurales de la région au cours des saisons non agricoles. Les PFNL constituent d'autres moyens de subsistance par la fourniture de fruits, de noix, de gommes, de graines oléagineuses, de latex, d’épices, de colorants, de baies, de champignons, de feuillage, de plantes médicinales, de tourbe, de bois de chauffage, etc. Plusieurs de ces produits sont exportés pour gagner des devises étrangères. Le projet étudie les contraintes socio-économiques et les opportunités pour les communautés à accéder aux PFNL; élabore une base de données sur les PFNL, leurs techniques d'exploitation et leur utilisation. L'accès du public à ces informations devrait permettre de renforcer l'exploitation durable des produits forestiers non ligneux pour les avantages socioéconomiques et

environnementaux des communautés forestières dans les sites du projet au Burkina Faso, au Cameroun, en RDC, au Gabon et au Sénégal. Ce projet produit également des supports de campagnes de sensibilisation et de plaidoyer faisant la promotion des politiques sur l'utilisation durable des PFNL. Cela exige un réseau solide et autonome des praticiens et des défenseurs de la gestion des ressources communautaires composé des habitants de la communauté, des agriculteurs, des ONG, des organismes publics tels que les départements de la foresterie, du développement économique, de l'agriculture, etc. Genre: Compte tenu de la grande importance du genre dans la récolte, la transformation et de la commercialisation des PFNL, entre 25 à 30% des acteurs impliqués dans la mise en œuvre du projet ont été délibérément parmi les femmes.

Résultats des Politiques et marchés du Programme Elevage, Pêche et Aquaculture Les résultats liés aux politiques et au marché du Programme EPA de 2013 orientée vers la réalisation

des résultats 2 du Plan opérationnel 2008-2013 sont les suivants:

Contraintes et les liens nécessaires pour une chaîne de valeur laitière efficace identifiés dans le cadre du projet «Renforcement de la résilience des moyens de subsistance pour réduire la pauvreté dans les zones semi-arides de l'Afrique de l'Ouest (PLM) '. L’analyse des coûts et des marges bénéficiaires ont été conclus au début de 2013.

Dans le cadre du PPAAO et du MDTF, le Programme Elevage a mis en route les initiatives suivantes: Consultation régionale sur les conflits liés à la transhumance transfrontalière du bétail dans la région de la CEDEAO; promotion du commerce régional de la viande et autre produits de l’élevage; et évaluation des parcours en Afrique de l’Ouest et du Centre.

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L’amélioration de l'accessibilité des producteurs laitiers à des facilités de crédit et aux intrants nécessaires à travers des liens à des acteurs de la chaîne de valeur réduit potentiellement leurs coûts de transaction, et l'augmentation de la productivité de la vache laitière dans le cadre du projet PLM. Le

rendement a connu une hausse remarquable - de 0,47 litres à 2 litres par jour et par vache. Cette augmentation a été maintenue même pendant la saison sèche. Environ 300 petits producteurs laitiers ont rapporté des résultats similaires.

Résultats des Politiques et marchés du Programme Biotechnologie et Biosécurité En partenariat avec le CILSS et la CEDEAO, le CORAF/WECARD a produit un règlement de la CEDEAO sur la biosécurité révisé en 2013. Le programme a également produit un guide régional sur les procédures en matière de biosécurité pour aider les pays de la région en matière de protocoles sur la biosécurité. L’état de la mise en œuvre du Protocole de Carthagène sur la prévention des risques biotechnologiques dans les huit (8) pays de l’UEMAO a été évalué au cours de l'année.

d'essais confinées pour l'évaluation des lignées de niébé Bt au Burkina Faso et au Mali; Quatre (4) options politiques proposées aux décideurs au niveau régional, et plaidoyer pour leur adoption. Plus précisément ce sont: le Règlement régional de biosécurité de la CEDEAO; le Manuel des procédures biotechnologiques de l’UEMOA; l’organisation des centres régionaux d'excellences pour la recherche en biotechnologie; la position officielle de la CEDEAO sur le génie génétique.

Un nouveau mécanisme multi-acteur a été créé en vue de la mise en œuvre de ce qui suit : Deux (2) applications

Résultats des Politiques et marchés du Programme Gestion des Ressources Naturelles Le Programme GRN du CORAF / WECARD a fait les contributions spécifiques suivantes en 2013 en vue

de la réalisation du Résultat 2 du Plan opérationnel 2008-2013.

Politique de changement climatique: Les recommandations stratégiques clés suivantes sur le changement climatique proposées:

travers toute la chaîne de valeur ( allant de petits exploitants aux consommateurs) afin de s'assurer que les pratiques d'adaptation pourraient fournir des couches de résistance face au changement climatique. Intégrer l'agriculture urbaine dans la politique urbaine nationale pour renforcer la capacité adaptative du système et la sécurité alimentaire des populations à faible revenu, en particulier les groupes les plus vulnérables.

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o

o

Intégrer l'information empirique produite à partir de la science du climat dans les politiques sectorielles agricoles par une meilleure exploitation des «espaces» existant comme le PAR, le dialogue informel, l'implication précoce des décideurs politiques et des fonctionnaires, et le suivi et évaluation conjoint des parties prenantes à l’égard des projets d'adaptation. Promouvoir des politiques sensibles au genre sur l'adaptation au climat; et traiter d'urgence les questions liées au renforcement des capacités d'adaptation des agriculteurs. Contrôle de la qualité et examiner tout compromis et synergies entre les politiques climatiques et commerciales internationales en rapport aux situations régionales telles que ces politiques pourraient empêcher ou améliorer les adaptations. Cela nécessite des tests rigoureux portant sur toutes les implications scientifiques de ces politiques à

o

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Accroître la visibilité et la faisabilité des programmes nationaux d'adaptation (PANA) aux niveaux sous-nationaux - c'est à dire à la ville (CAPA) et les collectivités locales (LAPA) niveaux. Cela met en avant le principe du ‘penser global et agir local’. Adresser les impacts du changement climatique dans le contexte d’interdépendances urbaines et rurales. Toutefois, en raison des différences dans la vulnérabilité et les capacités d'adaptation des acteurs et des lieux

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o

géographiques, les activités d'adaptation doivent être spécifiques au contexte. Développer des relations types entre les informations météorologiques avec la

prévalence de certaines maladies humaines tropicales. Cela devrait aider à la préparation des décideurs et du corps médical public à certaines maladies saisonnières liées au climat.

Résultats des Politiques et marchés du PPAAO/WAAPP En 2004, le CORAF/WECARD a été mandaté par la CEDEAO à l’effet de mobiliser les systèmes de recherche et de production agricole de la sous-région pour la mise en œuvre du Programme de Productivité Agricole en Afrique de l'Ouest (PPAAO/WAAPP). Le PPAAO (et le Programme Biotechnologie et Biosécurité) constitue un moyens plus concret de mise en œuvre de l'accord de partenariat CEDEAO-CORAF conclu en décembre 2005. La stratégie de la CEDEAO-CORAF concernant le PPAAO vise à assurer un soutien politique plus durable des gouvernements des pays de la région de la CEDEAO en vue de l'utilisation des connaissances de financement dans les systèmes de production agricoles. L'approche est fondée sur la nécessité pour les gouvernements de la région de la CEDEAO de s’approprier entièrement les processus de génération et d’utilisation de la technologie-innovation pour le développement agricole pour une croissance

inclusive au niveau locale (à la base). L'autre objectif important de l'approche du PPAAO est ramener la question des processus du financement national de la recherche agricole pour le développement à l'ordre du jour de la politique des pays après que la recherche a été négligée pendant des décennies. Après le lancement de la première phase (PPAAO 1A) qui a impliqué le Ghana, le Mali et le Sénégal, tous les 15 pays de la CEDEAO ont formellement adopté cette politique innovante sur le financement de la recherche pour le développement à travers les phases suivantes WAAPP 1A, 1B, 1C et 2A. Plus précisément, les objectifs du PPAAO sont : assurer l'accès des petits exploitants aux technologies amélioratrices de la productivité pour une croissance durable et la compétitivité des produits agricoles régionaux; améliorer la compétitivité et l'accessibilité des populations rurales pauvres aux produits agricoles améliorées.

Le Président de la Sierra Leone, le Dr Ernest Bai Koroma lors d'une réunion du PPAAO/WAPP à Freetown en 2013 3

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Séries WAAPP-1A

WAAPP-1B

WAAPP-1C

WAAPP-2A

Niveaux de financement du PPAAO/ WAAPP (million US$) Pays IDA GFRP Japan PHRD Ghana 15 Mali 15 Sénégal 15 Burkina Faso 15 6 Côte d’Ivoire 30 6 8 Nigeria 45 6 Bénin 16.8 Gambie 7 5 Guinée 9 Libéria 6 8 Niger 30 Sierra Leone 12 10 Togo 12 Ghana 60 Mali 60 Sénégal 60 Total 398,8 35

Total 15 15 15 21 44 51 16.8 12 9 14 30 22 12 60 60 60 456,8

Une mission de supervision de la Banque Mondiale visitant une rizière du WAAPP en Sierra Leone

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Résultats /extrants: Une plateforme d'échange d'informations élaborée en partenariat avec l'Institut Carnegie dans le cadre du projet de rendement agricole EarthAudit. Grâce à la plateforme, des informations utiles sur la production agricole sont mis à la disposition des utilisateurs de téléphones mobiles connectés à une application World Wide Web. Des informations pertinentes sont fournies à la suite de collaborations fructueuses avec AGRHYMET et l'Université du Ghana. Le projet EarthAudit lancé en 2012 vise à prédire le rendement des cultures et la variabilité du rendement qui pourrait aider les décideurs à prendre les premières décisions relatives au stockage et à l'évacuation des produits agricoles au cours des récoltes; et ou de chercher des vivres supplémentaires en période de mauvaises récoltes, en particulier dans un contexte de changement et de variabilité climatique. Une étude de la chaîne de valeur riz et manioc lancée dans le cadre du PPAAO 1C visant à améliorer la chaîne de valeur des cultures dans la zone de l'Union du fleuve Mano comprenant le Libéria, la Sierra Leone, la Guinée et la Côte d'Ivoire. Une analyse similaire a également été commandée pour le Ghana, le Mali et le Nigeria.

historique dans le processus PPAAO. Afin d'amener progressivement mais sûrement la recherche agricole sur l’agenda politique, ces engagements de haut niveau sont souhaitées par les instances régionales, la CEDEAO et le CORAF/WECARD dans la mise en œuvre du PPAAO. Le président, qui a personnellement participé à la consultation avec une importante délégation de ministres de son cabinet, a promis tout le soutien nécessaire à la recherche et au PPAAO/WAAPP. A Un partenariat sud-sud développé avec EMBRAPA du Brésil, un institut de recherche avancée dans des conditions agro-climatiques similaires à celles de la région du PPAAO. Ce partenariat vise à renforcer la capacité de développement technologique et d'innovation des CNS. L'expérience de l'EMBRAPA avec les CNS devrait fournir des leçons aux CNS du PPAAO, en particulier en matière de gestion de la fertilité des sols, la gestion intégrée des ravageurs, la biotechnologie sans risque et d'autres domaines dans production végétale, animale et halieutique.

Soutien politique de haut niveau obtenu pour la recherche agricole : Le soutien manifesté par le Président de la Sierra Leone, le Dr Ernest Bai Koroma, lors d'une consultation du PPAAO en Sierra Leone en 2013 était un engagement politique

Accroissement de la production et de la distribution de semences : les évaluations conduites au cours de 2013 par la mission d'appui du PPAAO ont indiqué des niveaux élevés de production de semences améliorées pour la distribution. Une bonne organisation de la distribution des semences à haut

rendement produites par les différents centres nationaux de spécialisation (CNS) modifierait considérablement la production et la productivité des systèmes agricoles. Les plateformes d'innovation seraient centrales dans une telle stratégie de diffusion et d'utilisation technologique.

Résultats des Politiques et marchés du Programme Semencier Ouest Africain La semence constitue la principale propagule pour la croissance des plantes. La semence est le support

des nouvelles technologies nécessaires pour une sécurité alimentaire. Elles (semences) constituent Rapport Annuel 2013

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l’intrant le moins cher et le plus important de la production agricole, et sont essentielles au progrès agricole. La mise en terre plantant de semences améliorées de qualité est l’un des moyens d'accroître la productivité agricole sans apport d’intrants supplémentaires. Il est en effet estimé que des semences de bonne qualité de variétés améliorées peuvent contribuer à l'augmentation de plus de 25% du rendement. Bien que l'importance de l'organisation du sous-secteur semencier ait été reconnue depuis les années 1920, ce sous-secteur reste encore à l'état embryonnaire en Afrique de l'Ouest. Cet écart a été le catalyseur du lancement de ce programme régional. En effet, le sous-secteur semencier en Afrique de l'Ouest a été en proie à des problèmes complexes dont la résolution de certains passe par l'établissement de plateformes communes qui créent des complémentarités visant à mobiliser des partenariats et des ressources solides. Le Programme Semencier Ouest Africain Afrique (PSAO/WASP) a probablement le plus grand groupe de partenaires parmi les programmes dirigés par le

WECARD/CORAF. Ces partenaires vont de CGIAR (IITA, l'ICRISAT et AfricaRice); SNRA, y compris les universités; les services nationaux de semences; les ONG; les organisations paysannes (ROPPA); les organisations semencières privées (ANASEB, UNPSB, SEEDPAG, ASSEMA, APPSN, SEEDAN, UNIS); les initiatives semencières régionales, (notamment l'AGRA, le projet du système semencier de l’ AusAID), les Communautés économiques régionales (CEDEAO et UEMAO); les organisations intergouvernementales (CILSS); les organisations internationales telles que la FAO et la Fondation Syngenta; le secteur privé (AFSTA), etc.. Le Programme de productivité agricole en Afrique de l'Ouest (PPAAO) met en œuvre le PSAO/WASP dans le cadre d'une Alliance pour l'industrie semencière en Afrique de l'Ouest (ASIWA) qui devrait impliquer tous les partenaires travaillant dans le secteur des semences afin de forger un vision commune une production durable et l'utilisation de semences de qualité des principales cultures vivrières dans la sous-région Afrique de l'Ouest.

Le Programme Semencier Ouest Africain (PSAO/WASP) a été officiellement lancé en 2013, et immédiatement suivi par l’identification de la masse critique d'experts de semences de prébase.

Des accords contractuels avec les trois GCRAI (IITA, l'ICRISAT et AfricaRice) et les SNRA du Ghana, du Sénégal, du Niger ont été signés. Cet accord facilite l'accès aux ressources humaines et végétales dont on a besoin pour mettre en œuvre efficacement le PSAO/WASP.

Les sélecteurs pour les cultures cibles dans la région se sont mis en réseau pour produire des semences de souche dans certains pays. Les ressources humaines nécessaires à l'appui à la formation des acteurs clés dans la chaîne de

Les SNRA contractantes ont cultivé 41 ha de terres en 2013 pour la production de semence de prébase; 10 ha pour le maïs, 12 ha de sorgho et 19 ha de riz. Publié la règlementation semencière de la CEDEAO:

production de semences de prébase identifiées.

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Lancement du PSAO/WASP à Abidjan

Encadré 7: Facilitation des mécanismes sur la règlementation régionale sur les semences en 2013  Règlementation sur les semences de la CEDEAO : Le CORAF/WECARD a officiellement publié une lettre de publication officielle aux ministres en charge de l'agriculture dans le 17 États membres CEDEAO-UEMOA-CILSS, demandant la publication dans les Journaux officiels de Règlementation semencière de la CEDEAO afin de permettre son entrée en vigueur officielle ainsi que le prescrit l'article 88 de la règlementation sur les semences de la CEDEAO.  Protocole d'accord signé entre le CORAF/WECARD et l'INSAH/CILSS. Il facilite la mise à jour des législations semencières nationales en accord avec la réglementation semencière de la CEDEAO. Une coalition de partenaires impliquant le WASP du CORAF, INSAH /CILSS, Seed Science Center de l'Iowa State University (SSC / ISU) et l'Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA) aide dans ce processus de mise à jour des réglementations semencières nationales.  Création de synergie entre le WASP-CORAF et Syngenta en Afrique de l'Ouest – ceci vise à promouvoir l'annexe 10 de l'Accord de Bangui Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) sur la protection des obtentions végétales, et la Convention internationale pour la protection des obtentions végétales. Ils devraient encourager les investissements du secteur privé dans l'industrie des semences et dans le commerce des semences dans les États de l'Afrique de l'Ouest.

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Besoins potentiels et réel de l’approvisionnement en semences (Tonnes) des 13 pays en Afrique de l’Ouest

Valeur des semences potentiel et réel (US $ x 1000) des 13 pays d'Afrique de l'Ouest

Établir un système d’import/export de semences avec une liste régionale des quarantaines dans la région de l’Afrique de l'Ouest. Le PSAO/WASP est en train d’améliorera l'échange de connaissances et d'informations de la quarantaine nationale sur les ravageurs et les maladies induites par ceux-ci pour faciliter le

commerce de semences entre les États. Actuellement, trois (3) des 15 pays de la CEDEAO + Mauritanie et le Tchad ont établi leur liste nationale de quarantaine, et des progrès importants ont été réalisés dans l'augmentation de ce nombre de manière à faciliter le commerce international des semences.

Résultats des Politiques et marchés du Programme Genre Selon les Nations Unies, "...... l’intégration du genre est une stratégie acceptée à l'échelle mondiale en vue de la promotion de l'égalité des sexes ....." Au CORAF / WECARD, la prise en compte relève donc d’une stratégie pour atteindre l'objectif de l'égalité des sexes. Son objectif est de s'assurer que les perspectives de genre et l'attention portée à l'objectif de l’égalité des sexes (en particulier en ce

qui concerne les femmes et les jeunes) soient au cœur de toutes les activités ( élaboration de politiques, recherche, adoption de technologie, plaidoyer/dialogue, législation, allocation des ressources et planification , mise en œuvre et suivi de tous les programmes et projets exécutés dans la région.

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Un document de politique sur le genre révisé produit et adaptée à l’IAR4D est en cours de publication. A Un outil pour sur l’égalité du genre dans les projets régionaux développé. Il s'agit notamment de

fragment de mesure du rendement; la chaîne de résulta et la structure de travail. Cela permet aux projets / initiative de jauger leur équilibre du genre et social - y compris les résultats et extrants du projet, les groupes cibles, la méthodologie, l'impact socio-économique et environnemental, etc.

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Renforcement et coordination du système régional de recherche agricole Le renforcement des capacités constitue une fonction de base essentielle et transversale du CORAF/WECARD. Cette fonction vise à renforcer les capacités de recherche et vulgarisation des SNRA afin de générer efficacement et déployer des technologies ayant un impact sur la productivité. Il vise à garantir la disponibilité des compétences nécessaires et une masse critique dans toutes les grandes disciplines de la science agricole, de la sélection par les systèmes à la politique et aux marchés dans des proportions

équilibrées pour de s’assurer que des dividendes importants reviennent aux petits exploitants agricoles. Au CORAF/WECARD, le renforcement des capacités implique l'amélioration de la capacité organisationnelle, technologique et institutionnelle. Cela comprend l'infrastructure de recherche, les ressources humaines nécessaires à la recherche, la vulgarisation et/ ou les services consultatifs, les acteurs des chaînes de valeur et les systèmes alimentaires. En tant que domaine thématique transversale d’importance, il

aborde l'information et le flux des connaissances entre les parties prenantes, facilitant ainsi l'accès et l'utilisation d'informations et des connaissances agricoles par les parties prenantes pour accroître la productivité, la production et les revenus. Il comprend également la mise en réseau, l'apprentissage expérientiel et le partage des meilleures pratiques institutionnelles pour améliorer les performances des systèmes de recherche et de développement.

les parasites du bétail, et pêche et de aquaculture.

Développement du capital humain (Formation diplômante) des SNRA Deux (2) PhD en pisciculture intégrée g 17 chercheurs des SNRA inscrits pour des études postuniversitaires en production laitière, systèmes mixtes élevage-cultures, lutte contre

16 personnels de recherche de la République centrafricaine, de Sierra Leone, du Libéria, du Niger, de la Côte d'Ivoire, de Guinée, de Mauritanie, du Ghana, de la RD Congo, et de la Gambie ont obtenu un diplôme de maîtrise dans différentes disciplines dans le cadre du DONATA. Cela a été parrainé dans le cadre du projet DONATA mis en œuvre par le CORAF/WECARD et dirigé par le FARA. Cinq (5) autres membres du personnel de recherche du Libéria, de la Gambie et du Ghana sont attendus pour compléter leurs programmes en 2014. Des chercheurs des SNRA bénéficiant de formation pratique (6 B.Sc. 17 M.Sc. 8 PhD) en gestion des systèmes intégrés et des ressources naturelles.

Développement de compétences ( formation non diplômante) des Acteurs du SNRA des chaines de valeur

15 chercheurs dans le domaine de l'élevage de la région ont étés formés sur la rédaction scientifique (articles évalués par des pairs, notes politiques, documents stratégiques, et la communication des exemples de réussite. 33 techniciens ont été formés sur la lutte antiparasitaire

Intégrée (LAI) et sur la gestion intégrée de l'eau et de la fertilité des sols au Cameroun, au Tchad et au Nigeria. Cette formation a permis aux agriculteurs d’adopter les nouvelles technologies d'accroissement de la productivité nécessaire pour la production optimale des vivriers dans les sites de projet. 868 bénéficiaires (producteurs semenciers, producteurs, agents de vulgarisation agricole, personnel d'ONG, agro-transformateurs, fabricants d'équipements d'extraction de pesticides) ont été formés sur les bonnes pratiques d’IPM et ISFWN, la fabrication et le traitement d'équipements, la diffusion et l'adoption des technologies; Rapport Annuel 2013

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515 acteurs participant aux activités du projet sur les systèmes semenciers et sur les Plateformes d'innovation ont bénéficié de diverses formes de renforcement de capacités dont la technologie semencière et les nouvelles informations sur les systèmes semenciers

Intellectuelle. L'objectif de cette formation était de renforcer les compétences de tous les participants sur les questions liées au transfert de technologies ainsi qu'au partage de connaissances au niveau interne et entre les pays où le PPAAO est mis en œuvre. Les centres de spécialisations(CNS) du PPAAO génèrent des technologies et des connaissances utilisées comme biens publiques

1325 bénéficiaires ont été formés (503 femmes et 903 hommes) dans la production de matériel végétal, la lutte contre les maladies et les ravageurs, ainsi que la gestion de l'eau et de la fertilité des sols 53 bénéficiaires ont été formés sur la technique de production de farine de niébé et blé. 300 personnes (producteurs et entrepreneurs) formées sur la production et la commercialisation des " minisett de l’igname " au Ghana, Nigeria, Togo et Benin. 300 bénéficiaires ont reçu une formation sur la production et l’utilisation de semences d'igname.

Des acteurs des cultures vivrières de la plateforme d'innovation au Burkina Faso ont été formés sur les meilleures conditions d'accès aux crédits et les démarrages dans les petites et moyennes entreprises. Certains d'entre eux ont reçu une formation sur la transformation poste-récolte. 40 parties prenantes de 15 pays de mise en œuvre le PPAAO ont été formés sur les Droits de Propriété

Session de formation des pays PPAAO sur DPI à Lomé

24 personnels de régulation du système semencier du Benin et du Togo ont été formés dans la distribution de variétés, le catalogage ainsi que la gestion des données TI. 61 facilitateurs des plateformes d'innovation(PI) ont été formés pour améliorer les activités des PI. 42 agriculteurs (10 femmes; 32 hommes) ont été formés sur des techniques améliorées de récolte de fourrage et sur le stockage selon la stratégie de nutrition animale dans le cadre du projet su système intégré agro-sylvo- pastoral. L'objectif visé est l'utilisation durable de la terre et l'amélioration des moyens d'existence pour les petits producteurs dans le sahel.

Récolte de fourrage à forte intensité de main d'œuvre dans le sahel

32 recenseurs (25 hommes et 7 femmes) ont été formés pour mener de façon effective la collecte de données de terrain sur les caractéristiques morphologiques, le diagnostic de la trypanosomiase sur le terrain ainsi 30 Rapport Annuel 2013


que la collecte et le traitement d'échantillons de sang; une méthodologie harmonisée a été élaborée et adoptée par chaque pays aux fins d‘échantillonnage pour aider à une meilleur formation d'autres acteurs à la base.

104 acteurs de terrain du Ghana, du Niger, du Nigeria et du Burkina Faso ont été formés dans la production semencière, les pratiques de laboratoire, le traitement et l'entretien de variétés. Un document stratégique sur la formation régionale a été produit et distribué à l’intention des SNRA et de certains sélectionneurs de maïs, riz et sorgho, du secteur privé sur la sélection de conservation;

Renforcement de capacités institutionnelles Les centres régionaux suivants ont eu leurs capacités renforcées dans la production et la dissémination des biens publiques de la recherche, et l'amélioration de la productivité animale en 2013. Centre Ouest Africain d'innovation dans le domaine de l'élevage (WALIC, ex ITC) : le plan stratégique, opérationnel et à long terme du centre a été élaboré; Centre international de recherche-développement sur l'élevage en zone subhumide (CIRDES): la recherche de ce centre est alignée sur le plan opérationnel général régional, le PDDAA, le FAAP et ECOWAP Des Centres Nationaux de Spécialisation(CNS) sur l'élevage et la pêche ont été créés : les CNS sur l'élevage et la pêche au Niger, Nigeria, Cameroun et en Sierra Leone ont été alignés sur l'IAR4D et le PDDAA. L’objectif est surtout le développement et la consolidation de synergies et les complémentarités qui encouragent des retombées technologiques et de l'innovation; Le Par ailleurs, le

CORAF/WECARD a facilité les partenariats entre les CNS et EMBRAPA dans le domaine de l'élevage et la pêche. Par conséquent, grâce à un échange prévu de gènes d’animaux à travers GENE PLUs, et des formations spécifiques de courte durée sur l'utilisation de matériels génétiques à travers LABEX, l’on s'attend à l'amélioration génétique du bétail local. De plus, le renforcement de techniques avancées de production de fourrage et de contrôle des tiques est un des axes de collaboration qui ont été développés Manuel de formation des agriculteurs et des vulgarisateurs sur l'aménagement intégré des étangs piscicoles. Le Burkina Faso, la Cote d'ivoire, le Ghana, Le Mali, le Sénégal et le Togo ont soutenu la production ou la révision des lois et projets de lois sur la biosécurité. Six (06) nouveaux partenariats ont été noués pour la mise en œuvre du projet AgriFam portant sur les options politiques pour le transfert de technologie en Afrique de l'Ouest. Un livre sur les pratiques et expériences a été publié et distribué en 2013. Les domaines concernés sont la plateforme d'innovation des chaines de valeur maïs et manioc et les systèmes nutritionnels à travers DONATA Le renforcement de la capacité fiduciaire de certaines OSC (ATCBCTRAPA, CNCR) a conduit à des accords contractuels avec les unités de coordination des INRA et du PPAAO/WAAPP dans l'objectif de soutenir le processus de passation de marchés pendant les 6-12 premiers mois. Ce processus vise à renforcer les capacités des systèmes d'opérations commerciales des OSC. Quatre (4) brochures ont été produites à travers l’IER du mali, avec la facilitation de CORAF/WECARD. Ces documents sensibilisent les entrepreneurs et les acteurs de l'agro-industrie sur les valeurs marchandes potentielles des ananas, des mangues, du fonio (et du Sébé) transformés, dans les marchés locaux et régionaux. Ceci a été particulièrement important pour les incubateurs WAARI Rapport Annuel 2013

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Des documents sur les politiques semencières du Togo et du Benin ont fait l’objet d’un examen anticipé pour être conformes aux réglementations de la CEDEAO. Un manuel régional sur la gestion de l’entreprise semencière a été conçu et distribué, dans l'objectif de faciliter l'accès des PME au capital. Pour ce faire, Le Programme Semencier Ouest Africain (PSAO/WASP) a également recruté des prestataires de services dans chaque pays cible. Le prestataire de service facilite les efforts de cinq (5) PME dans chaque pays, à travers la conception de leur plan d'affaire ainsi que la formation sur la création d'entreprise Le PSAO/WASP a revitalisé les Associations Nationales du Commerce de Semences(ANCS) ainsi que l'Association Africaine du commerce de semences(AFSTA), la version ouest africaine

(AFSTA/WeCARO). La création et le renforcement d'une association régionale de commercialisation de semences est un moyen de renforcer et de promouvoir une commercialisation régionale et sécurisée de semences, surtout la livraison de semences de base et de prébase de qualité. Cette avancée qui offre un cadre de dialogue au secteur privé a été considérée comme un grand pas vers la redynamisation des associations nationales et régionales dormantes du secteur privé intervenant dans le domaine semencier. Par ailleurs, le WASP a pu mobiliser des accords de partenariats entre des PME locales et des sociétés internationales comme Syngenta ainsi que certaines sociétés Indiennes dans l'objectif de promouvoir des partenariats dans les cinq pays cibles du PSAO/WASP que sont le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso et le Nigeria Des partenariats stratégiques ont été conclus entre le CORAF/WECARD et AFSTA dans le but de renforcer la capacité organisationnelle des ANCS et AFSTA-WARO. Le renforcement de capacité dans le cadre du Protocole d'accord prend également en compte la passation de marchés à travers la chaine de valeur, la mise à disposition de guide technique et la facilitation de l'accès des ANCS aux bonnes pratiques. Le renforcement des capacités des ANCS élèvera leur niveau de professionnalisme et, par ricochet, améliorera leur accès aux prêts pour leurs entreprises semencières. De plus, ceci renforcera leurs capacités en matière de gestion des subventions existantes dans ce secteur, et améliorera leurs leurs adhésions aux lois semencières en vigueur au niveau local et régionale. Deux(2) manuels de formation ont été développés (l’un sur le stockage et l'autre sur la transformation

Semence de prébase du riz NERICA M'Be du projet WASP en Cote d'Ivoire.

Champ de production de semences de prébase de maïs, du projet WASP à l’IITA

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Visite de terrain de partenaires du WASP à un champ de semences prébase de maïs à l’ISRA Sénégal.

Champ de semences de prébase de sorgho, du projet WASP à l’ISRA, Sénégal.

13 pays de mise en œuvre du WAAPP ont été soutenus dans l'élaboration de leur programme genre, leurs plans d’actions ainsi que la sélection de leurs points focaux, grâce au partenariat avec les Jeunes Professionnels pour le Développement de la Recherche Agricole. Le CORAF/WECARD a soutenu Cinq(5) femmes chercheurs du Sénégal, du Mali, du Burkina Faso, de la Cote d'Ivoire et du Cameroun pour acquérir des bourses d'encadrement des Femmes Africaines dans le Développement de la Recherche Agricole( AWARD) en Ouganda, et ce en partenariat avec la fondation Agropolis. Elles bénéficient actuellement de facilités de recherche et d'encadrement dans des laboratoires internationales, des conférences internationales, et sessions de

Une séance de formation du PPAAO sur le genre en août à Lomé

formation de courte durée sur la gestion de la recherche sur les 2 ans que court la bourse. Une base de données sur le genre a été développée à l’intention des acteurs régionaux.

Dr Pauline Mounjouenpou récipiendaire de AWARD honorée

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Facilitation et satisfaction de la demande de connaissances agricoles. Le CORAF/WECARD est une organisation régionale de recherche à financement public et à but non sans but lucratif, qui mène la recherche et l'innovation agricoles régionales en l’Afrique l'Ouest et du Centre au service du développement technologique et destinées surtout aux petits exploitants agricoles. En partenariat avec divers partenaires, le CORAF/WECARD génère, rend accessible et partage des connaissances, la technologie et les innovations pour une meilleure productivité agricole et la rentabilité des systèmes de production agricole de la région ainsi que des ressources naturelles. Les produits de recherche du CORAF / WECARD sont des biens publics destinés à assurer l’impact le plus large possible des résultats de ses recherches. C’est pour cette raison que la publication de ces résultats ainsi que la mise à disposition gratuite de connaissances sur la production agricole pour une plus grande dissémination sont encouragées.

171 plateformes d'innovation ont été établies par les 53 projets régionaux coordonnés par le CORAF/WECARD dans les 22 pays de la région. Des centaines d'acteurs dans ces PI ont reçu une formation pour profiter des technologies agricoles disponibles ainsi que les créations d'entreprises- Ces derniers partagent et apprennent des meilleures pratiques de PI dans différentes chaines de valeur de la production. Ces PI ont été créées dans le cadre de l’IAR4D du CORAF/WECARD, dans lesquelles tous les acteurs de la chaine de valeur jouent des rôles spécifiques. Les PI ont donc facilité l'accès à des technologies amélioratrices de la productivité. Elles ont également assuré de bons rendements aux producteurs cibles dont les ressources étaient

limitées. L'accroissement de l'efficacité et de l'effectivité de ces PI dans le paysage agricole secteur publique nécessitera des relations fortes avec le secteur privé dans l'objectif d'assurer l'accès aux meilleures, orienter les efficacités vers la production et réaliser le plus grand impact à travers la mise à disposition effective et le déploiement des résultats de la recherche. La gestion de telles relations devrait se faire avec prudence et de manière innovante afin de s’assurer que les acteurs du secteur privé continuent bénéficier des incitations et des avantages en aval, et offrir des technologies aux acteurs qui font la promotion de la réduction de la pauvreté et de la faim.

Utilisation des connaissances du Programme Elevage, Pêche et Aquaculture Résultats 14 plateformes d'innovations ont été créées sur l'élevage et la pêche: Six(6) d'entre elles qui concernent la promotion des systèmes mixte de production végétale et de vaches laitières sont fonctionnelles; Cinq(5) autres concernent des techniques améliorées d'intensification de la pisciculture intégrée, quand trois autres(3) concernent l'amélioration de la production laitière dans différents sites au nombre desquels celui du Cameroun, du Benin, de la Cote d'ivoire, du Nigeria, de la Sierra Leone, du Sénégal, du Burkina Faso, du Niger et du Tchad.

différents acaracides communs : L’objectif est de réduire l'incidence du Microplus B. envahissant ainsi que ses risques potentiels pour la santé des humains et des animaux. Quatre(4) exemples de réussite ont été rédigés à partir du projet PLM sur les domaines suivants: (i) Accès aux intrants zootechniques et vétérinaires à travers le Hub du Niger; (ii) Poivre blanc-une culture à forte valeur ajoutée, (iii) Fromage traditionnel wangash amélioré une meilleure génération de revenus et (iv) les réalisations de la plateforme d'innovation sur l'élevage au Togo.

Consolidation de matériels pour sensibiliser les producteurs sur la résistance des tiques aux Rapport Annuel 2013

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Cinq(5) articles techniques ont été produits sur: (i) le système d'irrigation à moindre coût, (ii) la fertilisation bio-organique des sols de cultures;(iii) la technique de compostage à l’aide les déchets d'origine animale, (iv) le système amélioré de

production du poivre blanc, (iv) la production améliorée de fourrage utilisant les cajanus cajan et (v) les techniques normalisée pour la production de fromages Wangash traditionnels.

Utilisation des connaissances du Programme Cultures Vivrières Deux(2) plateformes d'innovations ont été créées sur le maïs au Tchad et au Nigeria avec la participation de 309 personnes. Ces participants ont reçu des semences améliorées de nouvelles variétés plus productives pour faciliter l'adoption de la technologie. Trois (3) plateformes d'innovations sur le niébé ont été établies au Benin, au Mali et en Sierra Leone. Les PI facilitent également l'apprentissage, le partage d'expérience et l'adoption de la technologie dans les zones de projet. Sep (7) plateformes d'innovation sur le plantain ont été créées dans les six pays cibles, deux d'entre elles étant au Cameroun. Un plus grand accent est mis sur le Cameroun en matière de production de plantain, d’où la nécessité d’y créer plus d'une PI.

gestion intégrée de l'eau et de la fertilité des sols (ISFWN). Publication sur l'identification et la gestion du Banana Bunch Top Virus (BBTV) et la maladie du Black Sigatoka dans des fiches techniques, des actes de conférences et dans des revues. 35 ateliers de sensibilisation ont été organisés sur le système semencier régional. L’objectif était de sensibiliser les bénéficiaires sur les nouvelles connaissances et technologies en rapport avec les systèmes semenciers. Quatre(4) fiches techniques sur les semences ont été produites et distribués aux bénéficiaires

Sept(07) variétés de plantain en plus des pratiques IPM et ISFWM ont été mises à disposition pour diffusion et adoption.

96 plateformes d'innovation (PI) multi-acteurs pour les chaines de valeur de maïs et de manioc et sur les systèmes nutritionnels ont été crées dans 14 pays à travers DONATA. Les variétés améliorées répondent à plusieurs contraintes majeures de la production végétale telles que la sécheresse, la faible fertilité des sols, les nuisibles, les maladies ainsi que le herbes parasites. 33 855 acteurs dont 47.4% de femmes ont été mobilisés dans les 96 PI de maïs et de manioc.

31 émissions radio et télé sur la technique PIF visant la production en masse de matériels végétaux sains ont été diffusées à l'égard des producteurs et entrepreneurs au Benin et Cameroun en 2013. Au nombre des autres thèmes diffusés à travers les média, il y a la lutte antiparasite intégrée(LAI), la

Quatre(4) points d'entrée identifiés ont été adressés : i) accès au matériel végétal de qualité ainsi qu'aux meilleures pratiques, y compris la fertilité des sols; ii) transformation et valeur ajoutée aux maïs et au manioc; iii) commercialisation et marketing des produits; et iv) dialogues politiques.

Facilitation de l'accès aux technologies

dynamiser la production de maïs dans des agroécologies à déficit hydrique et enclines à la sécheresse.

Six (06) fiches techniques sur la production de Manioc, d'igname et de Maïs ont été conçus au Benin, à IITA (Cotonou), ce qui facilité la diffusion de la technologie pour adoption.

150 démonstrations sur du maïs à haut rendement ont été mis en place avec succès au Cameroun et 36 au Tchad et au Nigeria. Ces variétés devraient

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9318 kg de semences prébase de maïs amélioré ont été produites pour faciliter l'adoption technologique par les exploitants et sont entrain d'être injectées dans les systèmes de production communautaires 22871 kg de semences certifiées ont été produites pour faciliter l'accès des producteurs aux semences de qualité pour semis, multiplication et distribution dans les sites du projet. Ces semences ont besoin d'être produites à grande échelle 309 bénéficiaires ont reçu des semences certifiées des variétés de maïs résistantes à la sécheresse et au Striga, dont certaines sont une valeur nutritionnelle améliorée (QPM). 11 variétés améliorées de niébé résistantes au stress hydrique et au Striga ont été mises à la disposition des producteurs- améliorant de ce fait leur accès à de nouvelles variétés hautement productives. Des prototypes de sacs à trois couches(PICS) ont fait l'objet de promotion au Mali concernant le stockage de graines de niébé, réduisant ainsi le niveau d'infection parasitaire. 72 ha de terre ont mis en essai expérimental, utilisés pour des démonstrations sur le terrain ainsi que la multiplication de matériels de plantation. Le Programme Cultures Vivrières a organisé des Journées Paysans sur 25 jours dans l'objectif de faciliter une plus large diffusion technologique. Les entrepreneurs semenciers ont créé des points de vente dans les sites des PI, comme l’illustre le point de vente situé au Burkina Faso.

tubercules de manioc en gari, en foufou, en placali et en farine. Bien que certains de ces produits transformés aient existé dans certaines zones de la région, les PI dans l'esprit de l’IAR4D les ont introduits aux bénéficiaires comme de nouveaux produits, encourageant donc la diversification des sources de revenus des acteurs des PI. 3038,5 ha de maïs ont été cultivés dans les PI dans les régions et dans le cadre du projet d’adoption technologique du maïs de DONATA. 1131,9 ha de manioc ont été cultivés dans les PI dans la région et dans le cadre du projet d’adoption technologique du manioc du DONATA. 4864 tonnes de maïs ont été produites dans la PI du Burkina Faso dans le cadre du projet d’adoption technologique de DONATA. De plus, 1200 tonnes de maïs ont été commercialisées 23 unités de transformation ont été impliquées dans la transformation de produits agroalimentaires dans les PI. Chaque unité a également employé 5 personnes avec 115 transformateurs bénéficiaires directs. 18 entrepreneurs agricoles émergents sont impliqués dans la commercialisation et la production de semences et graines de maïs dans la chaine de valeur maïs au Burkina Faso et dans le cadre du projet d’adoption technologique du manioc de DONATA

Le rendement de maïs dans les PI varie entre 1-5 t/ha comparé à 1,3 t/ha là ou les matériels végétaux améliorés n'ont pas été utilisés. Les rendements de manioc varient entre 20-35 t/ha là ou les bonnes pratiques ont été observées, comparé à 10,6 t/ha là ou les matériels améliorés n'ont pas été utilisés. Il est à noter une utilisation croissante de nouvelles techniques de transformation de graines de maïs en couscous, en farine, en aliments de sevrage pour nourrissons ainsi que la transformation de Rapport Annuel 2013

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Utilisation des connaissances du Programme Biotechnologie et Biosécurité. Informations de base sur la R&D développées relativement une Biotechnologie sûre Intégration de techniques phytosanitaires et de multiplication de manioc dans les systèmes de

production des réglementations en Afrique de l’Ouest et du Centre. Les informations en rapport avec ces techniques ont été diffusées sur une chaine de télévision espagnole, sur les media du Ghana, dans des de clips vidéo et à travers 6 dépliants.

Exemple de Réussite d’Azourma de la Sissili au Burkina Faso Azouma avait abandonné les études et en tant qu’agriculteur, se battait difficilement pour assurer la pitance à sa famille et envisageait même se rendre en cote d'Ivoire et travailler dans le secteur des cultures de rente. Il est devenu cependant un acteur actif d'une PI de maïs en 2008/2009 et a obtenu des variétés améliorées de maïs à rendement élevé et résistantes à la sécheresse. Il a également acquis à travers la PI de meilleures compétences en rapport avec la chaine de valeur maïs, formation données par l’INERA (recherche). Azouma a pu donc améliorer son rendement de 3.5-5.0 t/ha, et dispose actuellement de 28ha pour la production de maïs de qualité. Il emploi de la main d’œuvre, principalement des femmes au moment de la récolte. Il ne dépend plus des institutions de microfinance dans les PI parce qu'il utilise un système de garantie (il garde une partie de sa production) pour vendre quant les prix sont élevés et acheter les intrants tels que les engrais pour la saison à venir. Il a créé de petites entreprises dans son village tels qu'un point de recharge de batterie de téléphone cellulaire, un restaurant local au bord de la rue principale, élève plus de 100 pintades dans son champ de maïs, et s’offre le luxe d’inscrire ses enfants dans des écoles privées.

Utilisation des connaissances issues du Programme Gestion des Ressources Naturelles. 1000 acteurs de la GRN mis en relation avec 43 plateformes d'innovations fonctionnelles. Chaque PI a plusieurs acteurs au nombre desquels différents producteurs (agriculteurs et éleveurs), transformateurs, commerçants, transporteurs, créditeurs, chercheurs, décideurs de politiques etc. Ces interactions essentielles permettent d’aborder de façon significative des aspects sensibles avec la

collaboration des acteurs clés, en témoignent les exemples de réussite dans tous les pays. Parmi ces exemples de réussite il y a la réduction du taux de mortalité des chèvres et un meilleur accès aux services des tracteurs, ce qui permet le semis à temps au Ghana, dans le cadre du projet des Petits Ruminants à la ferme (Small Ruminant on-farm project).

Exemple de réussite de Bandé Amadou, un berger à Banfora au Burkina Faso Bandé Amadou, berger peul et membre de la plateforme avait jusqu'ici trait ses vache pour seulement la consommation familiale. Avec un centre de collecte de lait à sa porte obtenu grâce à la plateforme, amadou se dit ravi de cette opportunité de vendre une partie de son lait près de chez lui sans qu’il ait besoin d’aller chercher des clients lointains. le revenu additionnel de la vente de lait est devenu une source régulière qui aide la famille à faire face à des dépenses quotidiennes, surtout l'achat de la nourriture. Rapport Annuel 2013

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Exemple de réussite de Barry Amadou, un producteur laitier à Banfora, Burkina Faso La famille de Barry Amadou, dont deux femmes et plusieurs enfants, dépend des fruits de la vente de lait pour couvrir une partie ses besoins alimentaires quotidiens de la famille. Mamadou raconte qu'avant la création de la Plateforme, il devait se débattre, pendant plusieurs heures de la journée, pour survenir aux besoins des enfants, des deux femmes, pendant que les femmes allaient vendre du lait. Exprimant son soulagement, Barry Amadou dit que la plateforme a mis les producteurs laitiers et les collecteurs en relation dans une situation gagnant-gagnant. Mes femmes n'ont plus à couvrir de longues distances pour la vente du lait et je n'ai plus à m'occuper seul de plusieurs enfants pendant de longues heures chaque jour. Exemple de réussite de Fanta Boly à Banfora, au Burkina Faso Au cours d’une réunion de la plateforme de Banfora, qui a coïncidé avec la révision annuelle du projet, Fanta Boly, leader d'un groupe de femmes de la région de Banfora, a été présentée par le secrétaire de la plateforme. Prenant la parole, Fanta a informé le groupe qu'une de ses amis, appelée Adama, lui avait parlé de la plateforme, « je suis venue surtout pour rencontrer les membres de la plateforme , mieux découvrir la plateforme et demander ce qui peut être fait pour les membres de mon groupe qui doivent parcourir de longues distances à pied pour la vente du lait, laissant leurs enfants à la maison et qui doivent cuisiner des repas après avoir parcouru de très longues distances à pied pendant presque toute la journée.

Utilisation des connaissances du Programme PPAAO Deux(2) technologies d'amélioration de la productivité ont été mise à la disposition des usagers .Ce sont des semi systèmes d'irrigation californiens qui ont la capacité d'augmenter l'efficacité de la conservation de l'eau dans des systèmes irrigués, ainsi que des techniques améliorées d'inoculation des cultures, ce qui conduit à une amélioration concomitante du microenvironnement du sol des cultures. Le résultat de tout cela est l'amélioration de l’utilisation d'eau et de nutriments ainsi que la santé végétale.

Accroissement proportionnelle de la production semencière et leur distribution en 2013 : Une évaluation menée en 2013 par la mission d’appui du PPAAO a indiqué une hausse de la production semencière. Une bonne organisation de la distribution des semences aux rendements élevés produites par différents Centre Nationaux de Spécialisation(CNS) impacterait significativement la production et la productivité des systèmes de production. Dans une telle stratégie de dissémination et d'utilisation de technologie, les plateformes d'innovation joueraient un rôle central.

Utilisation des connaissances du Programme semencier de l'Afrique de l'ouest Au nombre des contributions du PSAO/WASP à l'atteinte du résultat 4 de CORAF/WECARD, il y a : La création de données de référence/base en 2013 pour faciliter l'identification des changements. Cette étude a permis d'identifier les domaines de priorité le long des chaines de valeur semencières dans la sous-région. Le rapport provisoire de l'étude est disponible.

Les réglementations semencières de la CEDEAO ont été produites et distribuées aux 17 pays CEDEAO/UEMOA/CILSS, pour publication dans les Journaux Officiels (Des copies imprimées ont également été produites pour distribution.) Manuel de création du Comité Semencier Ouest Africain et des Comités Semenciers nationaux reproduit et distribué en Français et Anglais

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Semences de prébase en stockage à l’IITA

Contribution de l’Information et la Communication au résultat 4 Le partage d'information scientifique et la communication des fruits de la recherche sont des fonctions essentielles de CORAF/WECARD depuis son lancement. Cette fonction essentielle assure la

visibilité de la capacité de la recherche à changer la productivité agricole dans la région. Les réalisations suivantes ont été faites en 2013 par ce programme transversal du CORAF/WECARD :

Cinq(5) nouvelles listes de distribution ont été créées en 2013, ce qui donne 12 listes de distribution disponibles. Les nouvelles listes suivantes ont été créées: wasp@coraf.org; acteursac@coraf.org; dg-ds@coraf.org; coordonnateursnat@coraf.org; coordonnateurs-cns@coraf.org

15 Exemples de réussite sur les différentes technologies développées ont été publiés et disséminés à travers de petits films et dépliants.

300 nouvelles demandes d'informations en rapport avec des technologies agricoles venant des acteurs (producteurs, chercheurs et étudiants.....) ont été satisfaites

Une politique de publication du CORAF/WECARD a été produite

TIC et gestion de données. Des mises à jour quotidiennes des portails et site web partenaires ; utilisation accrue du portail PPAAO et création de la nouvelle, "fenêtre sur les innovations de marchés et technologie agricole(MITA)"; amélioration de bases de données avec des informations sur les technologies des pays suivants : Togo, Benin, Côte d’Ivoire, Sénégal, Niger, Nigeria, Ghana, Mali;

Cinq(05) numéros de CORAF ECHO ont fait l'objet de publication

Un programme de renforcement de capacités lancé au bénéfice du personnel chargé de la communication au sein du PPAAO et des CNS. L'objectif est d’assurer une meilleure communication des résultats du PPAAO; 22 participants SNRA ont été formés sur les réseaux sociaux et Web 2.0

Publications

10 brochures, livrets et fiches techniques sur les projets et programmes ont été publiés.

Le rapport annuel 2012 du CORAF/WECARD a été publié

Cinq(05) numéros de CORAF ECHO Action ont fait l'objet de publication

Meilleur visibilité du CORAF/WECARD 73 articles sur le CORAF/WECARD ont été publiés sur les media an Afrique centrale et Occidentale Trois(3) films de courte durée sur les résultats des projets de CORAF/WECARD ont été produits et publiés sur YOUTUBE. Un documentaire sur les Exemples de réussite de CORAF/WECARD a été produit "Recherche et innovation, piliers de CORAF/WECARD" Un Blog de CORAF/WECARD a été créé. Rapport Annuel 2013

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www.coraf.org Ce site web a occupĂŠ les 100 meilleures positions sur Google; avec un nombre

accru de visiteurs par mois, de 3500 en Novembre 2012 Ă 10500 par mois en Octobre 2013 ;

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Plaidoyer en faveur de la recherche agricole orientée vers le développement Le plaidoyer en faveur de la recherche agricole orientée vers le développement en Afrique de l’Ouest et du Centre continue d'être une fonction de base du CORAF/WECARD. Les questions abordées par cette fonction entre autre: a)la création d'un environnement pour une production agricole durable et à grande échelle dans la région. Ceci prend en compte le plaidoyer pour des politiques fondées sur des données probantes au bénéfice des petits acteurs de l'industrie agricole

(recherche, producteurs, PME, agro-entreprises, décideurs de politiques et investisseurs, etc.) CORAF/WECARD poursuit dans le même domaine la réorganisation de reformes institutionnelles améliorant la création de technologies ainsi que leur processus de mise en œuvre pour la croissance de la production des petits exploitants. b) mobilisation de ressources pour la recherche régionale orientée vers le développement. Ceci prend en compte des investissements

Accord formel avec la CEDEAO sur la coordination et le leadership du Comité semencier Ouest Africain (COASEM), l'Alliance pour une industrie semencière en Afrique de l'Ouest(ASIWA) pendant une période transitionnelle de 5 ans; et le leadership dans la création de comités semenciers nationaux dans les 15 pays d'Afrique de l'ouest. Ce rôle assigné à CORAF/WECARD par la CEDEAO pendant cette période renforce la légitimité de CORAF/WECARD en tant que leader dans le plaidoyer en faveur de l'utilisation accrue de variétés de semences améliorées pour la productivité et les revenus agricoles. Les consultations au niveau régional ont identifié et proposé des solutions politiques logiques aux défis liés au commerce régional et transfrontalier des produits agricoles. Au nombre des solutions identifiées, il y a les textes harmonisés sur l'imposition de TVA à l'intérieur de l'espace CEDEAO

accrus et durables par des investisseurs internes et externes dans la production et distribution des connaissances agricoles (biens publiques) au bénéfice des petits exploitants. Les rôles de CORAF/WECARD dans cette fonction prennent en compte la conviction des décideurs politiques de l'Afrique centrale et occidentale, pour que ces derniers investissent dans la recherche agricole appropriée, pour la poursuite de leurs croissances économiques.

Résultats et UEMOA; et le lancement de la politique de commerce régional de la CEDEAO qui élimine de façon adéquate les goulots d'étranglements dans le commerce régional. Efforts coordonnés en 2013 concernant des propositions d’options politiques pour une gestion et utilisation durable des ressources forestières régionales. Cet effort implique également les structures suivantes: CILSS, UEMOA, CEDEAO, FAO, IUCN, CIFOR ainsi que les pays membres de la CEDEAO. Les objectifs généraux de cette politique ont été traduits en plan d'action stratégique, et depuis lors, un plan de convergence dont le but est d'élever le statut des forets en Afrique de l'ouest, conformément à la vision stratégique 2020, a été adopté par la CEDEAO.

Encadré 9 : Principaux axes du Plan d'action stratégique Au nombre des axes:  Assurer la consistance et l'importance du Plan de Convergence pour l'Afrique de l'Ouest et au niveau internationale parmi d'autres questions stratégiques actuelles et majeures, ainsi que leur alignement sur les principes de Rio+20  Rendre le plan attractif, réaliste et essentiel pour la gestion durable des forets ainsi que le développement socioéconomique de la région.  Mener une analyse sectorielle sur toutes les sections des ressources forestières, y compris la faune, et à travers les aspects juridiques et législatifs Rapport Annuel 2013

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Le CORAF/WECARD a été mandaté pour donner plus de visibilité au rôle des institutions nationales de recherche dans le Plan de Convergence, et également de conduire des activités de recherche dans le contexte du Plan de convergence, surtout concernant la revue institutionnelle des capacités en matière de recherche forestière dans les pays de la CEDEAO.

Obtention du soutien politique du gouvernement du Niger pour l’organisation de la Quatrième Semaine Scientifique Agricole et l'Assemblée Générale du CORAF/WECARD prévue pour se tenir en mai 2014. Cela constitue un acquis majeur dont l'objectif est de sensibiliser les décideurs sur les avantages liés à l'investissement dans la recherche agricole et l'utilisation de ces résultats pour l'accroissement de la productivité. Le Niger a été un des pays sahéliens qui ait accordé un accent particulier à la sécurité, la disponibilité ainsi que la souveraineté alimentaire. La Semaine Scientifique Agricole compte mettre l'accent non seulement sur les défis en matière de disponibilité alimentaire dans les pays, mais aussi sur les opportunités de croissance dans le domaine agricole. A cet effet, l’organisation paysanne, la CEDEAO, le ROPPA et le gouvernement du Niger ont été donc sensibilisés durant cette période. Le CORAF/WECARD a mobilisé et obtenu le soutien des Centres CGIAR (IITA, ICRAF, ICRISAT, et AFRICA RICE) intervenant dans la région pour le renforcement des Centres Nationaux de Spécialisations(CNS) du PPAAO. Le soutien fourni par le CG est en train d'améliorer l'effectivité et l'efficacité des actions des CNS. L’alignement de la recherche du CGIAR sur les axes prioritaires des pays et à ceux des CNS du PPAAO devrait transformer le rendement des technologies agricoles en vue de la croissance dans la région.

Un Accord avec la Banque Mondiale sur la deuxième phase du PPAAO pour le Mali a été obtenu et signé en 2013 : Le compromis pour cet accord était de 4million de dollars US reparti entre le Mali et CORAF/WECARD pour la collaboration régionale et la facilitation des activités transfrontalières. On planifie actuellement l'extension du PPAAO. Lancement de nouveaux partenariats financiers à la suite de la consultation en cours avec la Fondation Bill&Melinda Gates sur l'implication de cette fondation dans la mise en œuvre du deuxième Plan opérationnel de CORAF/WECARD. Les premiers contacts ont été très fructueux et des perspectives de partenariats font l'objet d'un examen conjoint par le CORAF/WECARD et la Fondation Gates. Consolidation de partenariats : Le CORAF/WECARD a continué de consolider ses relations avec ses partenaires existants. Les efforts de consolidation avec les institutions Européennes de recherche ont été surtout axés sur les plateformes d'innovation dans les chaines de valeur, les systèmes alimentaires et sur la gestion des ressources naturelles, développées sous la coordination du CORAF/WECARD et basées sur le paradigme IAR4D et sur la réflexion des systèmes d'innovation, qui constituent la force motrice de ces plateformes.

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Supervision des programmes La fonction de supervision du Programme CORAF/WECARD est la fonction essentielle de la direction, assurée par la direction centrale. Cette fonction est fondamentale pour le bon fonctionnement de tous les 12 programmes en cours de mise en œuvre par le CORAF/WECARD. Il appartient à la supervision de veiller à l’existence des plans adéquats d’orientations et de mise en

œuvre des programmes et des 55 projets régionaux en cours de mis en œuvre en 2013. Les fonctions de supervision sont essentielles dans soutien aux activités au niveau des projets visant à atteindre les buts et objectifs du CORAF/WECARD. En 2013 la direction du programme a identifié et géré les dépendances des programmes et projets. Certaines de ces liaisons sont décrites dans cette section

Projets en cours de mise en œuvre par chacun des programmes du CORAF/WECARD en 2013

Programme Élevage, Pêche & Aquaculture Cultures de base Cultures non essentielles Gestion des ressources naturelles Biotechnologie & Biosécurité Politique, Marché et Commerce Renforcement de capacités Gestion des connaissances Total

Projets lancés en 2013

Projet en cours en 2013 6

Projets Compétitifs (2008-2013) 4

0

2

6

0 9

5 9

4 8

4 1

8 9

4

12

11

1

12

0

2

0

9

9

1

2

2

0

2

3

6

4

5

9

17

42

33

22

55

Revue du système Performance du Plan opérationnel 2008-2013 du CORAF/WECARD évaluée. Ceci a permis de poser les jalons en vue de l'élaboration du Plan opérationnel 2014-2018 Programme de Gestion de connaissances(GC) revue. Cette revue a été menée en tenant compte du besoin d’une meilleure gestion du nombre croissant de connaissances scientifiques que les projets régionaux génèrent, ainsi que du besoin que de telles connaissances pénètrent les programmes de productivité des pays de la région. La nouvelle

Projets exécutés (2008-2013)

N° Total PO (2008-2013)

orientation du programme de GC met en avant l'amélioration des approches d’apprentissage de leçons des PI, le renforcement de la capitalisation des résultats de recherche, y compris la création de systèmes d'incubation de technologies. Ceci tient compte de la disponibilité d’informations entrepreneuriales relatives aux technologies des projets. La direction procède également à la facilitation de la dissémination de l'information agricole. Système de suivi évaluation revu et réorienté. Un Plan de Gestion de la Performance (PGP) a été élaboré pour planifier et gérer le processus de suivi, Rapport Annuel 2013

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d'évaluation et de rapportage du projet dans le cadre du PASO/WASP, à la suite cette revue. Des PGP similaires sont attendus pour tous les programmes Un manuel de S&E et un système informatisé pour la collecte et le traitement de données ainsi que pour le rapportage dans le cadre du PPAAO a été élaboré. 67 personnels de SNRA chargés du S&E, formés sur la gestion axée sur les résultats, ont bénéficié d'un renforcement de capacité Un manuel sur la gestion du mécanisme régional de financement compétitif a été renforcé pour répondre aux responsabilités croissantes de CORAF/WECARD dans la gestion dudit mécanisme. Ceci prend en compte un meilleur accès aux fonds de la R&D ainsi que de meilleures modalités de soumission de rapport financiers. Trois (03) centres de recherche de CORAF/WECARD (WALIC, CIRDES, IRED – ex Laboratoire Farcha) ont été évalués ainsi que le Centre National de Spécialisation sur l'élevage au Niger. Ces centres de recherche sur l'élevage bénéficient d'un renforcement de capacités pour devenir des Centre d'excellence et offrir l'assistance nécessaire aux

Facilitation des Centres Nationaux de Spécialisation et des Centres de Base par CORAF/WECARD

Centres Nationaux de Spécialisation dans le cadre de l'initiative du PPAAO/WAAPP. La revue a identifié les potentialités et a proposé des mécanismes pour une meilleure exploitation de ces potentialités pour productivité animale. La revue a également permis aux centres de mieux se positionner pour une certification ISO par la Banque Mondiale, ce qui devrait créer des opportunités pour un financement international accru et durable CARBAP (Centre Africain de Recherches sur Bananiers et Plantains) : Le CORAF/WECARD a soutenu l'élaboration des nouveaux plans opérationnel et stratégique du CARBAP. Ce base centre de recherche régional du CORAF/WECARD avait mené une recherche orientée vers le développement sur le bananier et le plantain en Afrique centrale pendant plusieurs années. Lee CORAF/WECARD a joué un rôle dans le renforcement de ce centre, vu l'importance grandissant du bananier et du plantain en tant que vivriers essentiels dans la région. Le CORAF/WECARD a également joué très proactif dans l'organisation d'un forum pour les partenaires scientifiques, techniques et financiers du CARBAP, dont l'objectif était d'assurer une mise en œuvre organisée des nouveaux Plans opérationnel et stratégique du CARBAP.

Participation du SNRA dans la mise en œuvre de projets régionaux

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Amélioration scientifiques

de

partenariats

Forum pour la Recherche Agricole en Afrique(FARA) La relation de longue date avec le FARA continue de se consolider. En 2013, le CORAF/WECARD a contribué de façon significative à l'élaboration du nouveau Plan Opérationnel à Moyen-Terme(MTOP) 2014-2018. Étant donné que FARA est une organisation faîtière d’envergure continentale, les MTOP des organisations régionales de recherche s'inspirent de la vision continentale fondée sur le principe de subsidiarité. Institut de recherche pour le développement (IRD) : Le CORAF/WECARD continue de dynamiser ses relations avec ses partenaires fondateurs. Dans cette veine, le partenariat avec l'IRD a été beaucoup renforcé en 2013, un exemple spécifique de ce renforcement est le soutien au projet mené par l'IRD:"sociétés Rurales, Environnement et Climat (PPR/SREC)". Ce projet visant à améliorer la capacité d'adaptation des communautés rurales aux aléas du changement climatique est en synergie avec les différents projets de lutte contre le changement climatique menés par le CORAF/WECARD dans la région, dont AfricaInteract de CORAF/WECARD en est une illustration. L’essence même de cette initiative était le partage d'information et de connaissances pour de meilleurs services aux communautés rurales. Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) : CIRAD fut au nombre des institutions fondatrices du CORAF/WECARD. Les démarches récentes visant au renforcement du partenariat de longues dates entre CORAF/WECARD et CIRAD consistent à obtenir de ce dernier qu’il accroisse la proportion de ses investissements dans la recherche agricole axée sur le développement en Afrique de l’Ouest et du Centre. Institut International de Recherche Agricole pour les Zones Semi-Aride-Tropicales (ICRISAT): En 2013, CORAF/WECARD et ICRISAT ont ensemble examiné les voix et moyens pour que le CGIAR joue un rôle plus important dans les Centres de Spécialisation du

PPAAO- le Pilier IV du Programme de productivité du CAADP/PDDAA. Centre de l'Afrique de l'Ouest pour l'amélioration des plantes (WACCI). Le CORAF/WECARD a commencé à offrir des conseils techniques au WACCI en 2013. Le WACCI a aidé à créer et maintenir la masse critique requise par les différents systèmes nationaux dans le développement de technologies et d'innovation de transformation de moyens d'existence, à travers l'amélioration génétique des cultures. Dans le cadre de ce nouveau partenariat, le financement du CORAF/WECARD a été dédié à la formation de 30 PH.D sur l'amélioration des cultures et la création variétale. Institut International de Recherche sur les Politiques Alimentaires(IFPRI) : En partenariat avec IFPRI, le CORAF/WECARD a débuté la mobilisation des SNRA à l’effet d’utiliser le logiciel DREAM conçu par IFPRI. Le CORAF/WECARD est en train de renforcer également sa collaboration sur les techniques améliorées de suivi-évaluation, avec l'utilisation d'outils qui ont la capacité de projeter l'impact dans l'avenir. 40 agents SE ont été formés sur l'évaluation de l'impact à l’aide du logiciel DREAM. Universités des États Unis: Le CORAF/WECARD travaille actuellement avec certaines universités des États Unis, à travers une opportunité offerte par l’USAID, dans le cadre de “Scaling Agricultural Technologies & Developing Collaborative Partnerships to Prioritize Research for Development” au bénéfice des Centres Nationaux de Spécialisation(CNS) du PPAAO. L'objectif de cette initiative est la sensibilisation sur le fonctionnement des CNS et la possibilité d’exploiter les potentiels disponibles dans les universités des États Unis aux fins d’améliorer le fonctionnement de ces CNS. Organisation de Recherche Scientifique et Industrielle du Commonwealth (CSIRO): Le partenariat de recherche entre le CORAF/WECARD et le CSIRO a créé les six(6) projets régionaux sur des systèmes d’intensification, systèmes agropastoraux intégrés, systèmes semenciers et la santé animale.

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Systèmes nationaux agricole Renforcés

de

recherche

Trois(3) organisations paysannes (ROPPA, PROPAC, et APESS) ont été mobilisées pour une participation plus effective à l'IAR4D et dans les projets régionaux en cours. Les capacités renforcées de ces organisations leur permettent d'identifier et de définir les nouvelles orientations pour le 2eme Plan Opérationnel 2014-2018 du CORAF/WECARD. Les producteurs, travaillant avec l'équipe technique de CORAF/WECARD, ont identifié et défini 12 domaines stratégiques prioritaires de collaboration assortis d’un plan d'action consolidé. ONG intégrées dans les activités du CORAF/WECARD. Les ONG ont continué de jouer des rôles importants dans le système d’adoption technologique régional, en complément à la baisse de visibilité des systèmes de vulgarisation. Face à cette réalité, le CORAF/WECARD a mobilisé plus de Trente ONG nationales et internationales pour une meilleure compréhension du fonctionnement des processus IAR4D régionaux, ainsi que leur rôles potentiel. A l'instar des organisations paysannes, les capacités renforcées de ces ONG leur ont permis d'identifier et de définir les nouvelles directions du 2eme Plan Opérationnel 2014-2018. Ces engagements sont censés aider à identifier des rôles

plus formels pour les ONG dans la chaîne de valeur de la Recherche Agricole pour le développement. Systèmes de vulgarisation revitalisés : Le CORAF/WECARD continue de jouer un rôle significatif dans la création du réseau régional des services-conseil agricole (RESCARR-AOC). La documentation existante sur les défis liés à aux services-conseil et la vulgarisation dans la région a été revue. Une documentation bien à propos pour les opérations du réseau a été également produite et validée par le CORAF/WECARD. Renforcement du rôle du secteur privé dans la recherche régionale pour le développement. Suite à la réduction de l'implication de l'État dans la fourniture d'un certain nombre de facilités utiles pour la production agricole, ainsi qu'aux changements grandissants dans l'environnement mondial, le secteur privé a émergé et joue beaucoup plus de rôles , y compris l'acquisition et la distribution des intrants( semences, engrais, etc.), les activités poste-récolte( transport, stockage, transformation des produits, etc.); les facilités de crédit, et même les services consultatifs. Les rôles de cette catégorie d'acteurs sont d'une importance capitale dans l'agenda de transformation de l'agriculture, mené par CORAF/WECARD dans la région.

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Rapport financier

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Conclusions Le processus de développement et d'utilisation des technologies ainsi que de l'innovation du CORAF/WECARD répond et adresse de manière efficace la question de l’adoption des technologies agricoles en vue d’améliorer la productivité des systèmes. Les investissements régionaux de recherche agricole se sont poursuivis vers des zones marginales, et continuent d’impliquer un mélange d’acteurs publics, privés et de la société civile afin de soutenir la génération et l'adoption de la technologie agricole.

Des alignements continus de projets régionaux sur le PDDAA via les plateformes d'innovation orientent progressivement les projets vers le développement de l’entreprenariat dans les économies rurales, l'équilibre du genre et les jeunes dans l'agriculture. Le renforcement continu des systèmes de planification, de suivi et évaluation fournit un important compromis sur la responsabilité concernant les investissements de recherche. Certains des principaux défis des projets des OSC portent sur la capacité à répondre à l'exigence fiduciaire. En outre, la surveillance constante, le coaching et le mentorat sont nécessaires pour permettre à ces OSC de mettre en place des PI fonctionnels et des plateformes d'apprentissage basées sur l'apprentissage collaboratif et l'action collective.

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Publications Ahossane, K., A. Jalloh, G.C. Nelson and T.S. Thomas. 2013. Cote d’Ivoire. In: Jalloh, A., G.C. Nelson, T.S. Thomas, R. Zougmore and H. Roy-Macauley( Eds.), West African Agriculture and Climate Change: A Comprehensive Analysis. International Food Policy Research Institute, Washington, DC 20006-1002, USA, pp. 111 – 140. Arinloye, D.D., Coulibaly, O., Sounkoura, A., and Sanyang S. 2013. Value chain approachbased platforms: Innovation platforms for technology adoption in Africa. MEAS Case Studies Series on Human Resource Development in Agricultural Extension.7pp. Conde, S., A. Jalloh, G.C. Nelson and T.S. Thomas. 2013. Guinea. In: Jalloh, A., G.C. Nelson, T.S. Thomas, R. Zougmore and H. RoyMacauley( Eds.), West African Agriculture and Climate Change: A Comprehensive Analysis. International Food Policy Research Institute, Washington, DC 20006-1002, USA, pp. 173 – 202. CORAF/WECARD. 2012. Innovation platforms (IPs) in agricultural value chains. Guide Hassan, S.H., C.E. Ikuenobe, A. Jalloh, G.C. Nelson and T.S. Thomas. 2013. Nigeria. In: Jalloh, A., G.C. Nelson, T.S. Thomas, R. Zougmore and H. Roy-Macauley( Eds.), West African Agriculture and Climate Change: A Comprehensive Analysis. International Food Policy Research Institute, Washington, DC 20006-1002, USA, pp. 259 – 290. Jalloh, A., M.D. Faye, H. Roy-Macauley, P. Sereme, R. Zougmore, T.S. Thomas and G.C. Nelson. 2013. Overview. In: Jalloh, A., G.C. Nelson, T.S. Thomas, R. Zougmore and H. RoyMacauley( Eds.), West African Agriculture and Climate Change: A Comprehensive Analysis. International Food Policy Research Institute, Washington, DC 20006-1002, USA, pp. 1 – 52. Jalloh, A., M.D. Faye, H. Roy-Macauley, P. Sereme, R. Zougmore, T.S. Thomas and G.C. Nelson. 2013. Summary and Conclusions. In: Jalloh, A., G.C. Nelson, T.S. Thomas, R. Zougmore and H. Roy-Macauley( Eds.), West African Agriculture and Climate Change: A Comprehensive Analysis. International Food Policy Research Institute, Washington, DC 20006-1002, USA, pp. 383 – 393. Johnson, R.G., M. Kandeh A. Jalloh, G.C. Nelson and T.S. Thomas. 2013. Sierra Leone. In: Jalloh, A., G.C. Nelson, T.S. Thomas, R. Zougmore

and H. Roy-Macauley( Eds.), West African Agriculture and Climate Change: A Comprehensive Analysis. International Food Policy Research Institute, Washington, DC 20006-1002, USA, pp. 323 – 352. Karmorh Jr. B.S., A. Jalloh, G.C. Nelson and T.S. Thomas. 2013. Liberia. In: Jalloh, A., G.C. Nelson, T.S. Thomas, R. Zougmore and H. Roy-Macauley( Eds.), West African Agriculture and Climate Change: A Comprehensive Analysis. International Food Policy Research Institute, Washington, DC 20006-1002, USA, pp. 203 – 232. Khouma, M., A. Jalloh, G.C. Nelson and T.S. Thomas. 2013. Senegal. In: Jalloh, A., G.C. Nelson, T.S. Thomas, R. Zougmore and H. RoyMacauley( Eds.), West African Agriculture and Climate Change: A Comprehensive Analysis. International Food Policy Research Institute, Washington, DC 20006-1002, USA, pp. 291 – 322. Lawin, A.E., P.B. Irenkatatche Aponikpe, A. Jalloh, G. C. Nelson and T.S. Thomas. 2013. Benin. In: Jalloh, A., G.C. Nelson, T.S. Thomas, R. Zougmore and H. Roy-Macauley (Eds.), West African Agriculture and Climate Change: A Comprehensive Analysis. International Food Policy Research Institute, Washington, DC 20006-1002, USA, pp. 53 – 78. Lawin, A.E., P.B. Irenkatatche Aponikpe, A. Jalloh, G. C. Nelson and T.S. Thomas. 2013. Benin. In: Jalloh, A., G.C. Nelson, T.S. Thomas, R. Zougmore and H. Roy-Macauley( Eds.), West African Agriculture and Climate Change: A Comprehensive Analysis. International Food Policy Research Institute, Washington, DC 20006-1002, USA, pp. 1 – 52. Nutsukpo, D.K., A. Jalloh, R. Zougmore, G.C. Nelson and T.S. Thomas. 2013. Ghana. In: Jalloh, A., G.C. Nelson, T.S. Thomas, R. Zougmore and H. Roy-Macauley( Eds.), West African Agriculture and Climate Change: A Comprehensive Analysis. International Food Policy Research Institute, Washington, DC 20006-1002, USA, pp. 141 – 172. Sanyang, S., Ly, S., Kuiseu, J., Ennin, S.A., Jobe, L., Diarra, L., & Bantaba, P. 2013. Employment and performance of agricultural graduates: Who are we training for? Sociology Study. Vol.3. No.5: 341-353. Rapport Annuel 2013

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Sanyang, S., Sie, M., Diagne, A., Ndjiondjop, M.N., Yawovic, D.S., Coulibaly, M.M., Adegbola, P.Y. 2012. An institutional innovation for agricultural technology adaptation and adoption: Rice in West and Central Africa. Sociology Study. Vol.2. No.11: 848-867 Some, L., A. Jalloh, R. Zougmore, G.C. Nelson and T.S. Thomas. 2013. Burkina Faso. In: Jalloh, A., G.C. Nelson, T.S. Thomas, R. Zougmore and H. Roy-Macauley( Eds.), West African Agriculture and Climate Change: A Comprehensive Analysis. International Food Policy Research Institute, Washington, DC 20006-1002, USA, pp. 79 – 110. Tchinguilou, A., A. Jalloh, T.S. Thomas and G.C. Nelson. 2013. Sierra Leone. In: Jalloh, A.,

G.C. Nelson, T.S. Thomas, R. Zougmore and H. Roy-Macauley( Eds.), West African Agriculture and Climate Change: A Comprehensive Analysis. International Food Policy Research Institute, Washington, DC 20006-1002, USA, pp. 353 – 382. Yaye, H., A. Danguioua, A. Jalloh, R. Zougmore, G.C. Nelson and T.S. Thomas. 2013. Niger. In: Jalloh, A., G.C. Nelson, T.S. Thomas, R. Zougmore and H. Roy-Macauley ( Eds.), West African Agriculture and Climate Change: A Comprehensive Analysis. International Food Policy Research Institute, Washington, DC 20006-1002, USA, pp. 233 – 258.

Fiche Techniques produits en 2013 1. Systèmes d'irrigation à faible coût – comment les installer et les faire fonctionner, 2. Fertilisation bio-organique des sols de culture végétale, 3. Technique de compostage à l’aide des déchets animaux,

4. Système de production amélioré du poivre blanc, 5. Production fourragère améliorée en utilisant le Cajanus cajan 6. Technique pour la production de fromage traditionnel Wangash.

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Liste des bailleurs du CORAF/WECARD en 2013 CORAF/WECARD est reconnaissant de l’appui continu reçu des entités et acteurs suivants au cours de l’année 2013: A. Pays members du CORAF/WECARD 1. Bénin 2. Burkina Faso 3. Cameroun 4. Cap Vert 5. République Centre Africaine 6. Tchad 7. Congo 8. Côte d’Ivoire 9. République Démocratique du Congo 10. Gabon 11. La Gambie 12. Ghana 13. Guinée Bissau 14. Guinée Conakry 15. Libéria 16. Mali 17. Mauritanie 18. Niger

19. 20. 21. 22.

Nigeria Sénégal Sierra Leone Togo

B. Communuatés Economiques Régionales 1. CEDEAO 2. UEMOA C. Partenaires au développement 1. Australie 2. Canada 3. Danemark 4. Commission Européenne 5. Espagne 6. Royaume Uni 7. Etats Unis 8. Banque Mondiale

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Conseil d’Administration, 2013 Dr Ibet Outhman ISSA Président du Conseil du CORAF/WECARD Institut Tchadien de Recherche Agricole pour le Développement, Ndamena, TCHAD Dr. Alfred G. DIXON Vice-président du Conseil du CORAF/WECARD Sierra Leone Agricultural Research, Freetown, Sierra Leone

Comité Scientifique et Technique, 2013 Prof Claude ADANDEDJAN Président CST Université Abomey-Calavi Cotonou - BENIN Dr Alassa PEFOURA MOULIOM Centre Africain de Recherches sur Bananiers et Plantains, Douala, Cameroon

Dr. Comlam Atsu AGBOBLI Togo laise de Recherche Agronomique Lomé TOGO M. Djibo BAGNA Président du Réseau des organisations paysannes et de producteurs de l'Afrique de l'Ouest (ROPPA), Niamey, Niger

Dr Eva WELTZIEN ICRISAT Bamako, Mali Dr. Brigitte COURTOIS Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement Montpellier, France

Mr. Jean NDJOYA Expert FS-CAADP à la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC), Libreville, Gabon. Mme Candace H. BUZZARD Directrice de l’Agriculture Régionale & Chef de la Croissance Economique, USAID/West Africa, Accra, Ghana Dr. François LOMPO Institut de l'Environnement et de Recherches agricoles (INERA) Ouagadougou, BURKINA FASO Dr. Macoumba DIOUF Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA) Dakar, Sénégal Dr. Noé WOIN Institut de Recherche Agricole pour le Développement (IRAD) Yaoundé, Cameroon

Dr Bamidele OLUWAROTIMI OMITOYIN Université d’ Ibadan, Nigeria Prof Eric TOLLENS (Professeur Emérite) Faculté de genie- Bioscience Université Catholique, Leuven, Belgique Dr Mamadou SANGARE Centre international de recherche-développement sur l'élevage en zone sub-humide Bobo-Dioulasso BURKINA FASO Dr Ajaga NJI Faculté des Sciences Agronomiques et Agricoles Université de Dschang, CAMEROUN Dr. Abdoulaye MANDO Société Internationale de Développent des Engrais Lomé, TOGO

Mme Gisèle D’ALMEIDA INTERFACE (Secteur Privé) Dakar, SENEGAL

Prof Muhammadou KAH Université de la Gambie,, Brikama, La Gambia

Mme Colette Lou IRIE FENACOVICI (Organisation Non Gouvernementale) Abidjan, Côte d’Ivoire

Dr. Paul KIEPE AfricaRice Center Dar-es-Salaam, TANZIANIA

Dr. Samuel Bruce OLIVER AfricaRice Cotonou, Benin Dr. Lapodini Marc ATOUGA Commissaire en charge de l’Agriculture et du Développement Rural Communauté économique des États de l'Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Abuja, Nigeria

Prof Lateef O. SANNI Université Fédérale d’Agriculture, Abeokuta, Nigeria

Dr. Harold ROY-MACAULEY Directeur Exécutif du CORAF/WECARD, Dakar, SENEGAL

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Personnel du Secrétariat du CORAF/WECARD en 2013

M. Cheikh Tidiane GUEYE

Accountant

Mme Monique NGOM

Accountant

M.Justin Nama KOUAME

Accountant

Mme Nakan Gadiaga GNINGUE

Accountant

Mme Marianne SECK

Assitant Accountant

Mme Binetou Niasse NDIR*

Administrative Assistant

Mme Sophie Yandé NGNING

Human Resources Assistant

Mme Matilde SEMEDO***

Personal Assistant

Mme Nina Téning FAYE

Receptionist

Directeur des Programmes

M. Ibrahima DIAW****

Maintenance Officer

Gestionnaire, Programme Politiques et

M. Mamadou TANDJIGORA

Driver

Marchés

M. Issa GUEYE

Driver

Gestionnaire, Programme Biotechnologie et

M. Joseph COLY

Assistant in Multi-purpose tasks

Biosécurité

M. Marc Ramiro GOMIS

Security services

Bureau du Directeur Exécutif Dr Harold ROY-MACAULEY

Directeur Exécutif

Mme Awa Cissé DIONE

Controller of Finance

M. Maguette SY

Procurement specialist

Mme Arame Diattara NDIAYE

Personal Assistant to Executive Director

M. Mamadou Djigo

Driver to Executive Director

TANDJIGORA

Département des Programmes Dr Aboubakar NJOYA Dr (Ms) Mbène Dièye FAYE

Prof. Abdourahamane SANGARE

Dr Ernest Assah ASIEDU

Chief of Party WASP

Dr Hamadé KAGONE

Manager, Livestock Fisheries & Aquaculture Program

Dr Abdulai JALLOH

Manager, Natural Resources Management Program

Dr Sidi SANYANG

Manager, Capacity Strengthening Program; & Manager, Knowledge Management Program

Dr Ousmane NDOYE

Manager, Non-Staple & Staple Crops

Unité Information & Communication D. Anatole Yékéminan KONE

Gestionnaire Information et Communications

M. Gorgui Alioune MBOW

Assistant Information and Communication Technology

M. Alassane DIA

Graphics Designer

Mme Ndèye Oulèye ANNE

Assistant in Data Bases

Mme Ndèye Khady Lô BA

Assistant in Scientific Communications

Consultants Résidents

Programs Dr Vincent Joseph MAMA

Officer, Valuation of R&D Results

Dr Paul SENGHOR

Consultant in Seed Policy and Advocacy

Dr Georges Achu MULUH

Officer Planning, Planning Unit

M. Armand FAYE

Consultant in Scientific Communication

Dr Mariame MAIGA

Gender & Social Development Specialist

Dr Abdourhamane ISSOUFOU

Officer-in-charge, AusAID-CORAF Program

KOLLO

Stagiaires M. Patrice LEUMENI***

M&E

M. Luc Hervé ZOK***

Human Resources

M.Idrissa BOURGOU***

Data Bases

M. Philippe ROMERO***

Communication

Dr Niéyidouba LAMIEN

Officer-in-charge, WAAPP

M. Folarin Sunday OKELOLA

Seed Production Specialist

M. Yacouba DIALLO

Agribusiness & Marketing Specialist

M. Francis Ofoe KONU

M&E Specilaist

Mme Julienne KUISEU

Program Assistant

Mme Aïchatou Assoumane

M. Mika NDONGO

Program Assistant

YACOUBA

M. Jérome Konan KOUAME

Program Assistant

Mme Mame Farma Ndiaye

Mme Cécile Edith NDIAYE

Personal Assistant

CISSE

Mme Soukeyna CISSE

Personal Assistant

Mme Abla Dela MONDEDJI-

Mme Isabelle CABRAL

Personal Assistant

TSIKPLONOU

Fellows IRECCS M.Abiodoun Pascal OLOUNLADE

M. Agbeko Kodjo TOUNOU

M. Denis Pompidou FOLEFACK

GRUNITZKY

Département Finance & Administration Mme Safouratou ADARIPARE

Directeur, Administration & Finance (DAF)

M. Jean-Rostand KAMGA**

Ex DAF

M. Abdou Niang GUISSE

Chief Accountant

Mme Ndéye Sophie Binetou

Finance Officer

Badji GUEYE *Départ Mai 2013 **Départ Septembre 2013 ***Départ Juin 2013

Rapport Annuel 2013

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