Numéro 009- septembre 2014
La visite terrain a permis aux membres du Comité national de pilotage de constater de visu les progrès accomplis par le programme.
Le Comité national de pilotage sur les traces des réalisations du Programme
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e Comité national de pilotage du Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO)-Burkina a tenu le 10 octobre 2014 à Bobo Dioulasso une session extraordinaire consacrée à l’examen du rapport d’activités du premier semestre 2014 et à l’adoption du plan de travail et budget annuel (PTBA) révisé 2014. Cette session a été présidée par le conseiller technique du Les nouvelles du PPAAO-Burkina n° 009- septembre 2014
ministre de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire, Alain Tagnan, représentant le secrétaire général dudit département, président du comité de pilotage. La rencontre a été précédée la veille d’une visite des réalisations du Programme à Bobo-Dioulasso, Farako-Ba, Bama et Banfora. (Lire P. 5)
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LIGNE DE FORCE
Programme semencier pour l’Afrique de l’Ouest
Cinq plans d’affaires pour faciliter le financement des entreprises semencières
Le Programme semencier pour l’Afrique de l’Ouest (PSAO), en collaboration avec l’Association nationale des entreprises semencières du Burkina Faso (ANES –BF) et l’appui du Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO), a organisé du 22 au 26 septembre 2014 à Ouagadougou, un atelier de renforcement des capacités et d’élaboration de plans d’affaires au profit de cinq entreprises semencières membres de l’ANES-BF. Le représentant du directeur général des productions végétales (DGPV), Pascal Zongo, a présidé la cérémonie d’ouverture de la rencontre.
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e Programme semencier pour l’Afrique de l’Ouest (PSAO), poursuivant son programme de soutien et de renforcement des capacités techniques et de marketing des entreprises semencières, est en train d’améliorer leurs outils de gestion pour les aider à mieux développer leurs activités. C’est dans ce contexte que s’est tenu cet atelier animé par deux personnes ressources sous la supervision du spécialiste régional agri-business du PSAO, Yacouba Diallo, avec l’appui du spécialiste national semences du PSAO, Adama Néya. Les travaux se sont déroulés de façon participative avec les représentants des cinq entreprises sélectionnées. Il s’agit de : Agro-productions, Neema agricole du Faso (NAFASO), Entreprise de production de semences améliorées du Boulgou (EPSAB), Entreprise de production et de commercialisation de semences améliorées certifiées (EPCSAC), Ferme semencière du Faso (FERSEM-Faso). Chaque entreprise est repartie
L’élaboration des cinq plans d’affaires s’est faite de façon participative avec les entreprises semencières
de l’atelier avec un plan d’ affaires pour les trois prochaines années (2015-2017). Ces plans d’affaires, coproduits avec les entreprises semencières, font ressortir l’étude de faisabilité technique, l’étude de faisabilité commerciale et marketing, et l’étude de faisabilité juridique. Le représentant du directeur général des productions végétales, Pascal Zongo, et le coordonnateur national du PPAAO Burkina, Atamana Bernard Dabiré, se sont félicité de l’élaboration de
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ces plans d’affaires qui participe de l’engagement du PSAO à soutenir les entreprises privées semencières à renforcer leurs capacités managériales et d’accès aux ressources bancaires pour financer leurs activités. Cet atelier est le premier d’une série qui vise à doter le maximum d’entreprises semencières de plans d’affaires Il fait suite à l’atelier déjà organisé du 13 au 16 mai 2014 toujours à Ouagadougou et qui a permis de renforcer les capacités tech2
LIGNE DE FORCE niques, organisationnelles et entrepreneuriales des onze entreprises semencières membres de l’ANES-BF, ainsi que des membres de l’Association des grossistes et détaillants d’intrants agricoles (AGRODIA) et de l’Union nationale des producteurs semenciers du Burkina (UNPSB) Le PSAO est financé par l’USAID et coordonné au niveau régional par le Conseil
ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (CORAF). Au Burkina Faso, le projet est sous la tutelle technique du ministère de l’agriculture et de la sécurité alimentaire. Il vise à accroître la disponibilité en semences de qualité en portant le taux actuel de 12% à 25% au terme de la durée de vie du projet (2012-2017). Le PSAO intervient dans sept pays : le Bénin, le Burkina Faso, le
Ghana, le Mali, le Niger, le Nigéria et le Sénégal pour l’essentiel de ses activités. Toutefois, ses interventions s’étendent dans tous les pays membres de la Communauté économiques des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en plus de la Mauritanie et du Tchad pour les activités relatives à la politique semencière, à savoir la mise en œuvre du règlement semencier de la CEDEAO ❏
Fonds compétitif national
Séance de travail pour une meilleure mise en œuvre des projets de recherche
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e Fonds compétitifs national ( FCN) du PPAAO-Burkina a organisé une séance de travail, le 16 septembre 2014 à Ziniaré ( 40 km de Ouagadougou ), avec les porteurs des treize projets retenus à l’issue du deuxième appel à candidature du FCN. Au cours de la rencontre, les contrats entre le FCN et les équipes de recherche ont été relus. A l’issue des échanges, des contrats remaniés ont été adopté à l’unanimité. Les porteurs de projets ont également étés informés sur les modalités administratives et financières de mise en œuvre des projets. La rencontre a également servi de cadre pour soulever des difficultés et insuffisances liées à la mise en œuvre des six premiers projets de recherche. Il s’agit essentiellement de la justification
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Un projet sur le système de riziculture intensive financé par le FCN
tardive des fonds alloués, de la planification approximative de la mise en œuvre des activités de projets et de la faible capitalisation des résultats de recherche. Pour résoudre ces difficultés, le FCN compte désormais débloquer les fonds sur la base d’un
programme trimestriel, renforcer le suivi évaluation des projets avec de fréquentes sorties sur le terrain et organiser des animations scientifiques en vue de capitaliser les résultats de recherche. ❏
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LIGNE DE FORCE
Recherche Développement
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Le FCN à la rencontre des acteurs de la société civile
e Fonds compétitif national du PPAAO-Burkina a rencontré au cours de la période juillet-septembre 2014, à Ouagadougou, Bobo Dioulasso et Koudougou, des acteurs de la société civile, des opérateurs économiques, pour des séances Les acteurs de la société civile ont été encouragés à proposer des projets de recherche. d’information FCN a fait le constat que peu porter leur contribution pour un sur les activités du FCN. Les objectifs, les d’acteurs hors instituts de re- meilleur ciblage des contraintes organes de gestion, les filières cherche sont porteurs des pro- de développement et une meilleure orientation des actions prioritaires, les mécanismes de jets. financement, les critères d’éva- C’est pourquoi, Les respon- de recherche développement. luation des projets et les acquis sables du FCN ont pris le soins Ils ont été fortement encouradu FCN leur ont été expliqués. d’expliquer à leurs interlocu- gés à proposer des projets de Après deux appels à projets qui teurs la nécessité, en tant qu’ac- recherche dont ils seront euxont permis de sélectionner dix- teurs de terrain, de s’intéresser mêmes les porteurs. ❏ neuf projets de recherche, le aux activités du fonds afin d’ap-
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LIGNE DE FORCE
Session extraordinaire du CNP
Le Comité national de pilotage sur les traces des réalisations du Programme
Le comité national de pilotage du Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO) Burkina a tenu le 10 octobre 2014 à Bobo Dioulasso une session extraordinaire consacrée à l’examen du rapport d’activités du premier semestre 2014 et à l’adoption du plan de travail et budget annuel (PTBA) révisé 2014. Cette session a été présidée par le conseiller technique du ministre de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire, Alain Tagnan, représentant le secrétaire général dudit département, président du comité national de pilotage. La rencontre a été précédée la veille d’une visite des réalisations du Programme à Bobo-Dioulasso, FarakoBâ, Bama et Banfora.
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es membres du comité national de pilotage du Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest ont adopté, à l’issue des échanges, le rapport du premier semestre 2014 ainsi que le plan de travail et budget annuel (PTBA) révisé 2014. Il ressort du bilan des activités des six premiers mois de l’année 2014 que le PPAAO a notamment contribué à la mise au point d’un insecticide naturel à base d’extrait aqueux de plantes pour la protection intégrée de la tomate et à l’invention d’un concasseur trieur d’amandes de mangues pour la fabrication d’aliments pour animaux à base de résidus de mangues. Le programme a aussi soutenu l’invention d’un prototype d’une granuleuse pour la production de granulés/cubes de fourrages et d’une sarcleuse buteuse économiquement rentable et efficace contre les adventices de l’oignon en remplacement des herbicides En outre le PPAAO a mis à la disposition de 63 000 produc5
Les travaux de recherche du CNS-FL ont fortement intéressé les membres du comité national de pilotage
teurs, 815 tonnes de semences de variétés améliorées et certifiées alimentaires et 347 tonnes de semences fourragères certifiées. Les membres du comité de pilotage du programme se sont rendus sur le terrain pour constater certaines de ces réalisations à Bobo-Dioulasso, Farako-ba, Bama et à Banfora. A Farakoba, le comité a visité les laboratoires d’entomologie, de
phytopathologie, de semences, ainsi que le dispositif de conditionnement et de stockage des semences. Après Farako Bâ, les membres du comité se sont retrouvés à Bobo Dioulasso où ils ont pu apprécier les travaux des chercheurs à l’ex laboratoire de la protection des végétaux. Sur ce site, ils ont notamment visité un essai d’évaluation de variétés de manguiers résistant à la
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LIGNE DE FORCE bactériose et un essai d’évaluation de nouvelles variétés de banane Plantain, venues de la Côte d’Ivoire dans le cadre de la coopération régionale. Les participants ont aussi apprécié une technologie consistant à transformer les déchets de la mangue en aliments pour animaux avant le départ d’une partie de l’équipe pour Banfora. Dans le chef lieu de la Comoé, les participants se sont rendus dans un périmètre de production de semences de tomate pluviale. Ils ont également visité une collection variétale de manguiers. Ces différentes recherches sont conduites sous la responsabilité du Centre national de spécialisation en fruits et légumes (CNS/ FL) Le des participants a pu constater de visu les efforts entrepris par l’entreprise semencière NAFASO pour la promotion et l’utilisation de semences améliorées à travers la visite d’une unité de conditionnement de semences à Bobo Dioulasso et de parcelles de production de semences de maïs , de niébé et de riz à Bama ( 30 km de Bobo Dioulasso). Toutes les réalisations visitées (Farakoba Bobo, Banfora Bama ,) ont été financées sous diverses formes et à des degrés divers par le PPAAO-Burkina. Les membres du comité se sont réjouis des efforts fournis par les équipes de chercheurs et les différents partenaires pour l’accroissement de la production et de la productivité des cultures. Le Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest
Visite de l’unité de traitement et de conditionnement de semences de l’entreprise semencière NAFASO
(PPAAO)-Burkina est un programme initié par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDAO) avec l’appui financier de la Banque mondiale. Il est coordonné au niveau régional par le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricole (CORAF). Au Burkina, Le programme est sous la tutelle technique du ministère de l’agriculture et de la sécurité alimentaire. Le PPAAO est un programme de dix ans exécuté en deux phases de cinq ans. La phase actuelle du programme au Burkina (2011-2016) a un coût global de 11, 680 milliards de francs CFA. L’objectif du PPAAO est de générer et d’accélérer l’adoption de technologies améliorées dans les domaines prioritaires des pays participants en vue de contribuer à l’amélioration de la productivité agricole tout en favorisant l’intégration régionale
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comme instrument de promotion d’une croissance accélérée et de réduction de la pauvreté en Afrique de l’Ouest. Pour chacun des pays concernés par le PPAAO, il existe deux types de filières d’intervention : les filières de spécialisation sur lesquelles travaille essentiellement le Centre national de spécialisation (CNS) en vue de générer des technologies au bénéfice de tous les pays de la CEDEAO. Dans le cas du Burkina Faso, les filières de spécialisation sont : la mangue, l’oignon et la tomate. Les filières prioritaires retenues par le pays en vue de la diffusion des technologies développées aussi bien à l’intérieur du pays que dans les autres pays de la CEDEAO et hors CEDEAO. Dans le cas du Burkina, il s’agit du maïs, du riz, du niébé, du karité, du mil, du sorgho, du bétail-viande et de la volaille traditionnelle. ❏ 6
TRANSFERT DE TECHNOLOGIES
Coopération internationale
Le PPAAO Burkina s’imprègne de modèles indiens de diffusion de technologies Une délégation du Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO)-Burkina a participé à un voyage d’études et d’échanges sur le modèle des KVK pour le transfert de technologies et la commercialisation / utilisation de la e-vulgarisation, à Hyderabad, en Inde, du 21 au 28 septembre 2014. La délégation était composée de la coordonnatrice adjointe du PPAAO-Burkina, Séraphine Sawadogo/Kaboré, du directeur de la direction de la vulgarisation et recherche développement (DVRD), Jean de Dieu Nitiema , de la spécialiste en technologie semencière de la direction des intrants et du développement de la production végétale (DIDPV), Françoise Naon/Zoungrana.
Les participants ont visité une station du centre de recherche de l’ICRISAT dont %65 des ressources sont destinées aux pays africains
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e voyage d’études et d’échanges en Inde , organisé sous la coordination du CORAF, a concerné le Burkina Faso, le Ghana, le Mali, le Niger et le Sénégal avec pour thème « transfert des technologies agricoles et la commerciali-
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sation utilisant le modèle Krishi Vigyan Kendras (KVK)». Les participants ont été formés en vue d’accompagner le PPAAO dans la mise en œuvre des activités de diffusion et d’adoption de technologies. Il a également permis aux participants d’acquérir
une compréhension approfondie des pratiques dans les KVK en vue de contribuer à l’élaboration de stratégies durables pour le transfert de technologies dans leurs pays respectifs. On retient surtout de ce voyage que la vulgarisation des tech-
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TRANSFERT DE TECHNOLOGIES
Les participants ont visité plusieurs centres de recherche et d’appui conseil
nologies éprouvées suit un système de recevoir, de donner et de partage dans toute la chaine de valeur incluant chercheurs, vulgarisateurs et agriculteurs à la base en s’appuyant sur quatre modèles de vulgarisation élaborés par l’université Acharya N G Ranga Agricultural University (ANGRAU) de Hyderabad : la vulgarisation par drapeau / fiche : méthode simple et interface virtuelle de transfert de technologies bénéfique à l’agriculteur dans laquelle celui-ci est associé à la vulgarisation même à son absence lorsque le chercheur visite son champ et y laisse les observations écrites sur une fiche/ drapeau avec possibilité d’interaction ultérieure par téléphone. Les agriculteurs développeurs maitres formateurs :. Des formations de 1-2 jours sur une base ad hoc sur n’importe quel sujet identifié et de nécessité fondée sont dispensées par les unités
de vulgarisation pour renforcer la capacité des agriculteurs. Les mêmes « maîtres formateurs» reçoivent 4 à 5 formations suivies d’un test pour le certificat de « maîtres formateurs». Les agriculteurs peuvent obtenir des conseils personnalisés de leur KVK sur un numéro sans frais 24 h sur 24 (alertes SMS sur des questions posées, requêtes du KVK, appels vocaux dans la langue locale) et peuvent également enregistrer leurs meilleures pratiques et expériences à partager avec d’autres amis sur un numéro sans frais. Le Réseau d’agriculteurs innovants : modèle visant à encourager, motiver et développer l’esprit de compétition chez les agriculteurs. Cinq (05) agriculteurs innovants sont identifiés dans chaque district pour développer le réseau et élargir la sensibilisation / diffusion des technologies agricoles. Système interactif de diffusion
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de l’information (IIDS) est une application basée sur le Web, le téléphone mobile et le système de réponse vocale interactif (IVRS) . Les agriculteurs sont enregistrés avec tous les détails de leur ferme et peuvent recevoir directement des solutions personnalisées sur les problèmes soulevés. Ce voyage d’études a permis à la délégation burkinabè de s’imprégner de modèles de développement et de diffusion de technologies qui ont permis en partie à un pays comme l’Inde de passer d’une situation de famine dans les années 1960- 1970, à une situation d’autosuffisance alimentaire pour une population qui a presque triplé. L’équipe a proposé des possibilités de répliquer ces modèles s’inspirant des KVK, assorties d’un plan d’action, pour la diffusion des technologies agricoles au Burkina Faso ❏
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