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Bulletin mensuel d’information Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricoles
échos du Siège
Billet du Directeur Exécutif
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a faible implication des institutions de l’Afrique Dr Harold Roy-Macauley Centrale dans les activités du Coraf/Wecard a souvent été signalée lors des différentes réunions du Conseil d’Administration et des revues ou évaluations faites de l’Institution. Malgré les efforts consentis par le Secrétariat exécutif du Coraf/Wecard pour mettre en œuvre des mécanismes qui permettent d’améliorer la situation, le constat demeure le même. Le Coraf/Wecard a donc demandé audience auprès de la Communauté Économique et Monétaire de l'Afrique centrale (Ceeac) pour voir comment renforcer leur collaboration, qui aura une retombée certaine sur le niveau d’implication des Systèmes Nationaux de Recherche Agricole (Snra) dans la mise en œuvre du Plan Opérationnel du Coraf/Wecard qui est aligné sur la politique agricole de l’Afrique centrale. Trois actions clés se sont dégagées lors des discussions qui permettront d'améliorer la situation : une révision de la convention signée entre la Ceeac et le Coraf/Wecard en précisant le rôle du Prasac dans la mise en œuvre de la politique agricole dans la région de l’Afrique Centrale ; une proposition d'un plan d’intervention de recherche par le Coraf/Wecard pour la mise en œuvre du Plan régional d’investissement agricole, de la sécurité alimentaire et nutritionnelle (Priasan) de la Ceeac ; une diligence par le Coraf/ Wecard de l'adhésion des pays de l’Afrique Centrale à la mise en œuvre du Programme de productivité agricole facilité par la Banque Mondiale. Le Coraf/Wecard travaille sur la mise en œuvre de ces actions. ❏
M. Stephen McGurk, Vice-Président du Crdi et le Dr Harold Roy-Macauley Directeur exécutif Coraf/Wecard (Dakar Sénégal).
© Alassane DIA Coraf - 2014
© Alassane Dia - 2014
Trois clés pour un engagement fort du Coraf/Wecard en Afrique Centrale
Partenariat : le Vice-Président du Crdi au Secrétariat exécutif du Coraf/Wecard Dakar, Sénégal 31 janvier 2014
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n visite au Sénégal le 31 janvier 2014 pour une prise de contact avec les coordonnateurs de projets financés par son Institution, M. Stephen McGurk, Vice-Président du Centre de Recherche International (Crdi) chargé des Programmes s’est entretenu avec le Directeur exécutif du Coraf/Wecard, Dr Harold RoyMacauley, ses plus proches collaborateurs et l’équipe du SE responsable du Projet Africainteract. Le Dr Harold Roy-Macauley a présenté la mission et le fonctionnement du Coraf/Wecard ainsi que les principaux résultats obtenus à l’issue de la mise en œuvre du premier Plan opérationnel 2008-2013. Les échanges ont également porté sur les deux projets mis en
œuvre avec l’appui financier et technique du Crdi. Il s’agit du projet d’amélioration de la résilience des moyens de subsistance des petits producteurs en vue de la réduction de la pauvreté dans les zones semi-arides de l’Afrique de l’Ouest mis en œuvre au Mali, au Togo et au Niger de 2009 à 2013 et coordonné par Dr Hamadé Kagoné, Gestionnaire du Programme Élevage, Pêche et aquaculture du Coraf/Wecard. Le Dr Abdulai Jalloh, Gestionnaire du Programme des ressources naturelles et coordonnateur du projet Africainteract, – 2ème projet financé par le Crdi –, a fait une brève présentation sur la mise en œuvre de ce projet d’une Suite page 2
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durée de deux ans (2012-2014) et dont l’objectif est d’améliorer les relations entre les chercheurs et les décideurs politiques pour l’adaptation au changement climatique en Afrique.
Le Vice-Président du Crdi a salué le travail accompli par le Coraf/Wecard pour le développement agricole en Afrique de l’Ouest et du Centre. Il a décliné la nouvelle vision du Crdi le développement agricole à travers l’amélio-
ration de la sécurité alimentaire. Il a surtout mis l’accent sur l’un des axes majeurs du Crdi : le changement climatique. De nombreux projets seront développés et financés sous cet axe. ❏
Partenariat Dfadt-Coraf/ Wecard : Nouveau point focal en visite au Secrétariat exécutif du Coraf/Wecard
© Alassane DIA Coraf - 2014
Dakar, Sénégal 17 Février 2014
Premier plan, de gauche à droite : Dr H. Roy-Macauley DE Coraf/Wecard, M. S. Roberge Nouveau Point Focal, Mme S. A. Akossongo Daf Coraf/Wecard, Dr. A. Njoya directeur programmes Coraf/Wecard Deuxième plan : de gauche à droite : Dr H. Kagoné Epa, M. M. Ndongo assistant programmes, Dr. M. Georges planification, Dr. V. Mama suivi évaluation.
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Stéphane Roberge, premier secrétaire de l’Ambassade du Canada en Éthiopie en charge de la Coopération et du Programme régional panafricain, est le nouveau point focal du ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement international (Maecd/Dfadt qui remplace l’ancienne Agence Canadienne pour Développement International (Acdi). Il succède à Mme Marie Claude Gagnon qui était
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jusque fin 2013, le point focal de l’Acdi pour le Coraf/Wecard. À ce tire, M. Stéphane Roberge a échangé avec le Dr Harold Roy-Macauley et les membres du Secrétariat exécutif présents le 17 février 2014, pour connaître le Coraf/Wecard : sa vision, sa mission, et ses principaux résultats à l’issue de la mise en œuvre du premier Plan opérationnel 2008-2013. Toutes les informations sur l’institution ont été fournies par
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le Directeur exécutif du Coraf/Wecard. Le directeur des programmes, Dr Aboubakar Njoya a présenté le portefeuille des projets du Coraf/Wecard en en mettant en valeur les 18 projets mis en œuvre dans le cadre du Fonds fiduciaire multibailleur (Mdtf) auxquels contribuent l’Union européenne et le Dfadt de 2011 à 2015. Il a rappelé les principaux résultats obtenus ce jour et les compétitions sur le terrain. Il a surtout mis l’accent sur les Plateformes d’innovation mises en place dans le cadre de ces projets et qui génèrent des résultats. La directrice administrative et financière, Mme S. A. Akossongo, a présenté la situation financière du Mdtf ainsi que le taux d’exécution et les perspectives de mise en œuvre réussie des projets sur le terrain. M. Stéphane Roberge a encouragé le Coraf/Wecard à poursuivre ses efforts dans la transformation de l’agriculture en Afrique de l’Ouest et du Centre. Il a informé le Coraf/Wecard des réformes entreprises par le gouvernement canadien pour ses appuis internationaux en particulier ceux pour le développement agricole en vue d’améliorer la sécurité alimentaire. ❏
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des PPAAO
Performances de mise en mis en œuvre dans six pays : Bénin, clés à travers l’animation de plateBurkina Faso, Mali, Niger, Sénégal formes d’échanges et leur implicaœuvre des projets Ppaao et Togo. tion dans la formulation d’options. Lomé, Togo 5–13 avril 2014
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e projet d’identification d’options politiques pour une meilleure adoption des résultats de la recherche par les exploitations agricoles familiales en Afrique de l’Ouest (AgriFam) a été financé dans le cadre du Ppaao en 2013 et
Au fil de l’atelier
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’état de mise en œuvre des activités du projet analysé. Les plans de travail et du budget annuels pour 2014, élaborés et validés. Les capacités des participants sur la Gar renforcées. Informations et nouvelles pertinentes État d’exécution des activités : À l’exception du Bénin qui a exécuté la presque totalité des activités prévues pour 2013, tous les autres pays sont en retard dans la mise en œuvre des activités de l’an 1 du projet pour diverses raisons : difficultés dans la concrétisation d’un partenariat avec certaines structures qui au niveau national devrait prendre part à la mise en œuvre des activités, changement de coordonnateur, etc..
Salon de l’agriculture, de l’hydraulique et de l’élevage. Niamey, Niger 6–9 mars 2014
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a 1ère édition du Salon de l’agriculture, de l’hydraulique et de l’élevage du Niger (Sahel–Niger), organisée par le Réseau des Chambres d’Agriculture du Niger (Reca–Niger) en collaboration avec
Cet important projet a pour objectif global, l’amélioration des conditions de vie et de production dans les exploitations agricoles familiales par le biais d’une analyse approfondie des méthodes de diffusion des résultats de la recherche, mais aussi d’accompagnement des producteurs et dont les conclusions seront valorisées avec les acteurs
Après un an de mise en œuvre, il est important d’évaluer les progrès réalisés dans les activités menées. C’est dans ce cadre que l’Itra et le Coraf/Wecard ont organisé à Lomé au Togo, du 7 au 12 avril 2014, un atelier de renforcement de capacités sur la gestion axée sur les résultats (Gar) et de revue et planification des activités du projet. ❏
Élaboration et adoption d’un agenda pour la finalisation des études de référence et la création des plateformes. Proposition par la coordination régionale pour validation, d’un plan standard pour la formation sur Iar4d. Pour les plans de travail et du budget, annuels 2014, il a été recommandé de combiner les enquêtes de terrain pour gagner du temps sur la collecte des données. Tous les pays ont transmis les projets de Ptba pour analyse et finalisation par la coordination nationale. À propos du renforcement de capacité sur la Gar : Les équipes ont bénéficié de la formation en Gar et ont toutes révisé et amélioré le cadre de suivi des performances/rendements du projet AgriFam. Tous les acteurs impliqués dans le projet AgriFam ont intégré l’approche
de la Gar dans le suivi des activités programmées pour 2014.
le ministère de l’Agriculture, a ouvert ses portes du jeudi 6 au dimanche 9 mars 2014. Le Coraf/Wecard saisit cette occasion pour améliorer sa visibilité et faire connaître sa mission et surtout ses résultats dans le domaine du Ppaao. Le premier ministre du Niger, Son Excellence M. Birgi Rafini, a ouvert officiellement le Sahel–Niger permettant ainsi aux exposants de faire découvrir leurs innovations à près de cent mille visiteurs venus
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Défis à relever Compte tenu du retard accusé dans l’exécution du Ptba 2013, il est fortement recommandé aux équipes de redoubler d’efforts dans le respect des engagements (coordination nationale, partenaires nationaux) pour terminer les études de références au plus tard en fin mai 2014 et de redonner les résultats aux acteurs des plateformes avant fin juin 2014. Une meilleure communication à l’échelle régionale : réactivité par rapport aux sollicitations du coordonnateur régional, feed-back à la coordination régionale sur des décisions majeures prises à l’échelle nationale. La conformité aux procédures de gestion, mais aussi la régularité dans l’envoi des rapports techniques et financiers. ❏
de partout au Niger. Dialogue pour une agriculture durable L’objectif du Sahel–Niger est de créer un espace de dialogue entre les pouvoirs publics et les organisations des producteurs pour une agriculture durable, qui fait la promotion des exploitations familiales à travers des innovations et les équipements simples, appropriables, écologiques et à faibles coûts. Suite page 4
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Valoriser les potentialités agro-sylvo-pastorales Le Sahel–Niger entre dans la dynamique d’accompagner la mise en œuvre de l’initiative 3N – les Nigériens Nourrissent les Nigériens – et est une véritable fenêtre ouverte sur l’Agriculture sous toutes ses facettes et sa diversité afin de valoriser les potentialités agro-sylvo-pastorales et répondre aux besoins alimentaires des Nigériens et des populations de la sous-région ouestafricaine et au niveau international.
Cedeao: améliorer la mise en œuvre du règlement sur les semences Abuja, Nigeria 20 février – 3 mars 2014
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’amélioration de la mise en œuvre du règlement sur les semences de la Cedeao parrainée par le Coraf/Wecard en collaboration avec les partenaires du secteur des semences au niveau national, régional et international avait pour objectifs de contribuer à l’amélioration durable de la productivité agricole, de développer la dispo-
Au fil de l’atelier
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ersonnes ressources régionales et internationales mobilisées pour le renforcement des capacités dans le système régional des semences ; Le mécanisme pour la mise en œuvre de la réglementation de la Cedeao améliorée entre les parties prenantes de la chaîne de valeur des semences ; Capacités des acteurs de la chaîne de valeur des semences de renforcer la mise en œuvre de la procédure de la Cedeao pour l’enregistrement,
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Le Sahel–Niger se veut donc un cadre pour promouvoir l’Agriculture du Niger, faire connaître ses évolutions et ses nouveaux produits, introduire les nouvelles techniques et technologies, développer des partenariats au sein des chaînes de valeurs, renforcer la place du Niger dans l’économie sousrégionale. Soutenir le Système National de Recherche Agricole (Snra) Le Coraf/Wecard, représenté par son Responsable Tic, M. Gorgui Alioune Mbow, a saisi cette oppornibilité de semences de qualité de manière exponentielle de 12 à 25% sur une période de cinq ans (2012 à 2017) et dont le champ d’application géographique est composé de sept pays de l’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Ghana, Mali, Niger, Nigeria et Sénégal). Améliorer la production de semences de qualité Un atelier de formation de cinq jours a récemment été organisé dont le programme contribuait à renforcer la capacité à mettre en œuvre le règlement des semences de la Cedeao et d’améliorer la prola publication et le catalogage des variétés ; Capacité de production de l’élevage de maintenance et semence de l’obtenteur dans la région à créer, renforcée. Le concept de droits de propriété intellectuelle, les licences et les contrats entre les parties prenantes de la chaîne de valeur des semences, bien compris pour l’adoption ; La mise en réseau entre les parties prenantes/partenaires nationaux, régionaux et internationaux, améliorée.
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tunité pour soutenir le Système national de recherche agricole (Snra) du Niger dans ses efforts d’amélioration de l’agriculture et accroitre ainsi le revenu des populations rurales. Il a mis à profit ce salon, à travers le village Coraf/Wecard, pour faire connaître les résultats du Ppaao au niveau régional et sensibiliser les acteurs agricoles du Niger sur la 4e Semaine scientifique agricole de l’Afrique de l’Ouest et du Centre et la 11e Assemblée générale prévues à Niamey du 16 au 20 juin 2014. ❏ duction de semences de qualité de l’obtenteur et d’autres semences de classe dans la région. L’atelier de formation a porté sur diverses questions sur DUS/engagement, la gestion des données pour la variété de presses, le catalogage, maintenance de l’élevage, et droits de propriété intellectuelle pour les entreprises de semences. La formation s’adresse principalement des éleveurs, chef de Snra unités de semences, les inspecteurs semenciers et Psao spécialiste national des semences dans les sept pays cibles du programme. ❏ Résultats Plan opérationnel (Po) Coraf/Wecard. Résultat 3 : Capacités des acteurs clés renforcées dans la livraison des semences de qualité aux agriculteurs ; Partenariat technique renforcé pour la mise en œuvre du règlement sur les semences de la Cedeao et Psao ; Coordination du programme des semences Coraf/Wecard améliorée. Résultat 2 : Mise en œuvre de la réglementation de la Cedeao sur les semences, améliorée. ❏
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Appui au secteur privé semencier Bamako, Mali Cotonou, Bénin 2–9 février 2013
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e Bénin et le Mali sont les derniers pays à démarrer la mise en œuvre du Psao. Les activités ont réellement démarré au cours du 2e Ptba (2014). Les raisons sont pour le Bénin, le retard accusé dans le recrutement du spécialiste national en semence et la signature de la convention Coraf/Ppaao-Bénin ; pour le Mali, Il s’agissait de la suspension des appuis de l’Usaid au
Au fil de la mission
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es réunions de travail avec les spécialistes semences pour harmoniser les compréhensions de l’approche et le déroulement de la mission ainsi que des sessions de travail sous forme de mini-ateliers (avec le bureau des Ancs élargi à d’autres compétences) ont permis d’examiner et valider le plan d’action et le budget des activités du résultat 4 du programme : l’offre en semence de base et semences certifiées par le secteur privé s’est accrue. Principales réalisations au cours la mission :
Information et nouvelle pertinentes Pour plus d’efficience et de diligence dans la mise en œuvre des activités d’appui au secteur privé semencier, et selon le principe de subsidiarité adopté, les associations nationales de commerce des semences (Ancs) ont été responsabilisées à travers un protocole à signer avec la coordination du Ppaao/Psao pour la mise en œuvre des activités identifiées.
pays suite à la crise sociopolitique.
poussée soit mise en place pour accélérer le démarrage effectif des activités sur le terrain d’une part, et partager et mettre à profit les expériences et leçons apprises de la mise en œuvre au cours de la première année, d’autre part.
Partager et mettre à profit les expériences et leçons apprises Le démarrage récent des activités du Psao de ces pays et au regard des impératifs de résultats à atteindre pour le 1er trimestre suivant le calendrier établi entre le Coraf et l’Usaid, il est nécessaire qu’une assistanceaccompagnement– une assistance technique et méthodologique pour le ciblage des activités et la mise en place des procédures pour la conduite des activités du Résultat 4 du Psao de façon pragmatique au niveau des pays ciblés –,plus
développer la production et la fourniture de semences Il faut ensuite considérer le renforcement du rôle du Coraf/ Wecard dans la coordination et le soutien pour développer la production et la fourniture de semences pour accroitre le taux d’utilisation de 12% à 25% dans la région. ❏
Les plans d’action avec les associations nationales de semences du Bénin (Anaseb) et du Mali (Asema) pour la conduite des activités du Ptba2014 relatives à l’appui au secteur privé semencier national et le renforcement de leurs capacités organisationnelles et opérationnelles des associations nationales de commerce de semences, définis et validés Un protocole d’exécution des activités entre les associations nationales de semences et les coordinations nationales du Psao/Ppaao, élaboré et amendé. Les notes conceptuelles, les termes de références et les budgets pour la
conduite des activités des trois premiers mois sont finalisés. Le point sur la production, les conditions de contractualisation et d’enlèvement des semences de prébase produites par la Snra et les Cgiar (AfricaRice, Iita, Icrisat) par le privé en vue de la production de semences de base, a été fait et partagé avec les membres des Ancs. Les Plateformes d’innovation sur les semences mises en place par les projets Donata et Dfat au Mali ont fait l’objet d’échange avec les coordonnateurs en vue de leur intégration dans les activités du programme semencier du Coraf/Wecard. ❏
Commerce des semences de qualité et technologies semencières en Afrique Tunis 2–8 mars 2013
l’Afsta organise un congrès annuel itinérant dans un des pays membres. Le congrès annuel de l’Afsta est considéré comme le plus grand événement et la plus importante rencontre entre ses membres et les acteurs majeurs de l’industrie semencière internationale. Le thème de l’édition de 2014 est intitulé : les systèmes internationaux pour développer un environnement propice à la réalisation de la sécurité alimentaire et au développe-
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he African Seed Trade Association (l’Afsta) a pour mission de promouvoir le commerce des semences de qualité et les technologies semencières en Afrique, au profit de ses membres et des agriculteurs en général. Pour atteindre ses objectifs,
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ment économique par le renforcement du secteur semencier. Au cours des sessions techniques, les thématiques ci-dessous ont été présentées et ont fait l’objet d’échanges : Un système efficace de protection des obtentions végétales : l’Upov. Une assurance qualité des semences pour de meilleurs rendements : l’Ista. Un système de certification fiable des semences internationalement acceptable : l’Ocde.
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eilleure connaissance des principaux acteurs régionaux et internationaux, pour une collaboration renforcée dans le secteur semencier ouest-africain. Présentation du programme semencier du Coraf/Wecard et sa contribution à la promotion de l’industrie semencière en Afrique de l’Ouest et du Centre. La visibilité du programme est améliorée pour une collaboration effective avec les congressistes ainsi que sa compréhension pour son appropriation par les acteurs. Réunion avec les Ancs et l’Afsta dans
Cirdes : Recherches appliquées sur l’élevage et les pathologies animales. 9e session ordinaire du Conseil Scientifique Bobo-Dioulasso (Burkina Faso) 24 février–2 mars 2014
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e paradigme de la recherche a évolué en relation avec les dynamiques nouvelles régionales ou internationales liées aux mutations climatiques, économiques et socioculturelles qui suscitent des enjeux nouveaux de développement.
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Un aperçu global du marché des semences en Afrique du Nord : l’Association tunisienne des semences. Le développement de l’industrie semencière africaine. Fait marquant : Agra. Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture ; Le Protocole de Nagoya et ses impacts sur l’industrie semencière africaine. L’accès aux technologies agricoles pour une meilleure sécurité alimentaire en Afrique. le cadre de la mise en œuvre de la composante secteur privé du Psao : la compréhension commune de l’approche de renforcement des associations du secteur privé d’Afrique de l’Ouest est améliorée ; un nouveau président pour l’Afsta Afrique de l’Ouest a été élu pour améliorer la coordination des Ancs. Participation aux rencontres B to B et initiation/renforcement du partenariat avec les entreprises privées et instituions internationales intervenant dans les semences. Le partenariat a été renforcé pour la mise en œuvre du programme semencier du Coraf/Wecard qui a été remercié, par l’octroi d’une médaille. Trois structures ont manifesté claire-
Face à ces mutations, le Cirdes doit identifier les défis de développement et proposer des stratégies de recherches innovantes s’inscrivant dans les dynamiques mondiales (Omd) et régionales (Pddaa, plans stratégiques du Fara et Coraf/ Wecard). Il doit aussi développer des partenariats avec les Snra et d’autres institutions de recherche, et mettre en œuvre une organisation fonctionnelle adaptée pour l’atteinte des objectifs qui lui sont assignés. Au regard de ce qui précède, le Cirdes a élaboré un projet plan stratégique 2014-2018 pour
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Dans le cadre de son résultat 4, le programme semencier du Coraf/Wecard (Psao) renforce les capacités du secteur privé, organisé autour des Ancs. Le renforcement des capacités techniques, organisationnelles et entrepreneuriales des Ancs, sous la direction de l’Afsta, devrait leur permettre de jouer pleinement leur rôle de chef de file dans l’industrie semencière nationale. La participation des Ancs des pays ciblés au congrès de l’Afsta s’inscrit dans ce renforcement des capacités. ❏ ment leur volonté d’engager un partenariat avec le Coraf/Wecard : La société internationale Lima grain Africa, pour des tests de semences hybrides de maïs dans différents pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre (Sénégal, Mali, Côte d’Ivoire, Cameroun, République Démocratique du Congo). La société internationale Indo-American Hybrid seeds, pour des tests de semences hybrides de riz en Afrique de l’Ouest (Sénégal, Mali, Côte d’Ivoire). L’Upov, pour une assistance technique dans le cadre de la formation sur les droits d’obtenteur et l’appui-accompagnement des pays pour l’adhésion à l’Upov. ❏
SNRA
soumettre à la validation par les parties prenantes de la R et D de l’élevage en Afrique de l’Ouest et du Centre. Le Coraf/Wecard appuie le Plan stratégique En vue d’accompagner l’évolution du Cirdes de base-centre vers un Centre Régional d’Excellence dans le domaine de la recherche en élevage, le Coraf/Wecard participe au CS (en qualité d’observateur) et apporte un appui à l’élaboration de son Plan stratégique. ❏
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des SNRA Au fil de la session
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es délibérations du CS peuvent être résumées comme suit : L’état de mise en œuvre des recommandations de la précédente session (VIIe session) du Conseil scientifique, tenu, en avril 2008 est évalué, et jugé satisfaisant. 2014 : analyse et validation des perspectives au regard des résultats de recherche et de formation des jeunes chercheurs de 2013. Des recommandations ont été formulées pour améliorer les performances du Cirdes notamment le renforcement en chercheurs ; le positionnement du Cirdes au niveau de la Cedeao ; la finalisation de l’élaboration du nouveau Plan stratégique ; la
poursuite des travaux sur les modes d’expansion géographique de la tique Ripicephalus (Boophilus) microplus et sur les méthodes de lutte plus efficaces ; la diversification des thématiques de recherche du programme de gestion intégrée durable des ressources agrosylvo-pastorales ; le renforcement de la politique de communication et de diffusion des innovations technologiques de façon plus attrayante et accessible par les utilisateurs et, l’élargissement de la composition du CS aux partenaires stratégiques tels que l’Aiea, le Coraf/Wecard, la Fao, l’Ua (Pattec). Les travaux de l’atelier de validation du Plan stratégique ont abouti aux propositions suivantes. Trois axes stratégiques : (i) diversification et adaptation
Informations pertinentes Pour rappel, le Cirdes est impliqué dans la mise en œuvre de 2 projets du Coraf/Wecard financés par le Dfat : (i) le projet Wecatic dont il assure la coordination régionale ; (ii) le projet Intensification écologique, coordonné par l’Inera, et dont il est partenaire dans la mise en œuvre. Sur la base des premiers résultats du projet Wecatic, le Cirdes a développé un projet régional intitulé Gestion de l’information et de la communication en vue de la préservation des cheptels bovins contre la tique Ripicephalus (Boophilus) microplus en Afrique de l’Ouest ; ce projet est financé par l’Uemoa à hauteur de 200 millions de francs Cfa et son lancement est du 17 au 21 mars 2014 à Abidjan (Côte d’Ivoire).
8e Session ordinaire du Conseil d’Administration du Carbap Njombé, Cameroun 14 mars 2014
Le centre africain de Recherches sur Bananiers et Plantains (Carbap) est une institution internationale de recherche et de développement agricoles, dotée d’un statut diplomatique que lui confère l’Ac-
des thèmes de recherche ; (ii) renforcement des capacités des acteurs (jeunes chercheurs, producteurs et autres acteurs des chaînes de valeur) et du partenariat (notamment avec les Snra) ; (iii) Valorisation des résultats de recherche et communication. La révision de la gouvernance et la mobilisation des ressources constituent des aspects importants qui sont traités dans le nouveau Plan stratégique. Une feuille de route pour la finalisation du Plan stratégique et sa soumission pour validation et endossement par les organes de gouvernance (Conseil Scientifique et Conseil d’Administration) avant la fin de l’année 2014. ❏
Actions à mener Poursuivre l’appui du Coraf/Wecard au processus de finalisation du Plan stratégique du Cirdes. Responsable : DP et gestionnaire Programme EPA ; délai : dès mars 2014. Assurer les synergies et complémentarités entre le projet Wecatic et la régionale Gestion de l’information et de la communication en vue de la préservation des cheptels bovins contre la tique Ripicephalus (Boophilus) microplus en Afrique de l’Ouest ; responsable : gestionnaire Programme EPA.
cord intergouvernemental signé avec le Cameroun en mai 2013. Ses activités, actuellement financées en grande partie par l’Union Européenne et le Gouvernement du Cameroun, visent à renforcer la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest et du Centre, notamment par le développement des filières banane et plantain. Il y a donc nécessité d’intensifier les actions de plaidoyer auprès des partenaires financiers et des États
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membres signataires de l’accord de création du centre, pour faciliter un mécanisme de financement durable et assurer la pérennité des activités du Centre. Le plan d’action y afférent a été prescrit lors du Forum des partenaires pour l’appropriation de son plan stratégique (2013-2022) organisé au Cameroun le 25 octobre 2013. À cet effet, la feuille de route conceptualisée a été approuvée, et des Suite page 8
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des SNRA
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mesures concrètes pour sa mise en application, prescrites. Voilà, entre autres, les points qui ont fait l’objet d’échanges lors de la 8e session du Conseil d’Administration du Centre tenue à Njombé le 14 mars 2014, et qui tenait lieu de session budgétaire. Les travaux étaient présidés par Dre Madeleine Tchuinte, Présidente du Conseil d’Administration, en présence des représentants des États membres : Cameroun, Centrafrique, Gabon, Guinée Équatoriale, Congo (Bzv) et République démocratique du Congo (Rdc) ainsi que des représentants de l’Union Européenne et du Cirad.
Systèmes piscicoles extensifs Abidjan & Daloa (Côte d’Ivoire) 22–28 Mars 2014
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’atelier méthodologique (5–7 février 2013) dont les résultats attendus au terme de la recherchedéveloppement étaient : innovations et contraintes piscicoles identifiées ; innovations techniques et organisationnelles co-construites ; connaissances partagées et diffusées et capacités des acteurs en intensification écologique des systèmes piscicoles renforcée sont débouché une année après sur des résultats intermédiaires de même que des défis ont été rencontrés dans l’exécution technique et managériale des projets. L’analyse des résultats obtenus, des défis rencontrés et des leçons apprises devra permettre de mieux affiner les stratégies pour une mise en œuvre efficace des activités au
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L’état des contributions des États membres a été passé en revue lors des travaux. Il en ressort que sur les six états membres signataires des statuts du Centre, seul le Cameroun honore régulièrement ses contributions. Cependant, les administrateurs ont pris note de la volonté manifeste de certains États tels que le Congo et la Guinée Équatoriale en voie de commencer à payer leurs contributions dès cette année. Le budget annuel 2014 a été arrêté en recettes et dépenses à la somme un milliard, quatre cents cinquante un million, neuf cent soixantesix mille six cents quatre-vingtquinze Francs Cfa (1 451 966 695).
L’Union européenne y contribue à 55% et le Cameroun à 27%. En vertu des nouveaux statuts du Centre découlant de l’Accord de siège signé avec le Cameroun en mai 2013, le Conseil a jugé opportun de déplacer le siège du Carbap à Douala (cf. les dispositions de l’article 3, alinéa 1, qui stipule que le siège du Centre est fixé à Njombé, République du Cameroun (...). Il pourra être transféré en tout autre lieu dans les conditions et selon les modalités prévues dans ses Statuts ainsi que l’alinéa 2 qui stipule que le Centre bénéficiera des dispositions et avantages inclus dans l’accord de siège à intervenir entre l’État du siège et lui. ❏
cours de l’année 2014.
alimentation complémentaire des poissons à base de ressources localement disponibles (pain sec, mélange de farine basse et de termite, fruits de cajou, fourmis rouges, asticots, mélange d’algues (Azola) et de bouse, etc.); (iii) six plateformes d’innovation établies et fonctionnelles ; (iv) les capacités de 11 étudiants – MSc et Licence professionnelle, dont 4 femmes –,
Réalisations L’état de mise en œuvre du Ptba2013 est établi et a porté essentiellement sur l’identification des contraintes et des innovations piscicoles paysannes ainsi que d’autres études de base visant à mieux orienter la co-construction d’innovations pour l’intensification écologique des systèmes piscicoles familiaux. Les taux d’exécution technique et financière du Ptba 2013 sont évalués respectivement à 70% et 60%. Les principaux résultats obtenus sont : (i) des contraintes piscicoles majeures identifiées et hiérarchisées : difficulté d’accès aux alevins et faible capacité des pisciculteurs pour le sexage du poisson, problèmes d’alimentation du poisson et insécurité foncière des producteurs en rapport avec les étangs piscicoles; (ii) des innovations paysannes documentées : rizipisciculture, intégration de la pisciculture à la porciculture,
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coraf Écho
le bulletin en ligne du coraf/Wecard pour toute information à diffuser contactez
anatole.kone@coraf.org
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renforcées en recherche et développement sur les systèmes piscicoles familiaux. Analyses des difficultés rencontrées notamment sur la lenteur dans les procédures de décaissement en Côte d’Ivoire ; la faible maîtrise du fonctionnement des Plateformes d’innovation et l’élaboration des rapports techniques selon la gestion axée sur les résultats. Pour lever ces difficultés, il a été recommandé au Coordonnateur d’anticiper et d’être proactif dans les demandes de décaissements. Un exposé a été fait sur la démarche et les outils de mise en œuvre des PI en vue de lever la seconde difficulté et un exemple annoté de rapport axé sur les résultats a été produit en séance plénière. Le Ptba 2014 élaboré met
Recherche-développement en élevage/gestion des ressources génétiques animales Kampala, Ouganda) 1er–7 mars 2014
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a responsabilité de la mise en œuvre du plan d’action mondial (Pag) pour les ressources génétiques animales (Rgan) à la base est du ressort principal des gouvernements nationaux. Pour accompagner les pays dans cette tâche, la Fao a développé des directives relatives à la préparation de stratégies et de plans d’action nationaux pour les ressources génétiques animales1 et des directives pour le
1 English ftp://ftp.fao.org/docrep/fao/012/ i0770e/i0770e.pdf French ftp://ftp.fao.org/docrep/fao/012/ i0770f/i0770f.pdf
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l’accent sur : (1) la coréalisation d’innovations technologiques et institutionnelles sur la base des contraintes piscicoles majeures: (i) Accès au foncier dans le cadre des systèmes piscicoles extensifs (ii) Optimisation de la productivité naturelle des étangs piscicoles et (iii) Gestion optimisée de la production d’alevins dans les systèmes piscicoles extensifs ; (2) le renforcement des plateformes d’innovation et l’exécution de leur plan d’action ; (3) le renforcement des capacités des jeunes chercheurs, le suiviévaluation utilisant le Plan de suivi des performances (Pmp) et des outils spécifiques de suivi-évaluation des plateformes d’innovation (registre des acteurs, rapport de réunion de la PI, fiche de propo-
développement du cadre institutionnel pour la gestion des ressources génétiques animales2 qui donnent des orientations sur les cadres institutionnels du point de vue national et régional, avec des indicateurs de performances. Sur le plan national, le Point focal national (Pfn) est la plateforme regroupant toutes les institutions/ structures publiques, privées, associations et autres organisations ayant intérêt ou étant concernées par la gestion des Rgan dans un pays. Sur le plan institutionnel, le Pfn – animé par un Coordonnateur national (Cn) pour les Rgan nommé officiellement par le gouvernement – est basé au sein du ministère chargé de la politique nationale de l’élevage (mise en œuvre des politiques et stratégies en matière de Rgan). 2 http://www.fao.org/docrep/meeting/021/ am137e.pdf après approbation par la CRGAA # 13, elles seront publiées et traduites.
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sition, etc.) Les expériences d’innovations piscicoles paysannes de la région de Daloa sont suivies de visites d’étangs et d’entretiens avec les acteurs des plateformes d’innovation qui ont permis aux équipes de mieux comprendre les pratiques et de raisonner l’élaboration des protocoles de recherche.
Recommandations La production et l’envoi réguliers des rapports techniques (axés sur les résultats de recherche et les effets immédiats ou intermédiaires) et financiers au Coraf/ Wecard, au respect du Ptba et à l’accélération du développement des innovations et le renforcement des capacités des pisciculteurs et des autres acteurs de la chaîne de valeur poisson. ❏
D’un point de vue continental, l’existence d’un réseau de Cn dont le rôle principal est de pourvoir une collaboration participative, aux fins de coordonner les efforts en matière de gestion des Rgan au niveau régional puis développer davantage le partage de l’information, la coopération technique, la formation et la recherche, facilite d’autant la mise en œuvre du Pag par les pays. Le Point focal régional (Pfr) agit comme un trait d’union entre les Points focaux nationaux (Pfns) et le Point focal mondial (Pfm) établi au siège de la Fao. Pour l’Afrique, le Pfr a été établi au niveau du bureau interafricain des ressources animales de l’Union Africaine (Ua-Bira) qui progressivement se met en place autour de 5 Points focaux sous-régionaux Suite page 10
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(Pfs-r) pour chacune des 5 sousrégions du continent : Afrique du Nord, Afrique de l’Ouest, Afrique Centrale, Afrique de l’Est et Afrique Australe. Cependant, tirant avantage des synergies et
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e Comité de pilotage intérimaire (Cpi) du Pfs-r/Ae a été installé. Les priorités régionales sont dégagées et une feuille de route adoptée pour le Cpi en vue de doter la région Afrique de l’Est (Ae) d’un Cp permanent d’ici fin 2014 voire début 2015. La Table ronde des partenaires de l’Ua-Bira, s’est approprié le contenu technique et financier du projet sur les Rgan. De même, les procédures financières y relatives ont été partagées. Le représentant du Coraf/Wecard a présenté l’institution sous-régionale regroupant les Snra de 22 pays de
Réseau Billital Maroobé (RBM) 2e édition de la réunion de concertation avec ses partenaires techniques et financiers Niamey, Niger - 10–11 mars 2014
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ur l’initiative du Réseau Billital Maroobé (Rbm) s’est tenue à Niamey, au Niger, du 10 au 11 mars 2014, la deuxième édition de la réunion de concertation entre le Réseau et ses
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’état de mise en œuvre du Ptba 2013 est analysé et jugé satisfaisant : le taux d’exécution physique est de 83,27 % et le taux de réalisation par rapport au budget initial est de 74,88 %.Les principales initiatives en cours sont partagées : (i) l’obser-
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des occasions, des sous-régions peuvent décider de mettre en place un Point focal sous-régionale commun, comme c’est le cas pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale (Aoc). L’atelier de Kampala, une op-
portunité initiée par l’Ua-Bira et la Fao pour discuter entre partenaires, des rôles que les organisations sous-régionale (Osr) pourraient jouer dans la mise en place et le fonctionnement des Pfs-r (Aoc et Ae).❏
l’Aoc : son mandat, ses missions principales et les programmes Élevage, Pêche et Aquaculture (Pepa). Le projet Introgression a été également présenté pour illustrer un désengagement du Coraf/Wecard dans le domaine des Rgan. Les partenaires ont amendé le document du projet et exposé leurs domaines d’intérêts spécifiques pouvant faire l’objet de collaboration. Le Coraf/Wecard et Asareca – organisations sous-régionales (Osr) –, ont manifesté leur disponibilité de principe pour accueillir et appuyer les PFS-R (resp Aoc et AE) dans le cadre de ce projet.
Informations pertinentes Le Pepa du Coraf/Wecard est sollicité pour abriter le Pfs-r sur les Rgan de l’Aoc et établir un lien fort avec les pays dans le domaine des Rgan; cette position permettra au Coraf de mieux capter l’information dans les deux sens, c’est-à-dire des pays vers l’Ua-Bira puis le PF mondial (Fao) et inversement. En principe, le projet de l’Ua-Bira devrait pouvoir contribuer financièrement (quote-part à discuter) à la mise en place d’un petit secrétariat au niveau du Secrétariat exécutif du Coraf/Wecard pour gérer la circulation des informations et des données que viendrait à partager le Cp/Pfs-r/Aoc et l’aider à mettre en œuvre son plan d’action.
partenaires techniques et financiers. Pour assumer sa mission de façon optimale, dans l’intérêt des éleveurs et pasteurs de l’Afrique, le Rbm a aménagé plusieurs espaces d’échanges dont l’un des plus importants s’appuie sur la tenue de concertations régulières avec les partenaires techniques et financiers qui s’intéressent à la promotion de l’élevage et du pastoralisme. La rencontre a regroupé cinq principaux groupes d’acteurs : (i) les partenaires techniques et financiers
qui soutiennent les interventions du Rbm (Acting For Life, Agriterra, Care, Cisv, Cisv, Ddc, Iramet Oxfam) ; (ii) les institutions d’intégration, de coopération sous-régionale et de plaidoyer (Alg, Cedeao, Cilss, Corafet Hub rural) ; (iii) les institutions publiques et les collectivités locales du Niger ; (iv) les institutions internationales de recherche et de formation (Cirad et Ciedel) ; (v) les Antennes nationales des sept pays où le Rbm est implanté ; les représentants du Togo et du Tchad. ❏
vatoire des terres de parcours (Optimaoc) qui a pour objectif de favoriser la négociation entre acteurs, promouvoir l’harmonisation des règlements/ lois nationaux et régionaux et fournir des argumentaires pour le plaidoyer pour l’accès au foncier pastoral ; (ii) l’élaboration du nouveau plan stratégique 2014-2020 qui sera décliné en deux programmes triennaux opéra-
tionnels 2015-2017 et 2018-2020 ; (iii) l’initiative sur la contribution de la transhumance à l’économie des pays de l’Aoc. Le Ptba 2014 du Rbm élaboré met l’accent sur : (i) le renforcement des capacités de dialogue, d’influence et de mise en œuvre des politiques régionales agropastorales, de sécurité alimentaire et nutritionnelle du
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jet régional d’appui au pastoralisme au sahel (Praps), aux initiatives sur le projet FtF Bétail-viande et l’étude sur les conflits liés à la transhumance transfrontalière, est améliorée. La situation agropastorale et sécuritaire en Aoc est établie : une grave crise prévaut actuellement dans plusieurs zones pastorales, en matière
de pénurie de ressources naturelles, d’insécurité des familles de pasteurs et de dégradation de leurs moyens d’existence. À la suite des témoignages, une Déclaration qui interpelle les différents acteurs institutionnels sur la nécessité d’apporter un soutien renforcé aux communautés pastorales a été adoptée. ❏
Informations pertinentes
Suite à l’exposé du représentant du Coraf/Wecard sur les initiatives en collaboration avec le Rbm (FtF bétail-viande et Étude transhumance), les participants ont noté avec satisfaction que la démarche Iar4d permet d’impliquer tous les acteurs dans le processus de mise au point et d’utilisation de technologies et d’innovations par les producteurs. Ils souhaitent que les actions de promotion du pastoralisme soient étendues à la Mauritanie et au Tchad pour tenir compte de l’amplitude des flux de transhumance transfrontalière et de l’implantation géographique du Rbm. En marge de la Table ronde du Rbm, le représentant du Coraf/Wecard s’est entretenu avec les Coordonnateurs du Ppaao et du Cns-El Niger. Il ressort de cet entretien que : (i) le nouveau Coordonnateur du Cns-El, Dr Hassane Adakal, a pris son service début mars 2014 ; (ii) les chantiers prioritaires auxquels il devra s’attaquer à la révision des organes de gouvernance du Cns–El ; à la finalisation et la mise en œuvre des projets de recherche. Partager avec le Coraf/Wecard les documents amendés suivants : (i) document du projet de renforcement des capacités des pays à utiliser durablement les RGAn ; (ii) Manuel sur les procédures financières de l’Ua-Bira. Préciser/confirmer les domaines de collaboration potentiels du Coraf/Pepa avec le projet de l’Ua-Bira. Engager les discussions concrètes avec l’équipe du projet de l’Ua-Bira sur les implications pratiques de l’accueil et l’appui du Pfs-R/Aoc par le Coraf/Pepa.
Revue annuelle et de planification du Système sous-régionale de recherche en production laitière bovine Kaolack, Sénégal 8–11 avril 2014
Dans le cadre de la mise en œuvre du premier Plan opérationnel, le Coraf/ Wecard a obtenu de ses partenaires techniques et financiers des fonds pour l’exécution de projets pour la recherche et le développement agricoles, dont l’élevage, la pêche et l’aquaculture. Ainsi, le projet
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e Ptba 2013 est exécuté de manière satisfaisante au Burkina Faso, au Niger et au Sénégal avec un taux d’exécution technique et financier
intitulé : Amélioration durable de la productivité et de la compétitivité des filières laitières bovines en Afrique de l’Ouest et du Centre - Amprolait, est mis en œuvre à partir de mai 2012 dans le cadre de Mdtf dans les pays suivants : Burkina Faso, Cameroun, Niger, Sénégal et Tchad et a pour objectifs d’améliorer durablement la productivité et la compétitivité des filières laitières pour: (i) une stratégie de collaboration entre les acteurs de la chaîne de valeur lait, établie ; (ii) des technologies d’amélioration des performances de reproduction du cheptel bovin laitier, développées ; (iii) les technologies d’amélioration
de l’alimentation par la valorisation des ressources localement disponibles, également ; (iv) les capacités des acteurs, renforcées. Ce projet a fait l’objet d’une revue et d’une planification, annuelles au cours du premier trimestre 2013, assorties d’un Ptba. Les résultats obtenus, les difficultés rencontrées et les leçons apprises durant la mise en œuvre des activités de l’année 2013 ont été analysés au cours de cette revue afin de mieux affiner les stratégies pour une meilleure réalisation des activités au cours de l’année 2014. ❏
de 70% et 65% respectivement ; de manière insuffisante au Cameroun avec un faible taux d’exécution de 10%. Principaux résultats obtenus : (i) le taux d’insémination artificielle
(IA) est inférieur à 30% sur les sites d’exécution du projet de trois pays (Burkina Faso, Niger, Sénégal), le taux d’IA sur chaleur naturelle a été de 38% à Kaolack et de 30% sur les sites du projet au Niger ; une reprise Suite page 12
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des cycles de 45 à 90 jours postpartum contre plus de 90 jours a été observée pour les vaches suivies par le projet dans la zone périurbaine de Kaolack ; (ii) au moins une dizaine de ressources disponibles localement utilisées dans l’alimentation de la vache laitière est recensée au Burkina Faso, au Niger et au Sénégal ; des rations alimentaires à base de ressources localement disponibles pour l’alimentation des vaches laitières sont élaborées à Kaolack avec pour effet, une augmentation de la production de lait de 2l/ vache/jour à 4l/vache/jour et une amélioration sensible du gain moyen quotidien des veaux ; (iii) les teneurs moyennes en matière grasse (Mg), matière protéique (MP) et lactose dans le lait local sont respectivement de 4,6±1,0%, 3,8±0,3% et 4,3±0,6% à Kaolack et à Bobo-Dioulasso, et la qualité microbiologique est déterminée ; (iv) 5 Plateformes d’Innovation mises en place et plus ou moins fonctionnelles suivant les pays (1au Niger, 1 au Sénégal et 2
Plan régional d’Investissement Agricole de la Cedeao Cotonou, Bénin 23–27 mars 2014
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ans le cadre de l’accélération de la mise en œuvre de l’Ecowap/Pddaa et de son Plan régional d’Investissement agricole (Pria), la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest a lancé plusieurs initiatives et programmes dont l’une des plus marquantes est l’offensive régionale pour le développement soutenu de la riziculture en Afrique de l’Ouest aux fins de booster substantiellement la production régionale du riz, de façon à permettre à l’Afrique de l’Ouest d’atteindre son autosuffisance complète à
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au Burkina Faso) ; une collaboration entre les acteurs de la chaîne de valeur lait a été établie surtout à Kaolack ; (v) les capacités de 4 étudiants MSc– dont 2 femmes –renforcées ; de 4 étudiants en thèse vétérinaire, de 2 étudiantes en thèse de doctorat et de 2 docteurs en postdoctoral en cours de renforcement en recherche et développement. Difficultés rencontrées: manque de pluridisciplinarité des équipes du projet par pays ; non-maîtrise de l’élaboration des rapports techniques selon la Gar ; manque de travail en équipe des acteurs de projet au Cameroun ;non-exécution des activités du projet au Tchad ; faible maîtrise du fonctionnement des PI ; retard dans les décaissements des fonds. Pour remédier à ces difficultés, il a été recommandé aux Coordonnateurs de veiller à la pluridisciplinarité des équipes, de travailler toujours en équipe, de fluidifier les décaissements dans les pays et d’anticiper les demandes de décaissements. Le Ptba 2014 met l’accent sur (i)
la poursuite de la facilitation des PI multiacteurs ; (ii) le renforcement des PI et l’exécution de leur plan d’action ; (iii) le suivi-évaluation utilisant le Plan de suivi des performances (Psp) et des outils spécifiques de suivi-évaluation des PI (registre des acteurs, rapport de réunion de la PI, fiche de proposition, etc.) ; (iv) le développement des innovations et les activités non réalisées en 2013. L’exécution des protocoles de recherche & développement dans la région de Kaolack a été partagée : visites d’élevages expérimentaux situés à Kabatoki, Sibassor et Thiawando. Des entretiens avec les acteurs de la PI de Kaolack ont permis aux équipes de mieux comprendre l’état d’avancement du développement des technologies/ innovations. Des recommandations relatives au renforcement des PI, à l’approche chaîne de valeur, au renforcement des capacités des acteurs, à la publication des résultats de recherche, et à la gestion axée sur les résultats ont été formulées. ❏
l’horizon 2025.Cette initiative a été lancée en partenariat avec l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine(Uemoa) et le Réseau des Organisations Paysannes et des Producteurs d’Afrique de l’Ouest (Roppa), représentée par le cadre régional de concertation des organisations de producteurs de riz de l’Afrique de l’Ouest. De façon spécifique, cette offensive régionale pour la production du riz vise à accompagner les initiatives et programmes nationaux et régionaux pour la promotion de la production de cette céréale en apportant des mesures d’incitations tant au niveau du segment de la production, de la transformation et de la valorisation, que de la mise en marché des produits finis. L’opérabilité de l’offensive est très avancée. Après l’adoption de la note conceptuelle et des termes
de référence de l’étude de faisabilité, la Task Force régionale mise en place à cet effet a lancé, avec l’appui technique et financier de l’Usaid et de la Giz, le processus de réalisation. Le 28 octobre 2013, le groupe technique des experts de la Task Force (Hub Rural, Coraf, Ifpri, Cea), ainsi que le cadre de concertation des OP riz de l’Afrique de l’Ouest, ont organisé à Dakar, Sénégal, une rencontre de débriefing avec le bureau de consultants recruté par la Giz. À l’issue de la rencontre, l’équipe de consultants a soumis à la Task Force régionale, réunie les 25, 26 et 27 novembre 2013 à Abidjan, les premières propositions en matière d’orientation générale, d’axes d’intervention et d’actions de l’étude de faisabilité. Après examen minutieux des pro-
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positions du cabinet, la Task Force a formulé des recommandations. Le cabinet a déposé un projet de document qui a fait l’objet d’un examen approfondi de la part du groupe technique lors de sa réunion tenue à Ouagadougou en janvier 2014. Le groupe technique a ainsi commis un noyau d’experts composés des représentants
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Informations et nouvelles pertinentes
e Coraf a présenté les résultats préliminaires de l’étude de la chaîne de valeur du riz qu’il conduit dans cinq pays de l’Afrique de l’Ouest (Mali, Guinée, Sierra Leone, Libéria, Côte d’Ivoire) en attendant les résultats définitifs qui seront disponibles dans les mois à venir, des suites d’une analyse approfondie des forces, des faiblesses, des opportunités et des menaces de la chaîne de valeur rizicole en Afrique de l’Ouest, avant de formuler des recomman-
Libre circulation des produits agricoles en Afrique de l’Ouest Cotonou, Bénin 27 mars– 1eravril 2014
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ur le plan économique, le schéma de libéralisation des échanges constitue un des acquis majeurs du processus d’intégration régionale. Il a permis le développement des échanges intra communautaires, notamment des produits du crû : du bétail, estimé à plus de deux millions de têtes, tous animaux sur pieds confondus ; des céréales,
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de l’Ifpri, de AfricaRice et de personnes ressources pour finaliser les propositions faites par le cabinet en tenant compte des orientations et démarches des politiques agricoles régionales, des stratégies nationales de développement du riz. Le projet de document amélioré a fait l’objet de revue au cours de l’atelier du 24 au 26 mars 2014 à Cotonou. ❏
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Au fil de l’atelier
es résultats préliminaires de l’étude sur les chaînes de valeurs riz, initiée par le Coraf ont été présentés et discutés. Le document du programme pour la mise en œuvre de l’offensive riz a été examiné et amélioré. Une feuille de route pour les étapes suivant l’atelier de Cotonou a été adoptée.
dations de politiques publiques pour améliorer la performance des différents maillons de cette filière. En ce qui concerne l’examen du document de programme et les mécanismes de mise en œuvre, les participants ont recommandé : (i) de revoir outre les organes de gouvernance, ceux d’exécution technique du programme, en explicitant les rôles dévolus aux différents acteurs à différentes échelles ; (ii) le mécanisme de financement, notamment les modalités de mobilisa-
tion et d’utilisation de la contrepartie du financement provenant des pays ; (iii) en ce qui concerne le cadre simplifié des résultats, les participants ont recommandé, non seulement d’harmoniser la manière de formuler les cibles, les indicateurs, mais aussi de prendre les précautions permettant d’émettre des indicateurs qui reposent, sur des situations de référence, d’une part et des données mesurables, d’autre part ; de revoir les statistiques de production rizicole de certains pays, principalement celles de la Gambie et du Niger
pour plus de 3 millions de tonnes par an (hors réexportation et transit) et bien d’autres produits alimentaires. Selon les statistiques officielles de la Cedeao, les échanges intracommunautaires ont connu un accroissement important au cours des dix dernières années. Toutes transactions confondues, la valeur des échanges intracommunautaires est estimée en moyenne à 15 milliards de dollars par an sur les cinq dernières années. Cette valeur représente entre 11 et 12% des échanges globaux de la communauté, selon les années, et ne représente qu’environ 50 dollars
de transactions par habitant/an, largement en deçà des attentes de la région. Pour se faire, les acteurs se sont réunis à Accra en janvier 2013 pour identifier les contraintes qui limitent les échanges commerciaux intracommunautaires et ont émis des recommandations quant à leur levée. À la suite cette rencontre, la Cedeao a élaboré un programme dédié à la mise en œuvre des différentes recommandations qui ont été formulées. L’atelier du 29 mars au 1er avril dont les objectifs sont mentionnés ci-dessous, porte sur une analyse approfondie du document de programme. ❏
e contenu du projet de programme, comme la pertinence des objectifs et la faisabilité des activités planifiées, ont été analysés en profondeur
et des recommandations énoncées. Une feuille de route pour la finalisation et la validation du projet de programme, a été adoptée.
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Informations et nouvelles importantes
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e programme tourne autour de trois axes : Contribuer à une meilleure connaissance du fonctionnement du commerce des produits agricoles. Assurer une veille stratégique sur la libre circulation. Contribuer à la formulation et à la mise en œuvre des politiques et stratégies régionales de promotions.
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L’exécution technique du programme sera assurée par les institutions régionales, en fonction de leur compétence, de leurs expériences et de leur savoir-faire. Il s’agit essentiellement du Cilss, du Coraf, de l’Alliance Borderless et de Ifpri. Ces structures sont aussi membres de la Task force qui a piloté l’élaboration du projet de programme. La Cedeao s’est engagée à mobiliser les fonds requis pour la mise en œuvre du programme, estimés à environ 10 millions de dollars US.
Options pour l’élaboration Agricoles (Asti), piloté par l’Institut International de Recherche sur les d’une politique régionale Politiques Alimentaires (Ifpri). de recherche agricole Cotonou, Bénin 2–5 avril 2014
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a politique régionale de recherche de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) vise à harmoniser la recherche scientifique et créer des synergies de recherches dans la région. L’une des principales contraintes à laquelle la communauté est confrontée est l’accès aux données mises à jour et de qualité sur la capacité de la recherche scientifique dans ses pays membres. Compte tenu de l’importance de l’agriculture pour la région, la Cedeao a demandé au Coraf/ Wecard de procéder à une évaluation des enjeux critiques relatifs aux capacités humaines, financières et institutionnelles de la recherche et développement, agricoles en Afrique de l’Ouest. Une telle évaluation est essentielle pour le développement des recommandations politiques au niveau national et régional qui vont alimenter la stratégie régionale de recherche agricole pour l’Afrique de l’Ouest. Pour réaliser cette évaluation, le Coraf/Wecard a sollicité le soutien du programme indicateur relatif aux Sciences et Techniques
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L’évaluation a été conduite en trois phases : Dans le cadre de la Phase I en cours depuis le début 2012, Asti/ Ifpri, le Coraf/Wecard et les institutions nationales ont lancé une enquête dans 21 pays de l’Afrique de l’Ouest et du centre pour collecter des données sur les ressources humaines et financières d’un ensemble d’acteurs impliqués dans la recherche et développement, agricoles (gouvernement, enseignement supérieur, organismes du secteur privé, organismes à but non lucratif, etc.). Pendant la Phase II, une évaluation plus détaillée des questions critiques relatives à la recherche et développement, agricoles en Afrique de l’Ouest est menée dans six pays de la Cedeao: Bénin, Burkina Faso, Ghana, Niger, Sénégal et Sierra Leone. Les résultats de la Phase II comprennent des fiches pays, un rapport régional de synthèse des différents domaines thématiques, validés au cours d’un atelier régional. Au cours de la phase III, les résultats de la Phase II seront traduits en recommandations politiques qui alimenteront le développement de la politique régionale de recherche
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agricole pour l’Afrique de l’Ouest. C’est dans ce processus qu’un atelier sera organisé à Cotonou au Bénin du 3 au 4 avril 2014. ❏
Au fil de l’évaluation
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haque point focal a présenté les grandes lignes des résultats de l’étude sur les capacités humaines, financières et institutionnelles de la recherche agricole en Afrique de l’Ouest. Des observations et suggestions des participants en vue d’améliorer la qualité du rapport ont été formulées.
Informations et nouvelles pertinentes
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a présentation des résultats donne les informations suivantes : La recherche agricole est conduite à près de 60% par les instituts nationaux de recherche agricole. La faible représentativité des femmes dans la recherche agricole (moins de 20%). Le vieillissement des chercheurs et le départ important des chercheurs séniors des instituts de recherche (retraites précoces, organisations internationales, universités, etc.). La proportion des titulaires des doctorats dans les effectifs des chercheurs, très variable selon les pays (31 à 70%). Les investissements publics destinés à la recherche sont faibles (moins de 1% du PIB). Les études sur les indicateurs concernant les capacités des instituts de recherche dans les pays sont jugées très importantes par les participants du fait même qu’elles permettent de disposer des éléments pour faire les plaidoyers auprès des donateurs sur la situation de la recherche et la nécessité de prendre des dispositions pour renverser les tendances.
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Bulletin mensuel d’information du Conseil Ouest et Centre africain pour la recherche et le développement agricoles Directeur de publication Dr Ibet Outhman Issa Directeur de la rédaction Dr Harold Roy-Macauley Rédacteur en chef Dr Anatole Yékéminan Koné Conseil Communication Dr Benoit Lhoni Comité de rédaction et de lecture Département Info/Com Mise en page Ngor Sarr Postage en ligne Gorgui Alioune Mbow Ont collaboré à ce numéro Dr M. D. Faye, Gestionnaire Programme Politiques, Marchés et Commerce Dr H. Kagoné, Gestionnaire Programme EPA Dr D.P. Folefack, Chercheur visiteur PPMC Pr A. Sangaré, Gestionnaire Programme Biotechnologie & Biosécurité Julienne Kuiseu, Assistante de programmes Dr Sidi Sanyang Gestionnaire Programme Gestion des Connaissances et Renforcement des Capacités
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Défis à relever au niveau de la recherche agricole
isponibilité d’un fonds de financements de la recherche agricole. Renforcement du partenariat entre les universités et les instituts de recherche qui pourrait permettre de combler les déficits des ressources humaines des instituts de recherche. Mobilité effective des chercheurs entre les pays pour combler les déficits dans certains domaines. Alignement des statuts des chercheurs à ceux des universités. Adoption d’une loi d’orientation de la recherche qui pourra bien définir le rôle de la recherche, les moyens de financement. Cela peut être un outil et un instrument légaux pour un cadrage de la recherche.
4ème Semaine Scientifique Agricole Afrique de l’Ouest & du Centre
Systèmes agro-sylvo-pastoraux innovants pour nourrir l’Afrique de l’Ouest & du Centre
Version anglaise disponible Coraf/Wecard, BP 48 Dakar RP CP 18523, Sénégal Tél. : (221) 33 869 96 18 Fax : (221) 33 869 96 31 paco.sereme@coraf.org anatole.kone@coraf.org Internet : www.coraf.org
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