Plans Stratégique et Opérationnel Une réponse appropriée aux défis de l’agriculture en Afrique de l’ by CORAF/WECARD

CONSEIL OUEST ET CENTRE AFRICAIN POUR LA RECHERCHE ET LE DEVELOPPEMENT AGRICOLES WEST AND CENTRAL AFRICAN COUNCIL FOR AGRICULTURAL RESEARCH AND DEVELOPMENT

CORAF/WECARD

RAPPORT ANNUEL 2007

Plans Stratégique et Opérationnel Une réponse appropriée aux défis de l’agriculture en Afrique de l’Ouest et du Centre

RAPPORT ANNUEL 2007 DU CORAF/WECARD

Plans Stratégique et Opérationnel : une réponse appropriée aux défis de l'agriculture...

CORAF/WECARD Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricoles

Siège social : 7, avenue Bourguiba, Dakar Adresse : BP 48, Dakar RP, CP 18 523 (Sénégal) Tél. : (221) 33.869.96.18 Fax : (221) 33.869.96.31 E-mail: secoraf@coraf.org Site web: www.coraf.org

RAPPORT ANNUEL 2007

Plans Stratégique et Opérationnel Une réponse appropriée aux défis de l'agriculture en Afrique de l'Ouest et du Centre

LE MOT DU SECRETAIRE EXECUTIF Une vision et une mission nouvelles..................................................................................................................... 4

ZOOM SUR LES NOUVEAUX PLANS STRATEGIQUE ET OPERATIONNEL Nouveaux PSO : Une réponse appropriée aux défis de l'agriculture en AOC..................................................... 7 Un aperçu du Plan Stratégique 2007-2016....................................................................................................... 8 Le Plan Opérationnel : deux phases de cinq ans............................................................................................... 13

LE CORAF/WECARD EN 2007 Bilan de l'année 2007 : Des activités riches pour une croissance agricole soutenue en AOC........................... 16 SCARDA : Un outil de renforcement des capacités de recherche....................................................................... 20 Audit et certification des comptes 2007, Compte d’exploitation 2007........................................................... 22 Fonds Compétitif Régional : Une douzaine de projets pour la génération et le transfert de technologies............................................................................................................................... 24 Calendrier : Principaux ateliers et réunions du CORAF/WECARD en 2007....................................................... 28 LE POINT DE LA RECHERCHE LES PROGRAMMES DE RECHERCHE Biotechnologies et biosécurité : Des activités phares pour un meilleur développement du programme..........................................................................................................………………......... 30 Céréales/Cultures Vivrières : Une base de données sur les technologies des céréales................. .. 31 LES RÉSEAUX DE RECHERCHE Coton : Un moyen d’améliorer les rendements..................................................................................... 33 LES BASES CENTRES CIRDES : Renforcement du pôle d’urgence en biotechnologie animale................................................ 34 CERAAS : Plusieurs travaux pour l’amélioration de l’adaptation à la sécheresse................................ 36 CARBAP : Des activités en appui aux acteurs de la filière.................................................................... 37 ETAT D’AVANCEMENT DES PROJETS ET PROGRAMMES DE RECHERCHE Ressources Phytogénétiques, GRENEWECA/ROCREG...................................................................... 39 A L’HONNEUR Congo : Renouer avec la communauté scientifique internationale....................................................................... 40 Dr Grégoire Bani : Un éminent entomologiste...................................................................................................... 42 ANNEXES Instances du CORAF/WECARD (Conseil d’Administration, Comité Scientifique et Technique, Secrétariat Exécutif)............................................................................................................................................. Pays membres du CORAF/WECARD.................................................................................................................. Contacts et coordonnées des SNRA.................................................................................................................... Principaux sigles et abréviations.......................................................................................................................... RAPPORT ANNUEL 2007 DU CORAF/WECARD

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Une vision et une mission nouvelles

n adoptant, à l’issue de sa septième Assemblée Générale d’avril 2006, tenue à Serrekunda, en Gambie, la feuille de route de l’élaboration de plans pour le renforcement de la recherche agricole en Afrique de l’Ouest et du Centre, le CORAF/WECARD posait là les fondements de la réforme approfondie de sa stratégie de coopération. Il est heureux de constater que cet engagement et cette adhésion des différentes parties prenantes au processus d’élaboration de cette nouvelle stratégie de coopération, remarquablement soutenus par les partenaires au développement, se sont poursuivis, au cours l’année 2007, permettant ainsi à l’Organisation sous-régionale de boucler le cycle des sept ateliers prévus pour la production de son Plan Stratégique (2007-2016) et de son Plan opérationnel (2007-2011). Ces plans ont été adoptés par l’Assemblée Générale extraordinaire, tenue en mai 2007, à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Le Rapport annuel 2007, que vous tenez entre les mains, leur accorde une place de choix, en dédiant sa rubrique “Zoom” à la stratégie et aux mécanismes par lesquels le CORAF/WECARD entend apporter une réponse appropriée aux défis de l’agriculture dans la sous-région. D’emblée, il y a lieu de préciser que la nouvelle stratégie de coopération s’inscrit dans le cadre du Programme Détaillé pour le Développement de l’Agriculture en Afrique (PDDAA), dont l’un des objectifs est d'atteindre une croissance agricole annuelle moyenne de 6%, d'ici à 2015.

Pour cela, le CORAF/WECARD s’est doté d’une nouvelle vision et d’une nouvelle mission mettant les producteurs et les utilisateurs au centre de ses activités. Ainsi, sa vision est d’assurer “une réduction durable de la pauvreté et de l’insécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest et du Centre par une augmentation de la croissance économique, induite par l’agriculture, et une amélioration durable des principaux aspects du système de recherche agricole”. Sa mission, elle, consiste à procéder à “des améliorations durables de la productivité, de la compétitivité et des marchés agricoles en Afrique de l’Ouest et du Centre par la satisfaction des demandes principales adressées au système de recherche de la sous-région par les groupes cibles”… L’atteinte des objectifs de cette vision et de cette mission se fera à travers l’engagement du CORAF/WECARD dans la production de quatre types de résultats, comprenant la recherche conventionnelle, la recherche sur les politiques, le renforcement des capacités et la gestion des connaissances, avec l’implication accrue des acteurs et l’utilisation de plateformes d’innovations. L’approche programme, identifiée comme le mécanisme pour lequel la collaboration sousrégionale et la production desdits résultats sont assurées, a retenu huit programmes prioritaires pour le premier Plan Opérationnel de mise en œuvre du Plan Stratégique. RAPPORT ANNUEL 2007 DU CORAF/WECARD

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Dans cette optique, durant l’année 2007, le CORAF/WECARD s’est attelé au renforcement de la coopération avec les Communautés économiques sous-régionales et régionales qui sont les points focaux du PDDAA. En effet, un troisième accord de coopération a été signé avec la Communauté Economique et Monétaire des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC). Sur un tout autre plan, l’année 2007 a été marquée par la célébration des vingt ans du CORAF/WECARD. Elle a été l’occasion de procéder non seulement au bilan des succès et échecs, mais aussi de reconnaître le mérite de tous ceux et celles qui ont, de manière remarquable, contribué au rayonnement et au renforcement de la coopération sous-régionale, en leur octroyant des distinctions honorifiques. Les pertes cruelles de deux membres de son Conseil d’Administration ont été des événements tragiques dans la vie de l’Association. Finalement, les instances statutaires ont été organisées. Elles ont adopté les nouveaux Plans Stratégique et Opérationnel. La tenue régulière de leurs assises statutaires a aussi permis le renforcement, au niveau du Secrétariat Exécutif, de la transparence dans la gestion financière de l’Association. Cette dernière passe désormais par la certification des comptes, trois mois au plus tard après la fin de l’année fiscale. Cette performance, qui mérite d’être signalée, est à mettre au crédit du renforcement du personnel de la comptabilité et de la mise en place d’un système de contrôle avec le recrutement d’une auditrice interne. D’autres initiatives ont été, enfin, engagées. Les premières actions pour la mise en œuvre de la nouvelle stratégie ont été

entreprises, notamment au niveau des Programmes sur les cultures vivrières et sur la biotechnologie et la biosécurité. Les deux gestionnaires ont été donc recrutés. Les rubriques “Le CORAF/WECARD en 2007” et “Le Point de la Recherche” décrivent les principales initiatives et font l’état d’avancement des principales activités des Unités opérationnelles ; celle réservée au Congo, à travers la présentation de son Système National de Recherche Agricole (SNRA), est à l’honneur. A l’image de plusieurs autres SNRA, celui de ce pays a connu une déstabilisation considérable de ses ressources, du fait des conflits armés, avec comme conséquence son isolement de la communauté scientifique internationale. Cependant, la dynamique, qui y est en cours, soutenue par le CORAF/WECARD, augure des lendemains meilleurs vers son efficience et son efficacité. Il est alors permis de croire et d’espérer que le CORAF/WECARD contribuera effectivement, avec le soutien de tous ses partenaires, à l’atteinte de l’objectif de 6% de croissance agricole que vise la sous-région. q Dr. Paco SÉRÉMÉ Directeur Exécutif du CORAF/WECARD

Visite de terrain, à l’occasion de la célébration du 20ème anniversaire du CORAF/WECARD, organisée à Abidjan en mai 2007. RAPPORT ANNUEL 2007 DU CORAF/WECARD

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Une réponse appropriée aux défis de l’Agriculture en Afrique de l’Ouest et du Centre

e nouveau Plan Stratégique 2007-2016 du CORAF/WECARD prend en compte les préoccupations de l’ensemble des acteurs du secteur agricole : aussi bien celles du secteur privé que celles des petits exploitants cultivateurs et éleveurs, mais également celles des femmes chefs de famille et des personnes vivant avec le VIH/Sida. Ce plan, très consensuel et participatif, constitue une réponse appropriée aux défis de l’agriculture en Afrique de l’Ouest et du Centre.

LES OBJECTIFS

Le Plan Stratégique du CORAF/WECARD 20072016 a pour objectif de contribuer à une croissance durable des secteurs agricoles en Afrique de l’Ouest et du Centre par l’implication équitable de ses acteurs. Il atteindra son objectif à travers, essentiellement, la réalisation de quatre résultats principaux. Il s’agit d’abord de permettre aux acteurs du secteur agricole de disposer de technologies et d’innovations appropriées. Intervient ensuite la définition d’options stratégiques de prises de décision pour les politiques, les institutions et les marchés. Le renforcement et la coordination des systèmes de recherche agricole constituent le troisième résultat important attendu de ce Plan à côté, enfin, de la RAPPORT ANNUEL 2007 DU CORAF/WECARD

satisfaction de la demande des groupes cibles en matière d’innovations agricoles. Ce Plan Stratégique s’inscrit dans le cadre du Programme Détaillé de Développement de l’Agriculture en Afrique (PDDAA). L’un des objectifs du PDDAA est de permettre à l’Afrique d’atteindre un taux de croissance agricole annuelle moyenne de 6% d’ici à l’horizon 2015. Le PDDAA tient également compte des principes et objectifs définis par le Forum pour la Recherche Agricole en Afrique (FARA), le Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD) et les autres Organisations sousrégionales. La stratégie de mise en œuvre du nouveau Plan Stratégique 2007-2016 s’appuie sur de nouveaux principes. L’approche "programme", par opposition à l’approche "réseau", fait participer les différents

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Les nouveaux

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acteurs et les responsabilise. Ce qui induit nécessairement des changements significatifs dans les systèmes institutionnels et organisationnels. Il y a aussi la prise en compte, à tous les niveaux, des préoccupations liées à la réduction de la pauvreté, à l’équité entre les hommes et les femmes, à la pandémie du Sida et à la protection durable de l’environnement. Huit programmes seront menés dans cette approche programme : Elevage, pêche et aquaculture, Cultures vivrières, Cultures non vivrières, Gestion des ressources naturelles, Biotechnologie et biosécurité, Politiques, marché et commerce, Gestion de la connaissance agricole et Renforcement des capacités et coordination. Chacun de ces programmes sera conduit par un gestionnaire qui

rend compte au Directeur des Programmes du CORAF/WECARD. Le gestionnaire est chargé d’élaborer à son tour un plan stratégique spécifique de son programme (annuel et à moyen terme de cinq ans) qui sera intégré dans le processus de planification globale du CORAF/WECARD. Les plans de programme comprendront les objectifs global et spécifique, les budgets, les dotations en personnel et le mécanisme de suiviévaluation. Ils décriront aussi les délais de réalisation pour tirer profit des leçons apprises et apporter des ajustements nécessaires à l’évolution de la recherche. Cette évolution vers une approche basée sur les programmes nécessite, comme indiqué plus haut, des changements significatifs dans les systèmes

UN APERÇU DU PLAN STRATÉGIQUE 2007-2016

Les défis de l’agriculture

L'agriculture fait face à de nombreux défis en Afrique de l'Ouest et du Centre. Malgré des investissements considérables, sa productivité et sa compétitivité sont faibles et la pauvreté chronique reste encore une constante dans la sous-région. L'éradication de la faim, par la sécurité alimentaire, constitue un défi majeur dans un contexte caractérisé par de nombreuses contraintes biophysiques qui ont noms sécheresse, épuisement des éléments nutritifs, acidité et dégradation des sols, changement climatique, etc. A cela, il faut ajouter les conflits et les situations post-conflits que subissent plusieurs Etats membres du CORAF/WECARD et qui exigent une relance adéquate de la recherche agricole. Au nombre des défis, il faut enfin ajouter la persistance de politiques agricoles inadéquates et la difficile coordination de la recherche agricole avec des systèmes nationaux sans financements durables.

Pourquoi un nouveau Plan Stratégique ?

En réponse à la stratégie de l'UA-NEPAD pour le développement de l'agriculture africaine, inscrite dans le Programme Détaillé de Développement Agricole en Afrique

(PDDAA) qui épouse, pour sa mise en œuvre, les principes du Cadre du Programme de Productivité Agricole en Afrique (FAAP), le CORAF/WECARD se devait de procéder à la révision de son Plan Stratégique pour atteindre les objectifs du PDDAA. Ainsi, le nouveau Plan Stratégique est conforme aux politiques agricoles des Communautés Economiques d'Afrique de l'Ouest et du Centre (CEDEAO, CEEAC, UEMOA, CEMAC).

Des objectifs innovants

L'objectif global du Nouveau Plan Stratégique est d'atteindre “une croissance durable des secteurs agricoles en Afrique de l'Ouest et du Centre” en prenant notamment en compte les questions environnementales et en évitant une croissance fondée sur la dégradation des ressources. Cette croissance devra être “induite par l’implication équitable de ses acteurs” dont il faut tenir compte des préoccupations (que ce soit les grandes entreprises commerciales, les petits exploitants et éleveurs ou les femmes chefs de famille et les personnes vivant avec le VIH/Sida). L'objectif spécifique est l'amélioration, en Afrique de l'Ouest et du Centre, de “la croissance durable de la productivité, de la compétitivité et des marchés agricoles,

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organisationnel et institutionnel du CORAF/WECARD et de ses structures. Ils seront appliqués dans toute la sous-région et nécessiteront une gestion soigneusement planifiée.

TROIS FONCTIONS ESSENTIELLES

Une recherche technique basée sur le concept de "systèmes d’innovation" est nécessaire à côté de l’approche programme. Cette recherche place les utilisateurs au centre des pratiques novatrices qui encouragent l’apprentissage et la recherche de solutions par le dialogue et l’échange d’idées entre tous les acteurs. Dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Stratégique 2007-2016, le CORAF/WECARD articule ses activités autour de trois fonctions essentielles. La première est le renforcement des capacités. A cette occasion, les Systèmes Nationaux de Recherche Agricole (SNRA), mais aussi les autres insti-

tutions et partenaires, sont soutenus dans les quatre secteurs principaux que sont la mise en commun de ressources à travers les centres de spécialisation, la création et le maintien d’une base minimum d’expertise dans les différentes zones, la création et le maintien d’un environnement propice à la qualité et le développement des compétences pour la mise en œuvre de la méthode de système d’innovations agricoles. La seconde fonction est la coordination des initiatives des SNRA. Elle est indispensable pour éviter la duplication des efforts, pour créer des synergies et optimiser les ressources disponibles. Cette coordination se fera à travers une participation directe (plaidoyer, forums et réunions) et indirecte (mobilisation des ressources, information, dialogue). La troisième fonction est la gestion des connaissances. Le programme qui en a la charge a la responsabilité de la diffusion de l’information et de sa conversion en savoir au service du plaidoyer, de la coordination et de l’apprentissage par la pratique. que doit atteindre le CORAF/WECARD à travers la réalisation des quatre résultats suivants :

w Elaboration de technologies et d'innovations appropriées ; w définition d'options stratégiques de prise de décision pour les politiques, les institutions et les marchés ; w renforcement et coordintation du système de recherche agricole sous-régional ; w facilitation et satisfaction de la demande pour le système d’innovation agricole provenant des groupes cibles.

Une approche programme

induite par l’implication de tous les acteurs”. Les améliorations dans ce domaine concerneront à l’avenir toute la chaîne : producteurs, mais aussi acteurs et consommateurs.

Des étapes et processus clairement identifiés

Le Plan Stratégique se présente comme une série d'étapes et de processus cohérents présentés dans un cadre logique de causes à effets. Il définit les objectifs (global et spécifique) RAPPORT ANNUEL 2007 DU CORAF/WECARD

Par opposition à une approche réseau, la stratégie de mise en œuvre du Plan Stratégique s’appuie sur une approche programme qui responsabilise et fait participer les différents acteurs. Les quatre résultats identifiés (voir ci-dessus) seront ainsi menés à travers huit programmes : w w w w w w w w

Elevage, pêche et aquaculture Cultures vivrières Cultures non vivrières Gestion des ressources naturelles Biotechnologie et bio-sécurité Politiques, marché, commerce Gestion de la connaissance agricole Renforcement des capacités et coordination

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Les nouveaux

Plans Stratégique et Opérationnel du CORAF/WECARD MISE EN ŒUVRE

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La mise en œuvre du Plan Stratégique 2007-2016 intervient dans un contexte particulier pour le secteur agricole de l'Afrique de l’Ouest et du Centre. En effet, les 21 pays membres du CORAF/WECARD sont parmi les plus pauvres du monde. Plus du tiers de leur population, estimée à 318 millions d’habitants, vit en-dessous du seuil de pauvreté. Majoritairement rurale (70%), cette population dépend presque entièrement de l’agriculture. Au cours de la dernière décennie, elle a connu une forte croissance, ce qui a provoqué une urbanisation massive. Dans un tel contexte, des transformations structurelles et une augmentation de la productivité agricole

sont indispensables pour améliorer la croissance économique et la sécurité alimentaire. De plus, il est établi qu’en Afrique de l’Ouest et du Centre, l’agriculture contribue pour plus de 35% au produit intérieur brut (PIB) et représente plus de 40% des exportations. La croissance économique sous-régionale dépend donc fortement du secteur agricole bien que sa productivité soit généralement faible. Sur les 3,9% du taux annuel de croissance du PIB enregistré entre 2000 et 2004, 1,2% seulement provient du secteur agricole. La sous-région dispose pourtant d’un potentiel agricole riche, réparti dans différentes zones agro-écologiques. Cette diversité, alliée à la croissance démographique rapide, offre une opportunité pour améliorer la productivité des systèmes agricoles

Un aperçu du Plan Stratégique 2007-2016

Les quatre principes forts

Dans sa mise en œuvre, le Plan stratégique est régi par quatre principes :

w la subsidiarité dans la délégation de responsabilité au niveau approprié le plus bas ; w la production des résultats et impacts attendus à travers l'utilisation efficace et efficiente des ressources ; w la responsabilité des acteurs pour l'utilisation des ressources et la production des résultats ; w la participation de tous les acteurs dans la planification, la mise en œuvre et le suivi-évaluation des activités, des résultats et des objectifs. L'approche par programme du CORAF/WECARD répond parfaitement aux directives et principes de subsidiarité du FAAP auquel il est lié.

Les questions transversales

Certains thèmes spécifiques doivent être particulièrement pris en compte lors de la mise en œuvre du Plan Stratégique. Il s’agit de s’assurer que les différents programmes s’adres-

sent en priorité aux pauvres et aux personnes vivant avec le VIH/Sida, qu’ils prennent en compte l’approche genre et qu’ils contribuent à assurer un environnement durable. Travailler dans le cadre des systèmes d'innovations et adhérer aux principes du FAAP et ceux de la subsidiarité sont également des éléments marquants de ce Plan stratégique. Aux pauvres, le CORAF/WECARD cherche à garantir que les innovations vulgarisées seront accessibles aux populations vulnérables. L’intégration de l’aspect genre dans le secteur agricole constitue un élément important du nouveau Plan Stratégique, non seulement pour la promotion de l'égalité entre les hommes et les femmes, mais également pour une production agricole durable. Quant au VIH/Sida, il est non seulement une urgence, mais aussi une préoccupation à long terme de développement agricole. Le CORAF/WECARD demande une sensibilisation accrue sur l’importance de l'agriculture dans les stratégies nationales de lutte contre le VIH/Sida, en particulier en ce qui concerne les populations rurales pauvres. Par ailleurs, concernant la question environnementale, le CORAF/WECARD se propose comme facilitateur pour les prestataires de service de recherche et développement et met l'accent sur des principes agro-écologiques et d’apprentis-

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et accroître la compétitivité des produits et des marchés. Mais le secteur est également caractérisé par la prédominance des petites exploitations qui dépendent fortement des systèmes de production à base pluviale, des méthodes naturelles de maintien de la fertilité des sols et d’un accès limité aux marchés. Les principales cultures vivrières de la sous-région sont les racines et les tubercules, les céréales, les légumineuses, les oléagineux, les bananes plantains. Les principales cultures industrielles et d’exportation sont le café, l’huile de palme, le cacao, le caoutchouc et le coton. Les cultures émergentes gagnent de l’importance en termes de sécurité alimentaire et de génération de revenus et en tant que cultures d’exportation non traditionnelle. En dépit des investissements considérables réalisés dans le secteur, la productivité et la compétitivité de l’agriculture restent encore faibles. Jusqu'à présent, ces investissements n'ont pas eu beaucoup d’impact sur l’augmentation des revenus des producteurs. sage collectif plutôt que sur des prescriptions et sur le transfert de technologies. Le Conseil s’engage aussi à faciliter la formation des scientifiques africains avec des méthodes de recherches participatives, des principes agroécologiques et des outils qui permettent l’analyse des risques environnementaux.

Le suivi-évaluation

Le mécanisme de suivi évaluation est appliqué à toutes les activités du CORAF/WECARD et sera harmonisé autant que possible avec celui du FARA dans le cadre d’une approche et d’une méthodologie similaires. Le système de suivi évaluation se veut holistique : il doit fournir l'information, les données et les analyses qui seront utilisées pour amender ou améliorer la stratégie définie sur dix ans sur la base des leçons apprises et en conformité avec l'environnement politique et commercial et du changement climatique.

Une recherche agricole intégrée pour le développement

Le nouveau paradigme du Plan Stratégique met un accent particulier sur une approche IAR4D (Integrated Agricultural

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L'un des défis que foit relever le Plan Stratégique, c'est pauvreté chronique encore très présente en Afrique de l'Ouest et du Centre. Research for Development / Recherche Agricole Intégrée pour le Développement). Il place les producteurs et les utilisateurs cibles au centre des pratiques novatrices et les encourage à apprendre par les échanges d'idées en s'inspirant des succès et des échecs des uns et des autres. L'accent doit être mis sur la recherche appliquée et adaptative et impliquer au moins 70% des ressources disponibles.

Recherche sur les politiques, le marché et le commerce

La recherche sur les politiques, le marché et le commerce est un nouvel élément significatif des activités du CORAF/WECARD. Il s'agit de répondre à la demande d’information des décideurs sur la manière d'améliorer les politiques. L’objectif est d’augmenter la qualité de la prise de décisions sur la base d’informations pertinentes et efficaces. Concrètement, il s'agit d'identifier les principaux leaders et décideurs politiques dans la sous-région et de créer des partenariats fonctionnels et efficaces avec le programme et toutes les autres composantes pertinentes de recherche sur les politiques. Enfin, il est prévu le développement d'une stratégie de communication au sein de ce programme qui va garantir que les canaux et les mécanismes d'information appropriés et

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L’insécurité alimentaire est un autre élément du contexte. Il apparaît, sous ce rapport, que la politique agricole des communautés économiques sousrégionales s’est focalisée en priorité sur l’augmentation de la disponibilité et de l’accessibilité sousrégionale à la nourriture pour satisfaire les besoins d’une population en constante augmentation. Il faut aussi faire le constat que la sous-région est caractérisée par des contraintes biophysiques qui freinent son développement agricole : sécheresse, épuisement des éléments nutritifs, acidité et dégradation des sols, etc. A cela, il faudrait ajouter les changements climatiques que l’on constate actuellement et qui pourraient constituer un danger supplémentaire pour des systèmes de production déjà très vulnérables. Le défi est donc de promouvoir des approches holistiques de productivité basées sur des

pratiques sociales respectueuses de l’environnement et de la gestion durable des ressources naturelles. Les situations de conflits et de post-conflits sont une caractéristique importante dans plusieurs Etats membres du CORAF/WECARD. Ce type de conjoncture exige une relance adéquate de la recherche agricole axée sur des interventions appropriées. Les stratégies de développement initiées et mises en œuvre par certains Etats d’Afrique de l’Ouest et du Centre au cours des vingt dernières années se sont focalisées sur des politiques agricoles nationales. Dans le cadre des politiques d’ajustement structurel, l’accent a été mis sur la rentabilité financière des systèmes de production plutôt que sur les mesures visant des objectifs de sécurité alimentaire, d’emploi rural et d’intégration du marché sous-régional. Les politiques agricoles, généralement

Un aperçu du Plan Stratégique 2007-2016

pertinents sont utilisés pour faire le plaidoyer des options politiques élaborées.

Les principales fonctions

Le CORAF/WECARD a été identifié comme partenaire de mise en œuvre du PDDAA au regard de sa capacité éprouvée à assumer les trois fonctions de renforcement des capacités des SNRA membres, de gestion des connaissances et de constitution d’un plaidoyer, et de facilitation de la recherche en coopération. Le renforcement des capacités. Les SNRA de la sousrégion doivent s’inscrire à l’avenir dans un système d’innovation agricole. L'appui nécessaire du CORAF/WECARD se concentrera sur les secteurs prioritaires et tous les acteurs sont concernés. Le programme de renforcement des capacités soutient aussi le rôle de coordination du CORAF/WECARD. Il vise les secteurs privé et public, les ONG, les producteurs, les universités, les organisations commerciales, les centres internationaux de recherche agricole (CIRA) et les instituts avancés de recherche (IRA), les organisations de consommateurs, les partenaires techniques, les décideurs et les autres institutions sous-régionales.

La gestion des connaissances. Le programme spécifique de gestion des connaissances est chargé de la diffusion de l'information et de sa conversion en savoir au service du travail de plaidoyer, de coordination de d’apprentissage par la pratique. L’Unité d’information et de communication du Secrétariat du CORAF/WECARD – bien que distincte du Programme de gestion de la connaissance – a une fonction de relations publiques et, dans ce sens, soutient les processus de plaidoyer tout en servant d’interface et de premier contact pour des demandes externes. La coordination et la facilitation de la recherche en coopération. Une telle coordination permet de minimiser la duplication des efforts, d’optimiser les synergies et d’appuyer la mobilisation de ressources financières, physiques et humaines. Le but est également d’améliorer l'efficacité du CORAF/WECARD et de garantir la réalisation de ses objectifs. L'approche novatrice de systèmes d'innovation et le paradigme IAR4D exigent l’engagement à tous les niveaux de l’ensemble des acteurs et donc aussi leur coordination. La question la plus importante est de coordonner des acteurs aux visions et intérêts parfois différents et de les amener à avoir les mêmes objectifs. q RAPPORT ANNUEL 2007 DU CORAF/WECARD

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Plan Opérationnel : deux phases de cinq ans

Le nouveau Plan Stratégique 2007-2016 du CORAF/WECARD se réalise à travers deux Plans Opérationnels de cinq ans chacun. Ces plans détaillent les résultats attendus et les ressources nécessaires. Le premier Plan Opérationnel s'étend de 2007 à 2011, le second s'étendra de 2011 à 2016.

Le Plan Opérationnel a été développé dans le contexte de la PDDAA et du FAAP. Il aborde, entre autres, des questions liées aux priorités du système agricole en Afrique de l’Ouest et du Centre. Il bénéficie d’un cadre logique qui fait référence à la gestion et à la planification, tout en tenant compte des objectifs du FARA, du NEPAD, et des systèmes nationaux de recherche agricole. Parmi les questions prioritaires abordées, il y a non seulement la promotion de la recherche, mais également l'utilisation des plate-formes d'innovations, le renforcement des capacités, la coordination dans les politiques, la gestion de la connaissance, et autres, dans la perspective d’une recherche agricole intégrée pour le développement.

définies sans la participation des acteurs de base, ont été non seulement mal articulées avec les politiques macro-économiques, mais se sont aussi trop souvent focalisées sur des plans d’action, des programmes et des projets dont la mise en œuvre dépendait en grande partie de l’aide financière extérieure.

DEFIS A RELEVER

La difficile coordination de la recherche agricole est un autre handicap. Car, durant les années 1970 et 1980, plusieurs gouvernements ont créé des instituts et structures de recherche en vue de résoudre les problèmes liés à l’insécurité alimentaire et à la faible productivité agricole. La plupart des systèmes nationaux n’ont pas cependant bénéficié de financements durables du fait des faibles niveaux des budgets alloués (plus particulièrement ceux liés aux dépenses de fonctionnement). Le défi à relever est donc de coordonner convenablement la fragmentation de l’aide accordée à la recherche agricole en Afrique de l’Ouest et du Centre. Il faudrait aussi harmoniser la recherche et l’orienter efficacement pour assurer un meilleur impact sur les populations. Face à un tel contexte général, le Plan Stratégique 2007-2016 se pose comme une réponse du CORAF/WECARD aux défis de l’agriculture en Afrique de l’Ouest et du Centre. En tant qu’organisation sous-régionale impliquée dans la mise en œuvre des politiques agricoles, le RAPPORT ANNUEL 2007 DU CORAF/WECARD

CORAF/WECARD a réuni régulièrement les acteurs concernés afin d’élaborer des stratégies susceptibles d’assurer une croissance induite par l’agriculture. En cela, le CORAF/WECARD reste fidèle à son mandat. Il s’agit de promouvoir la coopération, la concertation et l’échange d’information entre les institutions membres, d’une part, et les partenaires, d’autre part. Il s’agit aussi de définir les priorités et les objectifs de recherche communs à l’échelle sous-régionale et régionale ; de servir d’instance de consultation pour toute recherche menée par les organisations sousrégionales, régionales ou internationales intervenant au niveau de la sous-région ; d’élaborer et d’assurer une mise en œuvre efficace des programmes de développement de la recherche sous-régionale visant à ajouter de la valeur aux programmes nationaux. RÉVISIONS ET AMENDEMENTS. Pour rappeler le processus global, il faut expliquer qu’en 1998, l’Assemblée Générale du CORAF/WECARD, organisée à Accra, a élaboré un Plan Stratégique pour la période allant de 1999 à 2014. Les objectifs principaux étaient d’identifier les priorités en matière de coopération dans la recherche agricole sousrégionale et d’établir un cadre de négociation et de dialogue entre les différents partenaires de la recherche et du développement agricoles. En 2003, ce Plan Stratégique de quinze ans, adopté en 2000, a été revu et amendé, après une mise en œuvre de trois ans. La revue de 2003 était particulièrement nécessaire compte tenu des nouvelles relations stratégiques établies entre le CORAF/WECARD et les Communautés Econo-

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Les nouveaux

Plans Stratégique et Opérationnel du CORAF/WECARD

miques Régionales. En 2006, le Plan a fait l’objet d’une révision en profondeur – qui a porté sur la stratégie même du CORAF/WECARD –, afin de prendre en compte les nouvelles orientations du PDDAA et du Cadre du Programme de Productivité Agricole en Afrique (FAAP). Sept questions principales ont alors été traitées à l’occasion de cette dernière revue. On y note que les appuis fragmentés dont bénéficie la recherche agricole en Afrique devraient être coordonnés et harmonisés en y intégrant les différents acteurs, notamment les producteurs. Par ailleurs, le Plan Stratégique doit prendre en compte les liens entre les différents piliers du PDDAA, en même temps que la recherche agricole, la dissémination et l'adoption des technologies. Deux procédés ont été retenus : identifier et classifier tout d’abord les secteurs prioritaires de recherche, et par ailleurs consulter largement les acteurs du secteur agricole. SEPT ATELIERS DE CONSULTATION. - Pour le Plan Stratégique 2007-2016, les secteurs de recherche prioritaires ont été identifiés et classifiés. Ainsi, en prélude au processus de planification, le CORAF/WECARD a commissionné l’IFPRI (Institut International de Recherches sur les Politiques Alimentaires) pour conduire une analyse économique et géographique des priorités sous-régionales en matière de production agricole et de sécurité alimentaire. Les résultats de cette étude ont mis en exergue et hiérarchisé les alternatives aux opportunités d’investissement dans la sous-région. Le CORAF/WECARD a organisé sept ateliers de consultation et d’élaboration de son nouveau Plan Stratégique. Ils ont principalement élargi la compréhension et l’appropriation du Plan Opérationnel et du Plans Stratégique par l’ensemble des acteurs réunis. L’objectif global de la nouvelle stratégie est d’assurer une croissance durable des secteurs agricoles en Afrique de l’Ouest et du Centre. Cette croissance durable prend en compte les questions environnementales en évitant toute croissance agricole basée sur la dégradation des ressources et toute pratique pouvant nuire à l’environnement. Elle doit par ailleurs être induite par l’implication équitable

des acteurs agricoles. Désormais, selon le nouveau Plan Stratégique, les préoccupations de l’ensemble des acteurs du secteur agricole doivent être prises en compte : depuis les grandes entreprises commerciales jusqu’aux petits exploitants agricoles (cultivateurs et éleveurs), en apportant une attention particulière aux femmes chefs de famille et aux personnes vivant avec le VIH/Sida.

PROCESSUS COHERENTS

L’objectif spécifique du nouveau Plan Stratégique est la croissance durable de la productivité, de la compétitivité et des marchés agricoles. Cette croissance induite par l’implication de tous les acteurs est améliorée, dans le cadre du nouveau Plan, en Afrique de l’Ouest et du Centre. Toute la chaîne est ainsi concernée : producteurs, consommateurs et les autres. Un tel objectif spécifique est ambitieux, mais le CORAF/WECARD croit fermement en sa faisabilité au regard du degré élevé d’engagement et d’appropriation des acteurs observés lors de la planification. Le nouveau Plan Stratégique 2007-2016 du CORAF/WECARD se présente comme une série d’étapes et de processus cohérents présentés dans un cadre logique de causes à effets. Ce plan définit les objectifs (global et spécifique) que doit atteindre le CORAF/WECARD au regard de quatre résultats qui en sont les conditions nécessaires et suffisantes : des technologies et des innovations appropriées sont élaborées ; des options stratégiques de prise de décision pour les politiques, les institutions et les marchés sont développées ; le système de recherche agricole sous régional est renforcé et coordonné ; enfin la demande pour le système d’innovation agricole provenant des groupes cibles est facilitée et satisfaite.

CROISSANCE DURABLE

La mise en réseau des différentes structures est le mécanisme pour assurer la collaboration sousRAPPORT ANNUEL 2007 DU CORAF/WECARD

Plans Stratégique et Opérationnel : une réponse appropriée aux défis de l'agriculture...

Les nombreuses contraintes biophysiques (sécheresse, épuisement des éléments nutritifs, acidité et dégradation des sols, etc.) sont des défis que prend en compte le nouveau Plan Stratégique.

’objectif global du nouveau Plan Stratégique est d’assurer une croissance durable des secteurs agricoles en Afrique de l’Ouest et du Centre.

régionale et la production des résultats. Dans le Plan Stratégique révisé 2007-2016, les bases-centres, les centres d’excellence et les pôles gardent un rôle important dans la mise en œuvre des programmes, mais ne sont plus responsables de leur gestion globale. L’accès aux ressources et aux comptesrendus est géré à l’avenir par le programme "Renforcement des capacités et coordination" basé au Secrétariat du CORAF/WECARD. En effet, en renforçant leurs capacités, un plus grand nombre d’acteurs pourront participer aux activités techniques de l’agenda du CORAF/WECARD. RAPPORT ANNUEL 2007 DU CORAF/WECARD

En définitive, le Plan Stratégique 2007-2016 est le fruit d’un processus de consultation et de concertation dont la mise en œuvre est régie par quatre principes : la subsidiarité dans la délégation de responsabilité au niveau approprié le plus bas ; la production des résultats et impacts attendus à travers l’utilisation efficace et efficiente des ressources ; la responsabilité des acteurs pour l’utilisation des ressources et la production des résultats ; et enfin la participation de tous les acteurs dans la planification, la mise en œuvre et le suivi-évaluation des activités, des résultats et des objectifs. Dans la période allant de 2007 à 2016, cette nouvelle stratégie se réalisera à travers deux Plans Opérationnels de cinq ans chacun. Ces plans détaillent les résultats attendus et les ressources nécessaires. Une revue annuelle sera aussi réalisée. Le mécanisme de suivi-évaluation, appliqué à toutes les activités du CORAF/WECARD, sera harmonisé autant que possible avec celui du Forum pour la Recherche Agricole en Afrique en adoptant une approche et une méthodologie similaires. q

Plans Stratégique et Opérationnel : une réponse appropriée aux défis de l'agriculture...

BILAN DE L’ANNEE 2007

Des activités riches pour une croissance agricole soutenue en Afrique de l’Ouest et du Centre

De janvier à décembre 2007, le CORAF/WECARD a mené, tambour battant, une série d’activités diverses et variées. Elles vont du partage de consensus sur le nouveau Plan Stratégique 2007-2016 à la réunion du Conseil d’Administration.

’une manière générale, on peut diviser les activités 2007 du CORAF//WECARD en deux séquences importantes : une première période qui va de décembre 2006 à mai 2007 et une seconde de juin à décembre 2007. La première séquence a essentiellement été consacrée à la poursuite du processus d’élaboration du nouveau Plan Stratégique 2007-2016 et de son premier Plan Opérationnel quinquennal. La feuille de route adoptée pour ce processus a été scrupuleusement respectée. Ces plans, de par leur originalité et compte tenu de la participation soutenue de l’ensemble des acteurs du CORAF/WECARD à leur élaboration, offrent des perspectives pour un impact plus marqué des activités visant à améliorer de manière soutenue la compétitivité, la productivité et les marchés du système agricole en Afrique de l’Ouest et du Centre. Si des avancées significatives sont notées au niveau de la coopération scientifique et non scientifique avec le lancement des nouveaux Plans, il n’en

demeure pas moins cependant que la période a été marquée par un niveau de mobilisation relativement faible des ressources prévisionnelles, du fait surtout de la lenteur observée dans la mise à la disposition du CORAF/WECARD des fonds du don japonais de la Banque Mondiale pour le renforcement de la capacité institutionnelle. La deuxième séquence de 2007 a été marquée par l’adoption du Plan Stratégique 2007-2016 et du premier Plan Opérationnel 2007-2011, et par la conduite d’activités entrant dans le cadre de leur mise en œuvre. Le présent bilan fait le point de l’évolution des activités en 2007. Il fait ressortir l’état de la mise en œuvre des recommandations de la dernière session du Conseil d’Administration, de l’Assemblée Générale, de la coopération scientifique et non scientifique, la gestion financière et la mobilisation des ressources. Des activités riches pour une croissance agricole soutenue en Afrique de l’Ouest et du Centre. C’est en RAPPORT ANNUEL 2007 DU CORAF/WECARD

Plans Stratégique et Opérationnel : une réponse appropriée aux défis de l'agriculture...

ces termes qu’on peut résumer le bilan de l’année 2007 du CORAF/WECARD. Durant le processus de révision du Plan Stratégique 2007-2016, cinq ateliers de consultation et d’élaboration ont été organisés en 2007, en plus des deux ateliers qui se sont tenus en novembre 2006. En 2007, les échanges réguliers entre le Secrétariat Exécutif du CORAF/WECARD et la Commission de l’Agriculture, de l’Environnement et des Ressources en Eau de la CEDEAO ont permis la tenue, en août, au siège de la Communauté, d’une concertation tripartite réunissant la CEDEAO, le CILSS et le CORAF/WECARD. Cette concertation a permis de retenir pour 20072008 les actions prioritaires de mise en œuvre du Plan d’Action pour le Développement de la Biotechnologie dans l’espace de la CEDEAO, ainsi que la prise en compte du CORAF/WECARD dans le Programme d’Investissement Agricole Régional de ECOWAP/PDDAA-NEPAD en cours d’élaboration.

Mobilisation des ressources

Sur un autre registre, la signature du protocole de coopération CORAF/WECARD-CEMAC entre le Vice Président de la Communauté et le Directeur Exécutif du CORAF/WECARD est intervenue à Bangui en juillet 2007. Ce protocole permet à la CEMAC de faire du CORAF/WECARD sa branche technique pour ses activités de recherche agricole. Le lobbying opéré auprès des partenaires au développement par le biais des différents contacts et les déplacements du Directeur Exécutif auprès de ces partenaires ont permis d’aboutir à des résultats importants. On retient, entre autres, la mobilisation des ressources auprès du DFID pour la mise en place des mécanismes nécessaires à la conduite effective des nouveaux plans, la prise en compte du CORAF/WECARD par la Commission Européenne dans sa nouvelle stratégie de développement agricole pour l’Afrique et la préparation, sur demande du FIDA, d’un projet pour la mise en œuvre du Pro-

ÉTAT DE MOBILISATION DES SUBVENTIONS 2006 AU 30 AVRIL 2007 (EN FCFA) SUBVENTIONS 2006

USAID Trust Fund

SSA CP

DFID Investors Meeting

Montant convention

127 500 000

28-06-06

23 072 003

15-03-06

30 600 000

DFID CGS

351 833 799

DFID DPSAR

706 230 720

CRDI

35 441 898

CTA

28 074 960

GRPI/WCA & Gloval Dv

Date

51 000 000

Cotisations des SNRA

18 000 000

TOTAL

1 371 753 379

17-10-06

SOMMES REÇUES Montant

127 739 835

100,2 %

18 171 660

78,8 %

15 692 700

28-04-06 28-10-06

172 938 799 178 895 000

23-12-05 12-04-07

9 467 628 24 374 476

18-08-06 26-03-07 28-12-05 28-11-05

08-06-06 13-06-06 24-06-06 26-06-06 16-06-06

RAPPORT ANNUEL 2007 DU CORAF/WECARD

51,3 %

100,0 % 28-10-06

Reste à recevoir

14 907 300 30 600 000

4 900 342

314 597 250 316 915 335

89,4 % 26-03-07

74 718 135

1 705 488 19 456 289

75,4 % 28-11-05

6 913 182

95,5 % 12-04-07

1 599 794

64,9 % 5 577 000 16 896 000 13-06-06 10 647 701 24-006-06

17 879 299

1 000 000 500 000

1 234 575 162

8,3 %

16-10-06 90,0 %

16 500 000 137 418 052

Plans Stratégique et Opérationnel : une réponse appropriée aux défis de l'agriculture...

Observations

127 739 835 15 692 700

Reversé à Paris

178 895 000

314 597 250 316 915 335

(3) 24 374 476

1 705 488 19 456 289

5 577 000 16 896 000 10 647 701 1 000 000 500 000

1 234 575 162

Le CORAF/WECARD en 2007

ÉTAT DE MOBILISATION DES SUBVENTIONS 2007 AU 30 AVRIL 2007 (EN FCFA) SUBVENTIONS 2006

Montant convention

Date

127 500 000

28-06-06

DFID CGS

23 072 003

351 833 799

15-03-06

DFID DPSAR

706 230 720

18-08-06 26-03-07

USAID Trust Fund SSA CP

DFID Investors Meeting

30 600 000

CRDI

35 441 898

CTA

28 074 960

GRPI/WCA & Gloval Dv

51 000 000

Cotisations des SNRA

18 000 000

TOTAL

1 371 753 379

17-10-06

SOMMES REÇUES Montant

127 739 835

100,2 %

18 171 660

78,8 %

15 692 700

28-04-06 28-10-06

172 938 799 178 895 000

23-12-05 12-04-07

9 467 628 24 374 476

100,0 % 28-10-06

30 600 000 4 900 342

89,4 % 26-03-07

74 718 135

28-12-05 28-11-05

1 705 488 19 456 289

75,4 % 28-11-05

6 913 182

26-06-06 16-06-06

1 000 000 500 000

08-06-06 13-06-06 24-06-06

95,5 % 12-04-07

1 599 794

64,9 % 5 577 000 16 896 000 13-06-06 10 647 701 24-006-06

17 879 299

1 234 575 162

En ce qui concerne l’information et la communication, l’activité majeure durant la période écoulée a porté sur la préparation du plan pour la mise en place d’un système d’apprentissage agricole (RAILS, Regional Agricultural Information and Learning System) financé par la Banque Africaine de Développement au profit du FARA et des OSR. Le Projet financé par la BAD, consistant à la "Promotion de la Science et de la Technologie pour le Développement Agricole en Afrique", vise à renforcer les capacités de gestion des connaissances par la

51,3 %

14 907 300

314 597 250 316 915 335

gramme Elevage, Pêche et Aquaculture et la coordination de FIDAfrique. A cela s’ajoute l’engagement de l’USAID/WARP à soutenir le CORAF/WECARD durant l’année fiscale 2008 (octobre 2007 à septembre 2008) .

Actions de plaidoyer

Reste à recevoir

8,3 %

16-10-06 90,0 %

16 500 000 137 418 052

Observations

127 739 835 15 692 700

Reversé à Paris

178 895 000 314 597 250 316 915 335

(3) 24 374 476 1 705 488 19 456 289 5 577 000 16 896 000 10 647 701

1 000 000 500 000

1 234 575 162

recherche agricole en Afrique, et à appuyer l’adoption et la diffusion des technologies agricoles validées. À la faveur de la concertation des acteurs de la recherche organisée par le FARA, une feuille de route a été adoptée par le CORAF/WECARD. Cette feuille de route rencontre un retard important dans sa mise en œuvre du fait du départ au mois d’avril du Gestionnaire de l’information et de la communication. Les numéros 39 à 42 de la lettre d’information Coraf Action ont été publiés et diffusés sur Internet. La distribution par voie postale, suspendue depuis le numéro 36 pour des raisons financières, a repris. Le retard accusé dans la régularité de la parution des numéros de la lettre d’information a été résorbé. Dans le cadre du processus de révision du Plan Stratégique et du premier Plan Opérationnel, il a été tenu, de janvier à mai 2007, 4 ateliers dont 2 consacrés à l’identification des éléments du Plan Opérationnel et à la recherche de consensus sur la RAPPORT ANNUEL 2007 DU CORAF/WECARD

Plans Stratégique et Opérationnel : une réponse appropriée aux défis de l'agriculture...

Photo de famille lors de la réunion de l’Assemblée Générale spéciale du CORAF/WECARD tenue en mai 2007 à Abidjan, Côte d'Ivoire.

version provisoire de ce Plan. Ces deux derniers ateliers ont bénéficié d’une couverture médiatique à l’instar des trois premiers ateliers du processus. Les actions entreprises dans le cadre du plaidoyer pour la recherche agricole ont surtout consisté à assurer la participation des différents partenaires du CORAF/WECARD au processus de préparation des nouveaux Plans pour le renforcement de la recherche agricole en Afrique de l’Ouest et du Centre. Auprès des Communautés Economiques Régionales, le plaidoyer, de manière spécifique, avec la CEEAC a conduit à la nécessité d’établir un accord de coopération avec cette Communauté à l’instar de celui établi avec les autres communautés. L’avant-projet dudit accord, élaboré par le Secrétariat, est soumis à la CEEAC pour observations et amendements éventuels en vue de sa signature prochaine. Auprès des partenaires financiers, le plaidoyer a concerné l’Agence Américaine pour l'Aide RAPPORT ANNUEL 2007 DU CORAF/WECARD

Inter-nationale au Développement (USAID). Dans ce cadre, la signature du contrat de subvention d’un an du programme régional Afrique de l’Ouest de l’USAID en faveur du CORAF/WECARD n’est intervenue qu’en février 2007, après plusieurs autres séances de discussions. Cette subvention était attendue depuis décembre 2006. D'un montant de 900 000 dollars US, il est destiné à appuyer le processus de préparation du nouveau Plan Stratégique et du Plan Opérationnel, à soutenir les activités de coordination des Réseaux Céréales et Biotechnologie, et également à servir d’appui institutionnel au Secrétariat Exécutif du CORAF/WECARD. En ce qui concerne la Banque Mondiale, il faut dire que le don japonais prévu pour la préparation du Programme de Productivité Agricole pour l’Afrique de l’Ouest n’a pu être mis en place bien que son contrat formel de gestion ait en définitive été signé en janvier 2007 après plusieurs tractations avec la CEDEAO.

Plans Stratégique et Opérationnel : une réponse appropriée aux défis de l'agriculture...

Le CORAF/WECARD en 2007

Plusieurs rencontres ont été néanmoins organisées avec la Banque Mondiale aussi bien à Washington, à Dakar, qu’à Accra pour la finalisation du document d’évaluation du projet et pour les négociations. Une enveloppe finale de trois millions de dollars US sera mise à la disposition du CORAF/WECARD par la Banque Mondiale au titre de la contribution du Sénégal, du Mali et du Ghana pour le financement des activités régionales du Programme de Productivité Agricole en Afrique de l'Ouest (PPAAO).

Cette contribution a connu une baisse significative au cours des négociations par rapport au montant initial de 9 millions de dollars US qui était prévu. Des discussions sont en cours avec d’autres pays de la sous-région pour les amener à intégrer cette initiative de la Banque pour le financement du PPAAO. En ce qui concerne la mobilisation des ressources, elle a eu lieu à travers différentes sources : le DFID, par le biais de la convention de financement signée

SCARDA Un outil de renforcement des capacités de recherche

La nécessité de renforcer les capacités dans la recherche agricole est reconnue par l’ensemble des acteurs. C’est ainsi que le Forum Africain pour la Recherche Agricole (FARA) et le CORAF/WECARD ont mis en place en partenariat le SCARDA (Strengthening Capacity for Agricultural Research in Africa), un outil de renforcement des capacités. La réflexion pour un cadre d’action du SCARDA a fait l’objet d’un atelier qui a eu lieu à Accra au Ghana, du 27 au 29 août 2007. Ce cadre comprend l’amélioration de la gouvernance, de la gestion de la recherche, du financement et de la gestion financière de la recherche ; le renforcement des capacités scientifiques et de la collaboration. Il faut toutefois signaler que le FARA a fait un plaidoyer qui a eu un écho favorable auprès du DFID qui, en 2006, a financé la préparation d’une phase pilote pour l’élaboration d’un véritable Programme autour de ces préoccupations. C’est d’ailleurs ainsi que le CORAF/WECARD et les acteurs des OSR ont participé

en février 2007 à un atelier destiné à l’élaboration des activités de la phase pilote du programme qui est bâtie autour de deux composantes.

Il s’agit du Renforcement des compétences et des capacités en matière de gestion de la recherche agricole et du Renforcement de capacités pour le développement professionnel en matière de recherche et de développement agricole.

Le SCARDA doit produire quatre résultats. Le premier est un programme détaillé de renforcement de capacités et de structures. Le second concerne les systèmes améliorés de gestion de recherche agricole et des compétences pour conduire une recherche de haute qualité. Le troisième résultat est l’amélioration des capacités des SNRA, des chercheurs et agents d’exécution à s’acquitter pleinement de leur mandat. Le quatrième et dernier résultat attendu est l’adoption des systèmes d’innovation comme un paradigme qui étaye la recherche et le développement par les SNRA d’Afrique.

Les activités du SCARDA comprendront une formation de groupes sous-régionaux axée sur les plus hautes priorités parmi les thèmes identifiés par l’évaluation et sur d’autres à identifier, et un appui post-formation jusqu’à une année après l’obtention de résultats en vue de consolider les compétences acquises à travers la formation de groupe. Les activités comprendront aussi un encadrement pour améliorer la carrière professionnelle et l’apprentissage continu des nouveaux candidats à la recherche agricole et une formation en troisième cycle en vue de fournir les capacités clé pour la recherche et le développement agricoles. En vue de fournir de manière adéquate les résultats du SCARDA, le CORAF/WECARD a mandaté deux consultants en avril 2007 pour entreprendre l’évaluation des besoins en capacités détaillés des SNRA des 22 pays de la sousrégion (y compris le Libéria). Les résultats de cette évaluation faciliteront l’élaboration détaillée du plan final de mise en œuvre à soumettre au DFID. r

RAPPORT ANNUEL 2007 DU CORAF/WECARD

Plans Stratégique et Opérationnel : une réponse appropriée aux défis de l'agriculture...

en 2006 et couvrant la période allant de juin 2006 à mai 2007 ; l’USAID/WARP à travers la convention de financement signée en février 2007 et couvrant la période allant de février 2007 à janvier 2008, et l’USAID Trust Fund à travers un financement couvrant la période de janvier à décembre 2007. La situation fiduciaire des comptes bancaires du CORAF/WECARD s’établit à 388.333.488 CFA au 30 avril 2007. Le rapport d’audit du PARAO a été adopté en 2007. Le Secrétariat Exécutif a reçu un ordre de recette de la Délégation de la Communauté Européenne de 327.263.972 FCFA représentant la différence entre les avances reçues et les dépenses exécutées et éligibles. Toutefois, la réunion tripartite avec la DCE et la DDI n’a pas permis de récupérer la somme de 43.486.800 FCFA correspondant aux frais de voyage rendus inéligibles pour absence de carte d’embarquement et pour voyages en classe affaire. La somme de 25.792.000 FCFA, correspondant au volet jachère de la Côte d’Ivoire, n’a pas été justifiée. Le processus de certification des comptes annuels 2006 du PARAO est en cours par le cabinet d’audit international BDO.

Comité Scientifique et Technique

Dans le domaine des ressources humaines, le Secrétariat Exécutif a poursuivi, en 2007, les efforts d’amélioration de son fonctionnement et de transparence de sa gestion, avec l’entrée en fonction du nouveau chef comptable, intervenu en février et en opérant les recrutements d’un coordonnateur pour la biotechnologie et d’une auditrice interne. Au cours de la même période, la démission du gestionnaire de l’information et de la communication a été enregistrée ; celui-ci est parti assumer la fonction d’administrateur du système d’information agricole et de la formation du FARA. Son remplacement a été effectif après la procédure normale. Sur un autre plan, le CORAF/WECARD s’est réuni, du 29 au 31 mai 2007 à Abidjan, en collaboration avec le Centre National de Recherche Agronomique (CNRA), pour célébrer son 20ème anniversaire (voir encadré). La cinquième session du Comité Scientifique et Technique (CST), qui s’est tenue à Dakar les 16 et 17 novembre 2007, a fait le bilan des activités menées depuis la quatrième session. Elle a vu la RAPPORT ANNUEL 2007 DU CORAF/WECARD

20ÈME ANNIVERSAIRE DU CORAF/WECARD

La recherche, moteur du développement

Le thème du 20ème anniversaire du CORAF/WECARD, célébré du 29 au 31 mai 2007, portait sur "la recherche agricole, moteur du développement économique de l’Afrique". La cérémonie d’ouverture a été présidée par M. Ibrahim Cissé, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, représentant Son Excellence M. le Premier Ministre de la Côte-d’Ivoire. Les travaux proprement dits ont débuté par l’Assemblée Générale spéciale de l’Organisation marquée par la présentation, la discussion et l’adoption des Plans Stratégique et Opérationnel. Deux conférences parallèles ont été organisées. L’une, sur le partenariat pour le développement agricole, a été prononcée par M. Ibrahim Mayaki de la Plateforme pour le Développement Rural et la Sécurité Alimentaire en Afrique de l’Ouest et du Centre (HUB) tandis que l’autre, sur la place de l'Afrique face aux organismes génétiquement modifiés, a été dite par Pr Walter Alhassan du PBS-FARA.

participation de 8 de ses 9 membres, le Dr A. Sangaré, recruté pour le programme Biotechnologie, n'ayant pu prendre part à la session. Le CST se félicite des efforts faits, tant au niveau du Secrétariat Exécutif que du Conseil d’Administration, pour mettre en œuvre la plupart des recommandations. Cependant, des mécanismes devraient être mis en place pour améliorer la communication entre les organes du CORAF/WECARD et à l’intérieur de ces organes. Le CST a félicité le Secrétariat Exécutif pour la qualité du rapport présenté et surtout pour les efforts qui ont été faits pour finaliser les documents des deux Plans et pour leur promotion au niveau de plusieurs instances. r

Plans Stratégique et Opérationnel : une réponse appropriée aux défis de l'agriculture...

Le CORAF/WECARD en 2007

AUDIT ET CERTIFICATION DES COMPTES DE L’EXERCICE 2007 Les comptes de l’exercice 2007, du 1er janvier au 31 décembre,

ont été audités et certifiés par le cabinet BDO MBA sis à Dakar (Sénégal).

RAPPORT ANNUEL 2007 DU CORAF/WECARD

Plans Stratégique et Opérationnel : une réponse appropriée aux défis de l'agriculture...

Le CORAF/WECARD en 2007

COMPTE D’EXPLOITATION DU SECRETARIAT EXECUTIF DU CORAF/WECARD (EN MILLIERS DE FCFA) 2007

2006

2005

Comptes certifiés

Subvention d’exploitation

1 434 117

1 475 320

1 657 039

Transfert aux unités opérationnelles et projets

<217 712>

<529 987>

<838 688>

1 270 652

967 889

846 498

227 994

193 299

188 650

113 104

90 248

92 218

Activités spécifiques et professionnelles

810 789

498 451

346 370

Amortissements et provisions

108 218

51 275

37 976

RESSOURCES

Contribution des SNRA Autres produits

Total des ressources

20 000 34 247

20 000 2 547

18 000 10 147

DEPENSES Charges fixes de structure Autres charges de fonctionnement

Réunions statutaires Investissements

Total des dépenses RESULTAT DE L’EXERCICE RAPPORT ANNUEL 2007 DU CORAF/WECARD

57 099 95 981

77 208 14 978

82 514 86 284

1 413 185

925 459

834 012

<142 533>

42 430

12 486

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Le CORAF/WECARD en 2007

FONDS COMPETITIF REGIONAL

Une douzaine de projets pour la génération et le transfert de technologies

Le Fonds Compétitif Régional a été créé par le CORAF/WECARD en tant que mécanisme de financement durable et outil de réalisation de ses priorités de recherche et de coopération. Son but est de renforcer l'institution dans son rôle de coordinateur sousrégional de la recherche et du développement agricoles. Il a aussi pour objectif global la promotion de la recherche pour le développement agricole dans la sous-région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, par une contribution efficace et durable à son financement. Parmi les objectifs spécifiques du Fonds Compétitif Régional, on relève le renforcement de la coopération régionale et interinstitutionnelle entre les pays de la sous-région Afrique de l’Ouest et du Centre et, au besoin, avec les pays des autres sous-régions. Il y a aussi la promotion d’une nouvelle forme de partenariat entre les composantes des Systèmes Nationaux de Recherche Agricole (SNRA), les Centres Internationaux de Recherche Agricole (CIRA) et les acteurs de terrain que sont les ONG et les organisations paysannes, autour des priorités de

la sous-région et du transfert des innovations technologiques au profit des utilisateurs des résultats de recherche. Ce Fonds permet également une plus grande ouverture et une diversification des partenaires scientifiques et financiers, en même temps qu’une orientation de la recherche vers la demande sociale et l’amélioration de la qualité de la recherche à travers la promotion de l’excellence. A la suite d'un appel à projets où ont été examinées 75 propositions de recherche, 12 projets ont

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été sélectionnés, 7 pour la génération de technologies et 5 pour le transfert de technologies. Le budget total du Fonds Compétitif s'élève à la somme de 936 589 000 FCFA. Il comprend les allocations

pour les 12 projets et les frais de mission de l'évaluation à mi-parcours. Le tableau ci-dessous fait le point des contributions des différents partenaires dans la constitution du financement du Fonds. MONTANT

POURCENTAGE

PARAO

247 919 000

26,48

DFID

214 000 000

22,84

474 670 000

50,68

DESIGNATION 1

PARAO-DFID

3 TOTAL

BAD

936 589 000

Organisation des équipes de projets

Les équipes de projets sont constituées des instituts de recherche agricole, des universités, des centres internationaux de recherche agricole et des partenaires de la recherche qui sont constitués des organisations paysannes, des services de développement, des ONG et du secteur privé..

Au total, 69 structures émanant de ces organisations ont pris part aux 12 projets évalués. En moyenne, chaque équipe est constituée de 6 institution. Les instituts de recherche agricole (SNRA) représentent 39% des acteurs. Cette forte participation des SNRA illustre bien leur forte implication dans les activités du CORAF/WECARD. La plus faible participation enregistrée provient des universités et notamment de leurs entités qui ont en charge le domaine agricole. Les CIRA (Centres Internationaux de recherche agricole et les bases centres), qui constituent 20% des participants,

epuis 2005, le CORAF/WECARD met en œuvre des projets sur la génération et le transfert des technologies grâce aux financements obtenus auprès du DFID et de la BAD.

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montrent à travers ce score tout l'intérêt qu'ils ont porté à ces appels à projets. Quant à la participation, elle est évaluée à 30%, un taux assez élevé qui montrent que les équipes ont intégré non seulement des chercheurs mais aussi tous les acteurs du développement du monde rural.

En dehors de leur aspect multi-institutionnel, les projets sont exécutés dans plusieurs pays. Les 12 projets sont exécutés dans 9 pays (Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Ghana, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Togo) sur les 16 que compte la région ouest-africaine La coordination régionale est assurée à plus de 40% par les CIRA, les universités ne coordonnant que 25% des projets

Evaluation des projets Les constats et appréciations ont été analysés suivant des paramètres et des critères bien définis au niveau des tableaux de synthèse des projets. Gestion des équipes des projets. - L'évaluation indique une bonne collaboration entre les institutions

d'un même pays et entre les institutions de pays différents. Aucune malversation n'a été enregistrée dans la gestion des budgets alloués aux projets. Cependant, quelques points faibles subsistent et concernent une assez faible coordination régionale, la lourdeur administrative, des retards dans la transmission des pièces comptables, une absence de dispositif de suivi-évaluation interne et la non clarificaton de la complémentarité attendue des différentes institutions.

Appréciation des projets. – Les projets demeurent "pertinents" de par leur objectif de base. Ils s'exécutent conformément aux calendriers préétablis et, globalement, on note que les activités réalisées au niveau de tous les projets sont de qualité scientifique indéniable. Quant à leur impact et à leur durabilité, à l'étape actuelle de l'exécution des projets, leurs effets sur les bénéficiaires ne sont pas encore bien perceptibles dans tous les projets. C'est pourquoi, du fait de la durée limité des projets (trois ans au plus), leurs responsables ont suggéré que l'on implique fortement des services de vulgarisation ainsi que des organismes de développement, la société civile et le secteur privé afin qu'ils prennent en charge le relais de la vulgarisation et de la promotion des innovations technologiques.

Liste des 12 projets retenus dans le cadre du Fonds Compétitif

1. Projet FC/2003/12 : Gestion des ressources fourragères pour une utilisation durable des parcours au Sahel.

2. Projet FC/2003/15 : Production et gestion de la fertilité des gommerais plantées au Niger, au Sénégal et au Burkina Faso. 3. Projet FC/2003/19 : Intensification écologiquement durable de la production d'igname de qualité acceptable pour l'alimentation.

4. Projet FC/2003/20 : Gestion intégrée des ressources alimentaires pour l'intensification des productions animales dans les zones agropastorales de l'Afrique de l'Ouest.

5. Projet FC/2003/27 : Potential use of botanical extracts on vegetables as alternative to chemical in peri-urban zones of Benin, Côte d'Ivoire, Ghana and Togo. 6. Projet FC/2003/35 : Intégration régionale, accès aux marchés et diversification de l'agriculture dans la zone

UEMOA ; options politiques pour des filières laitières compétitives et durables.

7. Projet FC/2003/43 : Market surveys and sub-sector analysis of vegetable production in West Africa : farmer's and consumer's awareness of pesticides risks and willingness to produce and consume organic vegetable.

8. Réseau de diffusion et vulgarisation des techniques d'amélioration de l'élevage. 9. Promotion des technologies de transformation de produits agricoles au Bénin, Togo et Burkina Faso. 10. Combining water harvest techniques and nutrient management to sustain food production in the dry lands of West Africa.

11. Fertilizer micro-dosing and drought tolerant varieties technology transfer for small farmer prosperity in the Sahel. 12. Promoting use of indigenous phosphate rock for soil fertility "recapitalization" in the Sahel.

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Le CORAF/WECARD en 2007

Il est bon de noter que ce sont les résultats encourageant obtenus dans la gestion de ce mécanisme qui a incité le CORAF/WECARD à adopter ce mécanisme de Fonds Compétitif pour la bonne mise en œuvre des programmes de son nouveau Plan Stratégique 2007-2016. Dans l'ensemble, la performance est au rendezvous : plus de 80% des projets ont un taux de satisfaction de l'équipe d'évaluation.

Points positifs du suivi-évaluation En dehors des appréciations globales, d'autres points positifs ont été relevés par la mission de suiviévaluation.

Existence d'un partenariat dynamique entre les acteurs de la recherche. - Les différents acteurs (chercheurs, agents de vulgarisation, producteur, secteur privé) collaborent étroitement dans le cadre d'un partenariat dynamique. Atelier de démarrage. - Les nombreux ateliers régionaux de démarrage ont permis d'harmoniser l'approche méthodologique pour chaque pays. Des ateliers nationaux et des journées de visite sur le terrain on aussi contribué au succès des projets.

Points à améliorer

Formation. - Les projets ont constitué des opportunités pour l'encadrement et la formation de jeunes étudiants dans le cadre de leurs travaux de fin d'études. Par ailleurs, quelques jeunes chercheurs ont été recrutés par les équipes des projets ; le dynamisme et l'engagement dont ils ont fait montre incite à poursuivre l'expérience. La formation a aussi concerné des producteurs et des techniciens.

Mise en place des fonds. - Dans tous les les projets sans exception, on a noté un retard important dans la mise en place des fonds. Cette mise en place a eu des répercussions sur le démarrage de nombreuses activités.

Démarche participatve. - La mise en oeuvre des des projets a suivi une démarche participative itérative.

Autres points positifs. - D'autres points positifs concernent, enre autres, le sous-équipement des laboratoires impliqués, la faible formation des producteur, les lenteurs dans l'accomplissement des activités, le choix inadéquat des sites du projet. q

Complémentarité avec d'autres projets. - Des activités de certains permettent de compléter d'autres actions en cours. L'approche genre a consisté à inégrer plus de femme dans le groupe cible

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Planification des budgets. - La mission a aussi relevé qu'un quart des projetsont sous-valué le coûts de leurs activités à réaliser. La mission leur a recommandé de réduire leurs activités et de se contrenter sur des activités qui pourront entraîner des impacys posiitiffs.

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Le CORAF/WECARD en 2007

Principaux ateliers et réunions du CORAF/WECARD en 2007 * 27-30 MARS

ACCRA (GHANA) 3ème conférence des Ministres de pays membres de la CEDEAO pour l’adoption de son Plan d’Action sur la biotechnologie et la biosécurité

* 19-20 AVRIL

ACCRA (GHANA) Atelier final DPSAR. Consensus et information sur le Plan Opérationnel de 5 ans

* 26-27 AVRIL

OUAGADOUGOU (BURKINA FASO) Atelier de consultation des partenaires et acteurs stratégiques, organisé par UA-SAFGRAD

* 5-9 MAI

* 15-19 JANVIER

DAKAR (SENEGAL) 2ème consultation sur le WAAP, organisée par le CORAF/WECARD et la Banque Mondiale

ACCRA (GHANA) Atelier de consultaton sur la nouvelle stratégie du FARA

* 26 MAI

* 27-28 JANVIER

ABIDJAN (COTE D’IVOIRE) 1ère réunion du Conseil d’Administration du CORAF/WECARD pour l’année 2007

* 5-11 FEVRIER

ABIDJAN (COTE D’IVOIRE) Célébration du 20ème anniversaire du CORAF/WECARD

SALY PORTUDAL (SENEGAL) 4ème Atelier DPSAR sur la planification régionale stratégique ACCRA (GHANA) Retraite du SRO/FARA et réunion EXCO sur le Plan Stratégique du FARA

* 13-16 FEVRIER

ACCRA (GHANA) 3ème consultaton sur le WAAP, organisée par le CORAF/WECARD et la Banque Mondiale

* 19-22 FEVRIER

ACCRA (GHANA) Projet de formation technique du FARA et de la BAD

* 26-28 FEVRIER

DOUALA (CAMEROUN) 5ème Atelier DPSAR sur le thème des changements dans le Management

* 14-17 MARS

DAKAR (SENEGAL) 6ème Atelier DPSAR. Développement du Plan Opérationnel

* 28-31 MAI

* 10-16 JUIN

JOHANNESBURG (AFRIQUE DU SUD) 4ème Assemblée Générale du FARA et réunion des partenaires du CORAF/WECARD en marge de cette AG du FARA

* 20-22 JUIN

MONTPELLIER (FRANCE) Réunion commune entre le CORAF/WECARD, le CIRAD, Agropolis et l’IRD sur les biotechnologies végétales et animales

* 27-30 JUIN

BRUXELLES (BELGIQUE) Conférence internationale sur la recherche agricole pour le développement en Europe : vers une vision partagée

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Principaux ateliers et réunions du CORAF/WECARD en 2007 * 20 JUILLET

BANGUI (CENTRAFRIQUE) Signature d’un accord de coopération entre le CORAF/WECARD et la CEMAC

* 7-9 AOUT

COTONOU (BENIN) Atelier de lancement du Programme Régional d’Investissement agricole (PRIA)

* 6-11 AOUT

COTONOU (BENIN) Atelier de relance du processus de formulation du PRIA

* 22-26 AOUT

ACCRA (GHANA) Atelier de préparation du document du projet SCARDA

* 27-29 AOUT

ACCRA (GHANA) Atelier régional sur l’évaluation de la phase initiale du projet SCARDA

* 27-28 SEPTEMBRE

ABUJA (NIGERIA) Réunion comité des experts nationaux et 26ème session ordinaire du Conseil des Ministres de l’ADRAO

* 5 OCTOBRE

ABIDJAN (COTE D’IVOIRE) Atelier de définition plan directeur reconstruction des SNRA en situation post-conflit armé

l’agriculture

* 2-3 NOVEMBRE

DAKAR (SENEGAL) Atelier pour le développement d’un plan de travail pour la mise en œuvre de DONATA, organisé par le CORAF/WECARD

* 2-3 NOVEMBRE

OUAGADOUGOU (BURKINA FASO) Atelier sur la définition d’un cadre harmonisé pour la formulation du PRIA

* 5-8 NOVEMBRE

OUAGADOUGOU (BURKINA FASO) Réunion des Ministres de la CEDEAOsur les plans d’action biotechnologie, pesticides et semences

* 8-10 NOVEMBRE

DOUALA (CAMEROUN) Atelier de validation du projet “Renforcement des capacités du CEMAC pour formulation et MO des cadres législatifs nationaux harmonisés pour la gestion des OGM

* 11-14 NOVEMBRE

BAMAKO (MALI) Atelier ICRAF sur la gestion durable des systèmes agro-forestiers

* 16-17 NOVEMBRE

* 5 OCTOBRE

DAKAR (SENEGAL) Session annuelle du CST du CORAF/WECARD pour l’année 2007

* 25-26 OCTOBRE

* 4 DECEMBRE

ROME (ITALIE) Présentation de la nouvelle stratégie du CORAF/WECARD à la Division Ouest et Centre Africaine du FIDA BRUXELLES (BELGIQUE) Conférence des bailleurs de fonds du CORAF/WECARD au siège de la CE

* 28-31 OCTOBRE

ACCRA (GHANA) Réunion du Conseil d’Administration du FARA

* 31 OCTOBRE/2 NOVEMBRE

ACCRA (GHANA) Réunion annuelle des partenaires de l’USAID dans RAPPORT ANNUEL 2007 DU CORAF/WECARD

* 25-28 NOVEMBRE

DAKAR (SENEGAL) 2ème session du CA du CORAF/WECARD pour l’année 2007 BEIJING (CHINA) CGIAR 2007 AGM

* 12-14 DECEMBRE

SALY PORTUDAL (SENEGAL) Concertation sous-régionale pour l’Afrique de l’Ouest, du Centre et du Nord. Elaboration d’un cadre stratégique de sécurité alimentaire pour l’Afrique. Organisée par le CILSS en collaboration avec CASA. q

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Les programmes de recherche

BIOTECHNOLOGIES ET BIOSECURITE

Des activités phares pour un meilleur développement du programme

Le gestionnaire du Programme Biotechnologies et Biosécurité du CORAF/WECARD a exécuté plusieurs activités entre mars et août 2007. La révision du Plan d’Action Régional sur la Biotechnologie et la Biosécurité de la CEDEAO (PBB/CEDEAO), la finalisation du document du PBB/CEDEAO et la révision du Programme de Biotechnologies du CORAF/WECARD dans le cadre de la participation à l’atelier de révision du Plan Opérationnel ont été des activités phares du mois de mars 2007. A cela s’ajoute l’adoption du PBB/CEDEAO par la Conférence des Ministres de la CEDEAO. Les activités se sont poursuivies en avril et mai 2007 avec notamment la préparation et la participation à l’atelier d’information et de consensus sur le Plan Opérationnel du CORAF/WECARD, l’élaboration de notes conceptuelles sur des projets à caractère régional en Biotechnologies et en Biosécurité, et la participation à l’Assemblée Générale extraordinaire d’adoption du Plan Stratégique et Opérationnel du CORAF/WECARD. La signature d’une convention de partenariat avec le "Africa Bio Fortified Sorghum Project" et des échanges avec la

FAO sur le Projet de Formation en Biotechnologies ont suivi les prises de contacts avec la Zone Franche sur la Biotechnologie en Côte d’Ivoire dans le cadre du développement des relations entre le CORAF/WECARD et les partenaires privés en Biotechnologie.

Cadre régional de concertation

En juin 2007, le gestionnaire du Programme Biotechnologies et Biosécurité a procédé au développement et à des échanges sur les activités de partenariat entre le CORAF/WECARD et AGROPLIS en matière de Biotechnologies à travers un atelier qui s’est tenu du 20 au 22 de ce mois. Dans le cadre d’un parte-nariat futur, des contacts avec l’Agence Africaine de Biotechnologie ont eu lieu. En juillet, à l’occasion d’un atelier tenu du 17 au 19, il a été procédé à la mise en place d’un cadre régional de concertation en matière de Biosécurité en collaboration avec le CILSS, l’UEMOA et les autres institutions partenaires de la CEDEAO. L’élaboration et la soumission à la CEDEAO du budget de fonctionnement pour l’année 2008 a eu lieu le même mois. En août 2007, une rencontre avec la CEDEAO pour la validation du budget de fonctionnement a eu lieu, en même temps que l’ajustement et l’harmonisation du programme de travail avec le CILSS et l’UEMOA. q

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Le point de la r e c h e r c h e

Les programmes de recherche

RESEAU CEREALES PROGRAMME CULTURES VIVRIERES

Une base de données sur les technologies des céréales

Consultations avec les institutions abritant les Réseaux Céréales

Au cours de l'année 2007, le Coordonnateur du Réseau Céréales, qui est devenu le gestionnaire du programme Cultures Vivrières, a consulté les centres GC WARDA, ICRISAT et IITA – centres qui ont hébergé respectivement les anciens réseaux du riz, du sorgho, du mil et du maïs. Lors de ces consultations, (a) l’information a été partagée avec les chercheurs travaillant sur les programmes Céréales des centres GC – y compris l’information sur les nouveaux réseaux des céréales dans le contexte du PDDAA, des OMD, du Plan Stratégique du CORAF/WECARD et des Plans à Moyen Terme des centres GC en vue d’une réelle collaboration, (b) des contacts ont été initiés avec d'autres partenaires et collaborateurs ; (c) les expériences en gestion technique, administrative et financière ont été partagées ; (d) les informations sur les activités en cours ont été données ; (e) les précoccupations des centres GC portant sur l'avenir du réseau par rapport au maintien des acquis des réseaux précédents ont été abordées. De même, d'importantes données sur les points de vue des centres ont été fournies pour la mise en place, dans l'avenir, d'un mécanisme opérationnel.

Données sur les technologies céréalières

Une activité ayant pour objectif principal de créer une base de données sur les technologies basées sur les céréales dans la sous-région du CORAF/WECARD – avec une attention particulière pour le sorgho, le mil, le maïs et le riz – a été lancée au cours de l'année 2007. Les objectifs spécifiques ont été : (1) d'obtenir une information pertinente sur les projets achevés pendant les cinq dernières années et qui ont permis d'obtenir des résultats de recherche utiles pouvant être transférés aux utilisateurs ; (2) d'obtenir des informations sur RAPPORT ANNUEL 2007 DU CORAF/WECARD

les projets en cours pour permettre au CORAF/WECARD d'éviter les doublons ; (3) d'identifier les écarts de développement dans le domaine de la recherche de financements, et (4) de déterminer les besoins en compétences des SNRA membres. Parmi les 22 SNRA contactés, seuls 67% ont répondu. L'IITA et l'ICRISAT ont également répondu. Les informations recueillies comprennent les aspects suivants : (1) transformation et commercialisation, (2) gestion des cultures et fertilité des sols, (3) gestion des ravageurs, des maladies et de la sécheresse, (4) gestion de l'eau et de la terre, (5) amélioration des variétés et systèmes semenciers. Selon les informations obtenues jusqu'ici, 51 projets ont été menés à terme et 92 autres sont en cours. Beaucoup de travaux sont effectués sur l'amélioration des variétés et les systèmes des semences alors que peu d'attention est accordée à la gestion de l'eau et de la terre. En ce qui concerne les projets achevés, peu d'attention a été accordée à la transformation et à la commercialisation du maïs et du riz, et il en est toujours de même pour le maïs dans les projets en cours d'exécution. Les informations sur les ressources humaines et sur l'état des résultats fournissent des opportunités pour le transfert des technologies des projets achevés et permettent aussi d'éviter les doublons dans les projets. Les écarts identifiés fournissent une autre opportunité pour aborder les liens faibles qui existent entre les chaînes de valeur des céréales et les besoins en termes de compétences.

Mise en oeuvre du Programme Cultures Vivrières

Pendant le dernier trimestre de l'année 2007, il a été prévu de mener une enquête pour déterminer les principaux besoins et contraintes des utilisateurs des technologies et des innovations de la recherche. L'objectif global de cette étude est d'identifier, dans le cadre d'un processus consultatif, les éléments les plus

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Le point de la r e c h e r c h e

Les programmes de recherche

contraignants dans les chaînes de valeurs des cultures vivrières, qui, lorsqu'ils sont traités comme il le faut, améliorent de manière significative la sécurité alimentaire et les revenus des petits exploitants agricoles et des industries du secteur. Les résultats de cette étude serviraient de données très importantes pour l'élaboration d'un Plan d'Action (feuille de route) de cinq ans (2007-2011) qui aidera à orienter les investissements directs en recherche et développement dans le soussecteur des cultures vivrières. Un questionnaire a été élaboré au niveau du Secrétariat du CORAF/WECARD et testé au Ghana. De plus, une note conceptuelle a été envoyée aux potentiels répondants à l'enquête dans les six pays, parmi lesquels les centres GC, les SNRA, les ONG, les organisations paysanes, les transformateurs du secteur privé et les entrepreneurs dans le domaine des intrants agricoles. Pour chaque pays, une persone focale nationale, qui a participé à l'identification des groupes et des organisations, a été désignée. L'enquête en tant que telle devrait se dérouler en 2008.

Résultats des principaux ateliers suivis

Atelier sur les cultures maraîchères et les mécanismes des semences. Du 29 au 31 août, le Gestionnaire du Programme Cultures Vivrières du CORAF/WECARD a représenté l'organisation au premier atelier de planification des Nouveaux Mécanismes de Cultures Maraîchères et des Semences (vBBS), un programme du Centre Mondial des Légumes (AVRDC). Cet atelier a été organisé à Arusha, en Tanzanie. Son objectif était d'identifier les principaux leviers pour les cultures maraîchères et les mécanismes des semences et de mettre en place un programme de travail clair pour l'année 2007-2008, en accord avec les principaux partenaires en Afrique subsaharienne. Au sein de la sous-région du CORAF/WECARD, deux centres-hubs du programme sont basés au Mali et au Cameroun. Ils seront utiles aux pays d'Afrique de l'Ouest et du Centre pour développer des mécanismes de culture maraîchère et de production de semences. Le programme vBBS dispose d'un formidable potentiel pour le renforcement du développement du maraîchage et les systèmes de semences en Afrique de l'Ouest et

du Centre, visant à soutenir la mise en oeuvre des Plans Stratégique et Opérationnel du CORAF/WECARD. L'accès des producteurs aux semences horticoles productives préférées par les consommateurs sera amélioré afin de contribuer à l'atteinte des objectifs stratégiques d'amélioration durable de la compétitivité, de la productivité diversifiée et des marchés des systèmes agricoles pour des groupes cibles. Ceci renforcera aussi les capacités en termes de production de semences et de recherche sur l'horticulture, un secteur qui n'a pas reçu beaucoup d'attention par le passé. Atelier de l'IITA/FIDA/CORAF sur l'Igname. Cet atelier s'est déroulé au Ghana, du 11 au 13 septembre. Ses objectifs étaient : (1) de fournir une opportunité aux spécialistes de l'igname et aux membres du Réseau de l'Igname pour diffuser les résultats du projet TAG 704 du FIDA ; (2) de partager et d'évaluer les progrès réalisés dans l'amélioration de la productivité et de la compétitivité des systèmes de l'igname en Afrique de l'Ouest et du Centre et (3) de fournir des données pour la formulation d'une nouvelle phase. Le Projet de l'Igname a permis le développement d'un partenariat entre les six SNRA chargés de sa mise en oeuvre. Grâce à ce partenariat, plusieurs variétés d'ignames et technologies de production ont été développées. Le projet a aussi mené des études limitées dans le domaine de la commercialisation de l'igname et de son utilisation. Malgré tout, de nombreuses lacunes subsistent, notamment dans (1) le partenariat élargi à l'ensemble des acteurs, (2) l'utilisation d'outils modernes pour augmenter la résistance aux maladies et aux insectes et pour développer des variétés hybrides interspécifiques, (3) la stratégie de promotion de la production et de commercialisation des semences d'igname pour parvenir à réduire le coût des semences, (4) la technique pour faire baisser les pertes en termes de conservation et les études pour améliorer l'efficacité des canaux de commercialisation, (5) les stratégies efficaces pour porter les innovations et les technologies aux producteurs, vu le faible taux d'adoption de l'igname comparé à l'objectif de croissance de 6% fixé par le PDDAA. Des recommandations ont été faites dans le rapport principal pour traiter des difficultés majeures de mise en œuvre des Plans Stratégique et Opérationnel du CORAF/WECARD. q

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Les réseaux de recherche

COTON

Plan sur l'amélioration végétale

Le Réseau Coton du CORAF/WECARD a participé à plusieurs activités en 2007. Parmi elles, on peut retenir trois principales. Il s’agit de l’Atelier sur la "problématique de la baisse de rendement du cotonnier en Afrique", de la "4ème Conférence mondiale sur la recherche cotonnière" (Wolrd Cotton Research Conference), et de l’Ateiler sur "la production des semences et l’amélioration variétale du cotonnier des pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre". L’atelier sur la "problématique de la baisse de rendement du cotonnier en Afrique" s’est déroulé les 9 et 10 août 2007 à Lomé au Togo. Son objectif était de mieux comprendre et d’évaluer les raisons de la baisse de rendement du cotonnier. Il s’agissait aussi de prendre connaissance de tous les outils mis au point par la recherche et le développement pour assurer une réelle reprise d’une intensification raisonnée de la production cotonnière en améliorant sa compétitivité. Plus de 150 participants y ont pris part. Ils sont venus des Organisations de producteurs, des sociétés de développement et des Systèmes Nationaux de Recherche Agricole des pays producteurs de coton de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Il s’agit du Bénin, du Burkina Faso, du Mali, du Tchad, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal et du Ghana. Les participants ont émis des recommandations allant RAPPORT ANNUEL 2007 DU CORAF/WECARD

dans le sens de lever les contraintes d’ordre technique, institutionnel et socio-économique. Dans ce cadre, ils ont estimé que l’Etat doit soutenir l’acquisition des intrants et des matériels agricoles pour relancer la production. L’Etat devra aussi renforcer les capacités de la recherche cotonnière par un financement régulier pour permettre de lever les contraintes techniques à la production. L’amélioration des compétences managériales des leaders et des cadres des différents acteurs économiques de la filière est aussi préconisée. Quant à la 4ème Conférence mondiale sur la recherche cotonnière, elle s’est tenue pendant quatre jours, du 10 au 14 septembre à Lubbock dans le Texas (USA), avec comme participants, des chercheurs en majorité, mais aussi tous les profils se rapportant directement ou indirectement à la recherche, au développement ou à la transformation du coton et d’autres plantes textiles de plus de 50 pays de tous les continents. Le coordonnateur par intérim du Réseau Coton du Coraf y a pris part pour défricher les opportunités d’échanges directs d’informations sur la problématique de la recherche cotonnière, de la vulgarisation et des nouvelles technologies qui s’y rapportent. A l’issue de cette conférence, on retient que le coton reste encore un produit très important pour la plus grande industrie du monde : l’industrie textile. Globalement, la consommation mondiale des fibres a augmenté. Cependant, l’utilisation de la fibre de coton est la plus faible de toutes les fibres. Parmi les recommandations de cette conférence, on retient que l’exploitation cotonnière, dans beaucoup de pays est considérée comme une entreprise à part entière. Comme telle, elle devrait faire l’objet d’une coopération des secteurs privé et public, comme en Israël, pays producteur de coton (30.000 ha), mais à culture intensive. L’atelier sur la "production des semences et l’amélioration variétale du cotonnier des pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre" a eu lieu du 28 au 30 novembre 2007 à Bamako au Mali. Son objectif était de faire l’état des lieux des activités dans les domaines de l’amélioration variétale et de la production de semence coton. Les participants, des chercheurs, sélectionneurs et des membres des services de liaison recherchedéveloppement du Bénin, du Cameroun, du Burkina Faso, du Mali et du Togo, ont recommandé la reprise et la redynamisation de la parution du catalogue variétal Coraf, tous les deux ans à compter de 2008. Ils ont aussi recommandé la prise en compte, dans les critères de sélection, des caractéristiques physiologiques et morphologiques. La rationalisation des quantités de semences utilisées au semis en les cédant aux producteurs à un prix raisonnable et la généralisation de l’utilisation des semences délintées a aussi été recommandée. q

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Les bases centres

CIRDES

Renforcement du pôle d'urgence en biotechnologie animale

Le renforcement du pôle d’excellence en biotechnologie animale a été une importante activité du Centre international de recherche-développement sur l’élevage en zone subhumide (CIRDES) en 2007. Le CIRDES a aussi mis en place plusieurs projets de recherche et recruté des postdoctoraux et de jeunes doctorants africains de la sous région.

Le Centre International de RechercheDéveloppement sur l’Elevage en Zone Sub-Humide (CIRDES), basé au Burkina Faso a procédé, en 2007, à la mise en œuvre de différentes activités. Cette année a d’ailleurs constitué un renforcement du pôle d’excellence du CIRDES notamment en biotechnologie animale, grâce surtout, à la mise en œuvre du Programme d’Appui aux Centres d’Excellence Régionaux (PACER) de l’UEMOA. Plusieurs activités ont été développées dans ce cadre. Il s’agit de l’acquisition et de l’installation de nouveaux matériels de laboratoire, de la modernisation du site web du CIRDES, de l’informatisation progressive du système de gestion de la documentation et de la création d’un cyberespace. A cela s’ajoute le perfectionnement des moyens informatiques de gestion financière, le démarrage de nouveaux projets axés sur les biotechnologies et la biologie moléculaire, le renforcement de la formation, et la poursuite des activités de vulgarisation et de diffusion des résultats de la recherche. Ce sont autant de réalisations qui ont permis d’améliorer les conditions de recherche, de renforcer les axes de partenariat du CIRDES et de rendre plus accessibles les résultats de la recherche développée avec notamment les SNRA.

Protocole de production d'antisérum bovin

Plusieurs projets de recherche ont été mis en place, notamment sur l’épidémiologie de la maladie du sommeil, les glossines et le diagnostic

sérologique et moléculaire des trypanosomes, avec l’installation effective des chercheurs de l’IRD mais également le recrutement de postdoctoraux et de jeunes doctorants africains de la sous-région. Il faut signaler que les thématiques sont toujours diversifiées au sein de la santé animale, des productions animales, de la socio-économie de l’élevage, de l’environnement et de l’écologie des vecteurs. Ainsi, pour avoir une idée plus générale des réalisations, il suffit juste de compulser le registre des sujets abordés en 2007 par les jeunes équipes du CIRDES. Le développement d’un protocole opérationnel de production locale d’antisérum bovin entre dans ce cadre. Cette action de recherche est financée conjointement dans le cadre des activités du Programme d’Appui aux Centres d’Excellence Régionaux de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (PACER-UEMOA) et du Pôle d’Excellence Régional d’Etudes et de Contrôle Stratégique des Trypanosomoses Animales en Afrique de l’Ouest de l’Agence Universitaire de la Francophonie (PER-AUF). Elle a pour but de mettre au point un protocole opérationnel de production in situ, d’antisérum bovin à des fins de vulgarisation du test séro-immunologique par ELISA à l’endroit des laboratoires partenaires d’Afrique de l’ouest.

Autre sujet développé : l’étude de la réponse antisalive de glossines. Elle vise à développer un outil immuno-épidémiologique, basé sur l’évaluation, chez l’homme et les bovins, des anticorps spécifiques aux protéines salivaires des glossines qui pourrait être intégré dans les différentes méthodes de mesure de RAPPORT ANNUEL 2007 DU CORAF/WECARD

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risque de THA (Système Information Géographique par exemple) afin d’identifier et de délimiter les foyers trypaniques dans l’objectif de mieux contrôler cette maladie par la mise en place de stratégies préventives.

Recherche en Entomologie Médicale, Formation et Stratégie de Prévention

Les Recherches en Entomologie Médicale, Formation et Stratégies de Prévention (FSP-REFS) consistent à évaluer la situation actuelle de la THA et de ses vecteurs, et contribuer à sa surveillance au Burkina-Faso et en Afrique de l’Ouest. Elles étudient également les conditions d’émergence, d’épidémisation ou d’extinction dans les zones d’études et mettent en place des stratégies de lutte adaptées sur la base des interactions des 3 acteurs du complexe pathogène dans leur environnement. En ce qui concerne la campagne d’élimination des tsé-tsé des études génétiques et morphométriques menées au CIRDES ont confirmé l’isolement des tsétsé des îles de Loos (4 km de Conakry) par rapport à celles des mangroves environnantes du continent qui présentent les prévalences les plus élevées. Un programme d’élimination définitive des tsé-tsé des îles de Loos est lancé, qui permettra une prophylaxie durable de la population humaine et un développement de l’élevage des porcins déjà dynamique mais soumis au risque des trypanosomoses.

Améliorer la lutte contre la mouche tsé-tsé

Une des méthodes de lutte les plus efficaces contre les Trypanosomoses Humaines et Animales est la lutte anti tsé-tsé. Parmi différentes approches, l’emploi de systèmes attractifs toxiques (SAT : pièges, écrans imprégnés) est l’un des plus pratiques, les plus accessibles, et les plus efficaces. Des attractifs olfactifs ont ainsi été identifiés chez les glossines du groupe morsitans en Afrique de l’Est, RAPPORT ANNUEL 2007 DU CORAF/WECARD

Une des études menées au CIRDES cherche à rendre

plus efficace la lutte contre la mouche tsé-tsé.

qui permettent de réduire la densité d’écrans de 30/km2 à 4/km2 grâce à une efficacité améliorée du SAT d’un facteur de 8. L’objectif de cette étude est d’identifier, développer, et appliquer les attractifs olfactifs et visuels chez les glossines du groupe palpalis grâce à un consortium international pour améliorer la lutte anti tsé-tsé.

Entre autres sujets étudiés en 2007 par les jeunes équipes du CIRDES, on retient "les Stratégies nationales de développement et investissements paysans en matière d’intégration agricultureélevage". Cette étude s’inscrit dans le cadre des activités du projet de recherche portant sur la "valorisation des savoirs locaux sur l'intégration agriculture-élevage pour une gestion durable des écosystèmes des savanes sub-humides de l'Afrique", plus connu sous l’acronyme DURAS. Elle ambitionne un cadrage macro-économique en vue de contextualiser les pratiques et les savoirs des cultivateurs. L’étude a été circonscrite au Burkina Faso et le coton, culture ayant profondément marqué l’histoire du pays a servi de cadre de référence. q

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CERAAS

Plusieurs travaux pour l’amélioration de l’adaptation à la sècheresse

Le Centre d’Etude Régional pour l’Amélioration de l’Adaptation à la Sécheresse (CERAAS), basé à Thiès au Sénégal, a exécuté plusieurs activités en 2007. Ces activités ont emprunté plusieurs axes dont le premier est la caractérisation de la réponse des cultures à la sécheresse et l’amélioration des méthodes de sélection. Le deuxième axe concerne les biotechnologies, le troisième l’amélioration des systèmes de culture pour une meilleure adaptation à la sécheresse. Quant au quatrième axe, il porte sur l’amélioration des méthodes de prévision des productions agricoles.

Chacun de ces axe d’intervention a fait l’objet de plusieurs activités en 2007. C’est ainsi que le premier axe a mis l’accent sur la production de populations “backross interspécifiques’’. C’est un projet qui a pour objectif la création de plusieurs populations en ségrégation de type F2 et Backcross entre ces deux variétés amphidiploides et plusieurs variétés cultivées au Sénégal.

Extraction d’ADN du tamarinier et du baobab

Le criblage de variétés de niébé au champ pour la résistance au ‘’striga gesneroides’’ consiste à tester la résistance au ‘’striga’’ des lignées et variétés de niébé issues de la collection des pays de la sousrégion en les soumettant à la pression parasitaire locale. Ces variétés ont été testées dans différentes localités de l’Afrique de l’Ouest et du Centre et ont été jugées prometteuses. La caractérisation de la dynamique d’enracinement du sorgho a aussi été effectuée en 2007 par le CERAAS.

Le siège du CERAAS à Thiès (Sénégal).

d’extraction d’ADN du tamarinier et du baobab. L’amélioration des systèmes de culture pour une meilleure adaptation à la sécheresse est un autre palier franchi par le centre. Cela est passé à travers plusieurs activités dont le diagnostic de l’impact du système d’utilisation des terres sur le carbone du sol et de la végétation, les essais de démonstration des avantages comparatifs des phosphates naturels dans la fertilisation des sols au Sénégal, etc. Le CERAAS a par ailleurs procédé à des travaux sur l’amélioration des méthodes de prévision des productions agricoles.

Il a aussi organisé plusieurs séminaires, conférences et ateliers. Ses chercheurs ont participé à des formations au moment où quatre Diplômes d’Etudes Approfondies (DEA) ont été soutenues, et plusieurs articles universitaires rédigés. q

Dans le domaine des biotechnologies, le CERAAS a procédé à la mise au point de la technique

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CARBAB

Des activités en appui aux acteurs des filières

Le Centre Africain de Recherches sur Bananiers et Plantains (CARBAP), basé à Douala, au Cameroun, contribue, par la recherche-développement, à l'amélioration des systèmes de cultures à base de bananiers et plantains, à la transformation et à la commercialisation des productions.

Le Centre Africain de Recherches sur Bananiers et Plantains (CARBAP) basé à Douala au Cameroun a une triple vocation, de recherche, de formation et d'appui au développement. D'une manière plus générale, le CARBAP contribue, par la recherchedéveloppement, à l'amélioration des systèmes de cultures à base de bananiers et plantains, à la transformation et à la commercialisation des productions. Le centre développe ses activités en appui aux acteurs des filières banane et plantain. Ces recherches conduisent à la mise au point d'itinéraires techniques adaptés qui, bien maîtrisés, devraient permettre une amélioration durable de la productivité dans une logique d'intensification raisonnée des systèmes de culture.

Appui au développement

Le CARBAP maintient et développe des recherches répondant aux priorités nationales présentant des intérêts communs à l'échelle régionale. Il renforce les capacités scientifiques et techniques des programmes nationaux de recherchedéveloppement sur bananiers et plantains en Afrique Centrale et Occidentale, et développe une coopération scientifique dans cette même région autour de thèmes mobilisateurs, axés sur la promotion des productions de bananes et plantains. Le CARBAP mène des activités d'appui au développement et de formation. En ce qui concerne le premier volet, il met en œuvre, avec ses partenaires, le développement des

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stratégies de transfert des résultats de recherche obtenus vers les utilisateurs avec une approche participative (producteurs, transformateurs, consommateurs, opérateurs économiques et autres acteurs des filières bananes et plantains). Dans le domaine de la formation, le CARBAP forme les chercheurs, les cadres de la vulgarisation et du développement et les autres acteurs des filières bananes et plantains. Le CARBAP développe plusieurs programmes et projets de recherches. Parmi ceux-ci, il y a l'amélioration des systèmes de production, l'amélioration et la diffusion de la technique PIF de multiplication in vivo de plants sains et le développement de techniques de culture à haute densité. Le développement de systèmes de culture améliorés et la mise en œuvre de tests de combinaisons d'engrais NPK et de gestion de la fertilité du sol entrent aussi dans les programmes du CARBAP.

Le CARBAB développe plusieurs programmes et projets de recherche.

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Dans le domaine de la lutte contre les maladies et ravageurs, le CARBAP a procédé à l'étude de la biologie des pathogènes de la maladie du bout de cigare et au développement de la technique de ligature des inflorescences. Il a aussi étudié la prévalence des maladies des raies noires en fonction de l'altitude. L'analyse de l'impact sur le rendement du plantain dans les zones à forte pression parasitaire entre aussi dans ce cadre, comme du reste d'autres études.

Evaluation participative

En ce qui concerne la nématologie, l'évaluation en milieu réel de l'impact de la mycorhization sur la tolérance des bananiers aux nématodes a été faite (souches de champignons à mycorhizes issus de prospection en milieu paysan, élevées en station, testées sur vitroplants puis en milieu réel). Pour l'entomologie, l'analyse de la répartition spécifique et de la dynamique des populations de charançons a été faite en même temps que l'évaluation de solutions alternatives aux insecticides de synthèse (entomopathogène Beauveria bassiana, neem). Plusieurs autres études ont été menées dans le domaine de l'amélioration variétale, de l'utilisation du bourgeon axillaire, de la technologie post-récolte de l'évaluation des caractéristiques physico-chimiques des fruits de la collection de 700 variétés, etc. Le CARBAP est impliqué dans plusieurs projets rassemblant de nombreux partenaires. C'est le cas du projet DURAS (Promotion du Développement Durable dans les Systèmes de Recherche Agricole du Sud), financé par le Ministère des Affaires Etrangères français. Il réunit 12 projets de recherche participative, parmi lesquels INNOBAP, piloté par le CARBAP : "Un réseau régional de plateformes d'échanges pour améliorer l'identification des besoins des agriculteurs et la diffusion de nouvelles variétés de bananier plantain". Les pays partenaires sont le Bénin, le Cameroun, le Gabon et la Guinée. Autour du thème de l'évaluation participative de variétés de plantains, ce projet donne au CARBAP l'expérience de plateformes réunissant dans un cadre contractuel agriculteurs, vulgarisateurs, ONG, trans-

formateurs et restaurateurs, pépiniéristes, chercheurs, et bailleurs potentiels (fournisseurs de micro crédit).

Intensifier ses collaborations

Le CARBAP est aussi impliqué dans le projet CORUS (Etude de la Diversité Génétique des principaux Nématodes Parasites des Bananiers et Plantains en Afrique Centrale et de l'Ouest). Ce projet est coordonné par le CARBAP avec l'appui du CIRAD et la participation du CNRA (Côte d'Ivoire), le CENAREST (Gabon) et l'Université de Dschang (Cameroun). La connaissance de la diversité des nématodes est un outil pour développer des variétés de plantain et bananes résistantes. Le CARBAP est aussi impliqué dans Harvest Plus qui est un des "Global Challenge” programs du CGIAR. Il est coordonné par deux de ses centres, l'IFPRI (Institut International de Recherche sur les Politiques Alimentaires, basé à Washington) et le CIAT (Centre International d'Agriculture Tropicale, basé en Colombie). Harvest Plus vise à améliorer le contenu en micronutriments de certaines cultures vivrières. Bioversity coordonne le programme sur Musa en Afrique de l'Ouest et Centrale, dans lequel interviennent le CARBAP et le CRI (Crop Research Institute) du Ghana. Les travaux menés au CARBAP consistent à caractériser la collection du centre pour la teneur en micronutriments et en minéraux (en priorité les carotènes, le fer et le zinc) et étudier l'influence de l'environnement et des procédés culinaires sur les constituants alimentaires des bananes et plantains produits dans quatre zones agro-écologiques du Cameroun. La participation à l'ensemble de ces projets permet au CARBAP de développer ses compétences en recherche participative, d'intensifier ses collaborations avec d'autres pays de la région et de s'impliquer dans la valorisation tant de ses variétés et des ses innovations en matière de pratiques agricoles que dans celle des produits transformés. Sur les trois derniers exercices (2005, 2006 et 2007), les budgets des ressources du CARBAP ont atteint un total général de 3. 817. 054 euros. q

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Etat d’avancement des projets et programmes de recherche

Projet Mécanisme National d'Echange d'Informations sur les Ressources Phytogénétiques pour l'Alimentation et l'Agriculture

Titre : Mise en œuvre du Plan d'Action Mondial en Afrique de l'Ouest et du Centre : Mécanisme National d'Echange d'Informations sur les Ressources Phytogénétiques pour l'Alimentation et l'Agriculture : cas du Cameroun, du Congo, de la Guinée Conakry et du Niger. Objectif : Mettre en place dans chacun des pays un Mécanisme National d'Echange d'Informations sur les Ressources Phytogénétiques pour l'Alimentation (RPGAA).

Bailleur : Fonds alloués à Biodiversity International par CIDA Canada.

Partenaires de mise en œuvre : FAO, IRAD (Cameroun), CRAL (Congo), IRAG (Guinée), INRAN (Niger).

Activités prévues : 1. Organisation d'une réunion nationale des décideurs dans chacun des quatre pays ; 2. Organisation d'une réunion nationale des acteurs dans chacun des quatre pays ; 3. Collecte et analyse de données sur les RPGAA dans les quatre pays concernés ; 4. Réunion nationale de validation des résultats collectés ; 5. Préparation des rapports nationaux sur l'état des RPGAA dans les quatre pays. Réalisations en 2007 : Une réunion des décideurs a été tenue dans chacun des pays, selon le calendrier suivant : 19 juin au Cameroun, 26 juin au Congo, 7 juillet en Guinée, 26 juin au Niger. Cette réunion a permis la sensibilisation des décideurs sur la pertinence de la mise en place d'un mécanisme d'échange sur les RPGAA.

La réunion nationale des acteurs s'est déroulé dans chacun des quatre pays, selon le calendrier suivant : 16-17 août au Niger ; 20-21 août au Cameroun ; 23-24 août au Congo ; 29-30 août en Guinée Conakry. Cet atelier technique a permis de présenter aux partenaires le logiciel du NISM pour la collecte et l'analyse de données et informations. RAPPORT ANNUEL 2007 DU CORAF/WECARD

2007 a permis la collecte et l'analyse des données. Elles ont été collectées par les différents acteurs du processus au niveau national. Trois ateliers de validation des bases de données ont été organisés en 2007 dans le cadre de la préparation des rapports nationaux sur l'état des RPGAA. Ils ont été organisés en novembre, respectivement au Cameroun, au Congo et au Niger, le quatrième atelier devant se tenir en 2008 en Guinée Conakry. Les rapports sur l'état des ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture sont achevés pour ces trois pays.

Projet GRENEWECA/ROCAREG

Titre : Régénération des collections de ressources phytogénétiques du Réseau Ouest et Centre Africain des Ressources Génétiques. Objectif : Régénérer les collections de ressources phytogénétiques de riz, mil, sorgho, voandzou, patate douce, manioc et niébé.

Bailleur : The Crop Genetic Diversity Trust, pour un montant de financement de 100 000 $US en cours de négociation.

Partenaires de mise en œuvre : Programmes Nationaux de Ressources Génétiques des pays suivants : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Guinée Conakry, Côte d'Ivoire, Ghana, Guinée, Mali, Niger, Nigéria, Sénégal et Togo. Activités prévues : Conduite de tests de viabilité des semences, caractérisation des variétés et évaluation de leurs potentialités, régénération et préparation des doubles des accessoires, envoi des doubles dans des centres de référence de la sousrégion. Réalisations en 2007 : Collections nationales à régénérer (caractériser) identifiées, collections prioritaires identifiées (financement direct des pays), requête pour régénération préparée et soumise au bailleur. q

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RECHERCHE AGRICOLE : Renouer avec la communauté scientifique internationale

u Congo, la recherche agricole a connu une diminution considérable des investissements pendant la décennie 1990 en raison des conflits armés récurrents. Le financement des donateurs a rapidement diminué, et le Congo s’est trouvé de plus en plus isolé de la communauté scientifique internationale. Mais le CORAF/WECARD lui a apporté un appui déterminant dans ses efforts à renouer avec cette communauté.

Situé en Afrique Centrale, à cheval sur l’Equateur, le Congo a une superficie de 342.000 km2. Faiblement peuplé avec ses 3.500.000 habitants, ce pays demeure toutefois l’un des plus urbanisés d’Afrique. En effet, la plus grande proportion de la population (60%) est urbaine. Brazzaville, la capitale, et Pointe Noire, la deuxième ville, regroupent 55% de la population totale et 90% de la population urbaine du pays. Au Congo, la recherche agricole a connu une diminution considérable des investissements pendant la décennie 1990 en raison des conflits armés récurrents. A cette époque, on relève que de nombreux laboratoires et stations de recherche ont été endommagés. Le financement des donateurs a rapidement diminué, et le Congo s’est trouvé de plus en plus isolé de la communauté scientifique internationale.

Mais le CORAF/WECAD lui a apporté un appui déterminant dans ses efforts de renouer avec cette communauté scientifique. L’organisation à Brazzaville en 2004, de la 5ème Assemblée générale du CORAF/WECARD en est une parfaite illustration. Deux formations végétales se partagent le Congo. Il y a la forêt qui s’étend sur 22 millions d’hectares, et les savanes qui couvrent 12 millions d’hectares. Son réseau hydrographique lui offre une disponibilité en RAPPORT ANNUEL 2007 DU CORAF/WECARD

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eau utilisable en agriculture, d’environ 20 millions de m3. Les ressources hydro-agricoles sont estimées à 400.000 hectares mais la superficie irriguée est inférieure à 100 hectares. Dans ce pays, le secteur agricole occupe près de 40% de la population active mais ne contribue qu’à la hauteur de 6% au PIB et de 1 à 2% aux exportations. Depuis l’arrêt des sociétés étatiques agricoles, le secteur agricole repose essentiellement sur l’agriculture traditionnelle pratiquée dans de petites exploitations. Celles-ci couvrent 80% de la superficie cultivée et elles assurent 90% de la production agricole. L’élevage, qui n’a jamais été très développé, a subi une forte régression durant les conflits armés. Quant à la pêche continentale, elle fournit 13.000 tonnes de poisson par an. La

Le secteur agricole repose essentiellement sur l’agriculture traditionnelle pratiquée dans de petites exploitations qui assurent 90% de la production. RAPPORT ANNUEL 2007 DU CORAF/WECARD

production annuelle de la pêche maritime est de 14.000 tonnes. En dépit de ces conditions favorables, l’agriculture congolaise est encore peu performante. La faible production nationale ne permet pas de couvrir la totalité des besoins nationaux. Cette situation paradoxale est la résultante d’une conjonction de plusieurs contraintes parmi lesquelles la faible productivité, conséquence directe d’un système de recherche et de vulgarisation agricoles peu performant.

RENFORCEMENT INSTITUTIONNEL

On retient toutefois plusieurs étapes dans la recherche agricole au Congo. Avant l’indépendance, dès 1901, les colonisateurs français avaient mis en place à Brazzaville les premiers jardins botaniques expérimentaux du continent africain. En 1935, la station expérimentale de Loudima est implantée. Après la Deuxième Guerre mondiale, d’autres instituts français de recherche (IRHO, IRCT, IFAC, CTFT, ORSTOM) se sont installés au Congo. En 1960, année de l’indépendance, le gouvernement congolais créée la Délégation Générale à la Recherche Scientifique et Technique (DGRST) afin de superviser toutes les activités de recherche agricole. Dix ans plus tard, le Laboratoire Scientifique Vétérinaire a été créé grâce à l’aide de l’Union Soviétique. En 1985, il a changé de nom, devenant le Centre de Recherches Vétérinaires et Zootechniques (CRVZ) et depuis lors, il continue à fonctionner en tant qu’unique organisme de recherche du Congo axé sur l’élevage. Dans cette dynamique de renforcement institutionnel, le Congo a également créé divers autres centres de recherche axés sur la biotechnologie, la foresterie, la biodiversité, l’hydrobiologie, les sols et la transformation des produits. En outre, des formations doctorales en sciences naturelles et agronomie, et en transformation des agro-ressources sont récemment instituées à la Faculté des Sciences de l’Université Marien Ngouabi. Mais il faut toutefois rappeler que pendant la décennie 1990, le Congo a connu des secousses

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Dr. Grégoire Bani

Un éminent entomologiste

socio politiques qui ont occasionné la destruction de l’infrastructure de recherche avec pour conséquences immédiates, le départ de nombreux chercheurs, la réduction des ressources financières et l’arrêt de nombreux programmes de recherche.

REHABILITER LE SYSTEME DE RECHERCHE AGRICOLE

Actuellement, la réhabilitation des stations de recherche est en cours ainsi que la réforme institutionnelle. C’est ainsi que la politique nationale de recherche scientifique et technologique en général, et celle de la recherche agricole en particulier, relève depuis plus d’une décennie d’un département ministériel spécialisé ou assumant d’autres responsabilités, qui a pour mission de promouvoir le développement, la coordination et le suivi de l’ensemble des activités de recherche conduites sur le territoire national. Le système national de la recherche agricole congolais regroupe un nombre relativement élevé d’institutions publiques scientifiques et techniques, relevant pour la plupart de la tutelle du Ministère chargé de la Recherche Scientifique et Technologique, du Ministère chargé de l’Economie Forestière et de l’Environnement et du Ministère chargé de l’Enseignement Supérieur. Ces institutions sont très diverses par leur statut juridique, leur mandat, l’importance de leurs ressources, leur viabilité et leurs performances. Quant aux institutions spécialisées de recherche agronomique, elles comprennent quatre centres majeurs : le Centre de Recherches Agronomiques de Loudima (CRAL), le Centre de Recherche sur l’Amélioration Génétique des Plantes (CERAG), le Centre National de Semences Améliorées (CNSA) et le Centre National du Sol (CNS) ces deux derniers dépendant du ministère de l’Agriculture. Outre les autres unités, on note aussi au Congo, deux centres majeurs de recherche forestière : le Centre de Recherche Forestière du Littoral (CRFL) et le Centre de Recherche Forestière de Ouesso (CRFO). S'y ajoutent les institutions de recherches

Dr. Grégoire Bani, Maître de Recherche, est né le 14 mars 1955 à Kébara, République du Congo. Titulaire du bac D (Lycée Pierre Savorgnan de Brazza à Brazzaville) en 1975, il rentre à l’Institut de Développement Rural (IDR) de l’Université Marien Ngouabi pour en sortir en 1980 couronné du diplôme d’ingénieur de développement rural. La même année, il est recruté à la fonction publique et mis à la disposition du Ministère de la Recherche scientifique où il sert au Laboratoire d’Entomologie agricole du Centre ORSTOM de Brazzaville. Des années durant, il a mené des recherches sur les insectes ravageurs du manioc, focalisant ses recherches sur les interactions manioc (Manihot esculenta)/criquet puant (Zonocerus variegatus) dont les résultats originaux ont permis en 1990 la soutenance d’une thèse de Doctorat unique à l’Université de Rennes, soutenue financièrement par l’ORSTOM, actuellement Institut de Recherche pour le Développement (IRD). En 1991, il est Conseiller à la Science et à la Technologie auprès du Ministre de l’Enseignement Supérieur chargé de la Science et de la Technologie. Nommé Directeur du Centre de Recherches Agronomiques de Loudima (CRAL) en 1996, Grégoire Bani s’est rapidement trouvé devant le défi de réhabiliter les stations de recherche détruites par les guerres civiles récurrentes et celui reconquérir la confiance des partenaires. Il se fait remarquer par les pairs et entre au Comité Exécutif du CORAF/WECARD en 2002 et au Conseil d’Administration en 2005 et en devient VicePrésident. En 2004, Grégoire Bani organise à Brazzaville avec le soutien de tous ses collègues et autorités hiérarchiques la 5ème Assemblée Générale du CORAF/WECARD qui prit la résolution salutaire de développer des actions en faveur des SNRA des pays en post-conflit armé. Il s’est beaucoup investi pour exhorter le gouvernement de son pays à signer l’acte constitutif du Centre Africain de Recherche sur le Bananier et Plantain CARBAP ainsi que l’Instrument d’adhésion au Centre du Riz pour l’Afrique (ADRAO). Auteur de plusieurs publications, il est inscrit au CAMES et enseigne la phytiatrie et les relations plante insecte à l’IDR et à la Faculté des Sciences. Grégoire Bani est expert consultant auprès de FAO (Bureau de Brazzaville). Sur le plan associatif, il est Président de la Société Entomologique du Congo, Secrétaire Général de la Société de Biologie du Congo. Grégoire Bani a quitté ses fonction de Directeur du CRAL depuis le 10 avril 2008. q RAPPORT ANNUEL 2007 DU CORAF/WECARD

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Les programmes de recherche ont conduit à des résultats intéressants et de nombreuses variétés à haut rendement ont été testées.

universitaires, les organisations non gouvernementales, les équipes mixtes. En ce qui concerne les ressources humaines du système national de recherche agricole, 190 chercheurs et ingénieurs étaient concernés par la recherche agronomique publique en 2004. Depuis 2005, ce potentiel a malheureusement largement baissé. Une situation qui résulte des départs à la retraite couplés au gel des recrutements dans la fonction publique.

LES RESSOURCES HUMAINES ET FINANCIERES

Les niveaux de qualification des cadres supérieurs du système national de recherche agricole varient sensiblement selon les types d’institutions. Le pourcentage des chercheurs de la DGRST ayant une formation de troisième cycle à légèrement décliné, passant de 86% en 2001 à 83% en 2004, résultant du non remplacement des chercheurs partis à la retraite combiné au départ des plus jeunes chercheurs hautement qualifiés pour l’Université Marien Ngouabi, considérée comme offrant de meilleures conditions d’emploi. RAPPORT ANNUEL 2007 DU CORAF/WECARD

La plupart des chercheurs (29%) travaillent sur l’amélioration génétique des cultures. Les ressources naturelles occupent 20 % des chercheurs, la lutte contre les parasites et les maladies animales 10%, les sols 10% et les activités post-récoltes 7%. Les deux tiers de recherches sur les cultures portent sur le manioc, aliment de base de la population. Le système national de recherche agricole compte un nombre important d’implantations concentrées et très spécialisées surtout à Brazzaville, puis à Loudima et Pointe Noire. Le patrimoine immobilier est considérable, mais très fortement détérioré suite aux actes de vandalisme perpétrés en 1993, 1997 et 1998. Le fonds documentaire est réduit et obsolète. Les ressources financières totales consolidées du système national de recherche agricole en 2007 sont estimées à environ 1.600 millions de FCFA dont un milliard alloué par l’Etat et 600 millions d’origine étrangère. Les subventions de l’Etat connaissent une augmentation significative par rapport aux quatre années antérieures

LES PROGRAMES DE RECHERCHE

La production végétale et les activités des centres de recherches s’articulent autour des sept programmes suivants : Cultures annuelles, Cultures pérennes, Dynamique des Systèmes de production et changement climatique, Lutte contre les maladies et ravageurs dans les systèmes de productions agricoles, Ressources Phytogénétiques, Biotechnologies et Transfert des technologies en milieu rural. Ces programmes de recherche ont conduit à des résultats intéressants, notamment sur le manioc, le maïs, le riz, l’arachide et le soja. D’importantes collections ont été constituées et de nombreuses variétés à haut rendement testées et transférées en milieu paysan. Des itinéraires techniques (préparation des terrains, densité et date de semis, rotations culturales, dates de récolte, travaux d’entretien, associations de culture) ont été définis et mis à la disposition des producteurs. En définitive, la réforme déjà entreprise, qui doit aboutir à la mise en place d’un organisme unique de mise en œuvre de la recherche agricole, apportera sans doute les corrections nécessaires. q

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INSTANCES DU CORAF/WECARD

Le Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement agricoles (CORAF/WECARD) compte quatre organes hiérarchiques qui veillent sur la mise en œuvre des objectifs de l’organisation sous-régionale par les unités opérationnelles : l’Assemblée Générale, le Conseil d’Administration, le Comité Scientifique et Technique et le Secrétariat Exécutif. L’ASSEMBLEE GENERALE (AG)

L’Assemblée Générale, organe suprême de décision et d’orientation du CORAF/WECARD, est composée des représentants des SNRA des pays membres, des institutions régionales et internationales de recherche agricole opérant dans la sous-région, du secteur privé, des organisations professionnelles agricoles (OPA) et des partenaires au développement. LE CONSEIL D’ADMINISTRATION (CA)

Le Conseil d’Administration est l’organe de contrôle et de suivi de la mise en œuvre des décisions de l’Assemblée Générale. Il est composé de 9 membres : 6 représentants

des SNRA élus par l’Assemblée Générale et 3 représentants des partenaires de la recherche agricole (ONG, secteur privé et OPA).

LE COMITE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE (CST)

Le Comité Scientifique et Technique est l’organe consultatif du CA. Son rôle est d’évaluer l’ensemble des activités scientifiques et d’assister le Secrétariat Exécutif dans ses fonctions d’animation et de coordination scientifique. Il est composé de 12 membres, personnalités scientifiques provenant des SNRA et des institutions partenaires choisis intuiti personae en raison de leurs compétences. LE SECRETARIAT EXECUTIF (SE)

Le Secrétariat Exécutif, composé du personnel cadre (Directeur Exécutif, Directeur Scientifique, Directeur Administratif et Financier, Gestionnaire de l’Information et de la Communication) et du personnel d’appui, exécute, sous la direction du Directeur Exécutif, les décisions de l’AG, suit les activités scientifiques, organise les audits des programmes et projets de recherche, mobilise et gère les ressources humaines et financières et prépare les réunions statutaires. q

CST = Comité Scientifique et Technique. S&E = Suivi-Evaluation. FCR = Fonds Compétitif Régional. Base D = Base de données. Publ = Publications. Doc = Documentation. P1, P2, Pn = Programmes. RAPPORT ANNUEL 2007 DU CORAF/WECARD

Plans Stratégique et Opérationnel : une réponse appropriée aux défis de l'agriculture...

Annexes

Membres du Conseil d’Administration

Pr. Owusu-Bennoah

Dr. G. Bani

Dr. Y. Tiémoko

Pr. Emmanuel OWUSU-BENNOAH

Mme E. Atangana

Président du CORAF/WECARD Deputy Director-General AFFS/CSIR Ghana E-mail : eobennoah@ucomgh.com

Dr. Grégoire BANI

Vice-Président du CORAF/WECARD Directeur du CRAL/DGRST Congo Brazzaville E-mail : gregoire.bani@coraf.org

Dr. Bino TEME

Directeur IER Mali E-mail : bino.teme@ier.ml

Dr B. Teme

Mme G. D’Almeida

M. G. Sonni

Mme Gisèle D’ALMEIDA

Représentante du Secteur privé Présidente du Réseau Interface Sénégal E-mail : interface@tpsnet.sn

Dr. Salomon Namkoserena Directeur Général ICRA RCA E-mail : namkoserena2000@yahoo.fr

Dr. Yo Tiémoko

Dr. S. Namkoserena

Dr. M. Bojang

= Dr. Georges SONNI Représentant des ONG Gambie E-mail : mmap@ganet.gm

= Musa BOJANG General Manager National Agricultural Research Institute (NARI) Gambie E-mail : nari@qanet.gm

Directeur Général CNRA Côte d'Ivoire E-mail : tiemoko.yo@cnra.ci

Mme Elisabeth ATANGANA

Représentante des OPA Cameroun E-mail : cmop_cam2001@yahoo.fr

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Membres du Comité Scientifique et Technique

Dr. Michel P. SEDOGO

Président du CST Domaine de compétence : Science du soi Institution : INERA Pays : Burkina Faso E-mail : m.sedogo@fasonet.bf

Pr. Chucks I. OGBONNAYA

Vice-Président du CST Domaine de compétence : Plan, écophysiologie, Institution : Abia State University Pays : Nigéria E-mail : chuks_ogbonnaya@@yahoo.co.uk

Dr. Stella C. AKOMAS

Domaine de compétence : Elevage Institution : College of Veterinary Medicine, Michael Okpara University of Agriculture Pays : Nigéria E-mail : chinnakomas@yahoo.co.uk

Dr. Demba Farba MBAYE

Domaine de compétence : Phytopathologie Institution : ISRA Pays : Sénégal E-mail : dfmbaye@isra.sn

Dr Jean Daniel NGOU-NGOUPAYOU

Domaine de compétence : Nutrition animale Institution : MINRESI Pays : Cameroun E-mail : ngou_ngoupayou@yahoo.com

Dr. Bouraïma OSSEINI

Domaine de compétence : Agronomie Institution : FIRCA Pays : Côte d’Ivoire E-mail : bdocosseni@hotmail.com osseinib@firca.ci

Dr. Eric SMALING

Domaine de compétence : Gestion des ressources naturelles Pays : Hollande E-mail : esmaling@worldonline.nl

Dr. Théodore DJAMA

Domaine de compétence : Spécialiste halieute Institution : Fisheries and Oceanograhic Research Station Pays : Cameroun E-mail : theodoredjama@yahoo.co.uk

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Personnel du Secrétariat Exécutif

Personnel cadre Dr. Paco SEREME Directeur Exécutif E-mail : paco.sereme@coraf.org

Personnel d’appui Mme Awa CISSE DIONE Auditrice interne E-mail : awa.cisse@coraf.org

M. Cheikh Alassane FALL Chargé de programme GRPI (jusqu’en avril 2007) E-mail : alassane.fall@coraf.org Mme Bintou NIASSE NDIR Assistante administrative E-mail : binetou.ndi@coraf.org

Dr. Marcel NWALOZIE Directeur Scientifique E-mail : marcel.nwalozie@coraf.org

Dr. Jean-Pierre ILBOUDO Gestionnaire de l’Information et de la Communication E-mail : jean-pierre.ilboudo@coraf.org

M. Guissé Abdou NIANG Chef comptable E-mail : abdou.niang@coraf.org

M. Kassalo BAMAZI Assistant de projet E-mail : bamazi.kassalo@coraf.org Mlle Julienne KUISEU Assistante de programme E-mail : julienne-kuiseu@coraf.org Mme Mariane SOUMARE SECK Aide-comptable E-mail : marianne.seck@coraf.org Mlle Cécile Edith NDIAYE Assistante du Secrétaire Exécutif E-mail : cécile.ndiaye@coraf.org Mlle Sophie Yandé NGNING Secrétaire standardiste E-mail : sophie.gning@coraf.org M. Issa GUEYE Chauffeur

M. Mamadou DJIGO TANDJIGORA Chauffeur

M. Jean Rostand KAMGA Directeur Administratif et Financier E-mail : jean-rostand.kamga@coraf.org

M. Vincent GOMIS Agent de sécurité M. Ibrahima DIA Agent de liaison

CONTRACTUELS

M. Armand FAYE Rédacteur en chef Coraf Action E-mail : coraf.action@coraf.org M. François Xavier SARR Infographiste E-mail : fara_xavi@yahoo.fr

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PAYS MEMBRES DU CORAF/WECARD

Le CORAF/WECARD regroupe les systèmes nationaux de recheche agricole de 21 pays répartis en trois zones agroécologiques :

n la Zone sahélienne de l’Afrique de l’Ouest, n la Zone côtière de l’Afrique de l’Ouest et n la Zone de l’Afrique Centrale.

Voici la liste des pays membres : Bénin Burkina Faso Cameroun Cap-Vert République Centrafricaine Congo Côte d’Ivoire Gabon Gambie Ghana Guinée Gunée Bissau Mali Mauritanie Niger Nigéria Rép. Dém. du Congo Sénégal Sierra Leone Tchad Togo

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LISTE DES RESPONSABLES DES SNRA DU CORAF/WECARD

1. BENIN Dr Narcisse DJEGUI Directeur Général de l’Institut National de Recherche Agricole du Bénin (INRAB) BP 884, Cotonou Tél. : (229) 21 300 323 / 21 300 723 / 21 300 264 Fax : (229) 300326 E-mail : dginrab@yahoo.fr ; ndjegui@yahoo.fr 2. BURKINA FASO Pr Gnissa KONATE Directeur de l’Institut National des Etudes et de Recherches Agricoles (INERA) 04 BP 8645, Ouagadougou 04 Tél. : (226) 50 34 02 70 / 34 71 12 Fax : (226) 50 34 02 71 E-mail : inera.direction@fasonet.bf gnissa.konate@liptinfor.bf

3. CAMEROUN Dr Simon ZOK Directeur Général de l’Institut de Recherche Agricole pour le Développement (IRAD) BP 2123, Yaoundé Tél. : (237) 22 22 33 62 / 22 23 35 38 Fax : (237) 22 23 35 38 / 22 22 33 62 E-mail : irad.pnrva@yahoo.com zoksimon@yahoo.com 4. CAP-VERT Dr Isildo GOMES Président de Instituto National de Investigacao e Desenvolvimento Agrario (INIDA) Caixa postal 84, Praia Tél. : (238) 271 11 47 / 271 11 27 Fax : (238) 271 11 33 / 271 11 45 E-mail : isildogomes@cvtelecom.cv

5. CENTRAFRIQUE Dr Salomon NAMKOSSERENA Directeur Général de l’Institut Centrafricain de Recherche Agricole (ICRA) BP 1762, Bangui - Tél. : (236) 61 62 75 / 50 33 12 Cel. : (236) 05 14 68 - Fax : (236) 61 63 43 E-mail : icra.rca@yahoo.fr ; namkosserena2000@yahoo.fr 6. CONGO Dr Grégoire BANI Directeur Général du CRAL/DGRST RAPPORT ANNUEL 2007 DU CORAF/WECARD

Place CCF, BP 2499, Brazzaville Tél. : (242) 81 06 07 - Fax : (242) 81 03 30 E-mail : craldgrst@yahoo.fr ; gregoire.bani@bani.org 7. COTE D’IVOIRE Dr Tiemoko YO Directeur Général du Centre National de Recherche Agronomique (CNRA) 01 BP 1740, Abidjan 01 Tél. : (225) 23 47 24 24 - Fax : (225) 23 47 24 11 E-mail : tiemoko@cnra.ci 8. GABON Pr. Daniel Frank IDIATA Commissaire Général du CENAREST Librevile Tél. : (241) 73 47 86 Fax. : (241) 07 73 25 78 E-mail : oyanemarth@yahoo.fr

M. Auguste NDOUTOUME Directeur Général de l’Institut de Recherches Agronomiques et Forestières BP 2246, Librevile Tél. : (241) 73 25 32 - (241) 73 25 65 Fax. : (241) 73 08 59 - (241) 73 25 78 E-mail : augustendoutoume@caramail.com

9. GAMBIE Dr Babou JOBE Director General du National Agricultural Research Institute (NARI) PMB 526, Serekunda Tél. : (220) 448 49 31 / 448 49 25 - Fax (220) 448 49 21 E-mail : exesecretary@ganet.gm babjobe@yahoo.com

10. GHANA Pr Emmanuel OWUSU-BENNOAH Directeur Général du Council for Scientific and Industrial Research (CSIR) PO Box M32, Accra Tél.: (233) 21 77 76 51 / 21 77 76 52 / 21 77 76 53 Fax: (233) 21 77 98 09 E-mail: eobennoah@ucomgh.com

11. GUINEE Dr Sékou BEAVOGUI Directeur Général de l’Institut de Recherche Agronomique de

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Guinée (IRAG) BP 1523, Conakry Tél. : (224) 60 54 31 34 Cel. : (224) 64 39 69 86 / 30 43 55 80 Fax : (224) 41 57 58 E-mail : beavoguisekou@yahoo.fr ; iragdg@irag-guinee.org

12. GUINEE BISSAU Dr Marcos Antonio LOPES Président-Directeur Général Instituto Nacional de Presquisa de Agraria (INPA) BP 505, Bissau Tél. : (245) 661 74 32 / (245) 720 89 93 Fax : (245) 25 27 74 E-mail : simongomis@yahoo.fr

13. MALI Dr Bino TEME Directeur Général de l’Institut d’Economie Rurale (IER) BP 258, Bamako Tél. : (223) 223 19 05 / 222 26 06 Fax : (223) 222 37 75 / 222 55 73 E-mail : direction@ier.ml ; bino.teme@ier.ml

14. MAURITANIE Dr Abderrahmane O. Ahmed SIDATT Directeur du Centre National de Recherche Agronomique et de Développement (CNRADA) BP 22, Kaédi Tél. (cel.) : (222) 53 35 378 Fax : (222) 222 53 35 377 E-mail : acnrada@mauritel.mr sidattabdou@yahoo.fr Dr Mamadou Lamine DIA Directeur Général du Centre National d’élevage et de Recherches Vétérinaires (CNERV) BP 167, Nouackchott Tél. (cel.) : (222) 634 65 96 / 680 95 16 Fax : (222) 533 53 77 E-mail : cnrv@mauritel.mr

15. NIGER Dr Hassane MOUSSA (depuis le 22 novembre 2007) Directeur Général de l’Institut de Recherches Agronomiques du Niger (INRAN) BP 429, Niamey Tél. : (227) 20 72 53 89 - Cel. : (227) 96 98 04 57 Fax : (227) 20 72 21 44 E-mail : inran@intnet.ne

16. NIGERIA Pr. Yusuf ABUBAKA Executive Secretary - Agricultural Research Council of Nigeria (ARCN) Agricultural Research House, Plot 223D Cadastral Zone B6, PMB 5026 Wuse, Abuja Tél.: (234) 823 44 141 / 234 80 55 25 27 99 E-mail : agrisciences@yahoo.com

17. SENEGAL Dr Macoumba DIOUF Directeur Général de l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA) Route des Hydrocarbures, BP 3120, Dakar Tél. : (221) 33 859 17 20 Fax : (221) 33 832 24 27 E-mail : dgisra@isra.sn diouf_macoumba@yahoo.fr 18. SIERRA LEONE Pr Edward R. RHODES Chief Executive National Agricultural Research Co-ordinating Council (NARCC) Tower Hill PMB 1313, Freetown Tél. : (232) 76 61 17 47 E-mail : errhodes2001@yahoo.com

19. TCHAD Dr Ibet Outman ISSA Directeur Général pi de l’Institut Tchadien de Recherche Agricole pour le Développement (ITRAD) BP 5400, Ndjaména Tél. : (235) 52 00 73 / 52 01 01 Fax : (235) 52 51 19 / 52 71 45 E-mail : itrad@intnet.td

20. TOGO Dr Comlan Atsu AGBOBLI Directeur Général de l’Institut Togolais de Recherche Agricole (ITRA) BP 1163 Tél. : (228) 225 21 48 / 225 30 96 Fax : (228) 225 15 59 E-mail : itra@cafe.tg 21. REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO Pr Paul MAFUKA Mbe MPie Directeur Général INERA 13, avenue des Cliniques, Kinshasa 1 Tél. (243) 89 8 31 713 E-mail : inera_dg@yahoo.fr ; mpmafuka@yahoo.fr

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SIGLES, ABREVIATIONS ET ACRONYMES AAA

AG, Assemblée Générale AOC, Afrique de l’Ouest et du Centre

BBB

BAD, Banque Africaine de Développement BM, Banque Mondiale (WB)

CCC

CA, Conseil d’Administration CARBAP, Centre Africain de Recherche sur les Bananes et Plantains CEDEAO, Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest CEEAC , Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale CEMAC, Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale CENAREST, Centre National de Recherche Scientifique et Technologique (Gabon) CER, Communauté Economique Régionale CERAAS, Centre d’Etude Régional pour l’Amélioration de l’Adaptation à la Sécheresse CERAG, Centre de Recherche sur l’Amélioration Génétique des Plantes (Congo) CGIAR, Groupe Consultatif pour la Recherche Agricole Internationale (Consultative Group on International Agricultural Research) CIAT, Centre International d’Agriculture Tropicale CILSS, Comité permanent inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse au Sahel CIRA, Centres Nationaux de Recherche Agricole CIRAD, Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement CIRDES, Centre International de Recherche-Développement sur l’Elevage en Zone Sub-Humide CNRA, Centre National de Recherche Agricole, Côte d’Ivoire CRDI, Centre de Recherches sur le Développement International (IDRC) CNS, Centre National du Sol (Congo) CNSA, Centre National de Semences Améliorées (Congo) CRAL, Centre de Recherches Agronomiques de Loudimi (Congo) CRVZ, Centre de Recherches Vétérinaires et Zootechniques (Congo) CTA, Centre Technique de Coopération Agricole et Rurale CST, Comité Scientifique et Technique

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DDD

DFID, Département Britannique pour le Développement International (Department for International Development), Royaume uni) DURAS, Promotion du développement durable dans les systèmes de recherche en Afrique du Sud

FFF

FAAPP, Cadre du Programme de Productivité Agricole en Afrique (Framework for Africa Agriculture Productivity Programme) FAO, Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (Food and Agriculture Organization of the United Nations) FARA, Forum pour la Recherche Agricole en Afrique (Forum for Agricultural Research in Africa) FIDA, Fonds International de Développement Agricole FCR, Fonds Compétitif Régional

III

IAR4D, Recherche Agricole Intégrée pour le Développement (Integrated Agricultural Research for Development) ICRISAT, Institut International de Recherche sur les Cultures pour les Tropiques Semi-Arudes (International Crop Research Institute for the Semi-Arid Tropics) IITA, Institut International d’Agriculture Tropicale (International Institute of Tropical Agriculture) IRD, Institut de Recherche pour le Développement IFPRI, Institut International de Recherches sur les Politiques Alimentaires (International Food Policy Research Institute) (International Livestock Research Institute) INERA, Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles INNOBAP, Innovation Variétale chez le Bananier Plantain

NNN

NEPAD, Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique

PPP

PACER, Programme d’Appui aux Centres d’Excellence Régionaux PARAO, Programme d’Appui à la Recherche Agricole en Afrique de l’Ouest PPAAC, Programme de Productivité Agricole en Afrique Centrale (Central Africa Agricultural Productivity Programme, CAAPP)

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Annexes

PPAAO, Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (West Africa Agricultural Productivity Programme, WAAPP) PDDAA, Programme Détaillé de Développement de l’Agriculture en Afrique (Comprehensive Africa Agricultural Development Programme, CAADP)

RRR

RAILS, Système d’Information e d’Apprentissage Agricole Régional (Regional Agricultural Information and Learning System ROCAREG, Réseau Ouest et Centre Africain des Ressources Génétiques (GRENEWECA)

SSS

SCARDA, Strengthening Capacity for Agricultural Research in Africa) SE, Secrétariat Exécutif SNRA, Système National de Recherche Agricole (NARS)

UUU

UA, Union Africaine UE, Union Européenne UEMOA, Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine USAID, Agence Américaine pour l’Aide Internationale au Développement (United States Agency for International Development)

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