CORAF/WECARD Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricoles West and Central African Council for Agricultural Research and Development Siège social : 7, avenue Bourguiba, Dakar Adresse : BP 48, Dakar RP, CP 18 523 (Sénégal) Tél. : (221) 33.869.96.18 Fax : (221) 33.869.96.31 E-mail : secoraf@coraf.org Site web : www.coraf.org
© CORAF/WECARD, 2009. Tous droits réservés ISBN : 2-916111-05-0
SOMMAIRE RAPPORT ANNUEL 2009 DU CORAF/WECARD Renforcement du Partenariat pour une amélioration durable de l’agriculture en Afrique de l’Ouest et du Centre LE MOT DU DIRECTEUR EXECUTIF Mobilisation soutenue des acteurs et partenaires en Afrique de l’Ouest et du Centre..............................................................................10
ZOOM - Changement institutionnel : Les réformes prennent corps…....................................12 - PPAAO/WAAPP : des avancées notables………………………………….................15
LE CORAF/WECARD EN 2009 - Plaidoyer et Coopération……………………………………………………...........……17 - Information et Communication………………………………………….................……20 - Gouvernance………………………………………………………………………......…..21 - Mobilisation des ressources……………………………………………………..............22 - Audit et certification des Comptes pour 2009……………………………....................23 - Principaux ateliers et missions en 2009…………………………………….................27
LE POINT DE LA RECHERCHE -
Programmes de recherche……………………………………...........………………….29 Projets de fonds commissionnés et compétitifs…………………...................……….36 Planification et suivi-évaluation………………………………………………................38 Bases-centres………………………………………………………………..………….....39
LE BENIN A L’HONNEUR Présentation du Système National de Recherche agricole du Bénin.........................45
ANNEXES - Instances du CORAF/WECARD……………………………….......…………………....51 - Pays membres du CORAF/WECARD……………………………......…………………55 - Liste des Responsables des SNRA membres……………………..............…….....…56
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SIGLES, ABREVIATIONS ET ACRONYMES AAA AATF, Fondation pour la Technologie de l’Agriculture Africaine (African Agriculture Technology Foundation) AG, Assemblée Générale Africa Rice, Centre du Riz pour l’Afrique AgSSIP, Projet d’Investissement du Sous-Secteur des Services d’Agriculture (Agricultural Services Sub-Sector Investment Project), Ghana AISIA, Association Internationale des Spécialistes de l’Information Agricole AOC, Afrique de l’Ouest et du Centre AVRDC, Advanced Vegetable Research and Development Centre ARM, Agricultural Research Management ARDESAC, Appui à la Recherche Régionale pour le Développement Durable des Savanes d’Afrique Centrale ASARECA, Association pour l’Amélioration de la Recherche Agricole en Afrique de l’Est et du Centre (Association for Strengthening Agricultural Research in Eastern and Central Africa) AusAid, Australian Agency for International Development
BBB BAD, Banque Africaine de Développement BDS, Business Development Services BM, Banque Mondiale (WB) BMZ, Bundesministerium für wirtschaftliche Zusammenarbeit und Entwicklung (Ministère allemand de la Coopération Economique et du Développement) BNARI, Institut de Biotechnologie et de Recherche Agricole Nucléaire (Biotechnology Nuclear Agricultural Research Institute), Ghana
CCC CA, Conseil d’Administration CAMES, Conseil Africain et Malgache de l’Enseignement Supérieur CARBAP, Centre Africain de Recherche sur les Bananiers et Plantains CAADP, Comprehensive Africa Agriculture Development Programme CAAPP, Central Africa Agricultural Productivity Program CDB, Convention sur la Diversité Biologique CEDEAO, Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest CEEAC , Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale CEMAC, Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale CER, Communauté Economique Régionale CERAAS, Centre d’Etude Régional pour l’Amélioration de l’Adaptation à la Sécheresse CGIAR, Groupe Consultatif pour la Recherche Agricole Internationale (Consultative Group for International Agricultural Research)
CIFOR, Centre pour la Recherche Forestière Internationale (Centre for International Forestry Research) CILSS, Comité permanent Inter-états de lutte contre la sécheresse au Sahel (Permanent Interstate Committee on Drought Control in the Sahel) CIRAD, Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement CIRAF, Centre International pour la Recherche en Agroforesterie (International Centre for Research in Agroforestry, ICRAF) CIRDES, Centre International de Recherche-Développement sur l’Elevage en Zone Sub-Humide CMA/AOC, Conférence des Ministres de l’Agriculture/Afrique de l’Ouest et du Centre CNRA, Centre National de Recherche Agricole, ISRA (Sénégal) COV, Certificat d’Obtention Végétale CORAF/WECARD, Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricoles West and Central African Council for Agricultural Research and Development CRAL/DGRST, Centre de Recherche Agricole de Lidouma / Délégation Générale Recherche Scientifique et Technique) (Lidouma Agricultural Research Centre/Directorate-General for Scientific and Technical Research) CRDI, Centre de Recherches sur le Développement International (IDRC) CRI, Institut de Recherche sur les Récoltes (Crops Research Institute), Ghana CTA, Centre Technique de Coopération Agricole et Rurale CORUS, Coopération par la Recherche Scientifique et Universitaire CSIR, Conseil pour la Recherche Scientifique et Industrielle (Council for Scientific and Industrial Research), Ghana CST, Comité Scientifique et Technique ACP, Afrique, Caraïbes, Pacifique
DDD DFID, Département Britannique pour le Développement International (Department for International Development), Royaume uni) DONATA, Dissemination of New Agricultural Technologies in Africa DHS, Distinction, Homogénéité et Stabilité DREAM, Evaluation de la Recherche Dynamique pour le Management (Dynamic Research Evaluation for Management)
EEE ELAT, Ecole de Lutte Anti-Tsétsé ECCAS, Economic Community of Central African States ECOWAP, Cadre de Politique agricole pour l’Afrique de l’Ouest EMBRAPA, Brazilian Agricultural Research Institute
FFF FAAPP, Cadre du Programme de Productivité Agricole en Afrique
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SIGLES, ABREVIATIONS ET ACRONYMES (Framework for Africa Agriculture Productivity Programme) FAO, Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (Food and Agriculture Organization of the United Nations) FARA, Forum pour la Recherche Agricole en Afrique (Forum for Agricultural Research in Africa) FASDEP, Politique Révisée de Développement du Secteur de l’Agriculture et de l’Alimentation (Revised Food and Agricultural Sector Development Policy) FIDA, Fonds International de Développement Agricole FORIG, Institut de Recherche Forestière du Ghana (Forestry Research Institute of Ghana)
GGG GCARD IARC, The Global Conference on Agricultural Research for Development International Agricultural Research Center GAEC, Commission de l’Energie Atomique du Ghana (Ghana Atomic Energy Commission) GeRiCo, Gestion des Insectes Ravageurs du Cotonnier
III IAR4D, Integrated Agricultural Research for Development IAR, Institut pour la Recherche Agricole (Institute for Agricultural Research), Ghana ICRISAT, Institut International de Recherche sur les Cultures pour les Tropiques Semi-Arides (International Crop Research Institute for the Semi-Arid Tropics) IFPRI, Institut International de Recherches sur les Politiques Alimentaires (International Food Policy Research Institute) IITA, Institut International d’Agriculture Tropicale (International Institute of Tropical Agriculture) ILRI, Centre International de Recherche sur le Bétail (International Livestock Research Institute) INERA, Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles INRAB, Institut National des Recherches agricoles du Bénin IWMI, Institut International de Gestion de l’Eau (International Water Management Institute) INRAN, Institut national de recherche agronomique du Niger INSAH, Institut du Sahel (Sahel Institute) ISRA, Institut sénégalais de recherches agricoles ITA, Institut de Technologie Alimentaire ITRA, Institut togolais de recherches agricoles
MoU, Memorandum of Understanding MTOP, Medium Term Operational Plan
NNN NAIP, National Agricultural Investment Program NARI, National Agricultural Research Institute NEPAD, Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique NGO, Non Governmental Organization
OOO OP, Operational Plan OPRI, Institut de Recherche sur l’Huile de Palme (Oil Palm Research Institute), Ghana
PPP PADBBAO, Plan d’Action pour le Développement de la Biotechnologie et Biosécurité en Afrique de l’Ouest (Action Plan for Biotechnology and Biosafety Development in West Africa) Regional Strategic Analysis and Knowledge Support System PARAO, Programme d’Appui à la Recherche agricole en Afrique de l’Ouest PGRRI, Institut de Recherche sur les Ressources Génétiques des Plantes (Plant Genetic Resources Research Institute) PMT, Programme à Moyen Terme PNB, Produit National Brut PPAAC, Programme de Productivité Agricole en Afrique Centrale (Central Africa Agricultural Productivity Programme, CAAPP) PPAAO, Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (West Africa Agricultural Productivity Programme, WAAPP) PDDAA, Programme Détaillé de Développement de l’Agriculture en Afrique (Comprehensive Africa Agricultural Development Programme, CAADP) PRASAC Pôle Régional de Recherche Appliquée au Développement des Savanes d’Afrique Centrale PROCORDEL, Programme Conjoint de Recherche sur l’Elevage en Afrique de l’Ouest PR-PICA, Programme Régional de Protection Intégrée du Cotonnier Africain
RRR KKK KKM/PLS, Kano-Katsina-Maradi/Pilote Learning Sites
MMM MDG, Millennium Development Goals MDTF, Multi-Donor Trust Fund
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RAILS, Regional Agricultural Information and Learning Systems RAIP, Regional Agricultural Investment Program REC, Regional Economic Community ROCARIZ, Réseau Ouest et Centre Africain du Riz ROCAREG, Réseau Ouest et Centre Africain des Ressources Génétiques (GRENEWECA) ROCARS, Réseau Ouest et Centre Africain de Recherche sur le Sorgho (WCASNR)
SIGLES, ABREVIATIONS ET ACRONYMES SSS SCARDA, Strengthening Capacity for Agricultural Research and Development SAED, Société Nationale d’Aménagement et d’Exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal SARI, Institut de Recherche Agricole sur la Savane (Savanna Agricultural Research Institute), Ghana SIG, Système d’Information Géographique SE, Secrétariat Exécutif SFT, Sols Ferrugineux Tropicaux SNRA, Système National de Recherche Agricole (NARS) SRI, Institut de Recherche sur les Sols (Soil Research Institute), Ghana SSA-CP, Challenge Programme Afrique Sub-Saharienne (SubSaharan Africa Challenge Programme) SADC, Communauté de Développement de l’Afrique Australe (South African Development Community)
TTT TTCU, Unité de Contrôle du Tsétsé et de la Trypanosomiase (Tsetse and Trypanosomiasis Control Unit)
UUU UE, Union Européenne UEMOA, Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine UPOV, Union Internationale pour la Protection des Obtentions Végétales URBIO, Unité de Recherche en Biologie URPAN, Unité de Recherche sur les Productions Animales USDA, United States Department for Agriculture USAID, Agence Américaine pour l’Aide Internationale au Développement (United States Agency for International Development)
WWW WACIP, West African Cotton Improvement Programme WAFA, West African Fertilizer Alliance WARDA/ADRAO, West Africa Rice Development Association WASA, West Africa Seed Alliance WCA, West and Central Africa WAAPP, West Africa Agricultural Productivity Programme WECAMAN, Réseau Ouest et Centre Africain de Recherche Collaborative sur le Maïs (West and Central Africa Collaborative Maize Research Network) WRI, Institut de Recherche de l’Eau (Water Research Institute), Ghana
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LE MOT DU DIRECTEUR EXECUTIF Mobilisation soutenue des acteurs et Partenaires du CORAF/WECARD u cours de l’année 2008, le CORAF/WECARD a tracé les sillons d’une agriculture durable avec le lancement des premières activités de mise en oeuvre de son Plan opérationnel 2008-2013. En 2009, ces sillons ont servi de socle, au renforcement de la capacité institutionnelle de l’institution, à l’élargissement de sa coopération scientifique et financière, à la génération et au transfert de technologies agricoles, à la coordination de la recherche agricole en Afrique de l’Ouest et du Centre. Dans cette même année, nous avons noté la réussite de l’exécution, du Programme de changement institutionnel, tel qu’il est identifié par le Plan opérationnel 2008-2013 à travers la formation des membres du Secrétariat Exécutif(SE), du Conseil d’Administration(CA) et de plusieurs acteurs des Systèmes Nationaux de Recherche Agricole de notre Institution. A ce titre, il nous plaît de signaler et de mettre en exergue le renforcement du Secrétariat Exécutif avec le recrutement du nouveau Directeur des Programmes et des quatre Gestionnaires de Programme Elevage, Pêche et Aquaculture ; Politique, Marché et Commerce ; Gestion des Ressources naturelles ; Gestion des Connaissances et Renforcement des capacités. La contribution du CORAF/WECARD à la mise en oeuvre du PDDAA, Programme détaillé pour le développement de l’agriculture en Afrique, sur lequel est alignée notre stratégie, s’est traduite par la conduite de plusieurs activités initiées avec les Communautés Economiques Régionales, le FARA, les projets spécifiques de 7 sur les 8 Programmes de recherche, et par plusieurs autres initiatives régionales. A cet égard, je me réjouis de citer les principales réalisations suivantes : l’élaboration de la composante « Développement durable des exploitations agricoles » du Programme régional d’investissement agricole en Afrique de l’Ouest, l’accompagnement de 7 pays de la CEDEAO pour leur adhésion au Programme d’amélioration de la productivité agricole en Afrique de l’Ouest couvrant le Mali, le Sénégal et le Ghana. Il me plaît également d’y ajouter, la participation du CORAF/WECARD aux tables rondes nationales de plusieurs pays survenues lors de la signature de leurs compacts, la sensibilisation de concert avec le FARA, des autorités politiques des pays de l’Afrique Centrale sur l’avancée dans la sous région du Pilier IV du PDDAA. La diversification du partenariat scientifique et financier, qui a constitué un domaine de concentration des efforts
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du Secrétariat Exécutif, a permis la signature d’un accord cadre de coopération avec le CIRAD, Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement. Avec l’IFDC, Centre international sur la fertilité des sols et le développement agricole, le CORAF/WECARD joue désormais le rôle de membre du Comité de pilotage du MIR+, Projet Marchés Régional pour les Intrants agricoles et de Coordonnateur des activités de recherche de la composante du Projet sur la Promotion des Innovations et la Facilitation de l’Accès aux Intrants Agricoles”. Sur le plan financier, les activités des 7 Programmes de recherche qui sont opérationnels, ont été menées grâce aux appuis du DFID Département pour le Développement International de Grande Bretagne, de l’USAID, Agence pour le Développement international des Etats Unis, de la BAD, Banque Africaine de Développement à travers le FARA, le CRDI, le Centre de recherche pour le développement international, la CEDEAO et les subventions des pays à travers le PPAAO. Bien qu’il n’ait pas été possible de finaliser la mise en place du Fonds fiduciaire multi bailleur le MDTF, qui devrait être alimenté par les ressources du DFID et de l’Union Européenne, les concertations de 2009 ont permis de sécuriser le financement de l’UE pour l’année 2010. Des concertations ont également permis de sécu-
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LE MOT DU DIRECTEUR EXECUTIF riser, pour 2010, le financement de l’Agence australienne pour le développement international l’AusAID. Nous n’aurons de cesse de remercier tous ces partenaires pour leur appui renouvelé au CORAF/WECARD, lui permettant ainsi la mise en ?uvre progressive de son Plan opérationnel. La consolidation du système d’information et de communication de l’Institution ; par le biais de la restauration du Site internet enrichi d’une nouvelle maquette, de nouvelles rubriques permettant d’accroître le nombre de visiteurs passé de 350 à 1200 par mois. De même, de nouvelles listes de diffusion ont été créées ; les relations avec la presse ont été renforcées, avec le
lancement de la tribune d’échanges avec la presse qui est un espace d’échanges et de renforcement des capacités des professionnels des médias dans le domaine de la recherche et du développement agricoles. Le bulletin d’information mensuelle coraf Echo et la lettre d’information trimestrielle coraf Action ont été produits et publiés régulièrement, durant l’année 2009. Les rapports annuels des années précédentes, jusqu’en 2004, mettaient à l’honneur un SNRA, ce rapport annuel 2009 le fait avec le SNRA du Bénin, celui-ci comprenant plusieurs acteurs et ayant comme institution focale, INRAB, l’Institut National des Recherches Agricoles du Benin, que le lecteur découvrira.
Dr Paco Sérémé
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ZOOM
CHANGEMENT INSTITUTIONNEL AU CORAF/WECARD Les Réformes prennent corps Les plans stratégique et opérationnel du CORAF/WECARD adoptés par l’Assemblée Générale, en mai 2007, intègrent les changements organisationnels, programmatiques et structurels de l’Institution. Le processus de changement institutionnel facilitera l’atteinte des quatre résultats des plans stratégique et opérationnel pour la réalisation de la Mission du CORAF/WECARD.
Les participants au cours d’un atelier sur le changement institutionnel
Pourquoi le Changement institutionnel ? e Changement institutionnel au CORAF/WECARD est justifié par la nécessité de se conformer aux nouveaux objectifs du PDDAA de l’Union Africaine et à la politique ainsi qu’aux lignes directrices du FAAP : la nécessité de traiter les questions relatives à la réduction de la pauvreté et plus directement la sécurité alimentaire durable ; la nécessité du déploiement de l’IAR4D avec un accent particulier sur les petits producteurs et les nouveaux rôles du CORAF/WECARD tels que définis par les Communautés Economiques Régionales (CEDEAO, CEEAC, UEMOA et CEMAC). A l’issue du processus de changement institutionnel, de nombreux résultats sont attendus. Les acteurs et partenaires du CORAF/WECARD s’attendent à des structures et instruments de gouvernance pour une mise en oeuvre
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plus efficace du Plan Opérationnel, lesquels devront inclure la revue des manuels et statuts relatifs à la gouvernance de sorte à refléter les changements tels que proposés dans le Plan Opérationnel ; la production d’un manuel de Gestion des Ressources Humaines (GRH) ; les méthodes de mobilisation et de gestion des ressources financières. Pour faciliter la mise en oeuvre du processus de changement institutionnel, un cabinet de gestion des changements, IDLgroup sélectionné à l’issue d’un appel d’offres assiste le Secrétariat Exécutif et le Conseil d’Administration en s’assurant que le processus tient compte des méthodes et procédures standardisées pour une gestion efficiente des changements identifiés.
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ZOOM
Changement Institutionnel
Principaux acquis Le processus de changement entamé depuis l’adoption du Plan opérationnel (2008-2013) a permis d’obtenir de nombreux résultats aussi bien au niveau organisationnel que dans la gestion des programmes.
Changements au niveau du Secrétariat Exécutif En 2009, de nombreux changement ont été opérés au niveau du Secrétariat. De nouveaux postes ont été créés et pourvus, et des gestionnaires de Programmes ont été également recrutés. Un Spécialiste en passation de marchés a été recruté en juin 2009. En 2009, un nouveau Directeur des programmes et 4 gestionnaires ont été recrutés pour les programmes, gestion des connaissances et renforcement des capacités, Elevage, pêche et aquaculture, Politique et marchés et gestion des ressources naturelles.
De nouveaux bureaux de 903.0 m2 ont été créés en 2009 pour abriter à la fois le personnel existant et les nouveaux employés recrutés pour occuper les nouveaux postes. Sans compter le parking supplémentaire de 110 m2. Ce qui porte la superficie totale des locaux du CORAF/WECARD à 1213.5 m2. Pour faciliter la gestion des activités, des manuels ont été finalisés : le manuel de gestion des programmes, le manuel de gestion des fonds compétitifs, le manuel des procédures administratives et financières, le manuel de suiviévaluation, le cadre de gestion environnementale.
Inauguration des locaux de l’extension du Siège du CORAF/WECARD par Mme Rachel Lambert du DFID et Dr Simon ZOK, PCA du CORAF/WECARD. C’était le 07 décembre 2009
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ZOOM
Changement Institutionnel
7 ateliers pour sensibiliser au processus de changement en 2009 En 2009, Sept ateliers sur le processus de changement institutionnel ont été organisés pour renforcer les compétences des acteurs et partenaires du CORAF/ WECARD pour le changement et la gestion du changement, pour doter les participants d’une claire compréhension sur les changements requis et pour les amener à adhérer aux principales activités de mise en oeuvre de ce changement. Les formateurs de IDLgroup ont été les facilitateurs de ces séances de sensibilisation. John Sutherland, le formateur principal et ses collègues de IDLgroup ont eu à échanger avec des directeurs généraux, les directeurs scientifiques et des responsables du
secteur privé agricole, des ONG agricoles et des représentants d’organisations de producteurs, le personnel du Secrétariat exécutif, les membres du Conseil d’Administration. Ces ateliers ont permis de développer et de renforcer les compétences clés des acteurs et partenaires, en vue de leur permettre de planifier, gérer et communiquer plus efficacement entre eux. Pour le personnel du Secrétariat exécutif, ces formations ont permis d’acquérir des compétences nouvelles lui permettant d'appuyer facilement les acteurs au sein des SNRA.
Les partenaires au développement au cours du CA de décembre 2009 ont salué les progrès réalisés par le CORAF/WECARD du Changement Institutionnel
Les progrès salués par les Partenaires au Développement Après une année d’appui du Cabinet IDLgroup au Secrétariat exécutif dans la mise en oeuvre du processus de changement institutionnel, le Department For International Development (DFID), principal bailleur de ce processus, a envoyé un consultant pour faire une revue de la mise en oeuvre du changement institutionnel au CORAF/WECARD. Cette revue a eu lieu du 1er au 4 décembre 2009. Le rapport a été présenté par Mme Rachel LAMBERT, Responsable de l’Equipe de
Recherche Agricole au DFID, au cours de la 2ème session du Conseil d’Administration du 7 au 9 décembre 2009 à Dakar. L’ensemble des partenaires au développement ont apprécié l’appropriation du processus de changement institutionnel par le Secrétariat exécutif. Ils ont salué les bons résultats obtenus et ont exprimé leur optimisme de voir le CORAF/WECARD réussir dans la mise en oeuvre de ce processus.
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ZOOM
PPAAO / WAAPP
PROGRAMME DE PRODUCTIVITE ET D’AMELIORATION AGRICOLE EN AFRIQUE DE L’OUEST (PPAAO/WAAPP) Des avancées notables Une année après son lancement le 21 Mars 2008, le PPAAO/WAAPP est devenu fonctionnel tant au niveau des trois pays impliqués dans la première phase à savoir le Sénégal, le Mali et le Ghana qu’au niveau du CORAF/WECARD qui en assure la coordination régionale. En effet, les conditions sont aujourd’hui réunies pour accélérer le processus d’exécution du programme vers l’atteinte des résultats escomptés.
Objectifs du PPAAO/WAAPP e PPAAO/WAAPP vise comme principaux objectifs (i) la promotion de la croissance du secteur agricole en facilitant l’accès des producteurs agricoles et des agroindustriels aux technologies améliorées afin d’améliorer la productivité agricole et la compétitivité des produits agricoles africains sur le marché mondial ; (ii) l’amélioration des conditions de vie des populations, notamment ceux affectés par l’extrême pauvreté, par la mise à disposition de produits agricoles à des prix compétitifs et accessibles. Spécifiquement, il s’agit de : • Générer et diffuser des technologies améliorées sur les cultures prioritaires et le bétail de la sous-région (racines et tubercules, riz, céréales, le coton, le bétail, les fruits et légumes etc.) ; • Mettre en place un système électronique d’information sur les technologies agricoles et une bonne coordination régionale par le CORAF/WECARD ; • Rendre fonctionnel le système de fonds compétitif ; • Rendre opérationnel le système de Suivi-évaluation aux niveaux national et régional.
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Mandat du CORAF/WECARD Pour atteindre ces objectifs, le CORAF/WECARD, mandaté par la CEDEAO comme agence d’exécution du PPAAO/WAAPP au niveau régional, a été chargé de la gestion, de la mise en oeuvre de la coordination et du suivi de l’efficacité des mécanismes de diffusion des technologies et de la progression des indicateurs de productivité et de compétitivité du secteur agricole dans les pays participants .
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Les participants au cours d’une réunion pour l’extension du PPAAO WAAPP à d’autres pays de la CEDEAO
Principales activités en 2009 Au nombre des activités qui ont marqué l’année 2009, figurent notamment la réalisation de l’étude de référence dans les trois pays, les réunions de concertation des responsables des coordinations nationales et régionale, les consultations régionales sur la préparation de la seconde série de Prêt Programmatique Adaptatif (APL) tenues en juin et novembre 2009 à Abuja (Nigéria), au siège de la CEDEAO. A cela s’ajoute la tenue des assises du Comité Régional de Pilotage (CRP) qui ont été organisées concomitamment avec le monitoring tour à l’Institut de
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PPAAO / WAAPP
recherche agricole (CRI) de Kumasi, l’atelier de validation de l’étude de référence sur la productivité agricole en Afrique de l’Ouest et l’atelier sur l’harmonisation des procédures financières du PPAAO/WAAPP qui a eu lieu le 29 Octobre 2009. L’année 2009 a été aussi marquée par la troisième mission de supervision conjointe du PPAAO/WAAPP (Banque Mondiale-CORAF/WECARD) qui a fait la revue des activités du CORAF/WECARD et de celles des trois pays. A la séance de restitution de la mission de supervision à laquelle le CORAF/WECARD a participé, tous les points forts et les faiblesses ayant marqué l’exécution du projet ont été soulevés par les responsables du PPAAO/WAAPP. Cette mission a permis de constater les progrès accomplis et de formuler des recommandations pour mieux orienter la bonne exécution du projet. Après deux années de mise en oeuvre effective du PPAAO/WAAPP, des acquis majeurs ont été enregistrés : - l’alignement des textes législatifs des pays aux dispositions règlementaires de la CEDEAO en matière de matériels génétiques et de pesticides ; - la création de centres nationaux de spécialisation au Sénégal, au Ghana et au Mali ; - le renforcement des liens de collaboration régionale à travers les échanges de chercheurs ; - l’élaboration de technologies à la demande sur les priorités nationales et régionales.
Les principales spéculations (céréales sèches, le riz et les racines et tubercules), objet des travaux au Sénégal, au Mali et au Ghana
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LE CORAF/WECARD EN 2009 Des activités diversifiées et intenses pour la mise en oeuvre du Plan Opérationnel 2008-2013 De janvier à Décembre 2009, le CORAF/WECARD, à travers le Secrétariat exécutif, le Comité scientifique et technique et le Conseil d’Administration, a mené de nombreuses activités pour mettre en oeuvre le Plan Opérationnel (2008-2013). Ces activités concernent aussi bien le plaidoyer et la coopération que les programmes, l’information et la communication, la gouvernance et la mobilisation des ressources financières.
Plaidoyer et Coopération ’année 2009 a été marquée par de nombreuses activités de plaidoyer et de coopération avec les partenaires techniques et les partenaires au développement. L’objectif principal de ces activités est de mobiliser les ressources pour la mise en oeuvre du plan Opérationnel (2008-2013).
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Partenaires continentaux Dans le cadre du Programme Détaillé pour le Développement de l’Agriculture en Afrique (PDDAA) du NEPAD, le CORAF/WECARD a participé à la réunion inter-piliers du PDDAA qui s’est tenue en juillet 2009 et aux cinquièmes assises de la plateforme de partenariat du PDDAA (PDDAA-PP) qui se sont tenues à Abuja en novembre 2009. Le CORAF/WECARD a été choisi pour diriger le groupe de travail sur l’amélioration du Système de Responsabilité Mutuelle du PDDAA. Ce système permet de s’assurer que les partenaires respectent leurs engagements respectifs en ce qui concerne la mise en oeuvre du PDDAA. Avec le FARA, en août 2009, le CORAF/WECARD a organisé, pour la sous-région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, la Journée d’Information sur l’Appel Afrique du FP7 de l’Union Européenne. En octobre 2009, le CORAF/WECARD a participé à la retraite FARA/OSR.
Partenaires régionaux et sous régionaux Avec la CEDEAO, le Secrétariat Exécutif a participé à toutes les activités menées dans la sous-région, dont (i) la signature de la plupart des conventions pour les Programmes Nationaux d’Investissement Agricole (PNIA), (ii) la validation et la signature de conventions techniques
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et financières pour les projets du Programme régional d’Investisse-ment Agricole (PRIA), respectivement en octobre et novembre 2009. Le CORAF/WECARD, en collaboration avec la Banque Mondiale, a organisé plusieurs activités liées au Programme d’Amélioration de la Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO). L’UEMOA et le CORAF/WECARD, en juillet 2009, ont conçu un mécanisme coopératif dans le domaine de la recherche et du développement agricoles qui cadre bien avec les Objectifs de la Politique Agricole de l’UEMOA et du Plan Stratégique du CORAF/WECARD. Des projets sont en cours de finalisation pour être mis en oeuvre en 2010. En novembre 2009, le CORAF/WECARD et le FARA, en collaboration avec la CEEAC, a organisé un atelier au Cameroun pour sensibiliser les principaux acteurs de l’Afrique Centrale sur le Pilier IV du PDDAA et sur le rôle du CORAF/WECARD dans la coordination des initiatives telles que celles du Programme de Productivité Agricole de l’Afrique de l’Ouest (PPAAO) financé par la Banque Mondiale.
Partenaires au Développement Le plaidoyer auprès des partenaires au développement a été intense en 2009 et de nombreuses réactions positives ont été enregistrées avec la Commission Européenne, la Banque Mondiale à travers le processus de mise en place du Fonds fiduciaire multibailleur, l’USAID, l’AUS AID, le CRDI et la CEDEAO. En mars 2009, le CORAF/WECARD a eu des séances de travail avec la Commission Européenne à Bruxelles et la Coopération française à Paris pour relancer le partenariat avec ces organismes.
LE CORAF/WECARD EN 2009
Plaidoyer & Coopération
que la marge de progrès réalisée”. Cette rencontre a permis de renforcer la collaboration entre les SNRA et leurs partenaires sur la question des cultures vivrières pluviales pour améliorer la sécurité alimentaire et augmenter les revenus en Afrique de l’Ouest et du Centre. FSP sur le Coton. Le contrat de sous-traitance entre le CIRAD et le CORAF/WECARD pour la coordination de la composante 1 du projet “FSP Mobilisateur Coton n° 2006-43”, financée par le Ministère français des Affaires Etrangères et Européennes, a été signé par les deux parties en novembre 2009. Ce projet sera mis en oeuvre dans le cadre de la coopération entre le CORAF/WECARD, le CIRAD et l’UEMOA, basée sur des modalités d'une plus large collaboration sur la biosécurité.
Les producteurs attendent beaucoup des retombées du projet FSP sur le coton
Signature d’un accord cadre de coopération. Le CORAF/WECARD et le CIRAD ont signé un accord cadre de coopération, le 12 décembre 2009 à Dakar pour le développement de l’agriculture en Afrique de l’Ouest et du Centre.
Partenaires scientifiques Le CORAF/WECARD a diversifié son partenariat scientifique tout en renforçant ses relations avec les partenaires existant.
ILRI Ce partenariat a pour objectif de renforcer les relations entre l’ILRI et les SNRA de la sous-région pour faciliter la recherche dans plusieurs domaines liés à l’élevage en prenant en compte le changement climatique. Une convention a été préparée et sera signée en 2010.
CIRAD Initiative Cultures vivrières. Le CIRAD et le CORAF/WECARD, appuyés par l’AFD et le FIDA, ont organisé des ateliers et des réunions techniques en septembre, octobre et novembre 2009, sur le thème suivant: “Amélioration de la sécurité alimentaire et augmentation des revenus agricoles par l’amélioration des chaînes de valeur des cultures vivrières pluviales en Afrique de l’Ouest et du Centre”. L’objectif était de réviser “les statuts de la recherche sur les principales cultures vivrières pluviales et les principales contraintes rencontrées ainsi
Dr Gerard Mathéron, DG du CIRAD et Dr Paco Sérémé, DE du CORAF/WECARD à la signature de convention entre leur structure sous le regard du Dr ZOK, PCA CORAF/WECARD
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LE CORAF/WECARD EN 2009 CIBA. Les principaux domaines de collaboration dans la recherche-développement et le renforcement de capacités dans le domaine de la biotechnologie agricole entre la France (Agropolis-CIRAD-IRD), le Brésil (EMBRAPA) et l’Afrique du Centre et de l’Ouest (CORAF/WECARD) ont été identifiés lors d’un atelier organisé par le CIBA à Montpellier, en France, en octobre 2009. Le résultat principal de cette rencontre a été la recommandation portant sur l’établissement d’un accord formel de coopération tripartite entre le CORAF/WECARD et le consortium FRANCE-BRESIL déjà établi.
Plaidoyer & Coopération
Au cours de la cérémonie de lancement du projet en novembre 2009 à Abuja, au Nigeria, le rôle de membre du Comité de pilotage du projet et de Coordonnateur des activités de recherche de la Composante 2 du projet qui porte sur “la promotion des innovations et la facilitation de l’accès aux intrants agricoles” a été attribué au CORAF/WECARD.
WASA. La WASA et le CORAF/WECARD ont convenu, pendant une réunion à l’INSAH/CILSS à Bamako, en août 2009, de collaborer dans plusieurs domaines. Un accord de coopération comprenant un plan d’action et un budget est en cours de finalisation par la WASA pour formaliser ce partenariat qui sera intégrée au Programme Cultures Vivrières financé par l’USAID. WAFA. En septembre 2009, le CORAF/WECARD a accepté d’adhérer à l’alliance WAFA. Ceci impliquera des mécanismes pour améliorer l’efficacité des acteurs pour l’amélioration du sol et l’acquisition des par les petits exploitants agricoles. Un accord cadre de coopération sera signé en 2010.
CTA. Le CORAF/WECARD et le CTA poursuivent un partenariat scientifique à travers la coordination d’un projet ayant pour objectif de capitaliser et de transférer les résultats de la recherche agricole pour le développement en Afrique de l'Ouest et du Centre. Suite à la réunion du Comité Consultatif du CTA en novembre 2009, le CORAF/WECARD devra définir une stratégie qui permettra d’exploiter pleinement la coopération établie avec le CTA à mettre en oeuvre en 2010. AVRDC.
Lors d’une réunion entre l’AVRDC et le CORAF/WECARD en novembre 2009, des actions spécifiques ont été identifiées pour renforcer le partenariat.
IFDC. Pour répondre aux défis du potentiel limité en marchés nationaux pour les intrants agricoles afin de créer un dynamisme et une compétitivité appréciables, la CEDEAO et l’UEMOA ont initié “le Projet de Marché Régional pour les Intrants Agricoles (MIR+)” qui est coordonné par l’IFDC. Les intrants visés par ce projet sont les semences, les engrais et les produits de protection phytosanitaire.
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Les nombreuses activités menées par le CORAF/ WECARD avec ses partenaires scientifiques contribueront à améliorer le développement agricole en AOC.
LE CORAF/WECARD EN 2009
Information et Communication
Information et Communication De nombreuses activités ont été menées par le Département Information/Communication du CORAF/ WECARD pour non seulement faire connaître l’Institution et ses activités mais également pour contribuer à la diffusion des connaissances à travers les publications et la restauration de son site Web. Dans son soutien à l’organisation de la 2ème semaine scientifique agricole et à la 9ème Assemblée générale prévues du 24 au 29 mai 2010 à Cotonou, le Département Information et Communication a conçu un portail sur ces événements pour partager les informations. Le renforcement des relations entre les acteurs au sein du CORAF/WECARD s’est matérialisé par la création de plusieurs listes de diffusions : corafecho@coraf.org; railspf@coraf.org; ag2010@coraf.org; ca@coraf.org;
cst@coraf.org; pria@coraf.org. Ces listes de diffusion ont contribué à faciliter la collaboration et les échanges d’information entre les acteurs et partenaires du CORAF/WECARD. L’accès aux connaissances liées aux activités et aux résultats de recherche nationaux, régionaux et internationaux accélère le processus de développement. Pour y arriver la gestion des technologies de l’information et des bases de données a été une activité essentielle du Département Information / Communication. Dans cette optique, le site Web a été repris avec de nouvelles rubriques pour mieux présenter le CORAF/WECARD et ses activités. Le nouveau site a été mis en ligne en février 2009. Les visites sont passées de 350 personnes par mois à 1200 personnes depuis le mois de février 2009.
La réhabilitation du réseau informatique du CORAF/WECARD a été engagée pour mettre en place, en 2010, un système sous-régional. Des formations sur les systèmes d’information technique (Php Projekt, Infosys+, eRAILS…) ont été assurées au profit du personnel du Département en Allemagne et au Ghana.
Dans la perspective de la mise en place d’un centre de documentation, un recensement et un classement de toutes les données a été fait dans la base Winsys. Le CORAF/WECARD dispose de plus de 1600 données documentaires qui ont été repertoriées et classées.
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LE CORAF/WECARD EN 2009
L’appui, en termes de communication, aux programmes et projets s’est traduit par la couverture médiatique de la plupart des réunions et ateliers à caractère régional. Des plans de communication sur le projet SCARDA et le Programme Biotechnologie et Biosécurité ont été élaborés et mis en oeuvre dans le cadre des activités de ces programmes et projets. Des portails ont été créés sur le PPAAO, sur le projet SCARDA et sur la Revue scientifique Agronomie Africaine. Des brochures ont été rédigées et éditées sur le projet DONATA et le programme Cultures vivrières. Elles seront imprimées en 2010. La gestion du Projet RAILS s’est poursuivie aussi dans les SNRA et au niveau régional avec l’acquisition des matériels informatiques dans 5 pays (RDC, Côte d’Ivoire, Cameroun, Guinée et Ghana). Deux ateliers à Accra ont permis aux points focaux d’échanger leurs expériences. Un projet stratégie de communication du CORAF/WECARD adaptée aux nouveaux plans stratégique et opérationnel a été élaborée. Elle sera finalisée en 2010.
Gouvernance
En terme de Publications, 3 numéros du bulletin trimestriel Coraf Action (50, 51 et 52) ont été publiés. 12 numéros du bulletin mensuel en ligne, CORAF Echo ont été publiés. Le rapport 2008 du CORAF/WECARD a été publié. En 2009, un CD Rom interactif du Rapport annuel a été confectionné et apprécié par tous les utilisateurs. L’appui à la publication de la revue scientifique régionale Agronomie africaine s’est poursuivi avec la publication de trois volumes (20(3), 21(1) et 21(2)). De nombreuses activités ont été organisées pour renforcer la visibilité du CORAF/WECARD. Le partenariat avec l’Agence de presse sénégalaise (APS) s’est poursuivi et des informations sur le CORAF/WECARD ont été régulièrement mises sur le Site de cette agence (www.aps.sn). Pour une première, dans une institution sous-régionale, une tribune d’échanges avec des professionnels de médias nationaux et internationaux a été lancée et permet aux journalistes d’échanger avec les chercheurs et contribue au renforcement des capacités des journalistes.
Gouvernance Durant l’année 2009, toutes les réunions statutaires du CORAF/WECARD ont été tenues. Le Conseil d’Administration a tenu ses deux sessions ordinaires. La première du 25 au 26 mai 2009 à Abuja, au Nigéria et la deuxième session du 7 au 9 décembre 2009 à Dakar. Le Comité scientifique et technique a tenu une session
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extraordinaire du 13 au 15 juillet 2009 à Dakar et sa session ordinaire du 22 au 24 Octobre 2009 à Dakar. Le Secrétariat exécutif, en 2009, a fonctionné avec un effectif total de 29 personnes dont 5 cadres de l’équipe dirigeante et 10 cadres supérieurs, 3 cadres moyens et 11 agents formant le personnel d’appui.
LE CORAF/WECARD EN 2009 Ce personnel, avec à sa tête le Directeur exécutif, a assuré la coordination de la mise en oeuvre du plan opérationnel 2008-2013 à travers les projets et programmes au niveau sous-régional et dans les SNRA. Il y a eu également de nombreuses activités de plaidoyer et de coopération dans les pays de la sous-région et au niveau international. Le programme annuel 2010 et le budget y afférant ont été élaborés selon les quatre résultats du Plan opérationnel : (i) des technologies appropriées et des innovations sont développées ; (ii) des prises de décisions sur les politiques, les institutions et les marchés sont élaborées ; (iii) le système de recherche agricole sous-régional est renforcé et coordonné ; (iv) la
Mobilisation des Ressources
demande de connaissances agricoles émanant des utilisateurs est satisfaite. Le Secrétariat exécutif a servi de point focal aux partenaires et aux acteurs de l’Association ; il a assuré et coordonné l’échange d’informations entre les pays et institutions membres. En 2009, le CORAF/WECARD a organisé ou participé à 69 ateliers et réunions dans la sous-région, en Afrique et dans le monde. Sur le plan infrastructurel, le nouveau bâtiment du siège du CORAF/WECARD a été inauguré par le DFID, organisme qui a financé sa réalisation. Ce bâtiment abrite la moitié du personnel du Secrétariat exécutif.
Mobilisation des Ressources financières La mobilisation des ressources financières en 2009 a été intense et a porté des fruits. Des promesses de partenaires en 2008 se sont concrétisées en 2009 pour assurer la mise en oeuvre du plan opérationnel 2008-2013.
Les partenaires au développement toujours prompts à appuyer le CORAF/WECARD dans la mise en oeuvre de son Plan Opérationnel
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LE CORAF/WECARD EN 2009
Compte d’exploitation
COMPTE D'EXPLOITATION DU SECRETARIAT EXECUTIF DU CORAF/WECARD (EN MILLIERS DE FRANCS) Comptes certifiés 2009
2008
RESSOURCES Subvention d'exploitation
2 622 732
1 656 364
21 000
20 000
154 937
88 671
2 798 669
1 765 035
1 863 900
898 789
2 819
11 369
1 866 719
910 158
Organes de gouvernance
100 190
155 522
Fonctionnement du Secrétariat exécutif
584 205
534 346
56 581
53 997
740 976
743 865
Amortissements et provisions
110 638
51 274
Total autres charges
110 638
51 274
2 718 333
1 705 297
80 337
59 738
Contribution des SNRA Autres produits Total des ressources INVESTISSEMENTS ET CHARGES Programmes Activités des programmes Investissements Total programmes Gouvernance et management
Investissements Total Gouvernance et management Autres charges
Total investissements et charges RESULTAT DE L'EXERCICE
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LE CORAF/WECARD EN 2009
Compte d’exploitation
Analyse du Compte d’exploitation Le compte d’exploitation de l’exercice décline les moyens qui ont été mobilisés au cours de la période et leur utilisation pour la mise en oeuvre des opérations de l’Institution. Les normes, les méthodes de gestion financière et les standards de tenue et de présentation des comptes sont ceux généralement admis au plan international. Les Etats financiers de la période couverte par ce rapport ont été audités et certifiés par le Cabinet d’Audit – MAZARS Sénégal. L’analyse du partenariat financier révèle une diversification progressive des sources de financement. Celle-ci est due aux actions de plaidoyer efficaces menées d’une part et à la restauration de la confiance au CORAF/WECARD de ses partenaires techniques et financiers résultant du renforcement de la Gouvernance institutionnelle, d’autre part. La conséquence de cette diversification du partenariat est l’accroissement des ressources qui s’élèvent à 2,8 milliards de francs CFA contre 1,7 milliard en 2007, soit une progression de 58,6 %. Les activités des programmes lancées en 2008 sont en nette progression avec le recrutement des Gestionnaires de programmes, passant de 900 millions de francs CFA en 2008 à 1,8 milliards en 2009. Elles demeurent toutefois en deçà du volume prévu dans le plan opérationnel. Cette tendance sera inversée positivement avec le lancement des projets compétitifs et des projets commissionnés. En dépit des progrès notabls accomplis par l’Institution au cours de ces dernières années, l’accroissement du volume des opérations et la diversité des conditionnalités des partenaires financiers dictent le maintien du dialogue avec ceux-ci pour une harmonisation et un renforcement du dispositif de gestion fiduciaire des Systèmes nationaux de recherche agricole.
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LE CORAF/WECARD EN 2009
Certification des Comptes
AUDIT ET CERTIFICATION DES COMPTES DE L’EXERCICE 2009 Les comptes de l’exercice 2009, du 1er janvier au 31 décembre, ont été audités et certifiés par le cabinet MAZARS sis à Dakar (Sénégal).
DESTINATAIRES : MM. les Administrateurs
Lettre d’Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée conformément au contrat de services de consultants N° 55-2009/SECORAF signé entre le Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricoles (CORAF/WECARD) et le Cabinet Mazars Sénégal, nous avons effectué l'audit des états financiers du CORAF/WECARD de l’exercice clos le 31 décembre 2009, constitués du bilan, du compte de résultat, de l’état récapitulatif des dépenses et des notes annexes. Les états financiers ont été établis et présentés par le Secrétariat Exécutif du CORAF/WECARD. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes. Nous avons effectué notre audit selon les normes d’audit IFAC admises au plan international et celles en vigueur au Sénégal. Ces normes requièrent que notre audit soit planifié et exécuté de façon à obtenir une assurance raisonnable que les états financiers ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans les états financiers. Il consiste également à apprécier les principes et méthodes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des états financiers, ainsi qu’à effectuer une revue de leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.
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LE CORAF/WECARD EN 2009
Compte d’Exploitation
A notre avis, les états financiers présentent sincèrement, dans tous leurs aspects significatifs la situation financière du Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricoles (CORAF/WECARD) au 31 décembre 2009, ainsi que le résultat des opérations à la fin de cet exercice, conformément au référentiel du système comptable OHADA. Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-avant, nous tenons à porter àvotre attention l’information suivante : Le Conseil d’administration du CORAF/WECARD ayant arrêté les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2007 avait abordé la question du recouvrement des créances sur les Systèmes Nationaux de Recherche Agricole (SNRA) des pays membres et une résolution accordant un délai maximum de deux ans aux pays débiteurs pour résorber leurs dettes a été adoptée. Au terme du délai expirant au 31 décembre 2009, il subsiste toujours des créances au titre des cotisations des SNRA pour un montant de 108 millions FCFA. A cette date, seuls la Côte d’Ivoire, la Guinée Conakry, le Nigéria et le Tchad sont à jour de leurs cotisations. Mazars Sénégal : Taïbou MBAYE
Associé Dakar, le 03 Mai 2010
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LE CORAF/WECARD EN 2009
Principaux ateliers et missions
PRINCIPAUX ATELIERS, REUNIONS ET MISSIONS organisés par le CORAF/WECARD ou auxquels il a participé en 2009 Rencontres statutaires 25 au 27 mai 2009, Abuja. Première session 2009 du Conseil d’Administration. 13 au 15 juillet 2009, Dakar. 2ème session extraordinaire du Comité scientifique et technique. 20 au 23 octobre 2009, Dakar. 7ème session ordinaire du Comité scientifique et technique. 7 au 9 décembre 2009, Dakar. Deuxième session 2009 du Conseil d’Administration.
Ateliers sur le Changement Institutionnel Du 24 au 26 avril 2009, Saly Portudal, Sénégal. Atelier de formation sur le changement institutionnel au CORAF/WECARD à l’attention des acteurs des SNRA Du 21 au 23 mai 2009, Abuja. Session d’orientation des membres du Conseil d’Administration sur le changement institutionnel. Du 22 au 24 juin 2009, Dakar. Formation des formateurs des SNRA dans le cadre du Changement institutionnel en cours au CORAF/WECARD. Du 6 au 8 juillet 2009, Saly Portudal, Sénégal. Atelier régional de formation des formateurs des SNRA sur le changement institutionnel. Du 3 au 6 Octobre 2009, Dakar. Atelier de formation sur le Changement institutionnel à l’attention des acteurs du CORAF/WECARD Du 06 au 09 Novembre 2009, Dakar, Sénégal. Formation des facilitateurs des SNRA sur le Changement institutionnel. Du 15 au 24 Novembre 2009, Dakar, Sénégal. Formation des Gestionnaires de programmes au processus de changement institutionnel.
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Reunion d’appui à la mise en oeuvre du PDDAA 15 au 16 Janvier 2009, Dakar. Atelier de lancement de la thématique du Programme Regional (PRIA) par le CORAF/WECARD 16 au 19 février 2009, Dakar. Réunion d’information et de programmation des 15 pays et des 16 chefs de file des groupes thématiques de la Politique agricole commune de la CEDEAO. 26 au 27 février 2009, Abuja. Réunion d’information et de mobilisation des Partenaires au développement dans la mise en oeuvre de la Politique agricole commune de la (CEDEAO). 3 mars 2009, Dakar. Visite du responsable chargé du secteur agricole de la Délégation de la Commission européenne au Sénégal SE du CORAF/WECARD. 9 mars 2009, Bruxelles. Le CORAF/WECARD, le CARBAP et le PRASAC à la Commission européenne. 5 au 6 mars 2009, Accra. Atelier sur la mobilisation des ressources, organisé par le FARA. 9 au 10 mars 2009, Dakar. Visite de travail de l’AUS/AID au CORAF/WECARD. 11 au 15 mars 2009, Cotonou. Mission CORAF/WECARD auprès des autorités béninoises pour la préparation de sa 9e Assemblée générale, prévue en 2010, dans la capitale béninoise. 4 au 9 avril 2009, Nairobi. Réunion du Conseil d’Administration du Centre international de recherche en Agroforesterie (ICRAF). Le CORAF/WECARD, membre du Conseil. 7 avril 2009, Ouagadougou. Réunion de concertation du CILSS, de l’UEMOA et de la CEDEAO sur l’harmonisation des initiatives sur la Biosécurité.
LE CORAF/WECARD EN 2009 10 au 11 avril 2009, Dakar. Atelier de lancement du sousprogramme « Renforcement institutionnel pour la mise en oeuvre de la Politique agricole commune de la CEDEAO » avec l’appui de la CEDEAO et du CORAF/WECARD.
Du 1er au 5 juin 2009, Dakar. Mission de supervision de la Banque Mondiale au CORAF/WECARD dans le cadre du Programme WAAPP. 1er au 17 juin 2009, Dakar. Séance de travail entre une mission de la Banque Mondiale et le Secrétariat exécutif du CORAF/ WECARD pour la mise en place du Fonds fiduciaire multi bailleur. 10 Août 2009, Dakar. Séance de travail du Directeur général de l’Institut International de recherche sur l’Elevage (ILRI) avec le Directeur exécutif du CORAF/WECARD et ses collaborateurs. 14 au 15 Octobre 2009, Dakar. Séance de travail avec une délégation de l’AusAID.
Principaux ateliers et missions
Du 20 au 23 janvier 2009, Banjul. Atelier régional de lancement officiel du Projet régional de gestion durable du bétail ruminant endémique en Afrique (PROGEBE) Du 2 au 11 mars 2009, Ouagadougou, Bamako et Abidjan. Journée de suivi et d’évaluation des activités du Programme de diffusion des technologies agricoles en Afrique (DONATA). Du 4 au 10 avril 2009, Bonn, Allemagne. Atelier de gestionnaires du Projet RAILS au niveau du FARA et des Organisations sous-régionales (OSR). Du 27 au 30 avril 2009, Accra. Atelier de consolidation des stratégies de communication et de gestion du Programme SCARDA. Du 24 au 26 juin 2009, Abuja. Atelier dans le cadre du WAAPP à l’attention des coordonnateurs des pays bénéficiaires et des cinq pays futurs bénéficiaires.
14 au 16 octobre 2009, Dakar. Echanges avec une délégation du CIRAD et signature d’un accord cadre de coopération.
13 au 17 juillet 2009, Accra. Deuxième conférence du Chapitre Afrique de l’Association internationale des spécialistes de l’information agricole (IAALD).
20 au 25 Octobre 2009, Yamoussoukro, Côte d’Ivoire. Réunions des experts, des Ministres, des partenaires et des Chefs d’Etat de la CEDEAO dans le cadre du Programme régional d’investissement agricole.
20 au 25 juillet 2009, Cotonou, Bénin. Première mission technique de préparation de l’Assemblée générale 2010 et de la 2ème Semaine scientifique agricole de l’Afrique de l’Ouest et du Centre.
24 au 25 Novembre 2009, Yaoundé, Cameroun. Séance de sensibilisation des acteurs et partenaires de l’Afrique centrale au CAADP, Pilier IV.
29 juillet 2009, Dakar. Cérémonie de lancement des activités des RDV du CORAF/WECARD, une tribune d’échanges et de formation des hommes et femmes de médias sur des questions de recherche et développement agricoles en Afrique.
12 décembre 2009, Dakar. Signature d’un accord cadre de coopération entre le CIRAD et le CORAF/WECARD.
Reunions Scientifiques et Techniques Du 20 au 21 janvier 2009, Entebbe, Ouganda. Atelier international de consultation par l’Initiative pour les indicateurs de la science et de la technologie agricoles (ASTI).
8 au 10 Septembre 2009, Ouagadougou, Burkina Faso. Atelier de la phase préparatoire du Cadre opérationnel d’intervention pour l’élaboration d’un projet sur les cultures vivrières en Afrique de l’Ouest et du Centre. 29 au 30 Septembre 2009, Bamako, Mali. Atelier régional sur les stratégies de gestion des mouches de fruits organisé par la CEDEAO.
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LE POINT DE LA RECHERCHE 2009 a été l’ année de démarrage effectif de cinq autres programmes avec le recrutement de leur gestionnaire. La coordination d’activités diverses des programmes, des projets de recherche et la mise en oeuvre des Initiatives régionales au Secrétariat exécutif, dans les Unités opérationnelles et dans les SNRA ont également marqué l’année 2009.
Résultat 1. Des technologies et innovations appropriées sont développées Programme Elevage, Pêche et Aquaculture
Le Programme Elevage, Pêche et Aquaculture a démaré ses activités en 2009
Le Gestionnaire de Programme, dès son arrivée, a initié l’identification des priorités de recherche qui vise, à travers une large consultation des parties prenantes, à analyser les contraintes et définir les priorités (axes, thèmes, sous-thèmes) de recherche et la stratégie de mise en oeuvre pour le développement
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des sous-secteurs de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture en Afrique de l’Ouest et du Centre. A cet effet, une Note conceptuelle a été élaborée et des termes de référence pour le recrutement de consultants ont été publiés sur le site Web du CORAF/WECARD et d’institutions partenaires.
LE POINT DE LA RECHERCHE Les efforts de mobilisation des fonds ont abouti au financement par le CRDI du projet intitulé « Renforcer la résilience des moyens de subsistance en vue de réduire la pauvreté dans les zones semi-arides de l’Afrique de l’Ouest ». Ce projet vise à renforcer la résilience des moyens d'existence des petits producteurs et productrices par la promotion de systèmes mixtes, durables et rentables de production laitière et maraîchère dans les zones semi-arides de l'Afrique de l'Ouest. Ce projet d’une durée de 4ans sera mis
Programmes de recherche
en oeuvre par les systèmes nationaux de recherche agricoles au Mali, Niger et Togo. La coordination régionale est assurée par le CORAF/WECARD tandis que l’ILRI est chargé de l’appui scientifique des équipes nationales de recherche. Le lancement du projet qui a eu lieu en novembre 2009 à Dakar a été l’occasion de construire le cadre logique, d’élaborer le plan de travail (juillet 2009-Juin 2010) et le plan d’opération pour les quatre années.
Programme Cultures vivrières Dans le cadre du Programme Cultures Vivrières, trois (3) projets commissionnés financés par l'USAID ont été évalués et lancés pendant l’année 2009. Ces projets sont mis en oeuvre par des démembrements de SNRA dans huit pays membres du CORAF/WECARD pour traiter les thèmes prioritaires régionaux identifiés en collaboration avec les principaux acteurs. Il s’agit de : 1. La promotion des variétés résistantes de Sorgho au Striga pour atténuer les crises alimentaires dans la zone sahélienne (Sénégal, Mali, Burkina Faso) ; 2. La promotion de la technologie améliorée de mini tubercules d'igname pour améliorer la productivité et réduire l’utilisation des tubercules comme boutures (Ghana, Nigéria, Togo et Bénin) ; 3. l’amélioration de la qualité des aspects de post récolte et d’emballage du riz, du sorgho/du mil et du
manioc pour augmenter leur marketing en Afrique de l'Ouest (Nigeria, Mali, Sénégal, Burkina Faso, Liberia, Togo, Benin) ; Tous les trois projets sont exécutés sur la base de projets commissionnés pour une durée de deux ans. Le choix des Institutions devant abriter les projets a été fait sur la base des avantages comparatifs qu’elles présentent en matière de coordination de projets de recherche et de développement dans les domaines concernés. Ces institutions sont les suivantes : l’Institut d’Economie Rurale (IER) du Mali assure la coordination du premier projet; le projet sur la promotion de l’igname est coordonné par le National Root Crops Research Institute of Nigeria; et le troisième par le Centre Songhaï au Bénin.
De nombreux projets pour le développemnt des cultures vivrières en AOC
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LE POINT DE LA RECHERCHE Trois (3) notes conceptuelles ont été élaborées par le CORAF/WECARD en fonction des domaines de recherche prioritaires régionaux identifiés dans le cadre du Programme de développement des cultures vivrières. Financés par le MDTF, trois (3) appels ont été ouverts aux institutions membres. Ils ont porté sur les thèmes généraux suivants : les technologies de gestion intégrée des cultures pour améliorer la productivité agricole (1) du maïs, (2) du niébé et (3) de la banane plantain ; les technologies de stockage des céréales, de battage et de conditionnement en vue de réduire les pertes post-récoltes et améliorer leur qualité marchande . les technologies de transformation et d'emballage afin d’améliorer la durée de conservation et la commercialisation du maïs et du niébé. Suite à un appel à propositions de recherche de fonds compétitif lancé par le Programme Cultures Vivrières, trente et un (31) propositions de projet de recherche ont été reçues de 14 pays. Ces propositions de projets seront évaluées en janvier 2010. Quatre (4) projets portant sur l’amélioration de la productivité (i) du maïs, (ii) du niébé, (iii) et de la banane plantain ainsi que sur la transformation (i) du maïs (ii) et du niébé ont été sélectionnés.
Programmes de recherche
Le lancement de ces projets est prévu pour mai 2010. Dans le cadre du partenariat avec le CIRAD, une initiative est en cours pour le développement d’un projet sur les cultures vivrières, avec pour objectif d’améliorer la chaîne de valeur cultures vivrières en vue de réaliser la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest et Centrale. L’extension du WAAPP aux autres pays de la CEDEAO a donné lieu à l’élaboration du Programme Riz de l’Union de la fleuve Mano dont l’objectif est de renforcer et d’élargir la coopération régionale en matière de génération et de dissémination de technologies et de formation dans le domaine des produits prioritaires régionaux (riz) à l’intérieur de l’Union du Fleuve Mano. Enfin, plusieurs autres projets sur fonds compétitifs répondant aux trois (3) thèmes majeurs que sont (i) l’accroissement de la productivité agricole, (ii) l’intensification de l’usage d’intrants, (iii) et la promotion des technologies post-récolte sont en cours de développement au niveau du Programme Cultures Vivrières. Pour permettre d’aborder les principales spéculations composant les cultures vivrières en Afrique de l’Ouest et du Centre, il sera lancé un appel à propositions de recherche chaque année pendant les trois ans à venir.
Programme Gestion des Ressources Naturelles Le Gestionnaire du Programme Gestion des Ressources Naturelles, recruté en Septembre 2009, a démarré le processus de définition des axes prioritaires de recherche qui devront être traduits en projets compétitifs et/ou commissionnés. Une note conceptuelle a été élaborée et des termes de référence de l’étude de base publiés sur le site Web du CORAF/WECARD en vue de susciter des candidatures pour le recrutement de consultants. Dans le Cadre de l’Appel de l’Union Européenne, spécifique à l’Afrique et dans le cadre de son 7ème Programme Cadre, le Gestionnaire du programme a préparé et partagé une note conceptuelle avec les institutions africaines dans la sous-région ainsi qu’avec des partenaires européens. Un consortium de partenaires avec des avantages comparatifs pour mettre en oeuvre le projet a été constitué. Mené par le CORAF/WECARD, les représentants du consortium ont élaboré une proposition qui a été soumise à la fin de l’année 2009.
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Le Programme Gestion des Ressources Naturelles a démaré ses activités en 2009
LE POINT DE LA RECHERCHE
Programmes de recherche
Programme Biotechnologie et Biosécurité Dans le cadre de la mise en oeuvre du Plan d’action de la CEDEAO en matière de biotechnologie, il a été convenu après de longues concertations, un plan de mise en oeuvre du volet portant sur la Promotion de la Biotechnologie dans l'espace CEDEAO. Les activités prioritaires regroupées au niveau de trois projets portent sur les thèmes ci-après: • Formation du personnel scientifique et technique en Biotechnologie et Biosécurité ; • Renforcement des capacités des institutions nationales et régionales (Laboratoires, Équipements scientifiques, serres et champs expérimentaux) en vue de conduire les recherches en biotechnologies ; • Coordination et concertation des activités sous-régionales de biotechnologie agricole. Le montant total des fonds alloués par la CEDEAO pour la réalisation de ces activités au titre de 2009 est évalué à 1 360 000 US$. Ces fonds seront ouverts aux laboratoires et centres spécialisés de l’Afrique de l’Ouest sur une base compétitive. Dans le cadre de l’appui spécial de l’USAID au CORAF/WECARD pour améliorer la sécurité alimentaire et réduire la pauvreté en Afrique de l’Ouest et du Centre, trois (3) nouveaux projets ont été élaborés dans le cadre du Programme Biotechnologies et Biosécurité. Lancés au cours de la période allant d’août à octobre 2009, tous les trois (3) projets sont exécutés sur une base de projets commissionnés pour une durée de deux ans. Le choix des institutions abritant les projets a été fait sur la base d'avantages comparatifs qu’elles présentent en matière de coordination de projets de recherche et de développement dans les domaines concernés. Le coût total des trois projets retenus pour le Programme Biotechnologie et Biosécurité est évalué à 2 037 500 $US. Les projets sont les suivants : • La promotion des variétés de riz résistant au RYMV et possédant les gênes RYMV1 introduites grâce à la sélection assistée par marqueur moléculaire, en Afrique de l’Ouest. Ce projet est piloté par le CNRA en Côte d’Ivoire. • L’utilisation des méthodes de culture de tissu in vitro pour préserver, multiplier et distribuer les boutures de manioc ne contenant pas de ACMV aux agriculteurs en Afrique de l’Ouest. Ce projet est piloté par l’Institut de
Les activités de recherche sur les biotechnologies et la Biosécurité seront renforcées à travers les projets conduits par le CORAF/WECARD Recherche sur les Cultures (CRI) du Conseil pour la Recherche Scientifique et Industrielle (CSRI) au Ghana ; • l’amélioration de la qualité du Niébé par l’adoption du Niébé Bt en Afrique de l’Ouest. Ce projet est piloté par l’INERA du Burkina Faso et implique les deux autres pays de la sous-région qui ont adopté leur loi sur la biosécurité à savoir le Mali et le Togo. Tous les accords auxiliaires ont été signés entre les institutions hôtes et les autres institutions partenaires et la mise en oeuvre est en cours. Le projet de Renforcement de la mise en oeuvre de la biotechnologie agricole en Afrique (SABIMA) est un projet à l'échelle continentale du FARA qui répond aux besoins en capacité humaine des SNRA en vue de gérer le déploiement, en toute sécurité, de la biotechnologie en Afrique. Les activités du projet sont mises en oeuvre par les SNRA suivants et leurs partenaires : CRI-CSIR (Ghana); INERA (Burkina Faso) et NARC (Nigeria). Le projet a été lancé en septembre 2009. Les contrats et sous-contrats ont été signés par les institutions concernées, les fonds initiaux ont été fournis et les activités ont été initiées.
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LE POINT DE LA RECHERCHE
Programmes de recherche
Résultat 2 : Les options stratégiques de politiques, institutions et marchés sont développées Programme Politique, Marché et Commerce Le Gestionnaire du Programme de Politique, Marché et Commerce a été recruté en août 2009. Dès son arrivée au Secrétariat Exécutif, elle a démarré les processus d’identification des axes prioritaires de recherche qui seront traduits en projets compétitifs et/ou commissionnés. Une note conceptuelle et des termes de référence ont été élaborés. En tant que Programme transversal, les termes de référence élaborés ont servi à consolider ceux des études de base du Programme Elevage, Pêche et Aquaculture et du Programme Gestion des Ressources Naturelles. Le Gestionnaire du Programme a mis en place une stratégie qui lui permettra d’exploiter des projets en cours sous les différents Programmes du CORAF/WECARD, afin de générer des options de politiques, marchés et commerce appropriées pour lesdits Programmes.
Le Programme Politique, Marché et Commerce a démaré ses activités en 2009
Résultats 3 : Le système de recherche agricole dans la sous région est renforcé et coordonné Programme Renforcement des Capacités
Les activités de Renforcement des Capacités se sont poursuivies sur le terrain
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Le Gestionnaire des Programmes Renforcement des Capacités (et Gestion des Connaissances) a été recruté à la mi-juillet, 2009. Depuis son arrivée au Secrétariat Exécutif, il a démarré le processus de définition des axes prioritaires d’intervention des deux programmes qui seront traduits en projets compétitifs et/ou commissionnés. Puisque le projet SCARDA est déjà focalisé sur le renforcement des capacités des Institutions Nationales de Recherche Agricole (INRA) et des Universités, l’étude de référence prévue sera focalisée sur les producteurs, la société civile, les ONG et les acteurs de l’agrobusiness. Une note conceptuelle et des termes de référence ont été élaborés à cet effet. Au regard du caractère transversal de ce Programme, les termes de référence ont servi à consolider ceux relatifs aux Programmes Elevage, Pêche et Aquaculture et Gestion des Ressources Naturelles. Le Projet DONATA (cf Programme Gestion des Connaissances) a facilité l’inscription de 7 chercheurs
LE POINT DE LA RECHERCHE des SNRA dans des universités africaines. Depuis le démarrage du projet DONATA, 11 chercheurs ont pu s’inscrire sur un total de 23 prévus. Le projet Renforcement des capacités de la recherche agricole en Afrique (SCARDA) est un projet du FARA à l'échelle continentale, financé par le DFID, qui répond aux besoins de renforcement des capacités humaines des INRA dans le domaine de la recherche agricole. Les capacités des SNRA ont été renforcées dans les domaines de Gestion de la recherche agricole, le S&E et l’apprentissage, l’élaboration de plans d’action participatifs, y compris l’élaboration d’un plan de communication du SCARDA. La revue à mi-parcours du projet SCARDA a été effectuée en février 2009. Elle a permis
Programmes de recherche
de formuler des recommandations nécessaires pour l’atteinte des résultats attendus. Le décaissement des fonds pour la mise en oeuvre des activités du projet constitue un défi majeur qui a compromis la mise en oeuvre de toutes les activités depuis septembre 2009. Le Système régional d’information et d’apprentissage (RAILS), projet à l'échelle continentale du FARA financé par la BAD, répond au besoin d'équipement de traitement de données, d’interconnexion entre les SNRA, les OSR et le FARA. La gestion des acquisitions et des interconnexions et l’introduction des demandes ont constitué les principales activités de 2009 entre les pays. L’acquisition n’est pas encore totalement finalisée.
A travers le SCARDA, certains acteurs des pays bénéficiaires ont vu leurs capacités renforcées en 2009
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LE POINT DE LA RECHERCHE
Programmes de recherche
Résultat 4 : Les demandes des clients cibles pour la connaissance agricole satisfaites Programme Gestion des Connaissances Le projet de Diffusion des nouvelles technologies agricoles en Afrique (DONATA) est une initiative à l'échelle africaine du FARA. Financé par la BAD, le projet répond à la nécessité d'améliorer efficacement les canaux de diffusion à travers des plateformes d'innovation pour l'adoption des technologies (IPTA), ciblant 20 pays en Afrique de l’Ouest et du Centre. Au cours de la période du rapport, 8 IPTA ont été créés dans 7 pays cibles pour les deux produits de base choisis – le maïs et le manioc. L’approche de la chaîne des valeurs utilisée dans le cadre de ce projet a permis de noter des avancées significatives car elle assurait une disponibilité des technologies aux exploitants agricoles et bien moins pour d’autres, en raison de l’absence de capacité à initier et/ou à développer les IPTA. Le Programme Challenge pour l’ Afrique subsaharienne du FARA– Site pilote d’apprentissage Kanu-KatsinaMaradi (SSA CP-KKM PLS) est un programme élaboré en réponse à la nécessité d'accroître l'impact du développement de la recherche agricole sur les moyens de subsistance en Afrique. Il vise à atteindre cet objectif par le développement, l'essai et la promotion d’une approche intégrée en vue de conduire la recherche agricole pour le développement (IAR4D) en Afrique. En mars 2009, les fonctions de coordination du projet SSA CP- KKM PLS ont été transférées d’IITA au CORAF/WECARD. Le CORAF/WECARD, a signé un accord avec le FARA et recruté un Coordinateur de Projet en avril 2009. Les prin-
De nombreuses technologies agricoles ont été adoptées dans le cadre du projet DONATA cipales réalisations à ce jour comprennent la création et le fonctionnement de 12 plateformes d’innovation, des enquêtes de référence et des systèmes de S&E participatifs mis en place dans les 3 zones . Les pratiques de partage des connaissances de l’IAR4D sont actuellement mises en oeuvre de manière satisfaisante à travers divers mécanismes.
PROJETS COMPETITIFS ET COMMISSIONNES La volonté affichée du CORAF/WECARD de mettre en oeuvre le mécanisme du fonds compétitif régional répond à trois motivations essentielles : celle de l’ouverture et de la diversification du partenariat scientifique et financier, orienter la recherche vers la demande et les priorités régionales et celle de l’amélioration de la qualité (pertinence et qualité scientifiques) des activités de recherche. A ce mécanisme, il faut ajouter celui de la recherche commissionnée. L’utilisation de la recherche commissionnée comme mécanisme de mise en oeuvre des activités de recherche prioritaires a été un élément nouveau avec les Plans
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Stratégique et Opérationnel. Cette nouvelle approche permet au CORAF/WECARD de solliciter des centres spécialisés pour exécuter les défis prioritaires urgents. Une telle action prioritaire amène les projets à prendre en compte les exigences sociales; et à s’assurer de la qualité des projets et de la promotion de l’excellence. La première génération des projets de fonds compétitif gérés par le CORAF/WECARD ont pris fin en 2008 et étaient au nombre de 12. En attendant de demarrer de nouveaux en 2010, l’année 2009 a servi au lancement ou à la poursuite de la mise en oeuvre d’une quinzaine de projets compétitifs et commissionnés.
LE POINT DE LA RECHERCHE
Fonds Compétitif et Com.
Le tableau ci-dessous présente les projets en cours ainsi que les pays bénéficiaires.
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LE POINT DE LA RECHERCHE
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Fonds Compétitifs et Com.
LE POINT DE LA RECHERCHE
Planification et Suivi-Evaluation
PLANIFICATION ET SUIVI-EVALUATION Les activités de planification et de suivi-évaluation ont été intenses en 2009. Elles ont consisté à appuyer les programmes et les initiatives du CORAF/WECARD à savoir le programme cultures vivrières et le projet PPAAO. L’Unité suivi-évaluation a aussi rédigé de nombreux rapports techniques et coordonné l’élaboration du Plan de travail et du Budget de l’année 2010. Entre autres activités, il y a eu des formations sur la planification et le suivi-évaluation à l’attention de spécialistes dans le cadre du PPAAO et le manuel de suiviévaluation du CORAF/WECARD a été élaboré.
Appui aux programmes L’équipe de l’Unité suivi-évaluation(S&E) a participé au lancement de trois projets financés par l'USAID, et commandités par le CORAF/WECARD dans le cadre du Programme Cultures vivrières. Une assistance a été fournie dans l'examen des cadres logiques, le caractère adéquat des indicateurs définis et l’élaboration des plans de travail annuels aux niveaux régional et national, et du budget annuel 2010.
WAAPP/PPAAO.
Rapports et PTBA 2010. L'unité a été impliquée dans la production de rapports techniques portant sur les progrès réalisés, les contraintes, ainsi que les leçons apprises des interventions du CORAF/WECARD. Les spécialistes de l’Unité ont coordonné l’élaboration du Plan de travail et du budget 2010. Le personnel de cette Unité a bénéficié d'une formation en matière de Renforcement de capacités et de Projet de gestion de programme à Montréal au Canada. Le but étant d’améliorer leurs compétences dans l’exécution de leurs tâches.
L’Unité a coordonné l’élaboration et la validation d’un manuel de S&E du WAAPP/PPAAO. L’unité a également organisé en septembre, une session de formation régionale d'une semaine consacrée au renforcement des capacités du personnel de terrain du WAAPP/PPAAO en matière de planification stratégique, gestion axée sur les résultats et procédures de suivi et d'évaluation. Cette session de formation a réuni 18 personnes venues des trois pays impliquées dans la phase pilote du PPAAO. L'Unité a effectué une revue générale, du progrès réalisé, des contraintes, ainsi que des leçons apprises, tant au niveau pays qu’au niveau régional au cours de la mise en oeuvre du PPAAO.
Manuel de suivi-évaluation L’Unité a élaboré un manuel de Suivi et Evaluation du CORAF/WECARD qui a été validé par le CST (Comité Scientifique et Technique) au cours de sa réunion d'octobre 2009. Selon les recommandations formulées par celui-ci, une stratégie de S&E devrait être dégagée à partir du document, laquelle con-duira à la mise en place d'un système opérationnel de Suivi et d'Evaluation.
L’Unité a éffectué de nombreuses visites sur le terrain pour évaluer les activités des projets
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LE POINT DE LA RECHERCHE
BASES CENTRES
BASES CENTRES CERAAS Les activités du Centre régional d’étude de l’amélioration de l’adaptation à la sécheresse (CERAAS) ont consisté à la mise en oeuvre de projets, à la formation d’étudiants et à la participation à des rencontres nationales et internationales
Sorgho Les principales activités sur le sorgho ont été la Caractérisation génétique de variétés de sorgho à travers l’identification d’idéotypes et la mise au point de techniques d’extraction d’ADN et les semis de huit variétés de sorgho effectués en pot à raison de 15 individus par variété. Les Prélèvements de jeunes feuilles sur des plants âgés de 2-3 semaines et le séchage des feuilles au silicagel ont permis l’extraction d’ADN selon la technique MATAB sans azote liquide avec broyage au quartz. Autre activité menée sur le sorgho, la Création et la vulga-
risation de variétés de sorgho à bonne qualité de graines et adaptées aux conditions agro-écologiques du Sénégal. L’introduction sous forme de test en milieu paysan et en station des variétés retenues a été faite sur 10 variétés précoces nouvelles et 2 témoins pour la zone nord, 9 variétés nouvelles à cycles intermédiaires et 2 témoins dans la zone centre sud et 7 nouvelles lignées à cycle long et 2 témoins toujours dans la zone centre sud. Les essais ont permis d’identifier des lignées sur la base des niveaux de rendement et des préférences paysannes.
La création et la vulgarisation de variètés de sorgho à bonne qualité de graines a été l’une des principales activités au CERAAS
Fonio La principale activité sur le fonio a été la caractérisation génétique de la collection de fonio du Sénégal. Des Semis de 64 accessions de la collection en pot à raison de 10 individus par variété ont été réalisés. Le Prélève-
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ment des jeunes feuilles sur des plants âgés de 2-3 semaines a permis d’extraire des ADN selon la technique CETAB sans azote liquide. Des analyses PCR avec les marqueurs RAPD ont démarré.
LE POINT DE LA RECHERCHE Mil Sur le mil des Recherches d’écotypes de mil pour les zones Nord, Centre Nord et centre Sud du Sénégal ont été menées. L’objectif est de créer deux nouvelles variétés améliorées de mil à partir de la population locale Thialck ; Vulgariser de nouvelles variétés de mil de cycles extra précoce, court et intermédiaire. La collecte a permis de rassembler toutes les formes cultivées de la variété locale « Thialack » existant en milieu réel pour disposer du maximum de variabilité et de diversité. Tous les essais implantés ont été récoltés. Il s’agit de 9 essais en milieu paysan à raison de 3 par zone agroclimatique et 3 essais référentiels en station. L’analyse des résultats a permis d’identifier des variétés à haut potentiel de rendement dans les différentes zones. Toujours sur le mil, les activités ont consisté à mettre en place un dispositif opérationnel de suivi agrométéorologique de la campagne agricole capable de réaliser un suivi en temps réel de l’état des cultures et de faire des prévisions de rendements et de poursuivre l’amélioration des méthodologies et outils (modèles de culture) de prévision agricole, ce par un processus permanent de confrontation à des données collectées en milieu paysan. En 2009, les dates de semis des paysans pour les cultures de mil, maïs, sorgho pour 2 stations, les pluviométries journalières et les données climatiques journalières pour 16 stations ont été collectées.
BASES CENTRES
peuplement. Comme résultat, on peut noter le Piégeage des mycorhizes, la Culture monoclonale des souches mycorhiennes et l’identification des souches mycorhiziennes associées au tamarinier identifiées. Le potentiel mycorhizien des sites de peuplement est connu par zone agro-écologique.
Sésame L’induction d’une variabilité génétique chez le sésame (sesamum indicum L.) par irradiation aux rayons gamma a été l’activité majeure sur le sésame. L’objectif est d’obtenir des génotypes élites pour un programme d’amélioration variétale du sésame ; de sélectionner les génotypes performants. En 2009, les graines de deux variétés de sésame largement cultivées au Sénégal (32-15 et 38-1-7) et une variété Turque ‘’Birkan’’, ont été irradiées avec deux doses de rayons gamma (300 et 400 Gy). Deux générations ont été conduites sous régime d’irrigation et une troisième génération en condition pluviale au Centre national de recherche agricole de Bambey. Au cours de la deuxième génération (M2) 144 mutants potentiels ont été sélectionnés. En troisième génération (M3), 71 des 144 mutants ont été confirmés incluant : des mutants indéhiscents, des mutants à plusieurs capsules par feuille axilaire, des mutants précoces et des mutants à haut potentiel de rendement comparativement à leurs parents d’origine.
Tamarinier En 2009, les activités sur le tamarinier ont permis d’évaluer la densité de peuplement naturel du tamarinier au Sénégal, établir la carte des zones de peuplement du tamarinier et évaluer l’effet climatique (modèle de prédiction). La densité de peuplement connue par zone agro-écologique a été enregistrée. L’impact climatique (prédiction) et la carte de distribution sont des aquis. La Caractérisation éco-physiologique in situ du tamarinier (Tamarindus indica L.) a permis d’évaluer le fonctionnement hydrique du tamarinier et d’étudier les caractéristiques physiologiques du tamarinier. Le Suivi phénologique des paramètres physiologiques de la plante (le potentiel hydrique foliaire, les échanges gazeux) a été assuré. L’étude de la diversité mycorhizienne associée au tamarinier et l’évaluation du taux de colonisation racinaire des tamariniers in situ ont été réalisées. Il s’est agi d’identifier le potentiel mycorhizien des sites de
Les activités sur le tamarinier ont permis d’évaluer la densité de peuplement naturel du tamarinier au Sénégal
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LE POINT DE LA RECHERCHE
BASES CENTRES
CARBAP Au Centre africain pour la recherche sur les Bananiers et Plantains (CARBAP), les principales activités, en 2009, ont consisté à mettre en oeuvre les activités des projets régionaux et à poursuivre la formation des chercheurs.
Les activités de recherche au CARBAP ont permis de contribuer au développemnt des Bananiers et Plantains
La maladie des raies noires au Cameroun L’étude sur les conditions de réintroduction des fongicides systémiques dans les programmes de lutte contre la Maladie des Raies Noires au Cameroun a été une des principales activités. L’objectif général est l’amélioration durable de la compétitivité de la
filière bananière camerounaise dans le cadre de la stratégie nationale de développement de la filière, et des objectifs de soutien au secteur de la banane camerounaise. En 2009, de nombreux résultats ont été obtenus.
Amélioration des méthodes d’évaluation de la résistance aux fongicides Développement d’une méthode basée sur la germination des conidies ; Comparaison des méthodes ascospore et conidie. Dans cette expérimentation, trois fongicides Tilt
250 EC, Callis 400 OL et Bankit 75 SC représentant respectivement les trois différents modes d’action (triazoles, benzimidazoles, strobilurines) ont été comparés.
Mesure de l’impact de stratégies de traitement sur la résistance aux fongicides
L’évaluation de la compétitivité des souches résistantes par rapport aux souches sensibles :
Mise en place des dispositifs expérimentaux afin de s’affranchir des sources d’inoculum externes à la parcelle (flux de gènes) ; condition nécessaire à la mesure exclusive de l’effet de la sélection ; des parcelles expérimentales ont été installées dans une zone où il n’y a pas de bananiers.
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Collection et caractérisation de souches résistantes aux strobilurines; Collection et caractérisation de souches résistantes aux triazoles.
LE POINT DE LA RECHERCHE Bananes Dessert L’étude de l’infestation des sols par les nématodes phytoparasites et l’évaluation de leur impact sur les rendements en plantations industrielles de bananes dessert au Cameroun a été également une activité essentielle au CARBAP. L’objectif est d’améliorer durablement la compétitivité de la filière bananière camerounaise dans le cadre de la stratégie nationale de développement de la filière et soutenir le secteur de la banane camerounaise. En 2009, La méthode de transects géo référencés a été utilisée pour procéder aux échantillonnages en prélevant les racines et le sol dans la rhizosphère des bananiers afin de connaître la diversité des nématodes rencontrés dans les plantations commerciales de bananes dessert du Cameroun. L’on a déterminé dans les zones choisies des périodes de fortes infestations afin de faire des corrélations avec les rendements pour évaluer l’efficacité des stratégies de lutte contre les nématodes qui ont été mises en place par chacune des plantations commerciales. Les recherches ont permis de mettre en place une méthode traditionnelle simplifiée d’élevage de R. similis, en se focalisant sur la caractérisation des conditions idéales de reproduction du nématode notamment la nature du substrat et les conditions du milieu d’élevage.
BASES CENTRES
En 2009, l’activité majeure a été la mise en place de plateformes structurées et fonctionnelles, la plateforme du NTEM (Cameroun, Gabon et Guinée Equatoriale), la plateforme CONGO et la plateforme OUBANGUI. Dans chacune des plateformes, une charte a été signée par les différents partenaires et les activités validées de façon participative ont commencé à être exécutées avec l’appui technique du CARBAP. L’accent a été mis sur les enquêtes diagnostiques préliminaires qui ont permis d’avoir un aperçu des différentes contraintes. Il ressort globalement des enquêtes préliminaires que les contraintes relevées sont nombreuses et touchent à toutes les disciplines majeures de la production bananière (agronomie, génétique, problèmes phytosanitaires, aspects post-récolte, filière, …). La prise en charge de ces contraintes a commencé par les ateliers de formations des formateurs notamment en matière de prise en charge de la protection phytosanitaire du plantain. Afin d’assurer une bonne appropriation du projet par les autorités politiques ainsi que leur engagement et participation, de nombreuses actions de lobbying et de sensibilisation ont été menées. Ces démarches permettront de faciliter la mise en oeuvre des actions transfrontalières optimisant ainsi les échanges de technologies et d’innovations. Une autre action phare a été d’assurer une bonne communication et la visibilité de l’Union européenne, principal bailleur du projet.
Formation et activités diverses Appui à l’Ecole doctorale FASA-CARBAP par la réalisation de recherches conjointes et par la formation dans le domaine de l’amélioration des productions de bananiers plantains en agriculture périurbaine. Ces actions s’inscrivent dans le cadre institutionnel de la convention FASACARBAP. Elles reposent sur l’introduction en milieu paysan périurbain de nouveaux hybrides nains résistants à la maladie des raies noires (MRN, véritable fléau chez ces plantes) créés récemment par le CARBAP et ayant déjà subi positivement les tests normés d’adoption culinaire et gustative. En 2009, 6 doctorants (4 Camerounais, 1 Gabonaise, 1 Congolaise) appartenant aux institutions de recherche de ces pays ont conduit leurs travaux de thèse au CARBAP et à l’Université Catholique de Louvain en Belgique. Mise en place de plateformes d’innovation sur les filières banane et plantain en Afrique Centrale, renforcement du partenariat régional, lobbying, test et validation des innovations, diffusion des innovations pour assurer une meilleure production du bananier dans la sous région.
Sensibilisation des éleveurs à l’aide d’une vidéo
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LE POINT DE LA RECHERCHE
BASES CENTRES
PRASAC Le Pôle Régional de Recherche Appliquée au Développement des Systèmes agricoles d’Afrique Centrale (PRASAC) est une Institution de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) en même temps qu’il est un outil opérationnel du CORAF/WECARD. Son rôle est de faciliter la mise en oeuvre et la coordination des activités de recherche agricole en Afrique Centrale, sous ensemble de l’espace CORAF/WECARD. Il constitue des équipes thématiques régionales et les accompagne dans la mise en oeuvre des projets sous financements divers (généralement acquis par mécanisme compétitif). En 2009, le PRASAC a ainsi abrité six (06) projets (ACACIAGUM, CORUS, FONCIER, PLANTADIV, PEDILUVE, ARDESAC) dont le plus important est le projet ARDESAC qui est arrivé à échéance en Décembre
2009. La synthèse des travaux de ce projet a été réalisée au cours d’un colloque international organisé à Garoua (Cameroun) en avril 2009. Ce colloque a connu une forte participation des partenaires venus d’Europe, d’Afrique centrale et de l’Afrique de l’Ouest. Au cours de la même année, des nouvelles actions ont été initiées en vue de la recherche de nouveaux financements (projet manioc, projet riz, GIFSEC, etc.). Enfin, d’autres thématiques (filière céréalière, technologie agro-alimentaire) ont été inscrites par la CEMAC dans le programme indicatif régional (10ème FED). Le PRASAC anime par ailleurs le « groupe recherche » au sein de la CRUROR-AC (Conférence des Recteurs des Univer-sités d’Etats et des Responsables des Organismes de Recherche d’Afrique Centrale).
Etat d’avancement des projets/programmes de recherche (synthèse) ARDESAC : Appui à la recherche régionale pour le développement durable des savanes d’Afrique centrale Montant du financement : 3 000 000 euros Bailleurs de fonds : Ministère français des Affaires Etrangères et Européenne Partenaires (pour la mise en oeuvre) : CIRAD, IRAD, ICRA, ITRAD, LRVZ, (100 chercheurs et techniciens impliqués et 154 stagiaires et étudiants accueillis) Objectif (s) : Consolider l’action du PRASAC en tant que pôle d’animation, d’appui et de coordination de la recherche agricole dans la zone des savanes du Cameroun, de la Centrafrique et du Tchad. Activités en 2009 : Organisation du colloque international, Evaluation externe du projet Foncier : Dynamiques de transactions foncières dans les savanes d’Afrique centrale Montant du financement : 29 613 euros Bailleurs de fonds : IRAM développement; Agence française de développement (AFD) Partenaires (pour la mise en oeuvre) : Cameroun, Centrafrique, Tchad Objectif (s) : Explorer les contours des mutations / innovations des systèmes fonciers en milieu rural de savane soudanienne Activités en 2009 : Remise du rapport scientifique final et élaboration du rapport financier
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LE POINT DE LA RECHERCHE
BASES CENTRES
CORUS : Croissance urbaine et dynamiques agricoles autour des villes de N’Djamena et de Moundou au Tchad Montant du financement : 66 000 euros Bailleurs de fonds : Ministère français des Affaires Etrangères et Européenne Partenaires (pour la mise en oeuvre) : Tchad (LRVZ)
Objectif (s) : Déterminer l’impact des dynamiques urbaines sur les bassins de productions et sur la structuration des filières émergentes et de mesurer leur contribution à l’approvisionnement de N’Djaména Activités en 2009 : Encadrement des étudiants et évaluation à mi parcours du projet
Un pédiluve construit
PEDILUVE: Validation de l’utilisation du pédiluve au Tchad dans la lutte contre les tiques, les glossines et les maladies qu’elles transmettent aux bovins Montant du financement : 22 751 euros Bailleurs de fonds : Service de Coopération et d’Action Culturelle (SCAC) au Tchad
Partenaires (pour la mise en oeuvre) : Tchad (LRVZ, IUSTA) Objectif (s) : Valider l’utilisation de cette technique dans le contrôle des glossines et des tiques au Tchad, et ainsi de contribuer à réduire les pertes socio-économiques dues aux pathologies causées par ces vecteurs Activités en 2009 : Prospection, enquêtes, mise en place de deux pédiluves, traitement de troupeaux, observation de taux d’infestation et analyse des données.
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A L’HONNEUR... LE SYSTEME NATIONAL DE RECHERCHE AGRICOLE DU BENIN Présentation du Bénin Le Bénin est compris entre le 1e et le 12e parallèle et s’étend sur 670 km depuis le Golf de Guinée pour s’ouvrir, par un littoral étroit, sur le fleuve Niger et son affluent le Mékrou qui sert de frontière naturelle avec la République du Niger. La partie septentrionale du pays est plus large que la partie méridionale. Les autres pays limitrophes sont le Burkina Faso au Nord - Ouest, le Togo à l’Ouest et le Nigeria à l’Est. Il couvre une superficie de 112.600 kilomètres carrés. Du point de vue climatique, le Bénin se divise en trois grandes zones : i- une zone subéquatoriale qui s’étend de la côte à la latitude de Savè (8°N), où la pluviométrie annuelle varie entre 900 mm dans le Sud - Ouest et 1.500 mm dans le Centre et au Sud Est ; ii- une zone guinéo – soudanaise, du 8e au 10e parallèle, où les moyennes de pluviométrie se situent entre 1000 et 1.200 mm/an ; iii- une zone soudanaise de type semi-aride au nord du Borgou, entre le 10e et le 12e parallèle, avec une pluviométrie variant entre 900 et 1.100 mm/an et caractérisée par une longue saison sèche (décembre à mai), pendant laquelle souffle un vent chaud et sec, l’harmattan, et une saison de fortes pluies (mai à septembre).
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A L’HONNEUR Les paysages végétaux du Bénin résultent de ses facteurs pédologiques et climatiques. Du Nord au Sud, on distingue : i- le domaine continental très sec au nord du 11e parallèle qui comporte des essences xérophytes ; ii- le domaine continental sec comportant des savanes qui comptent des lambeaux forestiers reliques, résultat de la dégradation des forêts originelles et iii- le domaine subéquatorial qui comporte, sur les cordons sableux, des cocoteraies aménagées le long des plages, les îlots forestiers denses semi -décidus, des forêts sacrées, des jachères arbustives, des palmeraies sub-naturelles, des plantations de palmier à huile sélectionné et des forêts galeries le long des fleuves ; iv- le domaine littoral sec rencontré à la lisière du Sud de la zone Nord, avec des espèces arborées dominantes telles que Ceiba pentadra, Antiaris toxicaria var africaca et Triplochiton scleroxylon, et des savanes à baobab (Bombas africana) et à rôniers (Borassus sp.)
Présentation du Bénin lagune de Porto-Novo. Il est navigable sur 200 km. Les autres fleuves sont le Mono, le Couffo, le Zou, le Mékrou, l’Alibori et la Sota (affluents du fleuve Niger), et la Pendjari. En outre, le pays compte trois grands bassins d’eau : celui du fleuve Niger (38 000 km2), celui de la Volta et le bassin côtier (45 000 km2). Les principaux types de sols du Bénin se différencient par leurs caractères pédologiques et leurs aptitudes culturales. Ils comportent les plateaux de terre de barre, les plateaux de grès de Kandi, les vertisols et les sols hydro morphes qui sont décrits comme suit : i- les plateaux de terre de barre, qui sont recouverts de sols plus ou moins ferrallitiques, argilo – sableux ou sablo - argileux, rouges, très épais et fertiles ; ii- les plateaux de grès de Kandi, qui supportent des sols ferrugineux faiblement concrétisés, de fertilité moyenne ; iii- les vertisols, argilo - marneux, qui sont d’une grande imperméabilité, avec un caractère gonflant en saison des pluies, alors qu’ils deviennent très durs et fissurés en saison sèche. Au total, les sols les plus fertiles et favorables à l’agriculture intensive sont les sols faiblement ferrallitiques des plateaux sédimentaires. La population béninoise était estimée, en 2006, à 7 769 750 habitants composée de 48,8 p.c. d’hommes et de 51,2 p.c. de femmes. Cette population est inégalement distribuée sur l’ensemble du territoire. Le sud est très peuplé avec, en moyenne, plus de 322 habitants au kilomètre carré contre 16 habitants au kilomètre carré seulement dans le Nord-Ouest. Cette population est caractérisée par une croissance soutenue de 3,2 p.c., une population agricole rurale de 5,09 millions d’habitants (65,5 p.c.), et une jeunesse remarquable (48,6 p.c. de la population âgée de moins de 15 ans).
La faune béninoise, d’une grande variété, est surtout protégée dans les forêts classées et les parcs nationaux. On distingue de très grands fauves (lions et léopards), les grands herbivores (éléphants, hippopotames, buffles, cobes de Buffon, bubales), les petits carnivores, les singes et les oiseaux de tous genres Le Bénin présente un relief peu accidenté, d’altitude moyenne de 200 m où, l’Atakora, de dimensions modestes dans le Nord - Ouest du pays, est accidenté et dépasse 400 m. Le Bénin bénéficie d’un réseau hydrographique important comprenant des cours d’eau permanents et réguliers dont le plus long est l’Ouémé, qui se jette dans la
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A L’HONNEUR L’agriculture est le secteur le plus important de l’économie béninoise et la principale source de croissance avec 41 p.c. du produit intérieur brut. Le pays dispose d’énormes potentialités dans le domaine agricole avec plus de 7 millions d’hectares de terres arables dont à peine 70 p.c. sont actuellement mis en valeur. En se basant sur les critères relatifs à l’agro - pédologie, aux systèmes de culture, à la répartition spatiale de la population, à la végétation et aux contraintes identifiées, il est défini, pour le Bénin, huit zones agro - écologiques combinant les caractéristiques physiques, démographiques, l’état des ressources naturelles et les activités économiques (Zone1 = zone extrême Nord - Bénin, Zone2 = zone cotonnière du Nord
Présentation du SNRA - Bénin, Zone3 = zone vivrière du Sud - Borgou, Zone4 = zone Ouest - Atacora, Zone5 = zone cotonnière du Centre - Bénin, Zone6 = zone des terres de barre, Zone7 = Zone de la dépression, et, Zone8 = zone des pêcheries). Les cultures de base dans ces systèmes de production sont le maïs (Zea mays), le mil (Pennisetum glaucum), le sorgho (Sorghum bicolor), l’igname (Dioscorea sp.). Les cultures de rente comprennent le coton (Gossypum hirsutum), le niébé (Vigna unguiculata), le manioc (Manihot esculenta), l’arachide (Arachis hypogea). Parmi les cultures industrielles pérennes, on peut citer le palmier à huile (Elaeis guineensis), le cocotier (Cocos nucifera) et l’anacardier (Anacardium occidentale).
Les acteurs du SNRA Bénin Apparue en Afrique vers la fin des années 70, il a fallu attendre les années 90 pour que le service international pour la recherche agricole nationale (ISNAR) donne à la notion de Système National de Recherche Agricole (SNRA) un contenu plus concret dans certains pays du continent. L’effort de donner un contenu plus concret au SNRA – Bénin s’est renforcé en 1994, avec la mise en oeuvre d’un projet sous régional sur le renforcement du rôle des universités au sein des SNRAs en mettant en évidence l’importance du rôle de ces derniers dans le développement économique de chacun des
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pays concernés. C’est en 2003 que les institutions de recherche agricole et de recherche développement du Bénin ont pris la décision d’élaborer les statuts qui régissent leur organisation commune. Sur la base de la politique nationale de recherche agricole, le SNRA-Bénin s’est donc fixé pour objectif global de contribuer à la réduction de la pauvreté rurale, à la sécurité alimentaire, à la diversification de la production agricole, à la protection et à la gestion durables des ressources naturelles, à la compétitivité, qualité et valorisation des produits agricoles béninois sur les marchés nationaux et internationaux.
A L’HONNEUR
Présentation de l’INRAB
Sa mission est de garantir la pertinence des objectifs, de la méthodologie et des résultats de la recherche agricole par rapport aux besoins des utilisateurs des produits de la recherche. A ce titre, il est chargé de : • Faciliter la coordination des activités de recherche agricole au niveau national; • Veiller à la mobilisation des ressources (financières, matérielles et humaines) et à leur utilisation optimale ; • Capitaliser les connaissances scientifiques et les acquis de la recherche à travers la concertation et les échanges entre les différentes composantes du Système ; • Produire et mettre à la disposition des usagers des outils ainsi que des informations susceptibles d’orienter les décisions de politique agricole nationale ; • Contribuer au renforcement des capacités d’action des différentes composantes ; • Promouvoir la synergie dans les stratégies et les activités de recherche. Ayant pour tutelle le Ministère chargé de la recherche agricole, le SNRA-Bénin a établi son siège à la Direction Générale de l’Institut National des Recherches Agricoles du Bénin (INRAB) à Agonkanmey (Commune d’Abomey-Calavi). Outre les membres fondateurs (Institut National des Recherches Agricoles du Bénin, Universités, Centre Béninois de la Recherche Scientifique et Technique, Centres d’Action Régionaux pour le Développement Rural) le SNRA-Bénin englobe toutes les institutions et organisations béninoises (ONG, Cabinets d’Etudes publics et privés etc.) qui s’investissent dans la recherche agricole et dans la recherche-développement. Pour son organisation, le SNRA-Bénin s’est doté des organes principaux à savoir : i- l’Assemblée Générale, iila Cellule de Coordination et, iii- le Comité de Suivi des décisions de l’Assemblée Générale. Le Coordonnateur de la Cellule est le Directeur Général de l’Institut National des Recherches Agricoles du Bénin (INRAB). Le SNRA-Bénin fonctionne à partir des cotisations et droits d’adhésion, des contributions des différentes composantes, des recettes propres du Système issues des manifestations scientifiques et de vente d’ouvrages, des contributions des institutions de coopération bilatérale ou multilatérale, de toute autre contribution (ONGs, OPA etc.), des dons et legs. Le SNRA-Bénin dispose d’un document de Règlement intérieur qui complète et précise les dispositions de ses Statuts.
Institut National des Recherches Agricoles du Bénin (INRAB) L’Institut des Recherches Agricoles du Bénin (INRAB) est un Etablissement Public à caractère Scientifique et Technique, doté de la personnalité civile et de l’autonomie financière. Il est le Coordonnateur du Système National des Recherches Agricoles (SNRA) du Bénin. Sa Mission : Produire des innovations technologiques appropriées en faveur du monde rural et préserver les ressources naturelles. Son Organisation : • Une (01) Direction Générale ; • Trois (03) Directions : i- Direction Scientifique ; iiDirection des Ressources Financières ; ii- Direction de l’Administration et des Ressources Humaines ; • Six (06) Centres de Recherches Agricoles, répartis sur l’étendue du territoire national : i- Centre de Recherches Agricoles Sud (basé à Niaouli) ; ii- Centre de Recherches Agricoles Centre (basé à Savè) ; iiiCentre de Recherches Agricoles Nord (basé à Ina) ; ivCentre de Recherches Agricoles Plantes Pérennes (basé à Pobè) ; Centre de Recherches Agricoles et de Laboratoires (basé à Agonkanmey ; Centre de Recherches Agricoles Coton et Fibres (basé à Parakou).
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LE BENIN A L’HONNEUR Ses acquis : Beaucoup d’acquis ont été obtenus par l’INRAB ces dernières années dans le domaine de la gestion technique et administrative et dans le domaine de la recherche proprement dit. En matière de gestion administrative, des ressources financières et humaines, la mise en place des directions chargées de cette gestion a largement contribué à : • Accroître la mobilisation des ressources fi-nancières du budget national et des partenaires ; • Assainir la gestion financière en particulier la tenue des livres, la régularité des pièces comptables et la reddition des comptes ; • Améliorer la gestion des ressources humaines (un programme de développement des ressources humaines est élaboré comportant un plan recrutement, un programme de formation, un plan de carrière…) En matière de gestion technique de la recherche, de la coordination des actions de recherche au sein de l’institut / avec les autres composantes du SNRA et des relations avec les utilisateurs, l’acquis le plus important reste incontestablement la conception et la mise en oeuvre du cycle de gestion de la recherche agricole et son évolution (CGRA) qui a permis d’atteindre les objectifs suivants : • La vision du plan directeur de mobiliser toutes les ressources humaines du SNRA autour des programmes nationaux de recherche agricole trouve se réalise à travers ce cycle de gestion soutenu par les fonds compétitifs ; • Grâce au CGRA, la pertinence des thèmes de recherche et la qualité scientifique des projets sont de plus en plus élevées ; le renforcement de la capacité des chercheurs à élaborer les protocoles fiables devient une réalité ; • L’effort de définition des contraintes prioritaires, permet de rendre disponible un agenda annuel de la recherche agricole nationale ; • Un effort de valorisation des résultats de recherche obtenus dans le cadre des CGRA a été fait avec l’élaboration et la diffusion de référentiels technico-économiques (RTE) ; • Des ressources complémentaires au niveau du système national de la recherche agricole sont plus facilement mobilisables dans le cadre de protocoles fédérateurs • Le cycle de gestion facilite l’information sur la stratégie et l’envergure globale de recherche comme instrument de développement.
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Présentation INRAB
En matière de résultats de recherche, les exemples ciaprès montrent la contribution de la recherche agricole à l’amélioration de la performance des filières agricoles au Bénin : • Mise au point de nouvelles variétés de maïs à haut rendement (2 à 3 tonnes par hectare) ; • Mise au point de nouvelles variétés de ma-nioc permettant d’atteindre des rendements de 18 à 22 tonnes par hectare en milieu paysan et sur terres de barre dégradées ; • Mise à la disposition des producteurs de variétés de riz améliorées (NERICA) identifiées comme adaptées aux bas-fonds aménagés du Bénin et pouvant atteindre des rendements de 4 à 6 tonnes de paddy à l’hectare ; • Rôle significatif dans la production en quantité et en qualité du coton (gain de rendement à l’égrenage de la variété H-279-1 estimé à plus de 3 milliards par an). La pratique de la Lutte Etagée Ciblée (LEC), mise au point par la recherche, permet de réalisée une économie de 20 à 30% sur les pesticides, sans compter l’effet hautement positif sur l’environnement ; • Amélioration de la productivité du palmier à huile par les travaux d’amélioration génétique : i- le rendement potentiel du matériel issu du 2e cycle de sélection a permis de multiplier par cinq celui du palmier naturel (3 tonnes d’huile/ha dans le conditions du Bénin, 9 tonnes d’huile/ha dans les conditions à écologie peu limite), iila mise au point et la diffusion de petites technologies peu coûteuses d’extraction d’huile ont permis un développement prodigieux de petites plantations dites villageoises dont les superficies sont estimées actuellement entre 35 000 et 40 000 ha avec des rendements de 8 à 12 tonnes de régimes par hectare ; • Mise à disposition de semences sélectionnées et mise au point de techniques appropriées au profit des maraîchers et producteurs d’anacarde ; • Accompagnement des transformateurs pour la compétitivité des produits mis sur le marché ; • Contribution à l’enrayement de la dégradation des milieux naturels par la capitalisation et la diffusion des connaissances relatives à la gestion des ressources naturelles et le développement des techniques destinées à la préservation des ressources naturelles utilisées pour les activités agricoles ; Ces acquis, non exhaustifs, sont obtenus dans des conditions peu optimales d’infrastructures, d’équipements, de ressources humaines et de motivation sans laquelle l’incitation à la performance resterait une simple vue d’esprit.
LE BENIN A L’HONNEUR
Présentation INRAB
Défi lancé à l’INRAB dans la mise en oeuvre du Plan Stratégique de Relance du Secteur Agricole (PSRSA) Mise au point des innovations technologiques appropriées et génération de connaissances en vue de lever les contraintes limitant la productivité des filières prioritaires pour garantir la compétitivité de l’agriculture du Bénin sur les marchés national, régional et international tout en garantissant la sécurité alimentaire et nutritionnelle en liaison avec : • La mécanisation adaptée aux différentes conditions agro écologiques ; • La maîtrise de l’eau ; • La promotion des semences améliorées ; • La capitalisation des informations disponibles sur les technologies améliorées de stockage / conservation et transformation des produits ; • Le développement des technologies de stockage/conservation et de transformation ; • Le renforcement des capacités des producteurs et des structures d’encadrement.
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ANNEXES
INSTANCES DU CORAF/WECARD Le Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement agricoles (CORAF/WECARD) compte quatre organes hiérarchiques qui veillent sur la mise en œuvre des objectifs de l’organisation sousrégionale par les unités opérationnelles : l’Assemblée Générale, le Conseil d’Administration, le Comité Scientifique et Technique et le Secrétariat Exécutif.
L’ASSEMBLEE GENERALE (AG) L’Assemblée Générale, organe suprême de décision et d’orientation du CORAF/WECARD, est composée des représentants des SNRA des pays membres, des institutions régionales et internationales de recherche agricole opérant dans la sous-région, du secteur privé, des organisations professionnelles agricoles (OPA) et des partenaires au développement.
LE CONSEIL D’ADMINISTRATION (CA) Le Conseil d’Administration est l’organe de contrôle et de suivi de la mise en œuvre des décisions de l’Assemblée Générale. Il est composé de 13 membres : 5 représentants des SNRA élus par l’Assemblée Générale et 7 représentants des partenaires de la recherche agricole (ONG, secteur privé, et, OPA, CER, partenaires au développement et partenaires scientifiques), le Directeur exécutif en tant que ex officio.
LE COMITE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE (CST) Le Comité Scientifique et Technique est l’organe consultatif du CA. Son rôle est d’évaluer l’ensemble des activités scientifiques et d’assister le Secrétariat Exécutif dans ses fonctions d’animation et de coordination scientifique. Il est composé de 12 membres, personnalités scientifiques provenant des SNRA et des institutions partenaires choisis intuitu personae en raison de leurs compétences.
LE SECRETARIAT EXECUTIF (SE) Le Secrétariat Exécutif, composé de l’équipe dirigeante (Directeur Exécutif, Directeur des Programmes, Directeur Administratif et Financier, Gestionnaire de l’Information et de la Communication), du personnel cadre et du personnel d’appui, exécute, sous la direction du Directeur Exécutif, les décisions de l’AG, suit les activités scientifiques, organise les audits des programmes et projets de recherche, mobilise et gère les ressources humaines et financières et prépare les réunions statutaires. CST : Comité Scientifique et Technique. S & E : Suivi-Evaluation. FCR : Fonds Compétitif Régional. Base D : base de données. Public : Publications. Doc : Documentation. P1, Pn : Programmes 1 à n.
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ANNEXES
Conseil d’Administration
MEMBES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION (depuis juin 2008) Pr Yusuf ABUBAKAR Vice-Président Secrétire Exécutif de l’ARCN Nigéria Email : byabubakarr@yahoo.com
Dr Simon ZOK Président Directeur Général de l’IRAD Cameroun Email : iradpnrva@yahoo.com
Dr Bino TEME
Directeur Général IER, Représentant SNRA Mali Email : direction@ier.ml
Dr Salomon NAMKOSSERENA
Directeur Général ICRA, Représentant SNRA Rep. Centrafrique Email : namkosserena2000@yahoo.fr
Mme Simone ZOUNDI PDG SODEPAL, Burkina Faso Représentante du Secteur Privé Email : sodepal1@fasonet.bf
Mme Clarisse Nehoudamaji N. Secrétaire Générale de l’ATOSA Représentant des ONG, Tchad Email : nehoudamadji@yahoo.fr
Dr Bram HUIJSMAN Directeur de Wageningen International Représentant des Partenires Scientifiques Email : bram.huijsman@wur.nl
Mme Elisabeth ATANGANA
Présidente PROPAC, Cameroun Représentante des Organisations Professionnelles Email : cnop_cam2001@yahoo.fr
M. Isaias ANGUE OBAMA Directeur de l’Agriculture, CEMAC, Rep. Centrafricaine Pdt des CER d’Afrique Centrale Email : isaiasangue@yahoo.fr
Dr Salifou TRAORE, Chargé de Programme Principal Dept Agriculture, Environnement et Ressources en Eau Représentant des CER d’Afrique de l’Ouest Email : estesaar@yahoo.fr
Dr Tiémoko YO
Directeur Général CNRA Représentant SNRA Côte d’ivoire Email : tiemoko.yo@cnra.ci
Mme Alejandra SUAREZ-ALLER, EuropAid, Unité C4/Opérations centralisées pour les pays ACP, Commission Européenne Représentante des Partenaires au Développement, Belgique
Dr Paco SEREME Directeur Exécutif du CORAF/WECARD Secrétariat Exécutif du CORAF/WECARD Email : paco.sereme@coraf.org
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ANNEXES
Comité Scientifique et Technique
MEMBES DU COMITE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE Dr Michel P. SEDOGO Président du CST Domaine de compétence : Science du sol Institution : INERA Pays : Burkina Faso Email : m.sedogo@fasonet.bf
Dr Bouraïma OSSEINI
Dr Stella C. AKOMAS
Domaine de Compétence : Domaine de Compétence : Agronomie Elevage Institution : FIRCA Institution : Pays : Côte d’Ivoire College of Animal Science Email : bdocosseni@hotmail.com and Animal Health, Michael Okpara University of Agriculture Pays : Nigéria Email : chinnakomas@yahoo.co.uk
Dr Demba Farba MBAYE
Domaine de Compétence : Phytopathologie Institution : ISRA Pays : Sénégal Email : dmbaye@refer.sn
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Dr Tidiane NGAIDO
Domaine de Compétence : Agro-économie Chef du Bureau régional Institution : IFPRI Pays : Sénégal Email : t.ngaido@cgiar.org
Pr Chucks I. OGBONNAYA Vice-Président Domaine de compétence : Plantes, écophysiologie Institution : Abia State University Nigéria Email : chucks_ogbonnaya@yahoo.co.uk
Dr Eric SMALING
Domaine de Compétence : Gestion des ressources naturelles Pays : Hollande Email : esmaling@worldonline.nl
Dr Eva WELTZIEN
Domaine de Compétence : Sorghum breeding and genetic resources Institution : ICRISAT Pays : Mali Email : e.weltzien@icrisatml.org
Dr Jean D. NGOU NGOUPAYOU
Domaine de Compétence : Nutrition animale Institution : Ministère de la Recherche Scientifique Pays : Cameroun Email : ngou_ngoupayou@yahoo.com
Dr Emmanuel Nteranya SANGINGA
Directeur du Tropical Solid Biology and Fertility Insttute of Centro Internacional de Agricultura Tropical Institution : TSBF-CIAT Africa Pays : Naïrobi Email : n.sanginga@cgiar.org
ANNEXES
LE PERSONNEL
PERSONNEL DU SECRETARIAT EXECUTIF Equipe Dirigeante Dr Paco SEREME
Directeur Exécutif Email : paco.sereme@coraf.org
Personnel Cadre Dr Vincent Joseph MAMA, Chargé du Suivi-évaluation Dr Georges Achu MULUH, Chargé de la Planification Pr Abdourahmane SANGARE, Gestionnaire du Programme Biotechnologie et Biosécurité Dr Ernest Assah ASIEDU, Gestionnaire du Programme Cultures vivrières Dr Hamade KAGONE, Gestionnaire du Programme Elevage, Pêche et Aquaculture
Dr Harold ROY-MACAULEY
Directeur des Programmes Email : h.roy-macauley@coraf.org
Dr Abdulai JALLOH, Gestionnaire du Programme Ressources Naturelles Dr Sidy SANYANG, Gestionnaire du Programme Gestion de Connaissances et renforcement des capacités Dr Mbène FAYE, Gestionnaire du Programme Politiques, Marchés et Commerce M. Abou Niang GUISSE, Chef Comptable Mme Awa Cissé DIONE, Auditeur Interne
M. Jean-Rostand K. JIADIAIS Directeur Administratif et Financier Email : jean-rostand.kamga@coraf.org
Melle Julienne KUISEU, Assistante des Programmes M. Gorgui Alioune MBOW, Assistant NTIC
Personnel d’appui Mme Binetou Niasse NDIR, Assistante administrative Mme Mariane Soumaré SECK, Assistante comptable Mlle Cécile Edith NDIAYE, Assistante de Direction bilingue
Dr Anatole Yékéminan KONE Gestionnaire de l’Information et de la Communication Email : anatole.kone@coraf.org
Mlle Sophie Yandé NGNING, Assistante de Direction bilingue M. Cheikh Tidiane GUEYE, Comptable Mlle Monique NGOM, Comptabe Mlle Nina Téning FAYE, Secrétaire assistante M. Mamadou Djigo TANDJIGORA, Chauffeur du D.E M. Issa GUEYE, Chauffeur
Dr Remileku R. COLE
Conseiller Technique Spécial du Directeur Exécutif Email : remi.cole@coraf.org
Ibrahima DIA, Planton M. Vincent GOMIS, Gardien
Personnel Contractuel / Consultant M. Armand FAYE, Redacteur en Chef CORAF ACTION Dr Samba LY, Coordonnateur par intérim du Programme SCARDA Modou Bousso DIOP, Spécialiste des passations de marchés M. Alassane DIA , Infographiste
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ANNEXES
PAYS MEMBRES
Pays membres du CORAF/WECARD Le CORAF/WECARD regroupe les systèmes nationaux de recherche agricole de 22 pays repartis en trois zones agroécologiques : la Zone Sahélienne de l’Afrique de l’Ouest
la Zone Cotière de l’Afrique de l’Ouest
la Zone de l’Afrique Centrale
1 - Bénin 2 - Burkina Faso 3 - Cameroun 4 - Cap-Vert 5 - Congo 6 - Côte d’Ivoire 7 - Gabon 8 - Gambie 9 - Ghana 10 - Guinée 11 - Guinée-Bissau 12 - Liberia 13 - Mali 14 - Mauritanie 15 - Niger 16 - Nigéria 17 - RCA 18 - RDC 19 - Sénégal 20 - Sierra-Léone 21 - Tchad 22 - Togo
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ANNEXES 1. BENIN Dr Narcisse DJEGUI Directeur Général de l’Institut National de Recherche Agricole du Bénin (INRAB) BP 884, Cotonou Tél. : (229) 21 300 323 / 21 300 723 / 21 300 264 Fax : (229) 300326 E-mail : dginrab@yahoo.fr ndjegui@yahoo.fr 2. BURKINA FASO Pr Gnissa KONATE Directeur de l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA) 04 BP 8645, Ouagadougou 04 Tél. : (226) 50 34 02 70 / 34 71 12 Fax : (226) 50 34 02 71 E-mail : inera.direction@fasonet.bf gnissa.konate@liptinfor.bf 3. CAMEROUN Dr Simon ZOK Directeur Général de l’Institut de Recherche Agricole pour le Développement (IRAD) BP 2123, Yaoundé Tél. : (237) 22 22 33 62 / 22 23 35 38 Fax : (237) 22 23 35 38 / 22 22 33 62 E-mail : irad.pnrva@yahoo.com zoksimon@yahoo.com 4. CAP-VERT Dr Isildo GOMES Président de Instituto National de Investigacao e Desenvolvimento Agrario (INIDA) Caixa postal 84, Praia Tél. : (238) 271 11 47 / 271 11 27 Fax : (238) 271 11 33 / 271 11 45 E-mail : isildogomes@cvtelecom.cv 5. CENTRAFRIQUE Dr Salomon NAMKOSSERENA Directeur Général de l’Institut Centrafricain de Recherche Agricole (ICRA) BP 1762, Bangui Tél. : (236) 61 62 75 / 50 33 12 Cel. : (236) 05 14 68 Fax : (236) 61 63 43 E-mail : icra.rca@yahoo.fr namkosserena2000@yahoo.fr 6. CONGO Pr Itoua NGAPORO ASSORI Délégué Général DGRST Place CCF, BP 2499, Brazzaville
RESPONSABLES INRA Tél. : (242) 81 06 07 Fax : (242) 81 03 30 E-mail : dgrst@yahoo.fr 7. COTE D’IVOIRE Dr Tiemoko YO Directeur Général du Centre National de Recherche Agronomique (CNRA) 01 BP 1740, Abidjan 01 Tél. : (225) 23 47 24 24 Fax : (225) 23 47 24 11 E-mail : tiemoko@cnra.ci 8. GABON Pr Auguste NDOUTOUME Directeur Général de l’Institut de Recherches Agronomiques et Forestières (IRAF) BP 2246, Librevile Tél. : (241) 73 23 75 / Dir. : 73 25 32 / 73 25 65 Cel. : (241) 07 41 24 57 Fax : (241) 73 08 59 E-mail : ndakissas@yahoo.fr 9. GAMBIE Dr Babou JOBE Directeur Général du National Agricultural Research Institute (NARI) PMB 526, Serekunda Tél. : (220) 448 49 31 / 448 49 25 Fax (220) 448 49 21 E-mail : nari@qani.gm 10. GHANA Dr A. B. SALIFU Directeur Général du Council for Scientific and Industrial Research (CSIR) PO Box M32, Accra Tél.: (233) 21 77 76 51 / 21 77 76 52 / 21 77 76 53 Fax: (233) 21 77 98 09 E-mail: dgsoffice@csir.org.gh 11. GUINEE Dr Famoï BEAVOGUI Directeur Général de l’Institut de Recherche Agronomique de Guinée (IRAG) BP 1523, Conakry Tél. : (224) 60 54 31 34 Cel. : (224) 64 39 69 86 / 30 43 55 80 Fax : (224) 41 57 58 E-mail : beavoguifamoi@yahoo.fr
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ANNEXES 12. GUINEE BISSAU Dr Marco Antonio LOPES Président-Directeur Général Instituto Nacional de Presquisa de Agraria (INPA) BP 505, Bissau Tél. : (245) 661 74 32 / 720 89 93 / Fax : (245) 25 27 74 E-mail : simongomis@yahoo.fr 13. MALI Dr Bino TEME Directeur Général de l’Institut d’Economie Rurale (IER) BP 258, Bamako Tél. : (223) 223 19 05 / 222 26 06 Fax : (223) 222 37 75 / 222 55 73 E-mail : direction@ier.ml bino.teme@ier.ml 14. MAURITANIE Dr Abdou Oumar NGAM Directeur Général du Centre National de Recherche Agronomique et de Développement (CNRADA) BP 22, Kaedi Tél. (cel.) : (222) 634 65 96 / 680 95 16 Fax : (222) 533 53 77 E-mail : limam_abdawa@yahoo.fr Dr Mamadou Lamine DIA Directeur Général du Centre National d’Elevage et de Recherches Vétérinaires (CNERV) BP 167, Nouakchott Tél. : (222) 525 27 65 / 525 23 26 / 684 31 10 Fax : (222) 525 28 03 / 525 44 78 E-mail : cnerv@maurital.mr ididiarra@hotmail.com 15. NIGER Dr Hassane MOUSSA Directeur Général de l’Institut de Recherches Agronomiques du Niger (INRAN) BP 429, Niamey Tél. : (227) 20 72 53 89 Fax : (227) 20 72 21 44 E-mail : inran@intnet.ne asambly@yahoo.fr 16. NIGERIA Pr Yusuf ABUBAKAR Directeur Departement of Agricultural Sciences Federal Ministry of Agriculture PMB 135, Garki – Abuja Tél.: (234) 923 44 141 / 234 80 55 25 27 99 E-mail : agrisciences@yahoo.com
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RESPONSABLES INRA 17. SENEGAL Dr Taïb DIOUF Directeur Général de l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA) Route des Hydrocarbures, BP 3120, Dakar Tél. : (221) 33 859 17 20 Fax : (221) 33 832 24 27 E-mail : dgisra@isra.sn diouf_macoumba@yahoo.fr 18. SIERRA LEONE Dr Alfred Gilbert OLUJUBEH DIXON Director General SLARI Tower Hill PMB 1313, Freetown Tél. : (232) 76 60 49 83 E-mail : adixon.slari@gmail.com 19. TCHAD Dr Outman Issa IBET Directeur Général p.i. de l’Institut Tchadien de Recherche Agricole pour le Développement (ITRAD) BP 421, Ndjaména Tél. : (235) 66 52 01 01 Fax : (235) 66 253 41 63 E-mail : iouthman@hotmail.com 20. TOGO Dr Comlan Atsu AGBOBLI Directeur Général de l’Institut Togolais de Recherche Agricole (ITRA) BP 1163 Tél. : (228) 225 21 48 / 225 30 96 Fax : (228) 225 15 59 E-mail : itra@cafe.tg 21. REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO Pr Paul MAFUKA Mbe Mpie Directeur Général INERA 13, Avenue des cliniques, Kinshasa Gombe BP 2037, Kinshasa 1RDC Tél. (243) 89 83 17 13 E-mail : inera_dg@yahoo.fr 22. LIBERIA J. Q. SUBAH Directeur Général, CARI Suakoko, Bong County PMB 3929, Monrovia Tél. : (mob.) 231 77 37 25 21 / 649 42 61 E-mail : jqsubah@yahoo.com