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Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricoles INSTITUT DE TECHNOLOGIE ALIMENTAIRE
West and Central African Council for Agricultural Research and Development Amélioration de la qualité post-récolte et conditionnement des produits à base de riz, sorgho /mil en vue d’accroître leur valeur marchande en Afrique de l’Ouest (Identification du Projet: CW/03/01CM/U/09-03)
ETUDE DE BASE DU SYSTEME DE TRANSFORMATION AGROALIMENTAIRE EN AFRIQUE DE L’OUEST
Composantes et pays cibles : Sorgho/Mil: Sénégal, Mali, Niger et Burkina Faso
RAPPORT PROVISOIRE Par
Mamadou Bassirou SARR Consultant
Agri-business and Agro-Food Specialist Mobile: + 221 100 61 41 E-mail: bachirsarrm@yahoo.fr
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SOMMAIRE SIGLES ET ABREVIATIONS ............................................................................................................ 4 INTRODUCTION : ENJEUX DU SYSTEME POST RECOLTE DU MIL / SORGHO ........................................ 6 CHAPITRE 1 : CADRE GENERALE DE L’ETUDE........................................................................ 8 1.
PRESENTATION DU PROJET ET ENJEUX DU PROJET .......................................................................... 8
2.
RAPPEL DE LA MISSION .................................................................................................................... 8 2.1.
Objectif :................................................................................................................................. 9
2.2.
Termes de consultation ......................................................................................................... 9
2.3.
Zone d’emprise du projet ................................................................................................... 10
APERÇU DE LA PRODUCTION MONDIALE DU MIL ET DU SORGHO ............................................. 11
3.
3.1.
Production ............................................................................................................................ 11
3.2.
Commerce et consommation du mil/sorgho ...................................................................... 12
DEROULEMENT DE L’ETUDE........................................................................................................ 13
4.
4.1.
Approche méthodologique .................................................................................................. 13
4.2.
Outils..................................................................................................................................... 13
CHAPITRE 2 : DESCRIPTION DES INDICATEURS DE L’ETUDE .......................................... 16 1.
DESCRIPTIF DES INDICATEURS .................................................................................................... 16
2.
INDICATEUR DE RESULTAT 1 : ACCROISSEMENT DE LA PRODUCTIVITE DE PETITES
EXPLOITATIONS AGRICOLES ............................................................................................................... 20
3.
INDICATEUR DE RESULTAT 4 : ACCELERER LA CONTRIBUTION DES PETITS PRODUCTEURS A
LA CROISSANCE DU MONDE RURAL ..................................................................................................... 43
CHAPITRE 3 : CARACTERISATION DES UNITES DE TRANSFORMATION ET LA TRANSFERABILITE DES TECHNOLOGIES EPROUVEES ...................................................... 46 1.
CARACTERISATION DES UNITES DE TRANSFORMATION ............................................................ 46
1.1.
LES UNITES DE TRANSFORMATION DU BURKINA FASO ......................................................... 46
1.2.
LES UTC DU SENEGAL ............................................................................................................. 46
1.3.
LES UTC DU MALI ................................................................................................................... 47
1.4.
LES UTC DU NIGER ................................................................................................................. 48
2.
LA TRANSFERABILITE DES EQUIPEMENTS POST RECOLTE : EQUIPOR .................................. 49
3 2.1.
LES EQUIPEMENTS POST RECOLTE DU MIL/SORGHO ............................................................. 49
2.2.
POTENTIEL D’EQUIPEMENTS FABRIQUES ET DIFFUSES ......................................................... 49
2.3.
LISTE DES EQUIPEMENTS POST RECOLTES PROPOSEES A LA DIFFUSION ............................. 51
CONCLUSION : ...................................................................................................................................... 53 BIBLIOGRAPHIE.................................................................................................................................... 55 ANNEXES ............................................................................................................................................ 56 1.
RENCONTRES REALISEES ............................................................................................................. 57
2. EPIERREUR POLYCEREALES MIS AU POINT PAR L'ITA EN PARTENARIAT AVEC URPATASAHEL ................................................................................................................................................. 66 3.
PROCESSUS DE PRODUCTION ....................................................................................................... 67
4.
REVUE DE PRESSE : OPERATION DE RECONSTITUTION DE STOCK DE SECURITE AU NIGER ... 69
5.
OUTILS DE RECUEIL DES DONNEES ............................................................................................. 70
4
SIGLES ET ABREVIATIONS
CORAF Centre SONGHAI ITA OPVN PPCL PAM DTA LNS LTA PROCELOS PTF CNRA
Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricoles Centre de Recherche bénéficiaire du projet au Bénin Institut de Technologie Alimentaire Office des Produits Vivriers du Niger Programme de Promotion des Céréales locales Programme Alimentaire Mondial Direction des Technologies agro alimentaires Laboratoires Nationales d'Essais Laboratoire de Technologies Alimentaires Projet de Promotion des céréales Locales Partenaires Techniques et Financiers Centre Nationale de Recherche Agricole
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6
INTRODUCTION : ENJEUX DU SYSTEME POST RECOLTE DU MIL / SORGHO Les céréales constituent la principale nourriture de la population rurale des pays cibles 1 du projet estimée à plus de 70 % de la population. Il est aujourd’hui admis que c’est parce que la production du mil/sorgho est resté encore insuffisante que l’autosuffisance alimentaire n’est jusque là pas encore été atteinte. Dans tous ces pays, l’on note certes que les Etats ainsi que leurs partenaires continue à des degrés divers de réaliser des actions d’envergure dans l’encadrement des paysans afin d’augmenter significativement la production et la valeur marchande du mil et du sorgho et de leurs sous produits. Ces projets et programmes pilotés par les pouvoirs publics, les organismes non gouvernementaux concourent par exemple autres améliorer la qualité variété et l’augmentation des surfaces cultivées (ROCAFREMI, INTSORMIL), la distribution des engrais, la mise en place d’un réseau de commercialisation et d’un stock de sécurité (Niger avec un fonds de 4 milliards de FCFA en 2009 et au Mali), appuis à la transformation artisanale et semi industrielle (PROCELOS, PPCL au Sénégal et Burkina Faso). L’Etude Chaîne de Valeur sur le Mil&Sorgho du Projet de Croissance Accélérée (PCE) de l’USAID en 2009, nous informe sur le rôle déterminant et l’importance de ces deux spéculations dans le commerce international. Cultures très importantes pour les millions d'habitants des régions tropicales semi-arides de l'Afrique et de l'Asie, le mil et le sorgho sont classés dans le groupe des céréales secondaires. Ils occupent respectivement les sixième et cinquième rangs en termes de superficies cultivées en céréales pour la campagne 2003/04 d’environ 82 millions d'hectares dont 57% en Afrique et 37% en Asie. Plantes relativement rustiques, ils s'adaptent bien à diverses conditions édapho-climatiques difficiles et jouent un rôle important dans la sécurité alimentaire des régions tropicales semiarides. Fortement utilisés pour la consommation humaine, ils servent aussi dans l'industrie agroalimentaire : farine et grumeaux, boissons alcoolisées ou non, panification, biscuiterie et alimentation animale. Dans la zone du projet, la production a été globalement stable ces cinq dernières années tandis que la consommation moyenne par habitant décroît, particulièrement dans les centres urbains. Les régions sahéliennes de l'Afrique de l'Ouest sont les grandes zones de production, de consommation et d’échanges lorsque les récoltes le permettent. Les échanges commerciaux harmonisés et les résultats des différents projets d’appuis (SNRA et les ONG) offrent encore plus d’opportunités à la filière mil/sorgho. La demande continue fortement pour les besoins de la sécurité alimentaire des ménages ou comme matières premières de l’agro industrie en pleine croissance surtout au niveau des petits producteurs. La valeur marchande d’un produit est d’abord tributaire du respect des normes sur la qualité intrinsèque du produit. Cette exigence normative qui passe par la maîtrise des bonnes pratiques est tout aussi applicable au mil/sorgho dont le processus d’industrialisation et de commercialisation se poursuit inexorablement dans la zone du projet. Pour le volet post récolte qui demeurent une composante centrale dans la recherche de la valeur marchande du mil/sorgho, nous avons pu noter l’implication significative des institutions des systèmes nationaux de recherches agricoles qui ont mis au point des technologies post récolte appropriées et approuvées. En effet, il est heureux de constater que toutes les opérations unitaires 1
Mali, Niger, Burkina Faso et Sénégal
7 du systéme post récolte ont connu une innovation et une adaptation au contexte à la fois d’utilisation et de reproductibilité. Des épierreurs Multi céréales sont développés, plusieurs générations de nettoyeurs sont diffusés, des batteuses sont largement fabriquées dans les différents pays, les opérations unitaires de mouture (transformation primaire) et de fabrication industrielle (transformation secondaire) sont connues ou entamées. Partant des nombreux acquis engrangés par les acteurs (SNRA, Ateliers de fabrication, PTFS) en matière de conception et vulgarisation de technologies post récoltes, le CORAF et ses partenaires ambitionnent d’accompagner le projet de promotion et de vulgarisation des technologies post récoltes du mil et du sorgho dans la capitalisation des acquis technologiques et leur dissémination auprès des différents acteurs (Producteurs, équipementiers, l’unité de transformation et les SNRA et PTFs). Le projet « Amélioration de la qualité post-récolte et conditionnement des produits à base de sorgho /mil en vue d’accroître leur valeur marchande en Afrique de l’Ouest » cherche à organiser et à renforcer la synergie entre les différents acteurs de la filière pour mieux la structurer et la valoriser afin de permettre au petits producteurs et transformateurs d’augmenter leurs revenus à travers la diversification et la promotion de l’industrialisation des process de transformation par des technologies endogènes. Le projet de recherche initié par le centre SONGHAI sous la houlette du CORAF et financée par l’USAID permet aux producteurs et transformateurs d’accéder a des technologies appropriées et largement éprouvées pour améliorer la qualité de leurs productions et la diversification des produits drivés. L’étude de base du système agro alimentaire constitue la référence des activités prévues dans l’exécution du projet. Il s’agit de mesurer les indicateurs du projet au départ afin d’apprécier et de planifier judicieusement son exécution. Ce présent rapport qui fait suite aux différents travaux du CORAF et des partenaires et qui part des acquis et des réalisations en cours dans les différents visités est structurée en trois chapitres. D’abord, au niveau du chapitre 1, nous traitons des aspects liées aux fondamentaux du projet, des missions, des objectifs, de la zone d’intervention, du potentiel économique de mil/sorgho et de la méthodologie d’intervention.. Le chapitre 3 rappelle la caractérisation des indicateurs et les différents résultats de base obtenus au cours des enquêtes de terrain. L’analyse des forces et faiblesses des secteurs clés de la transformation et de l’innovation, les propositions politiques et techniques, le choix des technologies éprouvées et la portée socio économique du développement du système post récolte sont traités enfin au chapitre au dernier chapitre 3.
8
CHAPITRE 1 : CADRE GENERALE DE L’ETUDE 1. PRESENTATION DU PROJET ET ENJEUX DU PROJET Sous l’égide du CORAF, le projet d’amélioration de la qualité post-récolte et du conditionnement des produits à base de mil/orgho en vue d’accroître leur valeur marchande en Afrique de l’Ouest est financé par l’USAID, exécuté par le centre Songhaï du Bénin et ses partenaires et coordonné par l’ITA (Institut de Technologie Alimentaire) du Sénégal et. Ce partie qui fait l’objet de ce rapport est tiré de la composante du projet qui traite aussi des enjeux des filières riz et manioc. La couverture géographique du projet s’étend sur quatre pays de l’Afrique de l’Ouest que sont le Sénégal, le Burkina Faso, le Niger et le Mali. . Le projet vise particulièrement à renforcer la collaboration scientifique entre les institutions de recherche d’envergure nationale et sous régional et qui œuvrent dans la promotion et la vulgarisation des technologies post récoltes pour le mil et le sorgho. Il s’agit de répondre aux besoins implicites et explicites en matière de services et d’équipements de production au profit bénéficiaires cibles du projet. Ces derniers sont constitués essentiellement des producteurs, des transformateurs et des équipementiers. Ils sont en général caractérisés par la faiblesse de leur revenu, la vétusté de leurs outils de production et sont victimes d’insécurité alimentaire cyclique, consécutifs entre autre aux difficultés d’accès aux équipements post récolte adéquats. Les acteurs des chaines de valeur mil/sorgho continuent aussi de souffrir de la contre performance des outils de récolte, de transformation, de conditionnement et de promotion commerciale. C’est partant de l’analyse de opportunités et des enjeux constants système post récolte du mil/sorgho dans la zone du projet que le centre SONGHAI tire la pertinence de ce projet qui vise à à promouvoir spécifiquement les technologies de transformation du mil/sorgho pour accroitre leur valeur marchande et à améliorer les revenus des producteurs et transformateurs en Afrique de l’Ouest. Les principales activités de recherche et de capacitation retenues par le projet trouvent leur pertinence à travers une maîtrise conséquente de la situation actuelle des principaux indicateurs identifiés du projet. Ce rapport succinct est défini pour donner une meilleure illustration de la situation actuelle du système post récolte au Mali, au Burkina Faso, au Sénégal et au Niger en matière de fourniture de services, d’utilisation et de fabrication des technologies éprouvées et adaptées. Cette analyse comparée au niveau des principaux bénéficiaires offre l’opportunité d’une plus large information sur la capacité d’innovation actuelle et de diffusion des technologies post récoltes du mil/sorgho. 2. RAPPEL DE LA MISSION L’analyse sommaire réalisée par le projet a déjà montré l’essentiel des limites dans le système post récolte. En effet, la transformation du mil/sorgho est en grande partie l’œuvre des transformateurs spécialisés en alimentation animale à grande échelle et des entreprises spécialisées dans la transformation en casse-croûtes et diverses boissons (Dolo), pâtisserie et produits conditionnés (Dégué, couscous, Thiacry et bouillie locale, etc.) dont la plupart sont des groupes de femmes. Leurs principales contraintes sont l’accès limité aux matières premières (en quantité et en qualité) et le manque de technologies de transformation adaptées. Pour autant, il faut louer les immenses efforts de recherche et de conception fournis en commun par les centres de recherche et les ateliers de fabrication ou les écoles de formation pour la fabrication, la reproduction et la conception de toute la gamme d’équipements indispensables au système post récolte du mil et du sorgho. Toutes ces informations et la qualité des équipements post récoltes disponibles et largement éprouvés dans les centres de recherche ou dans les structures de fabrication seront largement détaillées au chapitre 2 du rapport.
9 2.1. Objectif :
L’objectif de cette présente mission est de promouvoir les technologies améliorées de transformation du sorgho/mil en vue d’assurer la sécurité alimentaire, une valeur marchande accrue des produits et l’augmentation des revenus des producteurs et transformateurs 2.2. Termes de consultation
1. Analyser les systèmes actuels de transformation du produit mil/sorgho y compris les technologies, les équipements ainsi que les acteurs principaux à partir des échanges avec les principaux partenaires des pays concernés (investisseurs, agences de contrôle de qualité et de certification, Organisations Communautaires, groupements de transformateurs de mil/sorgho, ONG, centres GCRAI, SNRA, les agents de vulgarisation, les chercheurs etc.) ; 2. Examiner les politiques actuelles sur les systèmes post-récolte et le rôle d'autres projets dans la promotion des technologies de transformation en vue de proposer des liens de synergie possibles entre ces projets et celui-ci. (, et autres) 3. Identifier les contraintes dans la promotion des technologies de transformation et suggérer les voies et moyens pour l’amélioration et la promotion des dites technologies ; 4. S'assurer de la prévalence de la présente situation socio-économique (familles en sécurité alimentaire, la catégorie de revenu, l'accès au crédit, aux marchés, etc.) des groupes cibles de traitement dans les pays concernés par le présent projet. 5. Identifier les possibilités (technologiques, commerciales, les normes et contrôle de qualité), qui existent dans la promotion des technologies de transformation et proposer des mécanismes de partenariat efficace entre ces acteurs clés dans la promotion des technologies de transformation dans les pays cibles 6. Etablir les potentiels impactes socio-économiques des technologies améliorées de transformation sur la vie des groupes cibles. 7. Proposer des options stratégiques (les approches technologiques, les partenariats et les considérations socio-économiques) pour parvenir à l'adoption accélérée des technologies de transformation ; 8. Préparer un rapport détaillé traitant des termes indiqués ci-dessus
10 2.3. Zone d’emprise du projet
L’étude se concentre sur quatre pays de l’Afrique de l’Ouest que sont : Le Niger, le Burkina Faso, Le Mali et le Sénégal
,
Le Burkina Faso se caractérise par une dynamique et une diversité dans la diversification des produits à base de mil et sorgho. La production et la valorisation du mil/sorgho à travers des produits traditionnels comme le dolo et les boules en plus des produits communs aux autres pays (farine, semoule, grumeaux..) démontent de l’intérêt et l’importance du système post récolte dans les politiques sectorielles et de structuration engagés par les acteurs de la filière mil/sorgho. Au Mali, les céréales sèches constituent la base de l’alimentation. La production du mil/sorgho et maïs mobilise environ 80% des populations rurales. L’analyse des résultats de production des dix dernières années montre que la production céréalière pour l’ensemble du pays s’est beaucoup améliorée. En effet, elle s’est accrue à un rythme annuel moyen de 5,6% au cours de la décennie. Un stock national de sécurité de l’ordre de 35 000 tonnes est constitué annuellement à partir de ces deux céréales. Les produits transformés proviennent à la fois des unités artisanales et semi industrielles. Le marché ethnique est très important eu égard à l’importance de la communauté malienne vivant à l’étranger. La promotion des technologies post récolte est un levier indispensable dans les efforts d’autosuffisance et de constitution d’un stock de sécurité engagé par le gouvernement et ses partenaires. Pour le cas du Niger, les crises cycliques d’insécurité alimentaire conduisent le gouvernement à contrôler la commercialisation du mil /sorgho sur toute l’étendue du territoire. Déjà en 2009, le gouvernement avait dégagé 4 milliard de FCFA pour l’achat des stocks disponibles dans les régions excédentaires à travers un prix préférentiel défiant toute concurrence. Ce stock qui avoisinait prés de 167.000 tonnes est conservé dans les magasins de l’OPVN en vue d’une redistribution à prix modéré durant les périodes de disettes. Le mil/sorgho est la première denrée de consommation dans le pays. La transformation familiale et artisanale sont dominantes. Les unités semi industrielles restent très limitées et les offres de technologies très embryonnaires. Les échanges et le transfert de technologies post récoltes pourront compléter la gamme d’équipements peu fourni dans les opérations et relancer le secteur de la petite industrie. Le Sénégal a des traditions alimentaires, tant au niveau urbaines que rurales, qui reposent sur la consommation de céréales (riz, mil, maïs et sorgho) comme aliments de base. Ils constituent 40% du budget consommation alimentaire (soit en valeur 297 Milliards par an) du budget nourriture des ménages. Les années 1990 ont consacrée l’avènement des premières unités de transformation sous l’impulsion du PPCL (Programme de promotion des céréales locales). Ces appuis sont accompagnés par une maitrise des technologies de la transformation primaire et du
11 battage. Le nettoyage et la seconde transformation ont suivi avec des interventions des structures de recherche et des ateliers pour compléter la panoplie d’offres de technologies du mil et du sorgho. Le partage et la capitalisation des acquis pourront impulser d’avantage la production industrielle qui a connu une évolution stratégique notoire avec des professionnels avertis. 3. APERÇU DE LA PRODUCTION MONDIALE DU MIL ET DU SORGHO 3.1. Production Durant la dernière décennie la production mondiale de mil et de sorgho a été marquée par un volume record de 200 millions de tonnes enregistrés en 1996/97, une stabilisation à 175 millions tonnes jusqu’en 2001 et une baisse à 156 millions de tonnes en 2002/2003. Pour la campagne 2004, la production mondiale a légèrement augmenté, consécutivement à celle des rendements en Asie et à l’utilisation des variétés hybrides et des superficies cultivées en Afrique. Le diagramme ci-dessous montre la répartition de la production de la campagne 2003/04.
Europe 2%
Asie 28%
Aust ralie 2% Afrique 42%
Amérique 26% Ré parti ti on de l a producti on de mi l e t sorgho dans l e monde (2003)
Graphe : Production mondiale : sources : rapport PCE 2010 Les cinq plus grands producteurs de mil et sorgho sont, par ordre croissant, l'Inde, le Nigeria, les Etats-Unis, le Soudan et la Chine. Dans la zone subsaharienne et les régions septentrionales des pays côtiers de l'Afrique de l'Ouest, le mil et le sorgho sont les céréales les plus cultivées. Dans la plupart de ces pays 2, les mils et le sorgho représentent 80% de la production de céréales en Afrique de l'Ouest dont 30% pour le mil seulement. Les plus grands producteurs sont le Nigeria (avec 65% des volumes produits), le Burkina Faso (10,2%) et le Mali (6,5%). 2
http://fr.wikipedia.org
12 3.2. Commerce et consommation du mil/sorgho Le commerce du mil est relativement limité et, dans la plupart des régions du monde, il sert de culture vivrière de subsistance et consommé localement. L’absence de débouchés importants fait que le marché mondial formel du mil ne constitue que 1% 3 de la production et le commerce se limite essentiellement à des échanges transfrontaliers. Il en est autrement du sorgho dont le marché reste sous l’influence majeure de la demande en besoins d’aliment de bétail et les prix des céréales fourragères. La consommation du mil et du sorgho comme aliments de base concerne surtout l’Afrique au sud du Sahara où près de 60 millions de personnes vivent de ces céréales. Dans d’autres pays comme l’Inde, le Pakistan et la Chine, ils sont consommés sous forme de pain sans levain essentiellement. 4 Répartie entre les différents besoins de consommation humaine, animale et d’autres utilisations (fabrication de boissons alcooliques, semences, etc.), la consommation mondiale gravite autour de 80 millions de tonnes durant ces dernières années. Selon le type de consommation, la répartition entre les pays se présente comme suit : - consommation humaine : 46 millions dont 53% en Afrique, 44% en Asie ; - consommation animale: 32 millions dont 54% en Amérique du Nord, 15% en Asie ; 13% en Amérique du Sud, et 7% en Afrique, - transformation pour l’alimentation humaine : 2,4 millions dont 59% en Afrique et 40% en Amérique du nord. 5 L’Afrique enregistre la consommation par habitant la plus élevée avec 31,8 kg/habitant/an contre une moyenne mondiale de 7,6. Il faut cependant noter que la consommation de mil et de sorgho a globalement baissé durant la dernière décennie. Elle est passée de plus de 42 kg/hab/an en 1996 à 31,8 en 2000 en Afrique occidentale. La diminution de la consommation par habitant s’explique principalement par la modification des habitudes alimentaires des consommateurs, plus portés, pour les céréales, vers le blé et le riz plus accessibles sur le marché et plus commodes d’utilisation.
3
4 5
http://www.fao.org http://www.fao.org Calculé d'après données FAO/STAT
13 Dans leurs prévisions, les observateurs estiment que la demande de mil et de sorgho pour l'alimentation humaine devrait globalement augmenter dans les pays en développement, même si la consommation par habitant continuera de diminuer du fait que dans certains pays d’Asie, les consommateurs optent pour d'autres types d’aliments.
4. DEROULEMENT DE L’ETUDE 4.1. Approche méthodologique Les documents déjà fournis par le CORAF/WECARD nous guident fondamentalement par rapport à la méthodologie à adopter. Les résultats très explicites attendus de cette étude font apparaitre à la fois tous les acteurs du projet ainsi que les informations souhaitées pour engager et mettre en œuvre le plan d’action du projet « Amélioration de la qualité post-récolte et conditionnement des produits à base de riz, sorgho /mil en vue d’accroître leur valeur marchande en Afrique de l’Ouest » dans sa composante mil/sorgho. Pour mener à bien cette étude, nous avons développé : A. Une approche participative : (Echanges avec les différents acteurs du système post récolte, les organisations et institutions, les principaux groupes cibles, les projets, les entreprises engagées dans la transformation desdits produits et sa commercialisation ainsi que les Organisations Confessionnelles, des Organisations Communautaires, ONG, les organismes de recherche nationaux et internationaux, les Ministères de l'Agriculture, les projets de (transformation) post-récolte B. Une approche fonctionnelle (Principalement avec la coordination du projet (ITA de Dakar) et ses points focaux pays) Une approche participative Les activités se résument ainsi qu’il suit : L’ITA de Dakar a été souvent sollicité pour faciliter notre introduction auprès des points focaux pays et autres partenaires du projet Une Revue documentaire : L’Analyse des données du projet, le cadre stratégique, les indicateurs, le plans d’actions Echanges avec les différents acteurs du système post récolte, les organisations et institutions, les ONG, les organismes de recherche nationaux et internationaux (SNRA, Projet post récolte, Ministère Agriculture, Service de la qualité et des normes Banques/investisseurs Echanges avec es principaux groupes cibles, les entreprises engagées dans la transformation des dits produits et sa commercialisation ainsi que les Organisations Confessionnelles et Communautaires. 4.2. Outils Quatre types de questionnaires ont été conçu pour les besoins de l’étude. Outils : QUESTIONNAIRE UTC : Gestionnaire des Unité de transformation : QUESTIONNAIRE PFD : Producteur Fournisseurs et Distributeurs :
14 QUESTIONNAIRE ETP : Equipementiers des technologies SUPPORT d’ENTRETIEN : Institutionnels
15
Au total 65 questionnaires – entretiens sont exécutés dans les différents pays et suivant la répartition détaillé dans le tableau ci après. Les UTC et les institutionnels couvrent prés 62 %.
UTC
INSTITUTIONNEL S
PFD
EQIP
Total
NIGER
5
4
3
4
16
24,62%
MALI
5
4
2
3
14
21,54%
BURKINA
7
6
3
2
18
27,69%
SENEGAL
4
5
4
4
17
26,15%
Total
21
19
12
13
65
100,00%
%
32,31%
18,46%
20,00%
29,23%
Tableau : Répartition des enquêtes et entretien
100,00%
%
16
CHAPITRE 2 : DESCRIPTION DES INDICATEURS DE L’ETUDE Le CORAF et le centre SONGHAI ont identifié les résultats clés du projet illustrés par des indicateurs simples afin de pouvoir mesurer l’évolution significative du projet sur la base de la situation de référence. A cet effet, le projet a ciblé quatre résultats avec leurs indicateurs clés que sont : • Indicateur de résultat 1 : Accroissement de la productivité de petites exploitations agricoles • Indicateur de résultat 2 : Sound market Based Principales for agriculture • Indicateur de résultat 3 : Reduced Agricultural Trade and Transport Barriers • Indicateur de résultat 4 : Accélérer la contribution des petits producteurs à la croissance du monde rural Ces différents indicateurs traduisent l’impact attendu du projet eu terme des services fournis aux principaux bénéficiaires en matière de transfert de technologies post récolte, de formation, de suivi et de génération de marge sur les différents produits fabriqués. Il s’agit aussi pour les initiateur du projet de mettre en œuvre l’approche chaine de valeur par : • Le renforcement des liens de collaboration entre acteurs de la chaine de valeur mil/sorgho (y compris les partenaires), • La promotion de l’esprit de partage et de développement de connaissances au sein des organisations faitières structurées • La facilitation de l’accès aux marches et la mobilisation des ressources. Pour ce qui concerne la composante mil/sorgho, le projet cible principalement : • Indicateur de résultat 1 : Accroissement de la productivité de petites exploitations agricoles • Indicateur de résultat 2 : Accélérer la contribution des petits producteurs à la croissance du monde rural La description de ces différents indicateurs validés au cours du séminaire de partage de Février 2010 est présentée sur le tableau ci après :
1. DESCRIPTIF DES INDICATEURS Indicateurs
Données à collecter
Méthodes de collecte
Méthodes d’analyse
Sources de collecte
Indicateur de résultat 1 : Accroissement de la productivité de petites exploitations agricoles
Sous indicateur 1 : • • La marge brute de la productivité actuelle par unité de surface •
•
• Rendement : Quantité des facteurs de production et Matières premières incluses • Prix unitaire des facteurs de production et Matières premières incluses Prix unitaire
Guides au niveau • des entreprises de transformation Revue de • littérature Recueil des données sur les 02 technologies (actuelles et améliorées)
Calcul de marge • brute moyenne • des 02 technologies • Analyse SWOT •
Transformateurs Centres de recherches et de vulgarisation Projets ONG
17
•
Sous indicateur 2 : • Les technologies déjà éprouvées et disponibles pour le transfert
•
•
Sous indicateur 3 : •
Volume de produits • transformés en termes de pourcentage •
•
• •
(FCFA/kg) du produit fini Facteurs qui influencent la marge brute
•
Pour chaque technologie
Liste des • innovations technologiques au • stade de pré vulgarisation au niveau : o Récolte o Stockage o Conservati • on o Opération s unitaires o Condition nement o Etc… Caractéristiques (capacités, fournisseurs, prix,..) Perception des innovations par les utilisateurs, fabricants etc..
Fiches produits • (Equipements) Guides • d’entretien au niveau des équipementiers et transformateurs Revue de littérature
Analyse des • contenus • Analyse SWOT •
• Listes des innovations en vulgarisation ou éprouvés • Superficies ou Volume de production annuelle par les non utilisateurs Superficie ou Volume de production par les utilisateurs de l’innovation Capacité de production théorique Durée de fonctionnement Taux d’utilisation de l’équipement
Questionnaires • structurées auprès des • transformateurs • Revue littérature
Analyse des contenus Analyse SWOT Statistiques descriptives
• •
• • • •
Equipementiers Transformateurs Centres de recherches et de vulgarisation Projets ONG
Transformateurs Centres de recherches et de vulgarisation Projets ONG
18 •
•
Sous indicateur 4 : • Nombre de producteurs, de transformateurs et • d’autres groupes d’acteurs qui ont adopté les • technologies
•
Sous indicateur 5 : • Nombre d’institutions • formées et le nombre de personnes (femmes • et hommes) par institution formées • Sous indicateur 6 : • •
Nombre d’organisations de producteurs/transfo rmateurs et nombre • de producteurs et transformateurs (hommes et • femmes) par
Caractéristiques socio économiques des transformateurs Perception par les transformateurs des caractéristiques de l’innovation • Listes des innovations en vulgarisation ou éprouvés Liste des • utilisateurs et non utilisateurs de l’innovation Caractéristiques socio économiques des transformateurs Perception par les transformateurs des caractéristiques de l’innovation
Questionnaires • structurées auprès des • transformateurs • Revue littérature
Liste des • institutions formées Liste des institutions ciblées par les projets Liste des personnes par genre ayant participé à chaque formation Effectif des personnes ciblées
Revue des rapports de formation
•
Analyse • comparative des effectifs • (Institutions, • personnes,) à travers les pays ciblés
Coordonnateurs des projets CORAF/WECARD Centre SONGHAI
• Liste des organisations formées Liste des organisations ciblées par les projets Liste des personnes par genre ayant participé à chaque formation Effectif des personnes ciblées
Revue des rapports de formation
•
Analyse comparative des effectifs (Organisations, personnes,) à travers les pays ciblés
•
Coordonnateurs des projets CORAF/WECARD Centre SONGHAI Organisations des producteurs (transformateurs)
Analyse des contenus Analyse SWOT Statistiques descriptives
• • • •
• • •
Transformateurs Centres de recherches et de vulgarisation Projets ONG
19 organisation formés
Indicateur de résultat 4 : Accélérer la contribution des petits producteurs à la croissance du monde rural Food and nutrition Monitoring (indicative indicators) Sous indicateur 1 : • • Quantité de stock disponible pour assurer la sécurité alimentaire durant l’année
Volume stockées • Durée de stockage •
Guides au niveau • des entreprises de transformation Revue de littérature
Selon les zones du projet Tableau 1 : Indicateurs de l’étude : Source : TDR de l’étude référence
Analyse comparative des coûts
• • • •
Transformateurs Centres de recherches et de vulgarisation Projets ONG
20 2. INDICATEUR
DE RESULTAT EXPLOITATIONS AGRICOLES
1 : ACCROISSEMENT
DE LA PRODUCTIVITE DE PETITES
2.1. Sous Indicateurs 1 : Marge brute de la productivité actuelle des produits phares des unités de transformation 2.1.1. Les Principaux produits fabriqués et les marges 2.1.1.1.
Produits phares du marché cible : PPMC
Sénégal Araw
Niger Degue Couscous Moni
Couscous
Farine
Mali
Thakry
Grumeaux
Degue
Semoule
Brisure
Farine
Biscuits
Biscuits
Brisure
Farine
Boules
Burkina Faso Farine Semoule Grumeaux Le malt Bouillies légères Pâtes (Tô) Produits cuits dans l'eau (Muwi guila, Thiobla, boules (fourra) Produits cuits à la vapeur (Cous cous bassi, Dégué..) Produits torréfiés (Farine infantile, déguedjalan) Produits frits (Beignets, sorgho soufflé) Boissons non alcoolisées (zoom koom , sirop de sorgho
Katdouri
Farine de sevrage
Aliments de volaille
Boissons alcoolisée (Dolo, vin de sorgho, bêssé)
21 Une vingtaine de produits sont recensés au sein de la zone du projet. Le mil et le sorgho représente une véritable industrie de consommation dans les différents pays. Cependant on note une disparité dans la formulation, la nature et le degré d’utilisation des produits. Au Burkina Faso et au Niger, le sorgho et le mil sont consommés de manière équitable. Contrairement au Sénégal et au mali ou le mil est la matière première de base la plus importante au sein des unités de transformation. Le sorgho est destiné à l’alimentation animale
Photo : Produits phares
2.1.1.2. Les marges brutes par produits
Produits Farine Semoule Grumeaux Le malt Boullies légéres Pâtes (Tô) Produits cuits dans l'eau (Muwi guila, Thiobla, boules (fourra)
Burkina 218 400 000 218 400 000 109 200 000 109 200 000 54 600 000 54 600 000
187 200 000
Total 665 600 000 218 400 000 296 400 000 109 200 000 54 600 000 54 600 000
109 200 000
208 000 000
317 200 000
Produits cuits à la vapeur (Cous cous bassi, Dégué..)
218 400 000
20 800 000
78 000 000
54 600 000
20 800 000
39 000 000
Produits torifiés (Farine infantile, déguedjalan) Produits frits (Beignets, sorgho souflé) Boissons non alcoolisées (zoom koom , sirop de sorgho Boissons alcoolisée (dolo, vin de sorgho, bêssé)
Niger 83 200 000
Sénégal 234 000 000
Mali 130 000 000
104 000 000
421 200 000 114 400 000
54 600 000
54 600 000
54 600 000
54 600 000
218 400 000
218 400 000
22
Degué
83 200 000
Aliments de volaille
83 200 000
Brisure
20 800 000
104 000 000
83 200 000
104 000 000
Thaiakry
Biscuits Araw Total
20 800 000 1 474 200 000
728 000 000
187 200 000
124 800 000
39 000 000
39 000 000
7 800 000 78 000 000 475 800 000
28 600 000 78 000 000 3 120 000 000
442 000 000
Tableau 2 : Produits phares commercialisés :.Source : Données de l’étude
Sur la base de l’hypothèse de base de l’étude qui part de l’estimation de la capacité moyenne de production (CMP) des unités de transformation et des prix de référence affiché pour déterminer la valeur de la marge des produits. Par conséquent, nous notons que les industriels burkinabé engrange plus de marge et développe par conséquent un chiffre d’affaire très conséquent pour des raisons liés à l’importance de la production (cf chap 1) et de l’utilisation quasi identique du mil et du sorgho dans l’agro industrie. Le Niger se caractérise par une forte consommation familiale du mil/sorgho avec une production de plus de 1.000.000 tonne par an. Les marges réalisées au Sénégal et au Mali sont importantes dufait d’une politique de promotion des cérales très intense.
1 600 000 000 1 400 000 000 1 200 000 000 1 000 000 000 800 000 000 600 000 000 400 000 000 200 000 000 0 Burkina
Niger
Sénégal
Mali
23
Graphe : potentiel de production par pays
24
Une vingtaine de produits est identifiée. Ils peuvent être répartis en produits simples, composés, torréfiés, boissons, alcoolisés ou non et aliments de bétails. Les habitudes alimentaires donnent une richesse dans les appellations (que nous avons volontairement conservées) et les formulations. Le Burkina Faso et le Niger confirme la corrélation entre le potentiel de production et le système de transformation. Le Mali et le Sénégal s’illustre d’avantage dans l’innovation et le marché (cf graphe ci après)
800 000 000 600 000 000 400 000 000 200 000 000 0
Graphe : Nature et proportion des différents produits fabriqués à base de mil/sorgho
25 1.1.1. Produits phares du marché des pays : PPMP
Burkina 300 000 000 200 000 000
Araw
Biscuits
Thaiakry
Brisure
Aliments de…
Degué
Boissons…
Boissons non…
Produits frits…
Produits torifiés…
Produits cuits à la…
Pâtes (Tô)
Boullies légéres
Le malt
Grumeaux
Semoule
Farine
0
Produits cuits…
100 000 000
Graphe : Nature et proportion des différents produits fabriqués à base de mil/sorgho Le Burkina est l’un des rares pays où la transformation du mil et du sorgho est fortement maîtrisées. La diversité des produits et l’importance du marché local est favorisé par le niveau de professionnalisme des acteurs qui bénéficient la présence quasi permanente des structures d’appuis. La farine comme base de formulation, les produits cuits à la vapeur comme le dégué et les boissons alcoolisées prédominent au sein des structures semi industrielles et traditionnelles dans le pays.
Photo : Produit BKNA
26
Niger 250 000 000 200 000 000 150 000 000 100 000 000 50 000 000 0
Graphe : Nature et proportion des différents produits fabriqués à base de mil/sorgho
Le Niger est un pays par excellence de production importante de céréales. Les quantités moyennes de production sont estimées à prés de 1.500.000 tonnes. Le mil et le sorgho constituent la base de l’alimentation de la population. Ces deux spéculations sont au cœur du système de sécurité alimentaire et constitue le baromètre de mesure du risque d’insécurité alimentaire du pays. Le foura, le dégué et la farine infantile sont les plus fabriqués. C’est une industrie locale qui joue un rôle important dans la lutte contre la pauvreté avec les entreprises familiales comme la famille IN Day Dano de Maradi qui emploient plus de 100 jeunes filles/four
Photo : Produit NGER
27
Sénégal 250 000 000 200 000 000 150 000 000 100 000 000 50 000 000 0
Graphe : Nature et proportion des différents produits fabriqués à base de mil/sorgho Les opérateurs intervenants dans le secteur de la transformation des céréales ont bénéficié durant les années 1990 d’un ambitieux projet de promotion des céréales (PPCL). Durant ces années, des unités sont installées avec un appui technique et financier. L’avènement des PME/CL a très sensiblement augmenté les quantités de céréales produites et commercialisées dans les villes (Dakar, Thiès, Mbour ; Saint-Louis ; etc.) La consommation des produits céréaliers en sachet est devenue une réalité dans les villes..
Photo : Produit SEN
28
Mali 140 000 000 120 000 000 100 000 000 80 000 000 60 000 000 40 000 000 20 000 000 0
Le mali s’illustre par une production localisée et très importante. Le marché ciblé s’étend du niveau national à l’international grâce à une communauté étrangère relativement importante. Les principaux produits demeurent les produits cuits à la vapeur (coucous, dégué), les brisures et les produits roulés
Graphe : Nature et proportion des différents produits fabriqués à base de mil/sorgho
Photo : Produit MLI
29 2.1.2. Atouts et contraintes de la formulation des produits des UTC Producteurs/four niseurs/Distribute urs
Unité de transformations
Equipementiers
Acteurs institutionnels
Atouts
Contraintes
Actions à entreprendre
- Pratiques traditionnelles et familiales très anciennes (Dolo et de la boule) - Maîtrise de la formulation des produits - Forte présence des femmes (emplois) - Disponibilité de matières premières - Débouchés du produit de la MP et des PF - Industrialisation du process - Marché de valeur - Création d’emplois - Création de revenus - Capacité de production importante - Maitrise de la production de produits standards (Moulin et décortiqueuses) - Produit nouveau et innovant (triage, émotteur, rouleur, foyer de cuisson, séchoir) - Professionnalisation des acteurs - Présence des acteurs de recherche et de technologie alimentaire
- Processus d’industrialisation - L’organisation du marché et - Le groupage - Qualité et conditionnement -
- Financement de l’Approvisionnement en matière première - Installation automatisée - Mécanisation des opérations unitaires dans les unités pilotes - Le groupage et le conditionnement pour le marché - Mise à Niveau
- Marché en pleine expansion - Production importante
- Organisation du marché - Qualité des produits - Concurrence des politiques de sécurité alimentaire (Niger)
-
Transférabilité Marché Informations Organisations
- Présence réduite des programmes (PPCL) - Présence Limité des ONGS et acteurs - Les services sont souvent rémunérés par les UTC
- -Formation sur la qualité (Burkina Faso) - - Structuration et professionalisation - - Contractualisation - - Equipements de nettoyage et de conditionnement - - Financement d’un FDR
- Diffuser les innovations existantes de certaines Opérations unitaires - Equipements des ateliers - Accès aux marché public - Propriété intellectuelles - Mise à Niveau - Organisations faitières fortes - Mise en réseau au niveau national et sous régional Constellation Synergie des interventions Financement des services Formation aux chaines de valeur - Formulation de projets industriels - Mise à Niveau -
30 2.2. Sous Indicateurs n° 2 : Les technologies phares déjà éprouvées et disponibles pour le transfert 2.2.1. Les principaux équipements post récoltes diffusés dans la zone du projet
Equipements
Burkina Faso
Sénégal
Egreneur multifonctionnel
120
Broyeur à marteau
200
Mélangeur
Niger
Mali
120 300
200
5
Foyers de cuisson
200
Séchoirs solaires Batteuses Décortiqueuse Pré netoyeur Granulateur Emoteur Ensacheuse Séchoirs à gaz Thermosoudeuse Tamiseur
200 200 200
1 125
Total
300
1 000
50
55 200
50 300 20 5 5 10 10 10 710
50 100 150
150 200 150
150 30 500
1 030
400 550 800 20 5 5 10 160 30 10 3 365
La liste des différents équipements fabriqués au niveau des ateliers et des centres de recherche justifient l’intérêt que revêt ce segment dans la promotion des unités de transformation en Afrique de l’Ouest. On constate que les efforts conjugués des centres de recherche dans la diffusion des équipements post récolte et l’ingéniosité des ateliers artisanaux ont conduit à une mécanisation des principales opérations unitaires post récolte et transformation primaire. Des avancées significatives ont été notés dans la fabrication de produits roulés, de la fermentation, de nettoyage, de l’émotteur, des foyers de cuisson et les séchage, etc…. Ceci pour qu’enfin les acteurs puissent installer une unité industrielle pilote avec des équipements fabriqués dans les différents pays. Le transfert et la caractérisation des différents équipements montrent la capacité de la réalisation de cette ambition au terme du projet.
31
1 000 900 800 700 600 500 400 300 200 100 0
Graphe : Nature et proportion des différents équipements post récoltes fabriqués Les batteuses, les broyeurs et les décortiqueuses sont apparus comme des technologies largement diffusés au niveau des pays. D’autre part on note une spécialisation des innovations par pays, ce qui augure d’une réalisation de la complémentarité dans l’optimisation recherchée de toutes les opérations unitaire du système post récolte du mil/sorgho.
32
2.2.2. Les principaux équipements post récoltes diffusés dans les pays cibles
Sénégal 300 250 200 150 100 50 0
Sénégal
Graphe : SEN EQUIP Le Sénégal s’illustre depuis plus de 40 ans comme l’un des pionniers dans l’introduction des technologies post récoltes dans la sous région. La fabrication et la diffusion à grande échelle des batteuses, des broyeurs et des décortiqueuses est un acquis réel. La demande locale est satisfaite et les ateliers en relation avec les grands concessionnaires fournissent les marchés de la sous région. Il faut aussi prendre en compte l’important investissement consenti par des partenaires de la recherche (ITA, CNRA de Bambey) des ONG, des ateliers de fabrication (URPATA, GRET et ENDA GRAF)) dans la recherche et l’innovation des opérations unitaires de la première et de la seconde transformation. Au cours de nos investigations, nous avons noté plusieurs innovations comme les nettoyeurs, l’émotteur, les ensacheuses, les tamiseurs, les granulateurs déjà fabriqués et utilisés. Ces différents équipements font aujourd’hui l’objet d’une optimisation pour créer une chaine automatique de fabrication de produits en cours au sein de l’ITA.
33
Photo : SEN EQUIP 200
Niger
100 0
Graphe : EQUIP NGER
La fabrication des équipements post récolte au Niger est embryonnaire. Elle est l’œuvre des centres agricoles qui proposent plus des batteuses à l’instar de la batteuse DOGANAY du CDARMA de Dosso et des services après vente. Les moulins de prestation et des unités de transformation sont souvent équipés de moulins et de décortiqueuses made in Inde et importé du Nigéria. La présence des aiguseurs professionnels en est une illustration et une garantie de la poursuite des activités après vente des équipements.
34
Photo : EQUIP NGER
200
Burkina Faso
100 0
Graphe : EQUIP BKNA
Le Burkina s’est illustré par la dynamique de son réseau de transformation tant pour le mil et le sorgho et à travers des produits secs et humides. Mais le secteur équipementier du Burkina Faso se caractérise par son pragmatisme dans la recherche de la complémentarité au niveau sous régional. En effet, ces équipementiers sous l’impulsion des centres de recherche ont mené plusieurs innovations qui semblent compléter la chaîne de production surtout pour la seconde transformation. Il s’agit des foyers de cuisson, des chambres de séchage solaires et à gaz, des tamiseurs à farine et du mélangeur. Ces fabriquant ont contribué à la relance du secteur de la transformation au Burkina Faso.
35
Photo : EQUIP bkna
Mali 300 250 200 150 100 50 0
Graphe : EQUIP MLI
Mali
36 Les équipements innovants fabriqués sont constitués des chambres de séchage de différentes capacités et de robustesse. Les ateliers spécialisés proposent des séchoirs à gaz et à clés de capacité avoisinant 4 tonnes avec des temps de séchage de mois de 8 heures avec des cinétiques de séchage bien maitrisée.
Photo : EQUIP MLI 2.2.3. Atouts et contraintes des équipements post récolte Atouts Contraintes Producteurs/fournisseurs/Di stributeurs
- Epierreurs - Marché - Pré nettoyeur
- Très peu d’équipements spécifiques aux commerçants
Unité de transformations
- Disponibilité des équipements post récolte de PT - Des innovations importantes pour la ST - Marché prometteur
- Adoption très lente des innovations - Informations sur les acquis technologiques
Equipementiers
-
-
Expérience et fabrication maîtrisée des principaux équipements post récolte Un esprit créatif Collaboration avec les structures de recherche
-
-
Acteurs institutionnels
-
La présence des centres de recherche pour l’appui technique et les contrôles
-
Moyens (humains, matériel, et financiers) de conduire les innovations Absence d’organisme d’appuis Financement de l’innovation Moyens limités alloués à la conception
Actions à entreprendre
- Diffusion des Epierreurs, pré nettoyeur et du nettoyeur - Diffusion des équipements de ST
-
-
-
Financement de l’innovation Suivi des tests et homologation Propriété intellectuelle
Engager plus de moyens à la vulgarisation des outils en relation avec les équipementiers
37 2.3. Sous Indicateurs : Volume de produits transformés ou fabriqués 2.3.1. Produits transformés
20,00% 18,00% 16,00% 14,00% 12,00% 10,00% 8,00% 6,00% 4,00% 2,00% 0,00%
19,26% 14,86% 13,18% 10,47% 6,42% 2,36%
4,73% 4,73%
3,72% 1,18% 1,18%
1,18% 1,18%
2,70%
4,05%
5,07% 2,53%
1,18%
La farine et la semoule issue de la transformation primaire apparaissent comme la base des productions au niveau des différents pays. Au niveau de la transformation secondaire, on note une disparité selon les pays (voire sous indicateur 1). Cependant, les produits cuits à la vapeur ou dans l’eau (24%) les grumeaux ou araw (11%) , les produits torréfiés (3%), le dégué (4%) apparaissent comme les produits dominants au sein du sous secteur de la transformation. Les boissons (alcoolisées ou non) et ses produits dérivés comme le malt à base de sorgho s’illustrent à hauteur de 10 % dans le volume de produits transformé au sein des unités de transformation. 2.3.2. Quantité d’équipements fabriqués 29,72%
30,00%
23,77%
25,00%
16,34%
20,00%
11,89% 5,94%
4,75%
Tamiseur
0,89%0,30%
Thermosoudeuse
Ensacheuse
Emoteur
Granulateur
Pré netoyeur
Batteuses
Décortiqueuse
0,59%0,15%0,15%0,30%
Séchoires solaires
Foyers de cuissson
1,63%
Mélangeur
0,00%
Egrenur…
5,00%
3,57%
Broyeur à marteau
10,00%
Séchoirs à gaz
15,00%
Les batteuses, les broyeurs et les décortiqueuses sont les plus diffusés (70 %). Ce sont des équipements utilisés à la fois au niveau individuel et industriel. Par ailleurs on note une importante offre d’équipements de seconde transformation de la presque totalité des opérations unitaires. Seulement ces innovations sont très limitées en termes de diffusion et d’adoption contrairement aux batteuses, moulins et décortiqueuses.
38
2.4. Sous Indicateurs : Nombre de producteurs, de transformateurs et d’autres groupes d’acteurs qui ont adopté les technologies Les UTC utilisent prés de 75 % de l’ensemble des équipements fabriqués post récolte fabriqués. Les Prestataires avec 18.75 % des EQUIPOST constituent une part importante avec les milliers de moulins et décortiqueuses installées dans les villes et les campagnes pour les besoins de la famille. Il faut noter par contre le faible niveau d’équipements des fournisseurs malgré l’importance de leur maillon dans la maîtrise de la qualité de production à l’exception de l’unité de …………..du Burkina Faso. Un point d’attention important à prendre en compte dans la mise en œuvre du projet
75,00% 80,00% 70,00% 60,00% 50,00% 40,00% 30,00% 20,00% 10,00% 0,00%
18,75% 6,25%
2.5. Sous Indicateurs : Nombre d’institutions formées et le nombre de personnes (femmes et hommes) par institution formées 2.5.1. Niveau d’intervention des instituions d’appuis du système post récolte
Les institutions intervenants dans le système post récolte sont constitués par les SNRA, les ONG internationales et locales, les organisations professionnelles, les services techniques de l’Etat etc….Ces institutions délivrent plusieurs services internes et externes. La formation voire le renforcement de capacités demeure une mission transversale de toutes ces structures. Aux vues de l’importance des femmes dans la chaîne de transformation, il apparait logiquement qu’elles bénéficient d’avantage d’appuis et de formation à hauteur de 70 % contre 30 % de l’effectif dédié aux hommes. 775
800 700 600 500
380
400
265
300 200
Hommes Femmes 176
89 22
100
61
53
0 Niger
Mali
Burkina
Sénégal
39 2.5.2. Caractérisation des instituions d’appuis du système post récolte
Au total prés de 25 structures d’appuis ont été ciblé pour mesurer l’importance de la politique et des projets et programmes dans la promotion su système post récolte. Il faut noter la disparité des services selon les pays et la complémentarité des interventions tant au niveau local et régional. Ce qui constitue une opportunité dans l’exécution du projet. En détail nous livrons ci après, les caractéristiques des différentes structures visités et qui symbolisent la dynamique et la force des activités post récolte dans la sous région.
Identification
Alliance Agricole International (AAI CECI)
Activités principales
ONG canadienne
Activités en relation avec le projet CORAF
NIGER
Financement UTC, formation
Appui des femmes Direction régionale de la promotion de la femme Service technique et acquisition de batteuse de Tahoua deconcentré
Formation CCMI Maradi (cadre de Recherche concertation des jeunes Développement et modulaires, appui technique de la région de Maradi) formation
CERRA Maradi
Recherche et semences
ONG Janjinaol de Zinder Genre sensible Laboratoire de technologie alimentaire (INRAN Niamey) Recherche
Observations
C'est une ONG canadienne présente au Niger dans le cadre de la sécurité alimentaire avec des appuis ponctuels quant à l'acquisition de broyeurs et la Inconnu formation technologique Il s'agit d'une institution déconcentré du Ministére de la femme qui vient d'acquerir une centaine de batteuse importé des Royaumes unis et à 3500000 Inconnu l'unité Une association locale appuyée par l'UNICEF pour la fourniture d'aliment de complément pour les enfants durant les cycles de disette. Aussi ils font des démonstrations au niveau des foyers quant à une composition nutritionnelle des mets Inconnu particulièrement pour les enfants
Semences de mil et sorgho
C'est le centre de recherche de référence spécialisée dans la sélection et la multiplication des Inconnu semences
UTC
Appui aux jeunes filles avec le fonctionnement d'une unité de Inconnu transformation
Appui et formation
MALI
oui
Le point focal. Appui aux structures de production
40
IER CRRA de Sotuba
Recherche
Assemblée Permanente des Chambres d'Agriculture du Mali Chambre (APCAM) consulaire
LTA/IER
Recherche Développement et formation
Programme sorgho
oui
Organisation des filières
oui
Formation modulaires, appui technique
oui
Le programme Sorgho de l'IER est une contribution à la sécurité alimentaire par une assurance de l'approvisionment en quantité et en qualité des unités et de la consommation locale l'APCAM est le réseau actuel des différentes initiatives sur l'agriculture. Elle concentre des projets de régulation, d'information, d'organisation, de synergie etc…C'est une institution importante dans toutes actions de promotion des filières agricoles comme le cas du mil/sorgho. le LTA est un laboratoire de référence dans la dissémination des UTC, l'introduction de nouvelles formules, la vulgarisation des mets, la formation. La conception des équipements n'existe pas. Cependant des essais fonctionnels de fabrication et d'adaptation y sont réalisés
BURKINA
Communication et marketing (emballe et éqtiquetage)
Entreprise spécialisé dans la conception des étiquettes, des emballages et de la promotion commerciale
CIC - B
Bureau de oui communication Développement économique de la filiére céréaliére Interprofession de la et sécurité filiére céréale et alimentaire au niébé oui Burkina Faso
interprofession de la filiére couvrant tous les acteurs de la filiére avec mise en œuvre d'un plan d'action
Fédération des industries agroalimentaire du Burkina FAB
Développement des PME et PMI agro alimentaire et l'emmergence d'organisations structurées
oui
actions de promotion et de développement des activités des membres
APROSSA/Afrique verte
Finacement, structuration et Appui à la amélioration des commercialisation technologies
oui
accompagnment des transformateurs
Polygone
Participation aux foires, groupage..
41
ATCB : Association des transformateurs du Burkina
Formation , financement, promotion
UTC
oui
appui des membres
BRS : Banque régionale de Solidarité
financement
financement
oui
financement des membres
Laboratoire de recherche et technologie alimentaire développement
ITA
Recherche
SENEGAL Appuis techniques et technologiques des acteurs des céérales mil/sorgho
Programme
Chaine de valeur mil/sorgho
ANCAR
Agence
Conseil agricole et rural
DAPS/ministére de l"Agriculture
Politique et Service Technique orientation
ATCL
Interprofession
PCE
Développement des acteurs
oui
oui
L'ITA est la structure de réfrence en matiére de process de transformation et de post récolte.
oui
Un vaste programme finacé par l'USAID pour la promotion de la chaine de valeur mil/sorgho
oui
Dispose d'un cadre d'appui performant des acteurs des filiéres cibles Chargé de la polituqe et des orientations agricoles L'interprofession qui regroupe tous les transformateurs
42 2.6. Sous Indicateurs : Nombre d’organisations de producteurs/transformateurs et nombre de producteurs et transformateurs (hommes et femmes) par organisation formés
Catégories
NIGER
Nombre de formation 53
Hommes 32
Femmes 382
105
164
1210
Burkina Faso MALI SENEGAL Total Moyenne
20 15 193 7
20 40 256 9
80 125 1797 67
Nous avons observé que sur environ cinq (05) années d’existence, une unité de transformation bénéficie en moyenne sept (7) séries de formations dans les domaines aussi variés de la gestion et des maîtrises des process. Les femmes qui représentent prés de 75 % du personnel (transformation secondaire) sont souvent visées. Il faut donc noter qu’avec la présence des institutions de recherche et des ONG, des organisations professionnelles structurées ont eu à bénéficier de formation spécifique touchant tous les segments de la filière. Bien que la formation est souvent acquise, elle reste toutefois difficile de l’appliquer faute de moyens d’accompagnement ou de faiblesse des revenus d’investissement de unités. Cette faiblesse du secteur noté par nos interlocuteurs relèvent de plusieurs facteurs dont : • L’inexistence locale de technologies adaptées • Technologies non éprouvées ou à l’état de test • Coût élevé et inaccessible aux fonds propres des entrepreneurs • Absence de ligne de crédit spécifique à l’innovation dans les banques d’investissement ou de développement • Conditions d’accès aux lignes de crédit ordinaires non adaptée et souvent très onéreuses • C’est tout l’intérêt du projet qui à combler ce gap en trouvant les moyens de rendre disponible et accessibles toutes les innovations adaptées et homologuées pour le post récolte du mil/sorgho.
43 3. INDICATEUR
DE RESULTAT 4 : ACCELERER PRODUCTEURS A LA CROISSANCE DU MONDE RURAL
LA
CONTRIBUTION
DES
PETITS
1.1. Sous Indicateurs n° 1 : Quantité de stock disponible pour assurer la sécurité alimentaire durant l’année
Le tableau ci après résume le potentiel de production dans les différents pays cibles du projet. Le Burkina Faso et le Niger s’illustrent avec des productions cumulées de plus de 2 millions de tonnes par an. Aussi faudrait –il noter que le mil et le sorgho constituent les principales sources alimentaires de la population de ces pays sous diverses formes : en mets, produits transformés et autres boissons. Pour ce qui concerne le Sénégal et le Mali, les produits dérivés et destinés à l’alimentation humaine se focalisent plus sur le mil comme matières premières. Le sorgho est plus destiné à l’alimentation animale. Production par Habitant (kg) Production moyenne 1995-97 1961-65 1971-75 1981-85 1991-97 Sorgho mil Burkina Faso 168 156 164 234 1 155 000 716 000 Mali 187 150 178 195 666 000 773 000 Niger 378 249 289 302 375 000 1 771 000 Sénégal 207 188 177 146 126 000 565 000 2. Source : FAO Agrostat; données pour le Mali reflétant les résultats du recensement de 1998 3. * données pour 1991-95
Photo : Entreposage de graines et ligne de référence de nettoyage des céréales
Le système d’approvisionnement des unités de transformation est constitué par des grands commerçants –producteurs installés dans les zones de forte production. Il est à noter que ces
44 grossistes s’illustrent par une spécialisation et capacité de stockage constitué par des magasins de 50 à 100 tonnes. Les études de terrain et les nombreuses recherches monographiques ont identifié plusieurs types de commerçants céréaliers : les grands collecteurs, les demi-grossistes et les grossistes. Ils n’ont pas les mêmes capacités ni les mêmes fonctionnalités selon que l’on est en zone excédentaire ou déficitaire, dans les marchés urbains (régions déficitaires ou excédentaires) ou dans les marchés ruraux hebdomadaires. On observe souvent des relations verticales mais non rigides. C’est le cas des petits collecteurs qui travaillent pour les grands collecteurs, ces derniers reçoivent le « financement » du patron qui est un grand opérateur du secteur résidant dans la capitale régionale et qui à son tour ravitaille les grossistes et les demi grossistes. Et enfin ce grossiste approvisionne le transformateur. 3.1. Actions à entreprendre et acteurs cibles Atouts
Contraintes
- Marché important et en pleine croissance - Débouchés du produit de la MP et des PF - Industrialisation du process - Marché de valeur
-
- Faible équipements de nettoyage - Marché - Informations -
- Concevoir des lignes de nettoyage et de conditionnement adaptées - Diffuser les innovations existantes de certaines -
Organisations
- Capacité de production importante - Maitrise de la production de produits standards (Moulin et décortiqueuses) - Produit nouveau et innovant (triage, émotteur, rouleur, foyer de cuisson, séchoir)
- Opérateurs à capacité financière importante -Membre des chambres d’agricultures ou de commerce
- Très peu soucieux aux organisations faitières
- Organisations faitières fortes - Mise en réseau au niveau national et sous régional
Acteurs institutionnels
-Professionnalisation des acteurs -Présence des acteurs de recherche et de technologie alimentaire
- Présence réduite des programmes (PPCL) - Présence Limité des ONGS et acteurs - Les services sont souvent rémunérés par les UTC
-
Producteurs/fou rniseurs/Distrib uteurs
Unité de transformations
Equipementiers
- Connaissances du marché - Marché diversifié
- Organisation du marché - Qualité des produits - Concurrence des politiques de sécurité alimentaire (Niger)
-
Actions à entreprendre
- -Formation sur la qualité (Burkina Faso) - - Structuration et professionalisation - - Contractualisation - - Equipements de nettoyage et de conditionnement - - Financement d’un FDR Contractualisation - Appui à la contractualisation L’organisation du - Financement de marché et l’Approvisionnement en Le groupage matière première Qualité et - Mise à Niveau conditionnement
-
Constellation Synergie des interventions Financement des services Formation aux chaines de valeur - Formulation de projets industriels - Mise à Niveau
45
46
CHAPITRE 3: CARACTERISATION DES UNITES TRANSFORMATION ET LA TRANSFERABILITE TECHNOLOGIES EPROUVEES
DE DES
1. CARACTERISATION DES UNITES DE TRANSFORMATION La transformation des céréales locales de la graine aux produits semi finis est très laborieuse. Depuis prés de 20 ans plusieurs travaux de recherche ont été consacrés à l’amélioration des techniques de conservation et de transformation. Malgré ces avancées notoires, les unités restent confrontés aux contraintes d’optimisation de certaines opérations post récolte et qui réduisent le rythme de consommation dans les villes des produits céréaliers bien formulés et pourtant bien appréciés 1.1. Les Unités de transformation du Burkina Faso
Identification
Genre homme Femme
C TRAPA
Succulence
1
Association fémine handicapé Djigué espoir
1
Forces
Faiblesses
appui par le DTA et des tests par mois (LNS)
Approvisionnement, emballage, transformation primaire, séchoir
appui par le LTA et des tests par mois (LNS)
Approvisionnement, emballage, transformation primaire, choix des combustibles pour le séchoir
Engagement et disponibilité de la famille
pétrissage, malaxage, conditionnement
AMOKFAT
engagement et organisation
Machine vétuste et en panne
SODEPAL
Engagement et disponibilité
Opérations manuelles
UMAO (Unité de maltage de Ouidten)
1
GPF Villages Kongtinga
Engagement
Capacité de production faible
Groupements de femmes dynamiques Capacité de production faible
1.2. Les UTC du Sénégal
UTC/PFD
Genre homme Femme
Forces
Faiblesses
47
Les Fréres unies : Aly Sall
Innovation sur les produits, emballage et appui par le L’ITA et contrôle qualité) Approvisionnement,
1
UTRACEL Fatick
1
GIE yakar
1
Dierlerlou SYLL
1
Innovation sur les produits, emballage et appui par le L’ITA et contrôle qualité Approvisionnement, Innovation sur les produits, emballage et contrôle qualité
Innovation sur les produits, emballage et contrôle qualité
Séchage, combustible, emballage
Emballage et équipements
1.3. Les UTC du Mali
UTC/PFD
Siratou Traore
Genre homme Femme
Forces
Faiblesses
appui par le LTA et des tests par mois (LNS) Approvisionnement, emballage,
1
1
appui par le LTA et Approvisionnement, emballage, des tests par mois transformation primaire, choix des combustibles pour le séchoir (LNS)
CAPA CALLEBASSE DU PAYSAN
1
Engagement et disponibilité de la famille
Djara TOURE
1
engagement et organisation
1
Engagement et disponibilité de la famille
UTPAM SIYUMAN
SEBENINKORO
Séchage, combustible, emballage
Emballage et équipements
Séchage, combustible, emballage
48 1.4. Les UTC du Niger
UTC/PFD
Genre homme Femme
Observations forces
faiblesses
Groupement Lakal Kanay
Approvisionnement, appui par le LTA et des emballage, transformation tests par mois (LNS) primaire, séchoir
ONG AOREP
Approvisionnement, emballage, transformation appui par le LTA et des primaire, choix des test par mois (LNS) combustibles pour le séchoir
1
Famille Guidan InDayo Dayo
1
Engagement et disponibilité de la famille
Complexe avicole Guidan Gono
1
engagement et organisation
Machine vetuste et en panne
Engagement et disponibilité
Opérations manuelles
Point Traditionnel de Battage
UTC AMINA
1
GPF HOMOTHUMANON
Entreprise Gorama
1
pétrissage, malaxage, conditionnement
Engagement
Capacité de production faible
Groupements de femmes dyanmiques
Capacité de production faible
Engagements
Capacité de production faible
49 2. LA TRANSFERABILITE DES EQUIPEMENTS POST RECOLTE : EQUIPOR 2.1. Les équipements post récolte du mil/sorgho Le principal goulot d’étranglement de la valorisation des céréales locales comme le mil et sorgho reste la problématique des acquisitions et la disponibilité des technologies post récoltes allant du battage aux différentes opérations unitaires des technologies de transformation déjà optimisées. Des recherches d’optimisation de ces différentes technologies ont longtemps été menées dans les instituts spécialisées et les constructeurs et qui ont abouti à la mise au point d’équipements simple et à bon marché. Ces innovations ne sauraient enregistrer des succès que dans le sens qu’elles tiendraient compte des contraintes de rentabilité, du marché, de l’organisation. Il ressort des constats de l’étude que : • • • •
Les équipements de première transformation sont largement diffusés La conception des produits s’effectue sur une période de 5 à 10 ans La diffusion des nouveaux équipements conçus est très difficile. Acquisition par don , unité à l’arrêt Les projets et institutions spécialises jouent un role déterminant dans l’essor du secteur équipementier (artisanat et émergence de nouveaux équipementiers)
2.2. Potentiel d’équipements fabriqués et diffusés Une quinzaine d’équipementiers sont recensés à travers les différents pays visités. Les visites au niveau des ateliers et les relations avec les SNRA ainsi que les PTFS confirment l’importance des innovations déjà réalisées et très peu connues dans les pays respectifs. Les résultats de notre étude nous permettent d’affirmer que l’ensemble des opérations post récoltes du mil /sorgho ont connu à des degrés divers (chapitre 2) des innovations complètes ou en cours. Le choix des technologies à diffuser conformément aux TDRs est déterminé suivant le potentiel de production repris sur le tableau suivant : Transférabilité de produits P2 P3 MALI
Identification
P1
IMAF
Moulins (15)
Batteuses (5)
NANA L. Philemone
Séchoires solaires
séchoires à gaz
MOD ENGENEERING
Broyeur à marteau
ACREMA Tahoua
CFPA Zinder
Mélangeur
Batteuses
Formation
séchoires à gaz
Décortiqueuses (4)
Thermosoudeuse NIGER
personnel Observations forces
faiblesses
60
Installations modernes
5
capacité Expériences réduite des et notoriété séchoirs
15
Promotion Expériences et le et notoriété rseautage
20
Installations modernes
15
capacité Expériences réduite des et notoriété séchoirs
50
Laouali Garba Entreprise Concessionnaire Entreprise Awaysou CDERMA Dosso
CNES AREX
Moulin
Décortiqueuse
15
Disque striée de broyage Batteuse DOGONAY
Séchoir Séchoir
10 Formation
Recherche
appui
innovation
20
25 10
Revendeur de moulin d'inde et de moteur du Nigéria
Promotion et le rseautage
Machine indispensable rustique Experience
Marché
Diffusion faible des Expériences innovations
BURKINA FASO
SRC (société de recherche et de Egreneur conception) multifonctionnel
BB equipement du Burkina Faso
Foyer de cuisson
broyeur
Séchoir
séchoires à gaz
20
Installations modernes
15
capacité Expériences réduite des et notoriété séchoirs
60
Installations modernes
5
capacité Expériences réduite des et notoriété séchoirs
15
Promotion Expériences et le et notoriété réseautage
SENEGAL PENE et Fréres
Moulins Décortiqueuses
Moussa Gueye
Moulins Décortiqueuses
Batteuses Pré Nettoyeur Granulateur Tamiseur Séchoir solaire Emoteur mixte Ensacheuse Batteuses
SAPRET (URPATA)
Moulins Décortiqueuses
51 2.3. Liste des équipements post récoltes proposées à la diffusion
Sur la base des besoins exprimés au niveau des producteurs et des PME du mil et du sorgho et analysant les capacités techniques et les innovations déjà développées par les équipementiers, et pour répondre aux exigences des TDRs, il a été recensé suivant le tableau ci-dessous, une dizaine de technologies éprouvés et disponibles au sein des équipementiers pour être vulgarisées. Ces innovations sont conçues pour compléter la gamme de technologies bien fournies de la transformation primaire du mil/sorgho. Il est donc aisé de noter que la plus part de ces innovation concernent essentiellement la transformation secondaire du mil/sorgho. Pour conduire avec succès cette action de vulgarisation diffusion, nous suggérons de conclure avec le prestataire des clauses d’acquisition, selon les modalités qui suivent. - Négociation avec le fournisseur une période de garantie allant de six mois à un an. - Conclure avec le fournisseur les modalités du service après vente de qualité après la période de garantie. - Négociation à terme avec le fournisseur et les partenaires sur les conditions de faisabilité pour l’élaboration et la conduite de modules de formation et de perfectionnement quant à la conduite de l’équipement.
Equipements
Entreprises d’origine NANA L. Philemone CNES
1
Séchoires (gaz et solaire)
BB équipement du Burkina Faso
Pays Burkina NIGER
Burkina
Burkina
2
Foyer de cuisson
3 Egreneur multifonctionnel 4 Batteuse DOGONAY 5 Thermo soudeuses 6 Emotteur 7 Mélangeur 8 Tamiseur 9 Granulateur 10 Nettoyeur Tableau : EQUI EPROUVEE
BB équipement du Burkina Faso
Burkina
SRC (société de recherche et de conception) CDERMA Dosso MOD ENGENEERING Entreprise Moussa Gueye Entreprise Moussa Gueye Entreprise Moussa Gueye Entreprise Moussa Gueye Entreprise Moussa Gueye
Burkina Niger Mali Sénégal Sénégal Sénégal Sénégal Sénégal
Il faut noter que les innovations sont conçues en partenariat et sous le contrôle et la validation des essais techniques des laboratoires de recherche habiletés dans les différents pays. Ces équipements sont fonctionnels et déjà installées dans au moins une unité de transformation ou auprès d’un prestataire de service.
52
53
CONCLUSION : Le projet « Amélioration de la qualité post-récolte et conditionnement des produits à base de sorgho /mil en vue d’accroître leur valeur marchande en Afrique de l’Ouest » cherche à organiser et à renforcer la synergie entre les différents acteurs de la filière pour mieux la structurer et la valoriser afin de permettre au petits producteurs et transformateurs d’augmenter leurs revenus à travers la diversification et la promotion de l’industrialisation des process de transformation par des technologies endogènes. Autour de la chaine de transformation et globalement du système post récolte du mil/sorgho au Sahel, on note une prédominance des femmes marqué par leur esprit entrepreneuriale reconnu et une parfaite maîtrise des opérations unitaires à la fois traditionnelle que moderne. Le système post récolte du mil/sorgho est dominé à la fois par les activités de production et de transformation agro industrielle. Pour ce qui concerne la production, les opérations de battage sont aujourd’hui quasi mécanisées. Il existe encore des zones de battage manuel au Niger à la fois sur le mil et le sorgho. Le nettoyage et le tamisage sont aujourd’hui fournis par des innovations très peu diffusé. Ce sont des opérations combinées au vannage manuel qui constitue une priorité pour le projet. En effet, certains équipementiers et des SNRA ont eu à proposer des innovations déjà éprouvées et apte à la diffusion. Les équipements de la transformation primaire dominés par les moulins et les décortiqueuses sont aussi parfaitement à la portée de tous les acteurs de la zone du projet. Par contre c’est surtout au niveau de la transformation secondaire que les opérations de formulations des produits s’exercent manuellement. Elle constitue la principale source d’emplois pour les femmes. L’automatisation des opérations unitaires est encore à l’état expérimental. Au niveau de la grande majorité des agro industriels, la présence continue d’une main d’œuvre importante demeure indispensable pour l’exécution conséquente des marchés. On peut anis noter que le processus de mécanisation est très disparate d’un pays à un autre, même si de manière complémentaire et aux vues des avancées notoires obtenues sous la houlette des SNRA, la diffusion des innovations en veille dans les ateliers et les halls de technologie des SNRA pourraient contribuer à impulser un secteur encore très prometteur. Les unités de transformation et les institutions de recherche constituent les moteurs des programmes d’appui et de promotion du mil/sorgho dans la zone du projet. En matière de système post récolte, ils pourront établir des ponts de collaboration pour réussir à juste raison le programme ambitieux de transfert, de capitalisation, d’innovations et d’amélioration de marges des populations cibles du programme. L’absence d’équipements de nettoyage, de pesage, de tamisage au niveau des fournisseurs contribue à réduire la valeur du produit du fait de la non qualité. Il faut juste noter l’exception de l’établissement Zougourana du Burkina FASO qui s’est équipé d’une ligne moderne et continue de nettoyage des graines de mil et de sorgho. Les garanties de qualité obtenues à travers cette installation industrielle lui procurent d’autres opportunités de marché comme le PAM, la SONAGESS et les transformateurs. Un exemple qu’il faut tenter de reproduire dans le cas du projet conduire pour parer aux contraintes récurrentes de qualité entre les fournisseurs et les unités de transformation par exemple. Il existe une spécialisation des offres selon les pays. L’effort du projet devrait s’orienter par conséquent à favoriser le transfert de technologies à travers les échanges tout en respectant les principes de la propriété intellectuelle.
54
55
Bibliographie •
Le Centre SONGHAI 01BP 597 Porto Novo, Juillet 2009 ; République de Benin ; Proposition sur le thème « Amélioration de la qualité post récolte et du conditionnement des produits à base de riz, de mil/sorgho et de manioc afin d’accroître leur valeur marchande en Afrique de l’Ouest »
•
Le Centre SONGHAI 01BP 597 Porto Novo, Juillet 2009 ; Indicateurs de résultats à prendre en compte dans l’étude / Indicators of results to be measured in the study
•
Dr. Ernest Assah Asiedu (Staple Crops Programme Manager/CORAF/WECARD) ; Dr. George Muluh (Planning Officer, CORAF/WECARD) ; Fr. Godfrey Nzamujo (Director of the Songhai Centre/Project Coordinator) ; September, 2009 ; Improving Post-Harvest Quality and Packaging of Rice, Sorghum/Millet and Cassava Products to Enhance Marketability in West Africa (Project ID: CW/03/01CM/U/09 – 03)
•
Amadou Abdoulaye FALL, Ousseynou LAGNANE – Consultants ; Aliou NDIAYE, Value Chain Manager Mil&Sorgho ; Août 2009 ; Etude Chaîne de Valeur le Mil&Sorgho du Projet de croissance accélérée : USAID
•
André Assogba SOVI GUIDI, Inventeur Ingénieur principal des TP Option Génie mécanique Spécialiste en conception et construction d’équipements de transformation agroalimentaire ; Janvier 2008 EVALUATION TECHNOLOGIQUE POUR LE CHOIX ET L’ACQUISITION ’EQUIPEMENTS DE TRANSFORMATION DU MANIOC EN GARI AU PROFIT DE L’UCAF ADJA-OUERE / BENIN
•
LSECK SISMAR.. Expériences de décorticage mécanique des céréales (mil, sorgho, maïs) au Sénégal ; BP 3214, Dakar, Sénégal
•
IMS : Initiative Mil Sorgho http://www.milsorgho.info
•
Marthe Diallo, Kadiatou Dème Niama Nango Dembélé, Abdramane Traoré, John Staatz ; Bamako, avril 2006CSA/PROMISAM “Projet de Mobilisation des Initiatives en Matière de Sécurité Alimentaire” Commercialisation des Céréales et Sécurité Alimentaire au Mali : ;
•
INTSORMIL ; 16 novembre 2004 ; Le projet: Amélioration des marchés et les nouvelles technologies alimentaires dans le Sahel : Bamako,
•
Hyacinthe Modou MBENGUE; Septembre 1987 ; SYNTHESE DES TRAVAUX DE RECHERCHES EN TECHNOLOGIE POST-RECOLTE DU MIL AU SENEGAL : ISRACNRA/BAMBEY,
•
INTSORMIL , Juin 2008 ; Transfer of Sorghum, Millet Production, Processing and Marketing Technologies in Mali
•
Boniface Bougouma ; Octobre 2008 ; Production de malt de sorgho et de mil de qualité pour la production alimentaire artisanale ou semi industrielle en Afrique de l’Ouest : Institut de Recherche en Sciences Appliquées et Technologies (IRSAT) : Ouagadougou
•
ONG Afrique Verte, avec la collaboration technique de Monsieur KAKA SALEY, INRAN (Institut National des Recherches Agronomiques du Niger) : Novembre 2003 ; La conservation des produits transformés à base des céréales : mil, sorgho, riz, maïs, blé.
56
ANNEXES
57
1. Rencontres réalisées Liste des personnes rencontrées. Pays /PF
Noms
Mme SEYDOU Ramatou
Institut de Recherches Agronomiques du Niger B.P. 429 – Niamey Tel: +227 20 72 53 89 Fax: +227 2072 2144 Contact : Mme SEYDOU Ramatou
Adresse
Institution NIGER INRAN
Laboratoire de technologies alimentaires de l’INRAN, Niamey
Spécialisation
Technologie alimentaire LTA/INRAN
Téléphone,Fax, e-mail
Typologie des enquêtes
Cel 227 96898165 boubarahma@ya hoo.fr/ inran@intnet.ne
INST
Cel : 96 98 18 47 Email kakainran@yahoo.com
Mdme Hamidou Fati Adamou Lawaly
Hadja Salamatou Mamane Illo
Dr Djada Gonda chercheur et sélectionneur de Mil
Mr Maikano Mahamane
GPF Lakalkanay Niamey darey Idroussou Niamey
Production
UTC
Tel : 0022796270797 0022794644084
UTC
Alliance Agricole Internationale CECI/ SOCODEVI/ UPADI Tahoua
CECI
Sécurité alimentaire
Cel +227 96 97 15 29 90 75 48 06 94 02 59 21 Email adamoulawaly@yahoo .fr
INST
Direction régionale de promotion de la femme et de reforme sociale
Direction de la promotion de la femme CCMI
Service Technique AGR
96458563
INST
AGR Formation
INST
INRAN
Recherche
Cel +227 96 55 10 90 90 04 05 94 04 08 09 Email mamaneillo@yahoo.fr Cel +227 96 97 04 37 Email jgondah@yahoo.fr Cel : 96298043/ 96889451 Email :
INST
Cadre de Concertation des Organisation des Jeunes de la région de Maradi (CCMI) Le cadre regroupe 18 ONG et Associations de jeunes CERRA Maradi
ONG JANNGINOL« éducation en peulh » CECAPP (Contribution à
Projet Femmes et sécurité Alimentaire
AGR FEMME
INST
58 Président
l’Education Communautaire Pour L’auto promotion Paysanne) Siège national Zinder BP : 17
jannginol@yahoo.fr Site web : www.jannginol.com
Mr Katiella Tchiroma Directeur du centre
ACREMA
Centre de formation
Fabrication
Mahaman Manou Mahaman Rabiou Ingénieur
Centre de Formation Professionnel d’Apprentissage CFPA de Zinder
Centre de Formation
Formation
PME
Fabrication et Concessionnaire
SAV et piéces de rechange
Tel : +227 20 610 503 Fax : +227 20 610 596 acrematahoua@yahoo .fr Tel : +227 20 510 698 21 513 213 96 88 21 34 94 75 87 11 Email manourabihou@yaho o.fr Cel : +227 96 99 04 07
EQUIP
C’est une entreprise individuelle créée en 2000 et qui emploie 3 ouvriers artissants
Cel : +227 97 68 05 91
EQUIP
Electro Mécanique Chef des travaux Mr Laouali Garba
Contact Habibou Abdou chef Atelier
Etablissement Lawali Garba Atelier Awayssoun
EQUIP
EQUIP
Mr Boubacar Adamou Directeur BP : 115 dosso
Centre de Développement de l’Artisanat Rurale et du Machinisme Agricole CDARMA Dosso
fabrication
Le centre est à caractéristique coopérative créé en 1973. Le centre emploie 13 agents dont 5 administratifs, 3 techniciens qualifiés et Cinq ouvriers
Tel +227 20 650 322 Email boubacaradamanou93 yahoo.fr
EQUIP
Mr Abdousalam Bah
Centre National d’Energie Solaire CNES BP : 621 Niamey
Recherche
C’est un centre Etatique créé depuis 1965 il dispose d’un effectif de 25 agents dont 11administratifs et actuellement dirigé par
+227 20 72 39 23
EQUIP
Amadou Moukeilla Coordonnateur
Actions Rurales et Energie Solaire ARES Est une ONG créée le 31 aout
Fabrication et installation
Elle est gérée par un Secrétariat permanent de 2 membres sous le
Cel +227 96 98 14 55 +227 90 68 62 24
EQUIP
59 1998 Siège RESEDA derrière le Camping
Salifou Lawali Boubacar Halilou
Madame Limane Amina
Adjaratou Larwé
Mdme Hountondji Ursulé Mr Labo harouna
Mr saidou Moussa Tidjani Abdou El Hadji rabiatou saley El haddji Mouhamadou salifou Hadji ramatou Guidan Gadia
contrôle de l’Assemblée Générale Elle compte 24 membres
Point Traditionnel
Battage des Céréales : manuel et à ras le sol : des particuliers
UTC
Entreprise Gourama BP : 29 Niamey
Production
PME
0022796969319
UTC AMINA Quatier Recasement Niamey BP : 10074 Niamey Famille Guidan Indayo dayo Bogdani Maradi GPF HOMOTHMAN
Production
UTC
Tel : 90330089
Production
Entreprise familliale
Production
GPF
Complexe Avicole Guidan Gono Maradi
Prdouction
PME
ONG AOREP Commune 2 Zinder Commerçant marché central Dollé Maradi Commerçant import et export Maradi Commerçant import et export Bilbisse
Formation et appui Commerce
ONG et AGR
Marché de Konni
Commerce
Commerce Commerce
Approvisionneme nt Approvisionneme nt Approvisionneme nt Approvisionneme nt
UTC
UTC
96954807 90554423 20400645 Email: laboharouna@ya hoo.fr 96525012
UTC
UTC
96961250
PFD
96970272 /96872975 96883662
PFD PFD
PFD
60 Pays /PF
Institute d’Environnement de de Recherche Agricoles) 04 B.P. 8645 – Ouagadougou 04 Tel: +226 50340270/ +226 347112 Fax: +226 50 340271 E-mail: inera.direction@faso net.bf Burkina
Noms
ATCB : Association des transformateurs des Céréales du Burkina Faso APROSSA/ Afrique Verte
Adresse
Institution
Spécialisation
Téléphone,Fax, email
BURKINA FASO ATCB : Association des Interprofession transformateurs des Céréales du Burkina Faso
Typologie des enquêtes INST
APROSSA/ Afrique Verte
ONG
Promotion commerciale Finacement Appuis Formation Financement
BRS : banque Régionale de Solidarité 01BP 1305 Ouagadougou FAB : Fédération des industrie agro alimentaires et de transformation 01 BP 6178 Soumaila SANOU Président
BRS : banque Régionale de Solidarité 01BP 1305 Ouagadougou
Banque
FAB : Fédération des industrie agro alimentaires et de transformation 01 BP 6178
Interprofession
Promotion Foire Structuration
CIC-B Comité interprofessionnel des céréales du Burkina
Interprofession
Structuration Interprofession
Issa TRAORE
Polygone
PME
Communication Edition Graphisme
Denis ZOUGRANA
Ets ZOUGRANA denis et Fils
PME
Commercialisatio n
INST
Email :brsburkina@ groupebrs.com Tel : 0022620982777
INST
INST
50340634 Email : sanou_togo@yahoo. fr 0022678827045/701 60592 Email : itpolygone@yahoo.f r Tel : 002670203870 Email : ezdf@fasonet.bf
INST
INST
PFD
61 FEPAB
Ousamne Kabore
Bido bayo
Madelein Bonkougnou Edite Triandé
Fédération des professionnels agricoles du Burkina 01BP 1914 ouaga01 Socité de recherche et de conception SRC 01 BP 3126 ougadougou 01 BB equipement Burkina 05BP 6234 Ougadougou 05 Village de Kongtinga
interprofession
Tel : 0022650333875
PME
Production d’équipement
Tel : 0022650343660 Email : kosrc@hotmail.com
EQUIP
PME
Production d’équipement
Equip
GPF
Production de Dolo Production de malte
Tel 76613153 Email : badjnas@yahoo.fr Village de Kongtinga Tel : 0022676623416 : 00226 50361082 00226 70231156 Sodepal1@fasonet.b f Sodepal3@yahoo.fr Tel : 0022650365531 Tel : 0022650397807 Emial : amokfat@yahoo.fr
UTC
UMAO (Unité de maltage de ouidten) 10BP 13614 ouga 10 SODEPAL 01BP 1749 ouaga 01
PME
PME
Farine de sevrage, biscuits
Dadioari yonli Djama Nadjimou RDAJI
Succulence Ouga section N° 27 Amokfat Ougadougou Burkina
PME
Couscous Degué Boule Dégué
Association Féminine handicape Diégo Samssona DIA
Association féminine Handicapé C- TRAPA (Centrale de transformation des produits agricoles) 06 BP 10100 ouaga 06
GPF
Mdme Simone Zondi Kafondo
PME
PME
Grumeaux, boule, déglué sucré Semoule, Farine
PFD
UTC UTC
UTC 50454133 /71263259
UTC
62 Pays /PF
Dr. Ababacar NDOYE Directeur de la Recherche & du Developpement Institut de Technologie Alimentaire Route des Peres Maristes Hann B.P. 2765, Senegal Tel : +221 859 07 13/+221 8590707 Fax: +221 832 82 95 Mob. +221 630 85 36 E-mail: a.ndoye@coraf.org
Noms
FALLOU SARR
Adresse
BP2765/DAKAR ITA, MARISTES
Institution
SENEGAL Institut de Technologie Alimentaire/ ITA
Programme de Croissance Economique Boubacar Ndiaye
Projet
Consultant
Moussa Gueye
GIE yakar Quartier SOM Thiés
PME
Amadou Thierno DEME
UTRACEL Fatick Quartier Peulga
PME
Aly SALL
Les frères unis Zone industrielle Thiés
PME
Abdou PENE
ACM PENE Quartier RECAP sud Thiés
PME
Boucar Dione
GIE SAPRET Nguekokh
GIE
Moussa Gueye
Atelier de construction mettalique
Spécialisation
OHIMLE/Post récolte
Téléphone,Fax, email
221775097454 2218328297 sarrfal@yahoo.fr
Développement de la chaine de valeur mil/sorgho Consultant en chaine de valeur mil/sorgho
Typologie des enquêtes INST
INST
INST
Production de couscous, Thiakry, farine, grumeaux (arw) Farine, araw, brisure
Tel : 773622505
Couscous, Thiacry, araw, semoule Moulin à mil, batteuses, décortuqeuses Prénettoyage Moulin à mil, décortiqueuses, batteuses Batteuse, Décortiqueuse,
Tel :773589012
UTC
UTC UTC
EQUIP
301024625
EQUIP
776613449
EQUIP
63 Thies El hadji Seydou Nourou Thiam Mamour Gueye
GIE Baylo et fréres Louga Montagne GIE WENGUI Louga Keur Samba Hary
moulin GIE GIE
Moulin, Batteuses, Décortiqueuse Moulin, Batteuses, Décortiqueuse
775574432
EQUIP EQUIP
64 Point focal
Institute d’Economie Rural (IER) B.P. 258 Bamako, Mali Tel: +223 2023 1905/+223 2022 2606 Fax: +223 2022 3775/ +22320225573 E-mail: direction@ier.ml Bino.teme@ier.ml Amadou.cisse@ier. ml 6 kabarasso@yahoo.fr
Noms
COULIBALY Salimata Sidibe
Adresse
CRRA Soluba/BP262 MALI/ BAMAKO
Idrissa Djibo
APECAM
Institution MALI LTA/ IER/MALI
Spécialisation
Téléphone,Fax, email
Typologie des enquêtes
Laboratoire de technologie agro alimentaire
salisidb@yahoo.com 22376485985 Tel : 00223 20 24 16 41
INST
APCAM
Organisme consulaire
Tél: (223) 20 21 87 25 Fax: (223) 20 21 87 37 Email : apcam@apcam.org
INST
BP: 3299 Bamako/Mali
Dr Bino TEME
CRRA Soluba/BP262 MALI/ BAMAKO
CRRA/IER
Centre de recherche
Tel : 00223 20 24 16 41
INST
Mme SEMEGA Adama DIOP
UTPAM SIYUMAN
UTPAM
UTC
UTC
Ali Sidibé
Mali Céréales SEBENIN KORO BP 63 Bamako Bamako Kalaba
Mali Céréales
UTC
Tel : 0022320217693 Email : utpam_mali@yahoo.fr Tel : 66717311
UTC
Tel 20720422 76238728 TEL /
UTC
UTC
UTC GALABA UTC DIALOO
Calaban ACI Loura Rue 418
Capa Calebasse du Paysan
UTC
Mme Ouané Galaba NDIANE Mme Diallo Djarra Touré Mme TANSARA Sidibe ADIARATOU S/C de SALIMATA
UTC
Tel : 0022376458649 Tel : 66750672
UTC
ETP2 UTC
65 Sidibe Adama SIMPARA
Nana L Philoméne
IMAF PAYSAN Rue Titi Niaré face poste télégraphique à Bagadaji Bamako Mali Atelier Nana L Pilomene BP : 6045 Bamako
Moussa Oumar DIARRA
MOD ENGINEERING Rue 161 porte N° 808 Korofina Nord
SIRATOU TRAORE
Marché de céréales Sabaleboubou commune 5 Bamako
IMAF Paysan
Equipementi er
Tel : 20212493 Fax : 20229866 Email : imaf79@yahoo.fr
EQUIP
Entreprise industrielle NANA MOD ENGINERING
Equipementi er
Tel : 0022375058108
EQUIP
Equipementi er
EQUIP
Marché de céréales
Fournisseurs
Tel : 00223 20246882 Tel : 66781441 Email : moding2@yahoo.fr Tel : 76186179
PFD
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2. Epierreur polycéréales mis au point par l'ITA en partenariat avec URPATA-SAHEL Appuyé par la coopération Suisse à travers le réseau Ouest et Centre Africain de Recherche sur le Mil (ROCAFREMI), l'Institut de Technologie Alimentaire (I.T.A.) de Dakar a mis au point un épierreur qui permet d'éliminer le sable et les pierres qu'on trouve généralement dans le mil après battage. En effet, les épis de mil sont souvent battus à même le sol d'où la présence des impuretés telles que les pierres et le sable mélangés avec les grains. Une enquête menée dans 6 des 14 pays membres du Réseau Mil a révélé que la présence de sable et de pierres dans les produits finis constitue une des principales contraintes à la consommation des produits à base de mil (couscous, farine, boule, .). La mise en circulation et cet épierreur qui est une première en Afrique, permettra d'encourager les populations africaines à consommer davantage le mil, notamment en milieu urbain par la fabrication des produits finis à base de mil, d'une bonne qualité et acceptables par les consommateurs. L'épierreur polycéréales qui vient compléter la gamme d'équipements de transformation semi-industrielle déjà en utilisation dans les entreprises africaines de traitement des céréales locales (moulins, décortiqueurs, calibreurs etc.) peut traiter 175 kg de mil par heure. IL a été réalisé au Sénégal dans le cadre du Projet P5 ROCAFREMI "Promotion du mil par l'amélioration des technologies de transformation". Les travaux de conception et de développement menés avec la collaboration de l'entreprise ont duré un an, de mars 1998 à mars 1999. Le prototype réalisé a par la suite été transféré à l'entreprise de traitement et de Fabrication de Produits Alimentaires (TFPA) pour des tests en milieu réel qui se sont déroulés de manière satisfaisante avec une élimination de 97% des pierres présentes dans le mil.
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3. Processus de production Figure 1: Procédés de fabrication par voie sèche Farine, semoule, (mil, sorgho) grains bruts (1000g -12 % HR) impuretés (autres grains, pailles, pierres , grains immatures, sable) PRE-NETTOYAGE 5 % d'impuretés
grains propres 950 g DECORTICAGE
(hydratation préalable facultative pour le maïs)
Son 12 à 15 %
SEPARATION
DEGERMAGE Facultatif (uniquement maïs) Germes
grains décortiqués 800 grammes (80 à 82 % des grains bruts) Sankhal
MOUTURE Voie sèche
Production directe de farine
Sankhal Mil/Sorgho TAMISAGE
Farine < 0,7 mm Semoule 0,7 à 1mm Sankhal > 1 mm
TAMISAGE
Farine seconde qualité <0,7 mm semoule 180 g 0,7 à 1 mm 520 g
farine mil, maïs, sorgho < 0,7 mm 800 g
PESAGE CONDITIONNEMENT
Produits secs en sachets
Figure 2: Procédés de fabrication par Gamme de produits issus du mil ou du sorgho
68 Produits non roulés
Produits roulés
Grains bruts
Grains bruts
Pré-nettoyage
Pré-nettoyage
Décorticage
Décorticage
Séparation
Séparation
Dégermage
Dégermage
Grains décortiqués
Grains décortiqués
Farine, Brisures, Semoule Mouture par voie sèche
% du PIB dans le secteur informel ».
Araw
Cakri
Mouture par voie humide
Céré
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4. Revue de presse : Opération de reconstitution de stock de sécurité au Niger L’Etat du Niger lance une opération pour acheter 20.000 tonnes de mil auprès des producteurs 24 janvier 2010 : Cette opération d’achat a été annoncée par le ministre du Commerce, de l'Industrie et de la Normalisation, M. Halidou Badjé, le dimanche 24 janvier 2010. D’après les informations parues dans la presse nationale, l'opération menée par l'Office des produits vivriers du Niger (OPVN) a démarré dès le lundi 25 janvier dans les quatre régions ciblées pour leur excédent lors de la campagne dernière : Dosso, Maradi, Tahoua et Zinder. Cette opération bénéficie d’un financement de 4 milliards de F.CFA débloqué par le Gouvernement.
Le ministre du Commerce a également fait la situation des stocks de vivres actuellement disponibles : 105.000 tonnes dans les magasins de l'OPVN et 42.000 tonnes dans les banques céréalières, soit un total de 147.000 tonnes. Si l’opération d’achat de mil est menée à son terme, le stock passerait ainsi à un total de 167.000 tonnes soit une augmentation de 14%.
Le ministre du Commerce a indiqué que le mil doit être acheté « directement » auprès des paysans, sans aucun intermédiaire. Surtout le ministre a donné le prix d’achat prévu pour cette opération, à savoir 20.000 F le sac de 100 kg.
Si l’on se réfère au bulletin hebdomadaire du 13 au 19 janvier 2010 du Système d’informations sur les marchés agricoles (SIMA), dépendant du même ministère du Commerce, le prix moyen du sac d’environ 100 kg de mil s’établissait à 18.914 F.CFA. Le prix du mil n’enregistrait qu’une hausse modérée par rapport à la semaine précédente grâce à une relative amélioration de l’offre face à une demande restée stable. Les prix du sac du mil sur l’ensemble des marchés suivis, variaient au cours de cette semaine dans la fourchette de 15.000 F.CFA à Gaya, 18.500 F.CFA à Katako et au PetitMarché, 20.000 F.CFA sur les marchés de Bonkaney, Haro-Banda et Wadata. Ils étaient partout inférieurs à 20.000 F.CFA dans les quatre régions choisies pour cette opération. De plus il s’agit du prix de marché et donc supérieur au prix d’achat au producteur. Le prix proposé par le ministère se situe donc sensiblement au-dessus du prix du marché.
Il est prévu que les sacs de mil soient achetés par l'OPVN au niveau de « ses structures » dans les régions concernées par l'opération. Mais cela ne précise pas où se tiendront les achats : lieu où l’OPVN est présent ou dans les villages. Le Gouvernement a déclaré avoir pris toutes les dispositions utiles pour éviter les habituelles tentatives de spéculation.
Il est cependant dommage que les organisations de représentation des productrices et producteurs n’aient pas été associées.
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5. Outils de recueil des donnĂŠes
71 Mali : La production de la campagne 1999/2000, avec 2 894 000 tonnes, est en hausse de 14% par rapport à la campagne 1998/1999 et 26% par rapport à la moyenne des cinq dernières années Le bilan céréalier qui tient compte des variations de stocks et du solde import-export, donne un excédent net de 225 000 tonnes constitué essentiellement des mil/sorgho.
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