LE LAURIER - Bleusaille 2009

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CHRONOCOPY N°8 av. des saisons 1050 Ixelles Toutes vos copies et impressions à 0,02€ Via votre cercle ! www.2plicata.com

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~ SOMMAIRE ~ EDITO

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INTERVIEW DU MOIS

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FORMULAIRE DE CANDIDATURE A L’INTERVIEW

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MANGE TA MAIN ET GARDE L’AUT’ POUR DEMAIN

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PARLONS-NOUS LA BOUCHE PLEINE ?

P22

LA THEORIE DU KRISPROLLS

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LA RECETTE DE JUDOS

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ET LE KKK, C’EST LE KKK !

P29

FARENHEIT 9/11

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SUR LES RIVES DU NIL

P33

LES AGENDAS DU LAURIER : CULTURE

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LES AGENDAS DU LAURIER : TD’S

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GRAND CONCOURS LAURIER !

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BRIBES DE CERCLE

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EDITO► QUELLE SAUCE, STEUPLAIT ? ON VOUS A MANQUÉ ? (Soyez franc, n’hésitez pas à dire oui !) Pour le mois d’octobre, l’arrivée de cette nouvelle édition de Laurier mettra en émoi vos glandes salivaires ! Alors que votre système digestif commence à ressentir le régime « bleusaille » que vous lui faites vivre (à coup de litres de pils (non, pas de la freedom !), de burgers sans salade et d’autres super size meal), l’équipe du Laurier va vous parler boustifaille, à toutes les sauces… Aussi originales soient-elles… Le menu classique sera toujours de mise : Interview, phrase, photo et autres amuses-bouche mensuels égaieront vos papilles. Ne vous attendez pas non plus à un recueil de recettes exotiques (pour ça, il y a Bamako) ou des conseils minceur (pour ça, il y a... euh… des bouquins). Ici, c’est le thème de la bouffe cuisiné mode Laurier ! Bonne lecture, et merci à Kr !, as usual et autres rédacteurs d’articles : Poro, Farfa & Urkel. BLTT./JDS

Bordel, Judos, t’as fait tomber la liste des courses du Relais pendant l’impression du Laurier ! On a l’air de quoi maintenant ! Bravo !

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Lorsque la rédaction du Laurier s’est mise d’accord sur le thème du mois d’octobre (la bouffe si jamais vous ne suiviez pas), l’interviewé du mois est apparu de lui-même. En effet, qui d’autre que notre bien aimé Morse aurait pu aussi parfaitement se fondre dans le thème ? Ne cherchez pas, personne… Lorsque nous rencontrons Thomas Gillet devant le Quick d’Auderghem ce mardi, il est 13h30 et il pleut, Thomas a les yeux rouges (il n’a pas encore dormi), et la barbe en bataille. Après de rapides salutations et les quelques blagues de bienséance, il nous invite à entrer dans ce qu’il considère comme son deuxième chez lui. Après avoir fait un rapide tour des cuisines pour saluer ceux qu’il nomme avec affection, ses vrais amis, nous passons commande auprès de Gérard, trentenaire suintant et boutonneux apparemment ravi de sa situation professionnelle. Assis à côté de la piscine à boules, Highglandeur nous livre ses secrets… Tu es souvent considéré comme l’atout puissance du CPS, mais au juste, quelles sont tes mensurations ? Je me mesure actuellement à hauteur d’1 m 97,5 (à peu près la taille de Shootilk) pour approximativement 107kg et mon tour de barbe est de l’ordre des 30 cm.

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Pourrais-tu retracer ton parcours folklorique au CPS, depuis ta joyeuse année de bleusaille jusqu’à l’échec à l’ordre du Laurier ? (Il rit de bon cœur tout en mordant dans son Suprême Cheese). C’est vrai que je garde du bal un goût amer, heureusement que vous m’avez gâté d’un vleck en carton dans le Laurier du mois de juin. Après un an de bar assez prolifique je pensais pouvoir prétendre à la breloque (rires). En ce qui concerne mon parcours au sein du CPS, j’ai fait ma bleusaille en 2007, à l’époque je pesais 95 kg, j’étais un athlète je n’ai pas peur de le dire, j’étais en confiance à crever. J’avais des abdos et des putains de pectoraux. J’en profite pour faire une dédicace à tous les baptisés 2007, et à mon parrain afin qu’il ne sombre pas dans l’oubli. Ensuite, en 2008 je suis élu au poste de barman où les choses (et mon physique) vont se gâter : en confiance à crever, on se prenait pour les kings de la guindaille. J’ai commencé à picoler et à bouffer comme un porc, j’ai pris dix kilos et perdu 74 pourcents de ma masse musculaire (dit-il en attaquant un N°3 Cheese) à ce moment là, la bouffe était devenue ma vie. Il ne faut pas se leurrer, je coulais énormément de fûts en après-midis avec Martin V, et vu que quand on picole on a faim, le Quick Bascule était devenu mon QG. Au bal jaune de mars 2009, je suis pris à la toge avec Incapable1 qui a préféré se taper des suédoises au dessus d’un Burger King. Cela se passe plutôt bien et, pour tout dire, en ce moment je suis en confiance à crever. Je suis élu au poste de VPI deux mois plus tard. Le folklore m’en a voulu un temps d’ailleurs, il pensait que je deviendrais le lien entre le cercle et le baptême alors que chacun sait que personne ne remplacera jamais ce bon vieux Bill. Je suis donc le numéro 2 du cercle, c’est un poste à responsabilités, mais je n’ai jamais fuit devant elles. Et donc me voilà devant vous aujourd’hui. Il paraitrait que tu serais un peu le lèche-cul du président Lory, info ou intox ? Je suis carriériste à stock, (bouchée de N°3 Cheese) je ne m’en cache pas. J’ai toujours su tirer mon épingle du jeu et (lampée de Coca-Cola) je pense que les gens m’envient pour ça (rires). Ma réussite fait grincer des 6


dents, (il mâche) c’est naturel, on est (mâche) jaloux de mon bonheur c’est pour ça qu’on me taxe de lèche-toge (rôt). On te connait surtout pour ce côté Morse, rustre, barbe et rigolade, mais qui est Thomas Gillet au fond ? Ecoutez, derrière le morse que l’on apprécie tous, au fond (il est en confiance à crever n.d.a), se cache un garçon sensible et émotif. Si vous prenez la peine de dépasser cette tonne de gras et ces deux défenses (il secoue son paquet de frites vide au dessus de sa bouche grande ouverte), vous vous rendrez compte qu’au-delà se trouve un homme avec le cœur sur la main, un altruiste pur et dur. Malheureusement je ne peux pas aider tout le monde ce qui parfois me cause des ennuis. Mais au fond, l’image que les gens ont de moi, je m’en morse2, ils peuvent se la carrer dans le fion. Dans la vie, il faut savoir prendre ses couilles en mains et avancer. A part cela, je suis en couple depuis maintenant deux ans et demi3, je suis très amoureux de ma copine et nous prévoyons d’avoir des petits morses4 d’ici peu. A part ça je coach une équipe de hockey aussi. Rentrons donc dans le vif du sujet, l’alimentation de notre VPI, selon toi quel est le menu idéal ? C’est très simple, de mémoire (en montrant son plateau), voilà comment tout Quick devrait s’organiser : 1 Maxi Menu Suprême Cheese + 1 Suprême Pepper + 1 Giant + 1 burger du mois (sauf le Big Tom que je hais) + 1 Club Mozzarella. Et si j’ai faim, j’aime à rajouter 10 Chicken Dips. Pour la boisson je suis plutôt pour le Coca-Cola classique. Pas de sauce ? Ni sel, ni sauce. Beaucoup trop gras (il rit en ouvrant la boite de son Giant). Et quel est ton burger préféré alors ? (Du tac au tac).Le SUPRÊME CHEESE. Celui-ci est d’ailleurs particulièrement bon, Riton5 devait être en confiance –à crever- quand il l’a fait : le fromage est particulièrement abondant et fondu à point et la salade est encore chaude, il ne faut jamais sous-estimer l’importance de la salade dans un burger. Le seul défaut de ce burger-ci résiderait peut-être dans la localisation groupée des tomates… Il faut savoir que la recette du Suprême Cheese à déjà été modifiée une fois fin aout 2008, et en partie grâce à moi ! La composition de la sauce 7


et la disposition de la salade changèrent en effet lors de ce que nous, burgerophiles, appelons ″le Grand Chambardement de 08″. C’est également ce Grand Chambardement qui fut à l’origine du site My Burger6, de la diminution de la quantité de moutarde dans le simple burger, de la sauce tartare dans le King Fish et de l’arrivée du petit donut rose avec des pépites. A quelle fréquence viens-tu au Quick, au fait ? C’est assez difficile à estimer je dois dire, entre les Quick avec les amis, les Quick avec le comité de cercle, les Quick avec le comité de baptême, les Quick avec la famille, les Quick avec ma copine et les Quicks seul… Je tablerais sur un minimum de 5 fois par mois et une moyenne de 7 à 8 visites par mois, histoire d’entretenir de bons rapports avec le personnel, en somme. Et cette semaine, tu es venu souvent ? Ho non ! Deux fois depuis le début de la semaine7. Mais je vais revenir je suis en confiance à crever. C’est un sacré budget tout de même ? Vous savez, là d’où je viens, les gens seraient prêt à tuer pour un burger. Je suis un gars du ter ter8 moi, je sais d’où je viens. Du coup, je fais attention à ce que je dépense, une séance (de Quick) ne me coute généralement pas plus de 10 euros. Ce qui est plutôt raisonnable quand on sait qu’un ″hamburger aux herbes fraîches″ coûte 11,90 euros chez Quentin Vins9. Dans les couloirs de la faculté des sciences, le bruit court que tu serais sur le point de recevoir des crédits pour enfin lancer ton doctorat en burgerologie, peux-tu lever le voile ? Et bien, après mon échec cuisant de juin dernier et avec la fin de mon master en haute cuisine qui se profile à l’horizon, je projette en effet de débuter, dès septembre 2010, un doctorat en burgerologie. Plus précisément en sciences burgeratives européennes (c'est-à-dire France + Benelux), domaine dans lequel le monde manque cruellement de spécialistes. J’ambitionne, à moyen terme, de prouver une fois pour toutes la supériorité du burger de chez Quick par rapport à son infâme homologue Californien. Mais ceci n’est qu’une parenthèse académique dans l’océan de folklore qu’est ma vie.

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Le mot de la fin ? J’ai faim. 1. On l’aime bien. 2. Jeu de mots entre ″je m’en moque″ et ″morse″. 3. Contrairement à ce que dit sa page facebook. 4. Saviez-vous qu’il n’existe aucun nom pour désigner le bébé morse ? 5. Cuisinier à temps partiel au Quick d’Auderghem. 6. www.myburger.fr 7. Rappelons que cette interview fut réalisée un mardi. 8. Ghetto. 9. Quentin Vins – 7 Av. Depage, 1050 BXL, demandez Martin de la part de Kra.

Scène de liesse à l’arrivée du Morse, un lundi matin. Voilà, cette fois encore, le Laurier vous a fait découvrir un personnage du cercle. Vous êtes déjà plus intimes, comme ça ! Mais qui sera le prochain, nous direz-vous ? Il ne tient qu’à vous de le choisir ! Photocopie et remplis le formulaire que tu trouveras à la page suivante ! Envoie-le-nous pour le 30 octobre au plus tard sur la boîte du Laurier : redaction.laurier@gmail.com KJB (Là où l’on range les outils dans le fond du jardin)

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FORMULAIRE DE CANDIDATURE A L’INTERVIEW DU MOIS A renvoyer pour le 30 octobre 2009 sur redaction.laurier@gmail.com1

NOM :…………………………………………………………………………… PRENOM :………………………………………………………………………. NOM DE BAPTEME : …………………………………………………………. POSTE AU CERCLE (PARCOURS FOLKLORIQUE JUSQU'A PRESENT) : …………………………………………………………………………………… ANNEE DE BAPTEME :……………………………………………………….. FAN DU SONDAGE DU MARDI SUR FACEBOOK : OUI

NON

(Biffer la mention inutile) MOTIVATION, INTERET POUR L’INTERVIEW DU MOIS : …………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………..... …………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………… SI TU ES UNE FILLE, MENSURATIONS : ……………………………………………………………………………………. SI TU ES UN MEC, T’ES PRET A METTRE COMBIEN (min. 4 chiffres) : ……………………………………………………………………………………. SIGNATURE & DATE :

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Ou dans une enveloppe déposée au bar du cercle à l’attention de Mr. L. Aurier.

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MANGE TA MAIN & GARDE L’AUT’ POUR DEMAIN ! SOUVENT, LONGS

J’AIMERAIS AVOIR LES CHEVEUX

JUSQU’AUX

CHILDREN

OF

FESSES,

BODOM

UN

TEE-SHIRT

ET DES BRACELETS A

PIQUES ASSORTIS A MES BOTTES A CLOUS.

MAIS

JE NE PEUX PAS, J’AIME TROP MA VIE

SOCIALE.

LA SEULE ALTERNATIVE QUE J’AI TROUVE POUR LAISSER S’EXPRIMER MON COTE SOMBRE C’EST DE PROFITER DU LAURIER SPECIAL NOURRITURE POUR VOUS PARLER DU CANNIBALISME. LE

CANNIBALISME EST ENVISAGE AVEC DEGOUT ET INDIGNATION DANS DE

NOMBREUSES CULTURES ET EST MEME CONSIDERE COMME CRIMINEL PAR DE NOMBREUSES SOCIETES, QUI LE PUNISSENT PAR UNE INCARCERATION OU UNE INSTITUTIONNALISATION

DANS

UN

ETABLISSEMENT

PSYCHIATRIQUE.

LE CANNIBALISME EST CONSIDERE PAR BEAUCOUP COMME UN COMPORTEMENT SAUVAGE, INDIGNE MEME DES GENS QUI HABITENT EN BORD DE MEUSE. ET QUI, MALGRE CE QUE L’ON PEUT EN PENSER, RESTE ENCORE ACCOMPLIE DANS LE MONDE ENTIER. Dans de nombreuses cultures, le cannibalisme est considéré comme un acte atroce et sacrilège, alors qu’il est perçu dans d’autres comme une coutume sacrée. Il semble avoir toujours existé et avoir persisté jusqu’à notre époque moderne mais son origine exacte est un mystère. Certains anthropologues avancent qu’il est apparu au début de l’histoire des hommes et, par la suite, a proliféré avec le besoin grandissant des hommes d’apaiser leurs dieux, de survivre aux famines ou d’obtenir une vengeance ou un contrôle sur leurs ennemis. Des études archéologiques montrent en effet que le cannibalisme était pratiqué durant la période néolithique et l’âge de bronze, à travers l’Europe et l’Amérique, mais également en Afrique, en Australie, en Nouvelle-Zélande, au Moyen-Orient et en Asie. Les motivations variaient selon les cultures et les situations, mais il semble que certaines formes de cannibalisme prévalaient dans certaines régions du monde et certaines périodes.

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Les Aztèques du Mexique sont renommés pour avoir sacrifié et dévoré des centaines d’êtres humains par an. Ils s’en prenaient surtout aux autres peuples, mais il leur arrivait aussi de se manger entre eux et d’avoir recours au cannibalisme pour survivre lors des grandes famines. Les sacrifices humains et les cérémonies cannibales qui s’en suivaient étaient destinés à créer un équilibre universel entre le monde et le cosmos. Les Aztèques pensaient que sacrifier des humains apaisait leurs dieux et, ne pas tuer et manger d’humains provoquerait la destruction de l’humanité. Les Iroquois, quant à eux, sacrifiaient et consommaient les corps de leurs ennemis afin de satisfaire leur dieu de la guerre, mais aussi pour absorber l’esprit de leurs ennemis dans leurs propres corps, obtenant ainsi les qualités et la force des guerriers adverses. Selon Moira Martingale, auteur de "Cannibal Killers", les Iroquois ont pratiqué ce cannibalisme rituel au moins jusqu’à la fin des années 1830. Les Papous de Nouvelle-Guinée ont pratiqué le cannibalisme jusqu’aux années 1960, de façon rituelle. Certaines tribus le pratiquaient également parce qu’elles appréciaient le goût de la chair humaine. Mais la majorité des tribus papoues consommaient surtout les tissus et les cerveaux de leurs morts, lors d’un cérémonial traditionnel, en signe de respect. Cette pratique eut des conséquences dévastatrices : des chercheurs découvrirent que des membres des différentes tribus souffraient d’une maladie mortelle, que les femmes transmettaient à leurs enfants et qui se révéla être la maladie de Kreutzfel Jacob (variant humain de la "maladie de la vache folle"). Cette maladie a causé la disparition de bien des formes de cannibalismes rituels. Mais la propagation du Christianisme par les missionnaires a aussi permis une diminution significative de cette pratique. La seule forme tolérée de cannibalisme est celle qui permet la survie dans une situation désespérée. Le cannibalisme "de survie" est rare et 12


peut s’expliquer par des conditions très particulières, mais reste malgré tout un acte punissable par la loi. Plusieurs cas de cannibalisme de survie célèbres ont eu lieu durant les deux derniers siècles, notamment l’expédition Donner de 1846 (la "Donner Party", des immigrants américains perdus dans les montagnes de la Sierra Nevada) et l’équipe de rugbymen uruguayens dont l’avion s’était écrasé dans la cordillère des Andes en 1972. A notre époque, le meurtre d’une personne et la consommation de son corps par un autre être humain, en dehors des famines, sont considérés comme du cannibalisme criminel ou de l’anthropophagie. Toutefois, les définitions et les lois concernant ce genre de crimes varient considérablement d’une culture à une autre. Dans de nombreux endroits du monde, le cannibalisme n’est pas considéré comme un crime en lui-même et n’est reconnu comme tel qu’en liaison avec un autre crime. Ainsi, en Allemagne, en GrandeBretagne et aux États-Unis, le cannibalisme n’est pas considéré comme un crime, bien qu’il soit socialement inacceptable. Les personnes qui commettent cet acte sont généralement inculpées d’un autre crime directement relié au cannibalisme, tel que le meurtre ou la nécrophilie. En France, le terme de cannibalisme n’apparaît pas en tant que tel dans les textes de loi, mais une personne ayant tué et dévoré un autre être humain peut, en plus de meurtre, être accusé "d’actes de barbarie".

LE CANNIBALISME CRIMINEL Il existe quatre formes principales de cannibalisme criminel : le cannibalisme sexuel le cannibalisme d’agression le cannibalisme spirituel et rituel le cannibalisme épicurien / nutritionnel Ces différents aspects se superposent considérablement. En effet, la chair humaine pour différentes raisons, pour atteindre un sentiment de pouvoir et de contrôle (cannibalisme d’agression), l’on peut lui trouver une saveur particulière (ça aurait un gout apparenté au porc) (cannibalisme épicurien / nutritionnel), l’on peut s’adonner au 13


cannibalisme pour atteindre une affinité spirituelle plus élevée avec la personne mangée, ou pour éprouver un plaisir sexuel intense. Le cannibalisme sexuel : Il est considéré comme un désordre psychosexuel, ce qui implique que la personne sexualise la consommation de la chair d’un autre. Cela ne suggère pas nécessairement que le cannibale éprouve un orgasme uniquement en mangeant de la chair humaine, mais que cet acte peut aussi libérer une frustration sexuelle ou une colère rentrée. Le cannibalisme est envisagé comme une forme de sadisme sexuel et est souvent associé à des actes de nécrophilie. Dans les années 1920, l’américain Albert Fish, malgré son âge avancé, a violé, assassiné et dévoré plusieurs enfants. Fish était un cannibale sexuel dans le sens propre du terme et affirmait avoir éprouvé un énorme plaisir sexuel lorsqu’il mangeait un enfant, mais aussi quand il s’imaginait en train de le faire. Il aurait même écrit une lettre à la mère de l’une de ses victimes pour lui expliquer combien sa fille avait été succulente, Doubi à côté c’est un télétuby. Un autre exemple de cannibalisme, plus récent, et sérieusement con, est celui de l’Allemand Armin Meiwes, de Rotenbourg. En mars 2001, Meiwes publie une annonce sur internet, indiquant qu’il cherche un bel homme entre 18 et 30 ans, « désirant être mangé ». À sa propre surprise, un ingénieur de 42 ans originaire de Berlin, Bernd Juergen Brandes, répond à son offre et se rend à Rotenbourg pour le rencontrer. Ils discutent l’espace de deux heures dans un bar et ont décident finalement de… couper le pénis de Brandes, de le flamber et le frire dans une poêle. Ensuite, Meiwes et Brandes l’ont mangé ensemble. (Meiwes a ensuite tué l’ingénieur, coupé son corps en morceaux et les a stockés au frigo). Selon l’agence Reuters, la police a expliqué que cet 14


acte avait pour base « des tendances cannibales et homosexuelles partagées par les deux hommes », alors qu’en fait, tout le monde le pense mais personne ne le dit : ils étaient juste cons. Meiwes a été inculpé de meurtre "pour obtenir un plaisir sexuel" (et non de cannibalisme), reconnu coupable et condamné à 8 ans et demi de prison. Jugé à nouveau en 2006, il a été condamné à la réclusion à perpétuité. Certaines personnes affirmant s’être livrées au cannibalisme parlent d’un sentiment d’euphorie et/ou de stimulation sexuelle intense alors qu’ils consommaient de la chair humaine. Selon Lesley Hensel, auteur de "Cannibalism as a Sexual Disorder", manger de la chair humaine peut augmenter le niveau de vitamine A et d’aminoacides dans le corps, ce qui entraîne une réaction chimique dans le sang et le cerveau. Cette réaction pourrait provoquer les états "altérés" que certains cannibales affirment avoir vécu. Cette théorie n’a toutefois pas été prouvée scientifiquement. Le psychologue Steven Scher a mené l’une des rares études sur le sexe et le cannibalisme, à l’Université de l’Illinois en 2002. Durant cette étude, on demandait à plusieurs groupes de personnes de répondre à des questions concernant le cannibalisme et l’intérêt sexuel. Les résultats de cette étude ont montré que les gens ont plutôt tendance à manger quelqu’un qui les attire sexuellement. Cela suggère qu’il pourrait exister une composante sexuelle significative dans la pratique du cannibalisme, ce qui n’est pas réellement une découverte en soi, tout le monde préférerait manger Marion Cotillard que Guy Carlier. Le cannibalisme d’agression : La majorité des actes de cannibalisme sont, à un certain degré, motivé par le désir d’avoir un pouvoir ou un contrôle sur la victime. Le cannibalisme est l’expression ultime de la domination exercée sur une autre personne.

Edmund Kemper.

Le cannibalisme d’agression est motivé par des sentiments d’hostilité et / ou de peur, créant un besoin impérieux d’exercer un pouvoir, une 15


vengeance ou un contrôle sur une victime en l’assassinant et en la consommant. Le cannibalisme d’agression est l’une des formes les plus communes de cannibalisme et certaines formes du cannibalisme d’agression ont récemment attiré l’attention des médias, les cas les plus récents étant ceux d’Anna Zimmerman et d’Ed Kemper. En 1981, Anna Zimmerman, une jeune allemande de 26 ans, mère de deux enfants, a assassiné son petit ami par colère et désir de vengeance. Elle l’a ensuite démembré, a congelé les morceaux de son corps, puis a décongelé ces morceaux peu à peu, pour les consommer avec ses enfants. Anna Zimmerman représente l’un des rares cas connus de femmes cannibales. Edmund Kemper a assassiné ses grands-parents lorsqu’il était adolescent, puis six jeunes femmes qu’il a enlevées, et enfin, sa mère et une amie de celle-ci. Les meurtres et le cannibalisme de Kemper étaient, selon les psychologues qui l’ont interrogé, le résultat de sa haine envers sa mère et de son enfance malheureuse. Enfant, Kemper grandissait très vite et effrayait ses sœurs, aussi sa mère l’avait-elle forcé à dormir à la cave, dans le froid et l’obscurité. Ayant l’impression d’être puni injustement, Kemper avait commencé à éprouver de la colère et de la haine envers sa mère. En grandissant, il s’était mis à fantasmer de meurtres. Ed Kemper a expliqué qu’il avait mangé des parties de deux de ses victimes pour « les posséder pour toujours ». Mais les meurtres de Kemper avaient également une composante sexuelle : il a tué ses victimes, puis a agressé sexuellement leur corps. Toutefois, on pense que ces meurtres étaient principalement motivés par sa colère et son désir de vengeance, directement et indirectement, envers sa mère. Le cannibalisme n’est pas rare parmi les tueurs en série, particulièrement ceux qui sont menés par des motivations sexuelles ou sadiques. Souvent, c’est tout à la fois un cannibalisme sexuel ET un cannibalisme d’agression. Dénigrer, dominer, blesser et humilier la victime offre au tueur un contrôle ultime et c’est ce contrôle qui est sa motivation principale. Plus 16


le dispositif de contrôle est extrême, plus le tueur se sent puissant... et plus il apprécie ce sentiment. Et le contrôle ultime, c’est de dévorer la victime. La réduire à l’état de viande, la faire disparaître en se l’appropriant totalement, en la dissolvant en soi.

Le cannibalisme rituel et spirituel : Les formes modernes de cannibalisme spirituel et rituel sont très similaires à celles des groupes tribaux. Toutefois, la version criminelle moderne est associée à des rituels de cultes sataniques plutôt qu’à des tribus ancestrales.

Entre 1981 et 1982, les "éventreurs de Chicago" (Robin Gecht, Ed Spreitzer, et Andrew et Thomas Kokoraleis) ont coupé les seins de plusieurs femmes qu’ils avaient enlevées, violées, torturées et assassinées, et les ont dévorés. On a découvert que le meneur du groupe, Gecht, avait créé une sorte de culte sataniste qui impliquait d’humilier et de tuer des jeunes femmes. En 1999, un homme dénommé Dmitry Dyomin et ses deux complices, Valentin Chelyshev et Alexei Andreyev, ont enlevé une adolescente de 15 ans à Kiev, en Ukraine. Ils l’ont assassinée, puis lui ont coupé la langue et Dyomin l’a mangée. Ils ont ensuite décapité l’adolescente et Dyomin a gardé sa tête comme trophée dans sa chambre. Les policiers ont trouvé chez lui des crânes et des livres de magie noire. En 2002, la police Ukrainienne a arrêté trois hommes et une femme qui avaient assassiné et mangé six personnes, dont une jeune femme de 18 ans. Les policiers ont découvert "des livres de magie noire" chez l’un des tueurs, un homme de 53 ans, et ont expliqué que les assassins avaient

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tué la jeune femme, l’avaient scalpée, avaient fait bouillir sa tête décapitée et l’avaient mangé avant de découper ses organes internes. Le cannibalisme spirituel ou rituel n’est pas obligatoirement le fait de groupes. De nombreux cas de cannibalisme individuel incorporent des aspects spirituels ou rituels dans leur pratique. Kemper, par exemple, a affirmé que, lorsqu’il consommait ses victimes, il pensait qu’elles devenaient spirituellement une partie de lui-même. Le cannibalisme épicurien ou nutritionnel : Le cannibalisme épicurien ou nutritionnel est motivé par un amour du goût de la chair ou pour l’appréciation de sa valeur nutritionnelle. Cette forme de cannibalisme est sans doute la plus rare. Elle est souvent considérée comme une "sous-motivation" d’autres formes de cannibalismes, comme le cannibalisme sexuel ou le cannibalisme de survie. En 1981, l’étudiant Japonais Issei Sagawa a été arrêté en France pour le meurtre d’une amie hollandaise de 25 ans, Renée Hartevelt. Il l’avait invitée chez lui, puis lui avait demandé de sortir avec lui et elle avait refusé. Il l’avait alors abattue d’une balle dans la nuque. Ensuite, il avait coupé des morceaux de son corps et les avait dévorés. Il a affirmé que « rien n’est aussi délicieux ». Il a été considéré mentalement aliéné et institutionnalisé durant une année avant d’être extradé vers le Japon. Une fois chez lui, son riche père lui a permis de recouvrer la liberté. Il a écrit un livre et a atteint un certain statut de célébrité… Dans le domaine de la psychologie, il existe un débat sur les facteurs qui conduisent une personne à perpétrer le cannibalisme de manière criminelle. On discerne plusieurs théories, du stress intense et soudain au "surnourrissement" du bébé durant les premiers mois de sa vie. Il y a peu de preuves pouvant confirmer la plupart de ses théories. Néanmoins, certaines proposent un cadre à l’intérieur duquel on peut obtenir une

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meilleure compréhension des facteurs psychologiques envisageables derrière le cannibalisme. Le Dr Clancy McKenzie, professeur de psychologie à l’Université de Washington D.C., pense que le cannibalisme est le résultat d’un violent choc émotif, vécu plus particulièrement durant la petite enfance. Il affirme que le bébé, après le sevrage, connaît une grande anxiété due à la séparation et fantasme de dévorer sa mère. Un enfant qui a connu ce traumatisme peut régresser à ce stade à l’âge adulte, suite à un stress intense ou à un choc émotionnel, ce qui va le conduire à chercher l’accomplissement du fantasme qui lui avait été refusé en ayant recours au cannibalisme. Cette théorie surprenante est appuyée par une étude sur le cannibalisme dirigée par Eli Sagan. Il affirme que le cannibalisme est « une réponse psychologique à la colère et la frustration » exprimées à travers une agression orale et un besoin d’absorber littéralement la personne en la consommant. Cette pulsion peut être dirigée vers un ennemi qui paraît menacer l’individu. Sagan croit que les enfants excessivement dépendants à leurs mères, à cause du "sur-nourrissement" maternel, ont une plus grande tendance à éprouver l’agression orale et la frustration due à la séparation. De plus, il affirme que l’adulte qui porte inconsciemment en lui cette agression orale peut l’exprimer d’une manière ouvertement dominante contre les femmes, par le biais du cannibalisme. Les témoignages de plusieurs cannibales étayent jusqu’à un certain point l’argument selon lequel l’agression envers la mère peut être l’un des facteurs possibles dans le cannibalisme d’une personne, tel Ed Kemper. Toutefois, il est difficile de savoir si l’agression conduit directement au cannibalisme. Il existe peu de preuves disponibles qui pourraient confirmer cette théorie dans sa totalité. Et de telles preuves, si elles existent, seraient bien délicates à 19


obtenir. Même si cette théorie est intéressante, il est peu probable que tous les cannibales, et surtout les cannibales criminels s’adaptent à ce contexte. Inversement, le Dr Park Dietz, un expert criminel qui a témoigné au procès de Jeffrey Dahmer, affirme qu’il est impératif que le psychologue ne creuse pas trop profondément dans l’enfance du cannibale pour expliquer ses pratiques. Il pense qu’une personne peut recourir au cannibalisme lorsqu’elle doit faire face à un stress traumatique soudain. On sait que le stress joue un rôle important dans le passage à l’acte des tueurs en série et il est possible qu’il puisse pousser quelqu’un s’abandonner à ses appétits pour sa propre espèce. Ce n’est toutefois pas la seule explication. Cette théorie peut être correcte jusqu’à un certain point, mais elle ne donne qu’une explication partielle des motivations du cannibalisme et ne peut pas être appliquée à tous les cannibales. Elle n’explique pas pourquoi Jeffrey Dahmer a nourri des fantasmes cannibales dès l’enfance. Il est important d’observer tout l’environnement psychologique entourant ce comportement, et pas seulement une période de la vie du cannibale. Il peut être nécessaire d’étudier l’enfance ou l’adolescence tout autant que l’âge adulte, afin de trouver des réponses. Il existe d’autres théories, non corroborées jusqu’ici, suggérant que le cannibalisme est un désordre sexuel, voire même un désordre de l’appétit. La caractéristique commune que l’on retrouve chez de nombreux cannibales est qu’ils ont souvent été diagnostiqués comme étant schizophrènes ou ayant une autre forme de désordre de la personnalité. Cette théorie suggère qu’un composant neurochimique sous-jacent pourrait mener au comportement cannibale. De nombreux cannibales, tels Albert Fish et Issei Sagawa, ont été désignés comme schizophrènes. La schizophrénie englobe "plusieurs désordres psychotiques ayant des manifestations cognitives, émotionnelles et comportementales reflétant un clivage ou une dissociation entre les

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fonctions de sensation et d’émotion, ainsi qu’une dissociation entre la pensée et la conscience". Les schizophrènes ont souvent des troubles de la pensée, des hallucinations et perdent le contact avec la réalité. Cela pourrait expliquer les expériences que de nombreux cannibales affirment avoir vécu, durant et après leurs activités cannibales, telles que des trous noirs, une sensation intense de soi-même, des hallucinations, etc. La schizophrénie pourrait également être un composant significatif du cannibalisme tribal. On a découvert que les caractéristiques psychotiques relatives à la schizophrénie ont un composant génétique significatif, et peuvent donc être transmises de génération en génération. Il est donc possible que la schizophrénie soit répandue parmi certaines tribus indigènes fortement consanguines. Mais cette théorie est uniquement spéculative et n’a pas encore été réellement explorée. Il reste encore de nombreuses recherches à mener dans le domaine particulier qu’est le cannibalisme criminel moderne. Bien qu’il existe de nombreuses théories, peu d’entre elles expliquent totalement pourquoi certaines personnes mangent de la chair humaine. A propos, il parait que ça goute le porc ! GRAS-GRAS !

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PARLONS-NOUS LA BOUCHE PLEINE ? Non ! Ce titre n’est pas le préambule d’une tirade sur le silence des femmes. Peut-être l’avez-vous déjà remarqué, mais, entre nous, vous rendezvous compte de l’importance du vocabulaire alimentaire dans nos expressions de tous les jours ? Certes, un soir, rentrant beurré comme un ptit’ Lu du TD, votre dulcinée vous a sûrement envoyé vous faire cuire un œuf, alors que vous l’auriez (haha, Laurier) volontiers faite passer à la casserole ! Voilà, le décor est planté. Mais au-delà des expressions réellement bateaux empruntes à l’art culinaire, n’il y a-t-il pas quelques perles oubliées de la langue française ? Amis du bon mot, le Laurier, dans le cadre de son édition « Spécial Bouffe », pense à vous et vous offre quelques idiotismes gastronomiques2 pas piqués des hannetons ! § « Être tout en beurre » : Être mou, sans vigueur. Une tournée, une acti, un TD ! Bouh, je vais encore être tout en beurre après tout ça, moi. (F. Gay, Le bar, c’est Barbe qui gère, 2009, p34) § « Avoir les biscuits » : Avoir de quoi faire face à une situation délicate (argent, arguments, relations, …). Le trafic de pepitos, c’est ce qu’on appelle avoir eu les biscuits pour faire sortir Tom et Béjart de zonzon, sans éveiller les soupçons de la poucave. (J. Gras-Gras, Mon action en cellule, 2008, p46) § « Rester en carafe » : Rester seul, être oublié. Ouais, bon, d’accord, j’avais pas de raquette, pas de balles et je restais en carafe ! Mais Radio campus, c’était bien plus drôle ! 2

Le terme exact pour qualifier ce genre d’expression.

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(M. Medias, Mémoires, Tome 1, 2014) § « Être dans les choux » : Être le dernier d’un classement. C’est quand même un peu tendu pour savoir si c’est le Brussels ou l’Albert qui sera dans les choux d’ici la fin de la saison ! (J. Ombre & F. Cloporte, Notre kiff à nous, c’est l’Exqi League, 2009, p9) § « Avoir un joli coup de fourchette » : Être un grand mangeur. Avec 12 burgers de moyenne sur une journée au cercle, on peut dire qu’il a un joli coup de fourchette, le Morse. (J-D. Bafouille, Quand Gogo n’est pas là, Bleusaille 2009, p67) § « Sucrer des fraises » : Avoir des tremblements nerveux. Mais si, je vous jure que c’est une pure coïncidence si j’arrête de sucrer des fraises quand j’ai bu trois bières avant 11h, si si ! (J. Doubi, C’est pas vraiment un problème, 2010, p182) § « Cracher une galette » : Vomir après un excès de boisson. C’est toujours pareil ! Le CP, quand il tourne, il sait pas s’empêcher de gueuler « Barman sous la pompe ». Faut pas s’étonner qu’il nous crache une galette après ça ! (Mr. Bite, Le mardi, c’est vomi, 2009, p78) § « Avoir le cul bordé de nouilles » : Être très chanceux. Wow, j’ai vraiment le cul bordé de nouilles. Ils ont retrouvé ma penne ! Ah ben, non, en fait, c’était pas la mienne. (R. Chuck, Mon rachat de penne au Semeur, une illusion, 2009, p12) § « Passe moi la rhubarbe, je te passerai le séné » : Se dit d’un renvoi en ascenseur, d’un service échangé contre un autre. Comme dans l’expression : Bon voyage ! (En rhubarbe et séné)

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§ « Se racler la soupière » : Concentrer sa pensée, réfléchir fortement. Avec toutes leurs dépenses à tout-va, c’est encore moi qui doit me racler la soupière pour avoir un minimum de clarté dans ces ****** de comptes ! (C. Gouga, Le trésor du CPS, ca vaut le détour, 2009, p475) J’en passe et des meilleurs… Entre les haut comme trois pommes, la fin des haricots ou poirotter quand les carottes sont cuites, apprécions ces amuses-bouches linguistiques et donnons leur une seconde chance… Bonne digestion, BLTT.

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LA THEORIE DU KRISPROLLS Dans le but de compléter ce Laurier consacré à la bonne chère, et à la nourriture en général, nos glorieux délégués m’ont demandé de mettre sur papier une théorie, élaborée par votre bar 2 (Doubi pour ceux qui ne le connaissent pas et je sais qu’il y en a) et moi-même, déjà énoncée dans un journal précédent et que nous avons intitulée : « La théorie du Krisprolls ». Comme pour la zone 51 ou encore le monstre du Loch-Ness, les autorités tentent de masquer ses effets, néfastes, fallait-il le préciser, pour nous autres étudiants, voire, dénigrent même son existence mais il est temps pour vous de savoir.

Mais qu’est ce donc que cette « théorie du Krisprolls » ?

On pourrait la décrire comme une réaction en chaine menant inévitablement vers une chute libre de votre compte en banque et à la désertion des billets de banques de votre portefeuille. Mais mettons-nous en situation, pour une meilleure compréhension, grâce à un événement vécu et qui fut le point de départ de ma réflexion sur ce fléau et qui donna son nom à notre théorie. J’espère que cette histoire troublante vous sera salutaire, pour que jamais cela ne vous arrive.

« Durant une semaine entière, un étudiant - que nous appellerons J. Authom, non plutôt (pas le chien) Jérôme A. pour son anonymat déserte le TD (et oui il a changé depuis un certain temps). Qu’il est plaisant de voir un sourire sur son visage lorsqu’il découvre que pour la première fois depuis 3 ans, il lui reste de l’argent sur son compte à la fin du mois et que pour fêter ça, il va se préparer des petits pains grillés (la garniture importe peu). Le pas léger, il gambade vers son lieu de perdition, le GB. Là, un choix manichéen s’offre à lui, va-t-il suivre son habitude de tous les jours et prendre les petits pains bon marché ou se laisser charmer par des Krisprolls, certes meilleurs, mais ô combien plus chers ? Le choix se fait rapide et notre imprudent privilégie la qualité au prix. 25


Bien sûr, l’appel de la guindaille est le plus fort et de nouveau le budget devient serré, cependant notre barman (on ne dira pas de quel cercle pour son anonymat) repense à son festin savoureux de l’autre jour et souhaite bien entendu réitérer l’expérience. De nouveau il prend le chemin de la grande surface la plus proche pour se procurer cette fois-ci l’article meilleur marché. Quelle immonde surprise, lorsque rentré chez lui et s’étant beurré la biscotte, il lui est à présent incapable de la manger, son goût étant insipide, sa texture en bouche, rien de plus que du gravier. Aujourd’hui, notre ami (enfin, connaissance) ne peut plus se repaître que des vrais pains suédois et il voit chaque jour sa bourse diminuer, il a même été entendu qu’il est obligé de boire de la carapils afin d’économiser assez pour assouvir son besoin. En somme, une autre victime de la théorie du Krisprolls. »

Je tiens aussi à vous mettre en garde ! Dans notre exemple, le mal a pour point de départ un excès de richesse mais il peut venir de n’importe où : une maman pourtant bien attentionnée offrant une denrée que je qualifierai de « risquée ». Et l’objet ne sera pas non plus forcément comestible, je citerai le papier toilette Lotus triple épaisseur, qui relègue le PQ produit blanc au rang des papiers de verre.

En résumé et comme vous l’aurez compris, consommer de grandes marques nuit gravement au porte-monnaie et vous ferme la porte aux autres biens bien moins onéreux.

N’ayant moi-même pas trouvé de solution, je ne peux pour conclure que vous supplier d’être prudent, le danger est en chacun de nous.

Votre Barbe préférée, Farfa.

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UN LAURIER BOUFFE SANS RECETTE ? ET PUIS QUOI ENCORE ?! Un Laurier spécial bouffe, c’est impensable sans une bonne recette facile à préparer. Voici donc un petit plat facile, très bon et financièrement abordable. Je vous propose donc un veau haché braisé à la basque. Pas d’inquiétude à avoir quant à ce nom à rallonge, la préparation est très simple. C’est un plat pour deux personnes et le temps de cuisson est de vingt minutes. Ingrédients : 2 gousses d’ail 1 poivron rouge 1 grosse échalote ½ oignon blanc 1 tomate 3 cuillères à soupe d’huile d’olive 200g de haché de veau et de porc épicé 1 piment (optionnel, si vous n’aimez pas les plates épicés mieux vaut éviter) Sel , poivre

Préparation : Epluchez les gousses d’ail, épépinez le poivron. Epluchez aussi l’échalote et le demi-oignon blanc. Hachez finement tous ces légumes et coupez la tomate en dés (épongez une bonne partie de l’eau de la tomate avec un essuie-tout). Dans une poêle, faites chauffer l’huile d’olive à feu moyen et ajoutez tous les légumes sauf les tomates. Faites cuire cinq minutes en remuant souvent. Ajoutez la viande. Salez, poivrez et si vous avez décidé d’utiliser le piment ajoutez-le. Faites cuire dix minutes en remuant régulièrement.

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Ajoutez les dés de tomate, couvrez, laissez cuire encore cinq minutes. Servez brûlant avec un riz blanc nature.

Voilà ! Un plat bien chaud pour réchauffer vos hivers, merci le Laurier ! Pas de quoi. JDS.

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1 ENCORE DES ARTICLES

La définition politique du mois Ce mois-ci, voyez l'histoire du KKK • "Le KKK c'est une invention de la philo, un truc dans une boite" Gros Georges 1979 • "Ils m'ont piqué l'idée du Barbecue" Hitler à propos du KKK • "Il va faire tout noir" Cri des rassemblements des anti-KKK Bon, évidemment, travailler pour le KKK c'est pas joli joli : il faut pendre des noirs, parfois même des enfants noirs (parce que quand ils grandissent, ils se reproduisent), il faut violer leurs femmes (qui sont noires aussi) et enfin pour que tous les voisins soient au courant qu'il n'y a plus de noirs près de chez eux, évidemment, il faut mettre le feu à la maison... D'un autre coté, si on ne fait pas partie du KKK... les noirs, il faut vivre avec (citation reprise du seul humoriste français ayant existé avant l’an 2000) Mais de quand ça date ce machin ? Le KKK est un cadeau du père noël aux Wallons… En effet, des études très sérieuses du Dr J-M Dedecker montrent qu’à l’origine la philosophie sous-jacente au KKK, qu’est le WASP, signifiait à l’époque « Wallon Anglais Sans Papiers ». Ces Wallons, à force d’intégration, ont appris l’Anglais, se sont convertit et pour parfaire leur intégration, se sont appelés White Anglo-Saxon Protestant… Le 24 décembre 1865 (véridique) le père Noël descendit du ciel avec ses cadeaux par milliers, parmi lesquels se trouvait le cadeau du petit John B. Kennedy (arrière arrière petit fils du fameux wallon “Quénèni”) : une jolie cagoule blanche… Voilà comment est né le KKK…

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Question en tout genre - Pourquoi brûlent-ils des croix ? Parce qu’un membre du KKK n’aime pas le noir et qu’à l’époque ils n’avaient pas l’électricité… - Pourquoi porte-t-il des robes ? S’ils ne portaient pas les vêtements de leurs femmes tout le monde les reconnaîtrait. - Pourquoi ont-ils des cagoules avec des bouts pointus ? S’ils ressemblaient à Georges Clooney, ils n’en porteraient pas. BY URKEL.

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1 TOUJOURS DES ARTICLES

Voilà, un article qui peut être intéressant à l'heure où ce ne sont plus seulement des "anti-américains" qui remettent en cause ce qui s'est passé la journée du 11 septembre et qui se demandent qui est vraiment derrière ces évènements. Désormais, ce sont des scientifiques, ingénieurs en bâtiments, physiciens et autres chimistes qui s'y mettent. Ces derniers réclament, comme de plus en plus d'autres gens, la réouverture de l'enquête sur ces attentats qui ont marqué ce début de 21ème siècle. Certains les comparent à des négationnistes, le débat est ouvert. Poreau. ENFIN LA VÉRITÉ… ? A l’évidence, huit ans après les faits, les attentats du 11 septembre 2001 continuent de faire monter la controverse. D’autant que les interrogations alarmistes ou les rumeurs suspicieuses – portées à l’encontre de la version administrée par… l’Administration américaine – ne sont plus seulement fomentées par des contestataires désœuvrés et sans aucune crédibilité. Elles sont désormais largement partagées par une multitude d’experts. Le site Patriots Question 9/11 recense ainsi plus de 100 personnalités rebelles (officiers supérieurs de l’armée des Etats-Unis, agents du Renseignement, hommes politiques, et même plusieurs des membres de la Commission d’enquête US sur le 11 Septembre). Auxquelles s’ajoutent plus de 200 professeurs d’université, des philosophes, des historiens, des politologues, des juristes, des économistes, des mathématiciens, des ingénieurs… Autant d’individus qui peuvent se prévaloir d’un statut, d’une autorité, et d’une expertise reconnue. L’eurodéputé italien Giulietto Chiesa fait lui aussi partie de ces gens révoltés et inquiets : « Les 19 terroristes n’ont pu agir seuls, il y a forcément eu des alliances et des complicités. La Commission d’enquête US n’a pas voulu répondre à ces questions. Voilà pourquoi nous 31


demandons aujourd’hui une nouvelle internationale, mais indépendante ».

expertise,

américaine

ou

EXPLOSIF. Alors que les journalistes et la très grande majorité des responsables politiques persistent à relayer la version du complot islamiste défendue par l’équipe Bush, Chiesa a donc décidé de mener sa propre contreenquête dont les matériaux (souvent inédits) ont été réunis dans un documentaire explosif, dénonçant les innombrables incohérences, manipulations, omissions et mensonges cautionnés et valorisés par la version officielle : Zero Inchiesta sull’11 settembre. Pourtant, ce film n’a rien d’un pamphlet à la fébrilité facile et opportuniste, dépréciant ce qu’a été la commotion inaugurale du troisième millénaire –la destruction des Twin Towers. C’est bien autre chose : il s’agit de la remise en cause convaincante – parce qu’intelligente, étayée, pointue – d’une série d’événements contrefaits, volontairement écartés, ou à la véracité impossible – ici réinterrogés ou mis en abîme. Consécration d’un travail collectif (façonné par huit mois d’investigations, de reportages et d’interviews en Europe et aux Etats-Unis), « Zéro enquête » constitue indéniablement un important moment de reconstruction de la vérité. Une initiative nécessaire qui s’inscrit dans un grand mouvement de résistance, maintenant international, initié par les familles des victimes et qui appelle à la réouverture de l’enquête sur le 11 Septembre. Il faut dire que le contexte politique et patrimonial, ainsi que la fin de mandat du Président des USA, rendent cette exigence plus propice, plus concrétisable. FRACASSANT. Le 30 novembre 2007, le quotidien Corriere Della Sera ne publiait-il pas une déclaration fracassante de l’ancien chef de l’Etat italien Francesco Cossiga ? Pour ce dernier, les attaques du 11 septembre 2001 sur les tours du World Trade Center auraient été mises en scène par les propres services secrets des Etats-Unis. Rien de moins... Il est vrai qu’Andreas von Bülow, le ministre ouest-allemand, déclarait déjà en 2002 : « Les attentats étaient impossibles sans que les services secrets soient au courant. L’intention, c’était de gagner l’opinion publique à la guerre ». Autres étrangetés ? Le 11 septembre même, on ne disposait d’aucun indice, à en croire les plus hautes autorités américaines. Moins 32


de deux jours après, on savait tout, on connaissait l’identité des 19 pirates de l’air, et on avait reconstitué l’ensemble de leurs faits et gestes au cours des semaines précédentes. Des preuves trop évidentes, trop définitives ? Exemple « confondant », les papiers d’identité de Satam alSuqami (l’un des pilotes ayant crashé son avion contre une des Tours Jumelles). Comme par hasard – alors que du Boeing et des victimes, il ne reste pratiquement plus rien –, une seule chose sort intacte de l’attentat… : son passeport, littéralement tombé du ciel. Dans « Zéro enquête », Chiesa a rassemblé des dizaines de faits aussi consternants. PATRIOT ACT. En tout état de cause, le réalisateur ne peut s’empêcher de (se) poser des questions sur les avantages et les bénéficiaires « politiques » de cette horrible catastrophe. D’un seul coup, la CIA voit les sommes qui lui sont allouées augmenter de 42%, et le budget de l’armée est démultiplié dans des proportions astronomiques. Quelques jours après le 11 Septembre, le Patriot Act est promulgué, légalisant un ensemble de mesures dictatoriales et liberticides – toutes approuvées par le Congrès, sans aucune opposition. Pour John Ashcroft, le Secrétaire d’Etat à la Justice, « se lamenter sur la perte de libertés, c’est choisir le camp des terroristes » ; « Il est clair que nous devons augmenter nos budgets militaires, et tous ceux qui estiment qu’il faut utiliser l’argent pour les services sociaux doivent maintenant se taire ». Rappel utile : Donald Rumsfeld (qui deviendra, en 2001, secrétaire d’Etat à la Défense), avait été un an auparavant l’un des signataires du « Projet pour un nouveau siècle américain ». Dans ce document capital, soulignant la nécessité pour les Etats-Unis d’établir leur hégémonie sur les décennies à venir, l’imprévisible était pour ainsi dire « cautionné » : « Le processus de transformation de la défense américaine, même s’il amène des changements révolutionnaires, demandera vraisemblablement beaucoup de temps en l’absence de quelque événement catastrophique ou catalytique, tel un nouveau Pearl Harbor ». Le « 11 Septembre » aura donc été ce nouveau Pearl Harbor si convoité, surtout si l’on prend en considération les événements qui se produiront juste après : le crime permit aux États-Unis d’initier « une guerre indéfinie contre le terrorisme » à l’échelle planétaire ; il leur fournit le prétexte pour occuper l’Afghanistan ; puis pour installer et entretenir un chaos inextricable dans tout l’Irak.

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LE DIEU A TETE DE FAUCON VEILLE TOUJOURS ! Habitants de la vallée du Nil ! Le Dieu Horus s’est à nouveau réincarné en la personne de la pharaonne ! Pour servir sa gloire et organiser ses rites, le comité de la guilde a organisé sa passation pour être renouvelé ! Les rives du fleuve sacré seront désormais gardées par ceuxceux-ci : PHARAONNE : Sarah CONSENIOR : Macacroute QUESTORA : Marie CANTOR : Helene, Meche folle & Mini CARNIFLEX : Umbro Et ses SENSORs : Judos & Blatte FUX MAJOR : Porkito Et ses FUXs : Bonhomme, Sego, Hans & Bamako

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ADEPTES DE LA GUILDE, A VOS PAPYRUS ! Trouvez ici les prochaines libations à la gloire d’Horus ! Préparez vos cordes vocales ! 30 octobre 2009 : Guilde Commune avec la LOCO (guilde de l’ISEP) 10 novembre novembre 2009 : Grande Guilde Horus 25 novembre 2009 : Aprem Horus @ CPS Les heures et les lieux vous seront communiqués via le forum et le cercle ! MAY HORUS BE WITH YOU.

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1 LES AGENDAS DU LAURIER AGENDA CULTUREL OCTOBRE – NOVEMBRE 2009 Comme dans chacune de nos éditions, notre déléguée culture Zoé nous fait part des bons plans à ne pas rater pour aller se titiller l’esprit ! (Le fait d’avoir une activité culturelle n’empêchant aucunement la possibilité d’aller se jeter des godets avant/pendant/après) ► Théâtre Peau de loup 10€ Du 20 au 24/10 à 20h30 Au théâtre de Poche, 1a Chemin du Gymnase, 1000 Bruxelles Peau de loup s'inspire de la rencontre des auteurs avec une ex-détenue de la prison pour femme de Forest. C'est l'histoire d'une femme, qui, par amour et par peur, deviendra la « complice du loup » www.poche.be Faites l'amour avec un belge 18€ Du 24/10 au 17/12 à 20h30 Au centre culturel d'Auderghem,183 1160 Bruxelles Spectacle frais, très drôle et pétillant : une femme française et un homme belge forment un couple hors du commun. Elle aime le foot, la bière, le sexe. Lui aime la tendresse et le shopping. Croque à pleines dents les différences de culture entre la France et la Belgique.

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Les nouvelles de l'espace 8€ Le 5/11 à 20h30 Espace Delvaux, Place Keym 3, Rue Gratès 1170 Watermael-Boitsfort Avec Laurence Bibot comme invité Sous la baguette de Jean Louis Leclercq, le von Karajan de ce cabaret d'humour, une féroce équipe de chroniqueurs dénonce joyeusement les nombreux travers de notre sociéte libérale, impériale et pourtant apolitique, plongée de surcroît dans une crise profonde qui affecte tout le monde, sauf nos joyeux chroniqueurs. De billets d'humeur en chanson satiriques, ceux-ci convolent dans une idylle sans fin avec un public toujours plus nombreux. Avec Laurence Bibot comme invitée. Un fou noir au pays des blancs 5€ (j'ai reçu des réductions) Du 10 au 14/11 à 20h30 De et avec Pie Tshibanda. Pie Tshibanda, auteur congolais, reconnu, marié, père de six enfants, témoin gênant et menacé de mort débarque, en 1995, un matin d’hiver à l’aéroport de Bruxelles. Dès la première fouille, il comprend qu’il est seul, qu’il est noir, qu’il a perdu la respectabilité et surtout sa présomption d’innocence. Comme des dizaines d’autres, il entreprend le véritable parcours du combattant du candidat réfugié politique au travers des administrations belges. Un Fou Noir agit comme un miroir. Il nous renvoie notre propre image, nos préjugés, nos angoisses, nos peurs… Avec un humour décapant – on rit beaucoup au spectacle – et en n’oubliant jamais qu’Un Fou Noir, autant qu’un conte, est bien la véritable histoire de Pie Tshibanda.

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Oscar et la dame rose 25€ Les 11 et 12/11 à 20h30 Au centre culturel d'Auderghem,183 1160 Bruxelles Avec Jacqueline Bir Voici les lettres adressées à Dieux par un enfant de dix ans. Elles décrivent douze jours de la vie d'Oscar, douze jours pleins de personnages drôles et émouvants.

Hamlet 15€ Les 11 et 12/11 Au Théâtre national 111-115 Bld Emile Jacqmain 1000 Bruxelles Mise en scène de Lin Zhaohua Rose 17€50 Du 23 au 28/11 à 20h30 et le 29/11 à 15h30 Au centre culturel d'Auderghem,183 1160 Bruxelles Rose est comédienne, Sacha est psychanalyste. La premières fois qu'ils se sont croisées, ils étaient en couches-culottes. Rire, émotion et sincérité. Les rapports entre les deux personnages ne sont pas sans rappeler « Un gars et une fille »

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► Exposition Sexties 1€ En cours jusqu'au 03/01/10 Au Bozar, rue Ravenstein, 23 1000 Bruxelles Dans le cadre prestigieux du Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, l’exposition mettra en vedette le travail de quatre auteurs (Crepax, Cuvelier, Forest, Peelaert) qui, par leurs audaces graphiques et narratives, ont marqué l’évolution de la bande dessinée en lui faisant quitter le domaine enfantin.

► Cinéma Funny people Après avoir frôlé la mort, un illustre comique se demande comment profiter de la seconde chance qui lui est offerte. Pour dire les choses de façon plus directe : l'occasion lui étant donnée de repartir à zéro, cet homme va-t-il continuer de se conduire comme un parfait schnock ?

La merditude des choses Gunther Strobbe, treize ans, partage le toit de sa grand-mère avec son père et ses trois oncles. Quotidiennement, Gunther baigne dans un climat de beuveries effrénées, de drague éhontée et de glande constante... Tout porte à croire qu’il subira le même sort, à moins qu’il ne parvienne à se “démerder” de là...

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Fame Comme le film original réalisé par Alan Parker en 1980, cette nouvelle version suivra la formation d'un groupe d'étudiants dans une prestigieuse école artistique à New York, des auditions jusqu'à la graduation.

Culturellement, ZOE a.k.a Joker, déléguée Culture @ CPS

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1 LES AGENDAS DU LAURIER

CHEZ QUI VAIS-JE VAIS JE ME METTRE UNE MINE CE MOIS-CI MOIS ? OCT. MARDI

LUNDI

19

MERCREDI

20

AGRO

CGéo

22

21

CIG

CARé

CD

27

26

JEUDI

23

28

CH

C$

LUXO

MARDI

MERCREDI

JEUDI

NOV. LUNDI

5

4 2

3 CHIMACIENNE

11

9 CP

CJC

10 CHIMACIENNE

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12


16 CPS - CPSY

23 CGéo

19

18

17

LIBREX

CM

CRom –CHCHaa

25

24 CPSY

CEBULB

26 CDS

ON VA SE METTRE LA MISERE !

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GRAND CONCOURS LAURIER GAGNE UNE BIERE GRATUITE PAR JOUR JUSQU'À LA SAINT-V ! QUESTION : Au Quick, combien de calories (en Kcal) Morse a-t-il ingurgité durant son interview par l’équipe du Laurier ?

Envoies-nous ta réponse à redaction.laurier@gmail.com avant le 30 octobre, le lecteur le plus proche de la réponse gagnera UNE BIERE par jour jusqu’à la SAINT-V.

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BRIBES DE CERLCE… ü LA PHRASE DU MOIS La rédaction du Laurier vous offre la phrase qui sort du lot pour ce mois d’octobre. La plus originale, absurde, subtile ou pleine de bon sens qu’il nous ait été donné d’entendre. OCTOBER 09 : « Quoi, ya pas de salade ? » Vinciane, à propos des cras burgers du cercle, un après-midi. ü LA PHOTO DU MOIS

EN ATTENDANT LE FUT, BLEUSAILLE 2K9.

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BRIBES DE CERCLE…

ü Critiquons peu, critiquons bien

Jean Sarkozy, non diplômé, 23 ans, directeur général de l’EPAD, le plus grand centre d’affaires européen. MERCI PAPA. Et pourquoi pas Barack Obama, Prix Nobel de la Paix ? NON, PEUT-ÊTRE ? PEDRO, l’enfant tapir.

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MARTINMEDIAS*, VOUS SAVEZ POURQUOI ? NOUS OUI !

MARTIN, LE BLOG MEDIAS! SITE D’ACTUALITE PREFERE DES BLEUS 09.

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