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Edito (Sur l’air d’ « Adieu monsieur le professeur », d’Hugues Aufray) Les cpsiens font une farandole, Et les Lauriers sont tout émus, Ce soir ils vont boire beaucoup d’alcool, Et pleureront après avoir bu. Adieu, messieurs les lecteurs, On ne vous oubliera jamais. On regrettera les petites peurs, A chaque publication du Laurier. Nous vous offrons ces quelques vers, Pour dire combien vous nous êtes chers ! En espérant que vous nous en offrirez aussi
(des verres)
Pour oublier tous nos soucis. Une larme est tombée sur mon ordi, Seuls dans notre coin, on s’est assis, On en a vu défiler des fautes d’orthographe, Parfois à s’en donner des baffes, Mais aujourd’hui, c’est bien fini. Et à vous tous, on dit merci… P-KUL.
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Les adieux… Faire des adieux, c’est cliché et j’assume. Quitter un poste aussi important et prestigieux que le Laurier, c’est difficile. J’aurais voulu rester dans l’histoire du CPS, j’aurais voulu qu’on se souvienne de moi comme quelqu’un qui a réellement changé ou bouleversé le monde folklorique. J’y ai pensé, bien sûr… J’aurais pu polémiquer sur les fours polonais, mais c’est du réchauffé (si j’ose m’exprimer ainsi). J’aurais pu faire parler un violeur d’enfant et lui faire dire qu’au fond il aimait ça. Mais, là aussi, je suis arrivée trop tard. J’aurais pu… j’aurais pu… Mais au lieu de cela, j’ai préféré, avec mon ami Boris, servir le cercle, au mieux possible, sans scandale ni buzz mais avec des articles de qualité exceptionnelle et à l’esprit critique fameux. 6 Lauriers, 6 moments de plaisir. Alors pour ce dernier Laurier, nous vous proposons un tour de la Belgique. De Charleroi à Soignies, ce laurier sera le guide parfait pour vos visites bibitives ou tout simplement touristiques. L’interview du mois a également été menée avec les plus hautes pointures du CPS : Blatte et Fritz ! Exclusif. Mais aussi, la présentation de certains candidats à un poste au sein du Cercle. Profitez, c’est le der’ des der’ du best du best. Judasse.
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Sommaire Conseils pour le blocus…………………………………………...5 24h à Namur……………………………………………………….11 Mouscron………………………………………………………..…15 You talkin’ to me…………………………………………………..18 La plus belle ville du monde……………………………………...20 On peut qu’mincher, les tournaisien(ne)s sont là !..................27 Ici, c’est Soignies, Fuck Bruxelles………………………….......31 Orp-lepgrand……………………………………………………….33 Mons, la ville du Doudou………………………………………….35 Les records, mais où sont les limites?....................................37 L’interview du mois…………………………………………...…..39 Manuel du baptisé CPS………………………………….……....49 Aux urnes………………………………….;…………..……….…52 Stretch Culture…………………………………………..……...…61 Mots-croisés……………………………………………………….67 Les photos……………………………………………..…………..68 Remerciements………………………………………………….. 72
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Quel meilleur endroit que la bibliothèque de l’ULB pour écrire
«conseils
pour le blocus»
?
Je sais ce que vous allez penser « Quoi, mais pourquoi c’est Boris Pipou Peckel qui donne des conseils ? Non, mais regardez-le, non, mais jugezle1, aucune légitimité, aucun charisme2 etceteri etcetera3, en somme man4 » Deux raisons à cela : La première est que j’ai eu un 12 en socio et du premier coup (c’est faux), et la deuxième raison est que Blatte est en week-end scout. Cependant, l’expérience prouve que5 certains auraient bien besoin, en cette période de bloc, d’une liste de conseils avisés. Afin que cet article ait une certaine utilité, plusieurs pré requis sont vivement conseillés. 1) 2) 3) 4)
Avoir l’envie réelle de réussir. Abandonner toute idée de battre Doubi à Tetris. Disposer de fluos jaunes, roses et verts. Xnxx.com, youjizz.com.
Vous voilà désormais prêts à entrer dans la bataille. Une journée de blocus ne commence PAS par une gueule de bois. En conséquence, il vous faudra vous munir d’une bonne dose de volonté pour refuser toute bière au Gauguin. Si vous ne disposez pas assez de volonté avec vous, la solution la plus simple est d’être fauché et de regarder « Face aux français », seul chez soi. Ce que vous perdrez en ami, vous le gagnerez en une plus grande culture de la vie peopolitique française. Malgré l’absence de gueule de bois, vous avez toujours difficile à sortir de votre lit? Branchez votre réveil une première fois à 4h35 du matin, une seconde fois à 8h35, et une troisième fois à 8h36 et placez-le à une distance suffisamment loin de vous pour que vous ne puissiez l’éteindre depuis votre lit, mais assez proche pour que vous l’entendiez et qu’il 1
En Morse dans le texte. En Farfa dans le texte. 3 En Baba dans le texte. 4 En Gogo dans le texte. 5 NGIGOL Thomas, A Block, 2010. 2
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vous empêche de vous rendormir. Solution alternative : Ramenez une moche. La descente du lit n’en sera que plus aisée (le problème est que pour la ramener, vous avez dû aller au Gauguin et vous en jeter une sévère. Attention au piège !) Une fois sur pattes, le risque est de faire une rechute de sommeil. Courrez alors vers votre douche, ouvrez l’eau, et jeter vous dedans SANS attendre que l’eau ne devienne chaude ! Vous êtes réveillé maintenant. Afin de pallier à l’envie de se replonger dans son duvet doux et chaleureux, veillez à bien laisser la moche dans le lit. Une tasse de café, ou cinq suffiront à vous maintenir en vie. C’est maintenant que va commencer le plus dur des combats du blocus. Lutter contre le terrifiant, l’insidieux, le terrible… Facebook. Un rapide historique est nécessaire à bien comprendre cet ennemi de l’étude. Facebook a été inventé en 1645 par le comte bavarois Von Facebook en réaction au développement constant d’une prose lyrique et chantante de la langue française. En effet, à cette époque, tout le monde était intelligent, travailleur et volontaire. Puissante hégémonie de l’orthographe et de la syntaxe contre les forces du mal du langage SMS. Sous les ordres du général déchu Salomon Von Urkenstein, prince de la Faute, roi du Brouillon, empereur de l’Echec, les soldats balzeniens s’évertuaient en vain à semer la zizanie dans l’écriture. C’était sans compter l’arme secrète qui allait faire son apparition, le sus-nommé Facebook. Commença alors l’influence qui allait pervertir, corrompre, dépraver la jeune génération6. C’est désormais un combat constant que la lutte contre le géant Facebook en période de blocus. Après ce détour temporel, revenons à ce qui nous concerne. Une fois habillé, deux choix s’offrent à vous (enfin trois, mais on ne compte pas le troisième, parce qu’elle est vraiment moche !) : soit vous venez étudier en bibli, soit vous restez chez vous pour « bosser plus sérieusement ». 6
Adélie, ce n’est pas une vrai histoire, hein! Plus une sorte de légende… 7
Vous allez donc en bibli. Deux autres choix s’offrent à nouveaux : 4ième étage avec les gens du CPS, qui vont vous exaspérer parce qu’ils ne vont rien foutre, à part des blagues et se barrer à 16 heure au Gauguin OU un autre étage où vous allez lire, surligner, comprendre, résumer, retenir vos cours pour réussir votre année, vos études, votre vie. Vous allez donc au 4ième. Au quatrième, il ya quelque part trois écoles qui s’affrontent. La table des Studieux Rigolos Gays (composée d’Emilie M., de Julien K., de Maxime Neknek, de Boris P., de Mouna M. et de Tanita M.), la table des Secs (François B. & Lucie D.) ou la table des Regards Vides (Malik P., Igor Socio, Prolo C., Camille M.) Installé confortablement sur votre siège, ayant illégalement réussi à ramener une canette de Coca, votre ordinateur branché, grâce à l’astucieuse idée que vous avez eue de prendre une multiprise, vous êtes prêts à la phase principale de votre journée : étudier. En pré-blocus, il vous aura été conseillé de vous munir de tous les cours et résumés disponibles7. Une erreur régulièrement commise et plus généralement admise est cette tendance à feuilleter son cours le regard hagard et vide. Attention, ne vous faites pas feinter ! Ceci est un leurre ! Vous n’étudiez pas. Ah, ce bon vieux Pigor! Un autre attrape trop souvent vue en bibli est cette manie qu’on les gens de surligner au fluo frénétiquement TOUTE leur page. Le principe du fluo est de mettre des infos en évidence, et pas un concours gay de coloriage. Ah, ce bon vieux Neknek ! La clé de voute d’une bonne journée d’étude est la rigueur que vous mettez à établir vos pauses. Officiellement, seulement trois pauses sont autorisées par jour (10h-10h05, 12h30-13h00, 16h-16h05) mais depuis 7
Check on the cps website thanks to Emilie Mondo. 8
1992 et le traité de Maastricht, les pauses cigarettes sont tolérées. Ceci étant, et juste pour votre culture générale, il a été prouvé par l’institut du CNRS dans une étude effectuée en 2007 que les fumeurs rataient dans leurs études en moyenne deux fois plus que les non-fumeurs. Rapport aux nombres de pause. Dans la réalité des faits, le temps des pauses peuvent être substantiellement différents. Je vous donne quelques chiffres en vracs. -Un chronique fait en moyenne 2h45 de pause dans sa journée d’étude, et va 1,6 fois aux toilettes. -Un baptisé Solvay fait en moyenne 00h04 de pause dans sa journée d’étude et va 12,89 fois aux toilettes (stress des examens oblige) -Un baptisé CPS fait en moyenne 8h36 de pause dans sa journée d’étude et va 6,4 fois aux toilettes (dont 5,2 fois pour se lancer des boulettes de papier-toilette humides) -Igor fait en moyenne *** h8 de pause dans sa journée d’étude et va PAS aux toilettes. -Prolo travaille dans des toilettes afin de financer ses études. Après une longue et harassante (si vous ne sentez pas qu’elle a été assez harassante, retournez vous assoir jusqu’à ce que vous soyez bien harassé) journée à la bibliothèque vous pouvez revenir chez vous, mais SANS passer par la case Gauguin (sauf si c’est juste pour chercher une moche, dans l’unique but de réussir vos études). Chez vous, enfilez vos pantoufles, jugez la journée de ceux qui ont facebooké pendant que vous vous harassiez, faites-vous à bouffer (pas à la moche, elle a sans doute déjà trop mangé dans sa jeunesse), et vous pouvez allumer la télévision pour regarder « On n’demande qu’à en rire ! 9»
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Non communiqué afin de ne pas décourager les futurs barmen. Du lundi au vendredi, à 18h sur France 2. 9
Ps : Une personne loquace aura compris que j’ai écris cet article en bibli parce que ma vie studieuse est un énorme échec. TCHI A O. P-KUL.
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DOSSIER: « MAIS QUEL ETRANGE PETIT PAYS ! »
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24h à Namur : Namur : ville bourgeoise pour les Liégeois, lieu-dit pour les Bruxellois, le paradis du shopping pour les Arlonais, la capitale de la Wallonie pour les politiciens,… Et j’en passe ! On l’aura compris, Namur a de multiples facettes. Ville où j’ai grandi, vécu et où, à mon grand regret, je n’y passe que quelques heures par mois. Il y a quelques semaines, j’ai alors voulu me rattraper et re-visiter cette magnifique petite ville touristique qu’est Namur. 24h de plaisir. 9h09: Arrivée. Après 1h02 de trajet en train, me voilà face à la splendide gare de Namur, entièrement refaite en 2002. Enfin de retour au pays ! En plus d’une rénovation, nous avons eu droit à une magistrale dalle en béton de 1000 m², surplombant les rails. Les rumeurs les plus folles ont parcouru la ville : cinéma, centre commercial, gare de bus,… Mais, nous Namurois n’avons jamais eu de réponse à notre question :
A quoi servira la dalle ? 9h45 : Un petit café à 2 euros 20 plus tard, et je m’apprête à redécouvrir ce qui fait la joie des touristes chinois. Je vous passe la description de la citadelle (« c’est joli » qu’ils disent) et la dégustation des frites de la dame aux croutes du sommet, je vous passe la promenade en barque (appelée poétiquement « Namourette ») sur la Sambre,… le Guide Vert ou autre le fera pour moi ! 11h30 : Je m’arrête dans le parc Louise-Marie. Les choses ont bien changé. Les bouteilles flottent dans l’étang, les poissons sont morts depuis longtemps, l’odeur de pisse a recouvert celle des lilas. Des
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histoires sordides mêlant viol et coups de couteau circulent. La visite commence mal… 12h05 : J’arpente alors la rue commerçante, la rue principale, la rue centrale, en espérant y trouver un endroit familier et chaleureux. La déception m’envahit à nouveau. Les cafés ou autrefois j’ai bu mes premières bières sont remplacés par des Loundge Trendy, où tout est beaucoup trop propre et où on n’oserait pas élever la voix ou rire à gorge déployée. 12h35 : Je décide de me consoler avec un cat’s (corner), LE snack à ne pas rater. Ils ont tout compris : il y a du paprika sur les frites. L’idée du siècle. 14h30: L’heure d’un petit verre place du vieux. Et les souvenirs m’inondent… Le vendredi soir, on y retrouvait un exemple parfait de du fonctionnement de la société. Nous, les prolétaires de l’athénée Royal François Bovesse de Namur, voulions fêter dignement le début du weekend. Comme chaque vendredi, les places au soleil sont occupées. La rage nous envahit. On les connaît : chemise au col remonté, Ray-Ban, cocktails à 8 euros en main. Les jésuites bourgeois du Collège SaintPaul de Godinne sont là. Nous sommes obligés de nous rabattre sur les places à l’ombre en dégustant très lentement une misérable bière ou encore sommes nous contraints de vider nos canettes sur un banc. Nos regards crient la frustration. Putain, ce qu’on aimerait être aussi beaux et riches qu’eux… 16h00 : La place d’Armes ! Les jeunes de 14ans et demi y passent le plus clair de leur temps. La multi culturalité est le maître mot de cette place. Les Poukiks y côtoient les clochards français venus trouver le paradis social qu’est la Belgique. Les gothiques se mélangent aux chômeurs immigrés de 45 ans. Je m’installe avec une canette de carapils pour me remémorer le bon vieux temps. Et là, encore… La brigade canine guête. « « Vous ne pouvez pas consommer de l'alcool sur la voie publique. Vous devez jeter votre canette ». Je m’exécute non sans un arrière goût amère. Ouai, pour l’image de la ville bla bla bla. Les « fuck la police » de mes 14 printemps étaient justifiés finalement. 13
18h20 : Besoin d’un remontant, besoin de folklore. Je m’en vais à la découverte folklore estudiantin des FUNDP. J’entame une visite des cercles. Le charme des préfab’ me manque, évidemment. 21h25 : Quelques Duvel plus tard et je m’étonne. Nous nous mettons déjà en route pour le dénommé « Bunker » (Heureusement, on est jeudi, c’est jour d’ouverture). Situé dans l’ancien parking de médecine et très pratiquement placé au centre ville, c’est leur Jefke à eux. 22h00 : Je me présente fièrement aux portes. Penne sur la tête (et oui, je l’ai toujours sur moi). « Votre prévente svp ». Et là, je me sens tel un boulet qui oublie sa place de festival … Je suis pleine d’incompréhension. Apparemment ici, la guindaille se prévoit à l’avance. 22h15 : Je recherche activement un(e) président(e) de cercle qui serait assez aimable pour me revendre une prévente au marché noir. 23h00 : ça y est. J’ai une prévente. Je me représente à la porte. « Votre carte d’étudiant svp ». Je leur explique qu’à Bruxelles, la penne fait office de carte d’étudiant, que ça allait de soit que j’étais étudiante, que je suis étudiante et que, bordel de merde, ils me laissent rentrés. Je reste calme. 23h31 : Une demi-heure à négocier et ils sont formels. Interdiction d’entrée. Je me retrouve sur la place publique à draguer des callotés influents qui pourraient me faire rentrer. « Mais comment vous faites pour vous enrouler avec votre penne ? » dit un calloté. Oui, parfois des adultes matures de 23 ans peuvent se poser des questions dignes d’une petite fille de 10 ans qui se demande dans quel sens il faut tourner la langue quand on fait des bisous. 1h30 : Je rentre enfin. Et une fois que je suis dedans, j’y suis pour de bon. Dessaoulée, je m’abreuve, je fais le tour et là… Scandale ! Le slow. Horrifiée, je me rends compte que la soirée est finie. Ça rigole pas. 2h04 : A la recherche d’un 102, d’une BSG, de quelque chose… Rien. Je traine, des ballots de paille manquent au décor, je gamberge.
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3h25 : Ne trouvant rien à boire, je me rabats sur la bouffe… lot de consolation : La friterie de l’Avenir, jute à côté de la gare. Un délice pour terminer vos soirées ratées. 4h05 : j’ai trouvé un bout de matelas aux « courses » des FUNDP, où il est coutume de faire pipi dans les couloirs. Folklo. Ah si les sœurs savaient. 9h00 pile : je suis réveillée par les (putain de) cloches de la Cathédrale. Mes 24h se finissent. Ouf. Namur, ville à découvrir ou re-découvrir. Même si la visite n’a pas été très glorieuse, ça reste ma ville. J’assume…
JUDASSE
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MOUSCRON Qué magnifique ville ! A c’t’heure chi c’est l’ducasse de Mouscron, y’a plein de manèch sur l’place, tu n’peux donc nin y garer t’voiture ! Généralement, les gin m’demant’ « Mouscron c’est l’campagne ou quo? », je leur réponds alors « Miiiaaarr de djeu ti ! C’est nin l’campagn du tout, à l’époque on fût l’un des plus gros producteurs de textiles de l’Belgique grâce à not’ propr nappe phréatique ainsi, on a aussi eu l’un des premiers réseaux ferroviaires ! Maintenant, c’est nous qu’on fabrique les drapeaux des Jeux Olympiques et tout, on est 1341hab/km² !». T’connais surment m’ville grâce à l’excelsior de Mouscron mais les magouilles ont eu raison d’not’ cleup mais t’peux touchours nous suifre avec l’alliance Royal Mouscron-Péruwelz (124 gins aiment ço sur fassebouk) ! (Pour l’ptite histoire, Jean-Serge Mondo sponsorise l’cleup) Mouscron est aussi connu pour faire l’fête ! Tous les Françé viennent chez nouz’ ot’ pour boire d’l’alcool nin cher du tout et pour les clubbers y’a Pecq ainsi (entr’ Mouscron et Tournai)! A l’époque on était l’une des villes avec le plus de bars par habitant ! Autant vous dire que le taux d’alcooliques à Mouscron n’est nin triste ! T’veux visiter des trucs ? Y’a l’musée du folklore qui retrace la ptite histoire de l’ville, l’château des Comtes encore en rénofation , la fête des Hurlus le premier week-ent’ d’octObre où on chante « Vive les allumoirs ma mère, vive les allumoirs ! On les allume quand il fait noir, vive les allumoirs. Et on s’en fout si l’allumoir brûle et on s’en fout on ira jusqu’au bout », c’est tout. Mouscron compte déjà un petit nombre de personnalités comme Aphonse Glorieux (premier évêque de Boise (USA)), Raymond Devos (« humoriste » et acteur), Marcel Marlier (illustrateur de Martine), Jacques Mercier (présentateur tv et écrivain), Stéphane Pauwels
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(Recruteur, Chroniqueur, Polémiste sportif) et Maxime Vercruyssen (Max le Daron DJ : sera présent à Couleur Café),... Si t’passes un jour à Mouscron, appelle moi on ira boire une pintje (alsjeblief) au Donaldson ainsi ! Si t’veux en savoir plus ou just’ apprendr c’langue contacte Lucie Dugardin (même son nom est patois <3 ).
Collabo.
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You talkin' to me ?
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Il existe une région en Belgique, dans sa seule ville d'ailleurs (Bruxelles quoi) qui se situe à l'ouest d'un canal joignant Bruxelles et Charleroi (un hameau dans le Mordor)... Cet article sera entièrement traduit dans la langue local (sous-titré quoi) pour que les indigènes puissent le comprendre pour lire la langue indigène parler de manière pas trop intelligible et ponctuer vos phrases par des « samèr » ou des « wesh » et ils vous comprendront... (ceci dit, je ne le signerai pas11, parce quand on voit ce que provoque comme remous un article sur les Juifs, je n'ose pas imaginer ce que pourrait provoquer un article sur les arabes Anderlechtois.) Bref, Anderlecht est une commune ou Martin V. n’habitera jamais, en effet, la majorité de la population y habitant fait partie de ce groupe ethnique nommé majorité visible, les gens n’y parlent qu’en rapant car le français est une langue trop compliqué pour eux. 1070 riprizente, j’suis trop un ouf moi, ici t’es dans la téci, c’est pop pop pop pop pop avec un flow et des punchline comme t’as jamais entendu mon pote. La nourriture y est variée, vous avez le choix entre plusieurs plats à des prix plus qu’abordables, la majorité de ces plats se composent d’une crêpe salée que vous pouvez agrémenter de plusieurs aliments selon votre goût mais évitez de demander du lard, c’est un produit qui fut interdit suite à la grippe porcine. Un Quick a bien ouvert mais loin de tout pour que Thomas G. n’aie pas à rencontrer la faune locale parce que lui il vient de Boitsfort. Yo, man, on va s’faire un durum Kefta ? (prononcer Köfte si la personne qui vous sert semble d’origine turc et kefta si elle semble d’origine
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« C’est à moi qu’tu parles ? » : Pour les incultes, réplique culte de « taxi driver » Je demande d’ailleurs à toutes les personnes appartenant aux catégories suivantes de sauter cet article : les membres du comac/EGA ou apparentés, les gens dénués d’humour, les pauvres, les antiracistes et les étrangers (surtout toi Malik) 11
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arabe) Z’y va ils on pas de ralouf dedans, 2,5euros à Saint-Guidon12. On va pas au quick on va tomber sur un flappy13. L’économie est principalement basée sur le troc avec les étrangers (les étrangers à Anderlecht bien évidemment), c’est une région très riche puisqu’à l’instar de certaines banlieues parisiennes chic, on y brûle les voitures quand on en a plus besoin (alors que partout ailleurs, on les revend). L’économie se base aussi sur la drogue mais nous y reviendrons plus tard… Hey, z’y va, téma le flapi là-bas, on lui marav sa gueule… « hey flappy, t’as pas des minutes gratuites ?14 Vas-y donne ton gsm, donne ou j’te file des claques15… donne ou j’nique ta mère et j’brule ton père dans sa caisse16 » Il s’y fait encore des parades nuptiales, habituellement, les jeunes hommes sont dans une voiture haut de gamme – de préférence décapotable – et demande aimablement aux demoiselles de pouvoir les protéger en les faisant rentrer dans l’habitacle, ceci est généralement accompagné de compliments à la femelle. Hey, mam’zelle, tu viens faire un tour dans ma caisse ? T’as trop un cul de ouf sur ma vie… J’te pète la rondelle quand tu veux, t’es trop bonne sa mère, ton père il a du voler toutes les étoiles du ciel et les mettre dans tes yeux17 pour que tu sois aussi bonne, viens faire un tour avec mes potos dans le parking...
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Saint guidon est une station bien connue de métro, c’est aussi le lieu central de la commune, lieu empli de mémoire puisqu’à cet endroit un jour, une personne a retrouvé son guidon de vélo, sans le vélo… 13 Un flappy est une personne étrangère possédant en générale une peau très blanche et venant des quartiers riches de Bruxelles (est du canal, Uccle par exemple, bref des quartiers pas très « ghetto ») 14 Sachez qu’à cette question, votre réponse – si vous ne voulez pas de problème – doit systématiquement être « non ». 15 Vous avez ici un des trocs classiques de l’Anderlechtois 16 Sachez que les indigènes font souvent des promesses qu’ils ne pourront pas tenir, ne vous y fiez pas donc. 17 Ce morceau de phrase vient d’un service « envoie poème ou 3750, 4euros/poème reçu » que l’Anderlechtois a pu obtenir grâce au GSM du flappy. 19
Anderlecht est aussi une commune où il fait bon vivre, le taux de dépression y est bien plus bas qu’ailleurs, à mettre très certainement en relation avec la très bonne distribution d’antidépresseurs qui est ellemême due a un réseau extrêmement bien développé de pharmaciens qui non seulement peuvent vous accueillir chez eux, mais peuvent parfois aussi se déplacer… Wesh-Wesh, mec, t’as de la mat ? J’connais une sonnette ou on peut aller, y a blindé, on peut trop tout acheter, il fait le 25G à cent eu quoi, après on fera nos leurdis et on sera comme Tony Montana… Samèr Voilà, j’ai maintenant terminé mon article, empli de préjugés sur les étrangers, la zone ouest du canal, la drogue, le rap, les arabes de 20 ans qui roulent en Mercedes décapotable… Ne m’en tiens pas rigueur et ne va pas déposer ceci au cercle des étudiants araboeuropéen, je n’ai pas envie de finir comme Daniel Pearl (bha oui parce que temps qu’à y aller, moi j’y vais jusqu’au bout hein) ou que le CPS subisse une attaque suicide… URKEL.
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Prolo & Stretch proudly present : La plus belle ville du monde : CHARLEROI !
Charleroi (en wallon Chålerwè ou Tchålerwè) est une ville francophone de Belgique, située en Région wallonne, province de Hainaut, sur la Sambre. C'est un chef-lieu d'arrondissement. Elle compte 202 500 habitants (425 000 dans l'agglomération - la cinquième de Belgique - qui s'étend de Thuin à Sambreville). Elle est ainsi la première commune wallonne en termes d'habitants et troisième commune belge. Ses habitants s'appellent les Carolorégiens (par abréviation : Carolos). La petite section de Charleroi comptait 21 307 habitants avant la fusion des communes en 1977. Centre industriel, sidérurgie, verreries, produits chimiques, constructions électriques, Charleroi est au centre d'un vaste bassin houiller, maintenant totalement abandonné, appelé jadis Pays noir. Grand nœud routier et ferroviaire, Charleroi est l'une des grandes métropoles belges et la plus grande métropole wallonne. La ville a, de plus, une dimension culturelle importante grâce à ses nombreux musées et salles de spe …. STOOOOP! Est-ce vraiment ça que vous voulez apprendre au sujet de notre belle ville minière? Non, bien entendu… Alors parlons un peu de ce qui nous intéresse vraiment : la vraie vie carolo. Commençons par un voyage au bout du monde avec en guide spécial notre Robert Colard … Nicolas Hulot peut aller se foutre les couilles dans un étau ! Une immersion radicale dans le paysage carolorégien est à nos yeux indispensable! D'une part pour se forger un avis personnel sur cette superbe ville ma foi bien trop méconnue, d'autre part pour pouvoir y flâner en sachant facilement s'y repérer. Imaginez-vous débarquer à Charleroi-Sud, après un trajet passé à vous imaginer l'horreur du lieu où vous allez foutre les pieds, craignant de vous faire planter à peine débarqué sur le quai.
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Ne craignez rien ! Mis à part quelques sans abris vivant sur le pont surplombant la Sambre (pont situé juste en face de la Gare) qui essayeront de vous soutirer quelques centimes, vous êtes à l'abri ! Passée cette étape, vous vous retrouverez devant l'anciennement superbe hôtel Ibis qui côtoie un des QG de la Nouvelle Gazette. La particularité de cet hôtel est qu'il dissimule derrière lui les quartiers chauds de Charleroi. Derrière des vitrines teintées par la nicotine, vous pourrez apercevoir de jeunes africaines (j'aurais aimé utiliser un autre adjectif, mais je suis déjà dans le collimateur du MRAX) de plus ou moins 1m50 pour 90 kilos se trémousser joyeusement, l'œil pétillant et insistant. Ces quartiers sont fréquentables jusqu'à la tombée de la nuit sauf si vous voulez vous frotter à la perversité des énergumènes de Charleroi, ou simplement vous retrouver à l'IMTR dans le but d’y faire recoudre votre abdomen. Don't panic, vous y êtes presque … Ca y est ! Vous êtes sortis du coin le plus sordide de Charleroi. Vous approchez maintenant du Boulevard Tirou (celui qu'on peut acheter en jouant au Monopoly !), endroit parfait pour balader votre toute nouvelle gonzesse. Shopping à l'Inno ou dans les boutiques de trouilles, Quick, multitude de petits cafés sympathiques et surtout (et c'est impensable de louper cette étape une fois au Boulevard Tirou) l'Irish Times Pub qui me fait office de résidence secondaire. La pinte de Maes est à 4 euros … Oui, c'est cher ! Mais pour quelques centimes de plus, vous pourrez y déguster la sublime Guinness, la Kilkenny, la Murphy's ou encore la Foster's, ... Devant un match de Premier League ou simplement profiter de l'ambiance musicale du vendredi soir en tendant l'oreille vers le guitariste (souvent chauve, tatoué et ivre, mais ce n'est jamais le même !) qui se fera un plaisir de (re)visiter un répertoire hallucinant. Les seules raisons pour lesquelles nous sortons de ce bar sont simples: soit nous n'avons plus d'argent, soit on se fait sortir par la peau des couilles parce qu'on a osé toucher le cul d'une gonzesse accoudée au bar (pas de bol c'est la femme du boss !). Malgré ça, c'est toujours la mort dans l'âme que nous quittons cet endroit si mystérieux et si envoutant. 22
En sortant de l'Irish, vous avez deux possibilités : tourner à gauche pour rejoindre la rue de la Montagne (la rue marchande de Charleroi) ou tourner à droite pour accéder presque directement au Parc. La rue de la Montagne est inévitable si vous voulez vous rhabiller de haut-en-bas. Le Parc de Charleroi est inévitable pour se procurer de quoi passer une soirée mouvementée. Trêve de plaisanteries, parlons à présent du Stade du Pays de Charleroi qui talonne le Taj Mahal au rang des plus beaux monuments du monde. L'endroit de tous mes amours, de toutes mes déceptions, de tous mes délits (-Dixit Prolounet-) . Une autre étape incontournable du Pays Noir. Les places ne sont pas chères et vous êtes certains de vous en procurer le jour même du match. (5.000 entrées pour un stade d'une capacité de 25.000 places). De plus, c'est l'endroit parfait pour vous frotter au gratin de la classe populaire. Plus haut, le célèbre rond-point du Marsupilami! L'endroit est à noter puisqu'il se situe juste en face du café où j'ai grandi (toujours Prolo, nostalgique dans l’âme…): le 15.000 (prononcer le « quinss' mèl ») où vous serez reçu par la bien aimable Josiane. Si vous êtes (bien) accompagné, rien de mieux que de passer chez Pascal (le meilleur Italien de Charleroi), avant d'emmener votre truie au Carollywood (Karrr'oliwout') pour une dernière daube cinématographique qui la jettera dans vos bras. Si vous avez encore la dalle ou que vous avez encore assez de thunes à claquer dans les fringues ou dans des glaces immondes, rendez-vous à Ville 2, LE centre commercial de Charleroi ! Vous y êtes ! Oui ! A la fin de votre immersion ! Il est 23h30 et vous avez traversé Charleroi Centre sans le moindre problème ! Preuve que Charleroi ne ressemble pas à la ville que l'on dénigre dans les médias.
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Mais maintenant le seul soucis est qu'il faut redescendre jusqu'à la gare à pied ou en métro. Là ma biche, tu te démerdes !
Bien évidemment, quand on parle de Charleroi, il y a ces grands préjugés de ville dangereuse et sale, des habitants au QI plus bas que leurs chaussettes et des hooligans en veux-tu en-voilà ! Et quand on inscrit « Charleroi » dans la barre de recherche Google, on n’est pas déçu… Première chose qui interpelle, c’est que lorsqu’on arrive à « Cha », « Chatroulette » nous est proposé (hors sujet d’accord, mais quand même !). Ensuite, lorsque les résultats sont proposés, le lien pour le RCSC de Charleroi (grand club sportif) vient avant celui du lien sur l’histoire de la ville (saviez vous que Charleroi est une des plus vieilles villes de Belgique ?). Ce qui veut dire que le monde s’intéresse plus à notre club de football, déjà pauvre en soi (oui je l’ai dit !- Mouna-), plutôt qu’à notre histoire… Mais ce n’est pas tout, car comme dans toute recherche, une actualité est proposée concernant le sujet. Nous remettons donc ici l’actualité proposée pour Charleroi en ce jour du jeudi 21 avril « Actualités correspondant à Charleroi : - Décès de deux toxicomanes à Charleroi : la cocaïne trop pure en cause. Il y a 2 heures. Dans les deux cas, la cause principale de ces décès est l'absorption d'une cocaïne trop pure, a indiqué jeudi le bourgmestre de Charleroi. ...RTL.be - Carsid : 16 mois pour trouver un repreneur ou un partenaire RTBF - Belgique : Une future mosquée profanée à Charleroi Yabiladi » De la drogue, des problèmes économiques, du vandalisme et du racisme… Merci Google ! Car notre cher Pays Noir n’est pas que cela ! 24
Charleroi fut également citée comme ville la plus laide du monde par les Hollandais et deux d’entre eux ont même lancé le projet d’un safari urbain, Charleroi Adventure, qui ballade les touristes à la découverte des particularités de l’agglomération. Malheureusement, ce « safari » de bêtes curieuses devra attendre la fin des travaux du nouveau métro… Prévu pour début 2012. Mais si vous venez vous balader en ville, vous vous rendrez vite compte que Charleroi est pour l’instant un parfait décor pour tourner Koh Lanta ou un remake du « Faucon Noir » : des trous béants partout, des barrières, des tas de sable et de débris aux coins des rues… Tout ça pour construire une énorme ligne de métro (oui, UNE !) que personne n’empruntera car elle sera infestée de truands à la petite semaine ou de gros balourds de la mafia russe à la recherche de jeunes filles… Nous ne pouvons évidemment pas parler de notre si belle ville sans parler de ce club des Zèbres qui nous tient (surtout à Prolounet) particulièrement à cœur, comme il vous l’a expliqué un peu plus tôt. Ce club aux couleurs blanches et noires, qui soulève l’engouement de la foule lors de ses (trop) rares victoires et qui déchaîne les passions, surtout en dehors du stade, ses magouilles d’argent, ses hooligans, oups pardon, ses supporters, sa descente (probable) en D2 et ses chants porteurs de messages philosophiques… Mais n’oublions pas que ce club, si souvent critiqué, est quand même un maillon fort de l’esprit Carolo. Car si on critique Charleroi, si on en rit, il ne faut pas oublier que nous aimons cet endroit, ville de notre enfance et de notre adolescence. Il nous faut d’abord parler de cet esprit Carolo. Bien sûr, et comme partout, il y a des gens peu fréquentables à Charleroi. Mais pour les autres, un véritable esprit de patrie nous anime (petite larme). Nous sommes fiers de dire que nous venons de Charleroi, que nous avons été élevés à la dure, que nous avons arpenté ces rues sans nous faire tabasser (ou presque), que nous sommes sortis dans ces bars entre carolos et que nous avons chanté notre hymne (Pays de Charleroi, c’est toi que je préfère, le plus beau coin de terre à mes yeux, oui c’est toi !) la tête 25
haute. Et puis, il y a bien certaines choses dont nous pouvons être fiers, comme notre Spiroudôme, énorme stade érigé à la grandeur de notre club de basket si souvent champion : Nos Spirous ! N’oublions pas notre stade du Pays Noir (allons les Zèbres !), un des stades les plus importants de Belgique, en capacité et en taille. Petite note quand même : le stade est en face du CHU (hôpital civil de Charleroi) donc évitez d’accoucher un soir de match! La Villette (tennis de table carolo) est championne d’Europe, oui oui! Et nos Dauphines (Volley ball) sont championnes nationales. A côté du sport, rappelons les bars, que vous avez visité durant votre immersion un peu plus tôt, ainsi que nos statues dispersées un peu partout dans la ville, représentant le Marsupilami, Boule et Bill, Lucky Luke et autres Spirou et Fantasio. Et oui ! La maison Dupuis est basée à Charleroi! Notre culture n’est pas aussi pauvre que vous le pensiez… Même musicalement ! Nous pouvons compter sur les Beaux-Arts, le Coliseum et l’Eden pour nous abreuver en douce mélodies et autres refrains. Et pour terminer par le plus beau, notre très cher musée de la photographie, musée de renommée européenne malheureusement situé à … Mont-Sur-Marchiennes (pas le meilleur quartier de la périphérie de Charleroi). Car évidemment, nous ne vous avons présenté que la ville même, et non le grand Charleroi avec ses quartiers fort reconnus : Marcinelle, Gilly, Gosselies,… Ce sera pour une autre fois! Avant de se quitter, voici une liste d’autres endroits forts sympathiques et fréquentables à voir si vous passez un jour nous dire bonjour: -Le Nirvana, devant l'Eden -L'Impasse Temps, au pied de la rue de la Montagne -Le Corto, au pied de la rue de la Montagne -Le café Leffe du Boulevard Tirou. -Le café du parc, subtilement appelé « Le Parc » -La « place aux jets d'eau », on y trouve une kyrielle de cafés typiquement carolos. -Le café « Le Royal Nord », local du noyau dur et des ultras du Sporting de Charleroi. -Les différents chichabars près des Beaux Arts.
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Voilà, vous êtes à présent incollables sur Charleroi, ville de notre cœur et de nos peurs. Tout cela pour vous dire que, malgré les usines… Si on aime Charleroi, elle vous le rend bien. Prolo & Stretch
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On peut qu’mincher, les tournaisien(ne)s sont là !
Nous avons été sollicitées afin de présenter Tournai[é] dans un court extrait[é], alors voici: La plus ancienne ville de Belgique (prends ça Tongres !), première capitale de France (spéciale dédicace au CEPF), la ville aux 5 clochers, dont 400 / 4 sans cloches (je ne dévoilerai pas ce mystère) a récemment fait parler d'elle avec son carnaval « Avril en ville, et vos idées défilent ». Je sais, je devrais[é] avoir honte de ne pas y être allée, mais la guilde VUB a eu raison de moi... Quoiqu'il en soit, je ne suis pas passée à côté du déguisement, on peut le dire, « über folklo », d'Urkozaure, aka Urkobiche, aka Bichozaure, aka le deuxième gars le plus classique de la guindaille, aka Kévin(mon préféré).
Le souvenir de la guilde me rappelle l'arrivée imminente d'un autre évènement (de taille), qui devrait[é] bientôt animer le piétonnier: la fête de l'accordéon ! Ca craint, c'est le 3 juin, pendant les examens. Mais pour ceux qui sont chauds de faire une petite pause et de se changer les idées autour d'une Tournay (jamais goûté) : http://www.accordeontournai.be/ Mais cessons maintenant d’évoquer ces quelques événements aussi festifs que culturels, symboles d’un folklore plus que vivace dans le cœur des « tournésins » (avec l’accent et tout, si je veux), et tournons-nous vers une autre fierté locale : la riche histoire de cette grande ville. Comme nous l’avons déjà dit, Tournai, du haut de ses plus de 2000 ans, est l’une des deux plus vieilles villes de Belgique. La ville gallo-romaine deviendra plus tard la première capitale de l’empire des Francs (il va sans dire que Tournai, en tant que terre natale de personnages tels Childéric Ier ou encore Clovis, bénéficiait d’une aura royale à en faire pâlir un mort). Nous ne pouvons évidemment faire l’impasse, dans le cadre d’un article 28
sur Doornik, sur notre splendide cathédrale : « Chef d'œuvre de l'art Scaldien, ce monument est, par l'alliance harmonieuse des styles roman et gothique et par sa taille et son architecture caractéristique, un des témoins les plus impressionnants de l'art d'occident » (ce n’est pas nous qui le disons, c’est wikipedia !). Construite pour remercier la vierge Marie d’avoir stoppé une grande épidémie de peste, elle est classée depuis 11 ans au patrimoine mondial de l’UNESCO et fait partie du « patrimoine majeur de Wallonie ». Non loin de là, ouvrant la voie vers la Grand Place, vous pouvez également admirer le plus vieux beffroi de Belgique (et, s’il fait beau, y monter et ainsi jouir d’une vue imprenable sur le Tournaisis). Amis de l’architecture religieuse, vous ne serez pas en reste : la ville est dotée d’un riche héritage religieux, et il est très difficile de se balader dans la cité aux 5 clochers sans rencontrer au hasard des rues une charmante petite église : l’église Saint-Jacques, Saint-Brice, Saint-Piat, etc. Je ne pouvais[é] pas vous présenter le bled sans parler de l'humoriste Bruno Coppens (si si, il est Tournaisien, et même que sa fille s'appelle Emilie, et même qu’il s’agirait – à ce qu’on dit – du parrain d’un certain Fél. Dum.). Tout le monde se souvient bien sûr de Mr Virgule, personnage culte de l'émission « Ici Bla-Bla ». Bruno Coppens s'est également distingué au cours de one man shows tels que « Ma terre happy », ou encore « Bain zen » (http://www.brunocoppens.com/). Il va sans dire qu’il ne s’agit pas du seul tournaisien dont la renommée n’est plus à faire : pensons à Rogier de la Pasture (primitif flamand), l’écrivain Georges Rodenbach, le politicien Jules Bara (que tout le monde évidemment connaît), le journaliste Luc Varenne, sans oublier Mélanie Cohl (mais oui, vous savez, la fille qui a participé à l’eurovision – et qui est arrivée 5ème – et qui a chanté « dis ouiiiiiii » ainsi que les chansons du dessin animé « Mulan »). Mais Tournai est aussi synonyme de fêtes et traditions : on vous a déjà parlé du carnaval, de la fête de l’accordéon, mais signalons tout de même la grande procession, le cabaret wallon tournaisien ou encore le 29
lundi perdu. Si vous n'êtes toujours pas convaincus par notre chère et tendre ville, venez donc y jeter un œil, et découvrir par vous-même sa cathédrale, son beffroi, sa Grand Place, ses quais (et la Fabrique ainsi), ... ! En guise de conclusion, voici les paroles d’une chanson du cabaret tournaisien (pour la traduction, s’adresser à Lucie 2011) : No bieau Tournai.
Tout au leong de s'vie, I-a ein' séquo d'sùr et certain Ch'est qu'on aim' bin S’pétit pat'lin... Mais pour cha, nous-éaut's, on peut dir' qu'on est les champieons Dins les chauvins, on a l'pompeon ! Et l'Tournaisien - et cha, depuis bin bell' lurette I deot seûr'mint bin s'demander souvint dins s’tiête Refrain : Mais quoisque ch'est qu't'as comm' secret, Tournai, Tournai Qu'on t'troueffe ainsin tell'mint d'attraits, Tournai, Tournai ? Tes vieux clothiers, tes rues et tes ruelles, Tes bieaux gardins, tes pus p'tits coins, Tournai, Cha nous émervelle ! Et ch'est pour cha qu'au Cabaret, Tournai, Tournai, Te s'ras toudis, toudis clins leus couplets, Tournai, no bieau Tournai !
Et cha, ch'est bin vrai qu'ichi, au Cabaret Walleon, Ch'est tout du leong Dins nos cancheons Qu'on a, chaquein s'tour, tertouss canté nos Cheonq Clothiers Avec amour, dins nos couplets Et chaquein d'nous, tout in écrivant s'cancheonnette, I-a seûr'mint dû bin s'répéter souvint din-s s’tiête : 30
Refrain Et vous savez bin qu'dùsqu'on comprind cor mieux tout cha, Ch'est, in tous cas, Quand on s'in va... Pasque, l'ein comm' l'éaut', vous avez dû s'rint' queompt' souvint De ç'qu'on orsint quand on orvient ! Quand on veot d'leon qu'ell' se profile es' silhouette, Bé, cobin d'feos qu'on a pinsé tertouss dins s'tiéte Refrain
Emilie & Lulu.
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ICI C’EST SOIGNIES, FUCK BRUXELLES Soignies est une pittoresque bourgade nichée dans la région HauteSenne. Situé à une cinquantaine de kilomètres de la capitale et désignée souvent comme la « dernière banlieue de Bruxelles », Soignies n’en reste pas moins une VILLE avec son identité propre. Oui, j’ai bien dit ville en majuscule car ce titre honorifique n’est pas donné à n’importe quel patelin de merde comme Ecaussines ou Chapel-les-Herlemonts. Mais passons outre (OUTRE, OUTRE !) ces querelles intra-hennuyeres pour nous concentrer finalement sur le véritable ennemi que représentent les Bruxellois.
Car oui depuis peu Soignies est assaillie, que dis-je, envahie de vils Bruxellois, qu’on pourrait très bien qualifiés de sous-francophones (n’ayons pas peur des mots) tant leur vocabulaire est restreint (faites le test, glissez subtilement un « ainsi » dans votre conversation, votre interlocuteur, gros Brusseleir qu’il est, ne pourra s’empêcher de ricaner mesquinement, profitez-en pour leur fracasser un dictionnaire de langue française sur la gueule) et leur accent complétement dégueulasse.En effet de par sa localisation géographique et l’efficacité de la très prestigieuse SNCB, le voyage ferroviaire jusqu’à Bruxelles Central ne prend que 36 malheureuses minutes, une chiquenaude comparée (par exemple) au temps nécessaire pour rallier le Campus du Solbosch à celui d’Erasme en métro. Néanmoins le résultat est là : l’identité même de Soignies est mise à mal, le wallon sonégien si typique et chantant disparait peu à peu de nos cours d’écoles, la fête Folklorique de Simpélourd a vu son débit de boisson baisser drastiquement depuis l’arrivée massive de ces tarlouzes de Bruxellois, PIRE ENCORE il n’est
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pas rare de voir dans nos boulangeries les appellations « PAIN AU CHOCOLAT » remplacé par un vulgaire et irritant « COUQUE AU CHOCOLAT ». C’est quand je me ballade dans les rues de ma ville autrefois si particulière que je me rends compte des changements qui planent dans l’air du temps. Mais où sont donc passées ces si nombreuses carrières de pierre bleue qui ont fait la réputation européenne de Soignies? Qu’en est-il du futur des nombreux Snacks et Friteries aux noms aussi doux que « Chez Christine », la « Friteria », « Patatas Fritas », « Chez Arthur » et le CLASSIQUE DE CHEZ CLASSIQUE « Pitta Istambul » sont-ils voués à être remplacés par des « Exki » « Hector’sChicken » et autres « Capoue » ? La réalité est là, Soignies se transforme peu à peu en cité dortoir pour Bruxellois fatiguée de la vie en métropole, qui ne font que dormir dans notre belle ville et viennent chier des poutrelles quand les autochtones se permettent de pousser la chansonnette à la sortie de leur estaminet préféré. Le pire étant sans doute l’attitude de notre collège communal de plus en plus complaisant avec ces vieux retraités venus coulés une retraite paisible dans notre douce Wallonie (parce qu’on en veut plus à la Côte) : destruction de skate parc et terrains de foot pour y construire des habitations, limitations des heures d’ouverture des Cafés et Night shop pour éviter les débordements des jeunes Sonégiens et j’en passe… Le meilleur exemple reste l’aménagement de la Maison du Peuple (symbole de la vie politique sonégienne) en appartements de luxe pour riches Bruxellois. ALORS OUI JE VOUS LE DIS, BRUXELLOIS RESTEZ CHEZ VOUS, OU EN FLANDRE A LA RIGUEUR. Pierre-Yves.
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Orp-LeGrand « Vola pocwè k' on-z est firs d' esse Walons ! » Yo (pas non peut-être) ! Bienvenue dans le treize-cinquante ! Dans le Brabant Wallon, à la frontière avec la Flandre côté est, se situe Orp-Le-Grand, commune composée de noms tous aussi originaux : OrpLe-Petit, Maret, Noduwez, ... Ce village, c'est l'image même (et pas mème) de la belle Wallonie de avec toute sa population de petits vieux qui vient chercher ses petits pains le samedi matin à 9h30 à la boulangerie « Chez Galant », accueillie par un sonore « Bonjour René ! » de la chère serveuse de la-dite échoppe. En plus de ce bonjour bon enfant, la joie est tellement forte dans la voix de cette dame que le prix de votre commande est bien sûr entendu dans tout le magasin, le tout accompagné d'un sourire écarlate, à faire pâlir de jalousie les Scarlett Johansson et Émilie Mondo (pardon Julien) ! Petite population aussi, qui le jour des élections vient en costume bien parfumé et reste quelques heures à parler des frasques de nos représentants, argumentant à grande voix et doigts pointés vers le ciel. Orp-Le-Grand, c'est aussi sa vieille Église romane datant du XIIème/XIIIème siècle, aussi froide qu'un réfrigérateur (même en été), c'est son étang de pêche où se côtoient les amateurs du fil de plomb (cassedédi à R. Colard) et les gens du troisième âge, fanatiques de cartes, dégustant une bière bien brassée accompagnée d'une tarte au riz ou au fromage, c'est au choix. Mais encore, la commune d'Orp est l'hôte d'un des plus fameux parcours Moto-Cross de Belgique, se déroulant souvent à la période Août/Septembre, lorsque la fumée des motos et le bruit des cylindres s'accompagnent des injures en tôt bon wallon et de la Jupiler qui y coule à flot. Mais une des plus prestigieuses choses de ce village, c'est sa spécialité culinaire, le fameux produit du terroir qu'on appelle boudin vert. Pas besoin d'une leçon sur comment on (se) fait un boudin (assez ambigu), que c'est de la viande qu'on a fourrée dans de l'intestin de porc, à la 34
différence qu'ici, on y ajoute du chou vert ! Un délice quand vous le mangez froid avec de la moutarde, tout aussi bon un peu réchauffé, il est aussi le parfait compagnon dans une quiche. Enfin, aussi à noter que le Ravel passe par Orp, c'est d'ailleurs là où se retrouvent les jeunes en training-casquette-mobilette et fument des pet', te regardant avec un air hagard chaque fois que t'y passe en vélo. Sinon Orp n'est pas dangereux, le seul méfait attribué à ces rookies de la campagne, c'est d'avoir expressément « laissé leurs excréments » sur une bâche lors de la dernière fête du village... Comme quoi, le pur terroir, y a que ça de vrai !
À la prochaine et soiez fir di vosse pitit' patreye!,
V(!)otre dévoué Peau D'Bouk/JM !
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Mons, la ville du Doudou Mons (en flamand Bergen) est une ville d’environ 90 000 habitants et est la chef-lieu de la province du Hainaut. Son nom vient du mot latin mons, montis (la montagne). En effet, le centre de Mons se situe au sommet d’une colline. Quand j’ai réfléchi à ce que je pourrais écrire sur Mons, la première chose qui m’est venue à l’esprit est le Doudou, l’évènement le plus important de l’année pour les Montois. La ducasse de Mons a lieu le weekend du dimanche de la Trinité (en mai ou en juin selon les années), elle dure plus ou moins trois jours (même s’il est toujours possible de commencer plus tôt et de prolonger après !). Les origines du Doudou remontent au XIVème siècle environ. La première procession aurait eu lieu alors que la ville était ravagée par la peste noire. Les Montois ont alors décidé de faire une procession avec les reliques de Sainte Waudru, la patronne de la ville. Et miracle : l’épidémie s’est arrêtée ! (En tout cas, c’est ce qu’on m’a toujours raconté, mais d’après Wikipédia, ce serait une croyance erronée). Concrètement, la ducasse de Mons se déroule de la manière suivante. Le samedi soir, les Montois se réunissent dans la collégiale Sainte Waudru pour assister à la descente de la châsse, c’est-à-dire, le coffre contenant les reliques de Sainte Waudru. La châsse est habituellement maintenue en hauteur au cœur de la collégiale et n’est descendue que pour le doudou. Le lendemain matin, les reliques sont processionnées dans toute la ville sur le car d’or. La procession est composée de nombreux personnages : cavaliers, nobles, chanoines et chanoinesses, etc. Ensuite, tout le monde bouge vers la rampe Sainte-Waudru (une rue qui monte très fort avec de sales pavés) pour assister à la montée du Car d’or. Selon la légende, le Car d’or sur lequel se trouvent la châsse, le doyen et des enfants de chœur terrorisés, doit remonter la rampe en un seul coup, sinon le malheur s’abattra l’année suivante. Les six chevaux de trait tirant le Car d’or ont souvent du mal à remonter et donc, des centaines de Montois se jettent pour pousser le Car d’Or. Le dernier évènement de cette journée se passe sur la Grand’ Place : après la remontée du Car d’Or, Saint Georges, aidé de ses chinchins, va combattre le dragon. Le combat dit Lumeçon a alors lieu dans une arène entourée d’une corde. La foule essaie désespérément d’arracher le crin du dragon (ça porte bonheur !). Le combat est très ritualisé et après plusieurs tentatives, Saint Georges parvient à occire le dragon.
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Voilà un très court résumé du déroulement de la ducasse de Mons. Evidemment, on pinte avant, pendant et après. Cette année, le doudou aura lieu le weekend du 19 juin. Si vous avez la chance d’avoir fini vos examens, n’hésitez pas à venir découvrir le doudou, ça en vaut vraiment la peine ! Chloé.
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Les records, mais où sont nos limites ? La compétitivité est le propre de l’homme. Dans l’histoire, et dans la vie de tous les jours, les records hantent l’humanité. A celui qui aura le plus d’argent, au pays qui vivra le plus longtemps sans gouvernement, au sportif qui courra le plus vite,… Battre un record est une fierté. Être reconnu pour ses exploits, son travail et ses efforts est un but en soi pour de nombreuses personnes… Or, il existe dans ce monde des records qui, ma foi, ne devraient pas constituer une fierté. Voyez plutôt : Horst Schultz est l’homme qui éjacule le plus loin. Son record est de 6 mètres. Il peut aussi se targuer d’avoir une vitesse d’éjaculation exceptionnelle et également inédite : 11,86 hertz. Je peux à la rigueur comprendre que l’homme au plus grand pénis (34.29 centimètre, Boris l’égale) décide d’être reconnu publiquement. Mais penser qu’une personne peut s’entraîner à éjaculer le plus loin et vouloir être reconnu pour ce record m’étonne tout simplement. Ce record m’évoque de la pitié, pas de l’admiration. Mais pire ! Le Japonais Masanobu Sato a participé, lui, à un évènement incroyable : le World Masturbate-a-thon à San Fransisco. Il s’est masturbé pendant 9h 58 minutes. Alors bon, je sais que la gente masculine aime la compèt’. Il suffit de dire « pas cap de… » pour que 95 pourcents de ceux-ci s’exécutent dans les 3 minutes qui suivent.
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J’ai continué mes recherches et quelle n’a pas été ma surprise de trouver des femmes qui, elles-aussi, se rabaissent à exécuter des records plus loufoques les uns que les autres. Tatiata Kozhevnikova, une russe de 42 ans a été reconnue pour avoir le vagin le plus fort, le plus puissant. Elle a soulevé un poids de14 kg (je reconnais être curieuse, quels entraînements a-t-elle suivis ?) Le plus grand Gang-Bang a aussi constitué un record : 919 hommes en une journée. Même si certaines femmes du folklore sont passées à côté de la palme d’or (à peu de choses près), je reste quand même scotchée. Je me pose donc la question : Où sont nos limites ? A quand un record du record le plus pitoyable ? Parce que savoir que la plus grande orgie est en vente en DVD (250 hommes-250 femmes), ça me dépasse ! … Cependant, je ne lancerai pas de « pas cap de battre ces records au CPS » mais finalement… pourquoi pas ? Judasse
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L’INTERVIEW DU MOIS ! Les interviewés : Nom: Franchomme Prénom: Nicolas Nom de baptême: Fritz Taille: 1m80 Groupe sanguin : 0 négatif. (Oui, Fritz, c’est le plus rare…) Religion : Tabula Rasa. Lieu et date de naissance : Uccle, 13 septembre 1987 Poids : 73 le matin - 75 le soir. Signe astrologique : Vierge. True story. Etat civil : Marié. Hobby : Jamila. Maladie sexuelle : HIV, champignons divers. Artiste préféré : Biff. Bleu préféré : Peckel, Félix, Francis lalanne. Bière préférée : Jamila. Alcool fort préféré : Non, mets plutôt là Jamila ! Est-ce que tu préfères… Roger Federer ou Tiger Wood ? Wood, ça peut passer direct.
Nom de famille : Balatte. Prénom : François Nom de baptême : Blatte le sec. Lieu et date de naissance: Saint Ghislain, 5 juillet 1990. Nationalité : belge. Taille : 1m78 Poids : Sec. Signe astrologique : Cancer (bein tiens !) Hobby : Hater. Etat civil : Célibataire Année de bapteme : 2008. Groupe sanguin : Bof + 40
Maladies sexuelles : Aucune pour vous les ladies ! t-shirt : s (mais c’est quoi ces questions de merde ??) artiste préféré : Jim Morison bleu préféré : Krakra (je maintiens que vos questions sont complètement chutes !) Bières préférés : Bières. Alcool fort préféré : Whisky Lagavulin 16 ans d’age (comme moi.) Federer ou Woods ? Federer, l’autre c’est trop sec.
*** LAURIER : On va commencer par la classique question du parcours folklorique. Fritz, peux-tu nous retracer ton parcours folklorique depuis ton baptême jusqu’à maintenant ? FRITZ : (Il ouvre une canoute) Mon parcours folklorique ? Ah, quelle parcours, j’ai envie de dire… Je suis baptisé en l’an de grâce 2006, avec Félix Dumont, Biff, Ségolène. C’étai cool. Bon président. Heuuummm… (Longue pause). Ouais, j’essaie de prévoir de blagues, hein ! Donc 2006, quoi dire ? Oui, le président des bleus, c’était Urkel… Il avait fait du bon boulot, c’était vraiment un chouette gars… (rire). LAURIER : Président des bleus ? Ca n’existe plus, ça maintenant. Peux-tu nous expliquer le concept ? FRITZ : Le président des bleus, c’est le type qui veut toujours avoir raison, qui va décider absolument tout pour les autres bleus. En fait on avait créé ce poste informel à cause d’Urkel. Mais ce n’est pas négatif, on voit où ça l’a mené… LAURIER : Revenons sur la suite de ton parcours folklorique. FRITZ : L’année d’après, on m’a forcé à me présenté au bar. Je ne voulais pas trop le faire au début. C’est un certain Louis Formantin qui m’y a poussé pour assurer ses arrières et ses bières. J’ai un peu hésité parce que barman est un poste important. Bon, j’ai fait une vidéo avec
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Biff, Ségolène et Galère. On a fait une vidéo pour se faire élire. On a en quelque sorte, été les premiers à créer ce concept. Donc voilà, j’ai été élu bar 2 derrière Biff et devant Ségolène. Pour la petite histoire, c’est Ségolène qui a été élu à la place de Félix. C’était une très chouette année, je devenais de plus en plus connu dans le folklore. Puis on a décidé de me prendre au baptême. Chose qu’évidemment, on ne refuse pas, parce que c’est toujours un plaisir de commencer le baptême, même si je ne savais pas dans quoi je m’engagais… Enfin, c’était une chouette équipe. On prend les même et on recommence, hein ! Des Biff, des Félix, des Dartagnette, des Vinciane, des Lucie et tout ça… Et donc voilà, j’ai une première année de baptême qui était ma fois assez alléchante. Y’avait une putain d’ambiance. Shotgun, Martinmédia qui était président. Il a fait ça remarquablement bien. Un vrai président, toujours très présent, beaucoup de charisme… Un poil trop pote avec ses bleus. J’ai notamment baptisé l’artiste ici présent (Blatte). Ma deuxième année de toge, en 2009, c’était bien mais il y a eu pas mal de hauts et de bas. J’ai failli arrêter cette année-là parce que j’avais difficile à combiner le Campouce, mes études, et la bleusaille. Donc, je ne venais plus trop aux tournées, ni aux TDs… Enfin pour les actis, j’étais quand même très présent, hein ! Notamment, la crèmerie qui est en grande partie mon œuvre ! Je voulais donc vraiment arrêter cette année-là, je n’étais plus trop motivé pour continuer. Finalement, ma copine, qui se présentait à la présidence à Horta, m’a poussé à continuer. J’ai un peu discuté avec Morse, et on a finalement décidé qu’il était préférable que je continue mais en prenant un poste à responsabilité, afin d’apporter mon expérience aux nombreuses togeoles. J’étais là en tant que sage, en somme. Voilà, chaque bonne chose à une fin, après 4 ans de guindaille plus mon année de bleu, il est temps que je m’arrête. LAURIER : On reviendra plus tard à ton « après cercle », et tes projets pour le futur. Tournons nous maintenant vers Blatte. Peuxtu, comme viens de faire Fritz, nous faire un tout d’horizon de ton parcours folklorique ? BLATTE : Heuuum… Je serai plus bref que mon très cher ami Fritz, parce que forcément, du haut de mes 17 ans, je peux difficilement prétendre à un parcours aussi long. Baptisé en 2008, par des gens délicieux, dont Martin que je porte particulièrement dans mon cœur. D’ailleurs, si tu me lis, je lève le poing pour toi ! (dit-il en se frappant le torse). Une année assez marrante. Je sortais de ma province natale, dans le borinage. J’ai pu développer des aptitudes assez intéressantes en matière de lunettes sur le sexe. Je crois que beaucoup de gens se 42
souviennent du légendaire Monsieur Bite. J’ai écopé le nom de Blatte dans la grande originalité du comitard Fourmi. Très bonne année en tant que bleu avec des chouettes gens dont la plupart sont encore parmi nous. Des Kra, des Doubi, des Frafra, des bonhomm, des Malik, des Fred, des Tonton,… des gens avec qui je m’entends toujours très bien ! L’année d’après, je me suis me suis présenté au poste de Laurier avec ce fourbe de Malik. J’étais …Laurier 2. (regard sombre) On était très très chaud à faire des blagues dedans. Mais pour le Laurier, on était trois surtout ! Parce que j’ai pu compter sur mon ami Julien Kremer avec qui nous avons eu des bonnes idées de concept, dont celui que je suis en train de vivre maintenant, l’interview du mois. C’est un honneur de voir que le concept me revient aujourd’hui. En 2009, bonne bleusaille, très drôle. Beaucoup de tournées aussi. On était un comité de cercle qui avait un bon investissement folklorique. Entre-temps, je me suis aussi investi à la Guilde. C’est marrant, je suis le pokémon Carniflex. Puis, un soir de mars 2010, dans une petite salle du centre ville, à l’occasion d’une petite soirée organisée par la faculté de sciences politiques, l’ami Mael est venu me proposé quelques petites coupes de Champagne et m’a proposé d’intégrer le comité de baptême de Thomas Gillet. Et, heu, pour ne pas citer Biff, quand on dit ça, ça toc, hein ! Et là, j’ai dit banco ! On était une bonne bande, une bonne pêche à ce bal ! Très bonne bleusaille cette année, j’pense qu’on peut beaucoup dire ça… On a bu beaucoup ! Certes, on n’a pas toujours été les meilleurs, mais nous, on s’est bien marré ! On a baptisé beaucoup de bleuettes, ça fait plaisir à Peckel, ça fait plaisir à Tonton. C’était une expérience assez funky ! Puis, voilà Saint-V, et tout, hop, hop, hop, ça continue, quoi ! Maintenant, si je suis élu, je suivrai donc les traces de Fritz au poste de folklore. LAURIER : Si vous ne deviez vous rappeler qu’un souvenir par an depuis votre baptême, quels seraient-ils ? BLATTE : En 2009, la tournée Mort-aux-mormons, seul avec Fritz. En 2010, la tournée avec les vieux ISEP. Adrien Leuleux, qui nous offre un bac pour qu’on se casse de l’ACE, aller au CdS en rampant, faire la plus grande estafette du monde… à huit, espacé de vingt-cinq mètres, sur Héger alors que les gens sortaient de la bibli, inventer la chanson sur la Bastoche, tout ça pour arriver au TD et avoir du mal pour préparer le Rally Caf’. Et en 2008, montrer Monsieur Bite devant tous les autres bleus… (air mélancolique).
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FRITZ : Pendant ma bleusaille, Mael m’avait fait un scare de leucémique immonde. J’avais un peu égalisé tout en gardant l’idée de la coiffure. L’acti d’après, Mael vient me trouver, les yeux injectés de sang, en me disant « Putain, je t’avais un super beau scare, et toi tu le gâches ! », puis il a pris la tondeuse, et il a commencé à me rasé un sourcil ! J’ai à peine le temps de réaliser, qu’en shmet, il me rase le deuxième ! Je ressemblais plus à rien, surtout que les sourcils, ça met blindé de temps à repousser. Pour mon année de barman, ce que je retiens, ce sont mes clashs avec Urkel. On était un peu les meilleurs ennemis, en somme. (il ouvre sa seizième canoutes). L’année 2008, j’ai failli mourir avec Félix ! On était en week-end avec le cercle dans les Ardennes. Vers 6-7 heures du matin, tout le monde était mort déchiré. Félix et moi-même avions eu la bonne idée de prendre une barque, et de se laisser un peu porter par le courant sur une rivière toute proche tout en buvant des bières. On avait un bac avec nous, et on a commencé à refaire le monde. Un moment, on se rend compte qu’on va de plus en plus vite, et on passe une sorte de barrière, qui nous indique qu’on franchi une certaine zone... Là, vision d’horreur, on voit qu’on se dirige tout droit vers des chutes d’eau. Heureusement, au dernier moment, j’ai réussi, je ne sais pas comment, à faire démarrer le moteur de la barque. On est passé à exactement 35 cm de la mort, quoi en somme. Folklo ! En 2009, il y a bien sûr LA balafre de Baba. Un classique accident de PlayStation. En 2010, mon souvenir, c’est quelque chose qui me peine beaucoup, c’est que le CPS a été nominé à l’echec de la guindaille. Je comprends toujours pas, à mon avis il y a eu de la corruption dans le truc. Sinon, un truc pour 2009, c’est la création des enculeurs de chiffon. C’est aussi un point marquant dans le monde de la guindaille, ça s’est passé au bal Horta. C’est aussi le moment où j’ai rencontré la femme de ma vie. Je ne la connaissais pas du tout. C’est Martin qui au post-baptême m’a dit : Vas-y enroule-la, enroule-la ! Et moi tout bourré, insouciant, je trempais un peu dans n’importe quoi à l’époque, on est tous passé par là. Je ne sais pas ce qu’il m’a pris… C’est rentré par une oreille et c’est resté. Et j’lai enroulé, puis on est rentré ensemble et encore et puis on a officialisé l’affaire. Et pour cette année… (il demande à Blatte) On s’est bien marré … Les tournées « mon chochon » avec l’ISEP ! BLATTE : Mais oui, les tournées avec l’ISEP c’est… C’est… les tournées avec médecine, CDS, le carré… Dieu sait combien on en fait ! Et puis la vidéo de baptême, quand même, avoir été filmer dans un home. FRITZ: il y a des gens qui m’ont vraiment demandé si c’était ma grandmère, on est vraiment allé dans un home !
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BLATTE : On est arrivé et la dame a vraiment dit : prenez celle-là, en plus, elle est sourde. On ne la gênait pas, donc on a pris plusieurs prises. FRITZ: on ne savait pas quoi faire puis, finalement, on a pris une petite vieille et c’était bijou ! Ça me fait aussi pensé à la fameuse fois où on était tous avec la gueule de bois et que Baba m’a envoyé un message qui me dit : et man, on va au td ? J’ai pas réfléchi et on s’est retrouvé à deux en pleine bleusaille, comme seuls représentants du CPS. Aucun délégué de cercle, à part Urkobiche, je crois. Il y avait un fut de prévu CP-CPS et le CP était en masse et nous, on était que deux. Finir un demi-fût à deux… LAURIER : Blatte, on sait que tu te présentes délégué folklore. Fritz l’a été, est-ce que tu peux nous dire ce que tu ferais de plus ou de mieux que ce dernier ? Qu’est ce que tu apporterais au cercle ? BLATTE : La Blatte touch… t..touched ! Avant toute chose, ce que je veux dire c’est que déjà je m’engage (ça fait un peu campagne de dire ça) à faire ce que tout délégué folklore doit faire : l’organisation, la St-V, l’investissement au cercle. C’est aussi la communication avec les autres cercles, faire les tournées. FRITZ : je crois qu’il faut avoir minimum 800 amis sur facebook par contre… BLATTE : J’y travaille ! 25 personnes par jour. Je pense qu’on verra ma touch sur le moment (si moment il y a, il faut garder le suspense). Je vais apporter mon coté un peu sec. Je m’entends avec pas mal de gens dans le folklore. La réussite du délégué folklore ne dépend pas que du délégué mais aussi du comité de baptême,, du président de baptême, du comité de cercle, de la présidente de cercle et du reste de la bleusaille. Il faut intégrer le CPS dans la bleusaille et le couvrir de laurier. Au sein du CPS, que ce soit au niveau des poils, plumes, délégués, comitards, il faut une cohésion folklorique. Que tout le monde trouve sa place. FRITZ : parce qu’au CPS, on ne forme qu’un seul et unique corps. Un corps sans tête, ça avance pas et si la tête est le délégué folklore…(phrase non cohérente, excuse du champagne du café de l’univ) BLATTE: Donc voilà, je ne vais pas mettre la couverture sur moi. Je veux que la machine folklo tourne bien, soit bien huilée (ça se disait 45
encore au temps de Biff). Je ne vais pas sortir ma boîte à malice avant le feu d’artifice LAURIER : Concernant l’actu du cercle, toi et Doubi voulez créer un poste au sein du cercle : un trésorier folklore de baptême. Quels sont vos avis ? BLATTE : Avant tout, ce n’est pas la volonté de Doubi et moi mais bien de l’ensemble du comité de baptême. C’est une chose qui a été votée en interne. On en a déjà beaucoup discuté… Quel est l’objectif de ce poste ? Jusqu’à l’année passée, on avaot une carte, un compte pour une bleusaille. Cette année, on a eu deux cartes. Ça a été géré par Morse qui en plus de ses responsabilités de président, devait s’occuper de gérer le compte, les factures et de faire le lien avec le comité de cercle. Après la bleusaille, il y a eu pas mal de flou : des tickets perdus, nonremboursés,…Ce qu’on veut, en créant ce poste, c’est qu’il y ait une personne au sein du comité de baptême qui soit responsable des finances du baptême et qu’il gère les dépenses. Tout sera centré sur le délégué trésorier-folklore qui lui est en collaboration directe avec le trésorier de cercle. C’est une volonté de transparence. Donc, il y a deux buts : responsabiliser quelqu’un et avoir plus de transparence. Pourquoi ne pas juste dire à quelqu’un : toi, tu t’occupes du compte baptême. Et bien, c’est un souci de légitimité démocratique. La bleusaille utilise la majorité de l’argent du cercle. Donc, on aurait pu faire un poste comme un VP mais on voulait, était donné qu’il est responsable d’une si grande partie de l’argent, que quelqu’un soit élu par l’assemblée générale. FRITZ: Je suis un peu vieille école. J’ai connu une certaine pérennité financière de finance, de comptabilité et tout ça. C’est pour ça que ce poste, je ne suis pas contre mais pas spécialement pour. J’ai connu des années où le trésorier de cercle était impliqué et dans le comité de cercle et le comité de baptême. Le problème, peut-être, c’est que le trésorier est concentré uniquement sur le cercle et a délaissé les comptes du baptême puisque on a délégué cette tâche à Morse cette année. Alors, que le trésorier est élu pour gérer, avec une assistance possible, l’entièreté des finances et du cercle et du baptême. C’est pour ça que moi, on m’avait confié la carte et j’ai refusé parce que je ne me suis pas engagé pour ça, je n’étais pas au courant. Ce n’était pas possible de gérer la bleusaille et la comptabilité. Donc, le trésorier est élu pour ça à la base. Je me posais la question, pourquoi passé par le cercle alors qu’on peut élire quelqu’un en interne, qui collaborerait uniquement pendant la bleusaille, car son rôle se limite à la bleusaille. Le trésorier, après la bleusaille, prendrait le relais. On est tous des branleurs de 46
compèt’ donc on aura du mal à gérer des comptes. Je l’ai déjà dit, en tant qu’alcoolique, il est plus facile de remplir son verre que ses engagements. C’est une méfiance.. BLATTE : D’où responsabiliser quelqu’un pour ne pas tomber dans la spirale de branleurs de compèt’… FRITZ: J’ai connu plusieurs années, de hauts et de bas et je félicite Balzen et Chloé qui ont fait un boulot remarquable… Donc pourquoi arrivé à un autre poste alors qu’on y est arrivé avant avec un seul trésorier. Mais donc, je ne suis ni pour ni contre Blatte : Ce qu’on veut aussi éviter c’est que les gens se remette la faute les uns sur les autres parce qu’ils n’ont pas été élus. Ici, il aurait des responsabilités légales. LAURIER : Toi, Fritz, A quel niveau seras-tu présent folkloriquement –parlant l’année prochaine ?
FRITZ : Vous savez, la guilde et moi, ça fait deux, j’ai touché à tout : j’ai touché au cercle, j’ai touché au baptême et je n’ai jamais touché à la guilde. Je crois avoir été à 5 guildes dans ma vie… Donc, non, je ne vais pas me présenter à la guilde (rire) mais j’essayerai, étant plus libre, de participer à plus de guildes. C’est une promesse que j’avais fait notamment à Blatte. Et j’ai été à la guilde de passation, un peu en retard et il y avait tellement de monde, que je ne suis pas resté jusqu’au bout. Il n’y avait même pas de place assise… Je ne serai pas absent du folklore, c’est clair. Je compte participer aux activités de baptême en tant qu’ancien… Aux stands anciens, il y a toujours 4 pelés et 2 tondus et on se fait chier. Donc, je vais apporter mon expérience d’ancien. Sinon, Master en journalisme : ok. Café de l’unif : Maybe attending. Les TD… Si Baba est chaud bouillant. Mais bon, c’est du réchauffer au bout de 4 ans, y a d’autres choses à faire…Et aussi, me remettre activement au sport et éliminer toutes ces toxines. LAURIER : Et toi, Blatte ? BLATTE : Folklore : ben oui. Guilde : Toujours folklooooo. Sinon, les études, j’aimerais être accepté à l’IEE. Va falloir lancer ce dossier, je sais que je ne suis pas le seul. Emilie Mondart aussi va se présenter et j’espère qu’on sera pris tous les deux…Donc, chaud faire des blagues, des bons thèmes de tournée, impatient. Mais j’vais pas toucher ma toge
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tous les matins…J’espère que de nouvelles aventures vont s’offrir à moi. [ LAURIER : Des annonces particulières ? BLATTE : Je vous annonce que je quitte le relais. Je vais habiter à MAGROTTE. J’ai déjà trouvé un nom, pas d’endroit. Avec mon ami Julien Kremer, et on va se bouger le cul pour trouver une belle magrotte. FRITZ : J’ai une annonce. Je sais pas si vous connaissez le château. C’est un projet qu’on avait eu et on était les premiers habitants : il y avait Biff, Félix, Baba, moi…Donc, ça me tient à cœur. IL faut savoir qu’il y a eu beaucoup d’histoires liées au CPS. Il y a eu un couple crée : Vinciane et Biff, le couple mythique du CPS s’est crée, un soir de 12 Mars 2008, après un TD. De belles histoires… BLATTE : Parce que à côté de la cicatrice de Baba, c’est un chouette endroit… FRITZ : Sinon, entre les jugements, les kots à bleu… Le Château se termine cette année, on part tous. Donc, voilà la petite annonce. J’aimerais que cette maison reste dans les entrailles du CPS. BLATTE : sinon moi je vends ma Volvo bleue de 1999… Ah, rien à voir. LAURIER : Bravo à vous et merci.
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Après cette longue interview, nous avons demandé ( ?) à Blatte et Fritz, de définir chaque cercle brièvement. Voilà ce que ça donne : • • • • • • • • • • • • •
Pharma: Who cares ? I dooon’t ! CI: Porno geek. Horta : Mi-figue, mi-raisin. Avec des pépins dans le raisin. CPS : L’humour hype. Psycho : Gonzesse/chaines. Solvay : Not folklooo. Droit : Buzz interne avec potentiel. Philo : Cacatrash. CP : Tout bon boulon ! CdS : Inconnu. CM : Closset Maxime. Kiné : Trentenaire français. ISEP : Grand cru 2004.
Manuel du baptisé 49
CPS Certaines erreurs ont pu être commises cette année. Loin de moi l’idée de juger, ni d’être paternaliste. A ne plus faire : -Porter sa penne au Gauguin. -Mettre une chaine à sa penne. Pas même pour frapper des chroniques, pour ça il y a toujours les petits poings secs de Robière Cooleur et les dents acérées de Rebecouille. -Sortir son tablard les jours de fêtes. -Mettre son tablard, sa penne et sa chaine au 102. Si, ça s’est vu. - Mettre un tablard. -Affoner dès qu’on a une bière. -Boire de la Carapils « juste pour se buter ». -Mettre sa penne en photo de profil Facebook. -Ecrire un article « On s’touche ! » dans le Laurier. -Créer un faux Ordre. -Faire des blagues sur les décors de Saint-V -Se gratter un bouton entre les deux sourcils juste avant un bal. -Faire barman si on a des difficultés de concentration. -Ecouter du Grégoire. -Quitter sa porte à 3h du matin pour aller se soulager le pipou. -Baptiser un noir. -Confier les clés du cercle au deuxième gars le plus classique de la guindaille. -Elire Bonduelle. -Pisser dans le sceau derrière le bar. -Ramener Tic. (So 2010.) -Se faire la future présidente. -Les paris à 3 euros. (Inclus le pari du 31 décembre-1ièr janvier) -Chanter le Banditos à tue-tête en allant au TD. -Prendre sa penne en Erasmus. -Faire du football américain. (Prends ça les Bradford Bears !) -Aller faire son Nouvel An à la Jefke. -Voler une bouteille de Ricard au Gauguin. -Dire que le bureau est complet. -Ramener un sandwich pendant que Rugby est en permanence. 50
-Connaitre un WAWA. -Laisser sa copine à la portée de Kremer. -Porter un pantalon couleur gland. -Apporter sa guitare les jours de soleil et chanter Wonderwall. -Aller chez le même coiffeur que Malik. -Croire que les gens du Bespo peuvent être cool. -Etre à portée de Morse quand il veut faire des « claques de l’ancien ». -Connaitre un gars qui porte des tongs. -Rater Anthropo ou Critique historique. -Inviter Mygale (dit « le fils de Lulu et Blatte ») à une aprem. -Avoir un comité de baptême sans charisme. -M6. -Avoir une déléguée culture aussi performante. -Passer des soirées trop alcoolisées avec un PD. -Elire deux échecs consécutivement. (info-photo 2) -Avoir un comité de cercle aussi folklo. -Pisser au lit avec sa copine. - Connaitre Bilbo le Hobbit, si on veut se lancer dans une bonne vanne. -Vouloir créer un nouveau poste au sein du CPS. -Ne pas aimer for the bushes. -Taguer des “1” partout sur le cercle. -Les projections de film. Mais cette année n’a pas qu’été une suite d’échecs consécutifs. Il y a eu pleins de bons moments. Des moments de rire, de joie, d’amour… A faire ou refaire : -Boire beaucoup à Louvain. -Rencontrer Aldo. -Etre folkloooo. -Se faire *** le *** par *** Deffet. -Supporter Gogo après une bouteille d’absinthe parce que « Man, j’l’ai volé man ! J’l’a bois tout sseuul man, beuuurkk splash, splash.. » -La fine équipe des deux comités. -Faire boire Olivia. -Toger un sec, parce que maintenant il n’est plus aussi sec, enfin si, il est sec, mais comme une vieille narine… -Aimer à l’ULB. (c’est faux.) -Se finir au Luigi’s. -Aller au Draft avec un syllabus. -Rencontrer Emilie Mondo. (Me glisse Kremer au creux de l’oreille).
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-Rencontrer Emile Mondain. (Me glisse Mouna au creux de l’autre oreille). -Rencontrer Emilien Mondart. (Me glisse Collabo dans ma troisième oreille). -Agresser un sorteur de sexe féminin au bal jaune. -Envoyer Janmart en Erasmus. -Mouiller sa chemise un peu pour les bleus. (Enfin, chemise, toge...) -Soirée culturelle chez Lucie D. (mais changeons les équipes !) -Elire des gens classique en webmaster. -Concours de tête en neige. -Baptiser autant de bleuettes.
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AUX URNES !
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Laurier Tavernière "Je soussigné Tavernière, adhérent(e) au principe du libre examen, postule pour le poste de déléguée Laurier" Maintenant que les formalités sont remplies, passons aux choses sérieuses. Tout d’abord, qui suis-je ? Vieille bleuette baptisée sur le tard, j’ai connu plus de printemps que tous les comitards, à l’exception de Farfa, je dois bien le lui reconnaître. Si j’ai l’air un peu timide au premier abord, sachez que ça vaut mieux pour chacun d’entre vous. Croyez-moi, vous ne voulez pas me voir en confiance ! Pour l’instant c’est Gitane qui fait les frais de mon humour sec et mordant mais faites attention, vous pourriez bien être la prochaine cible. Ma (trop grande) modestie, m’empêche d’évoquer les multiples qualités dont je dispose pour le poste de Laurier (3 ans de BA en infocom au cours desquelles j’ai acquis une orthographe irréprochable, une éthique journalistique à toute épreuve, une forme d’articles parfaite, …). Cependant, je dois vous avouer mon principal défaut : une tendance prononcée à parsemer mes articles de parenthèses. (A prendre ou à laisser, c’est ma signature). Mais pourquoi se présenter en tant que délégué ? Oui, pourquoi, me demanderez vous ? Le simple plaisir sadique de voir les bleus 2011 en chier avec Kra suffit-il à faire oublier les nombreux désavantages de la profession ? Mal rémunéré, une reconnaissance sociale quasi inexistante lors des tournées de cercles (avec un poste une étoile, choper une bière lors des tournées relève, au dire de certains témoins, du « struggle for life »), passer la Saint-V sobre à tenter d’éviter que les bleus ne passent sous les roues des camions, …
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La meilleure réponse est donc, je pense, celle-ci : "Vous savez, je ne crois pas qu'il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi, si je devais résumer ma vie aujourd'hui avec vous, je dirais que c'est d’abord des rencontres. Des gens qui m'ont tendu la main, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j'étais seul chez moi. Et c'est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée... Parce que quand on a le goût de la chose, quand on a le goût de la chose bien faite, le beau geste, parfois on ne trouve pas l'interlocuteur en face je dirais, le miroir qui vous aide à avancer. Hors ce n'est pas mon cas, comme je disais là, puisque moi au contraire, j'ai pu : et je dis merci à la vie, je lui dis merci, je chante la vie, je danse la vie... Je ne suis qu'amour ! Et finalement, quand beaucoup de gens, aujourd’hui me disent "Mais comment fais-tu pour avoir cette humanité ?", hé bien je leur réponds très simplement, je leur dis que c'est ce goût de l'amour, ce goût donc qui m'a poussé aujourd'hui à entreprendre une construction mécanique [postuler en tant que déléguée], mais demain qui sait ? Peut-être simplement à me mettre au service de la communauté, et à faire le don, le don de soi..."18 Plus sérieusement, je pense qu’un cercle doit aussi se vivre de l’intérieur : j’ai eu l’occasion, cette année, de le vivre de l’extérieur, en tant que bleuette, et ça m’a donné l’envie d’aller voir au-delà, d’apporter, moi aussi, quelque chose au cercle et de participer au folklore de notre chère université. Pourquoi le poste de Laurier ? Parce que j’aime partager ma science et ma grande expérience de la vie ? Par désir de manipuler l’information ? Parce que je suis un brin nombriliste et que j’aime me lire, un peu comme les gens qui aiment s’écouter ? C’est faux ! Mon grand altruisme m’amène simplement à vouloir : - Tenir les baptisés qui ont une vie (une vraie) au courant des derniers potins, des dernières frasques qui se sont déroulées au sein du cercle ;
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« Le monologue d’Otis », dans Astérix et Obélix Mission Cléopâtre, http://figatellix.free.fr/blog/index.php/2006/10/30/18-le-monologue-d-otis 55
- Donner davantage de visibilité au cercle en dehors de « nous » et donc d’attirer les non-baptisés (ou chroniques). (Non, je ne parlerais pas de propagande mais plutôt d’ « opération séduction »). - … Si toutefois il vous manquait un ultime argument pour vous convaincre, je dirais simplement ceci : Est-ce que vous n’avez pas élu P-Kul l’an dernier ? (Mais peut-être aurais-je dû commencer par là…). C’est tout… pour le moment. Tavernière.
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Laurier - Pas l’dernier Pub de Sélim alias Pas l'dernier, alias Klaus, etc et blablabla... Vendredi, 00h26 dans un bled perdu de la Wallonie profonde
Alors que je glande sur mon pc, affalé dans mon divan tel le gros pacha que je suis (... devenu, merci le folklore !), je regarde l'heure d'un œil distrait avant de remarquer avec effroi qu'il est plus de minuit, et surtout qu'il est vendredi ! D'un coup je me relève, mon sang se glace, de grosses gouttes de sueurs perlent sur mon front livide... Je n'avais connu une telle peur qu'à une époque qui me semble lointaine désormais, lorsque un petit homme barbu en toge jaune me criait dessus violemment, les yeux exorbités, projetant une pluie de postillons sur mon pauvre visage déconfit... secouant la tête pour chasser cette image d'horreur, je me repris : Non je n'ai pas oublié ma première prière du Jour Saint (je la ferais plus tard dans la journée avec Malik et Côte de Porc, entre minorité musulmane bien entendu)...Non, c'est bien plus important qu'Allah, Momo et tout l'bordel... aujourd'hui est le jour ultime, celui où je dois rendre LA présentation, ma pub pour devenir l'un de ces grandissimes délégués du cercle des Sciences Politique et Sociale. Je me décide donc d'enfin rédiger cette annonce. Après avoir passé tant de journées à me les gratter, je me mets au clavier, écrivant avec vigueur et passion, au rythme berçant du doux ronflement de ma maternel à mes côtés et l'esprit cogitant dans tous les sens. La première question qui me vient à l'esprit est alors simple, mais ô combien importante : Que vais- je bien pouvoir raconter? Que font donc Boris Peckel et Judasse pour être si imaginatifs et talentueux (non non ceci n'est pas de la lèche, je vous assure) ? Dois-je donc vanter mes qualités ? Dois-je donc dire que je serai le premier journaliste non juif d'un grand journal (oui le Laurier deviendra un grand journal !), au risque de voir l'UEJB me matraquer comme le cercle Solvay pour m'avoir (stupidement) prise au sérieux?
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A l'évidence, ce genre de parole est proscrite, le second degré n'étant pas toléré je ne peux que m'en détourner et ainsi se voit devant moi réduit à néant l'espoir de faire des blagues vaseuses sur la sous branche Matongé du cercle CPS (vous savez par qui elle est représentée, c'est bien assez visible !) Mais que faire alors ? Poussant mon niveau de concentration à un seuil bien au-delà de ce que j'ai pu faire jusqu'à présent pour l'étude de mon cours de socio, je sens mes quelques neurones griller... Non... ce n'est pas la peine... mon niveau d'inspiration s'avérant aussi peu élevé que la somme d'argent dans le portefeuille de Côte de Porc, je me résigne à l'idée de ne pouvoir faire quoi que ce soit d'original. Sans doute quelques candidates briguant le poste de Laurier et voulant travailler en binôme (concurrence déloyale !) me dépasseront par un texte (chiant à mourir) drôle et décalé, mais qu'importe ! Je pourrais également mettre une photo osée de moi, ce qui attirerait un nombre certains de lecteurs (dont Philippe et Rose... coquines !) mais par respect à la pudeur, et parce que je ne suis pas Prolo, j'abandonne rapidement l'idée. Ainsi je n'ai pas d'autre choix, mon esprit cédant au désespoir, je m'en remets à vous, et espérant que vous avez du bon goût, je rédige les derniers mots de cette article du fond des égouts... ( et j'aime les rimes en ou...hum...)
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LAURIER – Mr Croquette Présentation pour le sublissimme poste de Laurier de M. Croquette ou Rose (ou encore Rigolote pour Blatte ). Ma candidature à la bourre ? Du touuut, ce n’est là qu’une impression car, même si la décision fut prise tardivement au bon instant, ce sublissimme poste de Laurier était dans mon cœur (L) depuis toujours ! (bien évidemment, héhé). Eh bien, pourquoi voudrais-je être élue au sublissimme poste de Laurier, d’abord ? Ce n’est absolument pas du tout pour ce à quoi vous pensez, ce n’est point du tout pour les bières gratuites en Thé Dansant, ou autres avantages alcoolisés… Ni non plus dans un désir de venger mon égo anéanti par ma propre bleusaille, sur la prochaine génération de pauvres sâles bleus « de sciences po’ et social !!! » (désolée ça ne m’a pas encore tout à fait quittée..) en publiant les photos de tous leurs dérapages (ou plutôt des dérapage de leurs bouches ). Mais bien sûr pour le plaisir et l’envie de participer à la vie circulaire, entourée de mes alcooliques acolytes adorés de futurs anciens-bloux ! Ainsi, le doux parfum enivrant du cercle, le confort sans pareil de ses fauteuils propres, les cris gutturaux et les haleines imbibées d’alcool me manqueraient trop si j’étais privée du plaisir d’y être attendue pour une mission capitale à savoir écrire le Laurier !... (Certes, le sublissimme poste de Laurier peut s’exercer depuis chez soi, mais ça tuerait mon argument donc bon…). Lorsque je pense au sublissimme poste de Laurier, je pense à toutes ces formidables histoires bibitives, ces aventures palpitantes contées sur tous ces héros de guindailles dans tant de lieux divers et magnifiques (la Jefke, les toilettes de la Jefke, devant la Jefke, derrière la Jefke..) (ainsi que sur d’autres sujets pompants passionnants et captivants), mais aussi aux blagues hilarantes (où ça ?), aux thèmes fantastiques (pas souvenir), et surtout, à l’honneur-bonheur qu’il serait d’en être l’auteure !.. C’est donc à ce moment, lorsque je me rendis compte que le Laurier était à ma vie ce que le canap’ est à moule après 4 bières, que le sublissimme poste de Laurier était à prendre, que c’était là ma seule et unique chance d’être jamais épanouie dans une tâche (à part pour les travaux de Mr Desmarez bien sûûûr), que j’avais donc à rédiger un texte de candidature au plus vite, que je n’ai absolument aucun talent pour
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l’écriture (ce qui est tout à fait requis), et que la compétition serait ruuuude (j’en sais rien en fait, qui se présente déjà ?..), que je me mis à wondering «mais comment c’est donc que je pourrais faire, pour les convaincre ainsi, que je suis apte à exercer le sublissimme poste de Laurier une fois? » (Donc j’ai pensé à le faire en kikOo loOl ou en 1337 5p34k (ou encore en parodiant un chanson de Biebew), sachant que ces dialectes sont détestés de tous, j’aurais pu me foutre d’eux sans craindre d’en vexer...quoique. ) Alors voilà, pas de chute(c’est le propre des plus grands), pas de grande idée, pas d’illumination. Juste le petit espoir d’être élue pour le sublissimme poste de Laurier. Je ne sais pas comment je ferais (si je l’étais) pour manier travail guindaille et laurier, aurai-je assez de temps, d’énergie, de faculté , d’aptitude pour ces deux métiers de l’étudiant simultanément ? A vous de juger si vous pensez me voir dans le …oui oui le (wait for it)….le sublissimme poste de
Laurier !! Je vous prie d'accepter, très chers membres du très honorable Cercle de Sciences Politiques et Sociales l'expression de mes meilleurs sentiments et de mes cordiales salutations ainsi que de l'expression de mon plus profond respect et de ma grande considération. En vous léchant le cul, Signé, la ôôô pleine d’espoir bleuette M Croc’ (PS : pour ceux que ça peut convaincre, j’ai les photos de la soirée pyjama entre bleuettes pendant la bleusaille...-->me contacter par M.P. sur facebook)
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JANMART IS BACK !
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The StretchCulture C’est avec émotion et un petit pincement au cœur que j’écris ce dernier StretchCulture, dernier bastion de ce poste de déléguée culture, qui assurera au monde mon implication dans ce poste si convoité (…). Régalez vous, chers confrères, de ces films et autres théâtres qui vous empêcheront de travailler durant ce blocus si harassant ! Les films du moment :
« Le Chaperon Rouge », réalisé par Catherine Hardwicke. Avec Amanda Seyfried, Gary Oldman, Billy Burke,… Le Chaperon Rouge (Red Riding Hood), est un film fantastique-horreur américain réalisé en 2010 par Catherine Hardwicke, et produit par Leonardo DiCaprio à partir d'un scénario de David Leslie Johnson. Dans une histoire inspirée d’un célèbre conte de fées, une adolescente se retrouve en grand danger quand son village décide de chasser les loups-garous qui terrorisent la population à chaque pleine lune. A conseiller à ceux qui ont aimé « Les Frères Grimm », réalisé par Terry Gilliam, sorti en 2005. « Rango », réalisé par Gore Verbinski. Avec Johnny Depp, Isla Fisher, Abigail Breslin,… Film d’animation interdit aux moins de 6ans et déconseillé aux moins de 12! Alors qu'il mène sa vie sans histoire d'animal de compagnie, Rango, caméléon peu aventurier, est en pleine crise d'identité : à quoi bon avoir des ambitions quand tout ce qu'on vous demande, c'est de vous fondre dans la masse ? Un jour, Rango échoue par hasard dans la petite ville de Poussière, dans l'Ouest sauvage, où de sournoises créatures venues du désert font régner la terreur.
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« Source Code », réalisé par Duncan Jones. Avec Jake Gyllenhaal, Michelle Monaghan, Vera Farmiga,… Dernier box-office américain de science-fiction, dans le style d’Inception. Colter Stevens se réveille en sursaut dans un train à destination de Chicago. Amnésique, il n’a aucun souvenir d’être monté dedans. Pire encore, les passagers du train se comportent avec lui avec familiarité alors qu’il ne les a jamais vus. Désorienté, il cherche à comprendre ce qui se passe mais une bombe explose tuant tout le monde à bord. Colter se réveille alors dans un caisson étrange et découvre qu’il participe à un procédé expérimental permettant de se projeter dans le corps d’une personne et de revivre les 8 dernières minutes de sa vie…
« Scream 4 », réalisé par Wes Craven. Avec Neve Campbell, David Arquette,… Après le succès des 17 Saw, les réalisateurs de Scream, pourtant sympa au début, ont décidé de remettre le couvert! Pour notre plus grand plaisir? A voir… 10 ans se sont écoulés depuis les terribles meurtres commis par Ghostface. Sidney Prescott est parvenue à tourner la page mais c’est tout de même avec appréhension qu’elle retourne à Woodsboro pour le lancement de son premier roman.
« Les Femmes du 6e étage », réalisé par Philippe Le Guay. Avec Fabrice Luchini, Sandrine Kiberlain,…
Pour les inconditionnels de Luchini, à voir et revoir…Dans les années 60, l'arrivée en France des Espagnol(e)s qui vont travailler comme employé(e)s de maison dans des familles bourgeoises...
« We Want Sex Equality » , réalisé par Nigel 63
Cole. Avec Sally Hawkins, Bob Hoskins,… Au printemps 68 en Angleterre, une ouvrière découvre que, dans son usine, les hommes sont mieux payés que les femmes. En se battant pour elle et ses copines, elle va tout simplement changer le monde... (je ne pouvais pas ne pas le citer celui-là…)
« L’Assaut », réalisé par Julien Leclercq.Avec Vincent Elbaz, Gregori Derangère,… Le récit de la prise d'otages survenue à l'aéroport de Marignane en décembre 1994... Aussi simple que ça!
Les concerts : - « IQ » Dimanche 1er mai @ The Spirit of 66 - Verviers - « Living Dead Punks » Dimanche 1er mai @ Hnita-Hoeve - Heist-opden-Berg - « A single tree, Residence & jam night » à partir du 2 mai jusqu’au 31 @ Kultuurkaffee - Ixelles - « Queens of the Stone Age » Mardi 3 mai @ L’Ancienne Belgique - « Jamie Woon » Mercredi 4 mais @ L’Ancienne Belgique - « La Fouine » Jeudi 5 mai @ Rockhal - Esch-sur-Alzette (si, si, ça existe!) - « Jean-Louis Aubert » Samedi 7 mai @ Forest National - « Hooverphonic » Vendredi 13 mai @ Lotto expo Mons
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- « An Pierlé & White Velvet + Dan San + Sarah Ferri » Samedi 14 mai @ Le Botanique - « Ez3kiel » Dimanche 15 mai @ Rockhal - Esch-sur-Alzette - « The Tellers » Mercredi 18 mai @ Vooruit - Gand - « Yodelice » Jeudi 17 mai @ Le Botannique
Et bien sur, n’oubliez pas de réserver vos places (déjà en vente) pour vos festivals favoris : Dour, Le Pukkelpop, Werchter, Couleur Café, Francopholies, les Ardentes, …
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Les sorties théâtres et autres expositions : - « Toutankhamon, son tombeau et ses trésors » Exposition jusqu’au 6 novembre @ Brussels Expo (Heysel) - Laeken - « L'Amérique, c'est aussi notre histoire! » Exposition jusqu‘au 4 juillet @ Tour & Taxis - Bruxelles - « 6 milliards d'autres » Exposition /Photographie jusqu’au 19 juin @ Tour & Taxis - Bruxelles - « Matisse » Peinture jusqu’au 29 mai @ CTLM - Verviers - « Festival international de la Photographie » Photographie jusqu‘au 13 juin @ Centre Culturel Knokke-Heist - Knokke - « J'aime beaucoup ce que vous faites » Spectacle/Humour du 21 avril au 8 mai @ Comédie centrale Comment une fausse manœuvre avec un téléphone portable vous fait découvrir ce que vos meilleurs amis pensent de vous en réalité juste avant leur arrivée pour un week-end, finalement pas comme les autres, dans votre maison de campagne.
- « Appel au Public » Spectacle du 25 avril au 19 juin @ Atelier 210 Etterbeek Spectacle d'improvisation théâtrale basé sur l'interaction entre public et comédiens via téléphone portable. - « Brussels Comedy Festival » Spectacle /Humour du 2 au 11 mai @ Viage Bruxelles (Festival international de l'humour) - « Et pas une ride » Spectacle/Humour par Michèle Bernier le 3 mai @ Le Forum 66
Liège - « James Deano » Humour le samedi 7 mai (Dans le cadre de "Brussels Comedy Festival") @ Théâtre 140 - Schaerbeek - « Max Boulbil » Humour le samedi 7 mai (Dans le cadre de "Brussels Comedy Festival") @ Théâtre 140 - Schaerbeek - « Jamel Debbouze » Humour le vendredi 20 mai @ Forest National Forest - « Les Monologues du Vagin » Du 25 mai au 18 juin @ Théâtre de la Toison d'Or Ixelles
Pour de plus amples informations : http://www.netevents.be/fr/
Sur ce, je vous quitte les amis, non sans verser une petite larme (c’est faux!) et bon blocus! (Merci d’avance à nos chers Lauriers pour l’immonde photo…)
Votre dévouée Stretch!
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Mots-croisés !!! 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
Saint-… A dépuceler
15 Robière … 16 Peut être jaune, verte ou bleue au CPS Nom de bleuette de Tanita 17 Les bleuettes 2010 le sont toutes un peu (?) Bière blonde (spéciale) 18 Bière du CPS Coûte 7€ 19 La mère de Doubi Chloé … et aime ça 20 Tu as reçu ce Laurier à l’… Equivalent du queef (pet 21 Prénom de l’idole de Farfa vaginal) ISEP/1 22 Deficit de Camille M. Le deuxième homme le plus 23 Habitat CPSien classique de la guindaille Paie ta … 24 Anciennement SOCO Au revoir 25 Elles en bouffent ! The place to be tomorrow 26 Peau d’cabot (written in French) Buzz en janvier 27 Ex-pieds sales du CPS Monsieur… 28 Chant de l’ULB
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LES PHOTOS ! Best of des meilleures photos de l’année.
-«Prochaine fois je ferai pipi avant le dodo… »
Juliette : -Si tu prends la photo, j’te pête ! Lulu : -Mais non, mais non, souris !
Est-ce que vous savez qui est le
En blocus, on se lève tôt !
« I did it ! »
POUKIKS ! 70
gros homme à côté de Chloé ?
GOGO : -«Ca va les maaan ? »
TOUS : - « Ouaiiiiiiiiis maaaaan ! »
BABA : « Tu connais ma femme ? » Putain, elles sont longues ces réunions !
« Est-ce que tu préfères… OU…? »
La meilleure blague du monde !
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PHOTOSHOP ! Ils ne sont PAS amis !
La fine équipe 2010
STALKER !!!!
Quand Cote de Porc met sa chemise, il ramène !
GHETTO !
On la prend en sandwich ?
NON, MAIS C’TTE GUEULE !!!!
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Remerciements: Judasse et moi-même tenons à remercier toutes les personnes qui ont pris le temps de participer à la mise en forme de notre cher journal cette année. En particulier et par désordre d’importance ; -Urkel pour ses nombreux articles/ analyses/ fautes d’orthographes à chaque Laurier. -Prolo, et Aldo pour leur « Mot, vu du bar ». -Chloé pour ses intéressants articles anthropologiques. -Janmart, pour … Enfin, non pas Janmart. Adieu. -Blatte, pour son amour des Chroniques. -Kremer, pour le poster central jamais publié. Lucky Doubi. -Morse pour son mot présidentiel. -Lisa Sallutio parce qu’il y a des poukiks qui ont du fond. -Collabo pour son aide spontanée et précieuse. -Mouna pour sa rubrique StretchCuluture. -Zoé pour son exemplaire journée-type du délégué. -Pierre Ponce pour ses dessins. -Monsieur Vautour, et Juvénal, tous deux anonymes. -Camille M (pour avoir été le Janmart de remplacement) et Moquette et Comme Un Requin pour le poème du ski. - Tout ceux que j’ai oublié. Spécial remerciement à Collabo pour l’aide précieuse à la mise en page de chaque couverture. Spécial remerciement à Félix, Caro, Fritz et Blatte pour l’interview du mois !
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Mots-croisés : les solutions 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
Saint-… A dépuceler
15 Robière … 16 Peut être jaune, verte ou bleue au CPS Nom de bleuette de Tanita 17 Les bleuettes 2010 le sont toutes un peu (?) Bière blonde (spéciale) 18 Bière du CPS Coûte 7€ 19 La mère de Doubi Chloé … et aime ça 20 Tu as reçu ce Laurier à l’… Equivalent du queef (pet 21 Prénom de l’idole de Farfa vaginal) ISEP/1 22 Deficit de Camille M. Le deuxième homme le plus 23 Habitat CPSien classique de la guindaille Paie ta … 24 Anciennement SOCO Au revoir 25 Elles en bouffent ! The place to be tomorrow 26 Peau d’cabot (written in French) Buzz en janvier 27 Ex-pieds sales du CPS Monsieur… 28 Chant de l’ULB Créateur :
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