LE LAURIER - Final Breakdown 2021

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Sommaire Edito…………………………………………………………p.2 Chronique Musicale de Nineshit : Daft Punk est mort, vive Daft Punk !………………………………………………………….…. p.3

3 livres qui ont marqué mon adolescence………….………..p.6 Parlons chatte…………………………………………….….p.9 Couvrez ce sein, que je ne saurais voir…………………….p.15 Ces œuvres qui sauvent la vie…………………………...…p.19 Top 5 des chansons de beauf………………………...…….p.24 C’était (pas ?) mieux avant…………………...……………p.28 Résultats des tournois……………………………...………p.31 La playlist………………………………………………..…p.34 Les perles…………………………………………..............p.36

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Edito Salut à tous et à toutes, Vous vous demandez peut-être pourquoi j’ai voulu faire un Laurier appelé « The Final Breakdown » eh bah je vais vous l’expliquer cidessous. Durant ces dernières semaines, des messages sur les réseaux (pouloulou) ainsi que des manifestations se sont multipliées afin de dénoncer la précarité et surtout la détresse mentale des étudiants. On n’en peut plus, la motivation est absente depuis quelques temps déjà, les notes des examens ont vraiment tardé à être publiées, le distanciel va de pair avec le décrochage, on est à nouveau confinés, bref : c’est un peu l’enfer. The final breakdown est une référence à la chanson « The Final Countdown », un vrai classique qui est chanté par le groupe Europe (si tu ne la connais pas, tu devrais revoir tes classiques). Sur la couverture du Laurier, tu peux voir l’illustration d’un membre du CPS qui combat le virus et c’est exactement ce message que je veux te faire passer : l’espoir d’en finir avec cette merde. L’espoir d’avoir à nouveau une vie, des sorties entre potes au resto, au bar, avec sa famille, pouvoir voyager, aller à des festivals bondés de gens et des cours en présentiel. Quand il y a des cours en présentiel, il y a un minimum de vie sur le campus et c’est ça qui me manque. Je vous laisse avec une petite citation de Dostoïevski : “Vivre sans espoir, c’est cesser de vivre.” Prenez bien soin de vous et à bientôt !

Palmi Palmo

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Chronique Musicale de Nineshit : Daft Punk est mort, vive Daft Punk ! Je ne vous apprends rien en vous disant que Daft Punk c’est terminé... C’est dans une vidéo publiée sur Youtube le lundi 22 février que les Daft Punk annoncent leur séparation en reprenant huit minutes d’images de leur long-métrage Electroma de 2006. Depuis lors, on a une floppé d’articles qui paraissent dans la presse surfant sur la vague du groupe répétant sans cesse des informations que tout le monde connaît. Néanmoins Thomas Bangalter et GuyManuel de Homem-Christo ne se sont absolument pas limités à la sortie de leurs quatre albums légendaires : Homework, Discovery, Human After All et Random Access Memories. Dans cet article, je vais essayer de vous présenter une face plus méconnue des deux robots. Les deux futurs membres de Daft Punk, Thomas et Guy Man’, se rencontrent pour la première fois au lycée Carnot à Paris. Ils forment dans un premier temps un groupe, Darlin’, avec Laurent Brancowitz, le futur guitariste du groupe Phoenix. Groupe qui étonnamment n’est pas du tout électronique, ils sortent un premier EP, que la presse anglaise s’empressera de qualifier de « Daft Punky trash »(punks idiots.) Au même moment, Guy Man’ et Thomas découvrent la musique électro dans les raves de Londres : C’est ainsi qu’en 1993 se forme Daft Punk. 3


Bien que Daft Punk soit formé, ils ne s'empêchent pas d’avoir chacun des projets sur le côté, comme la création de label : Pour Thomas Bangalter, c’est Roulé un label de musique house. Parmi les disques les plus connus, il y a Trax On Da Rocks Vol. 1, Music Sounds Better With You de Stardust (duo dont il fait partie, créé uniquement pour cette musique) ou encore So Much Love To Give de Together (autre duo composé de lui-même et de son ami DJ Falcon). Pour Guy-Manuel de Homem Christo, c'est Crydamoure, label créé avec Eric Chédeville avec qui il forme le duo Le Knight Club. Le groupe ne produira plus rien jusqu’en 2015 où il se reforme pour participer à la bande originale du film français Les portes du soleil Algérie pour toujours. Thomas Bangalter lui aussi participe à la bande de plusieurs films, notamment de Gaspar Noé avec Irréversible, Enter the Void et plus récemment Climax qui en plus d’avoir de très bonne bandeson, sont des films excellents. Il participe aussi au film Riga (Take 1) en 2018 en proposant une musique de 14 minutes enregistrée en une seule prise. Il fera aussi un petit caméo dans le film Réalité de Quentin Dupieux (eh oui, c’est à ça qu’il ressemble).

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Guy-Manuel de son côté s'intéresse à la production. En 2008, il s'associe avec le chanteur et musicien Sebastien Tellier et produit l'album Sexuality. En 2010, il produit l'EP Nightcall de Kavinsky sur le même label que Sexuality : Record Makers. En 2017 il collabore et produit avec le groupe Parcels avec notamment le titre Overnight. De plus Daft Punk ce n’est pas que de la musique, mais aussi deux films : Après la sortie de Discovery, ils collaborent alors Leiji Matsumoto, le dessinateur d’Albator, afin de créer tout un film autour de l’album, dont la bande son sera composée uniquement de leurs chansons. Interstella 5555: The 5tory of 5ecret 5tar 5ystem sort donc en 2003: Le film raconte l’histoire d’un groupe vivant sur une autre planète, kidnappés par un humain assoiffé de gloire et d’argent. Quelques années plus tard, en 2008, sort Daft Punk Electroma, un film en prise de vue réelle. Il s’agit d’une odyssée visuelle et musicale qui suit l'histoire de deux robots dans leur quête pour devenir humains dont la scène de fin devenue culte et pleine de sens sera reprise dans leur vidéo épilogue. Daft Punk est peut-être mort, c’est vrai ... mais Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem Christo sont bien loin de nous surprendre et je suis convaincu qu’on entendra bien vite parler d’eux. Et pour les plus nostalgiques d’entre vous qui veulent encore du Daft Punk, sachez qu’il existe une musique bonus sur Random Access Memories accessible uniquement sur les albums Japonais : “Horizon” !

Nineshit 5


3 livres qui ont marqué mon adolescence Et que je relirais en temps de covid si j’avais le temps mais j’ai pas le temps

1. Moins que Zéro, de Bret Easton Ellis (1985) Bret Easton Ellis est un auteur internationalement connu et reconnu pour son roman American Psycho, qui a donné lieu à une adaptation cinématographique en 2000 et à une performance remarquée de Christian Bale. L’univers d’Ellis est marqué par le thème de la vacuité, de la perdition. Ici, l’histoire est celle de l’aliénation progressive d’un jeune homme à travers les récits de soirées où, de plus en plus, l’absence de réactions (de lui-même, des autres) face à l’absurde le fait se détacher de son entourage. C’est troublant car on ressent vraiment le sentiment de déconnexion du personnage principal.

Je le conseille à tous les Dark Sasuke qui écoutent du Molchat Doma à 1 heure du matin en fumant une garo au bord de la fenêtre et qui, comme moi à 16 ans, sont en quête de sens.

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2. Lolita, de Vladimir Nabokov (1955) Chef-d’œuvre de l’écrivain russe Nabokov, il a été adapté à l’écran une première fois en 1962 par ni plus ni moins que Stanley Kubrick, ainsi qu’une deuxième fois en 1997 par Adrian Lyne. Le récit est porté par la confession de Humbert Humbert, qui décrit la relation qu’il entretient avec Dolorès Haze (qu’il surnomme « Lolita ») et qui a 12 ans et demi. Il devient son seul parent après une série d’événements fortuits, et relate son obsession dévorante qu’il qualifie de passion amoureuse. Le style de Nabokov est excellent, avec une force ironique, beaucoup de procédés littéraires particuliers, de jeux de mots, anagrammes et néologismes. La description cinglante de la vie américaine du point de vue d’un auteur européen est également ravissante. Je pourrais écrire des pages sur ce roman, des analyses littéraires qui en ont été faites et de son impact sur la société (conceptualisation du terme « lolita » ; entre autres). Mais le plus intéressant à retenir, je pense, est qu’il a vite été analysé comme une « histoire d’amour » et à cet égard, la sous-culture Lolita n’a pas aidé. En réalité, Nabokov, par ses nombreux procédés, entraîne le lecteur à être convaincu par la rhétorique de Humbert, qui, étant un narrateur douteux, un sociopathe et un menteur, tente de faire croire à l’aspect mutuel de la relation et dépeint Dolorès comme une séductrice, alors qu’elle est en réalité victime d’abus.

Un très bon livre, que je conseille à tous mais en particulier à ceux qui séparent l’homme et l’artiste.

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3. L’insoutenable légèreté de l’être, de Milan Kundera (1982)

On reste dans le domaine opposé à la légèreté avec un livre à nouveau très connu, très facile à lire mais difficile à encaisser. L’intrigue s’articule autour de la vie d’artistes et intellectuels dans le contexte du Printemps de Prague de 1968 qui a mené à l’invasion de la Tchécoslovaquie par l’URSS.

On suit Tomas, libertin et amoureux passionné, sa femme Tereza et son amante Sabina. L’auteur y explore le concept nietzschéen de l’éternel retour ; selon lequel il faudrait aspirer à vivre sa vie de sorte que l’on puisse souhaiter la revivre à l’infini. Ce concept est attaché, dans le livre, à l’expérience de Tomas et à son indécision, notamment sur la question de son engagement vis à vis de sa femme, et de toutes les femmes. Celui-ci se répète l’adage allemand « einmal ist keinmal » (une fois n’est rien) et se fait la réflexion : « on n’a qu’une vie et on ne peut ni la comparer à des vies antérieures ni la rectifier dans des vies ultérieures » et « ne pouvoir vivre qu’une vie, c’est comme ne pas vivre du tout ». Bref, une réflexion philosophique sur l’amour et l’attachement très salutaire. Je le conseille aux lovers au frein fragile. On vous embrasse.

Bb éléfant

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Parlons chatte Aujourd’hui j’avais envie de te parler de sang, de douleur, de cris, d’entrailles et pourtant ce n’est pas le résumé d’un film de zombies. J’avais envie de te parler de quelque chose de personnel, mon arrêt de la pilule, ma pose de DIU, les effets, les raisons, bref c’est pas une histoire de zombie mais une histoire d’utérus, mon utérus ? J’ai toujours eu une relation conflictuelle avec la pilule, j’ai commencé à la prendre à 15 ans quand j’étais sous traitement roacutanne. La seule raison que ma dermatologue m’avait donnée à l’époque était que ce traitement pouvait affecter le fœtus en cas de fécondation, à cet âge j’étais très (trèèèès) loin d’avoir des relations sexuelles. Alors, après quelques mois j’ai tout simplement arrêté. Deux ans plus tard, sous la pression d’un petit ami, j’ai repris la pilule. Nous nous sommes quittés et avec j’ai arrêté la pilule. Une fois arrivée à l’université, je l’ai reprise de manière de plus en plus consciencieuse, ça aura duré deux ans et demi. Après cette durée de prise journalière, j’ai commencé à constater que mes règles changeaient, douleurs prémenstruelles, changements d’humeurs (et par là je veux dire, séance intense de pleurs une semaine avant mes règles). Un jour je me suis réveillée et je me suis demandé pourquoi ? Pourquoi je prends la pilule ? J’avais entendu dans mon entourage que la pilule c’était génial, des règles à date précise, de plus courte durée, avec moins de symptômes négatifs. J’ai fait une liste et je n’avais aucun des avantages. Ce jour-là j’ai appris deux choses, la pilule ne fonctionnait pas pour moi et ça n’avait jamais été mon choix. J’avais accepté de manger des hormones 7jours/semaine sans poser de questions. Après quelques recherches sur la pilule, et surtout les hormones, j’ai pris la décision que moi, la pilule et surtout les hormones c’était fini. Prendre ce choix ça voulait dire que je ne voulais pas d’implants, pas d’anneaux, et soyons francs j’ai très vite mis de côté l’option de la capote. Il me restait donc le DIU (dispositif intra-utérin), anciennement appelé stérilet. 9


Le mercredi 17 juin 2020, je suis allée chez ma gynécologue, au planning familial de Forest, pour me faire poser un DIU. Ça va donc faire 8 mois que j’ai ce tout petit bidule dans mon utérus, et la cohabitation se passe plutôt bien. Comme ma mère, mon père, mes sœurs, mes potes, tu dois avoir des questions. J’ai pas la science infuse sur les DIU, j’ai appris sur le tas. Mais je peux te partager les infos, les anecdotes (les cris, les pleurs, les rires aussi si tu veux) que j’ai récolté au cours de ces derniers mois. Avant de rentrer dans l’aspect pratique, cassons quelques mythes, veux-tu ? Voici une liste non-exhaustive des légendes urbaines (évidemment fausses) qui tournent autour du DIU : non ça te rendra pas stérile (sinon j’aurais dit à ta mère d’en mettre un), non ce n’est pas seulement pour les femmes ayant déjà eu un enfant (il y a des stérilets de taille adaptée pour les femmes n’ayant pas eu d’enfants), non il ne va pas tomber dans les toilettes (anecdote :c’est ma mère qui me la dit, j’ai vraiment regardé dans les toilettes…), non ça n’augmente pas le risque d’avoir une IST (mais il faut toujours mettre un préservatif, PROTEGEZVOUS). Un petit disclaimer avant de rentrer dans le vif du sujet, il ne faut pas prendre ce que je dis ci-dessus et ci-dessous comme une propagande extrémiste qui vise à influencer toutes les femmes de la planète à mettre le DIU, ton corps, ton choix mademoiselle. Quand j’ai fait ce choix, j’ai réalisé que la pilule n’était pas la seule option, comme je l’ai dit tu peux mettre un implant, un anneau, un préservatif. Moi je veux juste partager mon expérience pour ouvrir la discussion au grand public (j’ai hâte qu’en td les filles se demandent quel moyen contraceptif elles utilisent). Maintenant qu’on a mis ces deux points au clair, je reprends mon récit au 17 juin 2020.

Prendre rendez-vous : Quelles sont mes options ? Avant le rendez-vous pour la pose, j’avais pris un premier rendez-vous avec ma gynécologue pour lui en parler. Mon premier conseil ça serait d’avoir une relation de confiance avec ta gynécologue, il faut savoir que, encore aujourd’hui, dans le corps professionnel certains praticiens refusent de poser un DIU à un certain âge. Pour ma part, ce médecin m’avait dit qu’elle en avait déjà posé à des femmes plus 10


jeunes que moi. Elle m’a ensuite expliqué le choix que j’avais, oui en réalité il existe deux types de DIU. L’un est hormonal, tu l’as compris ptit génie, celui-ci contient des hormones donc il peut avoir les mêmes effets qu’une pilule (règles moins abondantes, acné, prise de poids, changement d’humeur). Certaines femmes qui le posent peuvent ne plus avoir leurs règles du tout mais ça n’arrive pas tout le temps. Son avantage c’est que contrairement à la pilule, tu n’as pas besoin de te souvenir de la prendre tous les jours. L’autre, celui que j’ai en moi, est en cuivre et il tue les spermatozoïdes et empêche l’ovule de se fixer dans l’utérus. Il faut noter que le stérilet n’est pas recommandé à tout le monde, comme il augmente les pertes de sang et la durée des règles il n’est pas recommandé aux femmes qui ont déjà des règles abondantes, d’où l’importance de toujours demander l’avis des experts. Une fois qu’on a choisi quel dispositif serait le mieux pour soi, on a pris rendez-vous pour la pose, cette gynécologue m’a proposé de le poser juste après mes règles de cette manière mon col de l’utérus serait plus détendu. Un fun-fact à propos du DIU en cuivre, il est aussi utilisé comme moyen de contraception d’urgence. C’est-à-dire que si tu as eu des rapports non-protégés trois jours avant la pose, tu ne tomberas pas enceinte. Dans certains cas, à la fin de la consultation, le médecin te donne une prescription pour que tu ailles acheter ton stérilet en pharmacie. Une fois posé, le stérilet doit être remplacé tous les 5 ans. Et voici la bonne nouvelle pour les femmes de moins de 25ans, le stérilet en cuivre est GRATUIT (ce qui n’est pas toujours le cas du stérilet hormonal), tu devras payer tes consultations gynécologiques évidemment (qui est également remboursée).

La pose du Dispositif Intra-Utérin : Nous voilà arrivés au moment où je fais moins rêver avec mon histoire de DIU. Si tu n’es pas étrangère au DIU peut-être que, comme moi, tu

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as entendu des histoires sur la pose, j’aurais aimé être cette histoire que tu racontes pour te rassurer toi ou à tes copines mais je vais être honnête. Commençons par les points positifs, j’ai eu la chance d’avoir un gynécologue très sympathique qui m’a mise à l’aise et qui a pris le temps de m’expliquer chaque étape et de me demander comment je me sentais. Conseil numéro 2, prenez votre temps et communiquez avec votre gynécologue. J’étais donc paniquée, couchée, le cul à l’air, les pieds dans l’étrier. Après avoir inséré le spéculum pour avoir une vue panoramique, ma gynécologue a anesthésié mon col pour faciliter la pose. Puis le moment fatidique, elle passe avec la tige à travers le col de l’utérus pour atteindre l’utérus et pousser le DIU (un peu comme un tampon). Il faut savoir que à part un fœtus, il ne devrait pas y avoir quelque chose à cet endroit, donc ton corps détecte le DIU comme un corps étranger. Et à partir de là, l’expérience de chaque femme est différente, tu peux ne pas sentir la pose et avoir mal après, ou avoir mal à la pose et rien après ou les deux. Ce qui arrive fréquemment c’est qu’il y ait une sensation de contraction comme pour les règles et qu’il y ait un peu de sang. Ce qui fut mon cas, et c’est là que je te raconte mon anecdote gênante. Comme dans la plupart des cas, dès qu’elle a posé le DIU j’ai une crampe de règles et une légère perte de sang. Par contre j’ai aussi eu la tête qui tourne, ce qui n’est pas normal. Je me suis dit qu’il fallait que je me lève, ce que j’ai fait mais en me levant j’ai commencé à voir flou et perdre l’audition, ce qui sont les signes d’une chute de tension, pas du tout normal. Ma gynécologue m’a donc demandé de me coucher et m’a levé les jambes. Cette situation n’aurait pas été gênante si j’avais eu la décence de remettre mon pantalon ou au moins un sousvêtement. Vous l’aurez compris, j’étais allongée dans le cabinet cul nu et disons le franchement ch***e à l’air. Crois-moi j’aurais voulu que cette histoire s’arrête là… Je me suis rhabillée et j’ai refait un malaise et la douleur est arrivée. Comme la douleur semblait persister, j’ai appelé ma sœur pour qu’elle vienne me chercher parce que je n’étais pas en capacité de marcher seule jusqu’à chez moi. J’étais tellement à l’ouest que je suis sortie du cabinet sans payer ma consultation, ils m’ont appelé 2heures plus tard pour me le rappeler j’étais morte de 12


honte. Quand je suis rentrée j’ai eu des nausées et des crampes pendant deux heures, ce jour-là je suis quasiment sûre d’avoir expérimenté des contractions d’accouchement. Heureusement, au bout des deux heures c’est parti et le soir j’ai même pu aller chez des amis. Conseil numéro 3, prends de l’eau, un fruit, demande à quelqu’un de venir te chercher et garde ta journée de libre. J’ai vraiment pas envie de te faire peur avec mon histoire, alors je vais te parler de ma copine Chloé qui s’est aussi mis un DIU un mois après moi. Lors de sa pose, elle n’a pas eu de perte de sang ni de crampes mais c’est en rentrant chez elle qu’elle a aussi expérimenté des douleurs de règles. Après, elle a eu ses règles pendant 20 jours avec des jours plus douloureux que d’autre et des jours plus abondant que d’autre. Aujourd’hui ses règles se sont restabilisées après 6 mois, elles durent entre 4 et 5 jours avec un flux moyen. L’expérience de chaque femme change à chaque fois, par exemple tu ne tomberas pas dans les pommes (moi ça m’est arrivée, parce qu’on était en été, il faisait chaud et j’étais particulièrement stressée) mais je pense que la douleur est inévitable, ce qui peut aider c’est d’être préparée et d’avoir ne seraitce qu’une petite idée de à quoi s’attendre (par exemple True Story, Chloé a parlé à son utérus durant les 10 jours qui ont précédé sa pose).

8 mois plus tard : le bilan Je vais pas te cacher que c’est pas parce que j’avais passé la partie la plus difficile que j’étais pas sceptique. J’avais peur que mon corps réagisse mal, qu’il fasse un rejet, ou que ça ne fonctionne pas. Mais heureusement, après avoir posé un DIU ton/ta gynécologue te redonne rendez-vous deux mois plus tard pour vérifier que tout est en place, c’est une simple échographie et le rendez-vous ne dure que 10minutes. 13


Maintenant que ça fait 8 mois que j’ai un DIU, je peux te parler de mes règles et des changements que j’ai pu voir, je l’avais déjà mentionné plus haut mais il est possible qu’après avoir posé un DIU tes règles soient plus irrégulières, plus longues et plus douloureuses. Ce que j’ai expérimenté le premier mois, c’est que j’ai eu mes règles pendant 14 jours de manière très abondante, avec de fortes douleurs au dos et le bas-ventre et les mois suivant mes règles prenaient plus de 30 jours avant de revenir. Je constate cependant que mes règles se restabilisent dans un cycle de 30 jours, elles durent entre 7 à 10 jours avec un flux abondant du premier au troisième jour. A côté, j’ai aussi remarqué une poussée d’acné depuis deux mois, mais j’ai une peau à tendance acnéique et rien qui ne pourrait être arrangé par un rendezvous chez le dermatologue. Je ne suis pas médecin mais il est fort probable que la moitié de ces nouveaux symptômes soient dû à l’arrêt d’hormones, mon corps doit se réhabituer à fonctionner sans. Bon j’étais bien partie avec le début de cette histoire mais il est fort probable que je t’ai fait peur, voire que tu te demandes pourquoi passer des cotés négatifs d’une pilule à des effets pires. Mais bizarrement sur ces huit mois j’ai jamais regretté ce choix, je suis contente, et des fois même fière de moi. Je te comprendrais si tu ne vois pas d’avantages dans le DIU mais la réalité c’est pas de trouver la solution anti-pilule c’est être au courant, connaitre ces options, ne pas faire de choix par simple avis médical ou pression sociale. C’est prendre un choix personnel en connaissance de cause. En ce qui concerne le DIU, c’est pas un choix à prendre à la légère mais c’est comme toujours quand on change de moyen contraceptif. Il faut toujours se renseigner et bien se préparer que tu décides de garder la pilule, de mettre un implant, un anneau, ou de mettre un préservatif interne ou externe. Si tu as tenu jusqu’ici, j’espère que ce petit (ou trop long ?) article aura pu t’aider, t’informer, te faire un peu rire. Je te laisse, prends soin de toi.

Fifu

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Couvrez ce sein, que je ne saurais voir L’adolescente, le miroir et le rouleau-compresseur On a toutes connu cette pression du soutien-gorge. Tu arrives à peine dans ton adolescence et tu commences à voir ta poitrine sous un nouvel angle. Enfin plutôt, on t’apprend à la regarder différemment. Bon, c’est vrai que les personnes avec un pénis vivent un truc assez similaire à l’adolescence, mais le pénis c’est quand même moins exposé que les seins, soyons honnêtes. Le souci avec les seins c’est que tu en vois absolument partout. Et puisque que pour une jeune ado ça symbolise le fait d’être plus âgée, plus attirante, perso c’était un sujet qui ne me laissait pas du tout indifférente. J’ai naturellement très vite commencé à porter des soutifs. Je trouvais que c’était inconfortable, mais je ne me suis pas plaint une seule seconde, j’étais trop fière : ça voulait dire que je grandissais. Et puisque c’est arrivé dans ma vie avec un autre pack-cadeau de contraintes (s’épiler, se raser, les règles, se maquiller, checker le poids, et d’autres bonheurs d’ado) j’avoue que je ne me suis pas trop posée de question de pourquoi comment dans quel but j’avais envie de porter un truc qui me compresse la poitrine. En fait le soutien-gorge a été très vite symbolique pour moi de toutes les choses que je devais faire pour plaire et pour être acceptée en tant que femme. Comme tout·e ado, mon corps est vite devenu un ennemi, quelque chose que j’avais du mal à apprivoiser. J’ai rapidement pris l’habitude de penser que mon corps ne m’appartenait pas vraiment. Mon corps est ma maison, mon moyen de transport, mais il est constamment exposé au regard des autres. Quand j’avais 13 ans, je me suis sentie pour la première fois sexualisée par le regard d’un homme, et j’ai eu honte. Ça a changé beaucoup de choses dans ma manière de me comporter, de m’habiller. J’ai compris à quel 15


point mon corps avait de l’influence sur les gens autour de moi. Mon corps ne m’appartenait pas vraiment. Je ne me suis jamais posé la question de ce que je voulais et ce que j’aimais réellement pour ce corps qui m’accompagne chaque seconde de ma vie : comme beaucoup d’autres personnes, j’ai toujours tout fait pour que mon corps soit plaisant au regard des autres. Et je me suis rendu compte que le soutien-gorge symbolise tout ça pour moi.

Des bretelles, de la dentelle et des baleines Chaque adolescent·e a ses complexes. Pour beaucoup de filles, c’est les seins. Trop petits, trop gros, trop mous, trop roses, trop gros tétons, pas assez ronds, pas harmonieux, boutonneux, fripés, inexistants, douloureux. Bienvenue dans ton corps, petite. Et comme si ça ne suffisait pas, on t’apprend que tes seins sont et seront liés à ta vie sexuelle et affective. Tu vois des pubs de lingerie à chaque coin de rue. Tu te dis que tu n’auras jamais d’aussi beaux seins. Tu rachètes des soutien-gorge. Tu as un soutien-gorge que tu trouves particulièrement beau. Tu as un soutien-gorge moins inconfortable que les autres. Tu cherches des soutiengorge adaptés à ta morphologie. Tu choisis tes maillots avec attention pour trouver un modèle qui est adapté pour la forme de tes seins. Peutêtre que tu complexes parce que tu as du mal à remplir tes soutiengorge aussi : tu n’as « pas assez ». Peut-être que tu complexes parce que tu sens les regards sur ta poitrine que tu as du mal à cacher, et que ça te met mal à l’aise. Dans tous les cas, tes seins prennent de la place. Quand tu rentres de l’école, enlever ton soutien est la première chose que tu fais. Parce que pendant toute la journée, l’armature te rentre dans les côtés, les bonnets te compressent, la dentelle te gratte, les bretelles te font mal au dos. Ne pas porter de soutien, ça commence à symboliser pas mal de trucs pour toi. C’est réservé aux moments où tu te relâches. Aux moments où tu sais que personne ne te regarde, et où 16


ton corps redevient simplement ton corps à toi. Aux moments où tu es à l’écoute des choses qui sont agréables ou pas pour toi physiquement. Enlever son soutien, c’est confortable et ça fait du bien.

Le téton, la prostituée et le patriarcat Bref, chèr·e lecteurice tu l’aurais compris, un soutien-gorge c’est pas anodin. Quel que soit ton rapport avec tes seins (ou les seins en général), tu adoptes des codes sociaux qui tournent autour d’eux. Tu sais ce qui est approprié ou pas. Tu sais ce qui est acceptable ou pas. Tu sais ce qui est choquant ou pas. Mais du coup, il se passe quoi si tu ne veux plus ? Spoil-alert : ça fait du bien. Et pas qu’un peu. Perso j’ai toujours trouvé tous les soutien-gorge qui m’ont accompagnée dans ma courte vie insupportables et très inconfortables. Je n’aurais jamais osé arrêter d’en porter. Et pourtant, qu’est-ce que je trouvais ça laid : les bretelles qui dépassent, les marques rouges sur les épaules, la démarcation du bonnet sous le t-shirt. À des moments c’est joli et sexy c’est vrai, mais qui cherche vraiment à se sentir sexy tout le temps ? J’ai commencé à les détester. Et un jour, j’en ai vraiment eu marre, et j’ai pris la décision méga sympa d’arrêter et de voir ce que ça faisait. Bon, c’est tellement plus confortable, et ça c’est wow. Mais le truc le plus kiffant, c’est faire un acte qui crie : « c’est mon corps à moi, je vais m’écouter ». Ça parait bête dit comme ça, et pourtant c’est ça qu’il se passe : le soutien-gorge représente tellement de choses pour toi et pour les gens autour, et tu décides d’ignorer. C’est empowering. Perso j’avais rarement eu une sensation comme ça, et j’ai commencé à regarder mon corps différemment. Ne plus porter de soutien-gorge, ça m’a aussi enlevé un poids parce que je décidais d’ignorer la pression constante de la sexualisation. Bon c’est clairement pas pour ça que tout le monde te désexualise comme femme, loin de là : des tétons qui pointe sous le t-shirt, des seins qui balancent, ça attire les regards, et pas les plus bienveillants. Mais au bout de quelques semaines, tu réussis à ignorer ces regards aussi, et tu te sens puissante et tu as une sensation de contrôle. Ça t’ouvre des portes pour la suite. En fait en tant que femme on ne se pose plus beaucoup de questions, et on est toujours tellement dans le contrôle du corps qu’on ne se pose 17


plus réellement la question : qu’est-ce que j’aime moi, qu’est-ce que je veux pour mon corps ? La plupart des femmes ne savent pas à quoi un corps de femme non-épilée ressemble. La plupart des femmes ne réfléchissent pas à si elle se trouveraient réellement plus sexy avec 7 kilos en moins. La plupart des femmes ne regardent pas leur poitrine avec bienveillance. La plupart des gens ne regardent pas leur corps avec bienveillance. Toi qui lis cet article, que tu te sentes homme ou femme (ou aucun des deux), réapproprie-toi ton corps. Pointe du doigts ce que tu fais parce que tu te sens obligé·e. Quoi que tu choisisses, fais l’exercice de le faire juste pour toi, et vois l’effet que ça te fait. C’est aussi important de noter qu’on n’est pas tou·te·s égaux et égales. C’est moins simple pour quelqu’un qui a de l’acné de décider de ne plus se maquiller. C’est plus facile d’arrêter de t’épiler les jambes si tu n’as pas beaucoup de poils. C’est moins exposant que tu arrêtes de porter des soutien-gorge si tu as des petits seins. C’est plus facile d’accepter tes vergetures si tu fais moins de 70 kilos. On n’est pas tou·te·s égaux et égales par rapport aux normes de la société, donc c’est pour ça que chacun a ses choix et son rythme. Mais c’est en commençant à tous et toutes faire ce qu’on veut et ce qu’on préfère avec nos corps qu’on ira vers un mieux. Libère-toi, libère tes seins, libre tes tétons, libère tes poils, libère ta peau, libère ton corps. Deviens pote avec ton corps, vous avez encore un petit bout de chemin à faire ensemble je pense.

Goliath

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CES ŒUVRES QUI SAUVENT LA VIE Je me suis longtemps creusé la tête en quête de réponses à l’ennui et la morosité que peuvent apporter les dernières semaines d’hiver, le Coronavirus, … Tu commences à connaître le refrain. M’est alors apparu ce qui est le plus logique pour remédier au mental breakdown à répétition, la distraction que je connais peut-être le plus, celle qui nous emmène loin du monde tristement réaliste que nous connaissons ces derniers mois : l’art. Pour alléger tes journées parfois lourdes de solitudes (Tinder ça va deux minutes), pourquoi ne pas plutôt prendre rendez-vous avec des œuvres incontournables qui te replongent en enfance, ou loin de ton kot ? En voici une sélection, connue ou pas, faite pour toi.

AKIRA Akira est un manga beaucoup trop sous-estimé à mon goût, il vaut vraiment le détour si tu ne l’as pas lu. C’est une œuvre aux décors travaillés à la perfection et impressionnants au possible, une histoire apocalyptique ficelée dans les moindres détails, avec des personnages incontournables. Tous les ingrédients sont réunis pour s’évader dans un monde encore plus barré que le nôtre. Fais un tour au pêle-mêle, tu trouveras facilement ce diamant brut du manga japonais.

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SAMURAI SHAMPLOO On s’attaque de nouveau à l’anime japonais, qui est encore une fois un passage obligé selon moi. Au rythme de Nujabes et autre sons style lofi, prenez part à une aventure somme toute très simple : deux samouraïs et une serveuse à la recherche d’un autre samouraï. Quant à la banalité du scénario, il n’en est rien des dessins, dont la qualité dépasse largement les attentes. Profite pleinement des mouvements fluides des lames en parfait accord avec les musiques, sans oublier un humour subtil autant que beauf, on aime toujours. (C’est sur Netflix en plus kwa)

LA PETITE FILLE QUI AIMAIT TOM GORDON Stephen King a écrit cette pépite qui est passée inaperçu parmi ses chefs d’œuvre, comme Shining, Ça, ou encore Carrie. Ce roman te sortira de ton kot, et de la ville, crois-moi. Direction les États-Unis dans les Appalaches, chaîne de montagne aux forêts immenses et denses. C’est là que Trisha, une fillette de huit ans, va se perdre, lors d’une 20


sortie en famille. Commence alors un récit haletant, ou chaque page lutte pour la survie de Trisha dans les milieux hostiles de la montagne. La plume de Stephen King nous entraine, toujours plus intensément dans la tension et l’espoir de la voir s’en sortir.

HARRY POTTER Lire ou relire les livres de notre cher Harry Potter est une solution tout à fait satisfaisante pour échapper au réel de ce pénible mois de février. Je vais pas te faire le résumer, j’espère que tu sais de quoi on parle. Perso, j’ai passé tout mon blocus à relire tout Harry Potter, et je pense que c’est le genre de saga qu’on redécouvre à chaque fois, on peut avoir cette chance (re)trouver un univers si réconfortant, en dehors de tout. Si tu n’as jamais lu Harry Potter, que tu as vu les films, je suis persuadée que tu vas te prendre une claque littéraire qui vaut le coup. Bordel tu fais un peu pitié si tu ne les a pas lu.

LES FILMS DE WES ANDERSON Prenez n’importe quel film de ce gars, et vous serez automatiquement transporté.e dans une poésie douce amer et haute en couleurs. Des films sans prise de tête, aux décors minutieux et aux personnages attachants. La manière que Wes anderson a de filmer est toute particulière, toujours dans l’intention de créer une véritable œuvre d’art à chaque plan. 21


Voici une liste de mes préférés : -Darjeeling Limited -The Royal Tenenbaums -The Grand Budapest Hotel -Moonrise Kingdom -Fantastic Mister Fox

WILD Un roman pour celles/ceux qui veulent voyager tout en restant dans leur chambre en Belgique. Cheryl Strayed écrit son histoire à travers un long périple sur les crêtes du Pacifique en Amérique, environ 1700 kilomètres, qu’elle parcourra à pied. C’est si bien construit qu’on s’imagine marcher à côté d’elle, avec toutes les galères qu’elle transporte. Récit initiatique au cœur des montagnes, de quoi satisfaire toutes les personnes souhaitant entamer ce genre de voyage, ou pas. (Ne pas regarder le film c’est de la grosse merde).

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LE LIVE DE JEFF BUCKLEY À FRANCFORT Transportant, envoutant, ce live est une des rares fois où un concert de Jeff Buckley a été enregistré. Si tu ne sais pas qui c’est, va checker l’artiste. Une voix comme on en entend plus, des doigts filant la guitare tel un magicien, le tout mélangé à un rock alternatif de qualité pure. J’ai trouvé ce live en me perdant sur Youtube, et l’ai regardé en une traite, comme un gosse devant un nouveau film Marvel. Tape sur la barre de recherche « Jeff Buckley - Live in Frankfurt (1995) » et tu seras en dehors de tout, durant 45 minutes.

Merci d’avoir lu. Téré, Cascacouille

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Top 5 des chansons de beauf En cette période si morose nous sommes tous d’accord pour dire que nous avons tous besoin d’un peu d’amusement et surtout 0 prises de tête. Si difficile quand on sait déjà que la seconde session nous attend les bras ouverts au vu des résultats de certains examens et que le début de son summer body prend autant son temps à arriver que l’assouplissement des mesures-covid pour les étudiants. Heureusement ! Avec le soleil qui pointe le bout de son nez les apéros en extérieur vont arriver en bombe histoire qu’on se déchire tous la gueule (avec modération !) et qu’on se mette des doigts dans le seul but de vider l’alcool qui est dans notre estomac pour pouvoir en mettre encore plus (toujours avec modération !). Quoi donc de meilleur que des bonnes vieilles chansons de beauf pour accompagner un petit pastis au soleil ou une bonne vieille cara chaude en festival (miam) ? Voici donc une liste de mes 5 chansons de beauf préférées (pour l’été) :

1. Tourner les serviettes Commençons fort avec ce chef d’œuvre du grand Patrick Sébastien. Tout y est : une musique fort sympathique, des paroles qui feraient envier les plus grands écrivains, une chorégraphie simple et surtout : un refrain entrainant.

Pas besoin d’en rajouter, cette chanson existe depuis plus de 10 ans et juste en lisant son titre, sa douce mélodie nous vient en tête pour nous faire tourner des serviettes.

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2. La cartouche On continue avec du lourd : une chanson qui compte au moins 32 expressions de beaufs et plus d’une 15aine de fois l’onomatopée « Hey ! ». Derrière ses abords misogynes et son clip sexiste, on découvre un auteur voulant (sans aucun doute) dénoncer les critères de beauté de notre société tout en montrant l’absurdité de la sur-sexualisation des femmes dans la vie de tous les jours et notamment en parodiant les clips de musique. En résumé : c’est un auteur engagé dans la cause féministe et luttant sûrement aussi pour la cause animale (même si l’on voit dans le clip sur YT de très belles pièces de viande sur un bbq en feat avec Seth Gueko à 1:34).

3. On a soif ! En 3e place on a un tube planétaire venant d’une icône belge et représentant la belgitude : Le grand Jojo. Cet hymne raconte l’histoire d’un type qui recherche une bière pour s’abreuver, qui a (très) soif, et qui parcourt des distances énormes juste pour picoler (comme toi quand tu rates le 71 en direction de la jefke en fait). Cette chanson parle de soleil, de bonne humeur et de bière, c’est à dire tout ce qu’on a envie de retrouver plaine du K et/ou au bois de la cambre (ça va arriver fort vous inquiétez pas).

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4. Les aléas de l’amour On a déjà tous connu les aléas de l’amour, ces petites galères qui font en sorte de ruiner notre soirée et de ne pas faire jouir son partenaire (morpions et autres bêbêtes, être trop bourré, vomir sur la bite de son partenaire, etc…) Cette chanson en répertorie pleins avec beaucoup de mots pas très catholiques. À noter : c’est une des rare chansons de beaufs avec une participation féminine dans toutes ses versions différentes.

5. La grosse bite à Dudule + Les gros nichons (ex aequo) Ensuite nous avons 2 chansons qui se complètent bien et tournant toutes les deux autour du même thème. Nous avons d’un côté un homme qui dit aimer « les gros nichons » et de l’autre, une femme qui dit sortir avec son homme car ce qu’elle aime en lui c’est « La grosse bite à Dudule ».

Des chansons entrainantes qui rappellent que les complexes ne sont qu’une création de notre cerveau influencé par les standards de beauté. Donc aimez-vous, aimez votre corps, chacun sa route, chacun son chemin, un hôtel ? Trivago.

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6. Bonus (c’est cadeau)

Petite mention spéciale pour « Sébastien se lâche », le dernier album de Patrick Sébastien comptabilisant 44 minutes de pur plaisir ! Après minimum 15 écoutes de cet album j’ai pu conclure qu’il est idéalement bien fait et que toutes les musiques s’équilibrent parfaitement !

J’ai particulièrement aimé « Vive le cul..turel » pour son engagement politique ainsi du fait qu’il parle de sexe et que le sexe c’est plutôt sympa.

Sur ce, bonne écoute et on se retrouve au prochain laurier pour encore un article avec un talent d’écriture et un sujet encore plus éclaté au sol que bigflo et oli <3

Bisous les rageux, Mr.Hibou

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C’était (pas ?) mieux avant… Bien le bonjour à toutes et à tous, j’espère que ça va pour le mieux. Vraiment. Smooosh. Gros bisous baveux. Les good vibes arrivent, elles sont en route. On se retrouve aujourd’hui pour une petite rétrospective offerte par les archives de l’ULB et le travail de mes aîné⸱e⸱s. Au menu : des souvenirs du bon vieux temps mais aussi de la critique gratuite et non-constructive, mon domaine d’excellence.

Ah… super… du coup pas de pré… bonne ambi… du coup on fé quoi… à l’aide… PSA : la légende raconte qu’on a retourné le préfab psycho à la place. (circa 2005)

Les photos-affiches en 2001 : aucune inspi, viens on écrit juste <bal jaune> en jaune sur un fond noir ?

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Toujours du temps pour faire plaisir aux fans… la légende raconte qu’il a même chanté le banditos. Et qu’il l’écoute tous les soirs en ASMR. Allez suivre son compte tiktok si ce n’est pas déjà fait, pépite.

Gros gros malaise… merci d’avoir détruit l’univers schtroumpf. Arrêtez de sexualiser mes souvenirs d’enfance svp c’est pas cool. Et c’est beauf.

Pas d’ordi ? Pas de Photoshop ? Pas de Canva ? à la guerre comme à la guerre, arrête de râler et ressors ton 4-couleurs. Affiche maison, cousue main.

Trop triste d’avoir loupé le point de vue de SON EXCELLENCE L’AMBASSADEUR D’ISRAEL sur le sionisme… une conférence qui avait l’air ma foi fort objective et riche en libre-examen (circa 1978-1983). On le réinvite quand ? poke @Louis @Sylvia.

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Ouin ouin le cercle est ruiné mais dites-vous qu’en 1978 toutes nos affiches étaient sponsorisées par une Caisse d’épargne et de retraite. La grande classe. Les affaires sont les affaires. Le CPS c’est du champagne. (Envie de champagne la maintenant tout de suite pas vous ? on mérite…)

Imaginez cette affiche de TD collée sur toute l’université. Une tension sexuelle qui en a mis à l’épreuve plus d’un⸱e. Des bouffées de chaleur du Théo jusqu’au SEM8. Horny bonk, c’est méga BEAUF BEAUF BEAUF. Pas de quartier pour la culture mascu :).

Les millenials n’ont rien inventé, en 1971 on se tapait déjà dessus en parlant d’astrologie au CPS. Spéciale dédi aux mecs cishet qui n’y croient pas mais qui veulent quand même savoir si leur signe est compatible avec celui de leur copine. On vous voit. On vous embrasse.

A quand le retour des Tequila Boom Boom ?? Comment on peut aujourd’hui se prétendre Banditos sans être passé⸱e⸱s par-là ?? Marre de la Jup, les barmans prenez note, rendez-vous utiles un peu. ENVIE DE TEQUILA BOOM BOOM la maintenant tout de suite. Archivement vôtre, coowwme/banditduslip/pompelup 30


Résultats des tournois Ces cinq dernières semaines, le CPS vous a proposé sur @insta_cps des tournois, pour déterminer vos séries, vos bars, vos musiques de préfab, vos diables rouges, et vos dessins animés préférés. Voici comment les tournois se sont déroulés :

La série préférée des membres du CPS est : Game of Thrones

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Le bar préféré des membres du CPS est : Le Tavernier

La musique de TD et préfab du CPS est : Moi Lolita - Julien Doré (ou accessoirement Bohemian Rhapsody)

Le diable rouge préféré des membres du CPS est : Eden Hazard

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Et pour finir, le dessin animé préféré des membres du CPS est : les Totally Spies

C’était super cool de vous faire participer aux tournois et ça n’aurait pas pu avoir lieu sans l’idée de Tara G. et l’aide de notre délégué com Poupou ! Retrouvez les nouveaux tournois sur notre compte insta, vous ne serez pas déçu.

Tara G., Palmi Palmo 33


Playlist de Sylvia Roy Ayers - Everybody loves the sunshine The Blackbyrds - Dreaming About you Sade - Paradise (Apiento Edit) Pino d’Angio - Fai tutto tu Christin’ Audhuy - Histoire de corps Cosa Rosa - Zufall Chemise - She can’t love you

Playlist de Côme Me, Myself & I - Oliver Tree Forever Sade - Paradiso Rythm Livin' The (Good Life) - Dj Assault Bayside - Obskür U Don't Know me - Armand Van Helden JUNE 12TH - Blood Orange John Redcorn - SiR Master P - Choker Born to Be Slytherin (Tbilisi Mix) - Viper Diva

Playlist de Timour Find a Way - A Tribe Called Quest Skylab - Dan Lacksman Affirmation - George Benson Around the World / Harder, Better, Faster, Stronger - Daft Punk Clarity - Harvey Sutherland Riga (Take 5) - Thomas Bangalter A Little Spice - Loose Ends IZ-US - Aphex Twin Losalamitoslatinfunklovesong – Gene Harris 34


Playlist de Louise Hallucinogenics - Matt Maeson July - Noah Cyrus Soul Asylum - Runaway Train Find An Island - BENEE Make It Wit Chu - Virgin Magnetic Material In Cold Blood - alt-J Holding on for Life - Broken Bells

Playlist de Sarah Seabirds - Alessi Brothers Avatar’s Love - Samuel Kim A Saucerful of Secrets - Pink Floyd Last Nite - The Strokes Corps - Yseult Nena - YENDRY Vagues - La Femme

Playlist de Léonie What are you so affraid of - Videoclub Knight of Cyndonia - Muse Sounds familiar - Owlle Sun is coming - Sajanka Le 77 - Perla The Beatles - Come together Feel it steel - Portugal. The man Mais Um - Souleance

Playlist de Charles

won’t bite - doja cat & smino photo ID - remi wolf audi - slim lessio worldstar money (interlude) - joji aimer sans amour - guts best friend - megan thee stallion & doja cat cash shit - megan thee stallion & dababy rules - doja cat 35


Les perles « Nan mais l’émigration c’est un problème » - Ayoub « La semaine elle dure toute la semaine » -Marine « Je suis Kalass » -Thomas « Tard-tard ou pas tar-tar ? » -Marine « J'ai créé des monstres. » -Gregoire « Si j'avais eu des couilles en cristal, elle me les aurait pétées depuis longtemps » -Markku « Maintenant c’est le point AG du coup prenez tous vos agenda » Marine

-Lola

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Journal du cercle des Etudiants en Philosophie et Sciences Sociales Emma Crollen (Palmi Palmo), Louise Laloux (Geholuider), Timour Smolderen (Nineshit), Sylvia Guarente (Bb éléfant), Julie Boving (Fifu), Sarah Rousseau (Goliath), Tara Delacroix (Cascacouilles), Carlos Queiros (Mr Hibou), Tara Gueriau-Lounas et Côme Thumerelle- Salnot (Bandit du Slip).

Couverture réalisée par Louise Laloux 25 mars 2021 Numéro en ligne sur issuu.com


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