PORTFOLIO ARCHITECTURE RÉMI CRAMPAGNE 2018
RÉMI CRAMPAGNE
ARCHITECTE D.E (ENSA TOULOUSE 2018) INGÉNIEUR GÉNIE CIVIL (INSA TOULOUSE 2016)
Toulouse 31000 crampagn@gmail.com
SOMMAIRE
SÉLECTION DE TRAVAUX ETUDIANTS
Faculté de Sport 1-14
Médiathèque 15-18
Concours Acier 19-22
Logements 23-26
Pôle multimodal 27-30
Réhabilitation 31-34
Concours Algéco 35-36
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UN CŒUR SPORTIF ENTRE DEUX BRAS DE GARONNE FACULTÉ DE SPORT ET TRANSFORMATION DE L’ILE DU RAMIER ILe du ramier, Toulouse Projet de Fin d’étude : Mention du jury A 2018 «Utopie métropolitaine» U.Seher - M.Raymond - J.Classe Projet urbain en Binôme avec F.Bernard-nicod
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MUTATION DE L’ILE DU RAMIER Malgré la richesse de son patrimoine naturel, l’ile du Ramier est aujourd’hui un site peu valorisé. Le recul de la nature au profit de surfaces goudronnées, ainsi que la segmentation des espaces, ne permettent pas d’apprécier son potentiel d’ile verte. Ce projet urbain et architectural s’appuie sur la position stratégique de l’ile du Ramier (central par rapport aux 3 universités toulousaines et au cœur du futur grand parc Garonne) afin de lui proposer un nouveau visage. Une ile qui devient connectée à son environnement, qui assume son statut de grand parc urbain toulousain, qui accueille un nouveau pôle universitaire et qui développe le sport. Avec la reconversion du site industriel Heracles et la pacification du périphérique, le sud de l’ile redevient accessible. Ainsi la faculté des sports vient s’intégrer dans cette dynamique de mutation. IMPLANTATION EN LIEN AVEC LE PAYSAGE Cette nouvelle faculté des sports vient accueillir la filière universitaire STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives) représentant 2000 étudiants. Les volumes sont positionnés perpendiculairement à la pente, cadrant ainsi des vues sur l’ile. Le volume à l’est est décalé de 10 °et vient s’aligner à la Garonne pour offrir des vues sur Pech-David. Cette différence permet de distinguer ce bâtiment, qui est le lieu de rencontre des étudiants. Les derniers volumes qui forment l’équerre permettent de fermer l’espace, créant une intériorité sur le parvis central. Entre ces volumes, les salles de classes se développent de façon linéaire, venant s’intégrer dans la pente. Les terrains sportifs s’implantent sur la moitié est de la parcelle, la moitié ouest formant le prolongement du parc urbain. La ripisylve est épaissie pour protéger les terrains de sport des vents dominants. Par son implantation dans la pente, ses porosités qui cadrent des vues et le traitement de ses espaces extérieurs, cette faculté cherche à dialoguer avec son environnement. LUMIÈRE ET VUES Le traitement de la lumière évolue selon les usages, générant des ambiances singulières. Les équipements sportifs comme le gymnase, le dojo ou la salle de danse sont éclairés de façon zénithale pour le confort des utilisateurs.. Les espaces de circulation sont ouverts sur l’extérieur . Le système s’inverse pour les salles de classes. Elles sont ouvertes au sud vers le paysage, tandis que les circulations reçoivent un éclairage zénithal. Une transparence est recherchée pour le restaurant universitaire et la bibliothèque, ouvrant vers les berges de Garonne et les coteaux de Pech-David . MATÉRIALITÉ Deux matériaux sont associés pour construire cette faculté de sport. Le béton exprime la massivité pour les salles de classes et les plans horizontaux, tandis que l’acier est choisi pour les volumes avec de grandes portées. Le béton teinté dans la masse à la terre ainsi que les terrasses végétales participent à l’insertion de cette faculté de sport dans son contexte paysager.
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0
Réseau actuel en étoile
Périphérique actuel
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Relier les différents pôles entre eux
Transformation en boulevard urbain
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Pôles de fonctions complémentaires
Transport en commun léger
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Hiérarchiser les modes de transport
Transport en commun
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Exploiter les qualités paysagères
Projet métropolitain : Le périphérique toulousain un élément structurant de la métropole
Mutation autour des arrêts
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Une position stratégique
Nouveau pôle universitaire
Vers un grand parc Toulousain
Intégrer par la topographie
T-R
Transport en commun
Remailler l’île
Un risque technologique
Dé-pollution en trois phases
Projet urbain sur l’île du Ramier : Entre sport et nature
Plan masse : Installations sportives
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Implantation des volumes perpendiculairement à la pente Porosités et cadrages des vues sur le sud de l’ile
Formation de l’équerre et alignement par rapport à la Garonne Liens visuels entre les berges et les bâtiments de la Faculté
Un parvis distributif, offrant des vues sur le paysage, rassemblant les usagers
Terrasses végétales et renforcement de la ripisylve
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Des volumes singuliers dédiés à la théorie et la pratique sportive en intérieur
Un parc sportif dans la continuité paysagère de l’ile pour les sports extérieurs
Plan masse : Installations sportives
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Coupes principales du projet : Entre ĂŠquipements sportifs, enseignements thĂŠoriques et lieux de rencontre
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Plan RDC : Un parvis central distributif
Plan R-1 : Un bâtiment semi-enterrÊ
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Détail : Salle de classe, et terrasses végétales
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Circulations intĂŠrieures
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Cadrage
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Gymnase, éclairage zénithale
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Le parvis central, lieu de rencontre
Entre-deux, terrasses vĂŠgĂŠtales et Salles de classes
Cadrage sur le paysage
Transparence vers les berges de la Garonne et les coteaux de Pech-David
Vue depuis les terrains de sport
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AU COEUR DE LA BASTIDE
ÉQUIPEMENT PUBLIC : MÉDIATHÈQUE Lisle-sur-Tarn Licence III 2015
Structure de projet, projet de structure - R.Van Der Beken Projet en Binôme avec M.Calmettes
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CONTEXTE, IMPLANTATION Lisle-sur-Tarn est une bastide construite au XIIIe siècle sur une trame orthogonale. Du fait de la richesse historique de la bastide, notre position était de créer un bâtiment qui respecte l’échelle de son îlot et les bâtiments autour. Schématiquement le projet peut être simplifié par deux équerres en opposition qui créent des frontalités qui délimitent les places . La première correspond à une place ouverte sur la ville, la deuxième à un espace de jardin fermé dédier à la médiathèque. La programmatique a donc été réfléchie par rapport à ces deux visions de la médiathèque. LUMIÈRE, VIDE, STRUCTURE La lumière quant a elle est très présente et filtrée, par la cage d’escalier. Elle se diffuse le long des murs latéraux et est rythmée par l’ombre des poutres de portiques et enfin par les étagères. Il y a un jeu entre visible et non visible avec la structure, elle est cachée depuis l’extérieur. Tandis qu’a l’intérieur, les poteaux de portique sont apparents dans les vides, et les poutres sont visibles notamment par le rythme lumineux qu’elles engendrent. MATÉRIALITÉ IRRÉGULIÈRE A travers l’écriture particulière des façades en brique, on peut déceler de l’irrégularité à plusieurs échelles. Plus on se rapproche, plus on peut percevoir les irrégularités. En utilisant un matériau irrégulier, on obtient des éléments uniques non pas par leur forme mais par leur matière. A travers l’acier Corten , on retrouve ce principe d’irrégularité. La logique de structure est d’ailleurs en lien avec la construction historique de la bastide, avec des éléments porteurs et un remplissage de briques ou de torchis. En pensant la structure en lien avec la lumière, les volumes en lien avec les voisinages, le programme avec les usages, on permet à ces interactions de créer l’unité du projet et donc sa richesse.
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Plan RDC
Coupe transversale
Plan R+1
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Détail : De la terre au ciel, rapport avec l’existant.
Extrait de façade, corten et pierre agrafée
COMPLEXE SYMBIOSE
MIXTE : BUREAUX / LOGEMENTS
Toulouse, Boulevard de marengo Finaliste Concours acier 2017 Construiracier « A la conquête de l’espace »
Projet en Trinôme avec Marion Calmettes et Jonathan Goul
Enjambement du chemin de fer
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RÉCUPÉRER DU FONCIER SUR LES VOIES FERRÉES Lors de nos recherches concernant la problématique des espaces non constructibles, notre attention s’est rapidement portée sur le cas des réseaux de chemins de fer. En effet, au cœur de nombreux centres de villes, les voies ferrées occupent de larges espaces qui viennent littéralement couper ces tissus urbains en deux. CONTEXTE, IMPLANTATION C’est à la suite de ce raisonnement que notre choix de site s’est porté sur le secteur de la gare de Toulouse-Matabiau, qui dispose de l’ensemble des caractéristiques précédemment citées. La largeur importante des voies aboutissant aux quais créé une réelle fracture dans le tissu urbain, séparant plusieurs quartiers du reste de la ville. Premièrement, la composition du complexe vient faire écho aux typologies variées rencontrées de part et d’autre des voies, tout en créant une continuité entre les immeubles de grande hauteur des allées Jean Jaurès et les maisons Toulousaines. PROGRAMMATION MIXTE L’ensemble vient proposer un programme répondant à la mixité des besoins du quartier, accueillant dans sa passerelle habitée, trois étages dédiés aux commerces et au coworking. Celle-ci est complétée par sept étages de logements ouverts sur le canal du midi. La structure offre ici une grande liberté à l’organisation intérieure qui se constitue d’un système modulaire de commerces et de logements venant s’y insérer, laissant la possibilité pour un possible changement d’usage posteriori. Cette structure porteuse s’accompagne d’une ossature secondaire en acier, décollée de la passerelle, qui assure un double rôle, une protection contre le soleil et un jeu changeant d’ombres et de lumières au cours de la journée. RELIER Ainsi, de par son positionnement, son intégration dans le tissu existant et son inscription dans un quartier en mutation, le complexe Symbiose parvient, en plus de reconquérir un espace longtemps perdu, à recréer un lien fort entre deux quartiers auparavant séparés.
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ERP
Inscription dans l’existant
- Ateliers d’artistes - Colocation - 4 Ateliers
- Terrasse / Jardin
- Locaux techniques
Programmation Schématique
Composition verticale
Stratification
- 18 logements collectifs modulaires
- Agiculture urbaine
- R+1 /R+2 espaces de coworking - Grands plateaux modulables
- Espaces détente
- Marché de quartier - Stands modulables - Plateau libre de 700 m²
- Garage à vélo
- Maison Toulousaine
- Immeuble R+14
- Chemins de fer
- Canal du midi
Axonométrie programmatique
Axonométrie structurelle
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ÉlÊvation sur le parvis
Coupe longitudinale
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HABITER L’INTERFACE AGRICOLE LOGEMENTS EN ZONE PÉRIURBAINE Portet sur Garonne Master I 2017 Utopie ferrovière - U.Seher - M.Raymond
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CONTEXTE D’UNE VILLE PÉRI-URBAINE La ville de Portet située en zone péri-urbaine a été l’objet de mon intervention. Concernant son organisation, on constate une fracture autour de la route d’Espagne. L’intention urbanistique est donc de supprimer cette séparation par la requalification de la route d’Espagne Dans les régions urbaines, les espaces et les activités agricoles sont habituellement expulsés des villes, des régions urbaines et des métropoles. Et c’est dans ce même milieu que l’extension de la ville et de ses infrastructures interfèrent le plus avec le fonctionnement spatial de l’activité agricole . L’enjeu est donc de réussir à préserver ces terres agricoles tout en proposant une densification structurée pour répondre au besoin de logements. INTERFACE URBAINE ET AGRICOLE Le projet architectural s’implante donc sur ce nouveau boulevard urbain à Portet . Il prend donc la position d’interface entre l’agriculture et la ville. Le projet s’articulera entre deux types d’habitation : logements collectifs en front urbain qui sont le long du boulevard et des logements individuels qui seront perpendiculaires à ce boulevard. Quant au RDC en front de boulevard, il sera destiné à des activités tertiaires : vente de la production agricole, services, coworking… Dans cette épaisseur définie, on intègre des cultures douces, type vergers (1 ou 2 hectares) ou maraîchage accessible, ainsi que des potagers. Cela participe à la transition vers les champs et permet de créer des lieux de rencontres entre les deux typologies de logements. Pour participer à cette interface, les logements collectifs seront traversants. D’un côté, la vue sur les terres agricoles (Nord-Ouest), pièces de nuit et de l’autre sur le boulevard (Sud-Est) les pièces de jour. Concernant les maisons en bande, un jeu de quinquonce est réalisé avec l’implantation de serres pour donner de l’intimité aux logements. Chaque maison possède une serre associée, donnant une dimension privative à l’espace public. Ainsi l’espace public devient un véritable espace de vie. ÉVOLUTION DES PARKINGS Implanter un projet de logements dans une zone péri-urbaine nécessite de se questionner sur la place de la voiture. La demande actuelle exige des places de parking pour réussir à vendre ces logements. Le projet développera des parkings silo qui permettront de créer des zones définies pour les voitures et de favoriser le cheminement piéton. De plus, l’intérêt d’un parking silo est dans sa capacité à évoluer. En effet en anticipant la mutation de ces parkings, on peut imaginer plus tard qu’ils se transforment en logements. La réflexion architecturale démarre de la trame structurelle des parkings jusqu’à leur mutation en logement.
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Plan masse, interface urbaine et agricole
1. 2. 3. 4. 5. 6. 7.
Champs agricoles Vergers ( culture douce) Potagers Parkings silos Logements collectifs R+3 Maisons en bande Serres
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Boulevard requalifiĂŠ
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Évolution grâce au principe structurel
Composer avec la trame du parking Épaisseur du projet
Coupe sur les logements
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ÉCHANGE
PÔLE MULTIMODAL Toulouse Bordelongue Master I 2017
Utopie métropolitaine - U.Seher - M.Raymond - J.Classe
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MISE EN PLACE D’UN TRANSPORT EN COMMUN Le droit à la mobilité est un enjeu essentiel pour la ville contemporaine. Le réseau de transports en commun toulousain et la voiture individuelle atteignent tous deux leurs limites aux moments de grande affluence (saturation des rames, bruit, pollution routière, embouteillages). Face au maillage en étoile des transports actuels tels que le métro et le tramway, qui viennent concentrer l’essentiel des flux au centre de la ville, le périphérique toulousain joue le rôle de ceinture structurante sur laquelle reposent les enjeux de mobilité. Utiliser le tracé actuel de la rocade pour y superposer un nouveau transport en commun, permettrait de relier les lieux d’habitat et d’emploi, ainsi que les campus universitaires et espaces de loisirs avec le réseau existant. Au-delà de son rôle d’alternative à la voiture, qu’il jouerait en relayant les déplacements provenant de l’extérieur, le Transport Rocade Express constituerait un axe fédérateur pour l’ensemble des communes limitrophes. PÔLE MULTIMODAL La création du pôle multimodal a pour objectif de faciliter les échanges entre les différents modes de transport dans des espaces agréables et confortables. Ce lieu de connexion majeur du sud de Toulouse reliera cinq transports différents: Le transport express rocade, entourant le périphérique toulousain - Les lignes de bus existantes La voie verte dédiée aux transports doux (piéton, vélo) - La ligne de tram-train reliant Muret au sud à Castelnaudary au nord - La voiture par le biais du parking relais captant les flux venant du sud Au-delà de la recherche de l’optimisation du fonctionnement, la réflexion s’est portée sur l’intégration du projet dans son environnement urbain et dans son rapport avec le paysage. Ce pôle multimodale se voit donc doté d’espaces exterieurs généreux s’appuyant sur les contraintes topographiques. PROGRAMME Le pôle accueillera en outre un centre d’études dans le domaine de la mobilité avec pépinière de start-ups orientées sur les véhicules autonomes et drones. Afin d’améliorer la qualité d’usage du lieu, de nombreux services seront proposés aux voyageurs attendant leur transport tels que des services médicaux, administratifs et autres vitrines d’exposition.
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Plan R+1
Plan R+2
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Coworking
Terrasses
Commerces
Hall de gare
Plateau test
Salles de réunion
Transport Express Rocade
Tram-train
Voie Verte
Parking relais
Rocade
Axonométrie programmatique
Détail, enveloppe et structure des bureaux de coworking
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PROJET DE RÉHABILITATION DE LA CITÉ PAPUS HABITAT COLLECTIF DU XXE SIÈCLE Toulouse, Cité Papus Master II 2018
Utopie métropolitaine - N. Prat, A. Sassus, M. Sartre, A. Courbebaisse, R. Papillault
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CONTEXTE HISTORIQUE Construite par les frères Génard pour l’Office National de l’azote (ONIA) entre les années 50 et 70, la cité Papus comporte 734 logements allant du T2 au T5 et à la maison individuelle. L’ensemble se rapproche de l’image que l’on se fait d’un quartier, par sa diversité de typologie de bâtiments . Au contraire des standards répétés propres aux grands ensembles de la même période, chacun de ces sous-ensembles dispose de ses propres caractéristiques et modes de fonctionnement. Cette diversité des ambiances et des micro-paysages participent à la singularité du quartier Papus. PROJET URBAIN Un des enjeux fondamentaux dans notre projet est de préserver la diversité des micropaysages et d’améliorer les ambiances paysagères. Par exemple, le parc de Papus, actuellement résiduel viendra se développer vers le sud et l’est créant un lien avec la nouvelle centralité du quartier qui remplacera le parking et l’ancien centre commercial. Au sud, la requalification des micro-paysages se fera principalement par le traitement des pieds d’immeubles et des stationnements Le deuxième enjeu urbain est de rassembler les activités pour mettre en place une source d’animation dans le quartier. Le troisième enjeu visera à hiérarchiser les circulations en simplifiant le schéma de desserte . L’idée est de travailler ces distributions en cohérence avec les micropaysages afin de libérer de la surface au sol et permettre d’autres aménagements et d’autres usages. Le quatrième enjeu porte sur le rééquilibrage du stationnement . Notre stratégie visera donc d’une part à créer du stationnement au nord tout en préservant les qualités de cité jardin, et d’autre part à réduire l’impact visuel des stationnements au sud afin de requalifier l’existant. PROJET DE RÉHABILITATION A l’échelle architecturale, le bâtiment «Bearn» fait l’objet d’une réhabilitation. Suite au projet urbain, ce bâtiment se trouve en position d’interface entre la place de Papus et son parc. La façade nord donnant sur la place vient ainsi accueillir en RDC des commerces récrivant le sous bassement. Les cages amènent des éléments verticaux à un bâtiment en longueur. La façade sud s’ouvre dorénavant vers une dimension plus domestique; les jardins et une rue partagée. Les balcons qui participaient à l’écriture architectural du bâtiment sont conservés. Concernant l’aménagement des logements, les salons/cuisines sont agrandis pour se rapprocher des dimensions de confort actuelles. Une épaisseur centrale aceuillant salle d’eau et rangements est mise en place. Que ce soit l’intervention urbaine ou architectural, ce projet a été l’occasion de questionner la notion de patrimoine du XX siècle.
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Plan masse : Réaménagement de la cité Papus
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Plan étage courant : Transformation des logements
Détail, extension et isolation par l’extérieur
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ZENECO, LE TEMPS D’UNE PAUSE INSTALATION URBAINE Concours ALGECO 2018 Better space / Better health
Projet en Binôme avec F.Bernard-Nicod
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L’URGENCE DE PRENDRE DU TEMPS POUR SOI Nos sociétés ont imposé un mode de vie basé sur une intensification du temps quotidien. Nous sommes pris dans une course effrénée, hyper connectés et sans cesse sollicités dans un monde saturé par les techniques de l’information et de la communication. Un sentiment d’urgence nous incite à accélérer la cadence, en effectuant plusieurs activités à la fois pour optimiser notre temps, en réduisant notre temps de sommeil ou de repas au quotidien. Cette suractivité touche de plus en plus de personnes. Elle est source d’épuisement et de dépression. Le rythme imposé par l’activité professionnelle ainsi que par la vie familiale laisse peu de place aux moments pour se ressourcer quotidiennement. Cela est d’autant plus vrai pour les citadins, encore plus sollicités par leur environnement et pour qui la nature peut être plus difficilement accessible. Se ressourcer avec la nature, prendre du temps pour soi, pouvoir méditer ou se reposer sont pourtant des besoins nécessaires à l’épanouissement personnel et au bien-être de chacun. Il est donc primordial de pouvoir s’éloigner du tumulte de la vie quotidienne et de maîtriser son temps afin de prendre sa vie en main. D’où la recherche de nouveaux espaces en cœur de ville offrant différentes possibilités pour se ressourcer : - en ayant une connexion avec la nature, - en instaurant un nouveau rapport au temps. « Apprends à lâcher-prise, c’est la clé du bonheur » Siddhartha Gautama Bouddha ZENECO : UN LIEU, TROIS ESPACES POUR SE RESSOURCE ZenEco est à la fois : - un lieu de reconnexion à soi-même, à son environnement et à la nature avec une atmosphère propice à la quiétude, - un lieu favorable à la méditation, au yoga, ou encore à la lecture ou au repos, permettant de mieux se sentir et mieux se préserver pour devenir acteur de son propre bien-être. ZenEco se décompose selon trois espaces servant à différents usages. L’accès se fait entre les deux premiers espaces glissant l’un par rapport à l’autre. Le premier espace, tout en longueur, est composé d’un module algeco. Il regroupe quatre « cocons » intérieurs, permettant de s’isoler pour se reposer ou méditer. Le deuxième espace est constitué de deux modules algeco, permettant un aménagement fonctionnel et modulable selon les besoins. Par ses dimensions plus importantes, il rend possible la pratique du Yoga, du Pilates ou de la Sophrologie, seul ou à plusieurs. L’immersion dans ces deux espaces est totale, leurs ouvertures donnant uniquement sur des parois ajourées nimbant l’intérieur d’une lumière douce, précédées d’une épaisseur végétale permettant une connexion avec la nature.
PORTFOLIO ARCHITECTURE RÉMI CRAMPAGNE 2018 https://crampagn.wixsite.com/portfolio crampagn@gmail.com