TENUE ESTIVALE APPROPRIÉE AOÛT
t 4 aoû golf ée de ière n r u o J ariv ain L n Germ Fondatio la r u dre n po e t e -L lf Aline de go e Club th yacin H t n i Sa
RH
A
RH A OÛT 7 au 20 ao ût Affichage des postes
AOÛT 10 août e Date limit un pour faire t de changemen té disponibili
AOÛT 28 août Défi Vélo Santé de la Fondation Aline-Letendre
AOÛT 26 août Tournoi de golf des employés du CSSS Club de golf Le Rocher de Roxton Pound
L’Écho du réseau fait relâche pour la période des vacances et vous revient en septembre prochain. En attendant, la Direction des communications et des relations publiques vous souhaite un bel été.
RH : dates importantes à noter concernant les ressources humaines.
vec l’été qui débute, et dans le respect des valeurs fondamentales qui guident notre établissement, nous devons tous nous responsabiliser quant à notre tenue vestimentaire. En tant que membres d’un milieu dispensant des soins et des services de santé, nous devons projeter une image de professionnalisme. Il s’agit là d’une marque de respect essentielle envers notre clientèle. Dans ce contexte, et comme le mentionne la directive portant sur les pratiques vestimentaires dans notre établissement, une tenue appropriée est le reflet de la qualité des services que les usagers sont en droit de recevoir, ainsi qu’une condition pour assurer la sécurité du personnel. Vêtements, souliers et bijoux Les personnes appelées à œuvrer auprès de la clientèle et/ou à manipuler des objets lourds doivent porter des vêtements amples facilitant les mouvements. Pour le personnel exposé à un risque de blessure aux pieds, une attention particulière doit être portée aux souliers.
Le port de sabots, mules, sandales sans courroie au talon, « gougounes » et sandales de type Crocs, etc., n’est pas adéquat pour un milieu de soin. De plus, tout employé dont les vêtements de travail sont fournis par le CSSS, se doit de les porter lorsqu’il est en poste. Les vêtements de types short, maillot et cuissard, de même que les vêtements transparents, les camisoles avec bretelles fines, les décolletés profonds ainsi que les minijupes ne sont pas permis. Toutefois, le bermudas dit « de ville » et le T-shirt avec manches, mais sans dessin et/ou inscription, ne sont pas interdits. Pour prendre connaissance de la directive Tenue vestimentaire P-04-100-03-DI, consultez l’Intranet à la section Direction générale/Politiques-ProcéduresRèglements-Directives/Directives. Nous comptons sur votre collaboration et vous remercions à l’avance de l’attention portée à ce message. Nous vous souhaitons un très bel été.
ATTEINTE DES VOLUMES EN CHIRURGIE
p.5
AMÉNAGEMENT D'UN 2e SECTEUR DE TRAITEMENT EN HÉMODIALYSE
p.10
BILAN DU TRAITEMENT DES PLAINTES 2010-2011
ROUGEOLE : APPEL À LA VIGILANCE
Date limite pour suggestion de sujets : Lundi 15 août 2011
L’Écho du réseau est une réalisation de la Direction des communications et des relations publiques. Si vous avez des nouvelles ou des commentaires, n’hésitez pas à les transmettre à Martine Lesage, conseillère en communication, par courriel : martine.lesage@rrsss16.gouv.qc.ca ou par téléphone : 450 771-3333, poste 3354 www.santemonteregie.qc.ca/richelieu-yamaska
JUILLET 2011 - VOL. 2, NO 4
p.4
p.11
Prochaine parution du magazine : Septembre 2011
Date limite pour activités à inscrire au calendrier des activités : Mardi 6 septembre 2011
CENTRE DE SANTÉ ET DE SERVICES SOCIAUX RICHELIEU-YAMASKA
Défi cycliste de la Fondation Santé Daigneault-Gauthier
MISSION ACCOMPLIE POUR UNE DE NOS RÉSIDENTES Mme Yvette Demers, une résidente de 64 ans du Centre d’hébergement de la MRC-d’Acton, a réalisé tout un exploit en parcourant les 25 kilomètres prévus au Défi cycliste. Atteinte de paralysie cérébrale, Mme Demers a pu participer à l’activité grâce au prêt d’un vélo spécial dans lequel elle prenait place à titre de passagère. On la voit sur la photo en compagnie d’Éric Patenaude, éducateur spécialisé. Elle a tellement aimé l’expérience qu’elle compte le faire de nouveau l’an prochain. Bravo Mme Demers! Page 15
Infographie Denis Kiopini Impression Imprimerie Maska
PALMARÈS DES URGENCES
NOTRE CSSS PRÉSENTE LA PLUS IMPORTANTE AMÉLIORATION AU QUÉBEC Page 8
RÉFLEXION SUR DILEMME ÉTHIQUE (SUITE DU DERNIER NUMÉRO)
E
n mai dernier, nous vous avions présenté la problématique d’une résidente qui, malgré une prescription médicale nécessitant une alimentation liquide, veut manger comme les autres. Sa famille appuie ses désirs, même si cela peut entraîner sa mort. La qualité de vie vaut-elle mieux que la vie à tout prix? Nous vous présentons ici la façon dont le Comité d’éthique clinique intervient pour soutenir la réflexion dans ce dilemme éthique. Lorsqu’une demande de consultation est reçue, les membres du comité se réunissent dans les meilleurs délais. Idéalement, le ou les demandeurs viennent y exposer leur problématique et répondre aux questions afin de bien présenter la situation. Empreints de respect, les échanges au sein du comité ont pour objectifs d’éclairer, conforter et guider. « Le comité n’est pas là pour faire des jugements de valeurs ou pour critiquer la façon de faire des intervenants », souligne Me Isabelle Duclos, présidente du Comité d’éthique clinique. Après la rencontre, un avis résumant les faits et les questions à la base de la demande est rédigé, incluant les aspects éthiques et juridiques qui doivent être considérés et les recommandations du comité. Comment établir ce qu’est le meilleur intérêt de cette résidente? La famille revendique le non respect de la prescription médicale. Les conséquences de ce non respect sont bien documentées au dossier. Le personnel est très angoissé à l’idée de donner à la résidente un aliment contrairement au diagnostic établi. D’un autre côté, une personne dont la qualité de vie est hypothéquée par la maladie n’aurait-elle pas le droit de consommer une pointe de pizza à l’occasion? Par contre, le centre d’hébergement a le devoir et la responsabilité d’assurer la sécurité de ses résidents et de donner les soins requis par leur état de santé, ce qui comprend l’alimentation et l’hébergement. Demander au personnel de donner à la résidente un aliment qui pourrait causer la 2
En haut : Dr Benjamin Simard, Dr André Daudelin, Mme Carmen Lefebvre, Dr Robert Duranceau, Mme Lise Benoît, Mme Lyne Beauregard, M. Dany Dumont, Dr Normand Kinglsey En bas : Dre Diane Poirier, Me Isabelle Duclos, M. Claude Barrette, M. Réal Cliche. Le comité compte 21 membres, dont certains sont absents de la photo.
mort de celle-ci va à l’encontre des codes de déontologie des professionnels et du code d’éthique de l’établissement. L’équipe de soins agit dans le meilleur intérêt de la résidente. La famille aussi veut agir dans le meilleur intérêt de la résidente…
des répercussions sur l’espérance de vie. Il serait opportun que la famille rencontre des spécialistes en déficience intellectuelle permettant ainsi de partager avec eux sur la problématique et en faciliter l’acceptation.
Après ce constat, le comité pourrait recommander de s’adresser au tribunal pour établir si la demande de la famille et de la résidente est justifiée. Parallèlement, le comité proposerait de continuer à informer la famille de la situation et des démarches qui sont entreprises pour pouvoir accéder à leur demande. Il faut aussi s’assurer que les membres de cette famille comprennent bien le caractère évolutif de la maladie et
Finalement, le comité pourrait offrir son support aux intervenants pour favoriser la médiation avec la famille de la résidente. En aucun cas, l’avis du comité ne se substitue aux personnes responsables de la prise de décision. L’équipe multidisciplinaire qu’est le Comité d’éthique clinique est un soutien à la discussion et à la prise de décision.
CADRE DE RÉFÉRENCE EN ÉTHIQUE Le CSSS Richelieu-Yamaska a adopté récemment son cadre de référence en matière d’éthique. Ce dernier couvre trois dimensions : • L’éthique organisationnelle : Les documents principaux suivants traitent de cette dimension : -Le code d’éthique et de déontologie des membres du conseil d’administration; -Le code d’éthique des intervenants et des usagers; -Le règlement relatif aux conflits d'intérêts des cadres supérieurs et intermédiaires, du personnel et des professionnels; -Le règlement relatif à l’exclusivité de fonction des cadres supérieurs; -La politique visant à contrer la violence et le harcèlement en milieu de travail; -Les documents administratifs régissant l’intégrité, la confidentialité, l’accès et l’utilisation des actifs informationnels de l’établissement. • L’éthique clinique : Cette dimension est notamment couverte par les travaux du Comité d’éthique clinique, composé de médecins, de professionnels de la santé, de juristes, d’intervenants en soins spirituels, de travailleurs sociaux, d’éthiciens et de représentants de la communauté. Ce comité a été formé pour agir comme lieu de réflexion pour les questions relatives à l’éthique clinique. • L’éthique de la recherche : Notre CSSS dispose d’un Comité d’éthique de la recherche au sein de l’établissement.
L’ÉCHO DU RÉSEAU JUILLET 2011
TOURNOI DE GOLF DE LA FONDATION HONORÉ-MERCIER : 170 000$ AMASSÉS La 15e édition du Tournoi de golf de la Fondation Honoré-Mercier a été couronnée de succès avec plus de 400 personnes présentes dont 300 joueurs sur les terrains des Club de la Providence et de SaintHyacinthe. Cette 15e édition était présidée par Mme Julie Morin et M. Luc Morin de la Ferme avicole Bernard Morin et fils. Grâce à eux ainsi qu'aux membres du Comité organisateur les ayant soutenus, Mme et M. Morin ont remis au président de la Fondation un chèque de 170 000 $, le plus haut montant jamais amassé par cette activité. Les fonds amassés par cet événement seront dédiés à l'achat d'appareils d'hémodialyse (reins artificiels) dans le cadre de la Campagne annuelle 2011-2012 de la Fondation Honoré-Mercier dont l'objectif est de faire l'acquisition de dix appareils additionnels aux cinq financés par sa campagne de l'an dernier.
LE TOUR DE LA MONTAGNE A LE VENT DANS LES VOILES ! La deuxième édition du « Tour de la Montagne », une activité au profit de la Fondation de l’Hôpital Honoré-Mercier, organisée en partenariat avec la Ville de Mont-SaintHilaire et Desjardins, s’est une fois de plus avérée un grand succès. « Le Tour de la Montagne » consiste en une course à pied de 23 km à laquelle autant les amateurs que les plus initiés peuvent prendre part, puisque la formule proposée permet de faire la course en formant une équipe pouvant aller jusqu’à quatre participants se relayant pour le volet course en suivant leur coureur à vélo. La course comportait quatre défis : Le DÉFI-CORPORATIF, le DÉFI-PARTICIPATIF 23 km en équipe, le DÉFI-PARTICIPATIF 23 km individuel et enfin le DÉFI-ÉCOLE. 437 participants ont pris part à cette deuxième édition. Le président et le vice-président du comité organisateur, José Lobato et François St-Pierre, ont remis au Dr Gilles Brien, président de la Fondation Honoré-Mercier, un chèque de 75 000 $ destiné à l’achat d’appareils hémodialyseurs (reins artificiels).
4e DÉFI CYCLISTE FONDATION SANTÉ DAIGNEAULT-GAUTHIER Plus de 300 personnes ont participé à la quatrième édition du Défi cycliste de la Fondation Santé Daigneault-Gauthier de la MRC-d’Acton; soit une centaine de cyclistes de plus que l’an dernier. L’activité, qui a permis de dépasser l’objectif fixé à 15 000 $ et d’amasser 20 784 $, a été couronnée de succès par une journée ensoleillée et par la tenue simultanément d’activités organisées par la Ville d’Acton Vale dans le cadre de la Semaine de la municipalité. Cette randonnée cycliste est l’événement principal de financement organisé par la Fondation qui a pour mission de collaborer au mieux-être de la population desservie par le CLSC et le Centre d’hébergement de la MRC-d’Acton. La Fondation apporte le soutien financier nécessaire à une offre de service et d’équipements supplémentaires en lien avec son mandat.
CAPSULE ENVIRONNEMENT
DES DÉCHETS QUI DONNENT LA VIE La réduction, c’est aussi la façon dont on gère les matières putrescibles aussi appelées compostables ou organiques. Elles sont définies comme étant tout résidu qui se putréfie et se décompose sous l’action de micro-organismes. L’appellation est réservée, en ce qui concerne le secteur résidentiel, aux résidus de table et de jardin, comprenant le gazon et les feuilles mortes. Ces matières représentent 44 % des résidus générés par les Québécois selon une étude de RECYC-QUÉBEC réalisée en 2007. Ceci représente une moyenne de 179 kg par personne par année. Vous voulez de belles fleurs sur votre pelouse verte ? Allez-y ! Compostez. Des guides pratiques sur le compostage sont disponibles aux adresses suivantes : • www.recycquebec.gouv.qc.ca • www.ville.montreal.qc.ca
L’ÉCHO DU RÉSEAU JUILLET 2011
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2. Le dossier Service alimentaire disponible sur le P/public sous DRTSH/Nutrition se nomme maintenant « menu et service traiteur ». Vous y trouverez les documents suivants : • Requête d'aliments et autres fournitures • Procédure abrégée • Liste des produits offerts • Menus de la cafétéria 3. La livraison et le retour des commandes sont maintenant assurés par le service alimentaire à l'endroit et à l'heure demandés. 4. Sur la liste des produits offerts, trois nouvelles variétés de boîtes à lunch ont été ajoutées. 5. Le délai pour faire parvenir vos commandes de buffets et boîtes à lunch a été modifié; trois jours ouvrables pour une commande de moins de 25 personnes et sept jours ouvrables pour 26 personnes et plus. 6. Le formulaire « requête d'aliments et autres fournitures » a été modifié (Bien vouloir utiliser SVP le nouveau formulaire). Le Service nutrition et alimentation espère que ces changements répondront davantage à vos besoins.
14 L’ÉCHO DU RÉSEAU JUILLET 2011
Plus de précision s.v.p. À l’hôpital, lors d’une requête adressée aux services techniques par téléphone, au poste 4449, veuillez vous assurer de donner une information précise quant à vos besoins. Par exemple, pour une demande d’intervention lors d’un dégât dans un escalier, il est important de mentionner le pavillon, l’escalier et l’étage concernés. Vous avez une chaise à faire réparer? SVP, mentionnez le pavillon et le numéro du local où le réparateur doit se rendre. En tout temps, laissez votre nom et numéro de téléphone. Ce principe vaut aussi pour les autres installations. Lorsque vous interpellez votre responsable des ressources techniques et des installations matérielles, facilitez-lui le travail. Une information précise permettra d’assurer une réponse adéquate à votre besoin, en plus de le faire dans le délai souhaité. Merci!
QUOI FAIRE POUR BIEN FAIRE? « Quoi faire pour bien faire? » Cette question, tellement importante dans un établissement de santé comme le nôtre, est sans doute celle qui illustre le mieux la réflexion éthique. Reprise de René Villemure, éthicien bien connu, cette citation a été intégrée au nouveau dépliant distribué récemment pour expliquer le rôle de notre comité d’éthique clinique, un des éléments centraux au cadre de référence en matière d’éthique qui a été adopté par le conseil d’administration l’an dernier.
«
Être digne de confiance…
Le CSSS Richelieu-Yamaska évolue dans un environnement de plus en plus complexe. Il doit s’assurer d’avoir bien cerné les défis et les enjeux en matière d’éthique auxquels il est confronté, et faire connaître les guides et les paramètres qui apporteront un éclairage pour y faire face. La préoccupation éthique doit ainsi être au centre de nos actions en laissant place à une réflexion rigoureuse, sur les repères de conduite et les valeurs morales, qui justifie les meilleures décisions pour les personnes concernées par une situation particulière et qui motive l’action. Cette réflexion doit être faite avec d’autant plus de rigueur lorsque surviennent des situations empreintes d’ambiguïté ou d’incertitude dans l’administration,
«
l’organisation et la prestation de soins et de services en santé. C’est d’ailleurs pourquoi notre cadre de référence est fondé sur deux objectifs éthiques importants que doit suivre notre organisation à tous les niveaux pour garder la question « Quoi faire pour bien faire? » vivante et active : 1) Être digne de confiance ou mériter la confiance La confiance constitue un élément fondamental de la vie en collectivité. Chaque action posée chaque jour n’est pas neutre et contribue à édifier ou à fragiliser cette confiance, nécessaire à notre bon fonctionnement. Faire confiance, c’est assumer que l’autre personne est ellemême digne de confiance. Une conduite ou un comportement qui respecte l’éthique, la
«
«
1. Afin de faciliter l'envoi des requêtes d'aliments et autres fournitures, deux nouvelles adresses Lotus Notes ont été créées. Par conséquent, vous devrez adresser vos requêtes d’aliments aux adresses suivantes : • Hôpital Honoré-Mercier : 16 CSSS RY Service traiteur HM Télécopieur : 450 771-3793 • C.H. de l’Hôtel-Dieu : 16 CSSS RY Service traiteur HD Télécopieur : 450 771-3749
M. Daniel Castonguay, directeur général
«
Le Service nutrition et alimentation souhaite informer le personnel de plusieurs changements apportés concernant les requêtes d’aliments et les commandes au service traiteur, et ce, afin d’offrir une réponse optimale à vos besoins.
MOT DU DIRECTEUR GÉNÉRAL
AIDEZ-NOUS À VOUS AIDER!
Bien faire ce qu’il y a à faire…
déontologie, l’honnêteté et l’intégrité, contribuera à bâtir et à consolider la confiance au sein même de notre CSSS et auprès de l’ensemble de nos clientèles, au regard de notre organisation. 2) Bien faire et faire ce qui est bien
Le deuxième volet à nos objectifs éthiques, la bienveillance, réfère à une disposition favorable envers quelqu’un et à un certain degré d’indulgence. La
«
CHANGEMENT POUR LES REQUÊTES AU SERVICE DE TRAITEUR
Faire ce qui est bien…
bienveillance fait appel aux qualités humanistes de la personne à l’égard de l’autre et trouve sa place dans les fondements mêmes de notre mission en santé. La bienveillance signifie avoir le souci de l’autre. Elle suggère de considérer ce qui, pour l’autre, est bien, et ce, sans pour autant que ce bien coïncide avec notre bien-être personnel. La bienveillance oriente nos actions. C’est l’intérêt supérieur de l’usager qui motive nos comportements bienveillants à son égard et entre nous, employés et intervenants. Comme on peut le voir, la réflexion éthique est lourde de sens et comporte plusieurs implications pour notre organisation et tous ceux qui y œuvrent. Je vous invite d’ailleurs à consulter notre documentation sur l’éthique, tant le cadre de référence que les différents documents administratifs, ainsi qu’à suivre les travaux des instances qui traitent de l’éthique dans notre organisation.
L’été étant arrivé depuis quelques jours, je profite de cette dernière édition du magazine avant les grandes vacances pour vous souhaiter une belle saison estivale.
L’ÉCHO DU RÉSEAU JUILLET 2011 3
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ATTEINTE DES VOLUMES EN CHIRURGIE
LE SPORT ET LE PLAISIR AU SERVICE DE LA SANTÉ MENTALE
P
’activité physique est saine pour le corps et l’esprit. Sur cette philosophie, l’équipe du Suivi intensif dans le milieu a donc démarré un projet qui lui tenait à cœur, soit celui d’offrir aux usagers une activité physique hebdomadaire où sport et plaisir jouent un rôle thérapeutique.
our la première fois depuis plusieurs années, le CSSS Richelieu-Yamaska a atteint les volumes attendus en chirurgie selon les cibles de l’entente de gestion, et ce, pour l’exercice 2010-2011. Le résultat de cette belle performance signifie que 781 patients de plus ont été opérés durant l’année. Plusieurs facteurs expliquent cette avancée : la stabilisation des équipes, le recrutement d’un chirurgien et d’un anesthésiste, l’implication des équipes et des gestionnaires du Bloc opératoire et de l’Unité de chirurgie (5e étage). La gestion des listes d’attente s’effectue en collaboration avec le Bloc opératoire pour optimiser l’utilisation du temps opératoire, ainsi qu’avec l’Unité de chirurgie
pour accélérer la disponibilité des lits. Les priorités opératoires sont revues avec la centrale de rendez-vous qui, grâce au système d’information SIMASS, assure un suivi rigoureux des délais d’attente, et ce, pour tous les types de chirurgie.
des salles d’opération, alors que les services ont quand même été maintenus durant la période de travaux. Merci à tout le personnel des secteurs concernés pour votre collaboration et votre participation à cette belle réussite.
Notons que ces résultats ont été obtenus malgré le contexte de rénovation majeure Entente de gestion
2010-2011
2009-2010
Écart
1270
1404
1273
131
Hanches (PTH)
55
62
52
10
Genoux (PTG)
76
88
79
9
Chirurgie d’un jour
2691
2953
2461
492
Hospitalisation Excluant PTG,PTH, cataractes (avec hospit.)
2159
1939
1800
139
Cataractes
* Nombre d’interventions
OUVERTURE D’UNE NOUVELLE CLINIQUE D’OBSTÉTRIQUE En continuité avec la clinique pédiatrique ouverte il y a quelques semaines, une clinique spécialisée en obstétrique vient de s’ajouter au rez-de-chaussée du Pavillon Saint-Charles, dans des locaux tout neufs. Nos obstétriciens-gynécologues y accueillent de futures mamans pour un suivi de grossesse : - Dr Jean-Guy Bibeau; - Dr Jean-Luc Mathieu; - Dre Caroline Poirier; - Dre Marie-Hélène Aubé; - Dre Nathalie Mc Laughlin. Le suivi se fait en collaboration avec l’infirmière à l’accueil qui procède à certains examens de routine. La première rencontre à la clinique se fait d’ailleurs uniquement avec celle-ci. Pour toutes les mères enceintes qui cherchent un médecin pour leur suivi de grossesse, la clinique d’obstétrique disposera aussi des disponibilités des médecins du territoire. La clinique est ouverte de 8 h à 16 h du lundi au vendredi, sur rendez-vous seulement. Pour plus d’information ou prendre rendez-vous : 450 771-3740.
4 L’ÉCHO DU RÉSEAU JUILLET 2011
Visite d’appréciation dans les CHSLD
FÉLICITATIONS AUX ÉQUIPES DU CENTRE D’HÉBERGEMENT DE MONTARVILLE C’est avec fierté et une grande satisfaction au regard du travail accompli que la direction du CSSS a reçu la confirmation de la fin du suivi de la visite ministérielle au Centre d’hébergement de Montarville. Ce centre a reçu la visite de l’équipe ministérielle en janvier 2009. La direction a mis en place un important plan d’action pour répondre aux recommandations d’amélioration formulées par l’équipe d’appréciation. « L’engagement et la collaboration de votre équipe sont constants et les mesures mises en place sont pertinentes », a indiqué la direction de l’Agence de la Montérégie, en soulignant la grande ouverture constatée pour créer et maintenir une atmosphère chaleureuse et respectueuse.
Les visites d’appréciation de la qualité sont une mesure mise en place par le ministre de la Santé et des Services sociaux pour veiller à ce que toute personne qui vit dans un milieu de vie substitut rattaché ou faisant partie du réseau public puisse bénéficier de services adéquats et d’un environnement physique de qualité. La direction du CSSS tient à remercier les membres des équipes du Centre d’hébergement de Montarville pour cette belle réussite. La réalisation de l’ensemble des mesures correctrices est une belle preuve de l’engagement et de la volonté de notre personnel à tendre toujours plus vers un milieu de vie de qualité pour nos résidents.
L
En effet, depuis janvier dernier, tous les mercredis après-midi, deux intervenants de l’équipe animent à tour de rôle une marche d’une durée approximative d’une heure au Parc des Salines de Saint-Hyacinthe. Cette activité a plusieurs vertus et permet aux participants de travailler différents objectifs qu’ils ont en commun. Les troubles métaboliques (hyperglycémie, obésité, hypercholestérolémie, hypertension artérielle) sont courants chez les patients du suivi intensif et pour les contrer l’activité physique est un bon moyen. Le groupe Sport permet de briser l'isolement, de parfaire les habilités sociales et relationnelles, tout en augmentant l'activité physique, et cela dans le plaisir!
du système immunitaire, etc. L’exercice permet donc au corps de libérer cette énergie mobilisée pour faire face à l’agent stressant, ce qui apaise la tension et ramène le corps dans un état de détente et de contrôle.
« Les données probantes en santé publique conviennent que l’activité physique permet d’augmenter la résistance au stress et peut diminuer, dans certains cas, la prise de médicaments », soutient Ian Bourgault, kinésiologue à la Direction des programmes de santé publique. Il ajoute que si le surplus de stress vécu n’est pas libéré, certaines maladies causées par une piètre santé psychologique peuvent apparaître comme l’hypertension, les maladies cardiovasculaires, l’affaiblissement
Le Suivi intensif en santé mentale
Parce qu’ils y croient et afin de soutenir cette initiative, les équipes en santé mentale ont collaboré à la vente de billets lors de la Campagne Famille de la Fondation Honoré-Mercier. Les sommes récoltées ont permis le financement de certains aspects de cette activité. Cela assure sans aucun doute la pérennité du projet. Notre CSSS dispose d’une équipe de Suivi intensif en santé mentale, qu’on appelle aussi équipe PACT (Program of assertive community treatment), en référence au modèle d’intervention.
Depuis déjà plusieurs années, une équipe d’intervenants de la 2e ligne œuvre dans la communauté. Cette présence a pour but de favoriser le rétablissement et le maintien de personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale graves. Les usagers du Suivi intensif se montrent parfois réfractaires aux approches dites traditionnelles et la comorbidité est fréquente (toxicomanie, déficits cognitifs, problèmes de santé physique, judiciarisation, etc.). L’équipe est composée d’infirmiers cliniciens, de psychoéducateurs, de travailleurs sociaux et d’éducateurs spécialisés. Les membres cumulent plusieurs années d’expérience et travaillent en collaboration avec les différents partenaires du réseau. Leur travail permet, entre autres, d’éviter des hospitalisations ou d’en raccourcir la durée, tout en assurant une prestation sécuritaire des soins et des services pour la clientèle à domicile.
NOUVEAU LOOK POUR LA CLINIQUE DE PÉDOPSYCHIATRIE Depuis la fin du mois d’avril, la Clinique de pédopsychiatrie occupe ses nouveaux locaux du Pavillon Saint-Charles. C’est avec bonheur que l’équipe profite de ses espaces plus fonctionnels et mis au goût du jour. Les bureaux sont accueillants et adaptés à la clientèle. De plus, l’aménagement des lieux assure une plus grande confidentialité pour les jeunes et leur famille car ce corridor est plus à
l’écart, en plus de créer une dynamique de travail agréable. Les locaux de la clinique sont situés dans l’aile Est, près des cliniques de pédiatrie et d’obstétrique. Nous ne pouvons passer sous silence le travail de l'équipe des projets pour le succès de cette réalisation. Rappelons que l’équipe de pédopsychiatrie est composée de deux
pédopsychiatres et de sept professionnels en l’occurrence deux psychologues, deux travailleurs sociaux, une infirmière, une orthophoniste, une neuropsychologue et une agente administrative. Nous aurons également l’opportunité d’accueillir dans les prochains mois une nouvelle pédopsychiatre qui joindra les rangs de notre équipe.
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AGRÉMENT HORIZON 2011
DES RÉSIDENTES EN MÉDECINE FAMILIALE À L’HONNEUR! Sur cette photo, de gauche à droite : Docteures Diane Poirier, Johannie Boudreault, Marilou L'épicier et Mildred Casey-Campbell
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ors de la journée annuelle de la recherche clinique et de l’évaluation de la qualité de l’exercice professionnel, qui s’est déroulée le 3 juin dernier au Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke (CHUS), les deux équipes de résidentes (R2) de notre UMF ont remporté, sur les 26 présentations, deux des prix parmi les trois catégories. D’une part, un prix a été décerné à l’équipe formée des docteures Johannie Boudreault, Mildred Casey-Campbell et Marilou L’épicier pour leur affiche intitulée : L’introduction de la vaccination contre le virus du papillome humain (VPH) chez les québécoises âgées entre 19 et 26 ans : une cohorte oubliée? D’autre part, un prix a également été décerné à l’équipe formée des docteures Émilie Boisvert, Alexandra Cayer, Audrey Cournoyer-Roy et Caroline Guérin pour la présentation orale d’un projet d’évaluation de la qualité de l’acte ayant pour sujet : La thromboprophylaxie chez les patients hospitalisés atteints de cancer. Évaluation de l’exercice professionnel. Ces résidentes ont été supervisées par la docteure Diane Poirier, responsable de la recherche à l’Unité de médecine familiale Richelieu-Yamaska.
12 L’ÉCHO DU RÉSEAU JUILLET 2011
DEUX STAGIAIRES EN ADMINISTRATION SOCIALE POUR LES ÉQUIPES FEJ ET DI-TED ette année, la Direction des programmes santé mentale/famille-enfancejeunesse/déficience intellectuelle a eu l’opportunité de recevoir deux stagiaires en administration sociale de l’Université de Montréal.
Sur cette photo, de gauche à droite : Docteures Diane Poirier, Audrey Cournoyer-Roy, Caroline Guérin, Émilie Boisvert et Alexandra Cayer
Toutes nos félicitations pour cette réussite!
MOINS DE 120 JOURS AVANT LA VISITE
À l’automne 2010, le premier stage s’est déroulé dans le cadre de la coordination de l’Équipe intervention jeunesse. Les objectifs visaient en particulier la promotion et l’arrimage des services pour la population immigrante sur le territoire Richelieu-Yamaska. Le stage a permis de créer de nouveaux réseaux de communication avec les organismes offrant des services à la population immigrante, de solliciter la participation d’agents de liaison à l’Équipe intervention jeunesse et de dresser un portrait de la population immigrante à Saint-Hyacinthe. Plusieurs équipes du CSSS ont été rencontrées afin de les sensibiliser aux enjeux de l’intervention auprès de cette population. Le deuxième stage a eu lieu de janvier à avril dernier et a permis de procéder à l’analyse du continuum de services pour les enfants ayant une suspicion du trouble envahissant du développement (TED). Les objectifs visaient en particulier l’acquisition d’une compréhension organisationnelle des services TED du CSSS, de tracer un portrait clinique et financier de ce continuum et de proposer des pistes de solution pour améliorer l'efficience et la performance des processus s’y rattachant. À la fin du stage, une présentation a été faite aux gestionnaires concernés par ce continuum. Ceux-ci ont grandement apprécié et expérimentent certaines pistes proposées. Les équipes famille-enfance-jeunesse et DI-TED ont trouvé l’expérience très enrichissante.
L’arrivée de l’été et des vacances semble faire défiler le temps plus rapidement. Il ne faut surtout pas lâcher la cadence. L’agrément est presque à nos portes. Il reste à peine quatre mois et chacun d’entre nous doit s’assurer de mettre le maximum d’efforts pour répondre aux normes d’agrément. Le taux de progression de l’organisation est à 56 % de conformité aux normes. Vous avez sûrement vu apparaître, sur les murs de votre secteur, l’affiche-babillard Démarche d’amélioration continue des soins et services, sur laquelle est apposé du contenu en fonction de quatre dimensions. La progression des équipes présente votre pourcentage de conformité aux normes d’agrément; Réussir ensemble donne de l’information générale sur la démarche et
les étapes en cours, ainsi que sur des projets spéciaux en voie de réalisation (ex. le sondage mobilisation, le bilan comparatif des médicaments); La sécurité, c’est mon affaire! reprend les capsules sécurité en gestion des risques et enfin, sous l’encadré Mes objectifs d’équipe/secteur, votre gestionnaire est invité à identifier, à chaque
semaine, un objectif d’équipe sur lequel vous devez particulièrement travailler. À chaque semaine, de nouvelles informations vous seront transmises par le biais de ce babillard. C’est votre outil! Consultez-le et au besoin, posez vos questions à votre gestionnaire. Car l’agrément, ça concerne tout le monde!
Actuellement, le niveau de progression de l’organisation se situe à 56 % quant à la conformité aux normes. Ce taux progressera par la mise en place de plans d’amélioration initiés par les 17 équipes Agrément.
56 %
AMÉNAGEMENT D’UN 2e SECTEUR DE TRAITEMENT EN HÉMODIALYSE
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n projet majeur d’agrandissement du Service d’hémodialyse permettra l’ouverture d’un 2e secteur de traitement comptant 22 stations de dialyse. Ce projet donnera accès à l’hémodialyse pour 88 patients supplémentaires. Le Service d’hémodialyse dessert à ce jour 72 patients. Le développement de services est rendu nécessaire pour répondre aux besoins de notre population. En effet, selon les estimations, un territoire de 200 000 de population, correspondant à celle de notre CSSS, aurait entre 150 à 200 personnes ayant besoin de dialyse. Devenu centre de dialyse autonome depuis deux ans, le Service d’hémodialyse de notre hôpital a rapatrié une grande partie de nos citoyens auparavant traités dans des hôpitaux de Montréal, de la Montérégie et même de Trois-Rivières. Considérant que les personnes dialysées doivent se rendre trois jours par semaine à l’hôpital, à raison de quatre heures de traitement par jour, on comprend bien l’enjeu important de rendre ce service disponible près du lieu de
résidence des personnes dialysées. La hausse de capacité d’accueil est rendue nécessaire pour soutenir la croissance du Service d’hémodialyse, qui compte une moyenne de 1,6 patient additionnel par mois actuellement.
Nouvelle technologie
Le nouveau secteur où seront installées les stations additionnelles de dialyse sera localisé au 1er étage du Pavillon HervéGagnon, près de l’entrée de la cafétéria. Pour permettre cet agrandissement, certains départements ont été déplacés. Ainsi, l’équipe du Suivi intensif dans le milieu (psychiatrie) est relocalisé dans le secteur de la psychiatrie au 10e étage de l’hôpital. Le bureau du Service des affectations (liste de rappel) est relocalisé dans les locaux administratifs au 2e étage du Pavillon Saint-Charles. Les tables de l’espace des dîneurs ont été redéployées dans la cafétéria. Les travaux de démolition sont en cours en prévision de la construction des nouveaux locaux, qui débutera dès que le processus d’appel d’offres sera complété en juillet.
Outre l’agrandissement avec une nouvelle unité de traitement, le Service d’hémodialyse intégrera une nouvelle technologie à la fine pointe de la qualité dans le domaine : l’hémodiafiltration. Traditionnellement, la dialyse (ou hémodialyse) permet le nettoyage du sang par échange à travers une membrane (filtre ou rein artificiel) par processus de diffusion. Pour sa part, l’hémodiafiltration est le prélèvement de liquide du sang contenant les déchets et remplacé par du liquide propre. Afin de pouvoir tirer profit de ce type de dialyse, un nouveau système de filtration d’eau ultrapure sera installé prochainement dans les nouveaux locaux. L’avantage de l’hémodiafiltration réside dans le fait que, par la dialyse seule, les molécules ne sont pas retirées efficacement, puisqu’elles ne peuvent diffuser (ou passer) à travers la membrane car elles sont trop grosses. Un autre avantage est que l’hémodiafiltration est moins inflammatoire que l’hémodialyse.
L’ÉCHO DU RÉSEAU JUILLET 2011 5
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FONDATION ALINE-LETENDRE Merci M. Duceppe! Les secrets de M. Roger Duceppe Après plus de 22 ans à la barre de la Fondation Aline-Letendre, M. Roger Duceppe a terminé son mandat à titre de directeur général depuis la fin du mois de mai. M. Duceppe est connu de plusieurs personnes pour son expérience à la radio maskoutaine. Pour les autres, il est connu pour avoir été l’organisateur de nombreux projets dont celui d’avoir participé à la création et d’avoir accepté la direction de la Fondation Aline-Letendre pour le Centre d’hébergement de l’Hôtel-Dieu-deSaint-Hyacinthe.
Il est également particulièrement fier de toutes les améliorations effectuées dans l’aménagement des lieux physiques du milieu de vie des résidents. Notons la rénovation de la cafétéria pour créer une place du Village, la rénovation de l’auditorium Aline-Letendre en 2010, la première partie du projet des jardins et terrasses de l’Hôtel-Dieu et l’implication de la Fondation pour le financement d’équipements et d’activités pour les soins palliatifs. Sous la gouverne de M. Duceppe, les différents événements organisés auront
M. Duceppe continuera d’œuvrer au sein de la Fondation à raison de deux jours par semaine à partir de septembre prochain. Il se consacrera à l’organisation des dons planifiés.
Bienvenue à Mme Christine Poirier, nouvelle directrice générale Tel que mentionné dans L'Écho du réseau du mois de mai, Mme Christine Poirier est la nouvelle directrice générale de la Fondation Aline-Lentendre depuis le
L’histoire de la Fondation Aline-Letendre s’est écrite au fil des ans grâce à l’implication de M. Duceppe. Parmi les événements marquants de ces vingt-deux années passées, pensons à la Course des P’tits canards, qui a été organisée pendant 15 ans et qui permettait la vente de 21 000 billets. Plus d’une centaine de partenaires bénévoles prenaient part à cet événement.
Durant son mandat à la Fondation, une des plus grandes réalisations de M. Duceppe aura été la sauvegarde de la chapelle, lieu de culte où se déroule une messe à tous les jours depuis 1840.
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epuis le 1er mai, plusieurs cas de rougeole ont été observés au Québec, dont en Montérégie. Si les premiers cas signalés concernaient surtout des personnes de retour d’un voyage en Europe, notamment en France, la transmission actuelle de la rougeole se fait maintenant sur une base locale. Dans ce contexte, la vaccination demeure le moyen le plus efficace pour se protéger de la rougeole et prévenir d’éventuelles complications médicales. Il est donc nécessaire de vérifier si on a reçu les doses nécessaires du vaccin contre la rougeole selon le calendrier vaccinal. Symptômes et complications La rougeole est une maladie à prendre au sérieux. D’une durée allant d’une à deux semaines, elle se manifeste par un ensemble de symptômes dont la fièvre, la toux, l’écoulement nasal, la conjonctivite et des rougeurs cutanées. Les complications les plus fréquentes de l’infection au virus de
Parmi les autres activités organisées sous la gouverne de M. Duceppe, notons le Télé-Bingo qui se déroule depuis 18 ans du mois de septembre au mois de mai sur les ondes de Cogéco Câble 3 Saint-Hyacinthe. Sans oublier le Music–Hall des aînés, qui en est à sa 22e année d’existence. En 1990, le Music-Hall a été créé grâce à la collaboration de Cogéco et grâce à l’implication d’un organisateur hors pair, M. Léo Bibeau, le père du Dr Jean-Guy Bibeau, médecin au CSSS RichelieuYamaska. Lors de la première année du Music-Hall, le comité organisateur avait amassé 20 000 $ et pour la 22e édition, c’est maintenant plus de 325 000 $ qui ont été récoltés. Ses grandes réalisations
ROUGEOLE : APPEL À LA VIGILANCE la rougeole sont les otites et les infections pulmonaires. Plus rarement, la rougeole peut entraîner une complication cérébrale (1 cas sur 1 000) pouvant causer des dommages permanents ou même le décès (1 cas sur 3 000). Environ 10 % des cas peuvent nécessiter une hospitalisation. Vaccination contre la rougeole La rougeole se transmet facilement par voie aérienne. Des contacts directs ne sont pas essentiels à la propagation de la maladie. Le virus de la rougeole a la capacité de survivre dans l’air ambiant pendant quelques heures après le passage d’une personne malade. En raison du risque élevé de contagion, les autorités québécoises de santé publique recommandent donc la vaccination aux personnes qui ne sont pas protégées. Comme la rougeole est aussi en recrudescence en Europe, les personnes qui y planifient un séjour doivent s’assurer que leur carnet de vaccination est à jour en
consultant un médecin ou en visitant la Clinique santé-voyage du CSSS. Les personnes qui ont déjà eu la rougeole sont considérées protégées. Par conséquent, elles n’ont pas besoin d’être vaccinées. Le calendrier régulier de vaccination au Québec comprend une série de vaccins offerts gratuitement dans le cadre du Programme d’immunisation, de la petite enfance jusqu’à la soixantaine et au-delà. Chez les enfants, le calendrier de vaccination prévoit l’administration d’une dose du vaccin contre la rougeole, la rubéole et les oreillons (RRO ou MMR) à l’âge de 12 mois et de 18 mois. On peut obtenir l’information sur les différents vaccins offerts, dont celui qui protège contre la rougeole, en s’adressant à son médecin ou à son CLSC. Pour information, consultez notre site Internet : www.santemonteregie.qc.ca/ richelieu-yamaska
ATTENTION! ABRÉVIATIONS DANGEREUSES M. Roger Duceppe et Mme Christine Poirier
M. Duceppe lors d’une Course des P’tits canards.
permis d’amasser plus de 5 millions de dollars. La recette de M. Duceppe est d’avoir réussi à mobiliser des bénévoles, des employés et la population qui ont participé à tous les événements organisés par la Fondation.
6 L’ÉCHO DU RÉSEAU JUILLET 2011
24 mai dernier. Avantageusement connue dans la région maskoutaine et très impliquée dans la communauté, Mme Poirier a déjà débuté ses activités avec le lancement de la Loterie Un P'tit 1000 $ plus, l'organisation de la Journée de Golf Germain Larivière, qui se tiendra le jeudi 4 août prochain ainsi que du Défi Vélo Santé de la Fondation, qui aura lieu quant à lui le dimanche 28 août. Mme Poirier a pour objectif de rallier toute la population autant que les gens du Centre d’hébergement de l’Hôtel-Dieu-de-SaintHyacinthe, employés et résidents, autour de cette mission de la Fondation AlineLetendre : Assurer la qualité de vie et améliorer sans cesse les conditions de tous les usagers... « Car l’Hôtel-Dieu est et doit demeurer un MILIEU DE VIE », affirme Mme Poirier.
L’utilisation de certaines abréviations, symboles et inscriptions numériques a été identifiée comme étant une cause sous-jacente à des accidents graves liés à la médication. Pour les connaître, voici la liste des abréviations dangereuses adoptée par le Comité de pharmacologie du CSSS.
LISTE DES ABRÉVIATIONS À PROSCRIRE ABRÉVIATIONS À PROSCRIRE
SENS VOULU
PROBLÈME
QUOI UTILISER?
QD QOD OD D/C
Chaque jour Un jour sur deux Chaque jour Congé
Confondant avec qid Confondant avec qid Confondant avec oeil droit Peut être interprété comme cesser les médicaments suivants
Utiliser die Utiliser un jour sur deux Utiliser die • Utiliser congé si congé de l’usager • Utiliser CESSE si pour cesser des médicaments
cc u > ou <
Centimètre cube Unités Plus grand ou plus petit
Peut être confondu avec unité Peut être confondu avec un 0 Peut être confondu avec un 7 ou un 0
Manque un zéro à gauche Noms de médicaments abrégés . .. ou
.5 mg
Le point décimal est souvent ignoré Certains peuvent être confondus Souvent peu clair
Utiliser ml Utiliser unités Dans le cas des ordonnances manuscrites, utiliser PLUS GRAND QUE ou PLUS PETIT QUE Utiliser 0.5 mg À éviter Utiliser 1 ou 2 inh.
1 ou 2 inhalations
L’ÉCHO DU RÉSEAU JUILLET 2011 11
BILAN DU TRAITEMENT DES PLAINTES POUR 2010-2011
UNE SEULE RECOMMANDATION DE COMMUNICATION
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ne seule recommandation conclut le Rapport annuel 2010-2011 de la commissaire locale aux plaintes et à la qualité des services du CSSS. « En lien avec sa planification stratégique, soit de prévenir, guérir, soutenir et accompagner la personne, il est important que l’organisation développe, avec la clientèle, une approche rassurante où la communication prend tout son sens », précise Mme Danielle Théoret, commissaire locale aux plaintes et à la qualité des services. Phénomène d’appropriation des soins et services dispensés au CSSS Le rapport de la commissaire fait état, entre autres, de l’évolution du traitement de dossiers réalisé par son bureau. Deux grands constats retiennent l’attention, soit la diminution du nombre de demandes d’assistance et l’augmentation du nombre de demandes de consultation. « La diminution du nombre des dossiers d’assistance pourrait s’expliquer par une meilleure connaissance de l’ensemble des services dispensés au CSSS RichelieuYamaska, autant par le personnel que par la clientèle. Ce phénomène d’appropriation de l’organisation des soins et services nous apparaît un indice de mesure appréciable dans l’intégration d’une culture d’amélioration continue au sein de l’établissement », constate Mme Théoret. Elle croit aussi que l’augmentation du nombre de demandes de consultation témoigne d’une grande crédibilité du régime des plaintes et, en conséquence, démontre une plus grande préoccupation des gestionnaires à l’égard des droits des
STAGE DE SOLIDARITÉ INTERNATIONALE AU SÉNÉGAL
E
n 2008, fruit des travaux d’une équipe multidisciplinaire, un programme de prévention des chutes voyait le jour au CSSS RichelieuYamaska. Trois ans plus tard, il convient de réaliser une mise à jour afin de s’harmoniser avec les meilleures pratiques en matière de prévention des chutes.
usagers. « De ce fait, nous pouvons prétendre que ces consultations auprès de la commissaire s’avèrent un élément significatif d’une organisation responsable et soucieuse des besoins et des droits des usagers », dit Mme Théoret.
La mise à jour comprend :
Bilan annuel des dossiers de plaintes traités en 2010-2011 Pour l’Hôpital Honoré-Mercier, 106 dossiers de plainte ont été traités. Ces plaintes représentent 169 motifs de plainte différents. Pour nos trois CLSC, on dénombre 33 plaintes traitées comportant 44 motifs de plainte différents. En hébergement, 20 plaintes ont été conclues, soit 31 motifs d’insatisfaction différents pour l’ensemble des cinq centres d’hébergement et des ressources intermédiaires associées à notre CSSS. L’ensemble de ces dossiers de plainte, autant à l’hôpital, en CLSC qu’en hébergement, ont fait l’objet d’une analyse rigoureuse de la commissaire. Pour en savoir plus, consultez le rapport complet sur le site Internet www.santemonteregie.qc.ca/richelieuyamaska Une concrétisation du régime de plainte à l’amélioration continue de la qualité des soins et services La commissaire témoigne de son appréciation de la collaboration de l’ensemble des gestionnaires. Tous les engagements et recommandations formulés dans le cadre du traitement des plaintes ont été reçus favorablement et sont en voie de réalisation. Elle confirme au conseil d’administration que les mesures d’amélioration découlant du traitement des plaintes ont été réalisées dans une proportion de 75 %.
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LA PRÉVENTION DES CHUTES, ÇA TOMBE SOUS LE SENS!
Johanne Guérin, infirmière
En avril dernier, une infirmière clinicienne en santé des jeunes du territoire du CLSC des Patriotes a participé à un stage de solidarité internationale au Sénégal. C’est dans le cadre d’un projet à l’école secondaire Polybel de Beloeil, que l’idée a germé. L’infirmière, qui y œuvre depuis près de cinq ans, s’est impliquée activement avec trois enseignantes, en vue de permettre aux jeunes de vivre cette expérience interculturelle. Avec 13 élèves de 5e secondaire, le groupe a fait un stage de deux semaines au Sénégal, dont un séjour de 10 jours dans les familles de Dougnane, un village de 1800 habitants. Il a fallu une préparation de deux ans avec l’organisme d’initiation à la coopération internationale « MER ET MONDE » pour préparer un échange sur les aspects de la santé (prévention et curatif) avec les gens du continent africain. Le voyage a nécessité un travail de recherche sur les soins de santé et les programmes de prévention offerts au Sénégal. Elle a travaillé avec quatre élèves du projet à la préparation d’un échange sur les principales préoccupations de la population, touchant la santé des enfants, des adolescents et certaines pathologies spécifiques (sidapaludisme), et ce, dans le plus grand respect des différences culturelles et religieuses. À Dougnane, les stagiaires ont participé aux travaux de nettoyage au champ et au village, de même qu’à des activités organisées et animées par les jeunes, à l’école et à la garderie. Chose certaine, les stagiaires ont vécu par cette aventure, une expérience humaine des plus enrichissantes.
- Une vision globale de notre stratégie de prévention des chutes pour la clientèle ambulatoire, hospitalisée, hébergée ou inscrite au soutien à domicile. - Un nouvel outil de repérage et d’évaluation du risque de chute servant également de planification des interventions.
- Pour la clientèle inscrite au soutien à domicile, l’ajout de l’évaluation de l’histoire de chute antérieure lors de la collecte de données réalisée à partir de l’outil d’évaluation multiclientèles (OEMC). - Pour les secteurs ambulatoires, des fiches synthèses résumant les stratégies préventives spécifiques au secteur concerné. - Pour la clientèle hospitalisée, un outil d’identification du niveau d’assistance pour les transferts et déplacements, placé à la chambre des usagers. De plus, pour assurer la sécurité des usagers lors des déplacements ou transferts intra et interétablissements, le formulaire de départ et de transfert concernant le statut infectieux de l’usager a été bonifié d’une
section « transferts et déplacements sécuritaires ». Ce nouveau formulaire est disponible depuis le 20 juin dernier. Il permettra d’identifier rapidement le niveau d’assistance requis et les aides techniques utilisées lorsqu’un usager se rend en radiologie ou est admis à une unité de longue durée, par exemple. De la formation sera offerte au cours de l’été pour habiliter le personnel à utiliser ces outils et discuter des mesures préventives à mettre en place pour diminuer les risques de chutes et/ou en diminuer les conséquences.
PROGRAMME DE FORMATION « PRÉPOSÉ AUX BÉNÉFICIAIRES »
MOBILISATION ET ENGAGEMENT DES ÉQUIPES Pour une deuxième année consécutive, le programme de formation « préposé aux bénéficiaires » dédié à la clientèle étudiante en soins infirmiers de première année a été mis en oeuvre. Cette formation spécifique permet aux étudiants d’acquérir les compétences nécessaires et essentielles afin de répondre adéquatement aux besoins des résidents en hébergement. Près de 60 étudiants ont participé à ce programme. Le programme comprend : • Deux journées de principes de déplacement sécuritaire du bénéficiaire (PDSB); • Quatre journées théorie-pratique;
Ce programme de formation novateur et unique demande la coordination et l’implication de plusieurs intervenants du CSSS. Le programme ne pourrait vivre sans la participation active des préposés aux bénéficiaires. La section du programme stageorientation est assumée par les préposés des unités de soins en hébergement. Chaque préposé a sous son aile, quatre étudiants. L’objectif du stage-orientation est d’amener l’étudiant à acquérir les comportements attendus du préposé aux bénéficiaires, notamment à acquérir les habiletés motrices au niveau de la mobilisation, des soins d’hygiène, de l’alimentation, etc.
Toutefois, au-delà d’acquérir des compétences et du savoir-faire, les comportements attendus en terme d’éthique et de savoir-être, en lien avec les valeurs organisationnelles contenues dans la planification stratégique, sont continuellement abordés. Encore une fois, la mobilisation, l’engagement et la créativité de nos équipes, principes qui sous-tendent nos valeurs organisationnelles, permettent d’offrir la qualité et la sécurité des soins et services à notre clientèle en centre d’hébergement.
• Neuf journées stage-orientation sur les unités de soins.
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UNE NOTE DE B+ POUR NOTRE URGENCE
C
’est avec beaucoup de fierté que la direction du CSSS Richelieu-Yamaska a pris connaissance du 6e palmarès des urgences, publié par le journal La Presse, qui accorde une note de B+ à l’urgence de l’Hôpital Honoré-Mercier. Il s’agit d’un virage majeur de la situation de l’urgence par rapport au palmarès 2009-2010 alors que la note était de D+. Ceci confirme une nouvelle fois que les efforts réalisés par toutes les équipes du CSSS ont porté leurs fruits. Ces bons résultats nous confirment également que le plan d’action mis en place depuis 18 mois fonctionne et apporte des bénéfices directs aux personnes qui ont besoin de nos services. Le CSSS Richelieu-Yamaska obtient l’une des plus grandes améliorations parmi les établissements recensés du Québec. Nos actions concertées en regard de la mise en place de continuums cliniques, particulièrement pour la clientèle âgée en perte d’autonomie, font foi de l’engagement organisationnel traduit dans le cadre de notre planification stratégique, à savoir : « ACCOMPAGNER la personne » en assurant l’intégration et la continuité de services. L’amélioration de notre salle d’urgence est le reflet des efforts collectifs accomplis au sein même de ce service, mais également en amont et en aval de ce secteur. La direction tient à remercier toutes les équipes, médicales, professionnelles et de soutien qui ont été mises à contribution tant dans les services de l’urgence, des unités en hospitalisation, des services de soutien à domicile des CLSC, des programmes de réadaptation et des services d’hébergement en CHSLD. La publication de ces résultats met en lumière une nouvelle fois la volonté et le leadership manifestés par notre CSSS afin d’être reconnu « comme un chef de file pour l’intégration et la continuité des services » que nous offrons à notre population.
8 L’ÉCHO DU RÉSEAU JUILLET 2011
ÊTRE BIEN DANS SA TÊTE, ÇA REGARDE TOUT LE MONDE « Une personne en bonne santé mentale est capable de s’adapter, à court, moyen ou long terme, aux diverses situations de la vie faites de joies et de frustrations, de moments heureux et difficiles, de problèmes à résoudre. Elle éprouve un certain sentiment de bien-être avec elle-même et dans ses relations avec les autres. Lorsque son milieu favorise son épanouissement, il contribue à sa bonne santé mentale.» La santé mentale n’est pas quelque chose de statique, elle fluctue selon les événements. On peut dire qu’une bonne santé mentale correspond à l’une ou l’autre situation suivante : • Être capable d’aimer la vie; • Réussir à mettre ses aptitudes à profit et à atteindre des objectifs; • Nouer et entretenir des relations avec les autres; • Être capable d’éprouver du plaisir dans ses relations avec les autres; • Se sentir suffisamment en confiance pour s’adapter à une situation à laquelle on ne peut rien changer ou pour travailler à la modifier dans la mesure du possible; • Développer des stratégies pour faire face au stress, en milieu de travail notamment;
• Être capable de demander du soutien à ses proches ou de l’aide auprès d’organismes ou de personnes spécialisés lorsqu’on vit des moments difficiles; • Découvrir des loisirs qui nous plaisent et trouver du temps pour s’y adonner; • Parvenir à établir un équilibre qui nous convient entre divers aspects de notre vie – physique, psychologique, économique, spirituel et social. En lisant ces propos, si vous réalisez que votre santé psychologique ne correspond pas à l’une des situations énumérées ci-hauts, c’est que vous avez peut-être besoin d’aide. N’hésitez pas à faire appel à un proche ou encore au Programme d’aide aux employés (PAE : 514 257-7393 ou ligne directe 1-800-361-2433). Ce service vous est offert de façon confidentielle et gratuitement. Parce que vous êtes important, n’hésitez pas à consulter les ressources disponibles afin de bien gérer cela. La santé mentale est un sujet tabou, mais ça regarde tout le monde! Source : Le réseau québécois de l’association canadienne pour la santé mentale, www.acsm.qc.ca
BRAVO AU SERVICE DES LOISIRS La Montérégie s'est vue remettre, en avril dernier, le prix Vitalité régionale de la Fédération québécoise du loisir en institution. Le prix souligne le dynamisme des personnes et organismes qui se soucient de contribuer au développement du loisir dans le réseau de la santé. Sur la photo, on aperçoit le Service des loisirs de notre CSSS qui savoure cette reconnaissance bien méritée. Bravo à tous!
NOUVELLES DU CA SÉANCES DE MAI ET DE JUIN 2011
LES PROJETS MAJEURS DU CSSS PRÉSENTÉS DANS LE CADRE DE L’ASSEMBLÉE PUBLIQUE D’INFORMATION La direction du CSSS Richelieu-Yamaska a réuni plusieurs partenaires internes et externes, le mercredi 15 juin dernier, pour son assemblée publique d’information. En plus de la présentation des grandes réalisations et des résultats de l’année 2010-2011, plusieurs intervenants et gestionnaires ont présenté certains projets majeurs réalisés par notre CSSS qui ont apporté des améliorations directes à la population que nous avons à desservir. n Parmi les projets présentés, notons : - L’aménagement des salles de laparoscopie : à la fine pointe de la technologie; - L’agrandissement du Centre d’hébergement Marguerite-Adam : améliorer le milieu de vie pour les personnes hébergées; - Le développement du continuum de services aux personnes âgées : innover pour améliorer l’intégration et la continuité des services; - Le plan de services en santé mentale : actions et réalisations pour améliorer l’accès; - La campagne de sécurité : La sécurité, c’est mon affaire! Le rapport annuel de gestion du CSSS Richelieu-Yamaska 2010-2011, ainsi que les vidéos présentant les grands projets majeurs sont disponibles sur le site Internet : www.santemonteregie.qc.ca/richelieuyamaska, dans l’onglet À propos de nous/ Rapport annuel de gestion 2010-2011. n Budget initial 2011-2012 au montant de 230 millions $ Le conseil d’administration a adopté le budget initial du CSSS pour 2011-2012, en suite de la confirmation du financement par l’Agence de la Montérégie. Ainsi, notre établissement dispose cette année d’un financement total de 230 350 482 $, qui inclut une cible déficitaire de 721 693 $. Les dépenses projetées pour l’année en cours sont du même montant, ce qui permet d’atteindre l’équilibre budgétaire exigé par la loi.
n Relocalisation de l’endoscopie Une étape importante a été franchie dans le projet de relocalisation du Service d’endoscopie. Le conseil d’administration a en effet autorisé la signature du contrat professionnel avec la firme Birtz Bastien Beaudoin Laforest pour le volet architecture et avec la firme Bouthillette Parizeau pour le voletmécanique/ électricité. Cette relocalisation s’intègre dans le cadre de la réorganisation des services ambulatoires. L’aménagement actuel du Service d’endoscopie, localisé au Bloc opératoire, ne permet pas de répondre à la demande grandissante de traitement des patients. Une relocalisation, de même qu’un agrandissement sont nécessaires. Le projet consiste à déplacer ce service au sous-sol du Pavillon Hervé-Gagnon. Ces nouveaux locaux devront être rénovés afin de répondre aux normes de la Corporation d’hébergement du Québec et du Service de prévention et de contrôle des infections (PCI). n Démantèlement du bloc E Une des deux dernières installations temporaires aménagées dans le cadre de la réhabilitation sera très bientôt démolie. Le contrat de démantèlement a été accordé au plus bas soumissionnaire conforme, l’entreprise Construction Benoit Moreau inc., au coût total de 295 780 $. Par ailleurs, la direction du CSSS poursuit toujours des discussions avec un autre CSSS intéressé à se porter acquéreur du bloc E, ce qui pourra éventuellement réduire les coûts de démolition. n Acquisition d’équipements médicaux spécialisés Le conseil a autorisé l’acquisition d’un tout nouveau tomographe au laser au coût total de 112 000 $. Cet achat est rendu possible grâce au financement accordé par la Fondation Honoré-Mercier. Cet équipement spécialisé permet une imagerie du fond de l’œil à haute résolution. Également, l’acquisition d’un nouveau tomodensitomètre (appareil de scan) pour le Service d’imagerie médicale a été autorisée. Ce nouvel appareil, d’un coût total de 1,1 million $, permettra notamment d’améliorer la performance du
service d’imagerie en rendant l’exécution plus rapide des examens. n Rapports annuels des comités d’éthique Les rapports annuels 2010-2011 du Comité d’éthique clinique et du Comité d’éthique de la recherche ont été déposés et adoptés. n Affaires professionnelles : nouveaux médecins Des privilèges de pratique ont été accordés à de nouveaux médecins : - Dre Marie-Hélène Arpin, résidente en gynécologie-obstétrique; - Dre Andrée-Anne Beaulieu, résidente en microbiologie-infectiologie; - Dr Thien Chuong Tran, omnipraticien; - Dre Amélie Quidoz, omnipraticienne; - Dre Marie Darche, omnipraticienne; - Dre Marie-Caroline Jodoin, dentiste; - Dre Brenda Ann Bergeron, omnipraticienne; - Dre Manon Robitaille, résidente en gastroentérologie; - Dre Johannie Boudreault, résidente en médecine familiale; - Dre Émilie Boisvert, résidente en médecine familiale. Le conseil a également entériné l’octroi de privilèges à la nouvelle cohorte de médecins résidents qui fréquenteront notre unité de médecine familiale pour les deux prochaines années : Dre Laurence Bigras-Dunberry, Dre Fannie Petit, Dre Chantal Gallou, Dre Meggie-Anne Roy, Dr Philippe Imbeault, Dre Amélie Sauvé, Dre Nancy Marcotte, Dr Jean-François Simard et Dre Andrée-Anne Martin-Fortier.
Reconnaissance pour Dr Jules Corbeil Dr Jules Corbeil, omnipraticien ayant pris sa retraite tout récemment, après 43 années de service rendu aux établissements du CSSS RichelieuYamaska, s’est vu accorder le titre de membre honoraire du CMDP.
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E R I O M É F M I T A AIDER A OMP
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S T N E M A C I D É M DES
Maximum 24 h suivant l’admission
ADMISSION
Le but est de s’assurer que le médecin prescripteur décide de manière éclairée de continuer, de modifier ou de cesser les médicaments que l’usager prenait à domicile.
2
Suite au transfert : maximum - 24 h pour la clientèle de courte durée
TRANSFERT
On entend par transfert, le changement d’intensité/niveau de soins. Pour l’unité d’accueil, le but est de prendre en considération les médicaments que l’usager reçoit lors du transfert et tous les autres médicaments qu’il prenait à la maison afin que le médecin prescripteur décide de manière éclairée ceux qu’il souhaite continuer, modifier ou cesser.
3
médicaments aux points de transition des soins, soit à l’admission, au transfert et au congé.
Avant le départ de l’usager, dès les ordonnances de départ rédigées
CONGÉ
Le but est de comparer les médicaments pris par l’usager avant l’admission et ceux pris à l’hôpital avec les médicaments qui doivent être pris après le départ de l’usager de l’hôpital afin de s’assurer que tous les changements sont intentionnels et que les divergences sont résolues avant le congé.
Cette année, on implante le BCM! Agrément Canada est d’avis que le Bilan comparatif des médicaments s’avère une pratique de pointe essentielle en matière de sécurité. La sécurité des patients admis dans un établissement de santé doit demeurer la préoccupation première de tous les professionnels de la santé. Agrément Canada a donc, depuis 2009, intégré à ses pratiques organisationnelles requises (POR) la réalisation du BCM pour tous les usagers admis dans un établissement de santé. Pourquoi un BCM?
COMPARER Histoire pharmacothérapeutique
COMPARER Histoire pharmacothérapeutique Profil pharmacologique du dernier 24 h de l’unité de transfert et autres profils pharmacologiques d’épisodes de soins antérieurs
AVEC Ordonnances émises à l’admission (OEA)
AVEC Nouvelles ordonnances émises lors du transfert
COMPARER Histoire pharmacothérapeutique Profil pharmacologique du dernier 24 h
AVEC Nouveaux médicaments prescrits au congé
Il est bien connu que l’incidence des accidents liés à la médication est élevée et que les problèmes de communication entre les professionnels de la santé provenant des différents milieux de soins représentent un des facteurs contributifs importants. Une étude canadienne a démontré une incidence d’événements indésirables de 23 % chez les usagers qui reçoivent leur congé du service de médecine. De ces événements indésirables, 72 % étaient des accidents évitables liés à l’utilisation des médicaments. De plus, une autre étude révèle que plus de la moitié des accidents liés à la médication survenant en centre hospitalier se produisent aux points de transfert. Il est démontré que les points de transition du continuum de soins sont particulièrement à risques et il a été déterminé que la communication de l’information relative aux médicaments constituait l’une des priorités pour améliorer la sécurité de la prestation des soins de santé. Qu’est-ce que le BCM?
Pour identifier et résoudre les divergences non intentionnelles et intentionnelles non documentées Stéphanie Vaillancourt, DPSPSIPP : 30 mai 2011 Source : ISMP 2009
Le BCM est un processus structuré au cours duquel les professionnels de la santé unissent leurs forces à celles des usagers et des familles pour assurer un transfert précis et complet des renseignements relatifs aux
La réalisation d’un BCM va au delà d’une simple liste de médicaments puisqu’il permet de consigner avec plus de précision les médicaments et produits consommés par l’usager, mais aussi divers renseignements complémentaires, dont les allergies et l’adhésion thérapeutique à la médication. Il s’agit d’un processus dynamique où l’on compare la liste actuelle des médicaments pris par l’usager avant l’admission avec la liste des ordonnances pharmacologiques émises à l’admission, au transfert et au congé de l’usager.
«
Le Bilan comparatif des médicaments est le résultat d’un travail d’équipe, d’où l’importance des nombreux acteurs impliqués dans sa réalisation. Il ne fait nul doute que notre clientèle bénéficiera, grâce à ce nouveau processus, d’une sécurité accrue des soins et services qui lui sont offerts.
«
BILAN C
La réalisation d’un BCM sollicite principalement l’implication des médecins, des infirmières, des pharmaciens et des assistants techniques en pharmacie. Le bilan comparatif des médicaments est conçu pour prévenir les accidents liés à la médication. Des études ont démontré son efficacité dans la réduction de l’incidence des événements indésirables médicamenteux et la fréquence des réadmissions à l’hôpital.
Mise en œuvre du BCM La mise en œuvre du BCM n’est pas l’affaire d’une seule personne. Il s’implantera progressivement pour chacune des clientèles ciblées par Agrément Canada et sera donc un incontournable dans les prochaines années. Pour atteindre l’objectif visé et mener à bien ce changement, notre organisation s’est dotée d’un comité stratégique qui regroupe des acteurs représentant toutes les missions et secteurs de notre organisation. De surcroît, un comité opérationnel composé, entre autres, de gestionnaires de service, d’une pharmacienne et d’une assistante technique en pharmacie, a travaillé activement dans les dernières semaines à définir le nouveau processus, créer les formulaires nécessaires ainsi que les outils de support pour la clientèle ciblée prioritaire. À vos marques, prêt, partez! Depuis juin, plusieurs équipes s’activent à déployer le BCM pour la clientèle ciblée en 2011. Afin de favoriser et faciliter la mise en place du BCM, une formation théorique a été dispensée à l’intention des professionnels concernés par ce nouveau processus ainsi que la mise en place de stratégies de soutien pour les professionnels. Références - Des soins de santé plus sécuritaires maintenant (2008). Bilan comparatif des médicaments en soins de courte durée. - Agrément Canada (2010). Pratiques organisationnelles requises. - A.P.E.S. (2009). Réalisation du bilan comparatif des médicaments dans les établissements de santé québécois. - Journal canadien de la pharmacie hospitalière (2008). Bilan comparatif des médicaments : Par qui et comment? Vo. 61, numéro 4.
Clientèle ciblée Agrément Canada exigera, à partir de 2012, la réalisation du BCM pour la clientèle admise en courte durée, en longue durée, en ambulatoire et celle recevant des soins à domicile. Cependant, pour la visite de novembre 2011, le CSSS Richelieu-Yamaska a priorisé la réalisation du BCM pour la clientèle cible suivante de l’hôpital :
• Clientèle hospitalisée à l’urgence; • Clientèle de médecine des unités du 6-7-8-9e étages; • Clientèle d’obstétrique de l’unité du 3e étage; • Clientèle pédiatrique de l’unité du 4e étage; • Clientèle de psychiatrie courte durée de l’unité du 11e étage.
• Rappeler que l’histoire pharmacothérapeutique devra être réalisée dans les plus brefs délais
• S’assurer de traiter les cas prioritaires rapidement (cas complexe, polymédication, transfert imminent vers un autre secteur de soins), clientèle âgée de 25 ans et plus • Recueillir les informations pertinentes • Représenter le plus fidèlement possible la condition préadmission de l’usager
• Identifier les divergences non intentionnelles et intentionnelles non documentées par le médecin traitant prescripteur • Résoudre les divergences non intentionnelles
• Émettre des ordonnances médicales
• Pour la clientèle ciblée à l’unité de soins : Classer le profil pharmacologique communautaire et le formulaire de consentement au dossier, et joindre le formulaire BCM avec le plan de soins
• Sélectionner un dossier à la fois selon les critères de priorisation définis • Réaliser la collecte de données pharmacologiques avec l’usager • Compléter l’histoire pharmacothérapeutique sur le formulaire BCM
• Analyser et identifier les divergences à l’aide des documents appropriés • Signaler les divergences au médecin traitant par une estampe et une inscription au dossier dans les notes d’évolution médicale Lors de divergences urgentes, communiquer immédiatement avec le médecin traitant
• Réaliser les ordonnances de transfert et de départ sur les formulaires autorisés en justifiant son intention en lien avec les modifications/cessations (par MD)
• Conserver une copie au dossier • Fournir au pharmacien communautaire toute l’information nécessaire à la continuité des services
• Faire une copie du formulaire BCM et le classer au dossier • Remettre le formulaire BCM original à l’usager et donner les informations requises (ex. : consignes, précautions)
• Porter à l’attention des médecins les divergences non intentionnelles ou intentionnelles non documentées afin que le médecin puisse, selon son jugement clinique, apporter les ajustements et les modifications requises au niveau des ordonnances
• Repérer facilement tous les formulaires en attente de réalisation de l’histoire pharmacologique
• Pour la clientèle de l’urgence : Classer le profil communautaire et le formulaire BCM dans la fiche 2
• Signaler les divergences au médecin traitant dans les notes d’évolution médicales à l’aide d’une estampe et d’une inscription manuscrite Lors de divergences urgentes et de divergences au départ, communiquer immédiatement avec le médecin traitant
• Fournir la liste complète des médicaments à l’établissement de santé
• Pharmacie communautaire traite la demande et télécopie le profil pharmacologique communautaire à l’établissement de santé
• Identifier les divergences non intentionnelles et intentionnelles non documentées par le médecin traitant
• Repérer facilement tous les formulaires en attente de réception du profil pharmacologique communautaire
• Classer le formulaire de consentement et le formulaire BCM dans la fiche 1 (attacher les deux ensemble avec un trombone)
• Repérer les divergences à l’aide des documents appropriés
• Permettre à la pharmacie communautaire de rencontrer les dispositions légales de confidentialité
• Télécopier le formulaire de consentement à la pharmacie communautaire
Secteur : Urgence, toute clientèle hospitalisée Secteurs : 6e-7e-8e-9e étages HM, toute clientèle de médecine Secteurs : 3e-4e étages HM, toute clientèle obstétrique et pédiatrique Secteur : 11e étage HM, toute clientèle psychiatrie courte durée
• Pour les clientèles polymédicamentées ou avec un profil médicamenteux complexe, consulter un pharmacien, en cas de besoin
• Lors d’un transfert interservices, acheminer les formulaires reliés au processus BCM situés hors du dossier à l’unité d’accueil
POPULATION CIBLE EN COURTE DURÉE
AU MOMENT DU DÉPART DÉFINITIF DE L’USAGER POUR SON CONGÉ, LUI REMETTRE LE FORMULAIRE BCM FAISANT OFFICE D’ORDONNANCE DE DÉPART
LORS D’UN TRANSFERT DE NIVEAU DE SOINS OU D’UN CONGÉ, REFAIRE L’ÉTUDE DES DIVERGENCES
ÉTUDE DES DIVERGENCES
RÉALISER L’HISTOIRE PHARMACOTHÉRAPEUTIQUE
CLASSER LE PROFIL PHARMACOLOGIQUE COMMUNAUTAIRE EN PROVENANCE DE LA PHARMACIE DU SECTEUR PRIVÉ
• Permettre à l’hôpital de rencontrer les dispositions légales de confidentialité
POURQUOI ON LE FAIT?
RAISONS
• Obtenir le consentement de l’usager (signature sur le formulaire)
COMMENT ON LE FAIT?
QU’EST-CE QU’ON FAIT? OBTENIR LE PROFIL PHARMACOLOGIQUE COMMUNAUTAIRE DE LA PHARMACIE DU SECTEUR PRIVÉ
POINTS CLÉS
ACTIVITÉS IMPORTANTES
F I T A R A P M S O T C N N E A M A BIL C I D É DES M
É G É R B A S U S S E C O R P
37980zsa_centre 7/4/11 11:18 AM Page 2
• Rappeler que l’histoire pharmacothérapeutique devra être réalisée dans les plus brefs délais
• S’assurer de traiter les cas prioritaires rapidement (cas complexe, polymédication, transfert imminent vers un autre secteur de soins), clientèle âgée de 25 ans et plus • Recueillir les informations pertinentes • Représenter le plus fidèlement possible la condition préadmission de l’usager
• Identifier les divergences non intentionnelles et intentionnelles non documentées par le médecin traitant prescripteur • Résoudre les divergences non intentionnelles
• Émettre des ordonnances médicales
• Pour la clientèle ciblée à l’unité de soins : Classer le profil pharmacologique communautaire et le formulaire de consentement au dossier, et joindre le formulaire BCM avec le plan de soins
• Sélectionner un dossier à la fois selon les critères de priorisation définis • Réaliser la collecte de données pharmacologiques avec l’usager • Compléter l’histoire pharmacothérapeutique sur le formulaire BCM
• Analyser et identifier les divergences à l’aide des documents appropriés • Signaler les divergences au médecin traitant par une estampe et une inscription au dossier dans les notes d’évolution médicale Lors de divergences urgentes, communiquer immédiatement avec le médecin traitant
• Réaliser les ordonnances de transfert et de départ sur les formulaires autorisés en justifiant son intention en lien avec les modifications/cessations (par MD)
• Conserver une copie au dossier • Fournir au pharmacien communautaire toute l’information nécessaire à la continuité des services
• Faire une copie du formulaire BCM et le classer au dossier • Remettre le formulaire BCM original à l’usager et donner les informations requises (ex. : consignes, précautions)
• Porter à l’attention des médecins les divergences non intentionnelles ou intentionnelles non documentées afin que le médecin puisse, selon son jugement clinique, apporter les ajustements et les modifications requises au niveau des ordonnances
• Repérer facilement tous les formulaires en attente de réalisation de l’histoire pharmacologique
• Pour la clientèle de l’urgence : Classer le profil communautaire et le formulaire BCM dans la fiche 2
• Signaler les divergences au médecin traitant dans les notes d’évolution médicales à l’aide d’une estampe et d’une inscription manuscrite Lors de divergences urgentes et de divergences au départ, communiquer immédiatement avec le médecin traitant
• Fournir la liste complète des médicaments à l’établissement de santé
• Pharmacie communautaire traite la demande et télécopie le profil pharmacologique communautaire à l’établissement de santé
• Identifier les divergences non intentionnelles et intentionnelles non documentées par le médecin traitant
• Repérer facilement tous les formulaires en attente de réception du profil pharmacologique communautaire
• Classer le formulaire de consentement et le formulaire BCM dans la fiche 1 (attacher les deux ensemble avec un trombone)
• Repérer les divergences à l’aide des documents appropriés
• Permettre à la pharmacie communautaire de rencontrer les dispositions légales de confidentialité
• Télécopier le formulaire de consentement à la pharmacie communautaire
Secteur : Urgence, toute clientèle hospitalisée Secteurs : 6e-7e-8e-9e étages HM, toute clientèle de médecine Secteurs : 3e-4e étages HM, toute clientèle obstétrique et pédiatrique Secteur : 11e étage HM, toute clientèle psychiatrie courte durée
• Pour les clientèles polymédicamentées ou avec un profil médicamenteux complexe, consulter un pharmacien, en cas de besoin
• Lors d’un transfert interservices, acheminer les formulaires reliés au processus BCM situés hors du dossier à l’unité d’accueil
POPULATION CIBLE EN COURTE DURÉE
AU MOMENT DU DÉPART DÉFINITIF DE L’USAGER POUR SON CONGÉ, LUI REMETTRE LE FORMULAIRE BCM FAISANT OFFICE D’ORDONNANCE DE DÉPART
LORS D’UN TRANSFERT DE NIVEAU DE SOINS OU D’UN CONGÉ, REFAIRE L’ÉTUDE DES DIVERGENCES
ÉTUDE DES DIVERGENCES
RÉALISER L’HISTOIRE PHARMACOTHÉRAPEUTIQUE
CLASSER LE PROFIL PHARMACOLOGIQUE COMMUNAUTAIRE EN PROVENANCE DE LA PHARMACIE DU SECTEUR PRIVÉ
• Permettre à l’hôpital de rencontrer les dispositions légales de confidentialité
POURQUOI ON LE FAIT?
RAISONS
• Obtenir le consentement de l’usager (signature sur le formulaire)
COMMENT ON LE FAIT?
QU’EST-CE QU’ON FAIT? OBTENIR LE PROFIL PHARMACOLOGIQUE COMMUNAUTAIRE DE LA PHARMACIE DU SECTEUR PRIVÉ
POINTS CLÉS
ACTIVITÉS IMPORTANTES
F I T A R A P M S O T C N N E A M A BIL C I D É DES M
É G É R B A S U S S E C O R P
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E R I O M É F M I T A AIDER A OMP
1
S T N E M A C I D É M DES
Maximum 24 h suivant l’admission
ADMISSION
Le but est de s’assurer que le médecin prescripteur décide de manière éclairée de continuer, de modifier ou de cesser les médicaments que l’usager prenait à domicile.
2
Suite au transfert : maximum - 24 h pour la clientèle de courte durée
TRANSFERT
On entend par transfert, le changement d’intensité/niveau de soins. Pour l’unité d’accueil, le but est de prendre en considération les médicaments que l’usager reçoit lors du transfert et tous les autres médicaments qu’il prenait à la maison afin que le médecin prescripteur décide de manière éclairée ceux qu’il souhaite continuer, modifier ou cesser.
3
médicaments aux points de transition des soins, soit à l’admission, au transfert et au congé.
Avant le départ de l’usager, dès les ordonnances de départ rédigées
CONGÉ
Le but est de comparer les médicaments pris par l’usager avant l’admission et ceux pris à l’hôpital avec les médicaments qui doivent être pris après le départ de l’usager de l’hôpital afin de s’assurer que tous les changements sont intentionnels et que les divergences sont résolues avant le congé.
Cette année, on implante le BCM! Agrément Canada est d’avis que le Bilan comparatif des médicaments s’avère une pratique de pointe essentielle en matière de sécurité. La sécurité des patients admis dans un établissement de santé doit demeurer la préoccupation première de tous les professionnels de la santé. Agrément Canada a donc, depuis 2009, intégré à ses pratiques organisationnelles requises (POR) la réalisation du BCM pour tous les usagers admis dans un établissement de santé. Pourquoi un BCM?
COMPARER Histoire pharmacothérapeutique
COMPARER Histoire pharmacothérapeutique Profil pharmacologique du dernier 24 h de l’unité de transfert et autres profils pharmacologiques d’épisodes de soins antérieurs
AVEC Ordonnances émises à l’admission (OEA)
AVEC Nouvelles ordonnances émises lors du transfert
COMPARER Histoire pharmacothérapeutique Profil pharmacologique du dernier 24 h
AVEC Nouveaux médicaments prescrits au congé
Il est bien connu que l’incidence des accidents liés à la médication est élevée et que les problèmes de communication entre les professionnels de la santé provenant des différents milieux de soins représentent un des facteurs contributifs importants. Une étude canadienne a démontré une incidence d’événements indésirables de 23 % chez les usagers qui reçoivent leur congé du service de médecine. De ces événements indésirables, 72 % étaient des accidents évitables liés à l’utilisation des médicaments. De plus, une autre étude révèle que plus de la moitié des accidents liés à la médication survenant en centre hospitalier se produisent aux points de transfert. Il est démontré que les points de transition du continuum de soins sont particulièrement à risques et il a été déterminé que la communication de l’information relative aux médicaments constituait l’une des priorités pour améliorer la sécurité de la prestation des soins de santé. Qu’est-ce que le BCM?
Pour identifier et résoudre les divergences non intentionnelles et intentionnelles non documentées Stéphanie Vaillancourt, DPSPSIPP : 30 mai 2011 Source : ISMP 2009
Le BCM est un processus structuré au cours duquel les professionnels de la santé unissent leurs forces à celles des usagers et des familles pour assurer un transfert précis et complet des renseignements relatifs aux
La réalisation d’un BCM va au delà d’une simple liste de médicaments puisqu’il permet de consigner avec plus de précision les médicaments et produits consommés par l’usager, mais aussi divers renseignements complémentaires, dont les allergies et l’adhésion thérapeutique à la médication. Il s’agit d’un processus dynamique où l’on compare la liste actuelle des médicaments pris par l’usager avant l’admission avec la liste des ordonnances pharmacologiques émises à l’admission, au transfert et au congé de l’usager.
«
Le Bilan comparatif des médicaments est le résultat d’un travail d’équipe, d’où l’importance des nombreux acteurs impliqués dans sa réalisation. Il ne fait nul doute que notre clientèle bénéficiera, grâce à ce nouveau processus, d’une sécurité accrue des soins et services qui lui sont offerts.
«
BILAN C
La réalisation d’un BCM sollicite principalement l’implication des médecins, des infirmières, des pharmaciens et des assistants techniques en pharmacie. Le bilan comparatif des médicaments est conçu pour prévenir les accidents liés à la médication. Des études ont démontré son efficacité dans la réduction de l’incidence des événements indésirables médicamenteux et la fréquence des réadmissions à l’hôpital.
Mise en œuvre du BCM La mise en œuvre du BCM n’est pas l’affaire d’une seule personne. Il s’implantera progressivement pour chacune des clientèles ciblées par Agrément Canada et sera donc un incontournable dans les prochaines années. Pour atteindre l’objectif visé et mener à bien ce changement, notre organisation s’est dotée d’un comité stratégique qui regroupe des acteurs représentant toutes les missions et secteurs de notre organisation. De surcroît, un comité opérationnel composé, entre autres, de gestionnaires de service, d’une pharmacienne et d’une assistante technique en pharmacie, a travaillé activement dans les dernières semaines à définir le nouveau processus, créer les formulaires nécessaires ainsi que les outils de support pour la clientèle ciblée prioritaire. À vos marques, prêt, partez! Depuis juin, plusieurs équipes s’activent à déployer le BCM pour la clientèle ciblée en 2011. Afin de favoriser et faciliter la mise en place du BCM, une formation théorique a été dispensée à l’intention des professionnels concernés par ce nouveau processus ainsi que la mise en place de stratégies de soutien pour les professionnels. Références - Des soins de santé plus sécuritaires maintenant (2008). Bilan comparatif des médicaments en soins de courte durée. - Agrément Canada (2010). Pratiques organisationnelles requises. - A.P.E.S. (2009). Réalisation du bilan comparatif des médicaments dans les établissements de santé québécois. - Journal canadien de la pharmacie hospitalière (2008). Bilan comparatif des médicaments : Par qui et comment? Vo. 61, numéro 4.
Clientèle ciblée Agrément Canada exigera, à partir de 2012, la réalisation du BCM pour la clientèle admise en courte durée, en longue durée, en ambulatoire et celle recevant des soins à domicile. Cependant, pour la visite de novembre 2011, le CSSS Richelieu-Yamaska a priorisé la réalisation du BCM pour la clientèle cible suivante de l’hôpital :
• Clientèle hospitalisée à l’urgence; • Clientèle de médecine des unités du 6-7-8-9e étages; • Clientèle d’obstétrique de l’unité du 3e étage; • Clientèle pédiatrique de l’unité du 4e étage; • Clientèle de psychiatrie courte durée de l’unité du 11e étage.
Suite de la page 1
UNE NOTE DE B+ POUR NOTRE URGENCE
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’est avec beaucoup de fierté que la direction du CSSS Richelieu-Yamaska a pris connaissance du 6e palmarès des urgences, publié par le journal La Presse, qui accorde une note de B+ à l’urgence de l’Hôpital Honoré-Mercier. Il s’agit d’un virage majeur de la situation de l’urgence par rapport au palmarès 2009-2010 alors que la note était de D+. Ceci confirme une nouvelle fois que les efforts réalisés par toutes les équipes du CSSS ont porté leurs fruits. Ces bons résultats nous confirment également que le plan d’action mis en place depuis 18 mois fonctionne et apporte des bénéfices directs aux personnes qui ont besoin de nos services. Le CSSS Richelieu-Yamaska obtient l’une des plus grandes améliorations parmi les établissements recensés du Québec. Nos actions concertées en regard de la mise en place de continuums cliniques, particulièrement pour la clientèle âgée en perte d’autonomie, font foi de l’engagement organisationnel traduit dans le cadre de notre planification stratégique, à savoir : « ACCOMPAGNER la personne » en assurant l’intégration et la continuité de services. L’amélioration de notre salle d’urgence est le reflet des efforts collectifs accomplis au sein même de ce service, mais également en amont et en aval de ce secteur. La direction tient à remercier toutes les équipes, médicales, professionnelles et de soutien qui ont été mises à contribution tant dans les services de l’urgence, des unités en hospitalisation, des services de soutien à domicile des CLSC, des programmes de réadaptation et des services d’hébergement en CHSLD. La publication de ces résultats met en lumière une nouvelle fois la volonté et le leadership manifestés par notre CSSS afin d’être reconnu « comme un chef de file pour l’intégration et la continuité des services » que nous offrons à notre population.
8 L’ÉCHO DU RÉSEAU JUILLET 2011
ÊTRE BIEN DANS SA TÊTE, ÇA REGARDE TOUT LE MONDE « Une personne en bonne santé mentale est capable de s’adapter, à court, moyen ou long terme, aux diverses situations de la vie faites de joies et de frustrations, de moments heureux et difficiles, de problèmes à résoudre. Elle éprouve un certain sentiment de bien-être avec elle-même et dans ses relations avec les autres. Lorsque son milieu favorise son épanouissement, il contribue à sa bonne santé mentale.» La santé mentale n’est pas quelque chose de statique, elle fluctue selon les événements. On peut dire qu’une bonne santé mentale correspond à l’une ou l’autre situation suivante : • Être capable d’aimer la vie; • Réussir à mettre ses aptitudes à profit et à atteindre des objectifs; • Nouer et entretenir des relations avec les autres; • Être capable d’éprouver du plaisir dans ses relations avec les autres; • Se sentir suffisamment en confiance pour s’adapter à une situation à laquelle on ne peut rien changer ou pour travailler à la modifier dans la mesure du possible; • Développer des stratégies pour faire face au stress, en milieu de travail notamment;
• Être capable de demander du soutien à ses proches ou de l’aide auprès d’organismes ou de personnes spécialisés lorsqu’on vit des moments difficiles; • Découvrir des loisirs qui nous plaisent et trouver du temps pour s’y adonner; • Parvenir à établir un équilibre qui nous convient entre divers aspects de notre vie – physique, psychologique, économique, spirituel et social. En lisant ces propos, si vous réalisez que votre santé psychologique ne correspond pas à l’une des situations énumérées ci-hauts, c’est que vous avez peut-être besoin d’aide. N’hésitez pas à faire appel à un proche ou encore au Programme d’aide aux employés (PAE : 514 257-7393 ou ligne directe 1-800-361-2433). Ce service vous est offert de façon confidentielle et gratuitement. Parce que vous êtes important, n’hésitez pas à consulter les ressources disponibles afin de bien gérer cela. La santé mentale est un sujet tabou, mais ça regarde tout le monde! Source : Le réseau québécois de l’association canadienne pour la santé mentale, www.acsm.qc.ca
BRAVO AU SERVICE DES LOISIRS La Montérégie s'est vue remettre, en avril dernier, le prix Vitalité régionale de la Fédération québécoise du loisir en institution. Le prix souligne le dynamisme des personnes et organismes qui se soucient de contribuer au développement du loisir dans le réseau de la santé. Sur la photo, on aperçoit le Service des loisirs de notre CSSS qui savoure cette reconnaissance bien méritée. Bravo à tous!
NOUVELLES DU CA SÉANCES DE MAI ET DE JUIN 2011
LES PROJETS MAJEURS DU CSSS PRÉSENTÉS DANS LE CADRE DE L’ASSEMBLÉE PUBLIQUE D’INFORMATION La direction du CSSS Richelieu-Yamaska a réuni plusieurs partenaires internes et externes, le mercredi 15 juin dernier, pour son assemblée publique d’information. En plus de la présentation des grandes réalisations et des résultats de l’année 2010-2011, plusieurs intervenants et gestionnaires ont présenté certains projets majeurs réalisés par notre CSSS qui ont apporté des améliorations directes à la population que nous avons à desservir. n Parmi les projets présentés, notons : - L’aménagement des salles de laparoscopie : à la fine pointe de la technologie; - L’agrandissement du Centre d’hébergement Marguerite-Adam : améliorer le milieu de vie pour les personnes hébergées; - Le développement du continuum de services aux personnes âgées : innover pour améliorer l’intégration et la continuité des services; - Le plan de services en santé mentale : actions et réalisations pour améliorer l’accès; - La campagne de sécurité : La sécurité, c’est mon affaire! Le rapport annuel de gestion du CSSS Richelieu-Yamaska 2010-2011, ainsi que les vidéos présentant les grands projets majeurs sont disponibles sur le site Internet : www.santemonteregie.qc.ca/richelieuyamaska, dans l’onglet À propos de nous/ Rapport annuel de gestion 2010-2011. n Budget initial 2011-2012 au montant de 230 millions $ Le conseil d’administration a adopté le budget initial du CSSS pour 2011-2012, en suite de la confirmation du financement par l’Agence de la Montérégie. Ainsi, notre établissement dispose cette année d’un financement total de 230 350 482 $, qui inclut une cible déficitaire de 721 693 $. Les dépenses projetées pour l’année en cours sont du même montant, ce qui permet d’atteindre l’équilibre budgétaire exigé par la loi.
n Relocalisation de l’endoscopie Une étape importante a été franchie dans le projet de relocalisation du Service d’endoscopie. Le conseil d’administration a en effet autorisé la signature du contrat professionnel avec la firme Birtz Bastien Beaudoin Laforest pour le volet architecture et avec la firme Bouthillette Parizeau pour le voletmécanique/ électricité. Cette relocalisation s’intègre dans le cadre de la réorganisation des services ambulatoires. L’aménagement actuel du Service d’endoscopie, localisé au Bloc opératoire, ne permet pas de répondre à la demande grandissante de traitement des patients. Une relocalisation, de même qu’un agrandissement sont nécessaires. Le projet consiste à déplacer ce service au sous-sol du Pavillon Hervé-Gagnon. Ces nouveaux locaux devront être rénovés afin de répondre aux normes de la Corporation d’hébergement du Québec et du Service de prévention et de contrôle des infections (PCI). n Démantèlement du bloc E Une des deux dernières installations temporaires aménagées dans le cadre de la réhabilitation sera très bientôt démolie. Le contrat de démantèlement a été accordé au plus bas soumissionnaire conforme, l’entreprise Construction Benoit Moreau inc., au coût total de 295 780 $. Par ailleurs, la direction du CSSS poursuit toujours des discussions avec un autre CSSS intéressé à se porter acquéreur du bloc E, ce qui pourra éventuellement réduire les coûts de démolition. n Acquisition d’équipements médicaux spécialisés Le conseil a autorisé l’acquisition d’un tout nouveau tomographe au laser au coût total de 112 000 $. Cet achat est rendu possible grâce au financement accordé par la Fondation Honoré-Mercier. Cet équipement spécialisé permet une imagerie du fond de l’œil à haute résolution. Également, l’acquisition d’un nouveau tomodensitomètre (appareil de scan) pour le Service d’imagerie médicale a été autorisée. Ce nouvel appareil, d’un coût total de 1,1 million $, permettra notamment d’améliorer la performance du
service d’imagerie en rendant l’exécution plus rapide des examens. n Rapports annuels des comités d’éthique Les rapports annuels 2010-2011 du Comité d’éthique clinique et du Comité d’éthique de la recherche ont été déposés et adoptés. n Affaires professionnelles : nouveaux médecins Des privilèges de pratique ont été accordés à de nouveaux médecins : - Dre Marie-Hélène Arpin, résidente en gynécologie-obstétrique; - Dre Andrée-Anne Beaulieu, résidente en microbiologie-infectiologie; - Dr Thien Chuong Tran, omnipraticien; - Dre Amélie Quidoz, omnipraticienne; - Dre Marie Darche, omnipraticienne; - Dre Marie-Caroline Jodoin, dentiste; - Dre Brenda Ann Bergeron, omnipraticienne; - Dre Manon Robitaille, résidente en gastroentérologie; - Dre Johannie Boudreault, résidente en médecine familiale; - Dre Émilie Boisvert, résidente en médecine familiale. Le conseil a également entériné l’octroi de privilèges à la nouvelle cohorte de médecins résidents qui fréquenteront notre unité de médecine familiale pour les deux prochaines années : Dre Laurence Bigras-Dunberry, Dre Fannie Petit, Dre Chantal Gallou, Dre Meggie-Anne Roy, Dr Philippe Imbeault, Dre Amélie Sauvé, Dre Nancy Marcotte, Dr Jean-François Simard et Dre Andrée-Anne Martin-Fortier.
Reconnaissance pour Dr Jules Corbeil Dr Jules Corbeil, omnipraticien ayant pris sa retraite tout récemment, après 43 années de service rendu aux établissements du CSSS RichelieuYamaska, s’est vu accorder le titre de membre honoraire du CMDP.
L’ÉCHO DU RÉSEAU JUILLET 2011 9
BILAN DU TRAITEMENT DES PLAINTES POUR 2010-2011
UNE SEULE RECOMMANDATION DE COMMUNICATION
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ne seule recommandation conclut le Rapport annuel 2010-2011 de la commissaire locale aux plaintes et à la qualité des services du CSSS. « En lien avec sa planification stratégique, soit de prévenir, guérir, soutenir et accompagner la personne, il est important que l’organisation développe, avec la clientèle, une approche rassurante où la communication prend tout son sens », précise Mme Danielle Théoret, commissaire locale aux plaintes et à la qualité des services. Phénomène d’appropriation des soins et services dispensés au CSSS Le rapport de la commissaire fait état, entre autres, de l’évolution du traitement de dossiers réalisé par son bureau. Deux grands constats retiennent l’attention, soit la diminution du nombre de demandes d’assistance et l’augmentation du nombre de demandes de consultation. « La diminution du nombre des dossiers d’assistance pourrait s’expliquer par une meilleure connaissance de l’ensemble des services dispensés au CSSS RichelieuYamaska, autant par le personnel que par la clientèle. Ce phénomène d’appropriation de l’organisation des soins et services nous apparaît un indice de mesure appréciable dans l’intégration d’une culture d’amélioration continue au sein de l’établissement », constate Mme Théoret. Elle croit aussi que l’augmentation du nombre de demandes de consultation témoigne d’une grande crédibilité du régime des plaintes et, en conséquence, démontre une plus grande préoccupation des gestionnaires à l’égard des droits des
STAGE DE SOLIDARITÉ INTERNATIONALE AU SÉNÉGAL
E
n 2008, fruit des travaux d’une équipe multidisciplinaire, un programme de prévention des chutes voyait le jour au CSSS RichelieuYamaska. Trois ans plus tard, il convient de réaliser une mise à jour afin de s’harmoniser avec les meilleures pratiques en matière de prévention des chutes.
usagers. « De ce fait, nous pouvons prétendre que ces consultations auprès de la commissaire s’avèrent un élément significatif d’une organisation responsable et soucieuse des besoins et des droits des usagers », dit Mme Théoret.
La mise à jour comprend :
Bilan annuel des dossiers de plaintes traités en 2010-2011 Pour l’Hôpital Honoré-Mercier, 106 dossiers de plainte ont été traités. Ces plaintes représentent 169 motifs de plainte différents. Pour nos trois CLSC, on dénombre 33 plaintes traitées comportant 44 motifs de plainte différents. En hébergement, 20 plaintes ont été conclues, soit 31 motifs d’insatisfaction différents pour l’ensemble des cinq centres d’hébergement et des ressources intermédiaires associées à notre CSSS. L’ensemble de ces dossiers de plainte, autant à l’hôpital, en CLSC qu’en hébergement, ont fait l’objet d’une analyse rigoureuse de la commissaire. Pour en savoir plus, consultez le rapport complet sur le site Internet www.santemonteregie.qc.ca/richelieuyamaska Une concrétisation du régime de plainte à l’amélioration continue de la qualité des soins et services La commissaire témoigne de son appréciation de la collaboration de l’ensemble des gestionnaires. Tous les engagements et recommandations formulés dans le cadre du traitement des plaintes ont été reçus favorablement et sont en voie de réalisation. Elle confirme au conseil d’administration que les mesures d’amélioration découlant du traitement des plaintes ont été réalisées dans une proportion de 75 %.
10 L’ÉCHO DU RÉSEAU JUILLET 2011
LA PRÉVENTION DES CHUTES, ÇA TOMBE SOUS LE SENS!
Johanne Guérin, infirmière
En avril dernier, une infirmière clinicienne en santé des jeunes du territoire du CLSC des Patriotes a participé à un stage de solidarité internationale au Sénégal. C’est dans le cadre d’un projet à l’école secondaire Polybel de Beloeil, que l’idée a germé. L’infirmière, qui y œuvre depuis près de cinq ans, s’est impliquée activement avec trois enseignantes, en vue de permettre aux jeunes de vivre cette expérience interculturelle. Avec 13 élèves de 5e secondaire, le groupe a fait un stage de deux semaines au Sénégal, dont un séjour de 10 jours dans les familles de Dougnane, un village de 1800 habitants. Il a fallu une préparation de deux ans avec l’organisme d’initiation à la coopération internationale « MER ET MONDE » pour préparer un échange sur les aspects de la santé (prévention et curatif) avec les gens du continent africain. Le voyage a nécessité un travail de recherche sur les soins de santé et les programmes de prévention offerts au Sénégal. Elle a travaillé avec quatre élèves du projet à la préparation d’un échange sur les principales préoccupations de la population, touchant la santé des enfants, des adolescents et certaines pathologies spécifiques (sidapaludisme), et ce, dans le plus grand respect des différences culturelles et religieuses. À Dougnane, les stagiaires ont participé aux travaux de nettoyage au champ et au village, de même qu’à des activités organisées et animées par les jeunes, à l’école et à la garderie. Chose certaine, les stagiaires ont vécu par cette aventure, une expérience humaine des plus enrichissantes.
- Une vision globale de notre stratégie de prévention des chutes pour la clientèle ambulatoire, hospitalisée, hébergée ou inscrite au soutien à domicile. - Un nouvel outil de repérage et d’évaluation du risque de chute servant également de planification des interventions.
- Pour la clientèle inscrite au soutien à domicile, l’ajout de l’évaluation de l’histoire de chute antérieure lors de la collecte de données réalisée à partir de l’outil d’évaluation multiclientèles (OEMC). - Pour les secteurs ambulatoires, des fiches synthèses résumant les stratégies préventives spécifiques au secteur concerné. - Pour la clientèle hospitalisée, un outil d’identification du niveau d’assistance pour les transferts et déplacements, placé à la chambre des usagers. De plus, pour assurer la sécurité des usagers lors des déplacements ou transferts intra et interétablissements, le formulaire de départ et de transfert concernant le statut infectieux de l’usager a été bonifié d’une
section « transferts et déplacements sécuritaires ». Ce nouveau formulaire est disponible depuis le 20 juin dernier. Il permettra d’identifier rapidement le niveau d’assistance requis et les aides techniques utilisées lorsqu’un usager se rend en radiologie ou est admis à une unité de longue durée, par exemple. De la formation sera offerte au cours de l’été pour habiliter le personnel à utiliser ces outils et discuter des mesures préventives à mettre en place pour diminuer les risques de chutes et/ou en diminuer les conséquences.
PROGRAMME DE FORMATION « PRÉPOSÉ AUX BÉNÉFICIAIRES »
MOBILISATION ET ENGAGEMENT DES ÉQUIPES Pour une deuxième année consécutive, le programme de formation « préposé aux bénéficiaires » dédié à la clientèle étudiante en soins infirmiers de première année a été mis en oeuvre. Cette formation spécifique permet aux étudiants d’acquérir les compétences nécessaires et essentielles afin de répondre adéquatement aux besoins des résidents en hébergement. Près de 60 étudiants ont participé à ce programme. Le programme comprend : • Deux journées de principes de déplacement sécuritaire du bénéficiaire (PDSB); • Quatre journées théorie-pratique;
Ce programme de formation novateur et unique demande la coordination et l’implication de plusieurs intervenants du CSSS. Le programme ne pourrait vivre sans la participation active des préposés aux bénéficiaires. La section du programme stageorientation est assumée par les préposés des unités de soins en hébergement. Chaque préposé a sous son aile, quatre étudiants. L’objectif du stage-orientation est d’amener l’étudiant à acquérir les comportements attendus du préposé aux bénéficiaires, notamment à acquérir les habiletés motrices au niveau de la mobilisation, des soins d’hygiène, de l’alimentation, etc.
Toutefois, au-delà d’acquérir des compétences et du savoir-faire, les comportements attendus en terme d’éthique et de savoir-être, en lien avec les valeurs organisationnelles contenues dans la planification stratégique, sont continuellement abordés. Encore une fois, la mobilisation, l’engagement et la créativité de nos équipes, principes qui sous-tendent nos valeurs organisationnelles, permettent d’offrir la qualité et la sécurité des soins et services à notre clientèle en centre d’hébergement.
• Neuf journées stage-orientation sur les unités de soins.
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FONDATION ALINE-LETENDRE Merci M. Duceppe! Les secrets de M. Roger Duceppe Après plus de 22 ans à la barre de la Fondation Aline-Letendre, M. Roger Duceppe a terminé son mandat à titre de directeur général depuis la fin du mois de mai. M. Duceppe est connu de plusieurs personnes pour son expérience à la radio maskoutaine. Pour les autres, il est connu pour avoir été l’organisateur de nombreux projets dont celui d’avoir participé à la création et d’avoir accepté la direction de la Fondation Aline-Letendre pour le Centre d’hébergement de l’Hôtel-Dieu-deSaint-Hyacinthe.
Il est également particulièrement fier de toutes les améliorations effectuées dans l’aménagement des lieux physiques du milieu de vie des résidents. Notons la rénovation de la cafétéria pour créer une place du Village, la rénovation de l’auditorium Aline-Letendre en 2010, la première partie du projet des jardins et terrasses de l’Hôtel-Dieu et l’implication de la Fondation pour le financement d’équipements et d’activités pour les soins palliatifs. Sous la gouverne de M. Duceppe, les différents événements organisés auront
M. Duceppe continuera d’œuvrer au sein de la Fondation à raison de deux jours par semaine à partir de septembre prochain. Il se consacrera à l’organisation des dons planifiés.
Bienvenue à Mme Christine Poirier, nouvelle directrice générale Tel que mentionné dans L'Écho du réseau du mois de mai, Mme Christine Poirier est la nouvelle directrice générale de la Fondation Aline-Lentendre depuis le
L’histoire de la Fondation Aline-Letendre s’est écrite au fil des ans grâce à l’implication de M. Duceppe. Parmi les événements marquants de ces vingt-deux années passées, pensons à la Course des P’tits canards, qui a été organisée pendant 15 ans et qui permettait la vente de 21 000 billets. Plus d’une centaine de partenaires bénévoles prenaient part à cet événement.
Durant son mandat à la Fondation, une des plus grandes réalisations de M. Duceppe aura été la sauvegarde de la chapelle, lieu de culte où se déroule une messe à tous les jours depuis 1840.
D
epuis le 1er mai, plusieurs cas de rougeole ont été observés au Québec, dont en Montérégie. Si les premiers cas signalés concernaient surtout des personnes de retour d’un voyage en Europe, notamment en France, la transmission actuelle de la rougeole se fait maintenant sur une base locale. Dans ce contexte, la vaccination demeure le moyen le plus efficace pour se protéger de la rougeole et prévenir d’éventuelles complications médicales. Il est donc nécessaire de vérifier si on a reçu les doses nécessaires du vaccin contre la rougeole selon le calendrier vaccinal. Symptômes et complications La rougeole est une maladie à prendre au sérieux. D’une durée allant d’une à deux semaines, elle se manifeste par un ensemble de symptômes dont la fièvre, la toux, l’écoulement nasal, la conjonctivite et des rougeurs cutanées. Les complications les plus fréquentes de l’infection au virus de
Parmi les autres activités organisées sous la gouverne de M. Duceppe, notons le Télé-Bingo qui se déroule depuis 18 ans du mois de septembre au mois de mai sur les ondes de Cogéco Câble 3 Saint-Hyacinthe. Sans oublier le Music–Hall des aînés, qui en est à sa 22e année d’existence. En 1990, le Music-Hall a été créé grâce à la collaboration de Cogéco et grâce à l’implication d’un organisateur hors pair, M. Léo Bibeau, le père du Dr Jean-Guy Bibeau, médecin au CSSS RichelieuYamaska. Lors de la première année du Music-Hall, le comité organisateur avait amassé 20 000 $ et pour la 22e édition, c’est maintenant plus de 325 000 $ qui ont été récoltés. Ses grandes réalisations
ROUGEOLE : APPEL À LA VIGILANCE la rougeole sont les otites et les infections pulmonaires. Plus rarement, la rougeole peut entraîner une complication cérébrale (1 cas sur 1 000) pouvant causer des dommages permanents ou même le décès (1 cas sur 3 000). Environ 10 % des cas peuvent nécessiter une hospitalisation. Vaccination contre la rougeole La rougeole se transmet facilement par voie aérienne. Des contacts directs ne sont pas essentiels à la propagation de la maladie. Le virus de la rougeole a la capacité de survivre dans l’air ambiant pendant quelques heures après le passage d’une personne malade. En raison du risque élevé de contagion, les autorités québécoises de santé publique recommandent donc la vaccination aux personnes qui ne sont pas protégées. Comme la rougeole est aussi en recrudescence en Europe, les personnes qui y planifient un séjour doivent s’assurer que leur carnet de vaccination est à jour en
consultant un médecin ou en visitant la Clinique santé-voyage du CSSS. Les personnes qui ont déjà eu la rougeole sont considérées protégées. Par conséquent, elles n’ont pas besoin d’être vaccinées. Le calendrier régulier de vaccination au Québec comprend une série de vaccins offerts gratuitement dans le cadre du Programme d’immunisation, de la petite enfance jusqu’à la soixantaine et au-delà. Chez les enfants, le calendrier de vaccination prévoit l’administration d’une dose du vaccin contre la rougeole, la rubéole et les oreillons (RRO ou MMR) à l’âge de 12 mois et de 18 mois. On peut obtenir l’information sur les différents vaccins offerts, dont celui qui protège contre la rougeole, en s’adressant à son médecin ou à son CLSC. Pour information, consultez notre site Internet : www.santemonteregie.qc.ca/ richelieu-yamaska
ATTENTION! ABRÉVIATIONS DANGEREUSES M. Roger Duceppe et Mme Christine Poirier
M. Duceppe lors d’une Course des P’tits canards.
permis d’amasser plus de 5 millions de dollars. La recette de M. Duceppe est d’avoir réussi à mobiliser des bénévoles, des employés et la population qui ont participé à tous les événements organisés par la Fondation.
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24 mai dernier. Avantageusement connue dans la région maskoutaine et très impliquée dans la communauté, Mme Poirier a déjà débuté ses activités avec le lancement de la Loterie Un P'tit 1000 $ plus, l'organisation de la Journée de Golf Germain Larivière, qui se tiendra le jeudi 4 août prochain ainsi que du Défi Vélo Santé de la Fondation, qui aura lieu quant à lui le dimanche 28 août. Mme Poirier a pour objectif de rallier toute la population autant que les gens du Centre d’hébergement de l’Hôtel-Dieu-de-SaintHyacinthe, employés et résidents, autour de cette mission de la Fondation AlineLetendre : Assurer la qualité de vie et améliorer sans cesse les conditions de tous les usagers... « Car l’Hôtel-Dieu est et doit demeurer un MILIEU DE VIE », affirme Mme Poirier.
L’utilisation de certaines abréviations, symboles et inscriptions numériques a été identifiée comme étant une cause sous-jacente à des accidents graves liés à la médication. Pour les connaître, voici la liste des abréviations dangereuses adoptée par le Comité de pharmacologie du CSSS.
LISTE DES ABRÉVIATIONS À PROSCRIRE ABRÉVIATIONS À PROSCRIRE
SENS VOULU
PROBLÈME
QUOI UTILISER?
QD QOD OD D/C
Chaque jour Un jour sur deux Chaque jour Congé
Confondant avec qid Confondant avec qid Confondant avec oeil droit Peut être interprété comme cesser les médicaments suivants
Utiliser die Utiliser un jour sur deux Utiliser die • Utiliser congé si congé de l’usager • Utiliser CESSE si pour cesser des médicaments
cc u > ou <
Centimètre cube Unités Plus grand ou plus petit
Peut être confondu avec unité Peut être confondu avec un 0 Peut être confondu avec un 7 ou un 0
Manque un zéro à gauche Noms de médicaments abrégés . .. ou
.5 mg
Le point décimal est souvent ignoré Certains peuvent être confondus Souvent peu clair
Utiliser ml Utiliser unités Dans le cas des ordonnances manuscrites, utiliser PLUS GRAND QUE ou PLUS PETIT QUE Utiliser 0.5 mg À éviter Utiliser 1 ou 2 inh.
1 ou 2 inhalations
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AGRÉMENT HORIZON 2011
DES RÉSIDENTES EN MÉDECINE FAMILIALE À L’HONNEUR! Sur cette photo, de gauche à droite : Docteures Diane Poirier, Johannie Boudreault, Marilou L'épicier et Mildred Casey-Campbell
C
L
ors de la journée annuelle de la recherche clinique et de l’évaluation de la qualité de l’exercice professionnel, qui s’est déroulée le 3 juin dernier au Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke (CHUS), les deux équipes de résidentes (R2) de notre UMF ont remporté, sur les 26 présentations, deux des prix parmi les trois catégories. D’une part, un prix a été décerné à l’équipe formée des docteures Johannie Boudreault, Mildred Casey-Campbell et Marilou L’épicier pour leur affiche intitulée : L’introduction de la vaccination contre le virus du papillome humain (VPH) chez les québécoises âgées entre 19 et 26 ans : une cohorte oubliée? D’autre part, un prix a également été décerné à l’équipe formée des docteures Émilie Boisvert, Alexandra Cayer, Audrey Cournoyer-Roy et Caroline Guérin pour la présentation orale d’un projet d’évaluation de la qualité de l’acte ayant pour sujet : La thromboprophylaxie chez les patients hospitalisés atteints de cancer. Évaluation de l’exercice professionnel. Ces résidentes ont été supervisées par la docteure Diane Poirier, responsable de la recherche à l’Unité de médecine familiale Richelieu-Yamaska.
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DEUX STAGIAIRES EN ADMINISTRATION SOCIALE POUR LES ÉQUIPES FEJ ET DI-TED ette année, la Direction des programmes santé mentale/famille-enfancejeunesse/déficience intellectuelle a eu l’opportunité de recevoir deux stagiaires en administration sociale de l’Université de Montréal.
Sur cette photo, de gauche à droite : Docteures Diane Poirier, Audrey Cournoyer-Roy, Caroline Guérin, Émilie Boisvert et Alexandra Cayer
Toutes nos félicitations pour cette réussite!
MOINS DE 120 JOURS AVANT LA VISITE
À l’automne 2010, le premier stage s’est déroulé dans le cadre de la coordination de l’Équipe intervention jeunesse. Les objectifs visaient en particulier la promotion et l’arrimage des services pour la population immigrante sur le territoire Richelieu-Yamaska. Le stage a permis de créer de nouveaux réseaux de communication avec les organismes offrant des services à la population immigrante, de solliciter la participation d’agents de liaison à l’Équipe intervention jeunesse et de dresser un portrait de la population immigrante à Saint-Hyacinthe. Plusieurs équipes du CSSS ont été rencontrées afin de les sensibiliser aux enjeux de l’intervention auprès de cette population. Le deuxième stage a eu lieu de janvier à avril dernier et a permis de procéder à l’analyse du continuum de services pour les enfants ayant une suspicion du trouble envahissant du développement (TED). Les objectifs visaient en particulier l’acquisition d’une compréhension organisationnelle des services TED du CSSS, de tracer un portrait clinique et financier de ce continuum et de proposer des pistes de solution pour améliorer l'efficience et la performance des processus s’y rattachant. À la fin du stage, une présentation a été faite aux gestionnaires concernés par ce continuum. Ceux-ci ont grandement apprécié et expérimentent certaines pistes proposées. Les équipes famille-enfance-jeunesse et DI-TED ont trouvé l’expérience très enrichissante.
L’arrivée de l’été et des vacances semble faire défiler le temps plus rapidement. Il ne faut surtout pas lâcher la cadence. L’agrément est presque à nos portes. Il reste à peine quatre mois et chacun d’entre nous doit s’assurer de mettre le maximum d’efforts pour répondre aux normes d’agrément. Le taux de progression de l’organisation est à 56 % de conformité aux normes. Vous avez sûrement vu apparaître, sur les murs de votre secteur, l’affiche-babillard Démarche d’amélioration continue des soins et services, sur laquelle est apposé du contenu en fonction de quatre dimensions. La progression des équipes présente votre pourcentage de conformité aux normes d’agrément; Réussir ensemble donne de l’information générale sur la démarche et
les étapes en cours, ainsi que sur des projets spéciaux en voie de réalisation (ex. le sondage mobilisation, le bilan comparatif des médicaments); La sécurité, c’est mon affaire! reprend les capsules sécurité en gestion des risques et enfin, sous l’encadré Mes objectifs d’équipe/secteur, votre gestionnaire est invité à identifier, à chaque
semaine, un objectif d’équipe sur lequel vous devez particulièrement travailler. À chaque semaine, de nouvelles informations vous seront transmises par le biais de ce babillard. C’est votre outil! Consultez-le et au besoin, posez vos questions à votre gestionnaire. Car l’agrément, ça concerne tout le monde!
Actuellement, le niveau de progression de l’organisation se situe à 56 % quant à la conformité aux normes. Ce taux progressera par la mise en place de plans d’amélioration initiés par les 17 équipes Agrément.
56 %
AMÉNAGEMENT D’UN 2e SECTEUR DE TRAITEMENT EN HÉMODIALYSE
U
n projet majeur d’agrandissement du Service d’hémodialyse permettra l’ouverture d’un 2e secteur de traitement comptant 22 stations de dialyse. Ce projet donnera accès à l’hémodialyse pour 88 patients supplémentaires. Le Service d’hémodialyse dessert à ce jour 72 patients. Le développement de services est rendu nécessaire pour répondre aux besoins de notre population. En effet, selon les estimations, un territoire de 200 000 de population, correspondant à celle de notre CSSS, aurait entre 150 à 200 personnes ayant besoin de dialyse. Devenu centre de dialyse autonome depuis deux ans, le Service d’hémodialyse de notre hôpital a rapatrié une grande partie de nos citoyens auparavant traités dans des hôpitaux de Montréal, de la Montérégie et même de Trois-Rivières. Considérant que les personnes dialysées doivent se rendre trois jours par semaine à l’hôpital, à raison de quatre heures de traitement par jour, on comprend bien l’enjeu important de rendre ce service disponible près du lieu de
résidence des personnes dialysées. La hausse de capacité d’accueil est rendue nécessaire pour soutenir la croissance du Service d’hémodialyse, qui compte une moyenne de 1,6 patient additionnel par mois actuellement.
Nouvelle technologie
Le nouveau secteur où seront installées les stations additionnelles de dialyse sera localisé au 1er étage du Pavillon HervéGagnon, près de l’entrée de la cafétéria. Pour permettre cet agrandissement, certains départements ont été déplacés. Ainsi, l’équipe du Suivi intensif dans le milieu (psychiatrie) est relocalisé dans le secteur de la psychiatrie au 10e étage de l’hôpital. Le bureau du Service des affectations (liste de rappel) est relocalisé dans les locaux administratifs au 2e étage du Pavillon Saint-Charles. Les tables de l’espace des dîneurs ont été redéployées dans la cafétéria. Les travaux de démolition sont en cours en prévision de la construction des nouveaux locaux, qui débutera dès que le processus d’appel d’offres sera complété en juillet.
Outre l’agrandissement avec une nouvelle unité de traitement, le Service d’hémodialyse intégrera une nouvelle technologie à la fine pointe de la qualité dans le domaine : l’hémodiafiltration. Traditionnellement, la dialyse (ou hémodialyse) permet le nettoyage du sang par échange à travers une membrane (filtre ou rein artificiel) par processus de diffusion. Pour sa part, l’hémodiafiltration est le prélèvement de liquide du sang contenant les déchets et remplacé par du liquide propre. Afin de pouvoir tirer profit de ce type de dialyse, un nouveau système de filtration d’eau ultrapure sera installé prochainement dans les nouveaux locaux. L’avantage de l’hémodiafiltration réside dans le fait que, par la dialyse seule, les molécules ne sont pas retirées efficacement, puisqu’elles ne peuvent diffuser (ou passer) à travers la membrane car elles sont trop grosses. Un autre avantage est que l’hémodiafiltration est moins inflammatoire que l’hémodialyse.
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ATTEINTE DES VOLUMES EN CHIRURGIE
LE SPORT ET LE PLAISIR AU SERVICE DE LA SANTÉ MENTALE
P
’activité physique est saine pour le corps et l’esprit. Sur cette philosophie, l’équipe du Suivi intensif dans le milieu a donc démarré un projet qui lui tenait à cœur, soit celui d’offrir aux usagers une activité physique hebdomadaire où sport et plaisir jouent un rôle thérapeutique.
our la première fois depuis plusieurs années, le CSSS Richelieu-Yamaska a atteint les volumes attendus en chirurgie selon les cibles de l’entente de gestion, et ce, pour l’exercice 2010-2011. Le résultat de cette belle performance signifie que 781 patients de plus ont été opérés durant l’année. Plusieurs facteurs expliquent cette avancée : la stabilisation des équipes, le recrutement d’un chirurgien et d’un anesthésiste, l’implication des équipes et des gestionnaires du Bloc opératoire et de l’Unité de chirurgie (5e étage). La gestion des listes d’attente s’effectue en collaboration avec le Bloc opératoire pour optimiser l’utilisation du temps opératoire, ainsi qu’avec l’Unité de chirurgie
pour accélérer la disponibilité des lits. Les priorités opératoires sont revues avec la centrale de rendez-vous qui, grâce au système d’information SIMASS, assure un suivi rigoureux des délais d’attente, et ce, pour tous les types de chirurgie.
des salles d’opération, alors que les services ont quand même été maintenus durant la période de travaux. Merci à tout le personnel des secteurs concernés pour votre collaboration et votre participation à cette belle réussite.
Notons que ces résultats ont été obtenus malgré le contexte de rénovation majeure Entente de gestion
2010-2011
2009-2010
Écart
1270
1404
1273
131
Hanches (PTH)
55
62
52
10
Genoux (PTG)
76
88
79
9
Chirurgie d’un jour
2691
2953
2461
492
Hospitalisation Excluant PTG,PTH, cataractes (avec hospit.)
2159
1939
1800
139
Cataractes
* Nombre d’interventions
OUVERTURE D’UNE NOUVELLE CLINIQUE D’OBSTÉTRIQUE En continuité avec la clinique pédiatrique ouverte il y a quelques semaines, une clinique spécialisée en obstétrique vient de s’ajouter au rez-de-chaussée du Pavillon Saint-Charles, dans des locaux tout neufs. Nos obstétriciens-gynécologues y accueillent de futures mamans pour un suivi de grossesse : - Dr Jean-Guy Bibeau; - Dr Jean-Luc Mathieu; - Dre Caroline Poirier; - Dre Marie-Hélène Aubé; - Dre Nathalie Mc Laughlin. Le suivi se fait en collaboration avec l’infirmière à l’accueil qui procède à certains examens de routine. La première rencontre à la clinique se fait d’ailleurs uniquement avec celle-ci. Pour toutes les mères enceintes qui cherchent un médecin pour leur suivi de grossesse, la clinique d’obstétrique disposera aussi des disponibilités des médecins du territoire. La clinique est ouverte de 8 h à 16 h du lundi au vendredi, sur rendez-vous seulement. Pour plus d’information ou prendre rendez-vous : 450 771-3740.
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Visite d’appréciation dans les CHSLD
FÉLICITATIONS AUX ÉQUIPES DU CENTRE D’HÉBERGEMENT DE MONTARVILLE C’est avec fierté et une grande satisfaction au regard du travail accompli que la direction du CSSS a reçu la confirmation de la fin du suivi de la visite ministérielle au Centre d’hébergement de Montarville. Ce centre a reçu la visite de l’équipe ministérielle en janvier 2009. La direction a mis en place un important plan d’action pour répondre aux recommandations d’amélioration formulées par l’équipe d’appréciation. « L’engagement et la collaboration de votre équipe sont constants et les mesures mises en place sont pertinentes », a indiqué la direction de l’Agence de la Montérégie, en soulignant la grande ouverture constatée pour créer et maintenir une atmosphère chaleureuse et respectueuse.
Les visites d’appréciation de la qualité sont une mesure mise en place par le ministre de la Santé et des Services sociaux pour veiller à ce que toute personne qui vit dans un milieu de vie substitut rattaché ou faisant partie du réseau public puisse bénéficier de services adéquats et d’un environnement physique de qualité. La direction du CSSS tient à remercier les membres des équipes du Centre d’hébergement de Montarville pour cette belle réussite. La réalisation de l’ensemble des mesures correctrices est une belle preuve de l’engagement et de la volonté de notre personnel à tendre toujours plus vers un milieu de vie de qualité pour nos résidents.
L
En effet, depuis janvier dernier, tous les mercredis après-midi, deux intervenants de l’équipe animent à tour de rôle une marche d’une durée approximative d’une heure au Parc des Salines de Saint-Hyacinthe. Cette activité a plusieurs vertus et permet aux participants de travailler différents objectifs qu’ils ont en commun. Les troubles métaboliques (hyperglycémie, obésité, hypercholestérolémie, hypertension artérielle) sont courants chez les patients du suivi intensif et pour les contrer l’activité physique est un bon moyen. Le groupe Sport permet de briser l'isolement, de parfaire les habilités sociales et relationnelles, tout en augmentant l'activité physique, et cela dans le plaisir!
du système immunitaire, etc. L’exercice permet donc au corps de libérer cette énergie mobilisée pour faire face à l’agent stressant, ce qui apaise la tension et ramène le corps dans un état de détente et de contrôle.
« Les données probantes en santé publique conviennent que l’activité physique permet d’augmenter la résistance au stress et peut diminuer, dans certains cas, la prise de médicaments », soutient Ian Bourgault, kinésiologue à la Direction des programmes de santé publique. Il ajoute que si le surplus de stress vécu n’est pas libéré, certaines maladies causées par une piètre santé psychologique peuvent apparaître comme l’hypertension, les maladies cardiovasculaires, l’affaiblissement
Le Suivi intensif en santé mentale
Parce qu’ils y croient et afin de soutenir cette initiative, les équipes en santé mentale ont collaboré à la vente de billets lors de la Campagne Famille de la Fondation Honoré-Mercier. Les sommes récoltées ont permis le financement de certains aspects de cette activité. Cela assure sans aucun doute la pérennité du projet. Notre CSSS dispose d’une équipe de Suivi intensif en santé mentale, qu’on appelle aussi équipe PACT (Program of assertive community treatment), en référence au modèle d’intervention.
Depuis déjà plusieurs années, une équipe d’intervenants de la 2e ligne œuvre dans la communauté. Cette présence a pour but de favoriser le rétablissement et le maintien de personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale graves. Les usagers du Suivi intensif se montrent parfois réfractaires aux approches dites traditionnelles et la comorbidité est fréquente (toxicomanie, déficits cognitifs, problèmes de santé physique, judiciarisation, etc.). L’équipe est composée d’infirmiers cliniciens, de psychoéducateurs, de travailleurs sociaux et d’éducateurs spécialisés. Les membres cumulent plusieurs années d’expérience et travaillent en collaboration avec les différents partenaires du réseau. Leur travail permet, entre autres, d’éviter des hospitalisations ou d’en raccourcir la durée, tout en assurant une prestation sécuritaire des soins et des services pour la clientèle à domicile.
NOUVEAU LOOK POUR LA CLINIQUE DE PÉDOPSYCHIATRIE Depuis la fin du mois d’avril, la Clinique de pédopsychiatrie occupe ses nouveaux locaux du Pavillon Saint-Charles. C’est avec bonheur que l’équipe profite de ses espaces plus fonctionnels et mis au goût du jour. Les bureaux sont accueillants et adaptés à la clientèle. De plus, l’aménagement des lieux assure une plus grande confidentialité pour les jeunes et leur famille car ce corridor est plus à
l’écart, en plus de créer une dynamique de travail agréable. Les locaux de la clinique sont situés dans l’aile Est, près des cliniques de pédiatrie et d’obstétrique. Nous ne pouvons passer sous silence le travail de l'équipe des projets pour le succès de cette réalisation. Rappelons que l’équipe de pédopsychiatrie est composée de deux
pédopsychiatres et de sept professionnels en l’occurrence deux psychologues, deux travailleurs sociaux, une infirmière, une orthophoniste, une neuropsychologue et une agente administrative. Nous aurons également l’opportunité d’accueillir dans les prochains mois une nouvelle pédopsychiatre qui joindra les rangs de notre équipe.
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2. Le dossier Service alimentaire disponible sur le P/public sous DRTSH/Nutrition se nomme maintenant « menu et service traiteur ». Vous y trouverez les documents suivants : • Requête d'aliments et autres fournitures • Procédure abrégée • Liste des produits offerts • Menus de la cafétéria 3. La livraison et le retour des commandes sont maintenant assurés par le service alimentaire à l'endroit et à l'heure demandés. 4. Sur la liste des produits offerts, trois nouvelles variétés de boîtes à lunch ont été ajoutées. 5. Le délai pour faire parvenir vos commandes de buffets et boîtes à lunch a été modifié; trois jours ouvrables pour une commande de moins de 25 personnes et sept jours ouvrables pour 26 personnes et plus. 6. Le formulaire « requête d'aliments et autres fournitures » a été modifié (Bien vouloir utiliser SVP le nouveau formulaire). Le Service nutrition et alimentation espère que ces changements répondront davantage à vos besoins.
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Plus de précision s.v.p. À l’hôpital, lors d’une requête adressée aux services techniques par téléphone, au poste 4449, veuillez vous assurer de donner une information précise quant à vos besoins. Par exemple, pour une demande d’intervention lors d’un dégât dans un escalier, il est important de mentionner le pavillon, l’escalier et l’étage concernés. Vous avez une chaise à faire réparer? SVP, mentionnez le pavillon et le numéro du local où le réparateur doit se rendre. En tout temps, laissez votre nom et numéro de téléphone. Ce principe vaut aussi pour les autres installations. Lorsque vous interpellez votre responsable des ressources techniques et des installations matérielles, facilitez-lui le travail. Une information précise permettra d’assurer une réponse adéquate à votre besoin, en plus de le faire dans le délai souhaité. Merci!
QUOI FAIRE POUR BIEN FAIRE? « Quoi faire pour bien faire? » Cette question, tellement importante dans un établissement de santé comme le nôtre, est sans doute celle qui illustre le mieux la réflexion éthique. Reprise de René Villemure, éthicien bien connu, cette citation a été intégrée au nouveau dépliant distribué récemment pour expliquer le rôle de notre comité d’éthique clinique, un des éléments centraux au cadre de référence en matière d’éthique qui a été adopté par le conseil d’administration l’an dernier.
«
Être digne de confiance…
Le CSSS Richelieu-Yamaska évolue dans un environnement de plus en plus complexe. Il doit s’assurer d’avoir bien cerné les défis et les enjeux en matière d’éthique auxquels il est confronté, et faire connaître les guides et les paramètres qui apporteront un éclairage pour y faire face. La préoccupation éthique doit ainsi être au centre de nos actions en laissant place à une réflexion rigoureuse, sur les repères de conduite et les valeurs morales, qui justifie les meilleures décisions pour les personnes concernées par une situation particulière et qui motive l’action. Cette réflexion doit être faite avec d’autant plus de rigueur lorsque surviennent des situations empreintes d’ambiguïté ou d’incertitude dans l’administration,
«
l’organisation et la prestation de soins et de services en santé. C’est d’ailleurs pourquoi notre cadre de référence est fondé sur deux objectifs éthiques importants que doit suivre notre organisation à tous les niveaux pour garder la question « Quoi faire pour bien faire? » vivante et active : 1) Être digne de confiance ou mériter la confiance La confiance constitue un élément fondamental de la vie en collectivité. Chaque action posée chaque jour n’est pas neutre et contribue à édifier ou à fragiliser cette confiance, nécessaire à notre bon fonctionnement. Faire confiance, c’est assumer que l’autre personne est ellemême digne de confiance. Une conduite ou un comportement qui respecte l’éthique, la
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1. Afin de faciliter l'envoi des requêtes d'aliments et autres fournitures, deux nouvelles adresses Lotus Notes ont été créées. Par conséquent, vous devrez adresser vos requêtes d’aliments aux adresses suivantes : • Hôpital Honoré-Mercier : 16 CSSS RY Service traiteur HM Télécopieur : 450 771-3793 • C.H. de l’Hôtel-Dieu : 16 CSSS RY Service traiteur HD Télécopieur : 450 771-3749
M. Daniel Castonguay, directeur général
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Le Service nutrition et alimentation souhaite informer le personnel de plusieurs changements apportés concernant les requêtes d’aliments et les commandes au service traiteur, et ce, afin d’offrir une réponse optimale à vos besoins.
MOT DU DIRECTEUR GÉNÉRAL
AIDEZ-NOUS À VOUS AIDER!
Bien faire ce qu’il y a à faire…
déontologie, l’honnêteté et l’intégrité, contribuera à bâtir et à consolider la confiance au sein même de notre CSSS et auprès de l’ensemble de nos clientèles, au regard de notre organisation. 2) Bien faire et faire ce qui est bien
Le deuxième volet à nos objectifs éthiques, la bienveillance, réfère à une disposition favorable envers quelqu’un et à un certain degré d’indulgence. La
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CHANGEMENT POUR LES REQUÊTES AU SERVICE DE TRAITEUR
Faire ce qui est bien…
bienveillance fait appel aux qualités humanistes de la personne à l’égard de l’autre et trouve sa place dans les fondements mêmes de notre mission en santé. La bienveillance signifie avoir le souci de l’autre. Elle suggère de considérer ce qui, pour l’autre, est bien, et ce, sans pour autant que ce bien coïncide avec notre bien-être personnel. La bienveillance oriente nos actions. C’est l’intérêt supérieur de l’usager qui motive nos comportements bienveillants à son égard et entre nous, employés et intervenants. Comme on peut le voir, la réflexion éthique est lourde de sens et comporte plusieurs implications pour notre organisation et tous ceux qui y œuvrent. Je vous invite d’ailleurs à consulter notre documentation sur l’éthique, tant le cadre de référence que les différents documents administratifs, ainsi qu’à suivre les travaux des instances qui traitent de l’éthique dans notre organisation.
L’été étant arrivé depuis quelques jours, je profite de cette dernière édition du magazine avant les grandes vacances pour vous souhaiter une belle saison estivale.
L’ÉCHO DU RÉSEAU JUILLET 2011 3
RÉFLEXION SUR DILEMME ÉTHIQUE (SUITE DU DERNIER NUMÉRO)
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n mai dernier, nous vous avions présenté la problématique d’une résidente qui, malgré une prescription médicale nécessitant une alimentation liquide, veut manger comme les autres. Sa famille appuie ses désirs, même si cela peut entraîner sa mort. La qualité de vie vaut-elle mieux que la vie à tout prix? Nous vous présentons ici la façon dont le Comité d’éthique clinique intervient pour soutenir la réflexion dans ce dilemme éthique. Lorsqu’une demande de consultation est reçue, les membres du comité se réunissent dans les meilleurs délais. Idéalement, le ou les demandeurs viennent y exposer leur problématique et répondre aux questions afin de bien présenter la situation. Empreints de respect, les échanges au sein du comité ont pour objectifs d’éclairer, conforter et guider. « Le comité n’est pas là pour faire des jugements de valeurs ou pour critiquer la façon de faire des intervenants », souligne Me Isabelle Duclos, présidente du Comité d’éthique clinique. Après la rencontre, un avis résumant les faits et les questions à la base de la demande est rédigé, incluant les aspects éthiques et juridiques qui doivent être considérés et les recommandations du comité. Comment établir ce qu’est le meilleur intérêt de cette résidente? La famille revendique le non respect de la prescription médicale. Les conséquences de ce non respect sont bien documentées au dossier. Le personnel est très angoissé à l’idée de donner à la résidente un aliment contrairement au diagnostic établi. D’un autre côté, une personne dont la qualité de vie est hypothéquée par la maladie n’aurait-elle pas le droit de consommer une pointe de pizza à l’occasion? Par contre, le centre d’hébergement a le devoir et la responsabilité d’assurer la sécurité de ses résidents et de donner les soins requis par leur état de santé, ce qui comprend l’alimentation et l’hébergement. Demander au personnel de donner à la résidente un aliment qui pourrait causer la 2
En haut : Dr Benjamin Simard, Dr André Daudelin, Mme Carmen Lefebvre, Dr Robert Duranceau, Mme Lise Benoît, Mme Lyne Beauregard, M. Dany Dumont, Dr Normand Kinglsey En bas : Dre Diane Poirier, Me Isabelle Duclos, M. Claude Barrette, M. Réal Cliche. Le comité compte 21 membres, dont certains sont absents de la photo.
mort de celle-ci va à l’encontre des codes de déontologie des professionnels et du code d’éthique de l’établissement. L’équipe de soins agit dans le meilleur intérêt de la résidente. La famille aussi veut agir dans le meilleur intérêt de la résidente…
des répercussions sur l’espérance de vie. Il serait opportun que la famille rencontre des spécialistes en déficience intellectuelle permettant ainsi de partager avec eux sur la problématique et en faciliter l’acceptation.
Après ce constat, le comité pourrait recommander de s’adresser au tribunal pour établir si la demande de la famille et de la résidente est justifiée. Parallèlement, le comité proposerait de continuer à informer la famille de la situation et des démarches qui sont entreprises pour pouvoir accéder à leur demande. Il faut aussi s’assurer que les membres de cette famille comprennent bien le caractère évolutif de la maladie et
Finalement, le comité pourrait offrir son support aux intervenants pour favoriser la médiation avec la famille de la résidente. En aucun cas, l’avis du comité ne se substitue aux personnes responsables de la prise de décision. L’équipe multidisciplinaire qu’est le Comité d’éthique clinique est un soutien à la discussion et à la prise de décision.
CADRE DE RÉFÉRENCE EN ÉTHIQUE Le CSSS Richelieu-Yamaska a adopté récemment son cadre de référence en matière d’éthique. Ce dernier couvre trois dimensions : • L’éthique organisationnelle : Les documents principaux suivants traitent de cette dimension : -Le code d’éthique et de déontologie des membres du conseil d’administration; -Le code d’éthique des intervenants et des usagers; -Le règlement relatif aux conflits d'intérêts des cadres supérieurs et intermédiaires, du personnel et des professionnels; -Le règlement relatif à l’exclusivité de fonction des cadres supérieurs; -La politique visant à contrer la violence et le harcèlement en milieu de travail; -Les documents administratifs régissant l’intégrité, la confidentialité, l’accès et l’utilisation des actifs informationnels de l’établissement. • L’éthique clinique : Cette dimension est notamment couverte par les travaux du Comité d’éthique clinique, composé de médecins, de professionnels de la santé, de juristes, d’intervenants en soins spirituels, de travailleurs sociaux, d’éthiciens et de représentants de la communauté. Ce comité a été formé pour agir comme lieu de réflexion pour les questions relatives à l’éthique clinique. • L’éthique de la recherche : Notre CSSS dispose d’un Comité d’éthique de la recherche au sein de l’établissement.
L’ÉCHO DU RÉSEAU JUILLET 2011
TOURNOI DE GOLF DE LA FONDATION HONORÉ-MERCIER : 170 000$ AMASSÉS La 15e édition du Tournoi de golf de la Fondation Honoré-Mercier a été couronnée de succès avec plus de 400 personnes présentes dont 300 joueurs sur les terrains des Club de la Providence et de SaintHyacinthe. Cette 15e édition était présidée par Mme Julie Morin et M. Luc Morin de la Ferme avicole Bernard Morin et fils. Grâce à eux ainsi qu'aux membres du Comité organisateur les ayant soutenus, Mme et M. Morin ont remis au président de la Fondation un chèque de 170 000 $, le plus haut montant jamais amassé par cette activité. Les fonds amassés par cet événement seront dédiés à l'achat d'appareils d'hémodialyse (reins artificiels) dans le cadre de la Campagne annuelle 2011-2012 de la Fondation Honoré-Mercier dont l'objectif est de faire l'acquisition de dix appareils additionnels aux cinq financés par sa campagne de l'an dernier.
LE TOUR DE LA MONTAGNE A LE VENT DANS LES VOILES ! La deuxième édition du « Tour de la Montagne », une activité au profit de la Fondation de l’Hôpital Honoré-Mercier, organisée en partenariat avec la Ville de Mont-SaintHilaire et Desjardins, s’est une fois de plus avérée un grand succès. « Le Tour de la Montagne » consiste en une course à pied de 23 km à laquelle autant les amateurs que les plus initiés peuvent prendre part, puisque la formule proposée permet de faire la course en formant une équipe pouvant aller jusqu’à quatre participants se relayant pour le volet course en suivant leur coureur à vélo. La course comportait quatre défis : Le DÉFI-CORPORATIF, le DÉFI-PARTICIPATIF 23 km en équipe, le DÉFI-PARTICIPATIF 23 km individuel et enfin le DÉFI-ÉCOLE. 437 participants ont pris part à cette deuxième édition. Le président et le vice-président du comité organisateur, José Lobato et François St-Pierre, ont remis au Dr Gilles Brien, président de la Fondation Honoré-Mercier, un chèque de 75 000 $ destiné à l’achat d’appareils hémodialyseurs (reins artificiels).
4e DÉFI CYCLISTE FONDATION SANTÉ DAIGNEAULT-GAUTHIER Plus de 300 personnes ont participé à la quatrième édition du Défi cycliste de la Fondation Santé Daigneault-Gauthier de la MRC-d’Acton; soit une centaine de cyclistes de plus que l’an dernier. L’activité, qui a permis de dépasser l’objectif fixé à 15 000 $ et d’amasser 20 784 $, a été couronnée de succès par une journée ensoleillée et par la tenue simultanément d’activités organisées par la Ville d’Acton Vale dans le cadre de la Semaine de la municipalité. Cette randonnée cycliste est l’événement principal de financement organisé par la Fondation qui a pour mission de collaborer au mieux-être de la population desservie par le CLSC et le Centre d’hébergement de la MRC-d’Acton. La Fondation apporte le soutien financier nécessaire à une offre de service et d’équipements supplémentaires en lien avec son mandat.
CAPSULE ENVIRONNEMENT
DES DÉCHETS QUI DONNENT LA VIE La réduction, c’est aussi la façon dont on gère les matières putrescibles aussi appelées compostables ou organiques. Elles sont définies comme étant tout résidu qui se putréfie et se décompose sous l’action de micro-organismes. L’appellation est réservée, en ce qui concerne le secteur résidentiel, aux résidus de table et de jardin, comprenant le gazon et les feuilles mortes. Ces matières représentent 44 % des résidus générés par les Québécois selon une étude de RECYC-QUÉBEC réalisée en 2007. Ceci représente une moyenne de 179 kg par personne par année. Vous voulez de belles fleurs sur votre pelouse verte ? Allez-y ! Compostez. Des guides pratiques sur le compostage sont disponibles aux adresses suivantes : • www.recycquebec.gouv.qc.ca • www.ville.montreal.qc.ca
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TENUE ESTIVALE APPROPRIÉE AOÛT
t 4 aoû golf ée de ière n r u o J ariv ain L n Germ Fondatio la r u dre n po e t e -L lf Aline de go e Club th yacin H t n i Sa
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RH A OÛT 7 au 20 ao ût Affichage des postes
AOÛT 10 août e Date limit un pour faire t de changemen té disponibili
AOÛT 28 août Défi Vélo Santé de la Fondation Aline-Letendre
AOÛT 26 août Tournoi de golf des employés du CSSS Club de golf Le Rocher de Roxton Pound
L’Écho du réseau fait relâche pour la période des vacances et vous revient en septembre prochain. En attendant, la Direction des communications et des relations publiques vous souhaite un bel été.
RH : dates importantes à noter concernant les ressources humaines.
vec l’été qui débute, et dans le respect des valeurs fondamentales qui guident notre établissement, nous devons tous nous responsabiliser quant à notre tenue vestimentaire. En tant que membres d’un milieu dispensant des soins et des services de santé, nous devons projeter une image de professionnalisme. Il s’agit là d’une marque de respect essentielle envers notre clientèle. Dans ce contexte, et comme le mentionne la directive portant sur les pratiques vestimentaires dans notre établissement, une tenue appropriée est le reflet de la qualité des services que les usagers sont en droit de recevoir, ainsi qu’une condition pour assurer la sécurité du personnel. Vêtements, souliers et bijoux Les personnes appelées à œuvrer auprès de la clientèle et/ou à manipuler des objets lourds doivent porter des vêtements amples facilitant les mouvements. Pour le personnel exposé à un risque de blessure aux pieds, une attention particulière doit être portée aux souliers.
Le port de sabots, mules, sandales sans courroie au talon, « gougounes » et sandales de type Crocs, etc., n’est pas adéquat pour un milieu de soin. De plus, tout employé dont les vêtements de travail sont fournis par le CSSS, se doit de les porter lorsqu’il est en poste. Les vêtements de types short, maillot et cuissard, de même que les vêtements transparents, les camisoles avec bretelles fines, les décolletés profonds ainsi que les minijupes ne sont pas permis. Toutefois, le bermudas dit « de ville » et le T-shirt avec manches, mais sans dessin et/ou inscription, ne sont pas interdits. Pour prendre connaissance de la directive Tenue vestimentaire P-04-100-03-DI, consultez l’Intranet à la section Direction générale/Politiques-ProcéduresRèglements-Directives/Directives. Nous comptons sur votre collaboration et vous remercions à l’avance de l’attention portée à ce message. Nous vous souhaitons un très bel été.
ATTEINTE DES VOLUMES EN CHIRURGIE
p.5
AMÉNAGEMENT D'UN 2e SECTEUR DE TRAITEMENT EN HÉMODIALYSE
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BILAN DU TRAITEMENT DES PLAINTES 2010-2011
ROUGEOLE : APPEL À LA VIGILANCE
Date limite pour suggestion de sujets : Lundi 15 août 2011
L’Écho du réseau est une réalisation de la Direction des communications et des relations publiques. Si vous avez des nouvelles ou des commentaires, n’hésitez pas à les transmettre à Martine Lesage, conseillère en communication, par courriel : martine.lesage@rrsss16.gouv.qc.ca ou par téléphone : 450 771-3333, poste 3354 www.santemonteregie.qc.ca/richelieu-yamaska
JUILLET 2011 - VOL. 2, NO 4
p.4
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Prochaine parution du magazine : Septembre 2011
Date limite pour activités à inscrire au calendrier des activités : Mardi 6 septembre 2011
CENTRE DE SANTÉ ET DE SERVICES SOCIAUX RICHELIEU-YAMASKA
Défi cycliste de la Fondation Santé Daigneault-Gauthier
MISSION ACCOMPLIE POUR UNE DE NOS RÉSIDENTES Mme Yvette Demers, une résidente de 64 ans du Centre d’hébergement de la MRC-d’Acton, a réalisé tout un exploit en parcourant les 25 kilomètres prévus au Défi cycliste. Atteinte de paralysie cérébrale, Mme Demers a pu participer à l’activité grâce au prêt d’un vélo spécial dans lequel elle prenait place à titre de passagère. On la voit sur la photo en compagnie d’Éric Patenaude, éducateur spécialisé. Elle a tellement aimé l’expérience qu’elle compte le faire de nouveau l’an prochain. Bravo Mme Demers! Page 15
Infographie Denis Kiopini Impression Imprimerie Maska
PALMARÈS DES URGENCES
NOTRE CSSS PRÉSENTE LA PLUS IMPORTANTE AMÉLIORATION AU QUÉBEC Page 8