CARTAS DE HENRY HARRISE A Z. DEL VALLE

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EPISTOLARIO DE BIBLIÓGRAFOS

CARTAS DE HENRY HARRISE A ZARCO DEL VALLE Entre los maltrechos restos de un pequeño archivo, que terminó en el molino de papel, hace algún tiempo nos hallamos* el legajito conteniendo las veinte epístolas que hoy damos a la publicidad. Sobrado conocidos son en el campo bibliográfico los dos personajes de la serie, pues se trata del insigne y doctísimo norteamericano Henry Harrisse y del muy erudito bibliotecario de S. M. don Manuel Zarco del Valle. Debemos a aquél obras tan fundamentales como la Bibliotheca americana vetustíssima, la Excerpta colombiniana y la gran monografía Don Fernando Colón, historiador de su padre, entre otras muchas, que pregonan bien alto su maestría en la ciencia bibliográfica y en la historia. Zarco del Valle, un poco olvidado hoy, merece bastante mayor consideración que la que suele tributársele, pues no tuvo rival en la segunda mitad del siglo pasado como colector de exquisitas noticias y documentos referentes a la bibliografía española y a la historia del arte. Gracias a él conservamos el monumento perenne elevado a Gallardo en los cuatro volúmenes del Ensayo, y lástima grande es que sus dos obras fundamentales, premiadas por la Biblioteca Nacional, el Diccionario de escritores de bellas artes y la Bibliografía de las bibliografías españolas permanezcan aún inéditas. Entrañable fué la amistad que unió a ambos investigadores, y prueba clara son las cartas que hoy imprimimos. Aunque abarcan un período relativamente corto, testimonian una gran compenetración y confianza mutua. Los lectores hallarán vivamente reflejada la personalidad de Harrisse, inquieta, dinámica, alegre, pero de una exactitud y minuciosidad científica extraordinaria. Curiosos, y a veces difíciles de __________________ * El 13 de junio de 1949 en la trapería de la calle de los Tres Peces, en Madrid.

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interpretar, son los originales, pues el docto bibliógrafo, aparte de emplear una letra poco clara, cruza , raya, subraya y vuelve de tal modo la disposición de las líneas sobre el papel, que confunde en determinados momentos. Indudablemente la correspondencia con Zarco del Valle debió de ser muy copiosa, ya que los términos en que se expresa en la primera, y el tuteo entonces muy raro, patentizan una amistad larga ya de muchos años. El tema de todas ellas es el que apasionaba a ambos: el bibliógrafo. En las primeras se trata del escándalo producido por los robos cuantiosos de preciosísimos volúmenes de la Biblioteca Colombina de Sevilla, denunciado y demostrado por el docto norteamericano. Los artículos relativos al caso fueron reunidos en el tomito –hoy rarísimo– del que se hicieron, al menos, dos ediciones castellanas, prácticamente inhallables. Ocúpase luego de su libro Excerpta colombiana, para el cual le suministró Zarco del Valle las papeletas inéditas de Don Bartolomé José Gallardo, a quien llama “bibliographe modèle” y por cuya vida se interesa en extremo, rindiéndole el tributo de admiración que merece. Observaciones bibliográficas y alguna picaña apreciación crítica borbollean por las páginas de este curiosísimo epistolario inédito cuyo disfrute no queremos retardar más a los lectores. A. RODRÍGUEZ-MOÑINO 5-X-51.

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I París, 30 rue Cambacéres. 25 mai 1885. Cher Zarco: Situ es bien gentil je t’enverrai dans peu du nanan [¿]. En attendant fais moi le plaisir de m’adresser les n.os des journaux espagnols ou revues qui parlent ont parlé et parleront, d’un article méchant, malicioso, cruel et sans pitié qu’un homme qui ne respecte rien –nada absolutamente- vient de publier dans la Revue Critique. Je n’en dirai rien –car je ne voudrais pas tu fusses excommunié- et te porterai dans mon cœur (corazón). Tout a toi, Hy. Hsse. P. S.- Il parait que ces vilains Cortes s’occupent de cette tartine. II 14 juin [1885]. Mille remerciements, cher ami, por le Diario du 23 mai et celui du 1.r juin; mais ils ne contiennent que la séance du Sénat. Ne pourrais-tu me procurer le n.º du Diario qui contient la Séance de la chambre des Députés du Samedi 23 mai? Je voudrais lire le discours du Sr. B-l-g-r. Comment se procurer le journal de Seville, qui contient les Explications du Cabildo? A toi, H. H. [Tarjeta postal:] M. R. Zarco del Valle, Bibliotecario Mayor de S. M. Palacio Real. Madrid. [Matasellos:] París, 14 juin 1885. III Hélas, Mon pauvre Zarco, les publications bibliographiques ne rapportent jamais que des embêtements. Les miennes me coutent en outre, des sommes fabuleuses. La petite plaquette que je t’ai envoyé me revient au moins à 25 louis – mais cela m’est égal puisque je suis riche et n’ai ni maitresses ruineuses ni la passion du Poker et du Baccarat. Certes, rien ne serait plus intéressant que la publication projectee des plaquettes franc, ital. & all. de la Colombine. Ainsi, ce qui rend la mienne désirable ce sont surtout les descriptions des 15 opusc. italiens inédits. Je ne saurais donc trop t’engager a publier les papeletas de Gallardo. Le seul moyen serait de les proposer à mon ami A. Quantin, 7 rue St. Benoit, qui les publierait par tranches dans le Livre et ferait ensuite un tirage à part. Par cela, il t’offrirait probablement une somme de-mais poco, naturalmente. Cela me rappelle que tu as bien tort de ne pas continuer l’Ensayo! très tort, excessivement tort!!! En attendant, aie la gentillesse de voir si dans ces papeletas de Gallardo, il est fait mention de quelques unes des plaquettes que je décris dans ma brochure. 4


Voyons –fais un éffort- et cheche! Sapristi, je l’ai bien mérite!! Car, apres tout, c’est pour toi et tes semblable que je lutte. Tout a toi, Hy. Harrisse Divourie les Bains. (Ain) 31 juillet 85. P. S.- J’en ai envoyé un exemplaire sous pli recommandé à la Bibliotheca Nacional de Madrid – et au Sr. Balaguer. IV Divoune, 6 sout 85. Mon Cher Zarco: Il n’y a pas d’editeur –Quantin encore moins que les autres- assez idiot pour entreprendre un travail de ce genre sans l’avoir vu d’abord. Ce qu’il y a de plus simple, c’est de m’envoyer tes fiches, à Paris, 30 rue Cambacérès, sous pli recommandé. Je verrai la tournure que cela a, et agirai en conséquence et au mieux de tes interêts. De toutes façons táche de me retourner les fiches se rapportant aux articles cités dans la Colombine. Des Andalous, pris de remords, font une édition espagnole de ma tartine: -sans parler de la controverse que j’ai entamée avec El Porvenir (Cfr. Revue Critique, n.º du 27 juillet et dont une traduction ira paraitre dans l’Andalucia de Séville.) Si S. E. le Cardinal-archevêque pouvait se décider á nous donner un échántillon de la logique et de la science que préconise son ami le Sr. Pidal –en intervenant pr. couvrir ses subordonnés, je crois que je serais de force a ajouter en chapitre a Gil Blas de Santillana! De ton côte si tu peux m’envoyer des rubriques prises de tes papelletas, pr. Ajouter à la Colombine espagnole –cela ferait bien dans le paysage- mais depèche toi! Ton ami incorregible, Hy. Harrisse. Est-ce que ces mufles de la Biblioteca Nacional ne vont pas m’accuser reception de l’exemplaire que je leur ai envoyé sous pli recommandé? V Lundi matin, 31 août 85. Mon Chez Zarco: Je viens de trouver sur ma table de travail tes papeletas. Elles sont curieuses; mais, ¡Grands Dieux, quel travail pr. les mettre en livre!! En fin, je vais voir –mais rappelle toi que ces machines-là ce n’est pas comme le poisson: celá se garde! Sois donc tout ce qu’il y a de plus calme, de plus patient et sourtout ne t’emballe pas sur la valeur pécuniaire. A toi, Hy. Hsse. [Tarjeta postal:] M. R. Zarco del Valle. Bibliot. mayor de S. M. Palacio Real. Madrid, Espagne. 5


VI Paris 30 rue Cambacérès. 30 oct. 1885. Chez Zarco: Je continue à étudier la question de los papeles. Il en a pas mal qui sont décrits dans Brunet. Cela n’empeche pas les papeles d’ètre admirables et tres intéressants. -N’en aurais-tu pas par hazard d’autres sortis du même tonneau? En attendant, je fais une histoire de la Colombine qui servira d’introduction. Je viens de découvrir une note que toi seul, en toutes les Espagnes, peut me tirer au clair. Fuster, dans la Bibliot. Valenciana à l’article Muñoz, dit que dans sa collection qui est a la Bibliot. de l’Acad. d’Hist. il y a [:] Una memoria de las obras y libros que dejó escritos D. Hernando Colón por el Bachiller Juan Pérez. Copia en 26 fojas. Cette pièce se trouve dans le mème vol. que le Coloquio sobre las dos graduaciones diferentes que las Cartas de India tienen, escrito por D. Hernando Colón. Et une autre notula de mi mano dice, Mon fidele ami Zarco me dice que cette Memoria existe aussi dans la Bibliot. del Re. Je me mets a tes genoux et t’embrasse les… et le reste, pour un à ce sujet, et une copie à mes frais de ces 26 fojas. précitées. A toi, Hy. Harrisse. VII 14 nov. [1885]. Chez Zarco: A la requête de Sejus, qui est ton ami et le mien, je t’ai envoyé hier 4 exemplaires de sa nouvelle tartine sur C. C. (L’origine de C. C.); c’est que tu en gardes un plus ou moin précieusement, et DISTRIBUE LES AUTRES aux bibliothèques que tu jugeras dignes de cet honneur insigne. A toi, H. H. J’attends toujours la copie du mss. tocante a Don Fernando. [Tarjeta postal:] Sr. D. M. R. Zarco del Valle. Bibliotecario Mayor de S. M. Palacio Real. Madrid. [Matasellos:] Paris, 14 nov. 85. VIII Paris 30 rue Cambacérès. 29 nov. 1885. Pardonne-moi, Mon Chez Zarco, si je viens te relancer au milieu de tous tes ennuis. Gallardo, dans ses fiches, dit [:] l. g. ce qui veut dire letra gótica; mais qu’entend-t-il par le mot qui suit: grifa et grifa menuda,- est-ce: lettre initiale ornée? ¿Quand Gallardo visita-til la Colombina – en aquelle année? 6


¿Quand morut-il? ¿Ou trouver quelques renseignements biographiques sur ce bibliographe modèle? Tu n’en dis rien dans ton Ensayo? ¿De quel pays était-il? Sais-tu quand Fernandez, le bibliothecaire de la Colombine est mort? Dis moi quand le Sr. Pidal est entré aux affaires, et quand Dr. Zepherino Gonzales a eté fait archevèque de Séville? Quel est le nom de son ouvrage philosophique auquel el doit sa réputation. Bien à toi, Henry Harrisse. IX 30 rue Cambacérès. Paris. 2 janvier 1886. Et moi aussi mon vieil et fidéle ami, je t’envie mes souhaits de bonne année, que je limite à un seul, car il contient tous les autres: ¡SALUD! Il parait que dans le Semanario pintoresco español, año 1852 ó 1853, il y a une bibliographie ou BIBLIOGRAPHIE de Gallardo. Ne pourrais tu me procurer ce Número? Si tu le peux, cheche dans tes paperasses et táche de me trouver d’autres papeletas de Gallardo, afin que je puisse remplacer celles qui se rapportent à des plaquettes dejá décrites par Brunet. Je suis aussi curieux de savoir ce que c’est la Memoria de las obras y libros que dejó escritos D. Hernando Colon por el Bachiller Juan Pérez.- 21 ff. dont la bibliotheque royale et celle de l’Acad. de la Historia (Colec. Muñoz, dans le vol. contenant Coloquio sobre las dos graduaciones de Dn. Fernando Colon) possedent une copie. Tout a toi, Henry Harrisse. Des fiches CATALANES seraient aussi très désirables. H. X Paris 16 févr. 1886. Merci, cher Zarco, du paquet – qui malheureusement ne peut servir a rien. Il ne contient rien qui ne soit dans le Testament de Don Fernand ou dans un de mes appendices. On ne pourrait d’ailleurs l’imprimer sans faire graver des signes exprès, et au prix d’au moins 1.000 fcs.! Pourquoi n’as-tu pas mis le nez dedans avant de le faire copier? Je te remercier néanmoins, mais je te remercierai davantage si tu pouvais m’envoyer d’autres fiches, catalanes, francaises ou italiennes. Quant aux autres, voila trois mois que je passe toutes mes après midi à la Bibliot. Nationale pour les completer, les annoter et leur donner une forme: c’est un travail de chien et des plus ingrats. 7


Tout a toi, Henry Harrisse. Ne fait plus faire des copies: Demasiado caras –pour ce que c’est! Ta copie est elle prisse sur le texte de la Bibl. del Re – ou sur celui de l’Acad. d’Histoire? Ton scribe ne pouvait pas copier sur un seul côté du f.? Il est donc bien cher le papier a Madrid? Mes amis de Seville, au sujet de la Columbine, se conduisent vis-à-vis moi comme de véritables muffles! XI Paris 10 août 1886. Mon cher Zarco: Je m’empresse de te remercier de ta lettre du 7 ct. et de te dire que je’ fais tirer pour toi un exemplaire sur papier whatcman [sic], lequel portera un Exdono imprimé. Les deux passages en question sont ainsi: (AVANT-PROPOS) «Nous profitons de la publicité qui sera faite à cet ouvrage pour adresser nos plus vifs remerciements a notre ami Don M. R. Zarco del Valle, bibliothècaire en chef de S. M. le roi d’Espagne. C’est à ce savant bibliographe que nous devons de pouvoir reproduire les fiches qui servent de base à la présente publication et en constituent le principal mérite.» _______________ (Chap. VII, de l’Hist. de la Colombine.) Après avoir fait l’histoire de Gallardo* et de ses fiches: «Quant aux fiches latines, françaises et italiennes, elles restèrent inédites et aux mains d’un de nos amis, Don M.** R.*** Zarco del Valle, qui, avec une générosité à laquelle nous sommes heureux de rendre encore une fois hommage, s’est empressé de les mettre à notre disposition.» Tout a toi, Henry Harrisse. * A ce propos – ne pourraits-tu m’envoyer une biographie de Gallardo inserée dans je ne sais plus quelle publication madrileñe – en imprimé ou en copie ( - mais méfiè toi des prix du copiste). ** Manuel. *** ¿Ramón? XII Paris, 1 mars 90. Je n’ai, cher Z. sur la vente [ilegible], que les maigres détails donnés par les journaux américains, journaux que je ne possède même pas, autrement je te les enverrais. Je sais seulement que la bibliothèque à rapportés $ 85.04820, soit 440.000 8


frs. environ; que les livres supérieurs ont été vendus à des prix extrem. elevés, particulierement les brochures du XVIIIe siecle completes (jusqu'à 7.000 frs. pièce), que les Cartas de Cortés, que je croyais a peu près uniques n’ont pas atteint le prix esperé – bien que elevé – car, a ma grande surprise, sept biblioth. americains les possedent deja! La lettre de notre vieil ami Don Xpl. (B. A. V. n.º 1) s’est vendue 15.000 frs., l’Enciso de 1530, 600 frs. seulement; les Vespuces je ne sais encore. Les livres secondaires se sont vendus – come [ilegible] – pour peu de choses, et la señorita S. O. se porta bien. J’espère qu’il en est de même avec toi.- Je vais lui communiquer ton? [sic]. Bien à toi, Hy Hsse. Situ veux le catalogue avec la table des prix (imprimé à part), adresse toi, à J. O. WRIGHT & CO., 34 E. 18 Street. New York. Je ne l’ai pas. P. S.- Je t’envoie avec ceci une brochure. [Tarjeta postal:] M. R. Zarco del Valle. Bibliot. de S. M. el Rey. Palacio Real. Madrid. [Matasellos:] Paris 1 mars 90. XIII Paris, 30 rue Cambacérès, 28 sept./91. Mille et mille remerciements, Mon Bon et Obligeant Zarco, pr. ta lettre recommandé et les calques. Sans toi, je ne saurais rien de ce qui se passe dans le royaume de toutes les Espagnes! Mais comment le Paleografo-Mayor, arrivé à trouver «de 513 años» dans «D.Xiiij años», voila ce qui dépasse les bornes de ma faible intelligence! Cosas de España. Je suis désolé d’apprendre que tu es si souffrant. Quant à moi je me porte, comme je voudrais te voir te porter: Ojos, apetito, piernas et le reste! A toi, Henry Harrisse. [Tarjeta postal:] Mr. M. R. Zarco del Valle. Bibliotecario Mayor de S. M. Palacio Real. Madrid. España. [Matasellos:] Paris 28 sept. 91. XIV Mon bon, mon deux, mon gentil Zarco. Dis moi si dans ta merveilleuse bibliothèque, ou dans la Biblioth. Nacional il y a le Floreto de San Francisco imprimé à Séville en 1491 par Menardo Ungut et Ladislao Polono associés, ou n’importe quel livre imprimé par ces deux imprimeurs en 1491, 1492 ou 1493 (no después!). De ta reponse depend une découverte qui écrassera le monde, le soleil, la lune y todas las Españas! Tout a toi, Henry Harrisse. Oct. 28/91. 9


[Tarjeta postal:] Mr. M. R. Zarco del Valle. Bibliotecario Mayor de S. M. Palacio Real. Madrid. XV [Va reproducida en facsímil.] XVI Paris, 30 nov.e 1891. Merci, Mon Bon Zarco, de tac arte postale; je suis honteux de te donner tant d’ennuis! Et je regrette bien de te savoir obligé de garder la chambre. Il est tout de même bien extraordinaire que le Dati de la Biblioth. Columbina, ne possède pas un petit titre particuliérement dans le grand grabado qui est en tête ou ailleurs. Il doit y avoir (dans le grabado). Storia della inuentione ou quelque chose comme cela! Cf. ma B. A. V. ou les Additions. Tout a toi, Hy. Hsse. [Tarjeta postal:] Don M. R. Zarco del Valle. Bibliotecario Mayor de S. M. Palacio Real. Madrid. XVII Mon bon Zarco: J’espère que tu es enfin rétabli; car tu le mérites bien. Peux tu ECRIRE ou faire écrire à Séville, pour savoir si la gravure, portada ou premier feuillet de la lettre de Colombo versifiée par Dati, qui se trouve à la Colombine, porte un titre. Toutes les éditions connues de cette version italienne ont en tête de la 1ere gravure sur bois, ou dans la dite gravure La lettera dellisole che ha trouato nuouamente el re dispagna, ou Isole trouate nouamente per il Re di Spagna. ¿L’exemplaire de la Colombine est-il une exception à cette règle? ¿Serait-il par hasard simplement acéphale ou sans titre? Tout à toi, H. H. Paris, 30 rue Cambacérès, 17 janv. 92. [Tarjeta postal:] Mr. M. R. Zarco del Valle. Bibliotecario Mayor de S. M. Palacio Real. Madrid. Espagne. [Matasellos:] Paris, 18 janv. 92. XVIII Mille remercièments, Mon cher Zarco, pour tes Cosas de España que je vais lire sans tarder; pour la photogr. pour laquelle je te prie de remercier la Duquesa, dont le nom est maintenant universel en Europe, et pour l’article de «El C. de l N.» à qui je te prie de remettre les epreuves ci-jointes, en réponse à sa question. 10


La Cosa joue un rôle considerable dans mon livre dont je viens de signer la dernier bon a tirer. Outre la mention dans la Cartographia Americana Vetustíssima (envoyée aujordhui) je donne la biographie, et je discute avec un facsimile en détail dans l’Histoire de la Cartographie au XVe siècle cette œuvre remarquable au point de vue de la connaissance du continent que je démontre avoir été connu non seulement par la Cosa mais par nombre d’autres pilotes avant 1502. Tout a toi et merci, Hy. Hsse. Je t’enverrai en Juillet un nouveau livre de moi C. C. DEVANT L’HISTOIRE ou je vais mettre a une jolie dance tes habladores de l’Ateneo. Pourrais-tu me communiquer par la poste l’Hist. de C. par ASENCIO? Je te la renverrai après une semaine. 24 mai 92. [Tarjeta postal:] M. R. Zarco del Valle. Bibliotecario Mayor de S. M. Palacio Real. Madrid. XIX Paris, 27 mai/92. Mon Cher Zarco: ¡Nunca en mi vida, jamás! Je n’ai entendu parler d’une impression SÉPARÉE, et á plus forte raison de l’époque, en gothique ou autrement, de ce que tu appelles la Carta de confirmación du 17avril 1492, c'est-à-dire, des fameuses capitulaciones, confirmées non le 17 avril, mais le 23. 1497. N’était le fait que c’est un gothique j’y aurais vu, a priori, une partie séparée d’une de ces d’un de ces nombreux Memoriales del Pleyto cette pièce est le point de départ de toute la procédure. En tout cas, c’est moi, YO MISMO, qui te demande des renseignements sur cette impressión – qui est, à coup sûr, un americanum EXTRAORDINARIO MARAVILLOSO INESTIMABLE Y DESCONOCIDO ¡Pourvu que ce ne soit pas quelques fabrication; Regardezle à la loupe et vois si par hasard les lettres longues nº pas sur les lignes supérieur ou inferieurs. cfr. ma dernière tartine: Qui a imprimé la 1.r lettre de C.? à la première page. Ne pourrais-tu faire photographier la 1.r page du précieux folio? J’attends ces renseignements avec impatience: Tout à toi, Hy. Hsse. J’ai reçu et t’ai accusè réception du paquetito. very, merci. P. S.- Il y a-t-il ou n’y a-t-il pas dans ta Biblioteca particular de S. M. un portrait de C. C.? 11


Si oui, c’est celui qui des imbéciles attribuent à del Rincón. Réponds S. T. P. As-tu connaissance d’une portrait authentique. DE LA EPOCA de la Reine Isabelle la Catholique (pas la otra) du Cardinal Ximenes et de Gonzalve de Cordoue? H. y XX Paris, 29 mai 1892. Mon Bon et Doux Zarco: Dans una dernière carte postale, je te priais de me communiquer l’ouvrage de Dn. J. M. ASENSIO sur C. C. Je t’écris pou te dire que no vale la pena. Je vien es de voir ce joujou franco-espagnole «la joie des enfans, la tranquillité des familles!» Par contre, j’attends avec impatience tes details bibliographiques sur les Capitulaciones IMPRIMÉS. Je veux les ajouter à mon exemplaire annoté de la B. A. V. que j’entends léguer à la postérité. De la sorte, tu auras tu part de fama. Tout à toi, H. [Tarjeta postal:] Sr. Dn. Zarco del Valle. Bibliotecario de S. M. Palacio Real. Madrid.

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