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..::concours::.. Faites-vous tirer le portrait sur le dos de votre mère! Grande gagnante: Danielle Roy !!!
Voici les histoires que nous avons reçus, merci à toutes ceux et celles qui on partagés une parcelle de leur vie avec nous.
#1 Un bouquet pour ma mère Vers l’âge de 5 ou 6 ans, nous habitions à coté d’un terrain de baseball. Un jour où je jouais sur le trottoir, un «station wagon» se stationne à coté de moi. Au volant, un bonhomme me sourit, me montre un bouquet de fleurs qu’il se propose à me donner si j’embarque avec lui dans l’auto. J’me dis qu’elles sont belles et que pour ma mère elles feraient un vrai joli cadeau. J’embarque dans l’auto et comme je mets la main sur les fleurs si belles; Une autre m’agrippe fermement par l’épaule; C’est Claude, ma sœur de 7 ans mon aînée, elle me sort du char et me chicane à fond en me traînant jusqu’à la maison. Le bonhomme et le «station» crissent leurs camps pendant que mes bonnes intentions et moi se font engueuler par ma mère. Le souvenir s’arrête sur l’image du bouquet de fleurs sur le coin du comptoir de cuisine; Candidement je demande à ma mère si elle va le garder? Elle le jette. Je ne lui ai jamais dit que j’avais fait ça pour elle.
#2 Nous sommes en aout 1994 et j'habite en Floride. Ma mère Pauline qui à 55 ans et pettante d'énergie et ma soeur Loulou viennent me rejoindre en vacance. C'est le souhait de maman depuis 3 ans, de partir et de se retrouver juste entre filles ( pas de bonhomme comme elle disait à la blague) On a un fun noir d'être ensemble et le beau soleil accentu le plaisir. Ma mère et ma soeur sont mes meilleures amies. Après une journée à la plage, on se prélassent ds le salon et moman fait jouer SON Jean-Pierre Ferland. Arrive la toune: un peu plus haut, un peu plus loin. Je me met à imaginer cette même toune qui jourait au funéraille de ma mère. Je pleure. Je pleure beaucoup. Maman me dit: ben voyons qu'est ce qui te prends ?... et biensûre je réponds que tout d'un coup la chanson m'émeut. ( menteuse !) Trois semaines plus tard de retour à Rouyn-Noranda, le 1 sept. 1994, ma mère décède subitement d'un infactus. Je n'ai biensûre pas pu lui dire la vérité et pendant des années, il n'y avait que ma psy qui était au courrant, question de soulager ma culpabilité. Le jour du service religieux c'est cette même chanson de Jean-Pierre Ferland qui fut jouer. Depuis quelques années j'ai enfin avoué mon histoire à ma soeur et je me suis pardonné. FIN
#3 Quand j'étais ado ma maman me prêtais volontiers son auto mais il m'était interdit de sortir des limites de la ville.... Un jour j'ai téléphoner ma mère pour lui dire que j'étais chez mon amie, au centre-ville à 2 km de chez-nous, que j'avais pris son auto et que là elle n'avançait plus... Ma mère à payer une remorqueuse qui à vite identifié que la «CLUTCHE» du char était finie... L'affaire c'est que je le savais très bien... en fait j'avais pris la voiture de ma mère la veille j'étais descendu à Malartic avec une amie pour aller chercher deux de mes amis qui étaient pris là-bas sur le pouce... En chemin à 10 minutes de Malartic la «CLUTCHE» à lâchée... On a été accueilli chez de bons gens qui nous ont donné des bananes pour collation.... On a appelé une remorqueuse qui nous a ramener à Rouyn avec le char... On était vraiment tassé avec le mec qui puait la cigarette et on avait vraiment peur... Ça m'a coûté 150 $ de remorqueuse... J'y ai passé toute ma fortune...mais au moins j'ai pas dis à ma mère que j'étais aller à Malartic ! Ah oui mes deux amis on dormi dans un resto à Malartic avant de revenir sur le pouce le lendemain ! Deux semaine plus tard j'ai vécu la même situation mais près du lac Kanasuta en revenant de Crystal Beach... J'apprenais à conduire à Frédéric et bang...ENCORE LA «CLUTCHE»...Cette fois là Étienne Lacombe qui avait aussi son auto a tirer la voiture de ma mère jusqu'en ville avec un boyau de pompier... Il fallait voir la réaction des gens que l'on croissait... MÉCHANTE EMMANCHURE... Ensuite j'ai téléphoner ma mère pour lui dire que décidément sa «CLUTCHE» avait un méchant problème et que j'étais encore pris en VILLE.... ATTENTION, n'allez pas croire que je suis mauvaise conductrice... en tout cas plus maintenant !
#4 L'armoére à boésson Maman, Je n'ai pas toujours été un enfant sage. L'armoire à boisson était trop accessible à la maison, c'est un peu de ta faute. Quand tu me donnais des sous pour que je m'achète une pointe de pizza dégoulinante de saveur à la cafétéria, je refilais l'argent à Dave. À 11 h 35 tapant, au son de la cloche qui nous frisait les ouïes, il se poussait jusqu'au dep pour acheter du V8. Moi, je courrais jusqu'à la maison pour remplir jusqu'au tier mon thermos de vodka. (Tsé la grosse bouteille de vodka épicée, dans l'armoire à boisson?) Ensuite, j'allais rejoindre Dave dans tite cabane crasseuse du terrain de foot pis on callait le thermos rose à paille. Tsé m'man, on faisait ça juste quand y avait des remplaçants en arts plastiques, c'pas si pire! (Bin, en physique aussi là, mais tu connais l'prof, c't'un cave. Y m'aimait pas la face, pis la tienne non plus d'ailleurs...) Je demande pardon à Papa, que tu as chicané parce que tu trouvais qu'il buvait trop. Je te demande pardon parce que j'ai contribué à faire baisser les stocks de boisson à maison. Et je vous demande pardon aussi d'avoir bu su vot'bras. Plus j'y pense, plus j'me dit que tu faisais exprès le rendre la bouteille aussi accessible. Je lève mon verre à ces belles années. Maudit c'tait l'fun faire d'la peinture saoul! Maman je t'aime.
#5 J’ai jamais dit à ma mère que j’allais voler des bonbons au dépanneur du coin. Je ne lui ai pas dit mais j’ai une bonne raison, j’ai été pardonnée! Mon amie et moi on c’était caché entre 2 cordes de bois chez mon père et on avait récité le chapelet pour se faire pardonner. Fac pas de besoin de lui dire, j’ai été pardonnée ;P