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L’univers magique des couleurs
from Catalogue Dalbe 2023
by DalbeFrance
A chaque instant, nous voyons les couleurs et nous vivons dans
un univers chromatique. Pourtant, les scientifiques vous expliqueront qu’en fait la couleur « n’existe pas » dans les choses. A la différence de la masse ou des dimensions, la couleur n’est pas une caractéristique physique de la matière; il n’y a pas de molécules bleues ni d’atomes verts… La couleur est en effet le résultat de la réflexion de la lumière blanche, faite des nuances de l’arc-en-ciel, que les objets, les êtres, les paysages, les fleurs… nous renvoient de façon sélective. Notre œil, via les cônes, cellules spécialisées de la rétine, va capter ces lumières et percevra les sensations colorées. Dalbe vous invite ici et dans tous ses magasins, à découvrir la couleur, cette merveilleuse illusion...
LUMIÈRE ET COULEUR
L’écran de votre ordinateur ou de votre tablette associe des millions de petites pastilles émettant pour les unes du Rouge (R), les autres du Vert (V) et les dernières du Bleu (B). La couleur y est alors composée de lumière en nuances RVB. Les couleurs physiques quant à elles, sont décrites à partir des 3 couleurs primaires : le Cyan (C, sorte de bleu vif), le Magenta (M, un rose foncé) et le Jaune (J). Pour éclaircir, on leur ajoute du Blanc et pour foncer, du Noir (K). C’est le système CMYK (ou CMJN) qu’utilise par exemple votre imprimante. Sur votre ordinateur ou votre portable (qui travaillent en lumière RVB), une image sera toujours beaucoup plus « vive », plus lumineuse, que cette même image une fois imprimée à partir d’encres en CMYK…
CYAN JAUNE MAGENTA
COULEURS PRIMAIRES ET SECONDAIRES
En peinture, les couleurs de base sont le Cyan, le Magenta, et le Jaune, dites couleurs « primaires ». En mélangeant ces nuances 2 à 2 entre elles, vous obtiendrez les couleurs « secondaires » : • Orangé à partir du magenta et du Jaune • Violet à partir du Cyan et du Magenta • Vert à partir du Cyan et du Jaune.
Si vous mélangez les 3 primaires entre elles, vous obtiendrez une sorte de brun grisâtre, tendant parfois sur le Bleu, parfois sur le Magenta, ou encore sur le Jaune selon les proportions utilisées. Cette dernière observation est très importante, car à partir des 3 primaires seulement, vous obtiendrez toujours des nuances secondaires un peu « ternes » : oranges tirant sur le roux, verts légèrement fades ou violets un peu gris. Et si les 3 primaires sont une excellente école de la couleur, elles ne peuvent couvrir la totalité des nuances que vous recherchez. C’est pourquoi la plupart des gammes de couleurs pour artistes proposent des teintes très vives et lumineuses issues de pigments saturés, impossibles à obtenir à partir des seules primaires. Le cercle chromatique permet de raconter comment les couleurs s’organisent les unes avec les autres.
Ici, les teintes vives en périphérie, se déclinent vers le blanc au centre, devenant de plus en plus claires. On pourrait imaginer le même principe avec des nuances de plus en plus sombres, allant au centre vers le noir.
PEINDRE LE CHAUD ET LE FROID
La couleur en elle-même exprime aussi une ambiance, un contexte, un ressenti. C’est ainsi que l’on distingue habituellement les couleurs chaudes des couleurs froides. • Couleurs chaudes : les rouges, jaunes, orangés, roses • Couleurs froides : les bleus, verts, violets Certaines couleurs secondaires sont à la frontière de ces 2 catégories -comme certains violets ou certains verts- tantôt chauds, tantôt froids selon leur composition. Cette distinction entre couleurs chaudes et froides a toujours été largement exploitée par les artistes, classiques ou modernes, pour créer des contrastes chromatiques et mettre en valeur un aspect précis de l’œuvre.
CE QUI COMPOSE LA PEINTURE
Les peintures pour artistes sont élaborées à partir de trois types de composants : le pigment, le liant et la charge.
Les pigments
Le pigment est ce qui crée intrinsèquement la couleur. Les premiers pigments étaient d’origine minérale, souvent de simples terres finement broyées, dont certains noms ont subsisté jusqu’à nous : terre de Sienne ou ocre rouge, par exemple. D’autres étaient d’origine animale, comme le carmin, issu de cochenilles ou le rouge garance, issue des rhizomes de la Garance des Teinturiers. Aujourd’hui, les peintures sont basées sur des pigments de synthèse, plus économiques mais surtout, beaucoup plus résistants à la lumière.
Les liants
Le liant est ce qui va rendre la couleur liquide ou pâteuse et qui permet d’agglomérer les pigments entre eux. C’est le liant qui donne l’onctuosité, qui fixe les couleurs sur le support une fois sèches et qui donne finalement l’aspect définitif de l’œuvre : mat, satiné ou brillant. • Dans le cas des gouaches et de l’aquarelle, ce liant est à base d’eau, renforcé généralement avec du miel, de l’œuf ou de la gomme arabique. • Pour les acryliques, le liant est un polymère de synthèse qui, une fois sec, ne réagit plus à l’eau. • Dans le cas des huiles, le liant, qu’on appelle médium, est un composé d’huile, de siccatif et d’essence, qui assure la dilution. • Enfin, pour les alkydes, le liant est une résine, additionnée à l’eau qui, une fois sèche, ne peut être réhumidifiée.
La charge
Les couleurs pour artistes contiennent parfois une « charge » (du talc, de la silice, de la craie, etc.), laquelle permet par exemple : • D’éclaircir la couleur, car certains pigments purs sont presque « noirs ». • D’optimiser le pouvoir couvrant et de mieux protéger des UV. • D’améliorer la résistance de la peinture une fois sèche. La charge peut avoir une fonction mécanique, comme dans le cas des pastels, qui sont des sortes de « craies » chargées de pigment.
LES COULEURS POUR ARTISTES
Autrefois, l’artiste devait lui même préparer ses teintes, à partir de composants qu’il obtenait chez le « marchand de couleurs » ou encore le droguiste. Aujourd’hui, vous trouverez dans votre magasin Dalbe une offre complète de couleurs pour artistes, prêtes à l’emploi.
• Couleurs à base d’eau : il s’agit des gouaches, de l’aquarelle, de l’encre de couleur, comme des acryliques, apparues plus récemment.
• Couleurs à base d’huile : ce sont les peintures à l’huile, nées au début de la Renaissance, et qui restent les couleurs classiques par excellence.
• Couleurs solides : sous forme de crayons, de craies ou de pastels.
• Couleurs en poudre : pour composer soi-même ses nuances, en y ajoutant le liant de son choix.
Au-delà du choix d’une technique (aqueuse ou huile par exemple), c’est la longueur de la gamme de nuances et la qualité technique (extra-fine, fine ou études) qui doivent orienter votre sélection.
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