POUR CETTE FIN D’ANNÉE
LE CINÉMA MUNICIPAL GEORGES MÉLIÈS VOUS PROPOSE LE MEILLEUR DU CINÉMA POPULAIRE
AVATAR de James Cameron en sortie nationale le 16 décembre en version française
MAX ET LES MAXIMONSTRES
Événements
Rencontres
Soirée Mali : Films & Foyers. Cycle musique et cinéma : Sex Pistols, Michael Jackson et Le Concert. Soirée contre la violence faite aux femmes, Soirée Barry Lyndon avec le CDN. Les Ecrans philosophiques.
Marcel Trillat, Bassirou Diarra, Gilles de Staal, Tangui Perron, Lech Kowalski, André S. Labarthe, Cyril Neyrat, Emmanuel Salinger, Stéphane Koechlin, Patric Jean, Kyoshi Kurosawa, Jean-Philippe Tessé, Bruno Dumont, Julie Sokolowski, Karl Savafidis, Yassine Salime, Radu Mihaileanu
Programme du 25 novembre au 22 décembre 2009 - n° 49
le méliès Yuki et Nina
de Hippolyte Girardot et Nobuhiro Suwa
de Spike Jonze en sortie nationale le 16 décembre au choix en version française ou en version originale
SOIREE MICHAEL JACKSON samedi 28 novembre
MICHAEL JACKSON’S THIS IS IT (Ciné karaoké - Ciné déguisement concours de Moonwalk - concours de sosie…) RENCONTRE AVEC LE CINÉASTE RADU MIHAILEANU jeudi 17 décembre
LE CONCERT CINEMA MUNICIPAL GEORGES MÉLIÈS Centre commercial de la Croix-de-Chavaux 93100 Montreuil
Mercredi 25 novembre Cycle Musique et cinéma (sur Les Sex Pistols), en présence de Lech Kowalski et d’André S. Labarthe avec D.O.A. et Rome is burning (Portrait de Shirley Clarke), en partenariat avec l’Acrif, animée par le critique Cyril Neyrat. Jeudi 26 novembre Rencontre avec Emmanuel Salinger pour son film La Grande Vie. Vendredi 27 novembre Soirée Barry Lyndon, en collaboration avec le CDN. Samedi 28 novembre Cycle Musique et cinéma Soirée Michael Jackson avec This is it.
LES FILMS [du 25 novembre au 22 décembre 2009] A l’origine
p 8
L’Année dernière à Marienbad
p 17
Avatar
p 18
Barry Lyndon
p 5
La Boutique des pandas
p 13
Breathless
p 17
Le Concert
p 15
Kaïro
p 14
D.O.A.
p 3
La Domination masculine
p 7
L’Enfance nue
p 6
La Famille Wolberg
p 6
La Grande Vie
p 7
Hadewijch
p 8
Huacho
p 18
In the Loop
p 13
Kerity, la maison des contes
p 19
Max et les maximonstres
p 19
Moomin et la folle aventure de l’été
p 4
Princes et princesses
p 16
Rapt
p 15
The Limits of Control
p 9
This it it
p 6
Tokyo Sonata
p 14
Le Vilain
p 4
Vincere
p 5
Voyage surprise
p 9
Yuki et Nina
p 16
Lundi 30 novembre Soirée-débat sur La Domination masculine avec son réalisateur Patric Jean et Ernestine Ronai, directrice de l'Observatoire Départemental des violences envers les femmes. Jeudi 3 décembre Soirée Kiyoshi Kurosawa en sa présence, avec Kaïro et Tokyo Sonata, animée par le critique Jean-Philippe Tessé. Samedi 5 décembre Rencontre avec Bruno Dumont et son équipe pour son nouveau film Hadewijch. Mercredi 9 décembre Les Ecrans philosophiques présentent L’Année dernière à Marienbad d’Alain Resnais. Jeudi 17 décembre Cycle musique et cinéma Rencontre avec Radu Mihaileanu pour son nouveau film Le Concert.
édito
Mardi 24 novembre Périphérie et le Méliès présentent une projection-débat avec Marcel Trillat sur le thème: « Films & Foyers » dans le cadre de la semaine culturelle malienne.
Les rendez-vous du Méliès
Les rendez-vous du Méliès
LES CINÉMAS MENACÉS ?
L’
L’exploitation cinématographique, en ces temps de crise, affiche son malaise et se révolte. Ainsi, l’opération Néons éteints organisée le 4 novembre par la Fédération Nationale des Cinémas Français a été fortement médiatisée. Elle visait à dénoncer un sentiment d’abandon du secteur par les pouvoirs publics et le Centre National du Cinéma et de l’Image Animée (le nouveau nom du CNC…), et ce, en dépit d’une stabilité des entrées par rapport à l’année précédente. Or 2008 avait été considérée comme une année exceptionnelle, grâce au triomphe de Bienvenue chez les Ch’tis. Pourquoi cette grogne qui peut paraître paradoxale et quel type d’exploitation, au juste, se mobilise aujourd’hui ? A l’origine de cette révolte, la baisse de fréquentation parfois violente de salles petites et moyennes situées en province. Certaines, dit-on, auraient perdu le tiers de leurs entrées… Mais le contexte politique a aggravé la Nous en perception de cette défaillance. Le vote de la loi contre le sommes piratage dite Hadopi a révisé la chronologie des médias et a convaincus : réduit de deux mois l’exclusivité des salles obscures. On ne sauvera Désormais, 4 mois après leur sortie en salle, tous les films pas les salles peuvent être distribués en DVD et disponibles en vidéo à la demande. Et cela, sans qu’aucune contrepartie n’ait été de cinéma en accordée aux salles ! Or leurs directeurs et financiers se posent affaiblissant les actuellement la question des lourds investissements liés à deux distributeurs ! impératifs majeurs : garantir à l’horizon 2015 l’accessibilité, enfin prescrite par la loi, de tous les lieux publics à tous les handicapés ; faire basculer, dès 2010-2011, le parc des salles françaises dans l’ère du numérique, basculement accéléré par le succès de quelques films récents présentés en relief (Voyage au centre de la Terre, Là-Haut et surtout L’Âge de glace 3).
Au congrès annuel des exploitants de Deauville, fin septembre, la Présidente du Centre National du Cinéma et de l’image animée, Véronique Cayla a annoncé des mesures aussi décisives qu’un peu tardives, pour accompagner, sur un mode mutualiste, ces deux évolutions majeures. Mais les exploitants avaient déjà décidé, en commissions, de signifier leur vif mécontentement en quittant la salle pendant sa prise de parole… La grande exploitation, dominée par les circuits, s’est même jointe au mouvement de défection « par solidarité pour les plus fragiles ». Sic ! Aussi Le Film français put-il écrire à propos de l’opération Néons éteints du 4 novembre : « Pendant une heure, entre 18h et 19h, les 2100 cinémas français ont éteint leurs enseignes et démontré, une nouvelle fois, l’union sacrée de toute une profession (grande, moyenne et petite exploitation, circuits et indépendants, généralistes et art et essai) ». Amen ! Or, à notre connaissance – et après vérifications – très peu de directions de salles art et essai ont suivi ce mouvement. En fait, le mouvement est apparu à tous, largement improvisé, pour ne pas dire suspect. Le communiqué de presse de la Fédération Nationale des cinémas français et l’absence de vérification des sources
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SUITE DE L’EDITO
par les journalistes auront suffi à créer la dimension nationale et unanime de la protestation. Une fois applaudi ce travail de communication, peut-on dire pour autant que cette révolte pour partie légitime a été mise en scène ou récupérée ? Et si oui, par qui, et à quelles fins ? Que des exploitants indépendants soient au bord de la faillite et découragés est indéniable. Et les pouvoirs publics doivent entendre leurs doléances et proposer des solutions pour que soit préservé le parc de salles exceptionnel dont la France peut s’enorgueillir Mais la revendication supposée avoir fédéré tous les exploitants de France nous laisse circonspect : la baisse de rémunération des distributeurs et des ayants-droits, et le renforcement du pourcentage touché par l’exploitant sur chacune des entrées. Autrement dit, la solution proposée consiste à revoir le partage des recettes pour garder pour soi une part plus importante du gâteau ! On comprend mieux que les grands circuits aient rejoint promptement le mouvement... Car eux, bien souvent, obtiennent la réduction du taux de location du distributeur à 45 % (au lieu du partage 50/50 traditionnel) dès la deuxième semaine d’exploitation. Pourquoi ne pas profiter de la crise qui frappe les petits exploitants pour garantir ce taux dès la première semaine ? Vues les entrées réalisées en sortie nationale par les mutiplexes, ce ne peut être que bon à prendre pour des circuits qui, déjà, font payer, en toute impunité, la diffusion des bandes-annonces sur leurs écrans et la location des supports publicitaires dans tous leurs espaces, au mépris de la nécessaire solidarité de la filière. Or, nous en sommes convaincus : on ne sauvera pas les salles de cinéma en affaiblissant les distributeurs. De même, les distributeurs indépendants, eux aussi fragilisés en ce moment, ne trouveront pas d’issue à long terme dans le privilège qu’ils sont parfois tentés d’accorder aux circuits. Cette logique corporatiste est aux antipodes de celle qui a guidé le Club des 13 fédéré autour de Pascale Ferran il y a deux ans. La réalisatrice de Lady Chatterley avait, elle, créé un groupe transversal regroupant scénaristes, cinéastes, producteurs, distributeurs, exploitants et vendeur international, pour redéfinir les moyens nécessaires pour soutenir – au mieux – les meilleurs films, ceux qui les font et ceux qui les accompagnent jusqu’aux spectateurs. Au centre des réflexions, l’exigence, la qualité des œuvres et l’intérêt général de la filière. Les producteurs indépendants, qui avaient vraiment été unanimes pour soutenir le travail du Club des 13, ont aussi été les premiers à condamner les revendications corporatistes de la Fédération Nationale des Cinémas français.
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Mais la fragilisation des salles frappe aussi les salles associatives et municipales. Le climat n’est pas non plus favorable à la progression ou au maintien de leurs subventions. Le désengagement de l’Etat, les transferts de compétences en cours et la perspective de disparition de la taxe professionnelle sont autant d’incitations pour les communes à revoir leurs participations financières dans les établissements culturels. Autant dire qu’à l’heure du débat sur l’identité nationale, des interrogations se font jour sur la défense d’une réelle politique culturelle ambitieuse, c’est-à-dire exigeante et ouverte à tous, par les collectivités territoriales. C’est dans ce contexte très tendu qu’une ordonnance a été présentée au Conseil des ministres le 4 novembre et publiée le 6. A côté de mesures saines comme le rétablissement des contrats écrits et l’extension des pouvoirs du Autant dire qu’à médiateur du cinéma figure une l’heure du débat nouveauté déconcertante, qui s’inscrit dans la continuité du rapport Perrotsur l’identité Leclerc sur « le cinéma et le droit nationale, des de la concurrence » : « La préconisation interrogations majeure retenue par l’ordonnance se font jour sur consiste à assortir les règles actuelles la défense d’une de partage de la recette d’une garantie réelle politique de rémunération minimale des culturelle distributeurs ». Le principe n’en est ambitieuse pas scandaleux, mais rien dans par les l’ordonnance ne vient en préciser le collectivités montant. Reste donc à savoir si les territoriales. ministres de l’économie et de la culture en charge d’en déterminer la valeur cèderont ou non aux pressions des circuits, qui demandent depuis des années que les tarifs des salles associatives et publiques soient calqués sur ceux qu’ils pratiquent : autour de 10 euros le tarif plein ! L’alignement progressif des tarifs, contraire à l’idée même de démocratisation culturelle, permettrait alors aux circuits de relever que « l’intérêt social » des salles associatives et municipales n’est plus établi. Et qu’ils peuvent bien, seuls, occuper le champ tout entier... Or, les villes comme Montreuil, qui ont une vraie politique culturelle du cinéma, ne se satisfont pas du simple divertissement proposé dans ces espaces (sans pour autant le mépriser), et œuvrent à multiplier les actions éducatives de découverte, de pratiques et de compréhension sensible du 7e art. Stéphane Goudet PS : Nous apprenons le décès de l’un de nos plus fidèles spectateurs, Jean-Louis Chichin. Nous pensons à lui et aux siens.
Cycle musique et cinéma
Périphérie et Le Méliès présentent une projection-débat MARDI 24 NOVEMBRE A 20H30
FILMS & FOYERS EN PRESENCE DE BASSIROU DIARRA (conseiller du président du Mali), MARCEL TRILLAT (journaliste et réalisateur) ET GILLES DE STAAL (Harpo, auteur de Mamadou m'a dit). SOIREE PRESENTEE PAR TANGUI PERRON (chargé du patrimoine audiovisuel à Périphérie). En clôture de la semaine culturelle malienne, et en partenariat avec ARCADI
Ouvriers noirs de Paris de Jacques Krier (1964 - 25 min) Du Sénégal à Saint-Denis et Montreuil, itinéraire d’un travailleur africain, vu pour la première fois par les téléspectateurs français.
Est-ce ainsi que les hommes vivent ? de Claude Dityvon (1976 - 11 min) Les conditions d’hébergement, de travail et de luttes des immigrés en Seine-Saint-Denis d’après les magnifiques photos de Claude Dityvon prises en 1975 pour la Maison de la culture. La voix off est celle de Bassirou Diarra, à l’époque militant au foyer Salvador Allende de Saint-Denis.
Etranges Etrangers de Marcel Trillat et Frédéric Variot (1970 - 58 min) Le 1er janvier 1970, cinq travailleurs noirs meurent asphyxiés dans un foyer, rue des Postes à Aubervilliers. Ce drame, relativement banal pour les populations prolétaires et immigrées, va connaître un retentissement national, à la fois politique et médiatique. Marcel Trillat et Frédéric Variot réalisent alors Etranges étrangers, un documentaire qui montre sans fard les bidonvilles et taudis.
Mercredi 25 novembre à 20h30
D.O.A. : A Right of Passage de Lech Kowalski (GB - 1980 - 1h30 - vo) A l’hiver 1978, les Sex Pistols entreprennent leur première et unique tournée américaine. A quelques jours du premier spectacle, sans autorisation, Kowalski décide de suivre le groupe. Autour des Sex Pistols, le film est un portrait et une mise en contexte de la scène punk, entre captation de spectacles et entrevues. «Le vrai sujet de D.O.A. n’est pas tant la tournée américaine des Sex Pistols que la confrontation entre un groupe punk anglais et le Vieux Sud des Etats-Unis – clash politique, culturel, générationnel. Ce conflit se dédouble à l’intérieur de chaque camp, en Angleterre et aux Etats-Unis entre pro et anti-Pistols. Parmi les grandes séquences du film, l’interview de Sid Vicious et Nancy Spungen au lit est exemplaire du cinéma de Kowalski. Exemplaire avant tout de son culot et de son flair, qui lui a toujours permis de se trouver avec sa caméra là où tout « cinéaste du réel » rêverait d’être. Exemplaire surtout de sa rare capacité de filmer ensemble la surface et la profondeur des choses et des situations. Sid est trop défoncé pour parler, Nancy n’a rien à dire, elle veut que Sid parle. Situation foireuse, interview ratée ? Kowalski n’a que faire de ce qu’ont à dire Sid et Nancy, il n’attend rien de leur parole. Là aussi, il filme des confrontations : entre un Anglais en perdition et une Américaine paumée, entre Sid et le mythe de la star punk. La rencontre vire à
la comédie improvisée, à la fois bouffonne et morbide. Cette capacité à associer dans le même geste de cinéaste proximité et distance, à filmer ensemble l’endroit et l’envers, à percevoir le fonds obscur d’une situation tout en jouissant de son éclat superficiel font penser à Warhol, qu’il a croisé à New York et dont il est à bien des égards un héritier.» Cyril Neyrat et Eugenio Renzi
EN COLLABORATION AVEC L’ACRIF Et en première partie de programme :
CARTE BLANCHE À LECH KOWALSKI
Rome is burning (Portrait de Shirley Clarke) de André S. Labarthe et Noël Burch (France - 1996 - 55mn) Janvier 68 : dans un appartement newyorkais, Shirley Clarke répond aux questions de ses visiteurs, dont Jacques Rivette et Jean-Jacques Lebel. La caméra circule, le cinéma et le monde vont changer. Dans la collection Cinéastes de notre temps
RENCONTRE AVEC LECH KOWALSKI ET ANDRÉ S. LABARTHE, ANIMÉE PAR CYRIL NEYRAT. 3
LES FILMS
LES FILMS
Moomin et la folle Le Vilain aventure de l’été de Albert Dupontel de Maria Lindberg
(France - 2009 - 1h25)
(Finlande - 2009 - 1h14 - vf)
avec Catherine Frot, Albert Dupontel
animation en volumes
du 25 novembre au 15 décembre
à voir dès 5 ans
du 25 novembre au 1er décembre La famille Moomin passe des jours heureux dans leur paisible vallée. Lors d’un bel été, le volcan voisin entre en éruption et entraîne une incroyable montée des eaux. La vallée inondée, la famille Moomin doit s’échapper de toute urgence. Trouvant refuge dans un théâtre flottant, ils font connaissance avec Emma, l’abracadabrantesque propriétaire des lieux. Alors que Papa Moomin décide de monter un spectacle, le théâtre flottant repart au gré du courant. Les enfants Moomin, assoupis sur une branche d’arbre, se retrouvent dès lors séparés de leurs parents! Commence alors leur folle aventure pour les retrouver! «Inventé par Tove Jansson, une dessinatrice pour enfants de la fin des années 40 en Finlande, Moomin est un personnage ultracélèbre dans son pays d’origine. Si l’ensemble affiche des allures tendrement surannées qui tranchent avec la production actuelle, cela cache un univers plus iconoclaste qu’il n’y paraît. Face aux lois liberticides d’un jardin public ou devant une inondation qui leur donne l’occasion de vivre dans un théâtre flottant, tout est prétexte pour la famille Moomin à rire, jouer, s’enthousiasmer… Et partager le peu que l’on a avec les voisins ou les rencontres de hasard. Clairement destiné à un public très jeune, Moomin… a plus d’un tour dans son sac. » Isabelle Danel, Première
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sortie nationale Un braqueur de banques, le Vilain, revient après 20 ans d'absence se cacher chez sa mère Maniette. Elle est naïve et bigote, c'est la planque parfaite. Mais celle-ci découvre à cette occasion la vraie nature de son fils et décide de le remettre dans le « droit chemin ». S'ensuit un duel aussi burlesque qu'impitoyable entre mère et fils.
« Malgré la volonté d’élargir la cible, Le Vilain appartient de bout en bout à son auteur, ne serait-ce que dans le plaisir du déguisement et de la farce. Catherine Frot, avec laquelle il a tourné Odette Toulemonde en tant que comédien, a été vieillie pour l’occasion (une perruque, des prothèses, des lunettes). Face à elle, Dupontel assure le show en modifiant son apparence physique aussi bien pour des nécessités comiques que dramatiques (son personnage ne doit pas être reconnu). Relooké, il ressemble à Richard Gotainer, jusque dans l’intonation de sa voix. Comme toujours avec lui, les autres comédiens sont gratifiés de bonnes répliques, de son acteur fétiche Nicolas Marié – que l’on ne voit pas assez souvent – à Bouli Lanners dont les apparitions désopilantes valent à elles seules le déplacement. Pour ne pas tomber dans l’illustration (le principal défaut des comédies françaises), Dupontel propose quelques trouvailles visuelles comme le split-screen dans la salle de bain. Au-delà de ces plaisirs coupables, les rebondissements du scénario s’enchaînent à une cadence hystérique si bien que l’on n’a jamais le temps de respirer ni même de remettre en cause la vraisemblance des situations. Tout ceci démontre une grande efficacité. » Excessif
EN COLLABORATION AVEC LE CDN
Barry Lyndon de Stanley Kubrick
Vincere de Marco Bellochio (Italie - 2009 - 2h - vo)
(GB - 1975 - 3h10 - vo)
avec Giovanna Mezzogiorno, Filippo Timi
avec Ryan O’Neil, Marisa Berenson
du 25 novembre au 15 décembre
Au XVIIIe siècle en Irlande, à la mort de son père, le jeune Redmond Barry ambitionne de monter dans l'échelle sociale. Il élimine en duel son rival,un officier britannique amoureux de sa cousine mais est ensuite contraint à l'exil. Il s'engage dans l'armée britannique et part combattre sur le continent européen. Il déserte bientôt et rejoint l'armée prussienne des soldats de Frederic II afin d'échapper à la peine de mort. Envoyé en mission, il doit espionner un noble joueur, mène un double-jeu et se retrouve sous la protection de ce dernier. Introduit dans la haute société européenne, il parvient à devenir l'amant d'une riche et magnifique jeune femme, Lady Lyndon. Prenant connaissance de l'adultère, son vieil époux sombre dans la dépression et meurt de dépit. Redmond Barry épouse Lady Lyndon et devient Barry Lyndon. «Porté par les musiques de Haendel et de Schubert, ce film en costumes signé par le génial Stanley Kubrick éblouit par sa splendeur visuelle. » 20 mn
sortie nationale Dans la vie de Mussolini, il y a un lourd secret que l'histoire officielle ne raconte pas : une femme, Ida Dalser, et un enfant, Benito Albino - conçu, reconnu puis désavoué. Ida rencontre Mussolini de manière fugace à Trente et en est éblouie. Elle le retrouve à Milan où il est un ardent militant socialiste qui harangue les foules et dirige le quotidien l'Avanti. Ida croit en lui, en ses idées. Pour l'aider à financer le
Popolo d'Italia, point de départ du futur parti fasciste, elle vend tous ses biens... Lorsque la guerre éclate, Benito Mussolini s'engage et disparaît de la vie de la jeune maman, qui découvrira avec stupeur qu'il est déjà marié avec une autre femme. Ida n'aura dès lors de cesse de revendiquer sa qualité d'épouse légitime et de mère du fils aîné de Mussolini, mais sera systématiquement éloignée de force et son enfant mis dans un institut. Pourtant, elle ne se rendra jamais et ne cessera de revendiquer haut et fort sa vérité. «Sans cesse Bellocchio se réapproprie son sujet, le reconnecte à une vision de cinéma qui lui appartient en propre. Contaminant son récit, globalement plutôt réaliste et linéaire, avec des flamboyances d’opéra, des images d’archives, des séquences oniriques, Bellocchio attise le feu et donne à son film une forme proliférante. D’abord incarné par un acteur, Mussolini n’apparaît plus, passée son accession au pouvoir, qu’à travers d’authentiques images d’archive. À travers ce types d’audaces formelles, Bellocchio crée des effets de perspective à l’intérieur même de son film, fait entrer en résonance le vrai et le faux, le passé et le présent, le fantasme et la réalité historique. Il construit ainsi une structure extrêmement cohérente, mais qui nous capte en premier lieu par les sensations et les émotions pour atteindre notre intelligence. Les images nous percutent dans une espèce de désordre apparent mais produisent, outre un véritable plaisir de cinéma, une traduction nette et glaçante de ce qu’est profondément le fascisme: une sorte de vaste délire baroque, à la fois fascinant et atroce. » Nicolas Marcadé, Les Fiches du cinéma
PRÉSENTATION par Hervé Loichemolle, metteur en scène de Candide au Nouveau Théâtre de Montreuil.
VENDREDI 27 NOVEMBRE A 20H
COUP-DE-CŒUR DU MÉLIÈS
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LES FILMS
LES FILMS Cycle musique et cinéma
La Famille Wolberg d’Axelle Ropert (France - 2009 - 1h20) avec François Damiens, Valérie Benguigui
du 25 novembre au 1er décembre sortie nationale
L’Enfance nue
de Kenny Ortega
de Maurice Pialat
(USA - 2009 - 1h50 - vo)
(France - 1970 - 1h23)
Un film constitué des images des coulisses des dernières répétitions de Michael Jackson. «La force de This is It, c'est de limiter les traditionnels plans sulpiciens sur l'équipe en pâmoison et les témoignages parlés pour se concentrer sur le performer au travail. » Stéphanie Binet, Libération
avec Michel Tarrazon, Pierrette Deplanque, Raoul Billerey
SAMEDI 28 NOVEMBRE 20h15 SOIRÉE MICHAEL JACKSON EN CINÉ DÉGUISEMENT ET CINÉ KARAOKÉ AVEC CONCOURS DE SOSIE ET CONCOURS DE MOONWALK RENCONTRE AVEC STÉPHANE KOECHLIN AUTEUR DE LA CHUTE DE L’ANGE AUX ÉDITIONS DE L’ARCHIPEL
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Samedi 28 novembre 14h15
Michael Jackson’s This is it
à voir dès 13 ans François a neuf ans, il appartient à ces «gosses difficiles» de l'Assistance publique, abandonnés, transbahutés de foyers en foyers, à la recherche d'hypothétiques parents adoptifs. C'est dans une famille du Nord qu'il a été placé depuis quelque temps. Mais M. et Mme Josselin ne peuvent, malgré leur dévouement, remplacer ses véritables parents. «Si le jeune Michel Tarrazon rappelle par moments le héros des Quatre cents coups, l’impression reste superficielle. En fait, Maurice Pialat a évité au maximum de le faire «jouer», comme s’il avait voulu préserver le secret du personnage. Nous ne sommes renseignés sur la nature profonde de François que par son comportement. Muré dans ce qui est sans doute une affreuse panique intérieure, il reste pour ceux qui l’entourent un bloc incompréhensible de hargne, de cruauté et parfois de gentillesses mêlées, une petite forteresse sauvage dont aucun raisonnement ne saurait briser la résistance. Tout autant que le drame de L’Enfance nue, c’est le drame des adultes démunis devant l’enfance que raconte le film de Maurice Pialat." Jean de Baroncelli, Le Monde, 25 janvier 1969
Il est capable de faire un discours étonnant sur la soul américaine à des écoliers éberlués, de se mêler de la vie privée de ses concitoyens, ou encore de faire jurer à sa fille de 18 ans que jamais, au grand jamais, elle ne quittera la maison familiale. C'est Simon Wolberg, maire d'une petite ville de province, amoureux fou de sa femme, père envahissant et fils provocateur! C'est l'obsession de la famille qui porte cet homme. Qui le pousse à mettre à l'épreuve ces liens, à en vérifier la force et la fragilité. «On sent enfin qu’au moment de tourner chaque plan de la Famille Wolberg, Axelle Ropert ne se pose plus la question de savoir comment Jacques Tourneur ou George Cukor, ou Luc Moullet auraient fait à sa place. Elle se demande juste comment faire, là, à l’instant, pour raconter cette histoire au plus près de son émotion, sans perdre le mystère entier de la mise en scène, en faisant jouer des comédiens qui sont souvent employés à contre-emploi (on a peine à le croire mais François Damiens vient de l’univers de la caméra cachée). Et tout en ne fermant pas l’accès à un spectateur non cinéphile. Mélodrame, un beau mot inusité qui remonte à l’âge du cinéma classique, résonnait en nous. Ou tout simplement parce qu’il rappelle pourquoi on devient un jour cinéphile: par désir torve de vouloir exploser dans le noir, à l’abri de tous. » Philippe Azoury, Libération
La Grande Vie de Emmanuel Salinger (France - 2009 - 1h25) avec Michel Boujenah, Laurent Capelutto
du 25 novembre au
1er
décembre
Un concours de circonstances met en présence Grégoire, modeste professeur de philosophie, et Patrick, animateur vedette de télévision. Cette rencontre va changer le cours de leur vie. A travers ce parcours, cette comédie explore le fantasme et le désir d'échapper à sa condition pour entrer dans la "vraie vie", celle, à jamais différée, qu'on voudrait vivre... «Emmanuel Salinger s'amuse ici avec tout ce dont il dispose : les espaces, la lumière, les dispositifs des plateaux de télévision où se jouent certaines scènes clé du film, et propose avec eux toutes sortes de petites trouvailles de cinéma.» Isabelle Régnier, Le Monde
La Domination masculine de Patric Jean (France - 2009 - 1h45)
du 25 novembre au 8 décembre sortie nationale « Je veux que les spectateurs se disputent en sortant de la salle », c'est ce que disait Patric Jean en tournant La Domination masculine. Peut-on croire qu'au XXIe siècle, des hommes exigent le retour aux valeurs ancestrales du patriarcat : les femmes à la cuisine et les hommes au pouvoir ? Peut-on imaginer que
des jeunes femmes instruites recherchent un « compagnon dominant » ? Que penser d'hommes qui subissent une opération d'allongement du pénis, « comme on achète une grosse voiture » ? Si ces tendances peuvent de prime abord sembler marginales, le film nous démontre que nos attitudes collent rarement à nos discours. L'illusion de l'égalité cache un abîme d'injustice quotidiennes que nous ne voulons plus voir. Et où vous jouez votre rôle. A travers des séquences drôles, ahurissantes et parfois dramatiques, le film nous oblige à nous positionner sur un terrain où chacun pense détenir une vérité.
RENCONTRE AVEC LE RÉALISATEUR ET ERNESTINE RONAI, DIRECTRICE DE L'OBSERVATOIRE DÉPARTEMENTAL DES VIOLENCES ENVERS LES FEMMES
LUNDI 30 NOVEMBRE A 20H15 En présence de plusieurs élus, signataires du Manifeste des hommes.
RENCONTRE AVEC EMMANUEL SALINGER
JEUDI 26 NOVEMBRE A 20H45
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LES FILMS
LES FILMS commettre l’irréparable, projeté en compétition officielle. Bruno Dumont, récompensé à deux reprises au festival de Cannes par le Grand prix du jury (pour L’Humanité en 1999 et Flandres en 2006), a choisi comme à son habitude une actrice débutante, Julie Sokolowski, pour jouer le rôle principal. Avec ce film, Dumont interpelle et dérange une nouvelle fois. En 1999 déjà, L’Humanité, avec des images choc sur le meurtre d’une fillette, avait fait scandale sur la Croisette. «Ce qui est ambigu, c’est la beauté de l’amour qu’elle a pour Dieu, une merveille qui est capable de conduire au pire, comme les jeunes gens qui posent des bombes au nom de Dieu», a déclaré Bruno Dumont.» Virginie Grognou, AFP
A l’origine
Hadewijch
de Xavier Giannoli
de Bruno Dumont
(France - 2009 - 2h10)
(France - 2009 - 1h45)
avec François Cluzet, Emmanuelle Devos
avec Julie Sokolowski, David Dewaele
du 25 novembre au 1er décembre
du 25 novembre au 8 décembre
Philippe Miller est un escroc solitaire qui vit sur les routes. Un jour, il découvre par hasard un chantier d'autoroute abandonné, arrêté depuis des années par des écologistes qui voulaient sauver une colonie de scarabées. L'arrêt des travaux avait été une catastrophe économique pour les habitants de cette région. Philippe y voit la chance de réaliser sa plus belle escroquerie. Mais son mensonge va lui échapper. « Le réalisateur ne s'embarrasse pas de fioritures, filmant au plus près des hommes mais n'oubliant jamais de faire baigner ses images dans une atmosphère en lévitation. Avec sa musique synthétique, ses sonorités cristallines et ses nappes feutrées, Cliff Martinez participe grandement à ce sentiment et nous fait le même coup qu'avec sa sublime partition pour le Solaris de Steven Soderbergh. Enveloppé par ce mensonge incroyable, par une galerie de personnages secondaires caractérisés avec soin (mention spéciale à Gérard Depardieu et Soko), A l'origine envoûte par sa sincérité et emballe par sa densité dramatique. A l'origine, il y a un fait divers. Au final, il reste un grand film. » Excessif
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sortie nationale Choquée par la foi extatique et aveugle d'Hadewijch, une novice, la mère supérieure la met à la porte du couvent. Hadewijch redevient Céline, jeune parisienne et fille de diplomate. Sa passion amoureuse pour Dieu, sa rage et sa rencontre avec Yassine et Nassir l'entraînent, entre grâce et folie, sur des chemins dangereux. « Le réalisateur français Bruno Dumont a secoué le festival de San-Sébastian avec Hadewijch, un film dérangeant sur la foi aveugle d’une jeune parisienne, qui la pousse à
COUP-DE-CŒUR DU MÉLIÈS
Le résultat est peut-être à ce jour le film le plus audacieux de Bruno Dumont, que nous tenons au Méliès, pour l’un des tout meilleurs metteurs en scène français, et ce depuis La Vie de Jésus. Audaces de narration, car lier cette foi bouleversante du début à l’aveuglement auquel elle peut conduire est suffisamment scandaleux pour que certains grands festivals n’aient pas osé sélectionner le film, audaces formelles aussi, à l’image d’une fin proprement sublime. Résultat : le plus beau film sur le sacré depuis l’œuvre de Robert Bresson, portée par des interprètes prodigieux, qui seront aux côtés du réalisateur le soir de la rencontre que nous organisons.
RENCONTRE EXCEPTIONNELLE AVEC BRUNO DUMONT, JULIE SOKOLOWSKI, KARL SARAFIDIS ET YASSINE SALIME
SAMEDI 5 DÉCEMBRE A 20H30
The Limits of Control
Voyage surprise
de Jim Jarmusch
Scénario et dialogues de Jacques Prévert
(USA - 2009 - 1h55 - vo) avec Isaack de Bankolé, Bill Murray
du 2 au 15 décembre
de Pierre Prévert (France - 1947 - 1h43) avec Maurice Baquet, Jean Sinoël, Martine Carol à voir dès 8 ans
sortie nationale
du 25 novembre au 1er décembre
L'histoire d'un mystérieux homme solitaire, dont les activités restent en dehors de la légalité. Il est sur le point d'achever une mission, dont l'objet n'est pas dévoilé. A la fois concentré et rêveur, notre homme accomplit un voyage à travers l'Espagne, mais aussi à l'intérieur de sa conscience... « The Limits of Control est un étrange objet cinématographique. Abstrait, envoûtant, presque agressif, le nouveau film de Jim Jarmusch (absent des écrans depuis presque cinq ans avec ses Broken Flowers) est plus proche de l'essai. Les têtes connues de son cinéma (Bill Murray, Isaach de Bankolé, Tilda Swinton, Youki Kudoh, Alex Descas) se croisent sous le soleil de l'Espagne dans une ambiance de film d'espionnage qui évoque aussi bien Rimbaud qu'Antonioni. Un voyage mystérieux et presque absurde qui mélange les langages, les genres, les références et les émotions. » Excessif
Un vieux garagiste, le père Piuff, autrefois directeur d’un service régional d’autocars, a été ruiné par un concurrent. Pour montrer à son adversaire qu’il est encore capable d’entreprises extraordinaires, il décide d’organiser un voyage
surprise. Rien, pas même l’itinéraire, n’est dévoilé aux passagers. Mais le père Piuff n’a, en fait, rien prévu du tout et se fie entièrement au hasard. A chaque carrefour, les voyageurs de ce car en folie devront faire preuve d’imagination : ils seront tour à tour comédiens devant une salle en délire, révolutionnaires en Stromboli, pays imaginaire régi par une épouvantable duchesse… tout en étant certains que ces exercices font partie du programme ! «Pierre Prévert aura vécu toute sa vie dans l'ombre gigantesque de son frère Jacques. Il commence par réaliser un court métrage à 22 ans qui sera suivi par le célèbre L'affaire est dans le sac et ses combines à bérets en 1932, par Adieu Léonard en 1943 et enfin Voyage surprise en 1947, adaptation du roman fantaisiste de Jean Nohain et Maurice DiamantBerger. Jacques Prévert, avec son éternelle générosité, donne un coup de main pour le scénario et les dialogues. Le résultat est un film joliment anarchiste, qui prône la confusion et le hasard comme vertus premières. Autant de choses qui ne vieillissent jamais et donnent à Voyage surprise son charme entêtant.» Louis Skorecki, Libération «Une merveille d’humour. Les frères Prévert s’en donnent à cœur joie dans ce que l’on peut considérer comme leur meilleur film.» Jean Tulard, Guide des films
9
18h
13h45, 18h15
16h15
15h45, 20h45
13h45
Voyage surprise (1h45)
18h15 15h45
Hadewijch (SN !, 1h45) Vincere (SN !, 2h, vo)
14h30 18h30 20h45
Huacho (SN !, 1h30, vo) Yuki et Nina (SN !, 1h35, vo) Breathless (SN !, 2h05, vo)
20h30 + Rc. Mihaileanu
18h15
20h45
18h30
18h, 21h
Jeudi 17
20h30
18h15
20h45
18h45
21h
18h30
Jeudi 10
21h00
19h
17h
19h15, 21h15
17h15
17h30, 20h30
Vendredi 18
19h30
17h15
21h30
21h
19h
17h45
20h
17h30
21h45
Vendredi 11
17h30
21h30
19h30
17h
19h
21h15
17h15
18h30, 20h45
Vendredi 4
19h30
21h30
18h30
21h
14h15
16h30
20h, 22h
14h, 16h, 18h
13h30, 17h, 20h30
Samedi 19
21h15
14h15, 19h
16h45
14h, 21h30
17h30, 19h30
16h30
16h15
20h15
13h45
17h45, 22h
Samedi 12
13h45, 18h
15h30
20h30 + Rc. Dumont
16h45
18h45
14h, 21h
16h30
14h15, 17h45,19h45, 22h
Samedi 5
20h30 + Soirée M. Jackson
21h45
14h15
18h30
20h45
16h45
18h, 20h30
14h, 16h
13h45, 17h15, 20h15
Dimanche 20
16h30, 21h15
14h15
18h45
17h15
14h, 19h45, 21h45
16h
16h15, 21h
13h45, 18h30
Dimanche 13
16h15, 20h15
13h45
18h
18h15
14h
16h, 20h30
16h45
14h15, 17h45,20h
Dimanche 6
14h15
21h
18h30
16h30
13h45, 18h15
16h15, 20h45
14h, 16h, 18h, 20h15
12h, 14h45
18h15
12h30, 20h45
16h30
14h30
12h15, 18h30, 20h30
14h15, 16h15
17h, 20h + discussion
Lundi 21
12h15, 19h15
14h
16h30, 21h
14h30, 19h
12h30, 17h, 21h30
16h45
12h, 18h45
14h15, 21h15
Lundi 14
12h30, 18h45
14h15, 20h30
16h45, 21h
19h
12h15, 17h
14h30
12h, 14h, 16h, 18h, 20h
Lundi 7
12h30
14h45, 21h15
16h45
19h15
14h15, 18h45
12h15, 16h30, 20h15 + Rc.
12h, 14h, 16h, 18h, 21h
Lundi 30
14h30
18h30
16h30
21h
14h15
18h15, 20h30
14h, 16h
17h15, 20h15
Mardi 22
20h15
18h
20h30
18h15
18h30
20h45
Mardi 15
21h
18h45
18h30
20h45
18h15, 20h30
Mardi 8
21h
18h30
20h
18h
18h15, 20h30
Mardi 1er
Les informations recueillies sont exclusivement réservées à l’association. Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification et de suppression des données vous concernant (article 7 de la loi Informatique et Libertés).
Hadewijch de Bruno Dumont (30 places)
JEUDI 17 DÉCEMBRE
* dans la limite des places disponibles
Le Concert de Radu Mihaileanu (30 places)
Renc’Art au Méliès 35/37 avenue de la Résistance - Boîte 119 - 93100 Montreuil-sous-Bois Boîte à lettres au Méliès Courriel : rencart93@yahoo.fr Site : www.rencartaumelies.fr
Courriel
Tél
Adresse
Prénom
Nom
L'adhésion est valable du 1er septembre 2009 au 31 août 2010. Le tarif des cotisations est inchangé: 22 € par personne, 33 € pour deux adultes (même adresse). Ce bulletin est à nous retourner à notre adresse postale ou au Méliès accompagné de votre photo d’identité et de votre chèque libellé à l’ordre de RENC’ART AU MELIES.
Bulletin d’adhésion à Renc’Art
SAMEDI 5 DÉCEMBRE
Kaïro de Kiyoshi Kurosawa (30 places)
JEUDI 2 DÉCEMBRE
D.O.A. de Lech Kowalski (Tous les adhérents)
MERCREDI 25 NOVEMBRE
convie ses adhérent[e]s aux projections suivantes, en présence des réalisateurs*
RENCART AU MÉLIÈS
Pour consulter les horaires par téléphone, un seul numéro : 01 48 58 90 13 sur le site de la ville : www.montreuil.fr
Le Concert (2h)
16h30
18h, 20h, 22h
Kerity, la maison des contes (SN !, 1h20)
( version originale )
Max et les maximonstres (SN !, 1h40, vo)
( version française )
14h, 16h
13h30, 17h, 20h30
Avatar (SN !, 2h40, vf) Max et les maximonstres (SN !, 1h40, vf)
Mercredi 16
18h30
20h30 + Ecrans philos
Du 16 au 22 décembre
Huacho (SN !, 1h30, vo)
L’Année dernière à Marienbad (1h35)
16h15
Vincere (SN !, 2h, vo)
18h 13h45
The Limits of Control (SN !, 1h55, vo)
Breathless (SN !, 2h05, vo)
17h
La Boutique des pandas (SN !, 40mn)
14h30, 20h45
14h
Princes et princesses (1h10)
Yuki et Nina (SN !, 1h35, vo)
16h
18h15
21h
Le Vilain (SN !, 1h25)
Le Concert (2h)
Rapt (2h05)
Mercredi 9
20h45 + Rc. Kurosawa
Tokyo Sonata (2h, vo)
Du 9 au 16 décembre
18h + Rc. Kurosawa
18h15
20h30
18h30, 21h
Jeudi 3
18h30
Kaïro (2h, vo)
13h45, 20h30
18h45
La Famille Wolberg (SN !, 1h20)
16h45
La Domination masculine (SN !, 1h40)
14h, 21h
The Limits of Control (SN !, 1h55, vo) In the Loop (1h45, vo)
16h30
14h15, 17h30,19h30, 21h30
Mercredi 2
La Boutique des pandas (SN !, 40mn)
Le Vilain (SN !, 1h25)
du 2 au 8 décembre
Michael Jackson’s This is it (1h50, vo)
20h30 + Rc. Kowalski
18h30
Hadewijch (SN !, 1h45)
D.O.A. (1h30, vo) + Rome is burning
15h45
A l’origine (SN !, 2h10)
18h
17h45
20h + Rc. CDN
18h
14h, 16h, 17h45, 20h
Dimanche 29
+ Rc. : Rencontre avec une personnalité.
Samedi 28
La Grande Vie (1h25) 20h45 + Rc. Salinger
20h
17h30, 19h15, 21h15
Vendredi 27
14h15
16h30
19h
14h15, 21h30
18h15, 20h30
Jeudi 26
: films du programme pour enfants “Voyage dans la lune”.
L’Enfance nue (1h35)
Moomin (SN !, 1h15, vf)
Barry Lyndon (3h10, vo)
Vincere (SN !, 2h, vo)
14h, 16h, 18h, 20h, 22h
Mercredi 25
SN ! : films en sorties nationales.
décembre
La Domination masculine (SN !, 1h40)
Le Vilain (SN ! 1h25)
du 25 novembre au mardi
1er
: dernière diffusion de chaque film.
LE PROGRAMME DU CINÉMA MUNICIPAL GEORGES MÉLIÈS [du 25 novembre au 22 décembre 2009]
Les films [voyage dans la lune]
LES FILMS
Le Hérisson et la pastèque de Wang Borong et Qian Jiaxin (1979) Maman hérisson explique à sa fillette comment ramasser les fruits avec ses piquants. Mais le jour où elle trouve une énorme pastèque, elle ne sait plus vraiment comment faire.
La Boutique des pandas
Cinéma jeune public
de Shen Zuwei et Zhou Keqin (1979)
du 25 novembre au 1er décembre Le 28 novembre
du 9 au 15 décembre
Moomin et la folle aventure de l’été
L’Enfance nue
Princes et Princesses
à voir dès 13 ans
à voir dès 5 ans
du 25 novembre au 1 décembre
du 16 au 29 décembre
Voyage surprise
Kérity, la maison des contes
à voir dès 5 ans
à voir dès 8 ans
à voir dès 6 ans
du 2 au 15 décembre
Grand-père panda et son petit fils tiennent une boutique bien achalandée. Ils ne ménagent pas leurs efforts pour satisfaire les désirs de leur clientèle particulièrement exigeante.
Attention ! Par mesure de sécurité, la réglementation des salles de cinéma interdit l’accès aux enfants de moins de trois ans. Merci de votre compréhension.
La Boutique des Pandas à voir dès 3 ans
In the Loop de Armando Iannucci (GB - 2009 - 1h45 - vo) avec James Gandolfini, Steve Coogan
du 2 au 8 décembre
Infos Nous vous rappelons que vous pouvez acheter vos places pour toute la semaine dès le mercredi à 13h30. La caisse du cinéma ouvre chaque jour 15 mn avant la première séance publique.
Pour consulter les horaires par téléphone, un seul numéro 01 48 58 90 13 sur le site de la ville www.montreuil.fr
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Prochainement Les Chats persans de Bahman Ghobadi Plein sud de Sébastien Lifschitz Une vie toute neuve de Ounie Lecomte La Dame de trèfle de Jérôme Bonnell Invictus de Clint Eastwood A Serious Man des Frères Coen Gainsbourg (vie héroïque) de Joann Sfar
Entre Londres et Washington, les gouvernements britannique et américain se livrent à de folles tractations dans la dernière ligne droite avant une possible invasion de l'Irak... Dans une interview, l'ambitieux mais maladroit Secrétaire d'Etat britannique au développement international, Simon Foster, commet une gaffe qui va provoquer un vent de panique dans les arcanes du pouvoir et des médias, des deux côtés de l'Atlantique, à l'approche d'un vote décisif à l'ONU... «Comédie et politique ont souvent fait bon ménage au cinéma… Si le genre est rare, les initiatives furent souvent concluantes, jonglant entre la pure satire, le constat alarmant et le bon mot bien placé. Tout est question d’équilibre. Et lorsqu’Anglais et Américains sont à deux doigts d’envoyer des troupes au Moyen-Orient, l’équilibre devient celui de la terreur. Alors autant en rire ! Cette plongée vertigineuse et démentielle dans l’univers si privé des politiques britanniques et de leurs homologues américains est une critique acerbe comme on en fait plus... Les vannes fusent, le rythme est effréné, le bordel est de mise et le résultat, absolument jouissif. In the Loop frappe là où ça fait mal et le fait bien!» DVDrama
La Boutique des pandas Programme de courts métrages d’animation. (Chine - 40 mn) à voir dès 3 ans
du 2 au 15 décembre sortie nationale
L’écureuil coiffeur de Pu Jiaxiang (1985) Coiffeur peu conformiste, l’écureuil tente toutes sortes de coiffure sur les autres animaux. Mais vont-elles vraiment leur plaire ?
«Ces trois films, destinés aux tout-petits, pleins d’invention et de drôlerie, mettent en scène des animaux peu conformistes : le petit hérisson qui se moque éperdument des recommandations de sa mère et qui n’en fait qu’à sa tête, l’écureuil fantaisiste qui essaye consciencieusement toutes sortes de coiffures sur ses clients, le petit panda astucieux et plein de bonne volonté. Chaque film a son style, le plus remarquable étant L’Ecureuil coiffeur, dessin animé de style moderne, dont les contours à l’encre sont joliment gouachés avec les couleurs vives de la peinture chinoise traditionnelle. Les histoires sont simples et au lieu de se confiner dans les bons sentiments, elles font preuve d’un solide sens de l’humour. Par exemple, la maman hérisson fait la leçon à son petit, mais elle doit finalement reconnaître que faire rouler la pastèque pour la ramener à la maison est une solution astucieuse qu’elle a omis de lui apprendre. L’écureuil coiffeur et le petit panda boutiquier, gentils et attentionnés, sont à chaque instant confrontés aux exigences de leurs clients.» www.cinemapublic.org
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LES FILMS
Cycle musique et cinéma
SOIRÉE KIYOSHI KUROSAWA, EN SA PRÉSENCE !!! JEUDI 3 DÉCEMBRE ANIMEE PAR LE CRITIQUE JEAN-PHILIPPE TESSÉ en collaboration avec le Festival des 3 Continents de Nantes et la FEMIS. 20H45 + RENCONTRE
Tokyo Sonata 18H + RENCONTRE
Kaïro
(Japon - 2009 - 2h - vo)
de Kiyoshi Kurosawa
Tokyo Sonata dresse le portrait d'une famille japonaise ordinaire. Le père, licencié sans préavis, le cache à sa famille. Le fils aîné est de plus en plus absent. Le plus jeune prend des leçons de piano en secret. Et la mère, impuissante, ne peut que constater qu'une faille invisible est en train de détruire sa famille. «Tokyo Sonata éblouit parce que Kurosawa y atteint des sommets d'expressivité avec une subtilité et une grâce qui n'ont pas d'équivalent dans son œuvre.» Jean-Philippe Tessé, Les Cahiers du cinéma
(Japon - 1991 - 1h57 - vo) avec Haruhito Kato, Kumiko Aso interdit aux moins de 12 ans Taguchi, un jeune informaticien, est retrouvé pendu dans son appartement. Sous le choc, ses collègues cherchent à en savoir plus sur ce suicide inexplicable. La victime a laissé un mystérieux message contenu dans une simple disquette. De toute évidence, celle-ci recèle un virus qui contamine ses utilisateurs et a de graves répercussions sur leur comportement. «Cette fable fantastique d'une rare ambition, à la fois émouvante et métaphysique. Kiyoshi Kurosawa triture les sons et invente des images sidérantes pour déstabiliser le spectateur, avant de chercher la sérénité » Monsieur Cinéma
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de Kiyoshi Kurosawa avec Koji Yakusho, Turuyuki Kagawa
Kiyoshi Kurosawa Cinéaste phare d'une nouvelle génération succédant à "la nouvelle vague japonaise", il a fait ses débuts derrière la caméra en réalisant une dizaine de petits films en 8 mm, de 1974 à 1983. Influencées à la fois par le cinéma hollywoodien des années 70 et par sa vie de tous les jours, ses premières mises en scène explorent les conflits professeurs-élèves ou parodient les films de gangsters en plein campus universitaire. C'est grâce au triomphe de son moyen-métrage Shigarami, récompensé en 1980 au PIA Film Festival, que le metteur en scène acquiert une réputation dans le milieu du cinéma : assistant des réalisateurs Shinji Somai
et Kazuhiko Hasegawa, il apprend à leurs côtés pendant trois ans. Embauché juste après par la major japonaise "Nikkatsu", Kurosawa s'illustre dans des romans pornographiques ou "pinkyu-eiga" et tourne en 1983 son premier long métrage, Kandagawa wars qui aura peu de succès. Lorsque la major refuse de produire son film suivant Joshi Dasei : Hazukashii seminar, qui correspond peu aux conventions du Pink Eiga, le réalisateur s'en remet à une société indépendante qui rachète ses droits et le distribue en 1985 sous le nom plus vendeur de The Excitement of the Do-Re-Mi-Fa Girl. Désormais sur la liste noire des producteurs, la carrière de Kurosawa connaît un arrêt brutal. A trente ans, il revient sur les bancs de l'université en tant qu'enseignant et mentor de futurs cinéastes japonais tels que Takashi Shimizu, le futur réalisateur de The Grudge. En 1989, le cinéaste décide de s'essayer au thriller fantastique avec Sweet Home, qui pose les bases de son univers. Son retour dans le circuit se fait doucement grâce à son ami Juzo Itami, acteur dans The Excitement of the DoRe-Mi-Fa Girl et auteur reconnu par la suite avec Tampoco. Les années 90 marquent ses débuts pour la Kansai TV et les téléfilms d'horreur ou de fantômes. En 1992, le huis clos sanglant The Guard from the Underground, s'impose comme son film le plus abouti. En 1997, Cure promeut son talent dans divers festivals et lui ouvre les portes de l'Occident deux années plus tard. Suivront son premier film hors-genre, Licence to live en 1998 puis l'année suivante Vaine illusion et Charisma, conte philosophique et farce absurde sortis en 1999. Kaïro en 2001, impose son sens du cadre et du rythme parmi les grands noms du cinéma de la peur. A l'honneur en 2003 à Cannes, avec la sélection du drame Jellyfish en compétition, le cinéaste repart bredouille de la Croisette. Il reviendra par la suite aux films de fantômes et réalisera Séance en 2004 puis Loft en 2006, année où Kaïro fait l'objet d'un remake américain produit par Wes Craven (Pulse). Retribution marque la septième collaboration de Kurosawa avec l'acteur de Babel, Koji Yakusho, que le cinéaste retrouve encore dans Tokyo Sonata. Avec ce tout dernier opus, Prix Spécial du Jury, le travail de Kurosawa est finalement couronné à Cannes.
Le Concert
Rapt
de Radu Mihaileanu
de Lucas Belvaux
(France - 2009 - 2h)
(France - 2009 - 2h05)
avec Sergei Guskov, Mélanie Laurent,
avec Yvan Attal, Anne Consigny
du 9 au 22 décembre
du 9 au 15 décembre
A l'époque de Brejnev, Andrei Filipov était le plus grand chef d'orchestre d'Union soviétique et dirigeait le célèbre Orchestre du Bolchoï. Mais après avoir refusé de se séparer de ses musiciens juifs, dont son meilleur ami Sacha, il a été licencié en pleine gloire. Trente ans plus tard, il travaille toujours au Bolchoï mais comme homme de ménage. Un soir, alors qu'Andrei est resté très tard pour astiquer le bureau du maître des lieux, il tombe sur un fax adressé au directeur : il s'agit d'une invitation du Théâtre du Châtelet conviant l'orchestre du Bolchoï à venir jouer à Paris. Soudain, Andrei a une idée de folie : pourquoi ne pas réunir ses anciens copains musiciens, qui vivent aujourd'hui de petits boulots, et les emmener à Paris, en les faisant passer pour le Bolchoï? L'occasion tant attendue de prendre enfin leur revanche. «Le cinéaste et ses acteurs possèdent tout le talent requis pour faire de ce "Concert" un spectacle de très bonne tenue, exemple rare de nos jours de ce que peut être un cinéma populaire de qualité.» Pascal Mérigeau, Nouvel Observateur
Homme d'industrie et de pouvoir, Stanislas Graff est enlevé un matin comme les autres devant son immeuble par un commando de truands. Commence alors un calvaire qui durera plusieurs semaines. Amputé, humilié, nié dans son humanité, il résiste en ne laissant aucune prise à ses ravisseurs. Il accepte tout sans révolte, sans cri, sans plainte, c'est par la dignité qu'il répond à la barbarie. Coupé du monde, ne recevant que des bribes d'informations par ses geôliers, Graff ne comprend pas que personne ne veuille payer la somme qui le délivrerait. Au-dehors, son monde se fissure au fur et à mesure de la révélation de sa personnalité. Tout ce qu'il avait réussi à garder d'intimité, son jardin secret, est révélé à sa famille par l'enquête de police ou celle de la presse. Chacun découvre un homme qui est loin de ressembler à celui qu'il imaginait. Quand il retrouvera la liberté, ce sera pour s'apercevoir qu'il a tout perdu, l'amour des siens, l'estime de ses collègues, son pouvoir, la confiance en ses proches. Sa libération se révélera plus difficile à vivre que sa captivité. «Quatre ans après La Raison du plus faible, Lucas Belvaux reprend la caméra pour adapter librement l'histoire du baron Empain, qui avait été enlevé à la fin des années soixante-dix, pour en faire un récit contemporain sans pour autant renier la problématique originelle, celle de la responsabilité des actes de chacun, face aux autres et à soi-même. Dans une même lignée réaliste et sociale que son précédent
RENCONTRE AVEC RADU MIHAILEANU
JEUDI 17 DÉCEMBRE A 20H30
LES FILMS film, le cinéaste s'attache cette fois-ci au monde des grosses fortunes et du pouvoir qu'elles possèdent. Entre vie familiale, vie professionnelle, vie intime et représentation publique, ce sont différentes sphères qui chez Stanislas Graff ne se mélangent pas. Quatre cercles qui conduiront l'homme en enfer, les ravisseurs se fondant sur sa fortune supposée et révélée par les médias pour établir leur rançon. Le film offre alors une véritable spirale paranoïaque, vertigineuse à souhait : si personne ne paie la rançon, c'est que quelqu'un trouve intérêt à ne pas revoir Stanislass Graff vivant. Dans son calvaire, le puissant homme se voit réduit à l'état d'animal avant d'entamer une réflexion sur son existence et son entourage. Expérience limite et traumatisante qui risque de lui interdire à jamais une socialisation équilibrée. Lucas Belvaux n'insiste pas davantage sur les conditions de séquestration mais bien plutôt sur les ressorts complexes des négociations. Jeu de poker grandeur nature où la mise n'est rien de moins que la vie d'un homme, les coups de bluff sont aussi risqués que le refus de payer. Le cinéaste n'oublie pas d'exposer les relations intimes entre les sphères industrielles et celles des forces de l'ordre et du pouvoir, les intérêts des uns ne venant pas forcément renforcer ceux des autres. Jeu d'échecs ou bien encore de quilles, qui contrôle quoi et comment? Et la réponse est assez inquiétante… La mise en scène de Lucas Belvaux est précise, pour ne pas dire coupée au scalpel, pour favoriser une neutralité chère au cinéaste : au spectateur de se faire sa propre opinion du personnage, magnifiquement interprété par Yvan Attal. On n'oubliera pas de mentionner un casting de seconds rôles largement à la hauteur, pour faire de ce film une réussite tant dans la direction d'acteurs que dans la maîtrise narrative et formelle. » Dvdrama
15
LES FILMS
Princes et Princesses de Michel Ocelot (France - 1998 - 1h10) animation à voir dès 5 ans
du 9 au 15 décembre Suite de six contes en théâtre d'ombre. Deux enfants curieux se retrouvent tous les soirs dans un cinéma désaffecté et, avec l'aide d'un vieux technicien, ils inventent et se déguisent puis vivent des histoires dont ils sont les héros: la Princesse des diamants, le Garçon des figues, la Sorcière, le Manteau de la vieille dame; la Reine cruelle; Princes et princesses. «Six contes éblouissants de délicatesse et de poésie. Des ciseaux virtuoses façonnent les tendres personnages et les décors en dentelle d’un théâtre d’ombres chinoises. D’une princesse aux larmes de diamant aux artifices émouvants d’une fausse méchante sorcière esseulée (qui annonce celle de Kirikou), des doux baisers de deux amoureux frappés d’un cocasse sortilège à une vieille Asiatique rusée, Michel Ocelot et son équipe inventent une étrange féérie mélancolique. Ce film de lumière et de papier est plus qu’un spectacle doucement envoûtant qui joue de tous les univers graphiques, des estampes japonaises aux hiéroglyphes égyptiens, c’est une sorte d’hommage à la créativité, à l’univers de l’enfance, un cercle enchanté où il suffit d’entrer pour devenir, à notre tour, “princes et princesses”… » Cécile Mury Télérama (26 Janvier 2000)
16
LES FILMS
LES ECRANS PHILOSOPHIQUES,
Yuki et Nina d’Hippolyte Girardot et Nobuhiro Suwa (France - 2009 - 1h35)
du 16 au 22 décembre sortie nationale Quand Yuki, une petite franco-japonaise de 9 ans, apprend que ses parents se séparent, elle comprend qu'elle devra suivre sa mère, au Japon. «Les parents cinématographiques de Yuki et Nina, comme c’est bizarre, vont par deux : un cinéaste nippon qui ne parle (presque) pas français et un acteur français invité à passer pour la première fois derrière la caméra et dont
FILM DU MOIS
on imagine le japonais rudimentaire. On devine qu’ils ne se sont pas beaucoup parlé pendant le tournage, et la rumeur laisse entendre qu’ils ne se parlent pour ainsi dire plus depuis. Peu importe, leur film-enfant porte en lui les marques de la double culture, celle qui vient s’imprégner dans les détails. Yuki, quand elle doute d’une chose (assez souvent ces derniers temps), s’exprime en français (le français de son père, joué par Hyppolyte Girardot). Quand elle se laisse aller à rêver, c’est le japonais maternel qui remonte. Yuki voudrait passer l’été en Aveyron avec Nina, sa copine. Sa mère (magnifique Tsuyu Shimizu) lui demande de retourner avec elle au Japon. Pas pour l’été, pour y vivre : les parents de Yuki divorcent. La séparation, motif récurrent des films de Suwa, est ici regardée depuis l’enfant. On est chez Doillon (qui n’a pas fait pour des nèfles l’acteur chez Suwa dans Un couple parfait), mais un temps seulement, car le film s’en va vite fuguer ailleurs, dans une forêt troublante où les distances intercontinentales n’ont plus cours. Et où, progressivement, le monde stable de Yuki s’efface. Ce film est le plus beau de son auteur depuis l’incroyable M/Other, qui l’avait fait connaître à la fin des années 90. Il est le dépassement par Suwa de son cinéma, se coupant de ses références pour s’aventurer un peu plus dans l’inconnu, glisser dans une poche du temps. Et surtout, quel réalisateur, jusqu’ici, a tenté de retranscrire le sentiment que l’avenir, pour une petite fille de 10 ans, ce n’est surtout pas un horizon vers lequel on avance, mais une chose imposée par les grands où l’on vous somme d’abandonner lentement ceux qui vous protègent ? Vraiment, vous ne vous souvenez pas? Et pourtant… » Philippe Azoury, Libération
EN COLLABORATION AVEC LA MAISON POPULAIRE ET LE COLLÈGE INTERNATIONAL DE PHILOSOPHIE (CIPh) PRÉSENTENT :
MERCREDI 9 DÉCEMBRE PRÉSENTÉ PAR BERTRAND OGILVIE, philosophe et psychanalyste, directeur de programme au CIPh.
Breathless de Ik-June Yang
L’Année dernière à Marienbad
(Corée - 2009 - 2h10 - vo)
de Alain Resnais
sortie nationale.
(France - 1961 - 1h35)
Probable interdiction
avec Delphine Seyrig
Leader impitoyable d’une bande de voyous, Sang-hoon met toute sa rage dans son métier de recouvreur de dettes. Sa vie et son quotidien sont une histoire de violence, à tel point qu’il semble incapable d’exprimer son attachement. Mais le hasard met sur son chemin Yeon-hee, une jeune lycéenne, au passé étrangement similaire au sien et qui va lui tenir tête. Peu à
Dans un grand hôtel fastueux, un homme tente de convaincre une femme qu'ils ont eu une liaison l'année dernière à Marienbad. «Lorsque sort en salle, en 1961, L’Année dernière à Marienbad d’Alain Resnais sur un scénario d’Alain Robbe-Grillet, le film fascine, sidère et irrite à la fois par sa radicalité. Il vient occuper immédiatement une place de classique de l’expérimentation, ce qui est une sorte de paradoxe. Sa puissance hypnotique n’a pas vieilli, offrant sans doute l’une des facettes de l’art cinématographique de la manière la plus explicite. Il n’est pas forcément pertinent d’en offrir une interprétation. Il vaut mieux en faire l’expérience, en l’utilisant pour s’interroger sur ce qu’est une expérience de cinéma. Fonctionnant comme un dispositif de désorientation systématique de la figuration et de la narration, et du statut même de l’objet-film, il se présente comme un travail sur la forme, l’image, l’imago, c’est-à-dire la statue, et sur ce qui s’institue face à la stature de l’image, en deçà de tout récit. Il nous apprend à toujours chercher l’Un dans le multiple, du côté du multiple, ou comme le dit Carlyle, à comprendre que «la beauté est ce dans quoi le multiple, encore saisi comme multiple, devient un» : c’est un passage, un processus qui ne s’oublie jamais lui-même.» Bertrand Ogilvie
avec Ike-June Yang
du 9 au 22 décembre
peu, ces deux paumés vont s’apprivoiser et s’évader ensemble d’un monde fait d’inhumanité. Mais Sang-hoon peut-il pardonner? Et surtout, peut-il être pardonné? «Breathless, comme son titre l’indique, est un film qui s’encaisse jusqu’à bout de souffle. Si le film de Jean-Luc Godard n’a rien à voir làdedans, on peut tout de même noter une même énergie qui ne faiblit jamais tout au long du métrage et un montage constamment percutant sans jamais tomber dans le sur-découpage. Film savamment équilibré entre les tensions internes des personnages et celles qui s’installent à travers les éléments dramatiques, la nervosité et l’anxiété glissent peu à peu de l’image vers le spectateur. Le film contamine au sens propre, jusqu’au dernier plan, magistral de simplicité et de sens. Yang Ik-june, un cinéaste sur lequel il va falloir compter à l’avenir.» Excessif
LES MARDIS DU DOCUMENTAIRE À LA BIBLIOTHÈQUE ROBERT-DESNOS
Un rendez-vous mensuel : des projections, une rencontre WALIDEN, L’ENFANT D’AUTRUI d’Awa Traoré MARDI 15 DÉCEMBRE, À 19H À LA BIBLIOTHÈQUE ROBERT-DESNOS Ce premier documentaire de la réalisatrice malienne est consacré à l’adoption traditionnelle des enfants, richesse qui consolidait les valeurs familiales mais qui, aujourd‘hui, peut s’avérer être un cauchemar pour l’enfant. Awa Traoré soulève ici le tabou des maltraitances dont elle-même a été victime.
La projection sera suivie d’une rencontre avec la réalisatrice, venue spécialement du Mali. Une occasion de revenir sur le projet d’atelier vidéo « Echanges de lettres filmées entre Montreuil et le Mali » avec la réalisatrice Laurence Petit-Jouvet auquel participe aussi Awa Traoré. Réalisées par des femmes d’origine malienne vivant ici et des jeunes filles qu’elles ne connaissent pas vivant au Mali, l’ensemble de ces échanges sous forme de court-métrages épistolaires constituera un film documentaire que vous pourrez découvrir à la bibliothèque dès qu’il sera achevé.
Bibliothèque Robert-Desnos 14, bd Rouget-de-Lisle 93100 Montreuil 01 48 70 69 04 www.montreuil.fr/bibliotheque Métro L.9 Mairie de Montreuil
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LES FILMS
Avatar
Huacho
de James Cameron
de Alejandro Fernandez
(USA - 2009 - 2h40 - vf)
(Chili - 2009 - 1h30 - vo)
avec Sigourney Weaver, Sam Worthington
avec Clemira Aquayo, Alejandra Yanez
du 16 au 22 décembre
du 9 au 22 décembre
sortie nationale
sortie nationale
Sur la lointaine planète de Pandora, Jake Sully, un héros malgré lui, se lance dans une quête de rédemption, de découverte, d'amour inattendu, dont l'issue sera un combat héroïque pour sauver toute une civilisation. Le Méliès n’étant pas (encore) équipé, faut-il voir Avatar sans l’effet 3D ? La réponse est évidemment oui, car James Cameron a autant de talent pour apprivoiser les effets spéciaux que pour porter des histoires qui touchent les spectateurs. Il sait mieux que quiconque que les effets spéciaux, aussi grandioses soient-ils, ne suffisent pas à faire du cinéma. La narration et la construction des personnages ont autant besoin d’être travaillés que l’utilisation de plans numériques. Peut-on limiter Abyss à un film à effets spéciaux « maritimes » ? Ou encore Titanic à son iceberg ? Les deux sont réussis aussi grâce à des histoires d’amour émouvantes et grâce à un discours politique sur les classes sociales (Titanic). James Cameron n’est peutêtre pas le plus politique des cinéastes, mais certainement pas le moins ambitieux formellement. Comme quoi, on peut vraiment construire une oeuvre d’auteur et proposer aux spectateurs le plus populaire des cinémas.
Une longue journée à la fin de l'été, quatre membres d'une famille paysanne du sud du Chili ont du mal à s'adapter au monde toujours changeant qui les entoure. Un monde où un jeu vidéo ou une nouvelle robe peuvent être aussi précieux qu'un litre de lait ou un verre de vin. Un monde nouveau, globalisé où les frontières entre tradition et modernité s'effacent et où les valeurs se transforment rapidement.
DISCUSSION À L’ISSUE DE LA SÉANCE
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LUNDI 21 DÉCEMBRE A 20H
LES FILMS
COUP-DE-CŒUR DU MÉLIÈS
« Avec ce premier film, Alejandro F. Almendras, réalisateur chilien, met en scène le quotidien d’une famille paysanne en filmant, de la belle aube au triste soir, une chaude journée de fin d’été. Famille unie où se côtoient, dans une chaleureuse tendresse, trois générations. Dès le lever, le réel se rappelle au bon souvenir de tous sous forme d’une coupure d’électricité. Sans être indigents, ils sont pauvres. Passé le petit déjeuner, chacun s’éparpille, retrouve ses activités : la grand-mère, la fabrication artisanale de fromages qu’elle vend au bord des routes (superbe scène), le grand-père, son labeur de journalier, leur fille, un harassant travail en entreprise, son fils enfin, l’école, si prompt à mettre en évidence les disparités sociales. Loin de révéler un fossé générationnel, d’opérer la moindre différenciation entre tradition et modernité, univers rural ou urbain, cette journée, véritable mesure étalon du film, démontre, hors de toute rhétorique, qu’ils appartiennent tous à un même monde, déjà globalisé, où ces repères civilisationnels, démonétisés, n’ont plus cours. Sur leur territoire social respectif, chacun d’entre eux devra se frotter à l’âpreté des échanges, soumettre ses désirs, ses aspirations, à la tractation, à de vains pourparlers. Fort de son seul regard, sans hargne ni amertume, dans une atmosphère de contemplation alanguie, Alejandro Fernandez Almendras met au service d’un film politique d’une rare pertinence des moyens formels inédits dans ce registre. Et cette singularité-là est déjà très remarquable. » Evene.fr
Max et les maximonstres
Kérity, la maison des contes
de Spike Jonze (USA - 2009 - 1h40 - vo)
de Dominique Monféry et Rebecca Dautremer
avec Max Records, Catherine Keener
(France - 2009 - 1h20)
du 16 au 22 décembre sortie nationale
animation
Max, un garçon sensible et exubérant, se sentant incompris chez lui, s'évade. Il atterrit sur une île où il rencontre de mystérieuses et étranges créatures, aux émotions sauvages et aux actions imprévisibles. Les Maximonstres attendent un leader pour les guider, et Max rêve d'un royaume sur lequel régner... «Max et les Maximonstres, le livre, raconte la fuite imaginaire d'un gamin turbulent dans un pays peuplé de Maximonstres, dont il devient le roi; Spike Jonze et son scénariste ont rallongé la partie «réelle» : Max et sa mère, Max et son prof de SVT, dont le cours sur la mort du soleil installe le film dans une saisissante mélancolie. Sur l'île où il accoste, Max tombe sur une organisation sociale singulière : êtres mystérieux doués de raison, mais animés par leurs sentiments les plus bruts, groupe dont on ne sait s'il est une famille, une bande. Confronté à cette drôle de sauvagerie, Max va vivre en raccourci l'ensemble des émotions de l'enfance, peur et joie, tristesse et exaltation. On reviendra évidemment sur cette réussite qui n'a rien d'un film pour enfants traditionnel et peut séduire tous les âges. Qu'un film comme celui-ci rencontre un succès commercial infirme tout ce qu'on peut penser et dire de la standardisation des consommations culturelles. Bonne nouvelle!» Aurélien Ferenczi, Télérama
du 16 au 29 décembre
à voir dès 6 ans
Natanaël a bientôt 7 ans mais il ne sait toujours pas lire. Lorsque sa tante Eleonore lui lègue sa bibliothèque contenant des centaines de livres, Nathanaël est très déçu ! Pourtant, chacun de ces contes va livrer un merveilleux secret : à la nuit tombée, les petits héros, la délicieuse Alice, la méchante
fée Carabosse, le terrible capitaine Crochet sortent des livres… Ils doivent prévenir Natanaël qu’ils courent un grand danger et risquent de disparaître à jamais. Pour sauver ses minuscules amis et leurs histoires, Natanaël, rétréci par la fée Carabosse, se lance dans l’aventure ! Il affrontera vaillamment le très fourbe Pictou, les crabes géants, l’Ogre affamé… Arrivera-t-il à temps à lire la formule magique qui les sauvera tous ? « Ce n’est pas parce que c’est inventé que ça n’existe pas… » Sur le thème de la transmission et de l’apprentissage de la lecture, si important à un certain âge, la célèbre illustratrice Rebecca Dautremer (Princesses, Elvis, Cyrano…) signe avec Dominique Monféry un film d’animation à la hauteur de nos attentes. D’un univers visuel original et magique sortent des héros de livres à la fois familiers et audacieusement revisités pour l’occasion. Les enfants s’identifieront au petit Natanaël, qui s’est promis d’apprendre à lire, et à sa grande sœur Angélique, tour à tour taquine et complice. Cette histoire belle et touchante est en outre magnifiquement portée par la voix de Jeanne Moreau, grand-mère et narratrice idéale.
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LES FILMS
PROGRAMMATION THÉÂTRE BERTHELOT
OÙ TROUVER NOTRE PROGRAMME, HORS DU MÉLIÈS ?
NOVEMBRE-DÉCEMBRE
• PIMS 24/26 place Le Morillon
• Centres municipaux de santé - Voltaire 65 bis rue Voltaire - Bobillot 11 rue de Sergent Bobillot - Savattero 2 rue Girard - Léo Lagrange 3 avenue Léo Lagrange - Daniel-Renoult 31 Bd Théophile Sueur
• SMRVA - Maisons des associations 35/37 avenue de la Résistance
• Centre hospitalier intercommunal André-Grégoire 56 Bd de la Boissière
• SMJ 20, avenue du Président Wilson
• Résidences - Les Blancs Vilains 85 rue Blancs Vilains - Les Ramenas 149 rue Saint Denis - Marcel Cachin 2 rue Claude Bernard
Montreuil
CRÉATION Mascarades d’Herman Delikayan Cie Sevane Mise en scène : Herman Delikayan et Emannuelle Rozès Avec : Hélène Bayard, Jacques Buron, Herman Delikayan, Laure Majnoni, Salomé Mandelli Lumières : Luigi D’Aria Maquillages : Cindy Viala Desfossez Peinture : Dany Robert Anthony, visité dans ses rêves par sa femme qui a disparu, décide de retourner dans l’hôtel où ils se sont mariés trois ans auparavant. Deux couples sont dans le même hôtel : l’un âgé et apparemment uni ; l’autre, jeune et en crise profonde. Ces cinq personnages de milieux sociaux différents se retrouvent confinés dans l’espace intime d’une chambre, cernés par la violence d’événements extérieurs inattendus qui leur interdit toute échappatoire. Leur destin leur échappe, mais l’ont-ils jamais vraiment maîtrisé ? Comédie dramatique et humour sarcastique se mêlent étroitement, dans un jeu complexe d’aveux et de non-dits, de conflits et de recherche de la vérité. Herman Delikayan est un jeune auteur montreuillois, comédien et metteur en scène. Il anime également des cours de théâtre. Du mercredi 25 au samedi 28 novembre à 20h30 et le dimanche 29 novembre à 16h Durée : 1h30 Tarif plein 15€ réduit 8€
TOUT PUBLIC DÈS 11 ANS Le Dernier Jour d’un condamné Cie le Centre nerveux Une fiction sonore d’après Victor Hugo Adaptation et réalisation : Pascal Babin Prise de son et mixage : Sébastien Batanis Musique originale : Claude Clin Avec : Frédéric Kneip, Jean Bédouret, Patrick Volto, Fred Guerbert, Jean-Marc Noirot-Cosson, Limengo Benano-Melly, Anthony Miossec, Loic Pottier, Eric Bougnon, Lila Batanis, Jean-Christophe Dulon, Lilian Mayé, Gregory Martin, Sébastien Batanis. Plongé dans l’obscurité, le spectateur se retrouve aux côtés du condamné à mort. A travers les sons, les voix, la musique qui se diffusent tout autour de lui, il suit le récit d’un citoyen du XIXe siècle condamné à l’échafaud, et partage ses souffrances, ses craintes, et ses angoisses face au juge, face à la foule, face à cette impossible idée.
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Des images pointent : celles que le spectateur se crée intérieurement, sous l’influence de ces impressions sonores. Parce qu’il souhaitait cette pleine identification, Hugo a choisi de dissimuler les éléments anecdotiques du personnage : son nom, son crime. Supprimer « l’image d’un condamné » pour ne donner à entendre qu’une conscience meurtrie, mourante. Pour qu’une voix sans visage s’oppose au corps sans tête. Comment supporter les craquements des verrous, le tintamarre d’une carriole ou la futilité d’une conversation lorsque le temps vous presse vers l’inimaginable ? Séance scolaires : Mardi 1er à 14h30 et 16h, Mercredi 2 décembre à 14h30, 16h et 20h30 Tout Public : à 20h30 Durée : 55 min Entrée libre sur réservation (places limitées)
LECTURE – MISE EN ESPACE Les Amis de Kôbô Abe Cie Le Cartel Direction : Philippe Lanton-Evelyne Pelletier Avec : Marie José Bloncourt, Jeanine Bonnet , Dominique Boucherie, Rachid Boukir, Jeanne Brou, Mireille Carton, Jean Michel Chérel, Cyril Cremona, Eric Delahaye, Farid Hamaïli, Elodie Lefloch, Marie José Legrand , Pascale Lucenti, Muriel Marcillat, Valérie Perrotet, Yah Salazar, Arthur Serres, Maude Soubeyrand, Marianne Tribel, Bahïa Yenbou, Nadia Zappenelli Un homme reçoit une surprenante visite : celle d’une famille qu’il ne connaît pas et qui s’installe dans son appartement prétendant l’arracher à la solitude. S’agitil d’un cauchemar ? A partir de cette situation inédite, se développe une logique implacable qui fera du protagoniste un otage dérisoire : le rire devient alors grinçant. Cette fiction met en jeu le problème de l’individu face aux autres. Cette pièce créée en 1967 a été un grand succès au Japon et dans divers pays étrangers, notamment aux Etats-Unis et en France ( Théâtre Renaud-Barrault, 1981). Samedi 5 décembre à 20 h 30 Durée : 1H20 Tarif : 5€
ARTHECIMUS - JEUNE PUBLIC Théâtre - Clown à partir de 6 ans
Emballages par le théâtre de Faune
Cie le théâtre du Faune Mise en scène : Fred Robbe
Assisté par : Jean Marc Colet Lumière : Manu Robert Costumes et maquillages : Cecilia Lucero, Evelyne Moisson-Bonnevie Conseiller scénographe : Jean Marie Eichert Conception graphique : Solenn Marel Avec : Stephane Fitoussi, Cyril Graux, Joey Kohnke, Cecilia Lucero, Fred Robbe.
le nombre de chaises va croître de plus en plus vite. Pour combler le vide angoissant qui nous entoure, il faut entasser jusqu’à l’épuisement et la chute. Humour, tendresse, regrets, angoisse de la mort, besoin d’être reconnu et de laisser une trace pour donner un sens à la vie.
Monsieur Bertrand range des cartons. Et chaque carton a une place bien précise dans l’assemblage de sa pyramide intérieure. Or, depuis quelque temps, les boîtes ne lui obéissent plus. Elles s’agitent de façon anarchique et laissent échapper des langues étranges. Des êtres improbables vont émerger.
« Le comique est tragique et la tragédie de l’homme, dérisoire. Mon théâtre est très simple, visuel, primitif, enfantin. Plus je m’explique, moins je me comprends ». Ionesco Jeudi 17, vendredi 18, samedi 19 décembre à 20h30 et le dimanche 20 décembre à 16h
Monsieur Bertrand sortira-t-il indemne de toutes ces confrontations ? le 9 décembre : entrée libre sur réservation dans la limite des places disponibles Jeudi 10 et vendredi 11 décembre à 20h30 le samedi 12 décembre à 18h Séance scolaire : Jeudi 10 décembre à 14 h 30
Durée : 1h Tarif : 12€ et 8€
Durée : 1h10 Tarif : 12€ et 8€
CRÉATION Cabaret d’Enfer Avec nombreux Saints d’ici et d’ailleurs par Les Echappées de la Girandole Cie la Girandole Noël approche… dans une soirée placée sous le signe de l’harmonie et de la bonté, les enfants de chœur de la rue Édouard Vaillant accueillent le Père Fouettard et l’Enfant Jésus dans un jubilé de chants et de saynètes où les bons sentiments seront à l’honneur. Ames sensibles conviées. Encens, missels, cierges fournis à l’entrée. lundi 14 décembre à 20h30 Durée : 1h10 Tarif : 12€ et 8€
JEUNE PUBLIC DÈS 8 ANS Bazar de nuit de et avec Catherine Zarcate Promenade improvisée dans un répertoire de contes traditionnels de l’Orient à l’Asie, de l’Afrique à l’Amérique. Les personnages des contes, rendus vivants par la parole, habitent à l’intérieur de la conteuse. Ils s’y sont installés et l’ont transformé en un bazar, vaste comme le monde... En s’y promenant, on surprend le murmure incessant des paroles-mémoires, qui chuchotent en tous lieux… Sur la place de la fontaine, près du cœur, habite le noble vizir du Loukoum à la pistache ; dans la nuque, le Couseur de Sac ; et puis, bien sûr, les gitans sont au bord des eaux, le long des rigoles, là où ça danse… Mardi 29 et Mercredi 30 décembre à 10 h et 14 h 30 Durée 1h15.
CENTENAIRE NAISSANCE
Tarifs : Montreuillois : Enfant 4,48 €, Adulte 7,16 €
D’EUGÈNE IONESCO
Non-montreuillois : Enfant 6,40 €, Adulte 7,93 €
Les Chaises d’Eugène Ionesco Cie Muséâtre / théâtre du tropic Mise en scène et Lumières : Alain Bonneval Décor et costumes : Héloïse H Séquences musicales : Isabelle Guiard Bande son : Boon Avec Véronique Daniel et Jean-Paul Schintu Un couple de vieillards solitaires attend d’imaginaires invités auxquels il s’agit de transmettre un improbable message. Seul
Réservations : service enfance au 01 48 70 65 83
• Hôtel-de-Ville Place Jean-Jaurès • Services administratifs, Tour Rond-point 93, 65 rue du Capitaine Dreyfus • SDE - Atrium 104/112 avenue de la Résistance
• COS 1, boulevard Henri Barbusse
• Stade nautique M.Thorez • Bibliothèques 21, rue Edouard Vaillant - Robert-Desnos • bureau information 14 Bd Rouget-de-Lisle jeunesse - Daniel-Renoult rue de l’Eglise 22 place Le Morillon - Colonel Fabien • bourse du travail 118 a. du Colonel Fabien 24, rue de Paris - Paul-Eluard • CGT 10 rue Valette 263, rue de Paris • Antennes municipales de secteur - République 59 rue Barbès - Clos-Français 51 rue des Clos Français - Gaston-Lauriau 35 rue Gaston Lauriau - Allende 110 avenue du Président Allende - Lenain-de-Tillemont 41 rue Lenain de Tillemont • Maisons de quartier - Lounès-Matoub 4-6 rue de la République - Annie-Fratellini 2-3 place J-P Timbaud - Gérard-Rincon 30 rue Ernest Savart • Centres de quartier - Jean-Lurçat 5 place du Marché - Marcel-Cachin 2 rue Claude Bernard - Mendès-France 59 rue de la Solidarité - Les Ramenas 149 rue Saint-Denis - Georges-Mahé 21-29 rue de la Mare à l'âne - Blancs-Vilains 85, rue des Blancs-Vilains
• Supérettes – supermarchés - Franprix Franklin 40, rue Franklin - Franprix Lenain de Tillemont rue Lenain de Tillemont - Epicerie Clos-Français - Les Nouveaux Robinsons Place de la République • Hôtels - Hôtel Franklin 15-19, rue Franklin - Hôtel Etap 2, av. professeur Lemierre • Lieux culturels - ENMD (Ecole Nationale de Musique et de Danse) 13 avenue de la Résistance - Instrumentarium 51 bis rue des Clos Français - Café La Pêche 16 rue Pépin - Maison Populaire 9 bis rue Dombasle - Instants chavirés 7 rue Richard - Planète Andalucia 56 rue Émile-Zola - Théâtre Berthelot 6 rue Marcellin Berthelot - Maison du Théâtre Les Roches
- La Mie Pat 39 bd Paul Vaillant Couturier - Lasri 29 rue Lenain de Tillemont - Le Moulin du Sud 67Bis rue de Paris • Office public de - Le Palais d'Or l’habitat montreuillois 233 bd Aristide Briand 17, rue Molière - L'Epi d'Or • Office de tourisme 2 rue de la République 1 rue Kléber - Nkazengani Léon-Charles • Montreuil Sports 199 bd de la Boissière Loisirs - Belazi Bechir 156 rue de la Nouvelle 202 bd Aristide Briand France - Bellanger Hubert 151 bd de la Boissière • AFPA 13 place Charles De Gaulle - Bouchemoua Ahmed 127 rue de Paris • Maisons des Femmes - Boulangerie 2000 28 rue de l'Église 187 rue de Paris • Presse – Librairies - Boulangerie Patisserie Papeteries Larzg - Maison de la Presse 56 rue Molière bd Henri Barbusse - Cherrier Gasnier - rue Lenain de Tillemont 4 place Jean Jaurès - Librairie Folies d'Encre - Da Silva Maria 9 avenue de la Résistance 192 bd Théophile Sueur - Librairie Robespierre - Daudigny Jean-René 171, rue de Paris 67 rue Solidarité - Papeterie Clos - Français mais aussi les • Presse - internet boulangeries situées : - 4, bd Théophile Sueur - 166 rue de Paris • Restaurants - 2 rue de la Défense - Der des Ders - 28 rue Madeleine 80 rue François Arago - 101 rue Ernest Savart - Café du Marché - 35 rue Désiré Préaux 9 place du Marché - 114 rue Marceau - La Prairie - 40 rue Jules Ferry rue du Capitaine Dreyfus - 41 rue Léon Loiseau - La Folle Blanche - 35 rue du Clos Français 4 rue Galliéni - 7 Chemins - La grosse mignonne - 9 av Paul Signac 56, rue Carnot - 1 bd Aristide Briand - Les Jardins de Montreuil - 125 bd de la Boissière 1, rue du Sergent Godefroy - 199 bd de la Boissière - Cafétéria Monoprix - 2 bd Théophile Sueur 19 avenue de la - 12 bd Paul Vaillant Résistance Couturier - 24 place Le Morillon • Studios Albatros - 52, rue du Sergent - L’Epi d’or Bobillot 15 rue du capitaine Dreyfus • Vidéo-Clubs - VHC Les écoliers, collégiens 173 rue de Paris et les lycéens trouveront - Video Saturne aussi le programme dans 187 rue de Paris leur établissement. - Planet Video 10 avenue Walwein Vincennes • Médiathèque de • Boulangeries Vincennes - Dias Gil Antonio • Librairie Mille Pages 5 rue Eugène Varlin 174 rue de Fontenay - Duchet Christophe 95 bis av du Président Paris Wilson • Mairie du XXe - Jounaidi Mohamed 6 place Gambetta 139 av du Président Wilson 10 rue des Roches - Théâtre de la Noue 12 place Berthie-Albrecht - Musée de l'histoire vivante 31 Bd Théophile-Sueur
Cinéma municipal Georges Méliès Centre commercial de la Croix-de-Chavaux, patio central Accès direct du métro (ligne n°9) Sortie Centre Commercial Aucun problème de stationnement. Bus : 102/115/122/127. Station Vélib.
Répondeur/horaires des films : 01 48 58 90 13
TARIFS Cinéma municipal Georges Méliès > Tarif plein : 5,50 € > Tarif carte passion et - 25 ans : 4,35 € (réservé aux Montreuillois, aux habitants du 20ème arrondissement, et aux adhérents Renc’Art munis de leur carte, chômeurs)
> Carnet de 10 places : 39 € (non nominatif)
> Voyage dans la lune : 2,80 € (y compris pour l’adulte ou les deux adultes accompagnant l’enfant de moins de 12 ans) Désormais, le cinéma municipal Georges Méliès vous permet de payer en carte bleue, pour un montant minimal de 15 €
Equipe du cinéma municipal > Direction et programmation : Stéphane Goudet > Directeur adjoint et co-programmation : Serge Fendrikoff > Responsable administratif : Emmanuel Rigaud > Comptabilité et régie : Maud Mandile > Animatrice jeune public : Marie Boudon > Régie salle : Philippe Patros > Caisse : Dominique Lowy, Hichem Allaouchiche > Projection : Thomas Korzeniewski et Kevin Roblot > Accueil et contrôle : Franck Tampier, Martine Boisset. > Conception graphique : [La Galande noire] Frédérique André > Administration du cinéma : Tour Rond Point 93 - 65 rue du Capitaine Dreyfus 93100 Montreuil 01 48 70 69 13 (SG) ou 01 48 70 64 57 (MB)