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SCULPTURES
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L’ H U M A N I T É D É P O U I L L É E D E D A N I E L H O U R D É
Le corps humain est le fondement de la sculpture de Daniel Hourdé. Ses bronzes s’inscrivent dans la grande tradition humaniste de la sculpture. Celle des Grecs anciens, qui introduisent la contorsion de la mélancolia, et précèdent dans cette figuration tourmentée, les artistes maniéristes, dont l’ambiguïté vitale est l’expression par laquelle ils donnent vie à la sensualité organique du corps humain. Le corps, Hourdé le célèbre dans sa liberté existentielle enracinée dans une société déstabilisée, à la recherche de ses repères. Mimant le créateur par son geste audacieux qui donne vie à la matière inerte, le sculpteur interroge le corps depuis la nuit des temps. Revendiqué dans sa corporéité, ou simplement allusif, le corps dit son rapport à l’iconoclastie en rappelant le fort pouvoir de l’image. Face à celui-ci, Daniel Hourdé ose sa réponse. Son choix d’une humanité en déshérence, enracinée dans un réalisme anatomique marqué des stigmates du temps, lui fait occuper une place singulière dans le monde de la sculpture contemporaine. Praticien rompu au métier du modelage, il travaille la cire, renouant avec une pratique chère aux artistes de la Renaissance. Malléable, la cire s’offre aux pressions des doigts qui impriment dans la matière le travail de l’érosion charnelle. Il y a urgence du geste qui sacrifie la plénitude de la forme et l’harmonie classique sur l’autel de la vérité. L’expressionnisme de ses nus masculins est celui des écorchés, de Ligier Richier et de Germain Pilon lorsqu’il représente les gisants d’Henri II et de Catherine de Medicis. Corps raviné, exsangue, tordu, dont les muscles se vrillent. Corps habité, pour reprendre Baudelaire de beauté mystérieuse et abstraite dans cette maigre carcasse, à qui la chair sert d’habit, avant d’être arraché et de rejoindre une danse macabre toujours d’actualité. Corps en métamorphoses pour les mythes (Narcisse, Athéna, le Minotaure), d’un univers, comme le pensait Héraclite, gouverné par la foudre. Précisément, Coup de foudre bascule dans le vide, maintenu dans un équilibre précaire. Au diable l’ombre, le Destin est pressé, Après lui le Déluge, Aïe, Aïe, Aïe, mettent en scène des êtres voués à la fatalité, dont l’incongruité inattendue surgit d’un accessoire banal qui oblitère brutalement la narration. La mythologie s’ouvre à l’imaginaire. Ange déchu en survie, secoué par une exubérance vitale dans un ultime sursaut de révolte et du désir d’exister, ses personnages sont masqués, ou arborent déjà le crâne de la mort dans sa solitude acceptée. Regard lucide d’un mémorialiste qui porte sur lui-même et ses semblables un regard lucide teinté d’humour. Face au modèle qui pose, Daniel Hourdé modèle avec véhémence ce labyrinthe corporel, en écrit les lignes dans la justesse de leurs rapports, attentif à la tension d’une courbe, à l’interruption d’un rythme qui ponctue une surface, accentuant une proportion, qui va suggérer l’élan formel auquel s’identifie la vie. Fougueux, mais jamais improvisé, son geste, précis, dissèque, creuse, faisant saillir les veines, les tendons, dans un tissu corporel sur un squelette dont on énumère les os. Simultanément, le dessin s’est naturellement imposé. Dans un épanchement graphique ardent, les corps chutent sur la feuille, saisis dans cet instant incontrôlable où pensée et geste fusionnent. Daniel Hourdé met en abyme la réalité invisible, devenue signifiante. Sa sculpture donne à voir et à toucher. La sève circule dans ces corps dont la métamorphose finale est donnée par la fonte. La ciselure puis la patine réveillent la vie des formes qui frémissent sous le jeu subtil de la lumière, L’alchimie du feu exorcise le temps en donnant l’éternité à ces corps rongés.
Visionnaire, Daniel Hourdé rejoint les plus grands classiques par l’universalité de son art intemporel et sa quête d’infini.
Lydia Harambourg Historienne Critique d’art • Correspondant de l’Institut
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LE DÉSARROI DE NARCISSE • 2002 • BRONZE • 140 X 100 CM
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LE MASSACRE D’ATHÉNA • 2007 • BRONZE ARGENTÉ, IMPACTS D’ARME À FEU • 220 X 290 CM
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COUP DE FOUDRE • 2004 • BRONZE • 180 X 170 CM
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AHLALA • 1995 • BRONZE • 280 X 290 CM
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ET MOI • 2003 • BRONZE • 100 X 200 CM
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LE MINOTAURE S’EMMELE • 2008 • BRONZE • 70 X 80 CM
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LE DESTIN EST PRESSÉ • 1999 • BRONZE • 127 X 100 CM
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MINOTAURE • 1991 • BRONZE • 114 X 148 CM
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CHUT CHUT CHER DANIEL • 2001 • BRONZE • 173 X 50 CM
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AU DIABLE L’OMBRE • 2001 • BRONZE • 210 X 310 CM
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MAUDIT CADDIE • 2006 • BRONZE • 290 X 170 CM
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APRÈS LUI LE DÉLUGE • 1999 • BRONZE • 126 X 130 CM
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COLIN MAILLARD • 2008 • BRONZE • 265 X 150 X 120 CM
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COLIN MAILLARD (DÉTAIL) • 2008 • BRONZE • 265 X 150 X 120 CM
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VAS-T’EN, VAS-T’EN, MON DOUX SATAN • 2006 • BRONZE, PELUCHE • 287 X 210 CM
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POLEMICKEY I • 2005 • BRONZE • 147 X 70 CM
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CHUT, CHUT • 2007 • BRONZE • 79 X 45 CM
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POLEMICKEY II • 2007 • BRONZE • 73 X 60 CM
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AÏE, AÏE, AÏE • 2005 • BRONZE • 200 X 180 X 80 CM
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FUSAIN • 2008 • 130 X 152 CM
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FUSAIN • 2007 • 179 X 150 CM
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DANIEL HOURDÉ Né en 1947 à Boulogne Billancourt. Vit et travaille à Paris 1967 Ecole des Beaux arts de Grenoble / Atelier Jean-Marie Pirot 1971-72 Ecole National des Beaux Arts de Paris / Atelier Yankel EXPOSITIONS PERSONNELLES (sélection) 2008 2007 2006
2005 2004 2002 1998 1994 1993 1992 1991 1991 1985 1980
Pierre Bergé & Associés, Bruxelles Galerie Larock-Granoff, salon du collectionneur, Paris Hotel Le Lutétia, Paris Exposition dans la ville, Montélimar Place Salvador Allende, Bagnolet Place Saint -Sulpice, Paris « La Passion », Collégiale Saint-Pierre, Aire-sur –la-Lys « L’Ascension », Eglise Saint-Sulpice, Paris. Sculpture à l’honneur, Cour d’honneur de la Préfecture, Versailles « La passion du Christ », Galerie Larock Granoff, Paris. « La passion du Christ », Eglise Saint-Sulpice, Paris. Galerie Larock Granoff, Paris. Galerie Larock Granoff, Paris. Galerie Jean Briance, Paris. Galerie Charles Sablon, Paris. Galerie Charles Sablon, Paris. Galerie Jean-Pierre Harter, Paris. Galerie Alain de Monbrison, Paris. Galerie Jean-Claude Riedel, Paris. Musée de Villefranche sur Saône E X P O S I T I O N S CO L L E C T I V E S ( s é l e c t i o n )
2007
2005 1993
1ère Biennale de sculpture, Yerre « Taille Humaine », Artsénat 2006, Jardin du Sénat, Paris Parcours sculpture - Artparis, Grand Palais, Paris (Arman, César, D.Buren, M.Ernst, R.Hains, K.Haring, D.Hourdé, P.Ramette, P.Raynaud…) « Le lendemain du Kaos », Daniel Hourdé & Amahiguéré Dolo, African Muse Gallery, Paris « Parcours d’un mécène» Collection Mourtala Diop (J.Chamberlain, J.Dubuffet, L.Cane , César, Hains, A.Jacquet, A.Kirili …) S A LO N S
2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 2001
2000 1999 1998 1997
ART PARIS, Galerie Larock-Granoff, Paris ART PARIS, Galerie Nathalie Seroussi, Paris ART PARIS, Galerie Larock-Granoff, Paris ART PARIS, Galerie Larock-Granoff, Paris FIAC, Galerie Larock Granoff, Paris FIAC, Galerie Larock Granoff, Paris Salon du Carousel, Galerie Philippe Sinseux, Paris Pavillon des Arts, Genève, Suisse FIAC, Galerie Larock Granoff, Paris Louvre des Antiquaires, Paris F.IAC, Galerie Larock Granoff, Paris Salon de Mars, Galerie Larock Granoff, Genève Salon de Mars, Galerie Larock Granoff, Genève FIAC, Galerie Larock Granoff, Paris FIAC, Galerie Larock Granoff, Paris FIAC, Galerie Larock Granoff, Paris
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Daniel Hourdé’s sculpture is all about the HUMANITY BARED - DANIEL HOURDÉ human body. His bronzes belong to the great humanist tradition, that of the ancient Greeks, who introduced the contortions of melancolia into their sculpture. Their tormented representations foreshadow the Mannerist movement whose vital ambiguity is the life-giving expression its artists bring to the organic sensuality of the human body. The body, whose existential freedom Hourdé celebrates as rooted in a lost, destabilized society in search of points of reference. Imitating the Creator’s bold gesture of breathing life into inert matter, the sculptor has been questioning the body since time immemorial. Reclaiming its corporality or simply allusive, the body states its relationship to iconoclasm in recalling the immense power of image. To which Daniel Hourdé dares reply. In choosing a disinherited humanity, rooted in an anatomical realism marked by the stigmata of time, he fills a singular space in the world of contemporary sculpture. With his hands as his preferred tool, he works his models in wax, the medium dear to artists of the Renaissance. Wax lends its malleability to express the erosion of the flesh, as imprinted by the sculptor. The gesture is urgent, sacrificing fullness of form and classical harmony on the altar of truth. The expressionism of his male nudes recalls the tormented bodies of Ligier Richier and Germain Pilon’s recumbent statues of Henri II and Catherine of Medicis. The body furrowed, bloodless, twisted, with muscles coiled. The body inhabited, to quote Baudelaire, with the mysterious, intangible beauty of this thin carcass, with flesh to clothe it before being torn away to join a macabre dance, still topical today. The body in metamorphosis (Narcissus, Athena, the Minotaur), for the myth of a universe governed by lightning, as expressed by Heraclitos. Precisely. Coup de foudre on the verge of tottering into the void, retained by an impossible equilibrium. Au diable l’ombre, le Destin est pressé, Après lui le Déluge, Aïe, Aïe, Aïe present scenes of beings condemned to fatal destinies, with the incongruous surprise of an ordinary accessory brutally interrupting the story. Myth gives way to imagination. Fallen angels whose days are numbered, stirred by a vital exuberance, a final surge of revolt and the desire to exist, his characters are masked or reveal premature skulls in their accepted solitude. All through the eye of a mémorialiste who looks upon himself and others with a lucidity tinged with humour. Facing his model, Daniel Hourdé sculpts the bodily labyrinth with a vehemence, tracing the exact interaction of its lines, attentive to the tension of an arc, the interrupted rhythm that punctuates a surface, accentuating a proportion, which will suggest the élan of life. Fiery, but never improvised, his gesture is precise: dissecting, furrowing… elevating veins and tendons from a corporal fabric that clothes a frame whose every bone can be numbered. And the sketch naturally imposes itself. In an ardent graphic outpour, bodies fall upon the page, captured in that uncontrollable instant of thought and gesture in fusion. Daniel Hourdé shapes invisible reality. In his hands it becomes a signifier. His sculpture is to be seen and touched. Strength and vigour circulate in these bodies whose final metamorphosis is cast in bronze. Chiselling and burnishing awaken the life dormant in their forms, vibrating in the play of light. Firing exorcises time: conferring eternity upon these worn and weathered bodies.
The universal quality of his timeless art, and his quest for the infinite identify Daniel Hourdé as a visionary. He rejoins the great classics. Lydia Harambourg - Art Historian and Critic - Correspondent for l'Institut de France - ( English translation by Judith Banon )
DESSINS P H OTO S :
M arie Cle r i n N icolas R o u x d i t B u i s s o n Pedro S o a re s TEXTE :
Lydia Ha ra m b o u rg V E R S I O N ANGL AISE :
Judith Ba n o n MODÈLES :
Louis Le Ca b e l l e c Jacques Co u d e rc Denis O ’h a ra Jean-M a rc M o nt a l to FONDERIE (CIRE PERDuE) :
Landows k i fo n d e u r G R A P H I C DESIGN :
Woytek M a z u re k / Po i nt Co m m u n I M P R E S S I ON :
DE JA GLM C Catalogu e ré a l i s é à l ’o cc a s i o n d e l ’ex p o s i t i o n chez Pie r re B e rg é & As s o c i é s à B r u xe l l e s © 2008, D a n i e l H o u rd e
D A N I E L H O u R D é • 37 R u E G A L A N D E • 7 5 0 0 5 PA R I S • T é L . 3 3 ( 0 ) 1 4 6 3 4 2 1 0 6 • D A N I E L . H O u R D E @ H OT M A I L . F R