DurĂŠe film : 1H33 - 35 mm - 1:85 - couleur - Dolby SRD
Gaston, ouvrier aux principes justes, vit presqu’au comble de la misère. Pour subvenir dignement aux besoins de sa famille, il tente fortune à travers fonds communs et emprunts. Mais un jour, Gaston est dépouillé en rentrant chez lui. Sans désemparer, il part à la recherche de ses agresseurs. Sa plongée dans le monde trouble du grand banditisme lui dévoile un certain envers du décor : l’errance de quelques fonctionnaires, la corruption, le trafic, les collusions avec certains milieux d’affaires, l’exigence de la loi du silence… Gaston perdra ceux qu’il aime et sera amené, malgré lui, à basculer dans une clandestinité sans retour. Gaston, a hard worker and honest man, is on the verge of poverty. To provide for his family with dignity, he takes his chances with mutual funds, loans, and borrowing. Then one day, as he’s returning home, Gaston is mobbed and stripped of everything. Relentlessly, he goes after his attackers. As he delves into the troubled realm of organized crime, he discovers another side of life: crooked civil servants, corruption, conspiracy, drug traf cking, the code of silence that governs the streets… In the midst of it all, Gaston will lose those he loves and become embroiled in an underground world of no return.
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de Jacques Trabi Lorsque j’ai eu l’idée de ce film, je l’ai naturellement situé à Abidjan, ma ville d’origine. Les spectateurs rencontrés au fil des projections de mes courts-métrages m’avaient exprimé leur désir de films africains urbains, populaires, aux mystères de l’intrigue saisissante. Quel meilleur genre qu’un drame d’action ? Propice aux scènes de suspense, à la présentation de caractères profonds et typés. Ce genre offre également en filigrane l'opportunité d'un regard critique sur la société actuelle et la nature humaine soumises aux éternelles fluctuations des conditions sociales entre éthique et immoralité.
When the idea came to me for this film, it was only natural for me to make the setting Abidjan, my hometown. The spectators I’d encountered during the screenings of my shorts had expressed their desire for African films—urban and popular, filled with mystery, strikingly intriguing. What better genre than dramatic action? Ideal for suspense scenes, involving compelling and classic characters. Woven within the genre is the opportunity to take a critical look at society and human nature, the way social conditions are perpetually fluctuating between ethicality and immorality.
Gaston, le personnage principal du film, incarne le père de famille honnête et obstiné confronté au désespoir de la misère. Quand s’unifie sa nature avec les charmes de la déviation, ses choix s’avèreront fructueux mais lourds de conséquences irréversibles. A ses côtés, quelques portraits de figures ordinaires: Amoin, épouse sage et infatigable ; Cercueil, homme désabusé, intelligent et inquiétant ; Tantie Margot, gestionnaire d’un restaurant, célibataire, indépendante au grand cœur de midinette ; et enfin une certaine jeunesse (Faustin, Justine, Blecki) pragmatique, nourrie de rêves ardents pour l’avenir.
Gaston, the main character of the film, is by nature honest and tenacious, embodying the father figure who is confronted with despair and misery. When met with the charms of deviation, his choices prove to be profitable but laden with irreversible consequences. Alongside him are some typical figures: Amoin, the wise and tireless wife; Cercueil, an intelligent, disillusioned and somewhat disturbing man; Tantie Margot, the single and independent restaurant manager with a huge heart; as well as a handful of pragmatic and passionate youth (Faustin, Justine, Blecki) full of dreams for the future.
A travers le décor, la ville d’Abidjan. Ville moderne où se côtoient quartiers d’affaires chics et zones d’habitat précaire, architectures futuristes et bâtisses désuètes. La vie y apparaît grouillante, rude, nourrie de tragédies mais aussi d’espérance, de hasard, d’énergie combative, d’enthousiasme et de potentiel humain. Dans l’Afrique traditionnelle, le vol est un crime passible de peine de mort. Le parcours de Gaston marque les ruptures et les heurts violents qui traversent l’Afrique d’aujourd’hui, bousculée par les enjeux d’un espace mondialisé alors qu’elle n’a pas encore résolu ses anciens problèmes. Mais la vie passe. Les nouvelles générations acceptent d’emblée ces changements et le monde dont elles héritent, riches de traditions séculaires, de technologies intelligentes et de modes de production innovants. Qui pourrait donc parler de ce qu’elles seront à même d’inventer demain ? Sans Regret dépeint une société africaine où misère et pauvreté ne font qu’accroître un banditisme aussi bien remarqué chez les populations démunies que chez celles des milieux les plus huppés. On comprend alors que passe-droits et impunité entretiennent, chaque jour, un divorce plus flagrant entre les citoyens et leur Etat. Cette dérive dangereuse étant loin de concerner uniquement le continent Africain. Sans Regret reste néanmoins un film d’action sans long discours sur cette réalité urbaine qui choisit de se dévoiler au gré de l’histoire, loin de toute morale manichéenne.
The story unfolds in the city of Abidjan: a modern city where chic business neighborhoods border on precarious housing zones, with futuristic architecture erected alongside old and outdated buildings. Life appears to be bustling, tough, filled with tragedy but also with hope, chance, enthusiasm, a combative spirit, and human potential. In traditional Africa, theft is a crime punishable by the death penalty. Gaston’s journey traces the ruptures and the violent clashes that are moving over Africa today. We see a continent shaken up in the stakes of globalization, and yet the problems of the past remain unresolved. But life goes on. New generations are at once accepting these changes and the world they are inheriting—a world rich in secular tradition, smart technology and innovative production methods. Who can even speak of what they’ll be capable of inventing tomorrow? Sans Regret depicts an African society where misery and poverty only increase crime, which is as prevalent among the penniless as among the posh. With each day that comes, we observe how privilege and impunity maintain a glaring disparity between citizens and their State. And this dangerous divergence is far from concerning only the African continent. Sans Regret remains nonetheless an action film without lengthy discourse on this urban reality that has revealed itself throughout history, in no way a clear-cut case of Manichean ethics.
Jacques TRABI Auteur et Réalisateur Writer and Director
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Jacques Trabi Entretien avec Jacques Trabi, scénariste, réalisateur et co-producteur de Sans Regret. Sans Regret. Un curieux titre pour un film. Sans Regret pour moi, c'est d'abord un état d'esprit, une philosophie, une sorte de leitmotiv. Et Gaston, le héros du film n'est motivé que par une philosophie : "Ne jamais regretter". Peu importe ce que nous faisons et quelle que soit la raison pour laquelle nous avons agi, nous arranger pour ne jamais avoir à regretter nos actes. D’où le titre Sans Regret. Quel message à travers ce film ? Dans Sans Regret, je pars d'un fait de société, de l'histoire d'une famille, pour montrer jusqu'où peut aller un homme pour l'amour des siens. Je profite de cette histoire pour dépeindre une certaine société. Quelles sont les conséquences de cette société sur la vie des citoyens. Je pose enfin une sorte d'interrogation quant à la dualité du bien et du mal. Y a-t-il une nécessité d’ouvrir le débat sur un tel sujet au point de l’aborder dans votre film ? Monsieur Edgar Morin ouvre le débat du bien et du mal. Quel est la limite entre le bien et le mal pour Gaston, le héro de Sans Regret ? Quand j’étais plus jeune, un de mes oncles, dans un élan d’éducation de son neveu me disait : « Si tu te dépouilles pour faire du bien à un ami, tu peux être sûr que cela ne s’appelle pas faire du bien, car tu as dû dépouiller quelqu’un d’autre qui est toi-même. »
« Sans Regret n’est pas une apologie du mal. Gaston est, comme beaucoup de gens du bas peuple, dans l’impasse.» 06
Ne jamais regretter nos actes même les plus intolérables. C’est une sorte d’apologie de l’immoralité. Vous ne craignez pas que votre film soit éreinté par une certaine critique ?
Bien sûr que l’on doit regretter ce que l’on fait… Mais je dirai plutôt « ne jamais commettre des actes qu’on aura à regretter ». Nous commettons souvent, avec conscience ou dans un excès de nervosité, des actes que nous disons regretter plus tard dans l’objectif d’obtenir le pardon des autres. Sans Regret n’est pas une apologie du mal. Gaston est, comme beaucoup de gens du bas peuple, dans l’impasse. Ou bien voudrions-nous qu’il laisse sa famille mourir de faim tout en gardant sa morale saine ? Mais que dites-vous de ceux qui prennent et prennent toujours et encore, même lorsqu’ils en ont déjà beaucoup plus ? L'Amour en Bonus, votre précédent film sélectionné dès sa sortie au Fespaco, au Festival Vues d'Afrique, et à Ecrans noirs a été bien apprécié par le public. Avec Sans Regret, vous changez de genre. Pourquoi ? Ce qui m'attire dans un film, c'est d'abord l'histoire. Je ne suis pas attaché à un genre précis. Tous les genres m'intéressent dès que l'histoire à l'intérieur me passionne. Je peux passer du drame au policier, en passant par la comédie pure ou la comédie romantique. C'est d'ailleurs pour cela qu'après Bouzié, mon premier court-métrage qui est un film social de drame, je passe à Bol d'Amour, un film musical. J'arrive à l'Amour en Bonus, une comédie amoureuse et aujourd'hui Sans Regret qui est un film policier dramatique… Vous êtes à votre quatrième film. Bien d’autres films suivront sûrement. Les capacités de productions s’améliorent-elles pour vous au fil des années ? Pour préciser les choses, on dira plutôt, deux courts-métrages, Bouzié et Bol d’amour, un téléfilm, L’Amour en bonus, et un long-métrage, Sans Regret. Sur les courts-métrages, nous avons eu moins de souci d’argent. L’Amour en Bonus a été entièrement financé par Bouzié Films et Babi Pictures. Sans Regret a été un vrai calvaire.
Le planning de tournage changeait la veille même car pas assez de moyens pour tourner une scène programmée pour le lendemain. J’espère vraiment qu’un jour les capacités de production de mes projets s’amélioreront. Combien coûte la production d’un film comme Sans Regret ? Nous n'avons pas encore tous les chiffres, mais nous tournons autour de trois cent mille euros. Ce qui est de très loin inférieur au coût initial du projet. Mais on a dû s'accommoder. Sans Regret était un projet très lourd en termes de logistique, de décor et de personnages pour de jeunes structures de productions comme Babi Pictures et Bouzié Films. Qu’est-ce qui cause les difficultés de production de films en Côte d’Ivoire ? Ces difficultés sont-elles propres à la Côte d’Ivoire ou sont-elles les mêmes que l’on soit en Afrique, en Europe ou en Amérique ? Les principales difficultés sont, à mon avis, financières et cela partout où l’on se trouve. Ce n’est pas seulement en Côte d’Ivoire que ce problème se pose. Mais en général, selon les lieux et les personnes, les problèmes financiers varient. Il y a aussi le problème des moyens techniques qui sont souvent défaillants sur nos tournages. Mais pour moi, les difficultés financières entraînent des conséquences techniques sur le projet final. Êtes-vous satisfait du travail réalisé dans votre film ? Pas entièrement ! Quand j'ai revu les rushes, je me suis rendu compte de ce qu'on a fait et de ce qu'on aurait pu faire. Mais dans l'ensemble, je suis satisfait parce qu'après le montage, je retrouve l'idée principale du scénario. Ce que je voulais montrer : la déchéance d'un père de famille, le drame que vit cette famille. Je retrouve tout cela dans le film. On retrouve dans le film différentes générations de comédiens…
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C'est le scénario qui le voulait. Dans la famille, déjà cette rencontre de générations est présente. Gaston, le père de famille, interprété par Michel Bohiri dont le jeu est aussi remarquable que celui de Naky Sy Savané dans le rôle de l’épouse. J’ai également reconduit certains comédiens comme Prisca Marceleney, Kané Mahoula, Séa Claude, Ben Salif avec qui j'avais déjà travaillé dans l'Amour en Bonus. Je souhaitais les voir dans un autre genre. Je savais ce qu'ils pouvaient apporter au film en terme de jeu d'acteur. J'ai apprécié travailler avec de jeunes comédiens comme Landry Amon (Faustin) et Maryse Siotene (Justine). L'apport des comédiens a été l'une des satisfactions de ce tournage. Je leur tire mon chapeau. Aucune insatisfaction donc dans la réalisation de ce film ? Je n'ai pas de regret par rapport au film en lui-même. Mon seul regret réside dans les conditions de tournage. Je regrette de n'avoir pas pu faire tout ce que je désirais pour renforcer l’histoire du film. Par ailleurs, j'ai eu énormément de plaisir à travailler avec toute l'équipe de tournage. L'équipe de production a été extraordinaire. Je remercie tous ceux qui nous ont aidés à réaliser les décors. Nous avons été soutenus par des personnes que nous ne connaissions même pas. J'ai énormément apprécié la participation des techniciens et la disponibilité de Bruno Henry (Cercueil) qui, en dépit du maigre budget, a bien voulu nous accompagner. Je remercie également les deux nouveau-nés qui nous ont accompagnés dans cette aventure. Je remercie leurs parents. Quels sont vos attentes vis-à-vis du public ? Je serai attentif aux critiques des professionnels et des spectateurs pour améliorer les futures productions : ce qui leur a plu, ce qu'ils auraient aimés voir ?…
Scénariste, réalisateur et producteur Scriptwriter, director, and producer Quand Jacques Trabi arrive en hiver 1981 en France pour poursuivre ses études en Mathématiques, il est bien loin de s’imaginer que son amour pour le cinéma le pousserait à intégrer l’École supérieure de réalisation audiovisuelle (ESRA) de Paris en 1993. Après trois années d’études à l’ESRA, naît Bouzié, sa première oeuvre, produite avec Parenthèse films. Ce drame remporte le prix du Meilleur court-métrage et le prix Spécial Promaco au FESPACO 1997. L’année suivante, il pose ses empreintes de réalisateur sur l’émission Petit-à-petit, une fiction de 15mn dont l’épisode N°6 obtient la Mention spéciale du jury au Festival Vues d’Afrique de Montréal. Bol d’amour, son second court-métrage recevra la prime à la Qualité du CNC en 1999. Il produira également plusieurs documentaires aux thématiques variées sur certaines figures sahéliennes, la danse, l’influence de la vidéo dans les ménages africains. Désormais à la tête de Bouzié Films, une structure de production audiovisuelle française, il co-produit et réalise en 2013 le téléfilm L’Amour en bonus, sélectionné à des festivals, puis en 2014, il co-produit et réalise Sans Regret, son premier long métrage.
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When Jacques Trabi arrived in France in winter 1981 to continue his studies in Mathematics, he was far from imagining that his love for cinema would lead him to the Paris film and production school ESRA (École supérieure de réalisation audiovisuelle) in 1993. After studying for three years at the ESRA, his first work Bouzié (Wrecked), a drama produced with Parenthèse films, was born. The film was awarded the prize for Best Short Film and the Special Promaco prize at the 1997 Pan-African Film and Television Festival of Ouagadougou (FESPACO). The following year, he made his directing debut on the show Petit-à-petit (Little By Little), a 15-minute drama series, where the sixth episode received the Jury Special Mention at the Vues d'Afrique (Views From Africa) Film Festival in Montreal. Bol d’amour (Bowl of Love), his second short, won the Quality Award at the CNC (National Centre for Cinema and the Moving Image, agency of the French Ministry of Culture) in 1999. Trabi also produced several documentaries on various themes surrounding certain Sahelian figures, dance, and the influence of video in African households. Moving forward as the head of Bouzié Films, a French audiovisual production agency, in 2013 he co-produced and directed the TV film L’Amour en bonus (A Bonus of Love), which was selected at festivals. Then in 2014, he co-produced and directed Sans Regret (No Regrets), his first full-length feature film.
1999 CLIP-CLAP
1998 MAIGUIDA
1998 DES PIEDS ET DES MAINS (Feet and Hands)
1998 L’AUBERGE DU SAHEL (The Sahel Inn)
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ÂŤ Les pigeons se battent et se tuent entre eux, ils sont abominables, on dirait le fameux coq gaulois Âť Gaston
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Gaston C’est en 1985, dans La Parenthèse de sang de Sony Labou Tansi que Michel Bohiri incarne pour la première fois des personnages de pièces de théâtre dénonçant les drames de la condition humaine, les tumultes de l’Afrique, la perte des repères consécutive aux poids des dif cultés sociales et des guerres civiles. En 1995, puis en 1997, il reçoit le prix Kilimandjaro du Meilleur comédien pour ses rôles respectifs dans les pièces Montserrat d’Emmanuel Roblès et La Métamorphose de Frère Jéro de Wolé Soyinka. Après de brillants passages à la télévision (Sida dans la cité I et II, Danger permanent, Ma Famille…) et au cinéma (Article 15 bis de Balufu Bakupa-Kanyinda), Michel Bohiri renoue avec le registre tragique dans Sans Regret afin d’interpeller chaque conscience pour le relèvement des sociétés africaines. It was in Sony Labou Tansi’s 1985 feature La Parenthèse de sang that Michel Bohiri first took on a theatrical role denouncing the tragedies of human existence, speaking out against tumultuous conditions in Africa and the loss of stability amidst the weight of social tensions and civil wars. In 1995 and then again in 1997, he received the Kilimandjaro Award for Best Comedian for his roles in Emmanuel Roblès’s Montserrat and Wolé Soyinka’s La Métamorphose de Frère Jéro, respectively. After a number of brilliant appearances on television in Sida dans la cité I et II (AIDS in the City I and II), Danger permanent (Permanent Danger), Ma Famille (My Family) and a film performance in Balufu Bakupa-Kanyinda’s Article 15 bis, Michel Bohiri is back to tragedy in Sans Regret (No Regrets), pushing the need to uplift and rebuild African societies to the forefront of public consciousness.
1996 UN PETIT BOULOT (Long métrage) Uctus, et maximus magna 2014 LES NOUVELLES AVENTURES (Long métrage) Uctus, et maximus magna 2014 LES RECETTES DU BONHEUR (Long métrage) Uctus, et maximus magna 2014 LES RECETTES DU BONHEUR (Long métrage) Uctus, et maximus magna
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Cercueil Chorégraphe de formation d’origine afro-antillaise, ce bijou du 7ème Art connait ses premiers succès au théâtre dans Monsieur Amédée, avant d’enchaîner d’autres interprétations remarquables dans des pièces célèbres telles que Antigone, Des Souris et des Hommes... Nourri de passion pour des rôles sans limites, Bruno Henry s’impose désormais par sa personnalité d’exception et sa performance dans Un Gars Une Fille, Enquêtes Réservées, Les Jurés, Livraisons à domicile, 8th Wonderland , Dernier étage gauche, Félag, qui obtient le Prix de la Critique internationale à Berlin, W.A.K.A, Dealer, Etre, China Sales Man aux côtés de Mike Tyson, Steven Seagal…, et prête sa voix française aux acteurs Tyrese Gibson, Dereck Luke, Djimon Ounsou, Glenn Plummer, Terrence Howard, Jimmy Jean Louis… Trained choreographer, this Afro-Caribbean paragon of cinema first enjoyed theatrical success in Monsieur Amédée, before going on to other remarkable performances in well-known productions like Antigone and Of Mice and Men. Filled with passion and known for his charismatic character, Bruno Henry has established himself as a performer of limitless roles in features such as Un Gars Une Fille (One Boy One Girl); Enquêtes Réservées (Cell H51); Les Jurés (The Jury); Livraisons à domicile (Delivery); 8th Wonderland; Dernier étage gauche (Top Floor Left Wing); Félag, which won the International Film Critics Award in Berlin; W.A.K.A; Dealer; Etre (Being); and China Sales Man, acting alongside Mike Tyson, Steven Seagal, and others. Henry has also dubbed the voices of actors Tyrese Gibson, Dereck Luke, Djimon Ounsou, Glenn Plummer, Terrence Howard, and Jimmy Jean Louis.
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Amoin En 32 ans de carrière conséquente, Naky Sy Savané reste une actrice douée et fascinante remarquée par de grands réalisateurs africains. Elle tourne dans plusieurs téléfilms et longs-métrages avec des rôles singuliers pour lesquels elle reçoit les prix d’Interprétation féminine au festival Vues d'Afrique de Montréal, et celui du Cinéma africain de Khouribga, au Maroc (1994, Au Nom du Christ), le prix Kilimandjaro de la Meilleure actrice (1998, Quiproquo), le prix Unicef au Fespaco et le prix "Témoins des jeunes artistes" à Milan (1999, La Jumelle). Depuis 2012, Naky Sy Savané honore à son tour ses pairs par l’initiative du Festival international du film des lacs et lagunes d’Abidjan (Festilag). After 32 phenomenal years in the industry, Naky Sy Savané remains a talented and fascinating actress, recognized by some of Africa’s greatest filmmakers. She plays in a number of TV films and feature films with unique roles that have won her multiple awards at different film festivals, notably Best Actress at the Montreal Vues d'Afrique (Views From Africa) Film Festival; Best Actress at the Khouribga African Film Festival in Morocco for her role in the 1994 Au Nom du Christ (In Christ’s Name); and the Kilimandjaro Best Actress Award for her role in the 1998 Quiproquo. She has also won the UNICEF Award at the Pan-African Film and Television Festival of Ouagadougou (FESPACO) and the Young Artist Award in Milan for La Jumelle (The Twin) in 1999. Since 2012, Naky Sy Savané has in turn honored her peers through the initiative of the International Film Festival of the Lakes and Lagoons of Abidjan (Festilag).
Tantie Choco Diplômée de l’Actor’s Studio de Sidiki Bakaba, Prisca Marceleney intègre ensuite l’École nationale de théâtre et de danse de l’INSAAC où elle se forme pendant quatre ans. Elle débute sa carrière à l’écran en 2003 avec la série Sida dans la cité. Suivra Caramel, d’Henri Duparc, dans lequel elle tient le rôle-titre, puis de nombreux autres films et téléfilms. En 2010, elle produit la première saison de La Villa d’à côté avec le soutien du Centre cinématographique marocain. Trois années plus tard, elle écrit et co-produit avec Bouzié Films L’Amour en bonus, une comédie romantique réalisée par le Franco-ivoirien Jacques Trabi qu’elle retrouvera en 2014 pour la co-production de Sans Regret. With a diploma from Sidiki Bakaba’s Actor’s Studio under her belt, Prisca Marceleney went on to the School of Theater and Dance at the INSAAC (National Institute of Arts and Cultural Action) where she trained for four years. She began her career on the big screen in 2003 on the series Sida dans la cité (Aids in the City). Afterwards, she took on the leading role in Henri Duparc’s Caramel, then numerous other films and TV films followed. In 2010, she produced the first season of La Villa d’à côté (The Villa Next Door) with the support of the Moroccan Cinematography Centre. Three years later, she wrote and co-produced L’Amour en bonus (A Bonus of Love), a romantic comedy directed by the French-Ivorian Jacques Trabi who she would join again in 2014 for the co-production of Sans Regret (No Regrets).
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Blecki Par sa présence forte et régulière sur les écrans depuis le début de sa carrière à l’Actor’s Studio en 1999, Kané Mahoula est l’un des rares acteurs ivoiriens à être crédité chaque année en moyenne au générique d’une production africaine ou européenne à succès. Du rôle d’acteur à celui de directeur ou de metteur en scène, Mahoula joue, dirige et se spécialise dans différents genres cinématographiques, faisant évoluer sans intermittence l’étendue de son talent dans des films tels Boomerang (2008), Dans les bois (2011), Harcèlement (2012), L’Amour en bonus (2013), Run (2014) et Bad mec (2014). En 2015, il fait partie de la distribution d’une série policière radiophonique produite par la Deutsche Welle. A strong and regular presence on the big screen since his acting debut at the Actor’s Studio in 1999, Kané Mahoula is one of the few Ivorian actors whose name scrolls by almost every year in the credits of a successful African or European film production. From actor to director to producer, Mahoula performs, directs, and specializes in different cinematographic genres, constantly evolving his talent in films such as Boomerang (2008); Dans les bois (In the Woods)(2011); Harcèlement (Harrassment)(2012); L’Amour en bonus (A Bonus of Love)(2013); Run (2014) and Bad mec (Bad Boy)(2014). In 2015, he was cast in a radio series produced by the German international broadcaster the Deutsche Welle (the “German Wave”).
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Faustin Conscient d’une passion évidente pour le théâtre dès son jeune âge, Amon Landry affûtera ses armes et sa technique pour cet art, de 2010 à 2014, à l’Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle (INSAAC) après l’obtention du Bac H3 au Lycée d’enseignement artistique de Bingerville. Durant ses études, il parfait son jeu en visitant, pour ses adaptations et mises en scène, quelques textes parmi lesquels Le Cid de Corneille, Photo de groupe au bord du fleuve d’Emmanuel Dongala et Je soussigné cardiaque de Sony Labou Tansi, avant de se faire connaître auprès du grand public à travers le rôle de Seu dans le téléfilm L’Equipe de Ba Noël. Aware of an obvious passion for theater from a young age, Amon Landry sharpened his skills and knowledge in the theatrical arts from 2010 to 2014 at the INSAAC (National Institute of Arts and Cultural Action) after receiving his baccalaureate degree in Theatrical Arts at the Bingerville School of Art in Ivory Coast. During his studies, he perfected his abilities by exploring a number of works including Corneille’s Le Cid, Emmanuel Dongala’s Photo de groupe au bord du fleuve (Group Photo Along the River Bank), and Sony Labou Tansi’s Je soussigné cardiaque (I, the Undersigned Heart Failure) for his film adaptations and staging. He then stepped into the public limelight in the role of Seu in Ba Noël’s TV film L’Equipe (The Team).
Justine Née d’un père professeur de Lettres modernes et d’une mère spécialiste en informatique, Maryse Siotene, que rien ne prédisposait à une carrière cinématographique, tient dans Sans Regret son premier rôle aux côtés de grands acteurs dont elle a toujours admiré le jeu. Titulaire d’un BTS en Communication/Marketing, elle termine des études en Art plastique et Décoration d’intérieur sans toutefois réprimer sa passion grandissante pour le théâtre. Au cours de ses années académiques, elle participe aux créations de plusieurs troupes théâtrales et fait ses pas dans la publicité. Dans La Parfaite inconnue (2015) d’Arantess de Bonalii, tournée entre la Côte d’Ivoire et le Gabon, elle partage l’af che avec Serge Abessolo. With a professor of Literature for a father and an IT specialist for a mother, nothing predisposed Maryse Siotene to a career in film, where she took on her first acting role in Sans Regret (No Regrets) alongside the great actors she has always admired. Holding a Communications & Marketing degree, she is finishing her studies in Visual Arts and Interior Design, without for as much suppressing her growing passion for theater. Over the course of her academic career, she has participated in the creation of several theater groups and has done some work in advertising. In Arantess de Bonalii’s La Parfaite inconnue (The Perfect Stranger)(2015), filmed in Ivory Coast and Gabon, Siotene co-stars beside Serge Abessolo.
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Une production de / Produced by BOUZIE FILMS BABI PICTURES
Secrétaire de production / Production Secretary Carole GNÉKONTÉ Régisseurs / Location Managers Jacques GNÉTO Jonas TANOÉ
En coproduction avec / In coproduction with CANAL + AFRIQUE Avec le soutien de / With the support of Le FONSIC Le Ministère de la Culture et de la Francophonie de Côte d'Ivoire Le Fond Francophone de Production Audiovisuelle du Sud (Organisation Internationale de la Francophonie et CIRTEF)
Chef Opérateur / Director of Photography Lionel SAUTIER Premier assistant opérateur / 1st Assistant Camera Marie DUVIVIER Ingénieur du son / Sound Engineer Quentin MARIOT
Écrit et réalisé par / Written and directed by Jacques TRABI
Montage / Editing Anita FERNANDEZ
Avec / With Michel BOHIRI Bruno HENRY Naky Sy SAVANÉ Prisca MARCELENEY Mahoula KANÉ Ben SALIF
Chef Technicien / Chief Technician Georges DABIRÉ Assistants réalisateurs / Assistant Directors Fidèle KOFI Fatim OUATTARA
Landry AMON Maryse SIOTÉNÉ Roubech SOUMAHORO Cécile PANGO Laure GABOU Thérèse TABA Pélagie BEDA Claude SEA Désiré BEGRO Serges YOBOUET Jean Jacques TOH Moïse KABORE Brice Alain ETIEN Adou CAILLOUX Estelle MÉTCHRO Sylvain GBAKA Sylvain ZOUZOU Innocent BASSANDE
Scripte / Script Supervisor Victoire ABISSAY Assistant son / Boom Operator Landry NÉBA Décorateurs / Production Designers Eli VENGONÉ Jacques GNÉTO Costumières / Costume Designers Berthes Eulalie SUICOHÉ Any-Grah HARGINA Maquilleuses / Make-up Artists Evelyne NANDOH Odette KONÉ Mariame KRA OUTTARA
Direction de production / Production Manager Annabel THOMAS (Paris) Othniel Halépian Bahi GO (Côte d’Ivoire)
Musique originale / Original Soundtrack Frédérick Ehui MEIWAY
Productrice déléguée / Executive Producer Nadine N'GORAN
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COMMENTAIRES
D’EDGAR MORIN EDGAR MORIN’S COMMENTS Edgar Nahoum, dit Edgar Morin, né à Paris le 8 juillet 1921, est un sociologue et philosophe français. Edgar Nahum a.k.a. Edgar Morin, born in Paris on 8 July 1921, is a French sociologist and philosopher.
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« Sans Regret est un très beau film. Je l’ai beaucoup apprécié non pas seulement pour sa réalisation faite avec beaucoup d’humanité, d’humour et de bonté, non pas seulement pour le talent de ses acteurs, mais surtout pour son histoire qui nous fait réfléchir à travers la vie du pauvre Gaston, père d’une famille qui, dans des conditions de dénuement extrême, est brusquement amené à devenir un malfaiteur dans le but de sauver les siens. Une question se pose alors : Qu’est-ce que c’est la vraie morale ? Est-ce d’obéir à la loi ou est-ce en priorité de sauver la vie des siens ? Dans le fond, Gaston n’a plus de regrets, voyant que sa nouvelle orientation lui a permis d’assurer les études de son fils et d’améliorer les conditions de vie de sa famille. C’est le titre du film qui est répété à la fin. Quand on fait quelque chose de vital pour les siens, il ne faut pas avoir de regrets. C’est très bien. » «Sans Regret (No Regrets) is a beautiful film. I truly appreciated it, not only for the humane, humorous, and altruistic nature of the film-making; nor simply for the actors’ talent; but especially for the story that makes us think and live vicariously through poor Gaston, father of a family, who, in conditions of extreme poverty, is suddenly forced to become a criminal in order to save those he loves. The film raises the question: What is true morality? Is it obeying the law, or is the priority saving the lives of loved ones? When it’s all said and done, Gaston has no regrets, as he sees how his new way of life has allowed him to provide for his son’s education and to improve the living conditions of his family. The title of the film echoes at the end of it. When one does something vital for those he loves, there should be no regrets. Well done.» Edgar Morin,
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09 décembre 2015, Festival international du film de Marrakech. December 9, 2015, Marrakech International Film Festival.