Portfolio David Bienvenu web

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Curriculum / Projets / Emplois / Seminaire / Stages / Dessins / Travaux personnels


C u r r i c u l u m

David BIENVENU Mail: bienvenu.dav@gmail.com Tel: 06 11 70 21 16


Expérience

Logiciels

Juillet 2015 Séminaire de projet à Pesmes (70) Sous la direction de Bernard Quirot Avec G. Perraudin, C.Vergely, C.A.B, Stefano Moor, Laurent Tournier, Hervé Dubois

Autocad - Archicad - Sketchup - Artlantis Studio Adobe Photoshop - Adobe InDesign - Adobe Illustrator Microsoft Word - Microsoft Excel - Microsoft Powerpoint

Avril - Juin 2015 Agence Peoc’h Rubio - Rennes (35) Etudes concours Études de faisabilité Permis de construire Recherches pour un bâtiment de bureau Réalisation 3D Graphisme de la carte de vœux Octobre 2014 Intervenant dessin Semaine intensive des Licence 1 - ENSA Nancy Juillet 2014 Stage ouvrier - Ouest Strucrure Bois - Clément DESVAUX Ossature bois / Bardage / Permis de construire Année 2013-2014 Sensibilisations autour de l’architecture pour une classe de lycée Lycée Poincarré - Nancy (54) Quartier durable / Art et architecture Juillet - Septembre 2013 Agence A/lta - Le Trionnaire x2 / Tassot / Le Chapelin - Rennes (35) Études de faisabilité Permis de construire Visite de chantier Réalisation d’un dossier de concours Rédaction d’une notice d’intention Juillet 2012 Agence Maryvonne Rigourd - Rennes (35) Permis de construire Images de synthèse Juillet 2010 Stage ouvrier: construction d’une maison à ossature bois, isolation paille, finition en terre Plogoff - Finistère (29)

Langues Français +++++ Anglais +++++ Espagnol +++++

Formation Fervrier 2015 Diplome d’Etat d’architecte Fevrier 2015 Validation du Mémoire de fin d’étude (MFE) intitulé «Intimité paysagère» Suivi par Karine THILLEUL / Jury: Marc VERDIER et Emeline CURIEN Juillet 2014 Validation du projet de fin d’étude (PFE), Atelier de Laurent BEAUDOUIN / Pascale RICHTER / Emeline CURIEN Nomination TROPHEE BETON 2015. Publication dans AMC n°239 2013-2014 Master 2 à l’Ensa de Nancy 2012-2013 Master 1 en échange à Istanbul/ Yildiz Technical University 2009-2012 Licence en Architecture à l’Ensa de Nancy 2008-2009 Baccalauréat Scientifique obtenu avec mention au lycée René Descartes à Rennes (35)

Centres d’intérêt Art plastiques, Musique, Théâtre, Photographie, Cinéma, Voyages



P r o j e t s Centre de recherche et équipement festivalier (Projet de fin d’étude)

«Intimité paysagère», Travail d’écriture (Mémoire de fin d’étude)

SEMINAIRE - Pesmes (Post Diplôme)

Réhabilitation du Théâtre de la Manufacture à Nancy (Master 2)

Centre des congrès et hotel à Istanbul (Master 1 - Erasmus à Istanbul)

«Revivre en centre bourg»

(Concours organisé par le CAUE de l’Aude)

«Hut»

(Concours organisé par la fondation Beneteau)

Maquette en bois- BO18 Bernard Khoury (Licence 3)

Maison Partagée - Site de la Maison de Jean Prouvé (Licence 2)


Nominé TROPHEE BETON 2015 à la Maison de l’Architecture de Paris Publication dans AMC n°239 Fevrier 2015

Centre de recherche et équipement festivalier (Projet de fin d’étude)

Atelier Laurent Beaudoin/ Pascale Richter/ Emeline Curien Le projet de fin d’étude s’inscrit dans le parcourt plus large Architecture Théorie et Critique marquée par la présence au premier semestre de cours d’anthropologie, de philosophie, de paysage et d’histoire de l’architecture contemporaine. Le second semestre est dédié dans sa totalité au projet. Dans l’atelier dirigé par Laurent Beaudouin, Pascale Richter et Emeline Curien le programme et le site de travail était au choix de l’étudiant. J’ai choisi pour ma part le port de Saint-Malo comme contexte d’implantation pour un programme que j’ai déduis du lieu: un centre de recherche du littoral et un équipement festivalier. En considérant les matérialités présentes sur le site, le projet entretient une certaine neutralité. La structure est construite en béton, les dalles qui y sont suspendues sont assemblées en acier pour plus de légèreté. Le projet interagit avec les élément naturels de son environnement: l’eau et la lumière du soleil. Les reflets ont pour effet d’animer le sol de l’édifice et accentuent l’impression d’un bâtiment soulevé, en suspension. La lumière traverse la toiture et les deux plateaux suspendus pour offrir au rez-de-chaussé une ambiance particulière sans révéler, au premier regard, sa source. Les points porteurs, eux aussi, sont volontairement laissés en extérieur et éclairés en toiture. Leur impact visuel en est d’autant plus réduit. Plutôt que de s’ouvrir sur la mer l’édifice est en relation directe avec le bassin qui le jouxte, lui même redessiné. L’ouvrage entretient ainsi une relation plus discrète et moins brutale avec le contexte. Le bassin étant lui même l’acteur du lien avec la mer, le port et la vieille ville. Malgré son imposant volume, l’édifice entretient un lien sensible avec son contexte. Par les reflets ou la lumière qu’il propose mais aussi par la synthèse spatiale qu’il en fait. Son espace intérieur rappelle celui de la ville ancienne et son gabarit se fond dans les bâtiments portuaires ou militaires qui l’entoure: une complexité intériorisée dans la simplicité d’un volume abstrait. Plans de situation Plan de RDC


croquis depuis le quai vue depuis les remparts plan R+1 plan R+2


perspective au cœur du projet coupes


persepective Ă travers le hall ambiance lumineuse des espaces de recherche coupe (espaces de recherche)

perspective du parcours de rampes perspective du jardin sur le toit coupe (rampes)



vue d’ensemble à 45° un batîment soulevé du sol vue sans la toiture le bâtiment en vis-à-vis avec la vieille ville le bâtiment et les quais


Extrait: La piscine de Matosinhos/ Alvaro SIza

«INTIMITÉ PAYSAGÈRE» Mémoire de fin d’étude sous la direction de Karine Tilleul Jury: Marc Verdier et Emeline Curien Reflexion théorique et sensible du rapport au paysage sur la base de visites au Portugal et en Suisse.

Le centre historique de Porto est très escarpé. Coupée en deux, la ville domine d’une cinquantaine de mètres le Douro, fleuve majestueux qui descend de la cordillère Ibérique à travers le plateau du Meseta et se jette dans l’Océan. Pour accéder à la plage de Matosinhos, lieu de l’étude, le plus simple à partir du centre est de descendre sur le fleuve et de longer la rive nord. On profite ainsi de la vue privilégiée sur quelques ouvrages architecturaux remarquables tel que le pont Maria Pia construit par le célèbre constructeur Gustave Eiffel en 1877 ou le pont Louis I construit entre 1881 et 1886 par l’ingénieur Théophile Seyrig son disciple. A l’embouchure, l’horizon s’ouvre soudainement, bordé au sud par des villages de pécheurs plus ou moins préservés et réputés pour leurs restaurants bon marché qui servent la cuisine traditionnelle portugaise. En continuant sur notre rive on accède aux premières plages. Ici, les constructions apparaissent plus récentes, malgré la préexistence d’anciennes petites maisons mitoyennes. Il faut reprendre la voiture pour remonter plus au nord et traverser le port de Matosinhos. Le long de l’Océan une promenade piétonne généreuse doublée d’une 2x2 voies pour les voitures est aménagée. Entre 1961 et 1966, Alvaro Siza, âgé alors d’à peine trente ans, a réalisé ici une piscine et un restaurant. Devait s’ajouter à ces constructions, la conception de deux autres édifices sur la côte, mais ces derniers n’ont jamais vu le jour en raison d’un changement d’équipe municipale, commanditaire du projet initial. Lorsque l’on arrive par le sud, c’est l’équipement de baignade que l’on découvre en premier lieu. Bien que connaissant le projet depuis longtemps, la nature du contexte bâti reste une surprise à côté des constructions voisines qui semblent plus récentes. Si dans le centre de Porto ou même de Matosinhos, la ville semble construite d’interventions ponctuelles non accordées, ici les urbanistes ont fait le choix d’un front bâti linéaire et assez haut (environ quatre à cinq niveaux contrairement aux constructions du centre ville qui, elles, sont plutôt de deux ou trois niveaux). Le tissu urbain est fait de grandes interventions immobilières qui privilégient les vues sur l’horizon maritime. En plus d’être relativement hautes, les constructions sont placées en surplomb par rapport à la rue, elle même construite sur deux niveaux. Si l’on y ajoute le niveau de la plage l’ensemble dessine un escalier qui descend vers la mer. La descente vers la piscine

Intimité paysagère

Regard sur la relation intime entre l’architecture et le paysage

David BIENVENU

La piscine est installée à même la plage mais elle est cependant peu visible depuis la rue. L’architecte semble avoir fait le choix d’un effacement qui libère la vue depuis la promenade (1). Pour accéder au bâtiment, nous descendons par une rampe assez pentue qui va s’élargissant, installée en parallèle de la rue (2). A partir de cet instant le regard, alors tourné naturellement vers la mer malgré une progression latérale, s’oriente dans l’axe du cheminement c’est à dire parallèlement à la côte. Le choix de la rampe permet un accès progressif, cependant, la disparition soudaine du paysage accentue l’effet de surprise et la crainte de non-retour. Au bas de la rampe l’espace ouvert sur le ciel contraste avec les espaces sombres visibles sous la toiture (3). Une ligne de jour horizontale à hauteur d’œil traverse la sous face de la toiture et suggère l’horizon disparu précédemment. A cette ligne s’ajoute le banchage horizontal et les traces laissées sur le béton qui renforcent la compression verticale de l’espace (4). On découvre ainsi dans un endroit résolument sombre qui accentue, à l’inverse de la promenade supérieure, le sentiment d’habiter, un lieu à l’échelle humaine. Si sur la rue les dimensions sont difficilement appréciables en raison de la dilatation spatiale et visuelle du site, ici, dès l’entrée, chaque hauteur, largeur et profondeur, semblent avoir été étudiées à la manière d’un édifice technique ou

militaire. Le cheminement se poursuit par la gauche, toujours de façon parallèle à la côte. La compression verticale s’accompagne alors d’une compression latérale. Dans le croquis 5 on remarque l’attention qu’accorde l’architecte au jeu de compression/ décompression de l’espace. Parfois même ce jeu semble volontairement exagéré et nous pouvons sans mal toucher le béton au dessus de notre tête. Ce jeu est renforcé par la dualité ombre/ lumière qui rythme la progression. Dans ce parcours labyrinthique, nous restons guidés par la lumière. L’architecte semble avoir mis une attention particulière à ne pas fermer les espaces pour entretenir une certaine fluidité dans la circulation (6). Nous avançons de façon naturelle dans des espaces en enfilade qu’il est difficile de dissocier, tant leurs forces résident dans leurs associations et leurs enchaînements. Le franchissement, vers la plage et les rochers, qui paraissait si rapide depuis la rue semble volontairement retardé par l’architecte. Ainsi le visiteur prend le temps d’oublier la présence de la ville et de la route pour se concentrer sur celle de l’Océan résolument plus propice à la baignade mais aussi à la méditation. Arrivé sur la mer, la ville est déjà loin. La vue lointaine, le visiteur la découvre par surprise en se retournant à gauche de 130°, guidé par un mur d’environ 2m de haut avançant vers le large. Le mur agissant comme un outil de mesure pour estimer la profondeur du site, délimite visuellement l’espace de baignade et protège des vents du nord. L’architecte retarde encore l’ouverture complète sur l’horizon et nous oriente ainsi naturellement vers le reste de l’édifice. On saisit ici la pleine mesure du projet ainsi que son rapport intime au sol et sa position frontale face à l’Océan. Il s’agit d’un instant architectural pédagogique qui permet au visiteur de réaliser le chemin qu’il a parcouru et celui qui lui reste à faire. Un petit bar tourné vers l’océan offre quelques boissons rafraîchissantes et accompagne ce moment charnière dans la visite. En ce début de printemps, la baignade n’est pas encore possible, une aubaine pour saisir la complète mesure du travail de Siza. Devant le bar, une terrasse en béton elle aussi, offre une vue privilégiée sur les bassins de baignades. Par la lecture du plan il est difficile d’identifier leurs positions, il en est de même sur place (sans la présence de l’eau). Cela résulte du jeu habile de l’architecte à composer avec les rochers existant pour offrir des espaces de baignades singuliers. Ainsi seuls quelques murs de béton apparaissent, l’intervention semble réduite au minimum (voir photo). On alterne les pas sur les aménagements bétonnés, les bancs de sable et les rochers (7). Si pour parvenir jusqu’ici l’architecte semblait vouloir nous guider, ici au contraire il nous laisse libre choix de notre cheminement. Ainsi on occupe l’espace à notre guise comme si la première étape du parcours avait été une préparation mentale minimum à la redécouverte du grand paysage et à l’errance. Le béton utilisé est rugueux, il est teinté dans les couleurs des rochers et du sable visibles sur le site. C’est simplement la linéarité des arrêtes et la planéité des surfaces qui permet de le dissocier des rochers. Ainsi les murs de soutènements dessinés par l’architecte semblent avoir été sculptés directement dans les rochers, il en va de même pour les emmarchements et les terrassements. Ces lignes horizontales renforcent et mettent en valeur la complexité topographique de la roche. Les plans d’eau quant à eux, rentrent en confrontation directe avec la mer agitée. Alvaro Siza sublime les éléments du contexte par la confrontation qu’il opère entre la nature imprévisible et mouvante et l’apport artificiel et immobile de son architecture. Une façon, certainement, de rendre hommage à un paysage qui l’a vu naître. L’arrivée au restaurant Le restaurant Boa Nova est situé à environ un kilomètre de la piscine. Il faut remonter la plage jusqu’à son terme pour entrevoir la construction. Ici, une avancée rocheuse se prolonge dans la mer et permet de prendre ses distances avec la route et les constructions neuves. Au bout de l’amas rocheux est construite une petite chapelle de style dépouillé, typique de celles construites dans le reste du pays. Cette simplicité de style renforce le sentiment identitaire du pays face à l’Espagne et ses églises


baroques. Disposant d’un espace enherbé plus dégagé vis à vis de la route que pour la piscine, l’architecte a cependant fait le choix d’installer l’équipement parmi les rochers, là où d’un point de vue constructif, l’implantation était la plus complexe. Lors de notre visite, l’édifice était en fin de rénovation, ce qui nous permettait de faire le tour des espaces sans dérangement. On accède à l’édifice depuis un parking situé au sud. Il est difficile de déterminer s’il est associé ou non au travail l’architecte. Depuis la voiture, nous pouvons déjà apprécier l’étendue de l’horizon. Un ensemble de murets (faisant cette fois ci partie intégrante de l’œuvre), guident nos premiers pas en remontant vers le nord. L’architecte, comme pour la piscine, oriente le déplacement et le regard. Ici, seuls les toits de briques et les cheminées blanches du restaurant émergent des rochers. Mais plus loin, dans la même perspective, on peut observer la petite chapelle avec son fronton dépouillé peint en blanc et son toit de brique. Il est difficile de croire que ce dispositif visuel n’est pas un choix délibéré du concepteur. Intégrer l’édifice religieux à l’ensemble de la composition est peut-être une façon de respecter ceux qui, avant lui, ont construit en ce lieu. Descendre entre les rochers Il faut franchir deux emmarchements successifs pour accéder à l’arrière de l’édifice. Plusieurs toitures parfois orientées vers l’entrée et parfois vers l’Océan composent la couverture. Par leurs positions systématiquement en débord, elles plongent dans l’obscurité les murs périphériques porteurs et donnent ainsi l’impression de flotter au dessus des rochers. Sous l’une d’elles on accède au palier d’entrée. Si pour la piscine, l’architecte jonglait sur l’ambiguïté d’espaces à la fois intérieurs et extérieurs, dans le restaurant, sans doute aussi pour des raisons programmatiques, il choisit dès le dépassement de la porte d’entrée d’offrir le réconfort d’un espace résolument intime. A la manière d’un passage entre deux rochers, l’ambiance acoustique « sonnante » de la côte Atlantique se tait brutalement et la lumière subitement se tamise. L’entrée se fait donc au niveau supérieur, sur un palier qui accueille aussi les sanitaires. La disposition de la toiture invite le visiteur à descendre l’escalier en face duquel, au niveau inférieur, face à la mer, est découpé un cadrage dans la façade. Ce cadrage permet une vision en contre-plongée des vagues éclatant sur les rochers: une sorte d’écran silencieux qui intensifie, pour le visiteur venu se réfugier, l’idée de réconfort.

Croquis du Douro qui traverse le centre-ville de Porto, depuis le pont Louis I

L’espace intime Au niveau inférieur, deux espaces ouverts sur la vue se distinguent. L’espace du restaurant sur la droite est directement accessible depuis le palier inférieur. La salle est de plan rectangulaire et mono-orientée sur l’Océan. La sous-face de la toiture descend dans le sens de la pente, ce qui a pour effet de cadrer une vue panoramique sur l’horizon et permet un éclairage latéral au dessus des rochers. La baie vitrée va du sol à la toiture. Ainsi l’architecte parvient à faire entrer le paysage dans l’édifice. Les puits de lumière visibles en toiture donnent un éclairage zénithal le long du mur au fond de la salle. Le rapport aux éléments est enrichi par la proximité physique des rochers, ceux-ci semblent participer à la délimitation spatiale de l’espace. Cela montre comment l’architecte a dû composer avec le site pour insérer son édifice. Dans la salle voisine, accessible cette fois ci par une simple porte, on découvre un espace plus intime encore qui accueille le salon de thé. Le mobilier en cuir et en bois ainsi que la lumière tamisée donne une atmosphère domestique. La fenêtre est réduite à un simple bandeau horizontal à hauteur d’œil qui cadre l’horizon. A l’arrière dans un espace semi-enterré, les cuisines et les espaces techniques profitent des faibles soulèvements de la toiture pour disposer de la lumière du jour.

Seules les toitures et les cheminées émergent des rochers. Photo personnelle


SEMINAIRE DE PROJET A PESMES Organisé par Bernard Quirot et l’association Avenir Radieux Intervenants: Hervé Dubois, Stephano Moor, Laurent Tournié, Jean Patrice Calori et Marc Botineau (agence CAB), Emeline Currien, Gilles Perraudin, Adelfo Scaranello, Clement Vergely Projet: Le sol du château est le lieu le plus en hauteur du village. Le projet traite l’affirmation de cette hauteur et la liaison entre le sol castral et le sol du bourg neuf. Ce statut de «lieu le plus haut» nous a amené à réfléchir à la question de l’eau et de son écoulement. Ce site nous a également donné l’occasion de travailler le rapport entre minéral et végétal et la question de son articulation. La zone de projet lie la Maison Royale et les Jardins Bernard Joly, deux belvédères au pied du bourg castral. Au centre du site se trouve la Place des Promenades, faisant aujourd’hui office de parking et de champ de foire. Le premier geste est de libérer le sol de la Place des Promenades de ses murs transversaux et d’affirmer ainsi la relation qu’entretien cet espace avec le château, altimètriquement plus haut. Un nouveau sol est construit depuis la Place des Promenades jusqu’au château, d’un seul tenant et en légère pente ascendante. Le parking est quant à lui densifié et accueille maintenant 80 places. Il se trouve au même niveau que la rue de choiseul avec laquelle il partage une même nature de sol. L’îlot du supermarché est redessiné et l’angle de l’avenue Jacques Prévost et de la Place des Promenades est maintenant articulée par un mur répondant à celui situé de l’autre côté de l’avenue, lui-même prolongé dans le projet. Le bâtiment du supermarché fait donc le lien entre la Place des Promenades et la Maison Royale. Le caractère autonome de ce bâtiment est par ailleurs renforcé par la création d’un nouvelle voie entre l’avenue Jacques Prévost et la rue César Ancey. Sur le sol du château, au niveau de la ligne de séparation des eaux, devant la nouvelle grille restituée en lieu et place de l’ancienne, se rencontrent le minéral et le végétal. C’est la rencontre de deux systèmes : celui de la Place des Promenades, végétal, et celui de la Grand rue, minéral. Ce rapport très important est mis en tension par la création d’un jardin suspendu portant l’ombre sur une place minérale en contrebas. Le sol du parvis de l’école et du jardin suspendu est aplani, élevant le niveau des murs par rapport à la rue, et marquant ainsi un rapport de frontalité très net entre l’espace du château et celui de la Grand rue.



Requalification du Théâtre de la Manufacture à Nancy (Master 2)

Atelier Lucien COLIN / Daniel REMY

Le projet de pôle culturel de Nancy sur le site de la Manufacture des tabacs entre dans une logique globale de reconquête d’un quartier en manque de valeur urbaine, entouré d’une circulation dense et de constructions très variées. A l’échelle de la ville, il est l’occasion de prolonger le projet de Nancy Grand Cœur qui s’implante seulement au sud de la gare, sans s’intéresser aux améliorations possibles au nord de celle-ci. L’objectif du projet passe par la requalification globale de l’ancienne usine aujourd’hui séparée en différentes fonctions culturelles et scolaires qui pourront retrouver leur place dans les nouveaux espaces proposés. A l’état actuel, les édifices existants ne peuvent correspondre à l’image que l’on se fait d’un pôle culturel. Cependant les édifices entrent dans une composition symétrique forte avec des profils et des façades relativement uniformes. Leur présence ne peut donc pas être ignorée du projet qui, plutôt que de les effacer, propose de les faire émerger à travers un nouveau sol et une nouvelle enceinte. La recherche pour la résolution des désordres spatiaux existants (multiplication des entrées, rapport à la rue oublié, manque de définition pour les cours intérieures, etc.. ) a abouti à un projet linéaire. Cette limite physique aux différentes formes a pour but de définir une hiérarchie d’entrées sur le site du pôle culturel. Volontairement en recul ou en débord par rapport à la rue, l’intervention linéaire affiche ainsi son indépendance en plan par rapport aux édifices fragmentés de l’ancienne usine. Elle entretient cependant un dialogue respectueux avec la pierre de la manufacture par le soulignement d’un socle qui renforce la verticalité des volumes. Ces derniers émergent alors de ma construction basse ou de sous sol, embrassé à leur base par une nouvelle enceinte d’épaisseurs variées en fonction des espaces escomptés. L’un grandit vers le ciel tandis que l’intervention évolue vers le sol. La nouvelle entrée ouverte sur la rue Baron Louis (l’accès technique actuel) est l’occasion soudaine de mesurer visuellement toute la profondeur de la parcelle et offre même une vue cadrée du paysage lointain. L’espace du jardin sur le Quai Claude le Lorrain devient alors un lieu clos, la composition symétrique se retrouvant ainsi désaxée.

plan masse plan de RDC


balcon à l’extrémité de la galerie plan R-1 fermeture sur la rue aménagement deuxième cour


élévation rue Baron Louis coupe transversale gallerie d’accès aux salles


coupe sur l’extention élévation sur le quai salled de répétition


Centre des congrès et hôtel à Istanbul (Master 1 - Erasmus à Istanbul) Atelier

The district of Maslak is situated in the first suburb zone of Istanbul. It is one of the economic center of the city connect by subway to the historical center and is still devlopping today. In fact the density of the area, even if the constructions are high, stay lower than surrounding areas. The tipical building minimum 20 floors high resulting to high prices of land and creating a city disconnect of the ground. The area is marked by a strong topography and gives nice panoramas on the city and the close country side with trees and free lands. Many roads are croosing the district connecting the Marmara Sea and the Black Sea. One of them is just next to the project. The project of a Congress center and 5 stars Hotel is the type of project that can be understand for this area. Many people working in the nexts towers can be interresting by the Hotel. The congress center is the perfect combinasion to vary the scales inside the building. Like this, the building offer different kind of spaces, from the simple room (human scale) to the room of supposed to be rich by 1000 people. My concept come from my observation of the surrounding, and the main point for me is the location of the project on the top of a « hill ». From here the building can offer views on the city in the ouest and on the nature in the east. Secondary the building is situated in the « North entrance of the city ». This two point focus my reserch on the castles and the in particular how it offers views protecting from the surrouding. For me the project have also to protect from the main road passing just next. My first drawings show a wall of protection against the road on the east side and naturally this wall is builld in strong material. The second point of concept is the presence on the same land of two different fonction (Congress and hotel) who have to fit and Works together.

plan contextuatlisé

For me the central part of the project should be the place were people can meet and going from the hotel to the congress. This is the same place were those people can after the congress argu and comment on the official presentation they follow in the Congress rooms. This explain the choice to regard as sacred the two halls and their liason each other. My choice is to build this element in strong material (bricks) and to create top light ambiance. The rest of the building is articulated around this central space and is composed on one side by the congress rooms and the exibition hall with a restaurant and a cafeteria. On the other side by the services of the hotel and the tower with the rooms. Those elements are build in light steel structure and are installed on the parking of the groiund floor in concrete structure.


plans des chambres coupes plan R+3 plan RDC


«Revivre en centre-bourg» Concours organisé par le CAUE de l’Aude

En collaboration avec Brigitte Jacques, Théo Laude, Simon Favrot et Louis Panzani

Le projet s’oriente, à l’échelle du territoire, vers une redéfinition stricte des limites des espaces constructibles en lisière du centre bourg dans l’optique de préserver l’identité du lieu, identité qui s’exprime notamment avec force à travers les différentes vues qu’offrent les abords de l’Aude sur le bourg, en position haute, dominant la plaine cultivée. Le chemin de ronde est ici considéré comme une limite physique, au même titre qu’un littoral, et la construction au delà de cette dite limite n’est plus possible, choix renforcé par la proximité de la zone inondable de l’Aude en contrebas. Dès lors, le développement de la commune est encouragé vers le sud-est, dans une démarche de densification des espaces bâtis et de contention des futures extensions. Les satellites urbains au nord-ouest sont traités comme des hameaux dans lesquels la densification est possible mais dont l’extension n’est plus envisageable. L’orientation du développement de la commune vers le sud-est confère à « l’entre bourg » un rôle majeur d’articulation entre le centre ancien et les nouveaux tissus urbains. A ce titre, le choix de renforcer deux polarités existantes que sont la mairie-poste d’une part et l’école-stade d’autre part a été pris dans le but de créer des points de rencontre entre les différents tissus et leurs habitants. A l’échelle du centre bourg, le projet propose dans un premier temps de prolonger le chemin de ronde afin de souligner la logique urbaine du tissu ancien. La création d’aires de stationnement paysagées « extra-muros » au nord et à l’est accompagne la redéfinition de la limite du bourg ancien tout en permettant de désencombrer ses rues étroites des voitures. Dans un second temps, une intervention sur le sol permet de requalifier l’ensemble des rues du centre bourg. Ce travail s’appuie sur la mise en place d’un système de bordures en pavés de granit de part et d’autre de la voirie. Tantôt scellés, tantôt escamotables, ils permettent de créer un seuil, ou de laisser la place à chaque habitant de s’approprier un « micro-jardin», faisant ainsi littéralement entrer la nature dans l’urbain. La requalification de la voirie est l’occasion de se poser la question du cheminement de l’eau de pluie et de la matérialité du sol. Ces deux thématiques ont guidé la conception d’un nouvel espace public caractérisé par un pavage uniforme reliant la mairie, l’église, le château et ponctué en limite nord par un nouvel édifice

public qui offre un belvédère sur le grand paysage. Dans ce dernier s’installe le pôle de convivialité (1), un espace dédié aux habitants de Pieusse de tous âges et de tous horizons à fonction associative. Enfin, deux opérations de logements sont projetées. Un bâtiment neuf de trois appartements (2), dont l’un est accessible aux personnes à mobilité réduite, et dans lequel chacun dispose d’une entrée sur rue et d’un large espace extérieur, s’insère dans un espace non qualifié. Sa conception permet d’offrir des espaces intérieurs largement ouverts au sud tout en se préservant du soleil. La seconde opération réside dans la mise en application d’un système de réhabilitation de plusieurs maisons en un logement jumelé à un local commercial et ou artisanal (3). Un espace extérieur règle la question du seuil et de la transition entre l’espace public et l’espace privé. Ce modèle est applicable à plusieurs ensembles de maisons vacantes dans le centre ancien.

Mise en place d’un urbanisme «pluri-échelles», dans une dynamique participative et respectueuse de l’identité du centre bourg dans le territoire.


R+2 - 1/200 La disposition des trois logement permet à chacun d’avoir une entrée sur la rue et un large espace extérieur.

R+1 - 1/200

RDC - 1/200



Plan Logement (R+1) - 1/200

Plan atelier, galerie et garage (RDC) -1/200

La création d’une cour ouverte sur l’espace public, au coeur du bâti existant, permet un apport conséquent de lumière naturelle tout en réglant la question du seuil entre le privé et le public.


+ 7,40m

+ 6,00m Etage 3/ Couchage (+4,80)

«Hut»

+ 4,80m Etage 2/ Salle d’eau (+3,60)

Concours organisé par la fondation Beneteau

La question de l’habitat est au centre des préoccupations de demain. Dans des villes toujours plus grandes et plus complexes, la possibilité de se sentir chez soit quelque part est chaque jour menacée. La question de la densité mais aussi de notre rapport à la nature sont en train de changer. Loin de l’idée d’un repli sur soi, Hut est une proposition innovante d’habitat qui prend en compte les transformations à la fois économiques, sociales et écologiques pour améliorer et enrichir les mécanismes de la ville. Au vu des dimensions maximales du transport en camion (4x12x4,5), une proposition de plein pied semblerait plus logique. Cependant le projet «se dresse sur ses pieds» et culmine à 7 mètres de haut. Lors du transport Hut voyage à plat, couché sur l’arrière, ce n’est qu’une fois arrivé sur place qu’il se redresse à l’aide d’une grue pour s’installer sur sa base. Ainsi son encombrement est réduit au minimum. Hut n’est pas directement ancré au sol. Dans un souci d’adaptabilité au site, la charpente qui forme le soutènement est construite séparément. Grâce aux dimensions d’emprise au sol réduite et à ce système de fondation, plusieurs scénarii d’implantations deviennent envisageables. Hut habite la pente aussi bien que le plat. Elle peut s’installer proche du sol ou tendre vers le ciel. Elle peut abriter un vélo ou encore une petite voiture. Elle peut même, si on lui demande, vivre les pieds dans l’eau. A la différence d’un mobil-home classique, Hut tente d’offrir un sentiment d’intériorité à la manière d’une maison ancienne. Le projet est organisé sur plusieurs niveaux (4 demi-niveaux), chacun ayant une fonction distincte, sans pour autant être séparé physiquement les uns des autres. L’ensemble des espaces techniques lourds (cuisine, poêle à bois, WC, douche, lavabos) sont rassemblés sur un coté du projet, minimisant ainsi la circulation des fluides. Naturellement ensuite, l’espace de nuit domine celui de la salle d’eau, lui même dominant l’espace de lecture en surplomb du coin repas. L’ascension dans l’habitation se fait par une série d’escaliers, chacun associé à une fenêtre qui l’éclaire latéralement. Par cette disposition, l’espace tourne et le déplacement ascendant est encouragé. La succession de cadrages horizontaux sur le «dehors» se termine par un puits de lumière zénithale ouvert sur le ciel.

B

+ 3,60m

+ 2,40m

Etage 1/ Passage (+2,40)

+ 1,20m B Rez-de-chaussé (+1,20)

+ 0,00m

D’un point de vue constructif, la structure primaire de Hut est en béton cellulaire. Ce matériaux est hyper léger ( de l’ordre de 350kg/m3) et a aussi des propriétés d’isolant thermique. Sa plasticité permet de mouler l’ensemble de la coque en deux ou trois fois avant d’être assemblée et autorise la création des assises, des marches et des divers supports, directement dans la masse. Cette coque est ensuite doublée de 10cm de laine de bois pour parfaire l’isolation thermique et d’un bardage en bardeaux de bois qui, avec le temps permettra à Hut de s’intégrer à son environnement. A l’intérieur, le sol ainsi que le mobilier ont une finition en chêne qui garantit une ambiance chaleureuse. La ventilation est faite naturellement et l’électricité est produite sur le toit par à un panneau solaire. L’espace intérieur de Hut résonne comme les maison anciennes grâce à l’utilisation de matériaux sains et l’épaisseur donnée aux murs et aux dalles. Malgré la flexibilité et la légèreté proche de celle d’un mobil-home basique, l’espace intérieur a été conçu ici pour renforcer au mieux la sensation de confort et de bien être.

Évacuation de l’air usagé

Production d’électricité (Photovoltaïque)

Entrée d’air frais

Petit poêle à bois (chauffage de l’air intérieur)



Maquette en bois- BO18 Bernard Khoury - Beyrouth Atelier Joseph ABRAM

Le projet de réalisation de maquette en bois intervient à l’école au cours de la troisième année. Il est demandé au étudiants répartis en groupe de 4 ou 5 d’étudier le parcours d’un architecte, de réaliser une présentation de son travail au reste de la promotion ainsi que de réaliser la maquette de l’un des bâtiments. La maquette est à la fois un travail de réflexion pour réussir a retranscrire le concept de l’architecte sans pour autant réaliser une simple réduction mais c’est aussi un vrai exercice artisanal basé sur le bois comme matériaux principale. Pour ce projet, moi et mon groupe somme parti à la rencontre de Bernard Khoury au Liban. L’architecte se distingue son architecture largement politisé dans un pays ou les tensions et les traumatismes de la guerre civile empêchent les débats de sociétés. Il se fait connaitre quand il rentre des Etats Unis en 1995 par des projets dans le domaine de l’entertainment et parvient ainsi à évoluer dans un pays ou la commande publique n’existe pas. Il est aujourd’hui d’une renommée internationale mais a très peu construit en Europe. Le maquette est celle de son premier projet, une boite de nuit souterraine couverte par un toit décapotable en acier. Le toit est réalisé en noyer, le socle en acajou et l’intérieur en pin.


photos du projet maquette du projet


Maison Partagée - Site de la maison de Jean Prouvé (Licence 2) Atelier Marie-José CANONICA

Le projet est situé sur la parcelle de la maison de Jean Prouvé à Nancy. L’objectif est de réaliser, sur un terrain en pente, un programme d’habitat mixte et partagée. Dans le bâtiment doit être aménagé: un logement pour un couple de personnes âgées, un logement pour une famille de quatre personnes avec une cuisine suffisamment grande pour pouvoir donner des cours et enfin une garderie avec un dortoir. Mon idée initiale est de décliner le programme en trois sous ensembles avec chacun un grand espaces ouvert sur le paysage (les deux salons et la garderie) et un espace en retrait qui contient le reste du programme. C’est entre ces deux espaces que se dessinent les différentes entrées. Le sous ensemble central contient à la fois la cuisine de la famille, la buanderie partagée et la garderie ce qui permet de préserver deux espaces complètement privatifs aux extrémités est et ouest.




Emplois et Stages CDD - Agence Peoc’h Rubio (Rennes)

STAGE - Agence A/lta Le TRIONNAIREx2 / TASSOT / Le CHAPELIN (Rennes)

STAGE - Agence Peoc’h Rubio (Rennes)

STAGE - Agence Maryvonne Rigourd (Rennes)

STAGE - Stage ouvrier - Frank et Karine DEBOUTE (Plogoff)

STAGE - Entreprise Ouest Structure Bois / Clément DESVAUX (Nantes)

CDD - Sensibilisation en milieu scolaire / Lycée Poincarré (Nancy)


PEOC’H et RUBIO architectes (Christophe Peoc’h et Marian Rubio) CDD de avril à juin (2015) Ce premier contrat professionnel fut l’occasion d’approfondir les enseignements tirés des différents stage réalisés et de me mesurer au métier. J’ai été embauché dans le cadre de deux concours auxquels l’agence était candidate. Le premier consistait à l’isolation par l’extérieur de dix bâtiments de bureaux en périphérie de Rennes. Un projet à hauteur de 6 millions d’euros durant lequel j’ai été amené à me déplacer sur place pour faire des relevés photographiques et métriques. J’ai ensuite travaillé avec le chef de projet en proposant quelques variantes et en réalisant les montages d’intégrations sur Photoshop. J’ai ensuite finalisé tout les documents nécessaires au dossier de présentation (coupes, plan, schéma, fiche technique, etc..) Le deuxième concours consistait à la conception d’un campus d’entreprise en périphérie de agglomération. La complexité du programme nous a poussé à réfléchir sur les nouvelles façons d’organiser le travail au sein des bureaux. Le thèmes des espaces partagé et du coworking furent centrale dans la conception. Parallèlement à ces deux concours j’ai réaliser plusieurs permis de construire pour des bâtiments tertiaires ainsi que des études de faisabilité pour des logements au cœur de Rennes.



A/lta Architecture (Le Trionnaire x2, Tassot, Le Chapelain) Stage en agence (2013)

J’ai réalisé mon stage de formation pratique dans l’agence a/lta installée à Rennes. J’ai travaillé un premier mois en juillet puis j’ai bénéficié d’une prolongation de mon stage pour les quinze premiers jours de septembre. Cette agence relativement réputée dans la région Bretagne m’a été conseillé par d’anciens stagiaires qui avaient apprécié la diversité des travaux réalisés et l’ambiance agréable de travail dans les bureaux. Cette expérience dans le monde professionnel fut en effet une succession de découvertes concernant le métier d’architecte mais aussi des belles rencontres humaines. A l’origine de la gare de Rennes (1995), Jean-Luc Le Trionnaire et Alain Tassot diplômé tout deux de l’ENSA de Bretagne (1985) se distinguent par une architecture à la fois simple et novatrice qui, avec force et équilibre, s’insert dans son contexte . Depuis 2010 ils sont associés à Maxime Le Trionnaire et Gwénaël Le Chapelain, diplômé en 2005 de l’ENSA de Nantes qui apportent leur vision jeune et sensible. A quatre, ils dirigent une agence de 15 personnes. J’ai travaillé sur différents projets et réalisé plusieurs travaux. Parmis eux, une étude de faisabilité pour un petite ensemble de logement, un dossier de concours lancé par l’un des directeur de l’agence, une recherche projectuelle pour un projet d’envergure à Lanester (56), des vues 3D pour une halle de parking ainsi qu’une note d’intention pour un concours dans une nouvelle ZAC à Rennes (concours remporté récemment).


PEOC’H et RUBIO architectes (Christophe Peoc’h et Marian Rubio) Stage en agence (2015)

Ce stage, réalisé durant le mois de janvier 2015, dans l’agence rennaise PEOC’H RUBIO Architectes fut très formateur au niveau professionnel. Les deux chefs d’agences collaborent avec une dizaine de personnes (architectes, dessinateurs projeteurs, secrétaire...) et ont une vision ouverte de leur discipline. J’ai travaillé sur une grande variété de projets et avec une grande liberté parfois. J’ai participé, par exemple, à la conception d’un bâtiment de bureaux le long d’une voie rapide en Bretagne. Le maître d’ouvrage souhaitait environ 3000m2 sur deux niveaux maximum. Avec des outils de conception 3D et du traitement d’image sur ARTLANTIS, j’ai apporté ma vision et mes idées. J’ai réalisé la carte de vœux de l’agence mais j’ai aussi réalisés plusieurs études préliminaires pour des projets en étudiant les PLU et les attentes des maîtres d’ouvrages.


Maryvonne Rigourd architecte Stage en agence (2011)

Je suis rentré dans les bureaux de l’agence « Désirs d’Espaces » avec une volonté de découvrir le métier de l’architecte sous un autre angle de vue que celui proposé à l’école. Ainsi je souhaitais observer comment une agence s’organise, qui la dirige, qui exécute, mais aussi découvrir l’ambiance de travail et rencontrer des professionnels du bâtiment. De plus mon choix c’était orienté vers une agence réalisant des projets écologiques. J’espérais ainsi, découvrir des nouvelles techniques de construction, des nouveaux matériaux et des nouveaux métiers innovants après les dernières réformes étatiques. Je souhaitais aussi me rendre compte du niveau de complexité que demande la réalisation d’un bâtiment dans le cadre du développement durable. Je me suis vu confier le dessin d’un projet d’extension sur une maison pavillonnaire. La maison sur plan carré trop petite pour les occupants manquent de lumière. J’étais chargé de reprendre les esquisses de l’architecte et de les redessiner cotés sur ordinateur et de travailler les façades en fonction de l’existant. M. Rigourd venait me voir de temps en temps pour corriger certaines choses. Je travaillais sur Auto CAD et je modélisais mes plans en 3D sur Sketch Up. J’ai suivi ce projet jusqu’à la réalisation du Permis de Construire Cette découverte du monde du travail m’a clairement conforté dans mon choix d’études. De plus, cela m’a montré à quel point, le métier d’architecte était varié. Une pluralité de compétences sont requises: une maîtrise des techniques graphiques pour exprimer clairement ses idées au client; une capacité d’argumenter, diriger, et convaincre pour débattre et affirmer son point de vue. La construction écologique me paraît inévitable aujourd’hui et elle m’a donné l’envie de me former aussi sur les métier du paysages.


Stage ouvrier Maison écologique Frank et Karine DEBOUTE architectes et auto-constructeurs Plogoff (29) Le projet est mené par Frank DEBOUTE et sa femme Karine MONTAGNON qui ont décidé d’auto-construire leur propre maison avec l’aide de volontaires souhaitant apprendre les techniques de construction écologique. Je suis resté un mois sur place et j’ai participé à la réalisation des enduit intérieurs en terre ainsi qu’a l’installation du plafond mais j’ai beaucoup appris sur toutes les étapes de la constructions. La maison est installée à la limite constructive du littoral. Tout les matériaux sont naturels et locaux. Les techniques sont traditionnelles mais le bâtiment reflète une réelle modernité quand on prend en considération les problématiques écologiques contemporaines.

Stage en charpente

Sensibilisation en milieu scolaire

Ouest Structure Bois (Nantes) Clément DESVAUX

A mon initiative personnelle, j’ai réalisé en septembre 2014 un stage chez un charpentier. Mis à part le stage ouvrier de première année, l’école ne nous offre pas forcément l’occasion de rencontrer ouvriers du bâtiments pourtant futurs partenaire pour nos constructions. Cette rencontre fut pour moi une réelle découverte à la fois technique et humaine. Mon maître de stage fut à l’écoute de mes interrogations. J’ai participé à de nombreux chantier tel que l’ossature bois, le bardage, le terrassement..

Lycée Henri Poincarré (Nancy) Lors de l’année 2014 j’ai réaliser avec un camarade plusieurs intervention dans un lycée à Nancy. La classe concernée était une classe de Terminale option Histoire de l’Art. Une partie du programme scolaire qui leur était destinée concernant la relation entre art, urbanisme et architecture, le professeur nous à fait appel pour animer son atelier pendant quelques séance. Le thème étant très vaste nous nous sommes orienté vers un exercice manuel auquel chacun pouvais participer. Après une courte présentation, les élèves ont du redessiner le quartier du Plateau de Haye projeté par Alexandre Chemetoff, tenant compte des contraintes existante et de la thématique artistique dans le dessin du plan.

GAUDI Dessiner une façade à la manière de ...

RIETVELD

LIBRE



P e r s o Croquis Design Monotypes, collages, pochoirs


Croquis Portugal: Santa Maria do Bouro (Souto de Moura), Casa de la musica (Koolhass), Ecole d’architecture de Porto et restaurant Boa Nova (Siza)





Bureau ( bois et mĂŠtal)

Design


Banc recyclĂŠ (Chaises et planches de douglas)


Monotypes, collages, pochoirs, encres, lavis.. Travaux réalisés au printemps 2011, sur le thèmes des Révolutions Arabes en Egypte et en Libye. Effectué avec le matériel de l’École d’Architecture de Nancy.



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