Les bases de la photographie

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Les bases de la Photographie Notions : exposition, ouverture, vitesse, netteté, sensibilité, composition, mesure de lumière, mode AV et TV


Table des matières L’EXPOSITION

3

Que signifie une photo correctement exposée ?

3

Le mode automatique de mon appareil photo

4

LA VITESSE DE L’OBTURATEUR

5

L’OUVERTURE DU DIAPHRAGME DE L’OBJECTIF

6

L'ouverture en pratique

7

LA SENSIBILITÉ DU CAPTEUR

8

LA CORRECTION D’EXPOSITION

10

LA COMPOSITION

11

Décentrer le sujet et utiliser la règle des tiers

11

La lecture de l’image

12

L'importance de la simplicité

12

LA MESURE DE LA LUMIÈRE

14

La mesure du point gris et les modes de mesure de l’exposition

ZONE DE NETTETÉ, MISE AU POINT ET PROFONDEUR DE CHAMP

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15

Les méthodes de mise au point (manuel, autofocus)

15

La zone de mise au point (MAP) dans l'image

16

La taille de la zone de netteté ou profondeur de champ (PDC)

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LE MODE PRIORITÉ À L’OUVERTURE (AV OU A)

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LE MODE PRIORITÉ À LA VITESSE (S / TV)

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L’exposition L'exposition est, avec la composition et la gestion de la lumière, une notion fondamentale en photographie. Que signifie une photo correctement exposée ? Une photo correctement exposée est obtenue lorsque la surface sensible de l'appareil photo, le capteur numérique ou la pellicule argentique, a reçu une quantité de lumière appropriée par rapport à la luminosité de la scène que l'on a photographiée. Concrètement, la photo ne sera donc ni trop claire, ni trop sombre, mais bien équilibrée du point de vue de la quantité de lumière. Cette quantité de lumière dépend de trois paramètres :

- La vitesse de l'obturateur :

La vitesse détermine combien de temps la surface sensible de l'appareil photo va être soumise à la lumière. - L'ouverture du diaphragme de l’objectif : L'ouverture correspond ainsi au diamètre d’ouverture du diaphragme par lequel va passer la lumière pour être enregistrée par l'appareil ; -une grande ouverture (f2,8) correspond à un grand diamètre qui laisse passer beaucoup de lumière -une petite ouverture (f16) à un petit diamètre qui en laisse passer peu. -

La sensibilité du capteur :

La sensibilité (ou ISO) indique si le capteur aura besoin de beaucoup ou peu de lumière pour être correctement exposé. Ainsi, pour qu'une photo soit bien exposée, il faut choisir une certaine combinaison vitesse /ouverture /iso qui soit appropriée à la luminosité de la scène que l'on veut photographier. Par exemple, pour une scène avec très peu de lumière on choisira plutôt une grande ouverture (f2,8) et un temps de pose long.

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Le mode automatique de mon appareil photo Tous les appareils numériques contiennent une cellule intégrée qui permet de mesurer la quantité de lumière perçue par l'appareil. On peut donc, s'en remettre aux automatismes de l'appareil et le laisser régler les paramètres vitesse, ouverture, et sensibilité en sorte d'obtenir une exposition correcte. Toutefois, en faisant cela, on ne contrôle pas les choix fait par l'appareil (choix qui ont, à bien des égards, une grande importance sur le rendu final de la photo). De plus, il existe de nombreux cas particulier (par exemple, le contre-jour), qui peuvent fausser la mesure automatique de l'appareil et par conséquent conduire à une mauvaise exposition. Par défaut, l'appareil calcule l'exposition en sorte que l'ensemble de l'image soit représenté avec une majorité de tons gris moyens (on parle ici de la luminosité moyenne, quel que soit la couleur) et avec une minorité de tons très clairs (blancs) et très foncés (noirs). Si vous gardez cette mesure moyenne, votre photo sera correctement exposée si elle contient une majorité de tons gris moyens, et une minorité de tons très clairs et très foncés. C'est souvent le cas, mais parfois il est préférable de mesurer plus précisément la lumière à un endroit spécifique de la scène à photographier. Il est important de noter que l’œil humain permet de voir correctement des écarts de lumière (plage dynamique) beaucoup plus grands que l'appareil photo ; on peut en effet voir, sur une même scène, beaucoup de détails dans des parties très sombres et dans des parties très claires. Ce n'est pas le cas de l'appareil photo. Les limites de l'appareil photo se traduisent par une surexposition ou sous-exposition de certaines parties de l'image. Une mauvaise exposition, sauf dans le cas où l'on recherche des effets particuliers, est surtout gênante lorsqu'elle concerne le sujet principal de la photo, qui apparait alors trop clair ou trop foncé.

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La vitesse de l’obturateur La vitesse de l'obturateur ou temps de pose est un des trois paramètres importants qui permettent de gérer l'exposition. La vitesse correspond à la durée pendant laquelle la surface sensible de l'appareil (le capteur numérique ou le film argentique) est exposée à la lumière lors de la prise d'une photo, c'est-à-dire la durée pendant laquelle l'obturateur reste ouvert. La vitesse s'exprime en secondes : •

un long temps de pose permet d'exposer longtemps la surface du capteur, utile pour les scènes peu lumineuses.

un court temps de pose, qui permet d'exposer très peu de temps la surface du capteur, utile pour les scènes très lumineuses.

Au-delà des considérations liées à l'exposition, la vitesse a des conséquences sur le rendu de la photo, en particulier sur la netteté. •

Une vitesse rapide, 1/1000 s. a pour conséquence de figer le sujet, de le rendre net même s'il est en mouvement.

Une vitesse lente telle que 1 s. provoque du flou si l'appareil ou le sujet est mobile.

En réglant ainsi la vitesse de l'obturateur de l’appareil photo, par rapport à la vitesse et aux déplacements du sujet, on peut obtenir de nombreux effets

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L’ouverture du diaphragme de l’objectif L’ouverture correspond au diamètre d’ouverture du diaphragme au déclenchement. L'ouverture est exprimée par la valeur f , où : •

une petite valeur f (f 2.8) correspond à une grande ouverture laissant entrer beaucoup de lumière, ce qui est utile pour les scènes peu lumineuses.

inversement, une grande valeur f (f/16) correspond à une petite ouverture laissant entrer peu de lumière, ce qui est utile pour les scènes très lumineuses.

Exemples d’ouverture :

La proportion, inverse, qui régit les liens entre les valeurs, est la suivante : si on ferme le diaphragme d'une valeur f (de f/2.8 à f/4), on diminue de moitié la taille du diamètre de l'ouverture, par conséquent on diminue de moitié la quantité de lumière que la surface sensible de l'appareil va recevoir. L’ouverture ou la fermeture du diaphragme sert souvent de base pour exprimer les corrections d’exposition.

En ouvrant d’un diaphragme, on double l’exposition et à l’inverse, en fermant d’un diaphragme on divise par deux l’exposition.

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En plus de son impact sur l'exposition, l'ouverture influence également la profondeur de champ (PDC), qui correspond à la profondeur de la zone de netteté. Une grande ouverture (p. ex f/2.8) donne lieu à une petite profondeur de champ, permettant de laisser nets uniquement les plans proches de celui où a été fait la mise au point, utile pour un portrait en rendant flou l'arrière-plan. Une petite ouverture donne lieu à une grande PDC, laissant nets la plupart des plans de la photo, utile en paysage. Enfin, notons que la profondeur de champ dépend également d'autres facteurs, tels que la distance de mise au point.

L'ouverture en pratique En général, il y a deux principales raisons qui nous motivent à changer l'ouverture : •

modifier la quantité de lumière qui passe dans l'objectif par exemple, ouvrir le diaphragme au maximum pour laisser passer plus de lumière afin de pouvoir utiliser une vitesse rapide.

modifier la profondeur de champ par exemple, fermer au maximum le diaphragme pour que tous les plans de la photo soient nets.

Or, l'un ne va jamais sans l'autre : ➢ si vous ouvrez pour laisser passer plus de lumière, vous diminuez aussi la profondeur de champ. ➢ si vous fermez pour augmenter la profondeur de champ, vous diminuez la quantité de lumière qui passe à travers l'objectif. Ainsi, comme souvent, il faudra décider quelle est votre priorité et modifier d'autres paramètres (la vitesse ou la sensibilité) afin d'obtenir ce que vous voulez. Enfin, notons que l'ouverture a également un léger impact sur le rendu final des photos vignettage pour les grandes ouvertures et diffraction pour les petites ouvertures. Si vous n’avez pas de contraintes, mieux vaut utiliser une ouverture entre f/5,6 et f/11 pour obtenir une meilleure qualité d’image.

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La sensibilité du capteur

Un capteur est dit sensible s'il a besoin de peu de lumière pour être correctement exposé. A l'inverse, un capteur est dit peu sensible s'il a besoin de beaucoup de lumière pour être correctement exposé. Sur les appareils numériques la sensibilité peut être modifiée, d'une image à l'autre, selon les besoins et la quantité de lumière disponible. La sensibilité s'exprime en indice ISO, variant généralement entre 50 et 6400 et plus : •

un grand indice ISO (p. ex. 3200) représente une haute sensibilité ce qui est utile pour les scènes peu lumineuses

un petit indice ISO (p. ex. 100) représente une basse sensibilité, ce qui est utile pour les scènes très lumineuses.

Quand on double l'indice ISO (p. ex. de 50 à 100), on diminue de moitié la quantité de lumière nécessaire pour exposer correctement la photo, ce qui par conséquent, permet d'utiliser une ouverture deux fois plus petite ou une vitesse deux fois plus rapide. En photo numérique, la sensibilité peut être changée d'une photo à l’autre, en photo argentique chaque film à une sensibilité donné, une fois le film dans l'appareil, impossible de changer la sensibilité. Au-delà des considérations liées à l'exposition, la sensibilité a un impact important sur la qualité de l'image : le fait d'augmenter l'indice ISO a pour conséquence d'augmenter le grain (argentique) ou le bruit (numérique). Concrètement, ceci se traduit par l'apparition de gros grains de sels d'argent ou de plusieurs pixels parasites nuisant à la qualité de l’image.

Pour bénéficier de la meilleure qualité d'image possible, on cherchera plutôt à utiliser une basse sensibilité entre 50 et 200 ISO. Ceci ne pose en général aucun problème pour les situations courantes à la lumière du jour.

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Néanmoins, il existe de nombreux cas où on peut être amené à utiliser une sensibilité plus élevée : •

si vous disposez de très peu de lumière : dans ce cas, avant d'augmenter la sensibilité, utilisez d'abord la plus grande ouverture possible et/ou la vitesse la plus lente possible

si vous voulez utiliser une vitesse très rapide : utilisez en priorité une plus grande ouverture pour compenser la perte de lumière liée au temps de pose plus court

si vous avez besoin d'une très petite ouverture (notamment pour obtenir une grande profondeur de champ) : cherchez d'abord à utiliser la vitesse la plus lente possible à l'aide d'un trépied pour stabiliser l’appareil.

Pensez que vous pouvez aussi augmenter la quantité de lumière, en attendant un moment plus ensoleillé, en vous rapprochant d'une fenêtre ou encore en utilisant un flash. Utiliser une haute sensibilité peut aussi être un choix esthétique, en particulier en noir et blanc.

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La correction d’exposition Il est parfois utile d'ajuster l'exposition calculée par l'appareil photo. Par exemple, dans le cas de personnages à contre-jour, avec un ciel ensoleillé en arrière-plan, l'appareil risque de choisir une exposition moyenne peu satisfaisante : le ciel sera un peu trop clair et les sujets un peu trop sombres, et donc finalement rien ne sera correctement exposé. En surexposant un peu la photo (par rapport au calcul initial de l'appareil) on obtiendra un ciel très clair et des personnages correctement exposés. A l'inverse, en sous-exposant un peu, on obtiendra un ciel correctement exposé et des personnages très sombres, en ombres chinoises. La notion de correction d'exposition fait référence à ces ajustements qui permettent de mieux maîtriser l'exposition. Elle s'exprime en IL ou EV (pour Exposure Value) : •

où une correction de +1 IL, par rapport à un réglage de vitesse et ouverture donné, équivaut à doubler l'ouverture du diaphragme de l'appareil photo ou à utiliser une vitesse deux fois plus lente. et où, à l'inverse, une correction de -1IL correspond à choisir une ouverture deux fois plus petite ou une vitesse deux fois plus rapide.

La plupart des appareils photo modernes proposent cette option.

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La composition La composition correspond à la manière dont les différents éléments d'une photo sont articulés et mis en évidence. Plusieurs paramètres peuvent entrer en jeu, tels que le format de l'image, la place du sujet dans le cadre ainsi que la position et la taille de la zone de netteté. Il est donc important de faire ces choix de manière éclairée afin de parvenir à l'effet que l'on veut. Décentrer le sujet et utiliser la règle des tiers Comme en peinture, il existe en photo des règles élémentaires de composition. La règle la plus élémentaire qui peut sembler étonnante de prime abord consiste à éviter de centrer le sujet dans l'image, ce qui a souvent pour conséquence de rendre l'image ennuyeuse. Ainsi, on préfèrera notamment placer le sujet principal sur un point fort de la règle des tiers, c'est-à-dire dans des zones autour du centre de l'image, des zones qui correspondent aux intersections de lignes imaginaires qui partagent l'image en 3 tiers horizontaux et verticaux.

La règle des tiers n'est bien sûr pas une règle à appliquer au millimètre. Il n'est clairement pas nécessaire de mesurer où se trouve exactement chaque point fort avant de prendre une photo. Plus simplement, il faut retenir qu'il est préférable de décentrer le sujet.

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La lecture de l’image L'idée de base qui justifie la règle des tiers est que l'œil parcours naturellement l'image en partant de gauche e à droite. Si on place le sujet au centre de l'image on a tendance à casser ou bloquer cette dynamique naturelle de lecture de l'image. Alors que si le sujet est placé sur point fort, le regard peut plus facilement parcourir l'image. D'une manière générale, on cherchera donc une composition qui permette au regard de parcourir aisément l’image, on cherchera à construire une image qui incite l'œil à parcourir l'image le plus longtemps possible. Pour ce faire, on peut essayer de trouver un angle de vue original.

L'importance de la simplicité Afin de simplifier au mieux votre composition et de bien mettre en évidence votre sujet, prenez soin d'exclure du cadre ou de laisser flous tous les éventuels éléments perturbateurs. Il est utile de réfléchir à la manière de gérer la zone de netteté: -

Où placer la zone de netteté ? Quels seront les éléments nets ? Les éléments flous ?

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En résumé... Il existe nombreuses règles de composition, mais il existe aussi beaucoup d'exceptions ! Dans un premier temps, il peut être utile de respecter les recommandations de base évoquées ci-dessus, afin de comprendre les règles élémentaires de composition et de se les approprier. Puis, dans un second temps, vous pourrez plus facilement détourner ces règles ou vous en amuser sans pour autant produire de mauvaises photos.

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La mesure de la lumière La mesure du point gris et les modes de mesure de l’exposition La méthode de mesure du gris moyen pour l'exposition est également une notion relative à la mesure de la lumière très importante. L'appareil calcule généralement l'exposition en sorte que l'essentiel de l'image soit représenté avec une majorité de tons gris moyens (on parle ici de la luminosité moyenne de l'image, quelle que soit la couleur) et avec une minorité de tons très clairs (blancs) et très foncés (noirs). Sur les appareils reflex il est possible de faire en sorte que le calcul de l'exposition soit basée sur une partie plus ou moins grande de l'image totale. C'est les modes de mesure de la lumière. Sur de nombreux appareils, on retrouve généralement trois principaux modes de mesure de la lumière : • spot (1), qui favorise quasi exclusivement une zone assez petite, souvent celle autour de laquelle a été faite la mise au point. • pondérée centrale (2), similaire à la mesure multizones, mais qui optimise l'exposition pour le centre de l'image • multizones ou matricielle (3), qui considère toute l'image et fait une moyenne pour trouver l'exposition optimale (mode généralement choisi par défaut, qui convient dans de nombreuses situations courantes)

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Zone de netteté, mise au point et profondeur de champ

Les méthodes de mise au point (manuel, autofocus) En ce qui concerne les méthodes de mise au point, on peut schématiquement en distinguer quatre types : •

manuel : on règle la mise au point soi-même, à la main, grâce à la bague prévue à cet effet sur l’objectif,

autofocus tout automatique : l'appareil règle automatiquement la mise au point sur ce qui se trouve au centre de l'image ou sur le sujet le plus proche de l’appareil,

zone sélective de mise au point : on peut choisir une zone ou un point (dans le cadran du viseur) où la mise au point sera automatiquement effectuée,

autofocus dynamique : utile pour les sujets en mouvement, l'autofocus dynamique s'ajuste en permanence aux mouvements du sujet. L'autofocus dynamique est une option de l’autofocus, il s'oppose à l'autofocus statique, qui fait la mise au point quand on appuie à mi-course sur le déclencheur et ne change pas même si le photographe ou le sujet se déplace.

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La zone de mise au point (MAP) dans l'image Une fois que l'on a choisi une de ces différentes méthodes, il faut décider où placer la zone de mise au point dans l'image. Ceci est important, car la MAP va automatiquement attirer le regard du spectateur. C'est donc le meilleur moyen pour mettre en évidence quelque chose dans l'image ; dans ce sens, la MAP est étroitement liée à la composition, aux choix liés à l'emplacement du sujet dans le cadre, et au sens que l'on veut donner à l'image.

Exemple de mise au point sur la fleur.

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La taille de la zone de netteté ou profondeur de champ (PDC) La profondeur de champ représente la zone de netteté, c'est-à-dire l'étendue des différents plans qui seront nets. On dit que la profondeur de champ est longue (ou grande) lorsque de nombreux plans différents de la photo sont nets. A l'inverse, on dit que la profondeur de champ est courte ou petite lorsque que très peu de plans de la photo sont nets (p. ex. le sujet est net mais l'arrière et l'avant plan sont flous). La profondeur de champ dépend de quatre facteurs principaux : •

ouverture : avec une grande ouverture (p. ex. f/2.8), la PDC sera petite, alors qu'avec une petite ouverture (p. ex. f/11), la PDC sera grande ;

le facteur de grossissement du sujet : si vous utilisez une focale longue (p. ex. 200mm.) pour obtenir un fort taux de rapprochement de votre sujet, la PDC sera plus faible (par rapport à une focale courte, p. ex. de 20mm. utilisée pour un faible facteur de grossissement) ;

distance de mise au point : plus la distance de mise au point est faible (si le sujet est très proche de l'appareil), plus la PDC est petite ;

la taille du capteur (ou du film) , qui est différent en fonction des appareils : plus le capteur est petit (p. ex. sur les appareils compacts numériques), plus la PDC sera grande ; en comparaison, les appareils « reflex » permettent d'avoir une profondeur de champ plus courte (notamment utile pour réaliser des arrières plans flous).

f 1,8

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Sans entrer dans les détails techniques ni forcément arriver à une compréhension complète de ces notions, il est vivement recommandé d'en connaître les bases afin de pouvoir les utiliser correctement à des fins esthétiques. L'ouverture est le paramètre crucial qui permet de jouer sur la profondeur de champ.

f/16

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Le mode priorité à l’ouverture (Av ou A) Le mode priorité à l’ouverture porte bien son nom : Quand vous l’utilisez, votre priorité est de régler l’ouverture. Vous n’allez donc régler que l’ouverture (éventuellement les ISO), et l’appareil fera le reste, à savoir régler la vitesse d’obturation, et les ISO si vous avez laissé sur ISO auto. Typiquement, vous souhaitez en général avoir une grande profondeur de champ (grand nombre f ex : f/11) quand vous photographiez un paysage ou un monument. A l’inverse, si vous faites un portrait ou que vous photographiez une fleur, il peut être intéressant et esthétique d’utiliser une faible profondeur de champ (petit nombre f ex f/2.8). Ceci permet d’obtenir un arrière-plan flou, et donc d’avoir seulement votre sujet net. Cette technique permet de centrer l’attention sur votre sujet.

Le mode priorité à la vitesse (S / Tv) Ici, vous décidez d’une vitesse, et l’appareil s’occupe du reste, c’est-à-dire l’ouverture et la sensibilité ISO. Vous allez vous en servir dans toutes les situations où vous souhaitez contrôler le mouvement. 1) Vous souhaitez figer le mouvement d’un sujet rapide, comme un animal qui court. Il suffit de sélectionner une vitesse rapide, par exemple, 1/500e, et l’appareil s’occupe du reste. 2) Vous souhaitez mettre en valeur le mouvement d’un sujet en le laissant faire des traînées dans l’image, par exemple sur un cycliste : il suffit de sélectionner une vitesse assez lente pour le flouter, mais pas trop pour éviter au maximum le flou de bougé, par exemple, 1/30e.

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