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Culture

Jean-Pierre Sirois-Trahan (à gauche), professeur de cinéma, a regroupé dans le recueil Lumières vives toutes les chroniques de cinéma signées par René Lévesque dans Le Clairon de Saint-Hyacinthe à la fin des années 40. On le voit ici en compagnie du fils de l’homme politique, Claude Lévesque, qui était présent au lancement à la Cinémathèque québécoise mardi. Photo | Le Courrier ©

LUMIÈRES VIVES SUR LES CHRONIQUES DE CINÉMA DE RENÉ LÉVESQUE

Maxime Prévost-Durand | Le Courrier

Saviez-vous que le jeune René Lévesque d’à peine 25 ans avait été chroniqueur de cinéma pour Le Clairon de SaintHyacinthe, chaque semaine, pendant deux années, de 1947 à 1949? Peu de gens se souvenaient de ce pan de la vie du grand homme politique. Oubliées et restées dans l’ombre depuis des décennies, ces 88 chroniques refont maintenant surface dans le recueil Lumières vives, lancé le 1er novembre, jour du 35e anniversaire du décès de René Lévesque.

Le professeur de cinéma de l’Université Laval, Jean-Pierre Sirois-Trahan, signe l’édition de ce recueil, publié aux Éditions du Boréal. Il s’est intéressé à cette facette méconnue de René Lévesque après qu’un ami lui eut envoyé une critique d’un film d’Orson Welles, trouvée au hasard, en lui demandant si c’était vraiment « le » René Lévesque qui la signait. « En fouillant, je suis tombé sur toutes ces chroniques-là », raconte M. Sirois-Trahan en entrevue avec LE COURRIER, à l’occasion du lancement qui s’est tenu mardi à la Cinémathèque québécoise, à Montréal. « Les gens en cinéma savaient que Lévesque avait fait quelques chroniques sur des films québécois, mais personne ne savait toutefois qu’il avait écrit pendant deux ans une chronique substantielle chaque semaine [dans Le Clairon de Saint-Hyacinthe]. C’est vraiment une découverte. Ceux qui s’intéressaient à l’aspect politique de Lévesque le savaient, mais ça ne les intéressait sûrement pas autant que les gens en cinéma [donc c’est resté dans l’oubli]. » Même l’éditeur actuel du Courrier de Saint-Hyacinthe et du Clairon de Saint-Hyacinthe, Benoit Chartier, qui a offert gracieusement les droits des chroniques pour la conception de l’ouvrage, avoue qu’il ignorait l’existence de ces chroniques de cinéma. Il avait toutefois un souvenir indélébile des chroniques politiques que René Lévesque avait signées un peu plus tard, à la fin des années 60, dans Le Clairon. « C’est une autre preuve que Saint- Hyacinthe a été un berceau important de la presse écrite au Québec », souligne-t-il. À l’époque, Le Clairon était un rival du Courrier de Saint-Hyacinthe. L’exmaire de Saint-Hyacinthe, TélesphoreDamien Bouchard, en était le directeur et le propriétaire. À travers tout le travail de recherche qui a été fait pour cet ouvrage, un mystère demeure toutefois entier : pourquoi et comment René Lévesque, qui habitait à Montréal à ce moment, s’estil retrouvé à écrire pour Le Clairon? Personne ne le sait vraiment. On retrace toutefois qu’en plus de Saint-Hyacinthe, Le Clairon était publié dans les grands centres sous les noms Clairon-Montréal et Clairon-Québec. « C’est un journal qui était très libéral et très frondeur par rapport au conservatisme, donc c’était un match parfait. Il y avait inévitablement des atomes crochus entre le journal et René Lévesque », analyse néanmoins le professeur de cinéma. À travers ces chroniques, on découvre en René Lévesque un critique à la plume éblouissante, au style singulier, à l’ironie mordante et un brin fantaisiste, énumère Jean-Pierre Sirois-Trahan. « Il a été l’un des premiers critiques modernes, sinon le premier au Québec. On se rend compte en le lisant que c’est un écrivain au sens plein du terme. Il avait vraiment une plume incroyable. Son point de vue sur le cinéma était très avancé. On lit chez lui des trucs qu’on va lire 10 ans plus tard. Il accueille la modernité et il a un point de vue très informé sur le cinéma. » Claude Lévesque, fils de l’ancien premier ministre du Québec et ancien journaliste au Devoir, ignorait lui aussi le passé de critique de cinéma de son père. Il faut dire que les chroniques qu’il a signées étaient parues avant sa naissance. « Pour moi, c’était une surprise totale. Je le savais cinéphile, oui, mais moyennement. Je ne savais pas qu’il était cinéphile à ce point. Dans la vie, on évolue, donc peut-être que le cinéma l’intéressait particulièrement à cette époque. » La sortie du livre survient en pleine « Année Lévesque » alors que différentes initiatives sont déployées depuis juin pour souligner le 100e an niversaire de naissance de cette figure marquante du Québec. En lien avec le recueil Lumières vives, la Cinémathèque québécoise consacrera d’ailleurs une program mation spéciale en décembre aux films qui ont fait l’objet de critiques de René Lévesque. « Même si vous n’avez pas vu les films qu’il critique, ses descriptions sont tellement visuelles qu’on réussit à voir les films sans les avoir vus », conclut JeanPierre Sirois-Trahan. 

Luce Dufault et la beauté des cordes

Maxime Prévost-Durand | Le Courrier

Luce Dufault n’en sera pas à son premier passage à Saint-Hyacinthe avec la tournée pour son album Dire combien je t’aime. Sauf que pour son retour au Centre des arts JulietteLassonde, le jeudi 10 novembre, elle sera accompagnée cette fois d’un quatuor à cordes en plus de ses musiciens habituels.

Cela s’inscrit en continuité avec l’esprit qui se dégage du neuvième album de l’interprète, lancé à l’aube de la pandémie – le 6 mars 2020 – après une absence de sept ans sur disque. Les cordes sont omniprésentes sur cet opus et accom pagnent à merveille la voix chaleureuse de l’interprète. Il s’agit d’un véritable bonheur pour Luce Dufault d’être enveloppée de la sorte par ces instruments puissants sur scène, de la même manière qu’elle l’a été en studio. C’est même la première fois dans sa carrière qu’elle se permet – et qu’on lui permet – d’ajouter un quatuor à cordes lors de certaines représentations d’une tournée. « Quand le quatuor à cordes est embarqué sur scène avec nous la première fois, j’ai eu de la misère à chanter durant le test de son. Ça me scie en deux. C’est tellement beau », lance-t-elle dans un entretien téléphonique accordé au COURRIER. « [La présence du quatuor sur scène] fait en sorte que ça porte vraiment les couleurs de l’album et ça vient aussi teinter les anciennes chansons qu’on joue », poursuit celle qui habite tout près, à Saint-Denis-sur-Richelieu. Plus de la moitié des chansons qui se trouvent sur Dire combien je t’aime sont jouées dans la première portion du spectacle et elles s’enchaînent dans le même ordre que sur le disque, souligne Luce Dufault. « C’est Michel Poirier, le metteur en scène du spectacle, qui est arrivé avec cette idée. C’est quelque chose que je rêvais de faire depuis toujours, mais je ne me serais jamais donné la permission de faire ça avant. Je me disais que les gens allaient penser que, ça y est, elle ne pense pas à son public, mais oui, c’est possible de le faire. Ça dépend toujours de la façon dont c’est présenté. Des mélodies et des bouts d’une chanson que les gens connaissent viennent raccommoder tout ça. Puis, dans la deuxième partie, on retourne 30 ans en arrière et les gens vont connaître toutes les chansons. C’est un mélange de tout ça. »

EN TOUTE LIBERTÉ

Luce Dufault l’affirme elle-même : elle ne s’est jamais sentie aussi libre sur scène que pour la tournée qu’elle défend présentement. Une libération qu’elle doit au metteur en scène Michel Poirier, dit-elle. Jusque-là, elle avait toujours refusé de travailler avec un metteur en scène dans ses projets personnels, de peur de perdre sa liberté justement. Mais cette rencontre est venue changer la donne. « Finalement, ça m’a donné une liberté que je n’avais pas depuis des années », raconte l’interprète. « Avant, je me retrouvais à monter le show et je devais valider moi-même les idées dont je n’étais pas convaincue. Finalement, je portais quelque chose qui n’était pas tout à fait assumé, ajoute-telle, sans cacher ses doutes et ses remises en question. Je me rends compte, en travaillant avec Michel, que j’avais justement besoin que quelqu’un me permette d’avoir ce recul-là avec ce que je dis sur scène. Il est là pour me valider et pour m’aiguiller. Quand j’arrive sur scène, le show est là et je n’ai qu’à m’abandonner à ce qu’on a monté, tandis qu’avant, chaque soir, je me demandais si c’était correct. Là, je ne pense plus à ça. »

CHANTER NOËL

En plus de venir présenter son propre spectacle, Luce Dufault remontera sur la scène du Centre des arts Juliette- Lassonde le jeudi 1er décembre dans le cadre de la tournée Noël une tradition en chanson, aux côtés de Johanne Blouin, de Joe Bocan, de Martine St-Clair et de Shirley Théroux, notamment. Elle renoue avec l’expérience après l’avoir vécue l’an dernier. « Pour la première fois, je vais faire une vraie chanson de Noël, lance-t-elle avec fierté. Je suis un peu timide face aux chansons de Noël. J’ai toujours trouvé que je n’avais pas la voix pour faire ça. Mais je me rends compte qu’il y en a qui n’exigent pas des notes qui ne se peuvent pas. L’an dernier, j’avais fait seulement des chansons dans l’esprit de Noël, mais cette année, je fais deux vraies chansons de Noël et d’autres qui sont dans l’esprit de Noël. » 

Luce Dufault sera appuyée par un quatuor à cordes pour le retour de sa tournée Dire combien je t’aime au Centre des arts Juliette- Lassonde le 10 novembre. Photo Jean-Marie Zucchini

Concert-bénéfice à l’église de Saint-Pie

Marc Hervieux, un homme de parole

Maxime Prévost-Durand | Le Courrier

Marc Hervieux est un homme de parole. Après avoir vu le spectacle-bénéfice de Noël qu’il devait faire à l’église de SaintPie être reporté trois années consécutives, le populaire chanteur sera fidèle au poste le 26 novembre en montant sur scène pour livrer le spectacle qu’il avait promis.

Son spectacle devait avoir lieu en 2019 au départ. La chute d’un des clochers de l’église de Saint-Pie, par des forts vents, avait forcé son report une première fois, à quelques semaines d’avis. Par la suite, les conditions liées à la pandémie n’ont pas permis de tenir le spectacle. Mais cette fois, ce sera la bonne, assure le ténor. « Il y a eu tellement d’imprévus. Tout est arrivé! J’avais promis d’être là, je suis toujours là », a lancé Marc Hervieux en entrevue téléphonique avec LE COURRIER. L’organisatrice du concert-bénéfice, Madeleine Ravenelle, se réjouit de renouer avec la tradition qu’elle a instaurée pour aider à préserver l’église de Saint-Pie. Il s’agira de la 9e édition du concert-bénéfice, un rendez-vous auquel Marc Hervieux avait déjà participé en 2015. « Il a été très gentil. Il a compris la situation », a-t-elle souligné en évoquant les nombreux reports. Mme Ravenelle espère maintenant que les spectateurs seront, eux aussi, au rendez-vous en grand nombre sur les bancs de l’église qui peut accueillir jusqu’à 800 personnes. À travers les nombreux reports, elle craint que ceux qui ont conservé leurs billets depuis trois ans pensent à tort que le spectacle n’aura pas lieu. « Il y a des gens qui ne se souviennent plus qu’ils ont des billets. Il faut leur rappeler que le spectacle aura enfin lieu cette année, le 26 novembre, et que leurs billets seront encore bons », a-t-elle insisté.

EN FORMULE PIANO-VOIX

Pour l’occasion, Marc Hervieux optera pour une formule intimiste qui permettra d’entendre toute la puissance de sa voix. « Les spectacles que je fais dans les églises en formule piano-voix sont tous un peu uniques, a affirmé le chanteur. Sur un lutrin, j’ai un iPad dans lequel je mets une cinquantaine de titres de chanson et je pige dans la liste en y allant avec l’ambiance de la salle. C’est une formule qui permet ça. » Le ténor pigera entre autres au sein des albums de sa trilogie Nostalgia, qui s’est conclue avec la parution de Nostalgia Noël en décembre dernier. « Même si c’est un spectacle de Noël, je ne fais pas que des chansons de Noël. Ça fait du bien aussi d’entendre des chansons qui sortent de ce répertoire. Mais je fais quand même attention de choisir des chansons qui sont dans le thème du temps des fêtes, du partage et de l’amour. » Au fil des années, le concert-bénéfice de l’église de Saint-Pie a accueilli plusieurs grands artistes comme Tocadéo, Gregory Charles, Richard Abel et Johanne Blouin. Et chaque fois, les spectateurs ont vécu une expérience magique, en son et en lumières, a soutenu l’organisatrice. « Nous avons une acoustique extraordinaire dans notre église. Les mélomanes le disent. » Les billets pour le spectacle de Marc Hervieux à l’église de Saint-Pie sont en vente au coût de 45 $. Il est possible de les acheter en contactant Madeleine Ravenelle au 450 772-2641. Tous les billets achetés en 2019 seront honorés. Les profits du spectacle seront versés à la fabrique de Saint-Pie. 

Rock of Ages, du solide

Olivier Dénommée | Le Courrier

La comédie musicale Rock of Ages a vu le jour en 2005, combinant les classiques du rock des années 80 et la démesure associée à cette décennie. Après Québec et Trois-Rivières, c’est au tour de Montréal d’accueillir la mouture québécoise de ce spectacle aussi flamboyant qu’entraînant.

Cette version met de l’avant le talent de 13 comédiens, chanteurs et danseurs, incluant Lunou Zucchini, originaire de Saint-Denis-sur-Richelieu, dont le talent a été mis en lumière durant Star Académie en 2021. Elle joue le rôle de Sherrie, une jeune femme qui quitte son Kansas natal pour devenir actrice à Hollywood. « Sherrie est une fille à la fois naïve et très courageuse, qui n’a pas peur de défoncer des portes pour avoir ce qu’elle veut », explique Lunou au sujet de son personnage qui démontre un côté très caricatural tout au long de sa performance. « Dans ce show, on ne se prend vraiment pas au sérieux! » Dans Rock of Ages, Sherrie fait rapidement face à la dure réalité de Hollywood, mais tombe amoureuse de l’aspirante star du rock Drew (Jordan Donoghue), qui est trop maladroit pour lui affirmer son amour. L’arrivée de l’icône du rock Stacee Jaxx (Rémi Chassé) dans l’équation viendra brouiller les cartes entre les deux tourtereaux pendant que des promoteurs allemands essaient de faire démolir le bar Bourbon Room, où l’essentiel de l’action prend place. L’histoire est somme toute simple, mais la qualité de la narration et l’enrobage prennent vite le dessus. Si Lunou Zucchini reconnaît avoir trouvé plus difficile de combiner le chant à la danse dans des numéros souvent très physiques et chorégraphiés au quart de tour, il faut dire que ça n’a pas trop paru à l’occasion de la première montréalaise de Rock of Ages, présentée le 27 octobre. C’est plutôt la mise en scène parfois très dense et les numéros de groupe éclatants (quoique parfois chaotiques au point de ne plus savoir où donner de la tête) qui retiennent l’attention.

BONNE DOSE D’AUTODÉRISION

Le metteur en scène originaire de SainteHélène-de-Bagot, Joël Legendre, a amené une saveur toute particulière à la version québécoise : si la version originale s’amusait déjà beaucoup avec le quatrième mur, le narrateur, interprété par l’excellent Tommy Joubert, vole le spectacle à plusieurs reprises en nous rappelant que, même si on assiste à ce spectacle en 2022, on est bien en 1987, époque où les sensibilités étaient bien différentes et où à peu près tout semblait encore permis. « Quand on est venu me chercher pour la mise en scène, je ne connaissais pas du tout Rock of Ages. Mais j’ai vite compris que c’était une comédie musicale à prendre au deuxième degré, qui se moque un peu des années 80 comme des comédies musicales », raconte Joël Legendre. Il a misé sur beaucoup d’autodérision et a encouragé les acteurs à incorporer dans le texte final les erreurs qu’ils ont faites pendant les répétitions, ajoutant au ridicule du spectacle. Il note aussi que le spectacle n’a « rien à voir » avec le film de Rock of Ages qui a vu le jour en 2012. Le résultat est d’ailleurs très réussi. Les rappels subtils (ou pas) du contexte historique, les clins d’œil à l’actualité, les grossièretés tellement évidentes qu’il est impossible de les prendre au premier degré et même les acteurs qui semblent décrocher de leur rôle le temps d’une seconde, tous les ingrédients y sont pour passer une belle soirée, y compris pour ceux qui ne sont pas des habitués des comédies musicales et de leurs codes. « Avec le quatrième mur que franchit le narrateur, on chevauche la réalité de 1987 et de 2022, avec la réalité du #metoo qui existe aujourd’hui. Mais Tommy Joubert est tellement sympathique que ça prend trois secondes et les gens sont conquis. Il a le charisme pour faire passer ces messages », soutient le metteur en scène. Le répertoire de Rock of Ages n’est certainement pas étranger au succès qu’il connaît. Cette comédie musicale de type « jukebox » est un feu roulant de succès (de Journey, Bon Jovi, Twisted Sister ou Pat Benatar pour n’en nommer que quelques-uns) qui ont marqué les esprits depuis plus d’une trentaine d’années. D’ailleurs, les interprètes principaux n’étaient même pas nés quand ces classiques du rock ont été enregistrés, mais cela ne les a pas empêchés de se les approprier avec brio sur scène. « Les chansons, tout le monde les connaît, mais je dirais à ceux qui auraient encore une réticence que l’humour a le dessus sur le rock. On a fait un spectacle éclatant, avec du bling-bling et des paillettes, une nostalgie heureuse qui nous ramène à une époque de démesure totale : un show qui fait du bien », soutient Joël Legendre. Un avis partagé par Lunou Zucchini. « C’est un spectacle éclaté et pétillant qui vaut la peine pour ceux qui ne l’ont pas encore vu à Québec ou à Trois-Rivières », ajoute celle qui a constaté un bel engouement partout où le spectacle a été présenté jusqu’à présent.

Rock of Ages est encore présenté à l’Espace Saint-Denis, à Montréal, les 3 et 4 novembre. 

Pour voir plus de photos :

Dans la mouture québécoise de Rock of Ages, la chanteuse de Saint-Denis Lunou Zucchini tient le rôle de Sherrie Christian, une jeune femme pleine de rêves et de naïveté qui arrive à Hollywood. Photo François Larivière | Le Courrier © Le metteur en scène Joël Legendre a créé une version de Rock of Ages éclatée, qui se moque autant des années 1980 que des clichés des comédies musicales. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Lunou sur son X

L’intérêt de la Dionysienne Lunou Zucchini pour le théâtre musical est bien connu depuis longtemps, mais sa participation à Rock of Ages a confirmé ses intuitions. « Travailler sur ce spectacle avec une si belle équipe, ça a été un vrai coup de cœur pour moi et de vraies amitiés sont nées de ce projet. » Souhaite-t-elle poursuivre dans cette voie si la vie le lui permet? « Tellement, tellement, tellement! Je sens que je suis à ma place », répondelle sans hésiter. Une fois que l’aventure Rock of Ages sera terminée, Lunou risque d’être très sollicitée pour d’autres projets. Au moment de l’entrevue, elle ne pouvait pas encore dévoiler les détails de ce qui l’attend, mais elle a laissé entendre que ceux qui la suivent verront passer de bonnes nouvelles dans les prochains mois. À suivre! 

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