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Deux projets intéressants de l’IRDA en bien-être animal

Bien-être animal : deux projets intéressants du côté de l’IRDA

Yves RIVARD

GTA

Fidèle à sa mission, l’Institut de recherche et de développement en agroenvironnement (IRDA) œuvre quotidiennement à l’avancement des meilleures pratiques. Parmi ses experts, Stéphane Godbout, chercheur, ing., agr., Ph. D., collabore à différents programmes, dont deux rejoignent notre thématique mensuelle. En voici les grandes lignes.

Les travaux de recherche de M. Godbout portent principalement sur les stratégies d’élevage et de gestion des déjections animales, principalement dans le domaine des rejets des systèmes de production animale telles les émissions de gaz et d’odeurs (cohabitation).

Une seule santé

Dans le cas des deux projets en question, il travaille en collaboration avec plusieurs partenaires, notamment le Centre de développement du porc du Québec (CDPQ) et l’Université Laval, sous la bannière du concept One Health (Une Seule Santé). « Il s’agit d’une approche intégrée qui met l’accent sur les interactions entre les animaux, les humains et leurs divers environnements. Il encourage les collaborations, les synergies et l’enrichissement croisé de tous les secteurs et acteurs dont les activités peuvent avoir un impact sur la santé, note Stéphane Godbout. Son but est d’améliorer la santé et le bien-être global grâce à la prévention des risques et l’atténuation des effets des crises résultant des interactions entre les humains, les animaux et leurs écosystèmes. »

« Nous étudions présentement, en collaboration avec d’autres partenaires, la production en volière, et plus précisément l’impact sur la qualité de l’air lors du passage d’élevage en batterie vers le système en volière, explique ce dernier. Plus de mouvement d’animaux, plus de litière, et donc davantage de gaz et de particules en suspension dans les airs. Y a-t-il un effet sur la santé globale? »

Il poursuit : « L’étape suivante consiste à trouver un moyen technique ou pratique pour contrer les effets recensés. Les tests se font à petite et moyenne échelle, chez des producteurs. L’un d’entre eux consiste à répandre un mélange d’huile et d’eau qui vient changer le pH et retenir les particules au sol. Selon les différentes posologies testées, nous tentons de déterminer les fréquences d’utilisation les plus efficientes. »

Le chercheur rappelle que la juste mesure se trouve dans les détails, et qu’aucune surface au sol n’évite les problématiques, soient-elles chauffantes ou non. Ainsi, un sol humide dégage plusieurs gaz, dont de l’ammoniac, et peut causer des dermatites, alors qu’un sol sec permet la suspension de particules, souvent contaminées par des champignons. « Dans certaines situations, on arrive à réduire 90 % des particules en suspension. Mais, l’équilibre offrant le meilleur rendement est un point précis, pas un plateau. Améliorer un aspect pour en dégrader un autre n’offre aucun gain », souligne M. Godbout, qui précise du même souffle que ces recherches doivent mener à des résultats peu coûteux pour les éleveurs et ne pas affecter la production. Donc, beaucoup de valeurs pour arriver à l’équation parfaite. Les résultats finaux pourraient être dévoilés au printemps 2024.

Mener l’élevage à bon porc

Toujours sous la bannière Une Seule Santé et dans une optique de réduction des GES et des rejets dans l’environnement, Stéphane Godbout contribue à un autre programme similaire, mais qui vise l’élevage porcin. « Le projet analyse les grands maillons de la production que sont l’alimentation, la ventilation et la gestion des fumiers. L’objectif : améliorer le confort tout en réduisant les émissions dans l’environnement », explique-t-il.

Ce projet, chapeauté par le Programme d’appui à la lutte contre les changements climatiques en agriculture (PALCCA), compile différentes données et explore plusieurs pistes, notamment les possibilités de gestion différente des lisiers. « Comment gérer les déjections au champ? Observe-t-on des gains globaux ou non? En observant sa courbe de croissance, existe-t-il des moyens de diminuer ces effets à travers l’alimentation? » Des questions dont les réponses pourraient changer la donne pour les éleveurs à moyen terme.

« Actuellement, les porcheries sont ventilées selon la température. En se fiant à certains indicateurs de ressenti de l’animal, le groupe étudie la possibilité d’aller au-delà du simple contrôle du froid et de l’humidité », conclut M. Godbout. À suivre…

Modification du Règlement d’application de la Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles

Il y a du nouveau du côté de la Loi modifiant diverses dispositions législatives principalement aux fins d’allègement du fardeau administratif (LPTAA) adoptée en décembre 2021. Pour l’harmoniser au Règlement d’application de la Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles, un règlement pour modifier le précédent règlement est entré en vigueur en septembre dernier.

Ainsi, les changements concernent plus particulièrement la procédure de

demande d’exclusion de la zone agricole et les articles 65, 65.0.1 et 65.1 de la LPTAA. Voici le schéma vulgarisant la LOI MODIFIANT DIVERSES DISPOSITIONS LÉGISLATIVES PRINCIPALEMENT AUX FINS D’ALLÈGEMENT DU FARDEAU ADMINISTRATIF (ANCIENNEMENT PL-103) DÉBUT DU CHEMINEMENT D'UNE DEMANDE D'EXCLUSION À LA COMMISSION DE PROTECTION DU TERRITOIRE AGRICOLE DU QUÉBEC (COMMISSION) séquence des changements.

Début du cheminement PRÉCÉDENT d'une demande d'exclusion produite par une municipalité régionale de comté (MRC) ou une communauté métropolitaine (CM)

Début du cheminement TRANSITOIRE d’une demande d’exclusion par une municipalité régionale de comté ou une communauté métropolitaine Début du cheminement AJUSTÉ d'une demande d'exclusion produite par une municipalité régionale de comté ou une communauté métropolitaine2 par le PL-103

Vue d'ensemble

Demande transmise à la municipalité locale (ML) concernée et envoi d’une copie de la demande à la Commission

Article 65 (1er alinéa)

La ML a 45 jours pour transmettre ces informations à la Commission Demande adressée directement à la Commission par la ML accompagnée :  D'une évaluation de l'impact du projet en regard de l'application des distances séparatrices relatives à la gestion des odeurs  D'une évaluation de la conformité de la demande à sa réglementation municipale  D'une recommandation  De toute autre information exigée par la Commission

Article 58.1

Transmission des recommandations dans les 45 jours Sollicitation de recommandations auprès de la MRC, de la CM et de l'UPA par la Commission

Article 58.4

Analyse de la présence d’espace approprié disponible hors de la zone agricole par la Commission

Article 65.1 (1er alinéa) Pour les recommandations qui n’ont pas déjà été transmises à la Commission

La Commission peut rejeter la demande pour ce seul motif Vue d'ensemble

La ou les ML ont 45 jours pour transmettre ces informations à la Commission Demande transmise à la ML ou aux ML concernées et envoi d’une copie de la demande à la Commission

Article 65 (1er alinéa)

Demande adressée directement à la Commission par la ou les ML accompagnée :  D’une évaluation de l’impact du projet en regard de l’application des distances séparatrices relatives à la gestion des odeurs  D’une évaluation de la conformité de la demande à sa réglementation municipale  D’une recommandation  De toute autre information exigée par la Commission

Article 58.1 Regroupement possible de demandes en un seul dossier par la Commission, si celles-ci portent sur le même projet, mais qu’elles identifient des lots dans plus d’une municipalité

Transmission des recommandations dans les 45 jours Sollicitation de recommandations auprès de la MRC, de la CM et de l’UPA par la Commission

Article 58.4

Analyse de la présence d’espace appropriée disponible dans le territoire de la MRC et hors de la zone agricole par la Commission

Article 65.1 (1er alinéa)

Pour les recommandations qui n’ont pas déjà été transmises à la Commission

La Commission peut rejeter la demande pour ce seul motif Vue d'ensemble

Dans les 45 jours qui suivent la réception de la demande Demande adressée directement à la Commission par la MRC ou la CM et envoi d'une copie de la demande à la ML ou aux ML concernées

Article 65 (1er et 3e alinéas)

La ou les ML doivent transmettre à la Commission :  Une évaluation de l’impact du projet en regard de l’application des distances séparatrices sur les odeurs  Une évaluation de la conformité de la demande à sa règlementation municipale  Une recommandation  Toute autre information exigée par la Commission

Article 65 (5e alinéa) Regroupement possible de demandes en un seul dossier par la Commission, si celles-ci portent sur le même projet, mais qu'elles identifient des lots dans plus d'une municipalité

Transmission des recommandations dans les 45 jours Sollicitation de recommandations auprès de la MRC, de la CM et de l'UPA par la Commission

Article 58.4

Analyse de la présence d’espace appropriée disponible dans le territoire de la MRC et hors de la zone agricole par la Commission

Article 65.1 Pour les recommandations qui n’ont pas déjà été transmises à la Commission

La Commission peut rejeter la demande pour ce seul motif

Transmission du compte rendu de la demande et de l'orientation préliminaire de la Commission

Article 60.1 Transmission du compte rendu de la demande et de l'orientation préliminaire de la Commission

Article 60.1 Transmission du compte rendu de la demande et de l'orientation préliminaire de la Commission

Article 60.1

1 Les articles et alinéas dont il est fait mention dans le document réfèrent à ceux de la Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles. 2 Depuis la sanction de la Loi, le 9 décembre 2021, les municipalités locales ne peuvent plus faire de demandes d'exclusion directement à la Commission.

Production de poulets pour les marchés de proximité : ce qu’il faut savoir

La troisième édition du projet pilote Production de poulets pour les marchés de proximité est présentement en cours. À raison de dix candidats retenus par année, et selon un projet qui devrait compter cinq éditions, le nombre de participants au programme devrait se chiffrer à 50 d’ici 2025. Trop peu d’éleveurs étant parfaitement au fait des méthodes et pratiques de l’initiative à ce jour, voici un rappel de ses principaux bénéfices et avantages.

Tenu et organisé par Les Éleveurs de volailles du Québec (EVQ), ledit programme permet à un minimum de 10 candidats, non titulaires de quotas de production de poulets ou de dindons, d’obtenir un contingent annuel. Les éleveurs pourront produire un maximum de 2000 poulets ou 6000 kilos de poulet en poids vif destinés à la vente directe.

Le projet vise à exaucer la demande des membres de l’Union Paysanne, de la Coopérative pour l’agriculture de proximité écologique (CAPÉ) et des éleveurs désireux de développer davantage la vente de poulets directement depuis la ferme, une proximité fortement prisée par plusieurs consommateurs.

Tout au long du processus, le candidat demeure responsable du développement de son projet, incluant la vente au consommateur par l’entremise d’un maximum d’un seul intermédiaire. L’élevage doit être mené dans le respect des pratiques d’élevage reconnues au chapitre des règles de salubrité, de bien-être animal et de biosécurité.

Une fois sélectionné au cours du mois de novembre, le candidat pourra entamer la production des contingents au début du mois de mars suivant. Un permis du MAPAQ doit être accordé suivant une inspection des infrastructures. Certains investissements peuvent donc être nécessaires pour assurer la conformité du processus.Pour information : volaillesdu quebec.qc.ca.

Carrefour des gestionnaires Holstein Québec 2022

C’est de manière virtuelle que se tiendra cette année le Carrefour des gestionnaires Holstein Québec. Sous la forme de quatre demi-journées, des conférences, des ateliers et des projets de mise en situation portant sur les conférences seront présentés.

Les avant-midi seront consacrés à l’étude de cas d’un jeune repreneur désirant effectuer un transfert d’entreprise non apparenté et qui vise à concrétiser certains projets pour ladite entreprise. La date limite pour s’inscrire est le 11 novembre. Pour information, consultez le site holsteinquebec.com.

Horaire Carrefour des gestionnaires Holstein Québec 2022

JEUDI LE 01 DÉCEMBRE

À partir de 8h45

Ouverture de la plateforme virtuelle 9h00 Mot de bienvenue et présentation du groupe

9h45

Présentation de l’entreprise en étude de cas : - Analyse de la situation technico-financière - Vision à court-moyenlong terme - Projet 10h45 Pause

11h00

Ateliers Lactanet et Desjardins - Situation t echnico-financière - Vision à court- moyen-long terme - Projet 11h45 Plénière et retour sur l’étude de cas

12h00 Dîner

13h30

John Deere Survol des éléments de gestion de la machinerie 14h15 Questions et retour sur la journée 14h30 Fin de la journée

VENDREDI LE 02 DÉCEMBRE

À partir de 9h15 Accueil des participants sur la plateforme virtuelle

9h30

Atelier Trouw-nutrition/ Shur-gain Gestion de l’inventaire et la valeur des fourrages 10h30 Pause

10h45

Atelier Lactanet L’économie au cœur de la gestion 11h45 Plénière et retour sur l’étude de cas

12h Dîner

13h30

Audrey Dallaire, Centre Multiconseils agricoles Gestion des ressources humaines 14h15 Retour sur la journée

14h30 Fin de la journée

JEUDI LE 08 DÉCEMBRE

À partir de 9h00 Accueil des participants sur la plateforme virtuelle

9h10 Rappel de l’étude de cas

9h30

Atelier Holstein Canada L’élevage de sujets de remplacement 10h30 Pause

10h45

Atelier (à déterminer) Stratégies génétiques et reproduction 11h45 Plénière et retour sur l’étude de cas

12h00 Dîner

13h30

14h15 Vétoquinol Impacts économiques de la qualité du lait. Discussion de groupe sur l’étude de cas

15h Fin de la journée

VENDREDI LE 9 DÉCEMBRE

À partir de 9h15 Accueil des participants sur la plateforme virtuelle

9h30 Grand retour sur les décisions à prendre Plan d’action pour la ferme Synthèse

10h15 Remise de prix

10h30 à 12h30 Panel de discussion - 3 gestionnaires (à déterminer)

12h Bières et terrine

13h30 Appréciation de l’évènement et social (facultatif)

14h00 Fin de l’évènement

Hausse de 2,2 % du prix du lait à la ferme en 2023

En octobre 2022, la Commission canadienne du lait (CCL) a procédé à l’examen annuel du prix du lait aux fermes canadiennes. Pour donner suite à cet examen et aux consultations qu’elle a tenues avec les parties prenantes, la CCL compte appliquer les changements suivants le 1er février 2023.

Le prix du lait à la ferme augmentera de 2,2 %, soit de 0,0174$/litre (moins de 2 cents le litre). Cette hausse a été calculée au moyen de la formule nationale d’établissement des prix, un mécanisme d’établissement de prix qui a été déterminé par l’industrie. Cette formule tient compte des coûts de production des producteurs laitiers ainsi que de l’indice des prix à la consommation. Comme nous l’avions mentionné en juin dernier, la hausse des prix du lait à la ferme qui est entrée en vigueur le 1er septembre 2022 a été soustraite du résultat de la formule d’établissement des prix.

Dans la dernière année, les producteurs ont été aux prises avec la hausse du coût des aliments pour animaux, du coût des engrais, du coût du carburant et des taux d’intérêt. De plus, des perturbations dans la chaîne d’approvisionnement continuent d’exercer une pression à la hausse sur le coût des intrants. Toutefois, les investissements et les gains de productivité réalisés à la ferme ont compensé une partie de ces augmentations.

Le coût du lait utilisé pour fabriquer des produits laitiers comme le lait, la crème, le yogourt, le fromage et le beurre destinés aux secteurs du détail et de la restauration augmentera donc de 2,2 % en moyenne. L’incidence nette de ce rajustement sur les consommateurs dépendra aussi de facteurs comme les coûts de transport, de distribution et de conditionnement dans l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement. Le prix payé aux producteurs n’est qu’une portion du prix payé par les consommateurs.

Dans la dernière année, l’indice des prix à la consommation annuel moyen pour les produits laitiers a connu une croissance comparable (6,0 %) à celle de tous les autres produits alimentaires (6,3 %). Dans les cinq dernières années, l’indice des prix à la consommation annuel moyen pour les produits laitiers a augmenté de 12 %. En comparaison, l’indice pour la viande a crû de 21 %, celui pour les œufs de 27 % et celui pour le poisson de 15 %.

Les regroupements suivants ont contribué à la démarche annuelle: la CCL, les Producteurs laitiers du Canada, l’Association des transformateurs laitiers du Canada, l’Association des consommateurs du Canada, le Conseil canadien du commerce de détail, la Fédération canadienne des épiciers indépendants et Restaurants Canada.

Les nouveaux prix deviendront officiels lorsque les autorités provinciales les auront approuvés plus tard en 2022.

Du succès avec vos céréales d’automne avec le chaulage

SYLVIE RICHARD, AGR.

Coordonnatrice de l’Association des producteurs de pierre à chaux naturelle du Québec (APPCQ)

Il y a plusieurs avantages à intégrer des cultures d’automne dans votre rotation! Parmi les nombreux bénéfices agronomiques, le blé ou le seigle d’automne produisent un rendement intéressant, augmentent le rendement pour la culture qui suit et protègent le sol contre l’érosion. Les cultures d’automne permettent de mieux repartir et planifier vos travaux aux champs en plus de diversifier vos sources de revenus.

Pour réussir les cultures d’automne, on pense évidemment à la survie à l’hiver. Plusieurs stratégies s’additionnent pour la favoriser : un bon égouttement de l’eau de surface, un sol structuré qui laisse l’eau s’infiltrer et un sol équilibré, fertile avec un pH de 6,5 à 6,7.

Pourquoi le pH?

Le chaulage permet de : • maximiser la disponibilité des éléments nutritifs pour vos cultures; • fournir un apport en calcium et en magnésium à un coût avantageux, deux éléments essentiels à la santé et

à la qualité des récoltes; la chaux permet de compenser les exportations; • augmenter les niveaux de calcium et de magnésium disponibles et assimilables par la culture; le magnésium stimule la photosynthèse favorisant ainsi la croissance et l’établissement alors que le calcium augmente la formation et le stockage des sucres (peptide) ce qui est important pour la survie hivernale; • favoriser l’activité microbienne qui dégrade la matière organique et les résidus de culture; • améliorer la capacité d’échange cationique (CEC); • favoriser le développement des racines qui explorent davantage le profil du sol ; les cultures deviennent plus résilientes aux variations climatiques; • renforcer la structure du sol qui devient plus aéré et meuble, particulièrement intéressant dans les terres argileuses, compactes et mal aérées; la microporosité créée favorise les remontées capillaires.

Un sol en santé et vivant favorise la productivité des cultures et la rentabilité de votre entreprise. Parce que le chaulage améliore les propriétés chimiques, biologiques et physiques du sol, c’est un investissement qui vaut la peine!

Comment chauler?

La période la plus connue et la plus propice pour corriger le pH est après la récolte des céréales à paille. Le sol est portant et risque peu ou pas la compaction. Il est aussi possible de corriger le pH après la récolte de soya qui précède le semis de la céréale d’automne si les conditions du sol le permettent. Si vous êtes en semis direct, il faudra adapter la dose d’application.

Pour établir le bon diagnostic et obtenir une recommandation adaptée à vos parcelles, une consultation avec un.e agronome est recommandée.

Votre conseiller.ère agronomique vous guidera pour déterminer le bon produit selon les critères de qualité (IVA, PN, contenu en Ca et Mg et granulométrie), la dose, le moment et le mode d’application. Pour des produits sûrs et de qualité, demandez un produit normé BNQ.

Journée Grandes cultures Agri-Vision!

Le 7 décembre prochain se tiendra la Journée Grandes cultures Agri-Vision à Saint-Hyacinthe. Que vous soyez un agriculteur, un professionnel, une personneressource ou un étudiant en agriculture, vous êtes invité à assister à des conférences portant sur des sujets d’actualités en grandes cultures.

La programmation se détaille comme suit : • 9 h 10 : Progression de la résistance des mauvaises herbes aux herbicides en Montérégie; • 9 h 50 : Innovation : contrôle en bande des mauvaises herbes et cultures de couverture; • 10 h 30 : Des progrès dans la prédiction du risque de développement de la sclérotiniose du soya; • 11 h 05 : L’importance de la fertilisation pour aller chercher le plein potentiel des prairies; • 13 h 10 : Peut-on atteindre la carboneutralité en grandes cultures?; • 13 h 55 : Le carbone peut-il aider à stabiliser le rendement des cultures?; • 15 h : La réponse des cultures aux engrais comme indice de la santé des sols; • 15 h 45 : La paille des céréales, on la laisse ou on la sort du champ?.

Pour information et inscription : lepoint devente.com/billets/grandes-cultures-2022

JOURNÉE

GRANDES CULTURES

2022

LE 7 DÉCEMBRE 2022 | DE 9 H À 16 H 15

Centre BMO (salle Richard-Robert), 2730, avenue Beauparlant, Saint-Hyacinthe

INSCRIVEZ-VOUS MAINTENANT! 4 LEPOINTDEVENTE.COM/BILLETS/GRANDES-CULTURES-2022

Certifiés pour le drainage agricole

EPL Lazure se spécialise dans le drainage des terres agricoles depuis 50 ans. L’entreprise est guidée par la volonté d’offrir aux clients des solutions de drainage optimales pour une meilleure rentabilité de leurs terres. Depuis 2020, Maxime Duval a pris les rênes de l’entreprise. Président de Drainage St-Célestin et membre de l’Association des entrepreneurs en drainage agricole du Québec, il a su apporter son savoir et sa notoriété à l’entreprise.

Des équipes dévouées

EPL Lazure possède six équipes de drainage. Elles prennent le temps de rencontrer les agriculteurs afin de les interroger sur l’historique de leurs terres. Une investigation sur le terrain permet d’identifier les problèmes de compaction, les zones difficiles à sécher, les cours d’eau et les fossés, les types de sols et la présence d’ocre ferreuse. Les éléments recueillis lors de l’investigation sur le terrain et un échantillonnage rigoureux permettront de déterminer la technique de drainage la plus appropriée.

Ses équipes couvrent les régions du Centre-du-Québec et de la Montérégie. L’entreprise cherche d’ailleurs à agrandir son équipe technique afin de servir un plus grand nombre d’agriculteurs. Maxime Duval tient à souligner le travail de sa représentante Lyne Laplante. « C’est une femme qui est engagée et passionnée. Ces nombreuses années d’expérience dans le domaine lui ont permis de rencontrer plusieurs cas particuliers. Ses compétences acquises sur le terrain lui permettent d’identifier les meilleures solutions à proposer pour un drainage agricole optimal et durable », mentionne-t-il.

Tout comme Mme Laplante, la grande famille de EPL Lazure offre un excellent service à la clientèle. L’entreprise offre d’ailleurs une garantie de 10 ans puisqu’elle croit en la qualité de son travail. En cas de bris, un expert viendra analyser la situation dans les plus courts délais.

Une planification hors pair

La planification d’un plan de drainage est une étape cruciale. Le technologue élabore un plan de drainage souterrain géoréférencé par GPS avec photographies aériennes 3D, grâce à un logiciel de plan de drainage exclusivement développé pour EPL Lazure. Le plan de drainage professionnel comprend un écartement entre les lignes de drains, un filtre si requis, une meilleure disposition et profondeur des drains, les dimensions des tuyaux ainsi qu’un aménagement complémentaire pour assurer un drainage adéquat.

Choisir EPL Lazure, c’est travailler avec les gens les plus compétents de l’industrie du drainage agricole.

Crédit photo : EPL Lazure.

Bœuf Québec passe en mode coopérative

C’est maintenant officiel : Bœuf Québec changera de forme juridique en date du 23 novembre, date à laquelle l’entité deviendra une coopérative en bonne et due forme. Les membres seront les producteurs de bouvillons, les éleveurs de veaux d’embouche et les partenaires autres.

Comme l’a souligné Jean-Sébastien Gascon, directeur général de Bœuf Québec, le changement de forme juridique sera entériné dans le cadre du colloque de la Société des parcs d’engraissement, à l’origine de la première forme juridique, prévu pour la fin novembre.

Pour marquer le passage en mode coopératif, Bœuf Québec s’est doté d’un nouveau visuel incluant deux nouveaux logos, plus faciles à identifier.

En croissance continue

Depuis 2017, Bœuf Québec a connu une croissance continue, tant dans la distribution de ses produits que dans ses effectifs. À preuve : la marque, qui n’était présente que dans une seule bannière, occupe aujourd’hui les comptoirs de dix bannières et distributeurs. Au cours de cette même période, le nombre d’employés est passé d’un à dix.

L’objectif de la coopérative demeure le même : produire davantage de profits pour les producteurs de bouvillons et de veaux d’embouche. Selon M. Gascon, Bœuf Québec vise à générer 850 $ de valeur supplémentaire par carcasse.

Des visuels plus attractifs pour Bœuf Québec, désormais une coopérative.

Photo: Bœuf Québec.

Ottawa investit près de 1 M$ pour la santé des vaches laitières

En vertu d’un investissement de près de 1 M$ du gouvernement du Canada, l’Association des médecins vétérinaires praticiens du Québec pourra développer un outil numérique pour anticiper et réduire les risques liés aux maladies métaboliques des vaches laitières.

Les maladies métaboliques sont un problème de santé majeur pour les vaches laitières, surtout lors de la période suivant le vêlage. Cet investissement permettra à l’Association de développer des algorithmes qui prédiront les risques pendant la lactation à partir de métabolite sanguin obtenu avant le vêlage.

L’outil et les résultats seront publiés en ligne pour les producteurs laitiers et les vétérinaires. En étant mieux équipés pour comprendre et anticiper les risques, ils pourront rapidement prendre des mesures correctives pour améliorer la santé et le bien-être des animaux.

Cet outil aidera les productrices et producteurs à être plus efficaces dans leur travail et limitera les pertes économiques causées par les maladies tant pour les producteurs que pour les transformateurs. Il améliorera aussi la capacité des vétérinaires à intervenir et renforcera les relations de travail entre les producteurs et les transformateurs.

Faits en bref

• Le financement pouvant atteindre 998 456 $ annoncé provient du Programme canadien des priorités stratégiques de l’agriculture - un investissement de 50,3 M$ sur cinq ans pour aider le secteur agricole à s’adapter et à rester concurrentiel. • Fondée en 1969, l’Association des médecins vétérinaires praticiens du

Québec est une organisation sans but lucratif qui compte environ 420 membres exerçant leur profession dans le secteur des animaux de production partout au Québec. • L’industrie laitière canadienne est un pilier essentiel des communautés rurales au Canada et un important moteur de l’économie. On compte 9952 fermes laitières au Canada, qui génèrent plus de 45 000 emplois directs.

Une famille au service de l’agriculture

Bien connue pour son travail dynamique dans le milieu du commerce du grain avec Les Entreprises Lafrance Division Grains, tout comme dans le domaine de l’alimentation animale avec Les Moulées Bellifrance, la famille Lafrance demeure avant tout une famille d’agriculteurs.

« On restera toujours des agriculteurs, avant de parler de grain et de business avec nos clients, on parle du temps, des précipitations, on se demande des nouvelles de nos champs », témoigne Claude Lafrance.

Observateur et visionnaire Claude Lafrance a le don de saisir les occasions qui se présentent. De ce fait, en 2009 son intuition l’a mené au commerce du grain, en créant Les Entreprises Lafrance, Division Grains, avec sa conjointe Lyne Fontaine qui gère l’entreprise à titre de directrice générale.

« Je me suis rendu compte qu’il y avait un grand potentiel dans le commerce du grain. On a commencé avec 20 000 tonnes d’achats de grain par année, et aujourd’hui, nous en sommes à 400 000 tonnes par an. On achète directement des producteurs, à la grandeur du Québec et de l’Ontario, du maïs, soya, blé, orge, seigle, que l’on revend ensuite à l’industrie de l’alimentation animale et pour la production d’éthanol », relate Claude Lafrance.

En 2016, David Michon, négociant de grains reconnu dans le marché, doté de la même vision et également agriculteur, s’est joint aux propriétaires pour participer à l’évolution de l’entreprise. Aujourd’hui, l’équipe composée de quatre négociants de grains, issus du milieu agricole, possédants une grande expertise dans le domaine, et une profonde compréhension des enjeux rencontrés par les agriculteurs, œuvrent à offrir un service optimal à leur clientèle.

Profitant des forces de chacun, et mue par un esprit entreprenant et innovateur, la famille Lafrance gère maintenant trois entreprises qui fonctionnent en synergie : la Ferme Bellifrance, Les Entreprises Lafrance, Division Grains, et Les Moulées Bellifrance.

Claude Lafrance, actionnaire de l’Entreprise Claude Lafrance (Ferme), Entreprises Lafrance Division Grains inc, et Moulées Bellifrance inc., Lyne Fontaine, actionnaire de Entreprises Lafrance Division Grains inc, David Michon, actionnaire de Entreprises Lafrance Division Grains inc, Amélie Lafrance, actionnaire de Moulées Bellifrance inc, Marylène Lafrance, actionnaire de Moulées Bellifrance inc, et Simon Bilodeau, actionnaire de Moulées Bellifrance inc.

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