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AgriCarrières veille sur les meilleures méthodes et pratiques

Depuis sa fondation en 1995, AgriCarrières – le comité sectoriel de main-d’œuvre de la production agricole – soutient et valorise l’emploi, la main-d’œuvre et le développement des ressources humaines afin de contribuer à la prospérité du secteur agricole. Incontournable du milieu, le comité œuvre quotidiennement à soutenir ses propres initiatives et à s’arrimer avec celles d’autres institutions. Geneviève Lemonde, directrice générale, apporte des précisions sur la mission et les services offerts.

« AgriCarrières gravite autour de plusieurs centres de formation du Québec, dont l’ITAQ, tout en développant ses propres contenus de formation essentiellement en ligne, explique d’entrée de jeu Mme Lemonde. En tant que comité sectoriel, AgriCarrières assure également la coordination de tables régionales, connues sous le nom de collectifs régionaux en formation agricole. En collaboration avec les établissements d’enseignement régionaux et les centres de services scolaires, il est possible de déterminer quelle offre de formation agricole est susceptible de répondre adéquatement aux besoins des producteurs et de la main-d’œuvre. Ce grand réseau provincial est chapeauté par AgriCarrières, qui veille à ce que les formations soient développées et offertes dans les régions qui en ont besoin. »

Saisir les besoins, offrir les bons outils

Depuis sa plateforme virtuelle (cible.agricarrieres.qc.ca), AgriCarrières offre également ses contenus originaux selon les onglets thématiques Agriculture durable, Gestion des ressources humaines, Multiproductions, Productions animales et Productions végétales.

« L’industrie de la production agricole compte plusieurs intervenants, c’est pourquoi la concertation est de pre-

ÉDITEUR : Benoit Chartier

RÉDACTEUR EN CHEF : Martin Bourassa

ADJOINTE À LA RÉDACTION : Annie Blanchette

TEXTES ET COORDINATION : Yves Rivard

CONTRÔLEUR : Monique Laliberté

DIRECTEUR DU TIRAGE : Pierre Charbonneau mière importance, souligne Geneviève Lemonde. Et cela génère la création de contenus ciblés. Par exemple, AgriCarrières a récemment développé avec l’ITAQ une formation portant sur les compétences liées au chef de culture en serre. Après discussion, il a été convenu qu’AgriCarrières développerait le contenu en ligne, alors que l’ITAQ fournira les experts en la matière. Dans un autre projet, l’inverse pourrait être aussi probable. L’ITAQ pourrait vouloir proposer une formation en ligne et avoir recours à l’expertise d’AgriCarrières en technopédagogie. »

Les besoins en formation et en maind’œuvre viennent de partout. Installée dans la Maison de l’UPA, AgriCarrières côtoie quotidiennement plusieurs associations sectorielles, des producteurs maraîchers aux éleveurs de porcs en pas- sant par les producteurs laitiers. « Cette proximité permet de toujours être au fait des dernières nouvelles, des besoins », note la directrice générale. Pour toute demande exprimée, une analyse approfondie est menée afin d’en déterminer la pertinence et de vérifier si des outils existent déjà à cet effet.

À surveiller en 2023

Trois projets importants verront le jour au cours de la prochaine année. Le premier, réalisé en collaboration avec l’UPA, tient dans l’élaboration d’une formation visant le Plan d’agriculture durable du MAPAQ.

« Trois formations aideront les producteurs à optimiser leurs pratiques. Une première lancée il y a quelques jours portant sur la réduction des vermicides, une seconde prévue pour l’automne ayant pour thème la santé des sols, et une dernière qui devrait traiter de la biodiversité, possiblement au début 2024 », détaille Mme Lemonde.

Un second projet, proposant un Programme d’apprentissage en milieu de travail (PAMT) numérique visant la production porcine, financé par le ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale (MESS), se présente selon la formule de compagnonnage et devrait être lancé dans quelques mois.

Dernière initiative annoncée pour la fin de l’été : un diagnostic mené par Talsom, une firme-conseil spécialisée en transformation digitale, portant sur la maturité des entreprises agricoles en matière d’intégration des nouvelles technologies, question de déterminer les besoins probables de formations à cet égard dans les mois et les années à venir. « Cela nous permettra de mieux encadrer la transition technologique en cours », conclut Geneviève Lemonde.

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