Timbres du monde
Trois monuments, deux Coprinces, la construction d’un pays : l’Andorre Les témoignages matériels de la construction de la Co-principauté d’Andorre Par Philippe LOUVIAU En 2015, le ministère de la Culture d’Andorre et les représentants de La Seu d’Urgell (Espagne) et de Foix (France) se sont réunis pour fixer les bases d’une candidature commune en vue d’inscrire plusieurs sites au patrimoine mondial de l’Unesco, en lien avec leur histoire commune issue du patrimoine seigneurial reliant les 3 pays. En février 2019, le gouvernement d’Andorre a approuvé le “ Document exploratoire visant à évaluer la viabilité de cette candidature multinationale au patrimoine mondial de l’Unesco entre les États d’Andorre, d’Espagne et de France “. Cette candidature retrace 2000 ans d’histoire d’Andorre et de ses deux voisins seigneuriaux à travers 13 sites et monuments
1 : Andorre français 2007, représentant la Balma (grotte) de la Margineda.
Les sites archéologiques Le site archéologique de la Roureda de La Margineda Ses structures résidentielles complexes et la richesse du mobilier archéologique récupéré indiquent un site unique en Andorre et exceptionnel dans le contexte pyrénéen. La Balma de la Margineda (1) est un abri sous roche préhistorique situé au sud du village de Santa Coloma en Andorre. Sur ce site ont été découvertes les plus anciennes traces d’occupation humaine du pays. Près de la Balma de la Margineda, la Roureda de la Margineda est l’un des sites qui permet de mieux connaître l’histoire de l’Andorre. Au cours des différentes campagnes de fouille, des milliers d’objets du Moyen-âge (2) y ont été découverts, essentiellement en céramique, en fer et en bronze. Ce hameau, rattaché au village de Santa Coloma, aurait survécu jusqu’à son abandon définitif vers le milieu du XIVème siècle. 2 : Andorre français 2019, représentant des objets du Moyen-âge découverts sur le site de la Margineda.
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