PORTFOLIO DELPHIN COLIN PAYSAGISTE D.P.L.G
Photo: Carrière du boulonnais
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PRESENTATION
p4
TPFE
p6
PREMIERES EXPERIENCES
p14
PROJETS d’ETUDES
p22
STAGES et WORKSHOPS
p32
RECHERCHES
p44
PUBLICATIONS
p46
CONTACTS
p48
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PRESENTATION:
ENTRE TERRE ET EAU Comment en arrive-t-on à se lancer dans des études de paysagiste?
Age: 25 ans Origine: Saint-Omer (Pas-de-Calais) Diplômé de l’ENSAP Lille (2014) Diplômé d’un BTS aménagements paysagers
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Dans mon cas, c’est la passion pour un territoire qui m’a vu naître, le marais audomarois. Labyrinthe d’eau, de terre et de lumière. Petit-fils de maraîchers, c’est dans les méandres des wateringues (réseau de canaux), à bord de bacôves, nos bateaux en bois traditionnels, que j’ai été sensibilisé à la notion de paysage. Liés à la terre, mes grands-parents me racontaient comment s’est transformé le marais qu’ils ont cultivé toute leur vie. Comment ils allaient de bonne heure cueillir les choux-fleurs en été. Comment les tracteurs avaient progressivement rendu obsolète leur bateau de bois. Comment le creusement du canal à grand gabarit avait bouleversé tout le territoire. Comment leurs terres avaient été transformées en réserve naturelle. De si bonnes terres... Le marais que j’ai connu n’est pas celui là. Je connais le marais des balades du dimanche, des campings, des
Les marais de Saint-Omer, un paysage atypique de watergang (canaux).
réunions de famille, des amis. Celui récemment labellisé ‘Man and biosphere’ par l’UNESCO... Les transformations radicales de ce territoire m’ont amené à en apprendre l’histoire, à en comprendre la géographie, à me questionner sur l’évolution des modes de vie. Ainsi, de la curiosité est née la connaissance et de la connaissance la critique et l’envie de participer moi aussi à faire évoluer les choses. Une envie de projet ! Je me sens proche des thèmes liés à l’eau, au patrimoine, à ces projets jouant des héritages et qui ambitionnent d’inclure les investissements spontanés des citoyens. Ainsi vous le verrez je l’espère, à travers mes différents projets et expériences, la passion des gens et des territoires qui m’anime depuis toujours.
Logiciels utilisés: Photoshop Illustrator In design Sketch up Autocad (débutant)
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TPFE:
REINVENTER LE CENTRE VILLE LILLOIS Mon TPFE a choisi d’explorer la question de la requalification urbaine dans un quartier mêlant enjeux patrimoniaux et enjeux urbains : le quartier Saint-Sauveur de Lille. Un quartier ancien ayant subi une rénovation urbaine dans les années 60 et n’assurant pas son rôle structurant malgré la présence de l’hôtel de ville de Lille et de son éminent beffroi, classé à l’UNESCO. Un vide spatial et sémantique générant une réelle rupture urbaine.
Lieu: Lille Type: Requalifiacation espace publics en zone urbaine. Cadre: TFFE 2014
Les intentions du projet visent à redonner une charge symbolique pour les lillois en réaffirmant les liens historiques avec le reste de la ville; Elles affirment l’hôtel de ville et son beffroi comme centralité. Elles s’attachent également à redonner une écriture végétale lisible. Le projet s’organise selon deux principes autour de l’hôtel de ville : la mairie côté jardin et la mairie côté parvis. La création d’un cours-parvis qui se prolonge jusqu’aux portes de la gare permet de réinstaller l’hôtel de ville dans la trame urbaine. Tirant parti de la proximité d’un parc urbain, l’arrière de l’hôtel de ville est aménagé en rue-jardin. A l’échelle du quartier, la trame arborée forme un écrin pour la mairie. A l’échelle de la ville, c’est un parc qui fait le lien
Espace intérieur de l’ilôt moderniste de la résidence du beffroi, Lille
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entre le nord et le sud. Les vues sur le beffroi permettent d’articuler les échelles entre elles. La réinterprétation des motifs de l’alignement, du bosquet et des buttes plantées permet de mettre en tension les espaces et de tamponner les changements d’échelles architecturales. La création du cours-parvis Saint-Sauveur constitue une base pour renouveler une partie du bâti vieillissant de la rénovation urbaine. Plutôt que de tenter de retrouver les traces d’une rue médiévale qui a bel et bien disparu, l’idée est d’amplifier le phénomène d’élargissement opéré par la pensée moderniste afin de générer un espace public ouvert fédérant les délaissés alentour et permettant une grande variété d’usages. La rue-jardin de Paris profite de son gabarit croissant pour former un espace urbain continu se métamorphosant en jardin puis en parc. C’est un lien culturel qui permet dans son parcours de découvrir un vaste éventail du patrimoine architectural lillois. La requalification du quartier Saint-Sauveur, par une structure d’espaces publics plantés à l’échelle du quartier et de la ville façonne un espace urbain ouvert et structurant redéfinissant le centre ville lillois et le rapport symbolique à la ville.
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8 TPFE SAINT-SAUVEUR LILLE
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PLAN MASSE LA REQUALIFICATION LILLE DE SAINT-SAUVEUR. 10 TPFEDESAINT-SAUVEUR
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TPFE SAINT-SAUVEUR LILLE
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En cours:
PREMIERES EXPERIENCES:
Concours pour l’aménagements alternatif de l’avenue du peuple belge à Lille.
PAYSAGES NORDIQUES BOULEVERSES
Depuis Mai 2015: Chargé d’étude FDAN pour la commune de Lallaing (59). Réalisation d’un schéma directeur dans un contexte d’appartenance au périmètre UNESCO du bassin minier et du PNR Scarpe-Escaut.
Mars/avril 2015: Conception de jardins particuliers
Mes premières missions en tant que paysagiste D.P.LG ce sont concentrées dans la région Nord Pas-de-Calais autour des territoires du marais audomarois, de la métropole lilloise et du bassin minier. Trois territoires aux enjeux et problématiques bien distinctes mais dont le point commun est la complexité liée aux lourdes transformations opérées par l’homme. Dans le marais audomarois, j’ai eu l’occasion de proposer un projet d’aménagement en cours de réalisation d’une entreprise de construction de bateaux traditionnels et de location. Le site du projet a la particularité d’avoir été remembré dans les années 70 afin de moderniser l’agriculture maraichère. Il en a résulté une perte des caractéristiques paysagères du marais (canaux busés, agriculture céréalière). En plus de répondre à une demande technique de création d’un nouvel espace de stockage des bateaux par le creusement du canal existant, le projet propose un renouveau de l’imaginaire du marais.
Paysage de cités minières et d’espaces désurbanisés, Lallaing (59).
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Mars 2015: Le travail des vues, du végétal, de la topographie mais aussi de la scénographie amenant le visiteur au ponton d’embarquement participent à cette démarche. Un autre projet dans le marais concerne un plan de gestion d’un étang, ancienne carrière de tourbe, afin d’en faire un site d’appontement pour des bateaux gîtes. Le projet de plantation/abattages/tailles des arbres répond à l’enjeu de sécurité pour l’accueil du public mais aussi à une revalorisation écologique du milieu. La disparition d’espèces comme le peuplier d’Italie permet à une flore typique des milieux humides de s’épanouir à nouveau. Depuis mai 2015, je travail également sur une etude cadre de vie dans la commune de Lallaing (59). Ancienne ville seigneuriale au bord de la Scarpe puis riche citée minière, elle a subit de plein fouet la crise du charbon des années 80. De nombreux espaces, désurbanisés, créent un glacis de terrains entre l’ancien village et les cités minières toujours présentes. Le projet de schéma directeur du cadre de vie s’oriente sur trois axes: la qualification de ces interstices, la prise en compte des pratiques urbaines liées à la forme particulières de la commune et la mise en valeur des principales traces dans le paysage de l’histoire complexe du territoire (terril, canal, cavalier minier...).
Mission cartographique pour le LACTH avec Denis Delbaere, paysagistechercheur sur la notion de plaine urbaine dans le métropole lilloise.
Février 2015: Projet d’aménagement d’un site de gîtes atypiques.
Janvier 2015: Projet d’aménagement d’une entreprise de location de barque dans la réserve de biosphère de l’audomarois.
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Can
al de
la Sc
arpe
Terril
Autoroute
Entre terril, reliques pastorales et autoroute, une forme urbaine complexe. Liens de mauvaise qualité
Passages entres les différents secteurs d’intensité (à pied, en voiture ou en vélo)
Espaces intersticiels à enjeux
Manque de lien Ruptures physiques
Les franges du village
Ligne de bus et stations
Autres voies
Autoroute
Accès à la ligne de bus Ligne de bus Douai/Montigny et stations
Commerces et linéaire de chalandise
Zone d’activité, entreprises.
Services publics, équipements municipaux et édifices religieux, médicaux
Parcs publics
Principaux lieux où des usages ont été repérés.
Espaces végétalisés utilisés
Lieux de contact avec l’eau utilisés pêche, balade...
L’ancien cavalier
Principal linéaire de commerce et services
Jardins ouvriers
Principaux espaces publics utilisés
Interstices interquartiers
Usages multipolaires
Les interstices: des espaces à enjeux pour les liens interquartiers.
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ETUDE FDAN CADRE DE VIE
Activités bipolaires
Les interstices: paysage de désurbanisation
Végétation de terril
Les bords de Scarpe
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Atelier des faiseurs de bateaux N
Une activité traditionnelle intégrée dans le paysage du marais audomarois Bâti existant Bâti construit
Espace ouvert au public Accès voitures et stationnements
Espace cultivé Espace boisé Watergangs
Marais du broekhuus
p ca
Ouvertures sur le paysage du marais
100 m
lw pe ae
Serre
rt Large berge renaturée
om
Dr
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Potager
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Berges renaturées
Nouvelle voie d’accès véhicules
Passerelle piétonne
Hangar de stockage
Atelier de construction Pente à bateaux
Promenade en bord d’eau Préau de séchage du bois accueil visiteurs/ snack/sanitaires Haies de hêtre
Elargissement du watergang Parking paysager 30 places
Quai d’embarquement
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C 10 m
10 m
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EQUIPEMENT ARTISANALE ET TOURISTIQUE DANS LA RESERVE
Le creusement du canal et la mise en place du ponton, première phase du projet.
Nouvelle dynamique végétale lacustre.
L’eau au centre du projet.
DE BIOSPHERE DE L’AUDOMAROIS.
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Etang Blévot
N
Revalorisation paysagère et écologique pour une nouvelle activité touristique dans l’audomarois
Grande Meer
Espaces ouverts de l’étang
La ville
Bâti existant
Espace cultivé Espace boisé Watergangs
Lysel
Ouvertures sur le paysage du marais Ouvertures sur le paysage du marais
GRANDE MEER
100 m
Jouer avec les arbres pour ouvrir l’étang sur le marais.
t er wa el pp ca
Sanitaires Pont levis Quai pour balades dans le marais
Bateau-gîte
Chemin piéton
Etang Blévot
Digue
Gazon de jeux et détente
Haie basse taillée
Parking 4 places
Entrée principale
20 m
N
Terrasse privative
Pente douce
Chemin piéton
Haie (aubépine, bourdaine) Fascinage
Roselière
0.5
Gérer l’intimité et les ouvertures sur un espace restreint.
2.5
1
1.5 10 m
Avant abattages
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Plan de gestion des arbres Arbres conservés (Saules, aulnes...)
Arbres abattus (peupliers, aubépines...)
Arbustes plantés (Saule cendré, saule marsault...)
Après abattages
EQUIPEMENT TOURISTIQUE DANS LA RESERVE DE BIOSPHERE
Ouvrir sur le marais, sécuriser le site, des abattages nécessaires.
Activer le potentiel écologique
DE L’AUDOMAROIS.
Mettre en valeur les vues sur le marais et la ville.
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PROJETS D’ETUDES:
REPONDRE AUX ENJEUX COMTEMPORAINS: Parmi les nombreux projets proposés durant mes années d’études, j’ai choisi d’en partager deux. Ils me paraissent importants dans les thèmes qu’ils abordent, liés aux problématiques paysagères actuelles. Le premier concerne la création d’un parc urbain pour la métropole lilloise. L’originalité de ce projet est qu’il prend place dans un contexte urbain complexe, post-industriel et multipolaire propre à la métropole. Profitant des délaissés d’activités autour de l’ancien canal industriel, le projet redynamise l’espace interstitiel métropolitain entre Lille et Roubaix pour en faire une véritable interface à l’échelle de la métropole. Connecté aux infrastructures (canaux, métro, boulevards, voies anciennes), le parc constitue un relais dans les échanges entre les polarités de Lille et de Roubaix/ Tourcoing. Il s’articule à un système de parcs lillois allant du parc de l’Union au parc de la Deûle. La gestion et la mise en évidence des différentes formes d’eaux (marécages, canal, rivière), la mise en valeur de la position en point bas (vallée de la Marque) par des espaces ouverts, la revalorisation du patrimoine bâti industriel et la création d’une nouvelle offre bâtie sont les points structurants du projet. D’une friche minière à un espace naturel et de loisir: l’exemple du terril de Rieulay
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Le second projet présenté entre dans le cadre de l’atelier public, mené en collaboration avec l’agence d’urbanisme de Dunkerque AGUR. L’objectif était d’interroger les qualités paysagères de l’arrière pays du SCOT dunkerquois, a priori peu considéré par rapport au littoral. Mon approche a été d’aborder cette problématique au-delà du SCOT, à l’échelle du delta de l’Aa, entité géomorphologique remarquable gagnée sur la mer et ayant un fonctionnement hydrologique propre et complexe. Révéler le delta et ses qualités m’a paru être la piste à suivre dans la relecture du paysage de l’arrière pays. La stratégie a été d’opter pour un système de charte à l’échelle du delta. A l’aide de principes, il est possible de mettre peu à peu en valeur les traits principaux de ce paysage. Il a ensuite été question de mettre en valeur les hauts-lieux du delta. Ces endroits où l’on peut en comprendre toute la richesse. Le haut-lieu que j’ai personnellement exploré est le linéaire d’un des principaux exutoires du delta, caractérisé par des traces d’anciens méandres mais très anthropisé. Le projet s’appuie sur trois principes : une renaturation des bords de l’exutoire en mettant en réseau écologique les bras morts, une mise en valeur du site pour en faire une clé de lecture du paysage de l’arrière pays, et le développement de nouvelles activités liées à l’eau et la mer pour renouer le lien au littoral.
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Plan scénario: un parc urbain à l’articulation des territoires.
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PARC DE LA MARQUE URBAINE LILLE METROPOLE
Paysage d’eau et de plaine post-industrielle.
Le jardin de halage, axe structurant du parc le long du canal
L’usine réhabilitée, centre du parc.
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26 PARC DE LA MARQUE URBAINE LILLE METROPOLE
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MEANDRES DE L’AA SCOT FLANDRES DUNKERQUE
L’Aa, un fleuve au coeur d’un delta lourdement artificialisé.
Intententions de projet à l’échelle du delta de l’Aa.
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Plan masse du réaménagement du méandre de Saint-Georges en port de plaisance.
Ouvertures et vues sur le polder
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Campings et circulations douces
Espaces pâturés (5.5 hec)
MEANDRES DE L’AA SCOT FLANDRES DUNKERQUE
Le fleuve réaffirmé par un élargissement et une requalification des berges.
Mise en valeur des infrastrutures comme marqueur du paysage de l’Aa.
Espaces mis en eau (port 250 anneaux)
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STAGES 2013: CAUE Martinique 2012: Agence Itinéraire Bis, Lyon 2011: Jardin des Plantes, Montpellier 2010: Agence Nord Sud Paysage, Lille 2010: Agence Aline Lecoeur, Lille
STAGES et WORKSHOPS:
NOUVEAUX HORIZONS: Durant mes années de formation, j’ai eu de nombreuses occasions de me confronter au milieu professionnel (maîtrise d’œuvre, maîtrise d’ouvrage, stage ouvrier) mais également de travailler dans des territoires très différents. Je présente ici les quatre expériences m’ayant particulièrement nourri. Le plus récent est mon stage au C.A.U.E de la Martinique où j’ai pu travailler avec des étudiants martiniquais et haïtiens sur le projet du Grand Saint Pierre. La capitale historique de l’île, détruite par une éruption au début du siècle souhaite faire le grand écart entre un passé prestigieux révolu et un avenir qu’elle souhaite radieux. Le paysage naturel et urbain exceptionnel du site devient le support de la mémoire collective et du projet de territoire. Mon stage en agence de paysage à Lyon m’a permis d’aborder la notion de participation dans la production de l’espace public. Dans le parc de la ZUP de Montreynaud, j’ai travaillé avec le collectif d’architectes ETc et participé à mettre en œuvre un processus de diagnostic participatif. Les réussites et échecs de ce processus ont profondément nourri ma pensée du paysage. J’ai d’ailleurs choisi de
Rue animée dans le quartier colonial d’Annaba, Algérie
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WORKSHOPS développer le thème de la participation dans mon mémoire de recherche. La notion de patrimoine m’a suivi dès mes premières expériences en agence. Mon premier stage à Lille concernait le réaménagement du parc de la villa Cavrois, monument national édifié par l’architecte moderniste Robert Mallet-Stevens. Une œuvre totale dont le parc a partiellement disparu. Travaillant principalement sur le diagnostic du parc, j’y ai découvert les notions d’archéologie du paysage. J’ai aussi été sensibilisé au lien entre architecture, jardin et paysage. Enfin, les workshops et séminaires au Maghreb que j’ai eu la chance de réaliser m’ont permis de me confronter à des cultures paysagères et urbaines très différentes. Travaillant avec des étudiants étrangers, j’ai pu échanger sur différentes manières de comprendre et voir le territoire. Entre re-questionnement de l’héritage colonial, revalorisation d’un urbanisme ancien inadapté à la vie contemporaine, ces expériences m’ont mené jusqu’au désert tunisien où le mode de vie traditionnel berbère se mêle au paysages iconiques des blocksbusters américains.
2014: Workshop Tunisie 2012:Worshop Algérie 2012: Workshop Amiens 2011: Workshop Algérie
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Schéma directeur: réorganisation des lieux de vies, liens interquartiers et revalorisation paysagère.
Le front de mer et le front de terrre, un principe fondateur du schéma directeur de Saint-Pierre.
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GRAND SAINT-PIERRE CAUE MARTINIQUE
C
Proposition de réaménagement de l’ancien stade de Saint-Pierre en parc public.
Coupe de principe du nouveau parc.
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Carte bilan de la concertation: des usages riches et variés, des enjeux d’aménagements localisés.
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PARC DE MONTREYNAUD SAINT-ETIENNE
Atelier participatif dans le quartier de Montreynaud.
Entre reliquat de la chênair originel, et plantations liées aux grands-ensembles: une ambiance végétale originale
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Partie du jardin disparue
Une oeuvre totale amputée.
Modélisation du de la villa et des restes du jardin.
Profil en long
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RENOVATION PARC VILLA CAVROIS CROIX
Une architectue moderniste aujourd’hui monument national.
Profil en travers
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En-tête de l’article écrit après le workshop.
En situation de promontoire au niveau de la médina, la ville s’est étendu sur la plaine et entame les piedmonts.
Panorama: une silhouette ondulante qui se découpe dans le méditerranée.
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UN NOUVEAU CENTRE HISTORIQUE POUR ANNABA ALGERIE
Une ĂŽle verdoyante au coeur du tumulte annabi: la Casbah.
E
La casbah, un vrai potentiel de renouveau.
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EXPOSITION VOYAGE D’ETUDE TUNISIE
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Lieu: Roubaix/ Tourcoing Thème: Art et espaces publiques Encadrants: Sabine Erhmann et Catherine Grout
RECHERCHE:
PARTICIPATION ET ESPACE PUBLIC A partir de premières expériences en stages, j’ai choisi de m’intéresser à la question participative dans l’aménagement de l’espace public. Aujourd’hui cette exigence de participer est courante dans les cahiers des charges, mais quelle méthodologie mettre en place pour répondre à l’ambition d’un plus grand concours des habitants dans l’aménagement urbain? La démarche de mon mémoire a consisté à participer en immersion à un processus de participation engagé à Roubaix sur le parc de la ZAC de l’Union. A partir de mes recherches bibliographiques, de mes observations et d’entretiens, j’ai mis le doigt sur de nombreux paradoxes qui révèlent le manque de réflexions sur la question de la participation. Ils s’énoncent en trois points: La méthode mise en œuvre pour faire participer les habitants conditionne les modalités d’actions de ceux-ci. Son analyse permet de rendre compte de l’aspect discriminant ou non de la démarche. Le statut donné aux participants, leur disponibilité, le système de communication mis en place ou encore les moyens de financement sont autant de clés de lectures abordées.
Manifestation autour des jardins rêvés du parc de l’Union, Tourcoing (59).
44 Evénement lors de la fête des jardins rêvés, Roubaix
La recherche s’intéresse également à l’idéologie qui sous-tend cette volonté participative et touche des sujets hautement sensibles, liés à la gouvernance du projet, au rôle du paysagiste. Je m’aperçois alors que sous couvert d’une volonté de convivialité, il y a un vrai risque d’instrumentalisation de la part de la maîtrise d’ouvrage. La participation ne serait alors qu’un processus d’adhésion écartant le conflit et non une mise en débat du projet. Enfin je me suis intéressé aux résultats concrets de l’action participative dans l’espace public. Ces résultats sont apparus très aléatoires en lien à divers facteurs (place dans la ville des aménagements, propriétaires des terrains, personnes impliquées). Elle pose la question de la pérennité des installations dans le paysage urbain, dépendant directement d’un groupe de personnes et de leur implication bénévole. Bien sûr, mes recherches ont apporté beaucoup plus de questions que de réponses mais elles m’ont ouvert à un large champ de réflexion impactant directement ma manière de penser le processus de projet d’aménagement à l’heure du développement durable.
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Articles parus: Monopolisation d’un territoire labellisé, Banc Public n°19, Juillet 2015 Articles en cours: Projet de désensablement du Mont Saint-Michel Lien: http://revuebancpublic. blogspot.fr/
PUBLICATIONS:
INTERROGER LA PRATIQUE PAYSAGERE COMTEMPORAINE Qu’est ce qui fait un bon projet de paysage? C’est sur cette question simple que je me suis lancé en 2015 sur la voie de l’investigation et de l’analyse de projets déjà réalisés pour le compte de la revue gratuite et indépendante Banc Public. Bénévole, cette activité me permet d’explorer les entrailles de projets paysagers qui questionnent la pratique du paysage aujourd’hui. La sélection de ces projets se fait par les divergences, voir les polémiques qui entourent les aménagements ou le bien fondé même du projet. Le premier de ces articles a concerné un équipement muséal et touristique composé d’un bâtiment et d’un parc paysager. Il a pour rôle d’être la porte d’entrée phare d’un territoire reconnu par de multiples labels européens et mondiaux: le marais audomarois. L’article analyse l’histoire du projet, la pertinence des aménagements par rapport aux intentions de départs et
Plan masse pour l’aménagement de la maison du marais à Saint-Omer (62).
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relève les paradoxes entre les discours et la politique réellement mise en place. Ainsi, à travers ces analyses, c’est tous le processus de la fabrique de l’espace publique qui est décortiqué. Leur diffusion à travers la revue Banc Public permet de diffuser une culture de la critique constructive des projets et de les mettre en débat. Cette activité a le mérite d’affiner ma connaissance des mécanismes politiques et physiques des projets de paysages. C’est aussi une source d’inspiration et d’outils pour mes propres projets.
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CONTACTS
delphincolin@gmail.com (+033)6 86 93 24 21