BULLETIN INTERNE DE DELTA HOLDING 1er trimestre 2012
N°53-MARS 2012
EDITO
01 EDITO
Mot du Président
02 EN MARCHE
L’Export pour maintenir une croissance durable
06 INVITÉ
Interview avec le Management de la SSM
08 FOCUS
• Tramway de Casablanca • Une expertise au profit de l’Environnement • La gestion des conflits sociaux • Environnement et Energies Renouvelables, une priorité pour le Groupe
Pour l’année 2011, notre groupe a maintenu sa croissance à deux chiffres aussi bien au niveau du volume des activités que de leur rentabilité. Notre plan d’investissement soutenu continue sur la même voie en cohérence avec notre stratégie de développement centrée sur la diversification harmonieuse et l’extension de nos métiers à l’échelle nationale et internationale. Nous développons davantage les partenariats stratégiques au niveau technique et financier, ce qui nous permet de renforcer notre positionnement et de maintenir la solidité financière du groupe, gage de notre indépendance. Vu la conjoncture mondiale particulièrement difficile, le groupe reste toujours conscient que le développement d’offres novatrices, exportables et compétitives est déterminant pour la croissance et la performance de ses filiales. Pour cette raison, nous continuons à les accompagner dans les démarches entreprises à l’international.
011 VOTRE RUBRIQUE
Sur le plan social, une de nos filiales a vécu pendant quelques semaines une grève qualifiée par la presse d’inédite. En effet, son personnel a été empêché abusivement d’accéder aux usines par quelques ouvriers occasionnels. Le groupe maintiendra sa détermination à militer pour que le droit au travail et à la grève se pratique dans le respect de la loi et des valeurs.
013 RESSOURCES.H
La création des emplois, l’amélioration du cadre du travail et le dialogue constructif resteront prioritaires dans notre politique de gestion des Ressources Humaines et au cœur de notre plan d’investissement.
• delta holding maintient sa croissance à deux chiffres
L’évaluation, une procédure quotidienne au cœur du Processus Ressources Humaines
• Bienvenue • Carnet social
EN MARCHE
L’Export pour maintenir une croissance durable
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L’pour export une croissance durable
EN MARCHE
Au travers de ses filiales* des Pôles, Infrastructures, Métallurgie, Environnement, Parachimie et Services, les exportations du groupe en 2011 ont atteint 306 MDH contre 39 MDH en 2010, soit une hausse de 267MDH. Les activités à l’international, de ces filiales*, ont enregistré un volume consolidé équivalent à 65 MDH contre 45 MDH en 2010.
L’international, incontournable pour de nouvelles opportunités Aujourd’hui plus que jamais, le développement des entreprises à l’international devient une opportunité sinon une nécessité pour trouver de nouveaux débouchés. Face à une conjoncture difficile, marquée par une concurrence de plus en plus agressive, il est primordial d’intégrer dans sa politique commerciale une stratégie orientée vers l’innovation et le développement d’offres exportables et compétitives. Cette donne, devient un impératif pour soutenir une croissance accélérée et durable. Une croissance basée uniquement sur les grands chantiers, les investissements et le marché local, en sacrifiant les exportations, n’est plus jouable dans le contexte d’ouverture économique et commerciale que connaît aujourd’hui le Maroc. En 2009, le gouvernement a lancé la stratégie Maroc Export Plus. L’objectif de ce programme décennal a pour mission de tripler le volume des exportations marocaines en plusieurs phases notamment en : Equilibrant la balance commerciale d’ici 2014 ; Doublant la valeur des exportations à l’horizon 2015 et la triplant d’ici 2018 à travers le développement des exportations par le déploiement de stratégies sectorielles. Fin novembre 2011, les exportations nationales marquaient une hausse de 15,1% par rapport à la même période en 2010, soit en valeur, 154.382,6 MDH contre 134.076,3 MDH fin novembre 2010. C’est ce qui ressort des indicateurs mensuels des échanges extérieurs publiés par l’Office des Changes au titre de janvier à novembre 2011.
* filiales GLS, DHS, ISOSIGN , hors CDE
L’export : un axe stratégique Selon l’Office des Changes, la hausse des exportations marocaines à la fin du mois de novembre 2011 par rapport à la même période en 2010 est imputable aux exportations de produits chimiques et parachimiques (+29%), de produits des industries métallique, métallurgique et électrique (+13,2%) et de produits miniers (+30,4%). Des secteurs d’activités dans lesquels delta holding a choisi de se positionner comme Leader. En effet, pour le groupe, la promotion de ses activités à l’international a toujours représenté un axe stratégique de développement. Au travers de ses filiales des Pôles, Infrastructures, Métallurgie, Environnement, Parachimie et Services, les exportations du groupe en 2011 ont atteint 306 MDH contre 39 MDH en 2010, soit une hausse de 267 MDH. Cette importante variation est due en partie aux exportations de bitumes, de sel gemme, d’éthanol, d’équipements routiers et peintures pour marquage, d’appareillages d’adduction et d’équipements pour le branchement en eau potable mais également à la hausse des autres activités exportatrices. Le groupe déploie des efforts soutenus de sensibilisation et de support pour aider les filiales à développer d’une manière volontariste et structurée leurs exportations.
Ceci, grâce à une veille stratégique et commerciale dans la plupart de ses métiers ainsi qu’à une présence active dans les marchés ciblés notamment avec un réseau de partenaires très bien implanté. Nous l’aurons donc bien compris, nous devons mener des politiques et des stratégies visant à développer et à diversifier nos offres exportables tout en pénétrant de nouveaux marchés. Ce constat est déjà appliqué par les opérateurs nationaux à l’export, notamment par une présence de plus en plus active en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale. Ce qui semble logique lorsqu’on sait que ce sont des régions avec de bonnes perspectives de croissance. Rappelons qu’en août 2011, 63% des exportations marocaines sont parties vers l’Europe, contre 75% en 2007.
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L’pour export une croissance durable
EN MARCHE
Destination Export en 2012
La Turquie
16ème puissance économique mondiale et 6ème européenne. delta holding
participe activement au développement de ce partenariat au travers de sa représentation au Conseil d’Affaires Maroco-Turc.
Si pour finir, nous devons rappeler quelques unes des destinations export à fort potentiel et des plus prisées pour l’année 2012, nous citerons pour commencer la Turquie. En effet, ce nouveau géant industriel est devenu la 16ème puissance économique mondiale et 6ème européenne. De plus, le pays réalise d’importants investissements dans les infrastructures et la législation pour favoriser les échanges commerciaux. C’est également le 1er pays de l’OCDE en terme de croissance cumulée sur les 6 dernières années. Le Maroc entretien des relations privilégiées avec la Turquie, notamment avec un accord de libre échange, sans oublier que les opérateurs Marocains bénéficient d’une très bonne image auprès de leurs homologues Turcs. Avec ses 72 millions d’habitants, le pays bénéficie d’une situation géographique privilégiée et en fait une plateforme logistique essentielle vers l’Europe Centrale et Orientale, les Balkans, le Moyen-Orient, et l’Asie. A rappeler également que le groupe est membre actif de la commission économique Maroc-Turquie, dont les travaux portent essentiellement sur le renforcement de la coopération économique et technique entre les deux pays en matière de Commerce extérieur (ALE), Finances, Douane, énergie, etc.
Exporter
notre
savoir-faire
AFRIQUE DU SUD Un Hub économique Nous ne devons pas oublier bien entendu la destination Afrique. Mis à part les marchés traditionnels de l’Afrique de l’Ouest et Centrale, l’Afrique du Sud représente en cette période marquée par la crise mondiale de bonnes opportunités d’affaires. Le pays bénéficie auprès des investisseurs étrangers une d’image de Hub économique vers l’Afrique. C’est d’ailleurs souvent que des sociétés exportatrices de biens, et ce pour éviter les nombreuses barrières auxquelles nous devons faire face à l’entrée sur de nouveaux marchés, cherchent des partenariats sur place avec des distributeurs. Afin d’assurer d’une part la distribution dans le pays, mais également dans tous les pays de la région.
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INTERVIEW
AVEC LE MANAGEMENT DE LA SSM
INVITÉ
Dans le cadre du développement industriel de la SSM, un projet industriel articulé autour de cinq axes est en cours : 1 -Le développement commercial. 2 -Le développement de la capacité de la mine. 3 -Le développement des ressources humaines. 4 -La protection de l’environnement et le développement durable. 5 -Le développement à long terme.
Pouvez-vous, Monsieur AIT SEDDIK, nous donner un aperçu de ce projet ? • Monsieur Moulay Ali AIT SEDDIK. En 1973 après un Diplôme d’Ingénieur obtenu à l’Ecole Mohammedia des Ingénieurs de Rabat, il effectue des stages de formation en Belgique et au Japon. Il occupe d’abord le poste d’ingénieur d’exploitation à la mine de Kettara puis en 1980 Directeur de cette Mine. Depuis 1986, Monsieur AIT SEDDIK a occupé plusieurs postes en tant que Directeur Général de sociétés appartenant à l’Office National des Hydrocarbures et des Mines telles que la SODECAT et la SMI. Depuis 2009, il occupe le poste de Directeur Général de la SSM.
La SSM est une société nouvellement acquise, en juillet 2011, par delta holding dans le cadre de la privatisation. Pour faire un bref rappel historique, la société a été créée en mars 1974 dans l’objectif d’exploiter tous les gisements miniers, mines de sel, sources salées et marais salants. Comme on peut l’imaginer, les utilisations du sel sont multiples et très variées. Les marchés que nous ciblons à l’échelle nationale sont actuellement les industries chimiques, en général, et l’alimentation du bétail. Quant à l’export notre principal marché est le déneigement. Vu la qualité du sel et la demande croissante de par les marchés à l’export, le développement de la capacité de la mine s’avère une priorité dans le cadre du projet industriel de la SSM. Via ce projet industriel, l’objectif serait donc d’augmenter de 40% la capacité actuelle de production de la mine. Pour ce faire, nous avons entamé plusieurs chantiers d’optimisation pour augmenter la productivité et les capacités de stockage.
Aussi nous étudions la possibilité de réalisation d’un nouvel ouvrage qui consiste en la construction d’une descenderie destinée à relier le niveau d’exploitation de la mine se situant à 500 m de profondeur avec la surface. Aussi, il a été tenu compte dans le cadre de ce projet de la formation du personnel aux nouvelles technologies et du développement de leurs compétences, mais aussi de l’amélioration des systèmes de sécurité, et de la mise en place de systèmes et de moyens pour la préservation de l’environnement. Nous visons également, au niveau de l’export, l’extension de nos marchés traditionnels vers de nouvelles destinations à savoir l’Amérique du nord, les Pays Scandinaves ainsi que les Pays Baltes. Nous comptons profiter des synergies existantes entre les différentes filiales du groupe pour développer une dynamique commune basée sur la performance et la qualité des résultats.
• M. Mohammed ROUDANI, Lauréat de l’ENIM 2002 : Monsieur Roudani a commencé en 2002 sa carrière comme ingénieur des mines en exploitation de fonds avec Managem durant 3 ans. En 2005 il intègre le CID (Conseil Ingénierie et Développement) à Rabat pour une année en tant qu’ingénieur géotechnicien dans la conception des barrages. A partir de 2006 il rejoint la SSM en tant qu’adjoint du chef de département d’exploitation.
Monsieur ROUDANI quel est l’objectif de l’unité de tri optique acquise par la SSM, en quoi consiste-t-elle et dans quelle mesure va-t-elle contribuer au développement industriel de la SSM ?
L’objectif est d’enrichir le sel. Lorsque le Sel Gemme est extrait de la roche, on peut remarquer la présence de quelques grains de couleur noire. Ces grains contiennent des impuretés qui peuvent altérer la qualité apparente du sel. Ceci n’empêche pas que le sel de la SSM reste qualifié de « grade A » ce qui lui confère un label de qualité sur les marchés destinataires. Afin d’éliminer ces grains et d’obtenir un sel de qualité supérieure avec une teneur en NaCl de 99,50%, la SSM a acquis et mis en service une station de triage optique qui permettra la valorisation du sel et lui garantira une qualité stable et élevée. Le concept est le suivant, la détection précise des grains noirs présents lors de l’extraction et « le sel pur » se fait sur la base d’images numériques réalisées par une ou deux caméras devant une source lumineuse, permettant la mesure optique des particules sans contact. Les images sont alors analysées et traitées instantanément. Quelques millisecondes après la détection, la séparation mécanique entre les grains noirs et le sel blanc se fait grâce à un système d’éjection piloté par air comprimé. En bref, pour arriver à des teneurs en NaCl supérieures à 99,50%, il nous faut éliminer les impuretés présentes dans le produit de sel concassé. Ces impuretés sont généralement des grains noirs ou rouges composés d’anhydride et d’argile et ont une teneur de 95% en NaCl. Cette nouvelle unité performante contribue donc au développement industriel de la SSM, notamment par l’amélioration de la qualité et la diversification de ses produits, ce qui lui permettra d’atteindre de nouveaux marchés du sel.
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INTERVIEW
AVEC LE MANAGEMENT DE LA SSM
INVITÉ
• Madame GHANIMI, titulaire d’une licence en Sciences Economiques à la Faculté de Droit de RABAT en 1976. Elle commence sa carrière en 1979 au sein des filiales de l’ONHYM. D’abord comme Chargé des opérations comptables et financières à la SMI, puis comme Chargé du suivi des investissements des projets à la SOMIL et Responsable du Département comptable et financier au sein de la SODECAT, elle rejoint la SSM en juin 2000 pour assurer la Direction des Ressources Humaines et Financières.
Madame GHANIMI, quels sont les moyens mis en œuvre pour garantir la santé et la sécurité des miniers dans leurs tâches au quotidien ? Au niveau de la mine, les dispositions et mesures de sécurité nécessaires sont prises pour minimiser les accidents de travail avec comme objectif : 0 accident. En effet la SSM, qui a placé les aspects santé et sécurité du personnel parmi ses priorités, ne cesse de déployer des efforts pour y parvenir. Depuis l’année 2000 plusieurs mesures ont été mises en place pour atteindre cet objectif. A commencer par la formation et la sensibilisation du personnel face aux différents dangers qui peuvent surgir durant leurs tâches au quotidien. Nous respectons toutes les normes sécuritaires imposées par la législation minière marocaine et nous assurons la fourniture de l’ensemble des équipements de travail sécuritaire au personnel, aussi bien au fond de la mine qu’au sein des ateliers et autres services techniques, et nous veillons au respect des consignes de sécurité et d’hygiène. Par ailleurs un Comité « Hygiène et Sécurité » est constitué et remplit efficacement sa fonction, de même que la médecine de travail est assurée par un Médecin conventionné à cet effet.
Des règles strictes de conduite sont mises en place, à titre d’exemple, la descente à la mine d’un salarié seul et le déplacement individuel au fond sont interdits. De ce fait les équipes sont toujours constituées d’au moins deux personnes. Par ailleurs, la mine est équipée d’un système de dépoussiérage, et tous les engins tournants sont protégés pour éviter d’éventuels accidents. La mine dispose également d’appareils de protection et d’extincteurs, outre l’élaboration du plan de cheminement de la mine pour porter secours au cas où un accident surviendrait.
Après quelques mois dans le groupe dans quel état d’esprit les collaborateurs de la SSM se sentent ?
Santé et Sécurité des
mineurs
Depuis juillet 2011, la SSM s’est parfaitement adaptée au nouveau système de management et de gestion de delta holding. Il est essentiel de souligner que, bien que la SSM ait été filiale d’un établissement public, elle a toujours été dotée d’outils et procédures de gestion d’entreprise privée visant la recherche de la rentabilité et l’amélioration continue de la productivité, avec la rigueur que cela requiert. Aujourd’hui nous consolidons les acquis positifs et profitons du pilotage et de l’expertise d’un groupe diversifié dont les métiers apportent une forte valeur ajoutée à notre activité. Partageant les mêmes valeurs que delta holding, nos collaborateurs s’épanouissent davantage.
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Le Tramway de Casablanca
FOCUS
Une année déjà que le Tramway de Rabat circule au grand bonheur des usagers du transport en commun de la capitale du Royaume, et voilà que Casablanca voit son souhait d’un transport urbain moderne et diversifié se rapprocher. Aujourd’hui, les travaux confiés aux filiales du groupe se déroulent conformément au planning du maître d’ouvrage «Casa Transport».
Pour un montant global d’environ 6 milliards de dirhams, la première ligne du tramway de la capitale économique est prévu sur 30 km linéaires et reliera les principaux quartiers de la ville avec 47 stations d’arrêt et une capacité de 250 000 voyageurs par jour. delta holding aux travers de sa filiale AIC en groupement avec les sociétés MAROC SIGNAL, GERTRUDE et LACROIX TRAFIC ont conjointement obtenu le marché concernant le lot de Signalisation Lumineuse Tricolore du Tramway à savoir : La fourniture et l’installation des lanternes, des boucles de détection, des poteaux, potelets et potences, des armoires et contrôleurs ; La réalisation des travaux de câblage ; La réalisation des études d’exécution des réseaux secondaires ; La réalisation des études de régulation de l’ensemble des travaux ; La mise en service de la priorité tramway au niveau des carrefours ; La mise en service de la détection du tramway. Le montant global du marché s’élève à 42 millions de dirhams. Rappelons également que Casa Transport SA a confié en février 2011 à GCR la réalisation des travaux d’infrastructures et de signalisation de la zone 3 pour un montant de 80 millions de dirhams. L’inauguration de la première ligne de Tramway est prévue pour le 12 décembre 2012.
Une expertise au profit de l’Environnement
Pour delta holding, l’environnement et « les métiers de l’eau » ont toujours représenté un enjeu majeur. Plus que jamais, aujourd’hui, notre pays doit relever de nombreux défis dans les domaines de la gestion et de l’utilisation durable de ses ressources en eau, mais aussi dans le développement équitable et efficace de l’approvisionnement en eau et des services d’assainissement. Au travers de ses filiales du Pôle Environnement, delta holding déploie son expertise et ses ressources pour contribuer à la réalisation de projets de grande envergure à échelle nationale et internationale pour le développement des systèmes d’assainissement et d’irrigation, de traitement des eaux et de distribution des eaux potables. Nous citerons notamment, dans ce contexte, les principaux évènements de ce premier trimestre 2012 de sa filiale Sogetrama gls avec : La mise en service et essais de performance de la station de traitement d’eau potable du Loukkos à partir du barrage oued ELMAKHASINE : station de traitement d’une capacité de 330 l/s, réalisée dans un délai de 18 mois et pour un montant de 48 millions de dirhams ; La fin des travaux de Génie Civil et montage des équipements de la station de traitement d’eau potable de Marrakech d’une capacité de 1m³/s. A rappeler que c’est l’une des plus importantes réalisations de l’ONEP de cette dernière décennie. Le lancement des préparatifs et des dispositions de réglages pour la mise en service industrielle est prévu pour le mois de juin 2012.
Dans le cadre de ses activités à l’international la filiale Sogetrama gls a décroché un contrat de sous-traitance pour la réalisation des études de process, la fourniture de l’ensemble des équipements hydromécaniques et électriques, ainsi que la mise en service industrielle de la station de traitement des eaux de la Mefou à Yaoundé au Cameroun. Les travaux ont débuté en août dernier et devront durer 28 mois. La nouvelle station pourra produire 50.000 m³ d’eau par jour soit 2500 m³/h. Le coût des prestations de Sogetrama gls est de 6,24 millions d’euros. A ce jour, selon l’état d’avancement du projet : Les études de process sont achevées ; La démolition de la station existante et l’installation du chantier sont terminées ; L’état d’avancement des études de détail est à 60% ; Le terrassement des ouvrages est avancé à 50% ; Les travaux de béton sont prévus pour fin avril 2012.
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La gestion des conflits sociaux
FOCUS
Le Dialogue, La solution pour un climat social serein
Les conflits sociaux existent de manière inévitable dans les entreprises et revêtent plusieurs formes. Leurs motifs diffèrent d’une entreprise à une autre. Mais l’aspect syndical reste le premier motif notamment avec la crise financière mondiale et son impact sur les politiques des ressources humaines. De plus, les conflits ne sont pas sans conséquence, ils engendrent la dégradation des relations et l’ambiance et ils produisent des pertes financières considérables même si leurs effets sont difficilement quantifiables. Si les solutions existent, la prévention apparaît couramment comme le remède à mettre en avant. Certaines entreprises l’ont bien compris et commencent à organiser des formations sur les modes de fonctionnement humain ainsi que sur les styles de management à adopter, basés sur la définition claire des règles à l’avance. Ces initiatives peuvent fournir les éléments d’analyse nécessaires pour prévenir et tenter d’éviter des événements comme ceux qu’a connu l’une des filiales du groupe au premier trimestre de cette année 2012 à Kénitra. Rappelons que cette situation avait causé de nombreux préjudices à la filiale concernée, ainsi qu’à d’autres installées dans la même zone industrielle. Cela, sans parler de l’image d’instabilité et de climat hostile qu’envoie ce genre de troubles, aussi bien aux investisseurs étrangers que marocains. Il est donc nécessaire et primordial, à l’avenir, de travailler tous ensemble pour prévenir et gérer ce genre de situation difficile et surtout continuer à militer pour que le droit au travail et le droit à la grève se pratiquent dans le respect de la loi.
Environnement et Energies Renouvelables, une priorité pour le Groupe Depuis 2009, une nouvelle stratégie énergétique a été mise en place, visant ainsi à renforcer la sécurité d’approvisionnement et la disponibilité de l’énergie ainsi que son accessibilité généralisée à des coûts raisonnables. Les programmes d’Energie Solaire et d’Energie Eolienne, lancés respectivement le 2 novembre 2009 et le 28 juin 2010 devraient permettre à l’horizon 2020 que, 42% de la capacité de production électrique installée du Maroc soit d’origine renouvelable. Ce défi est d’autant plus grand que le Royaume importe plus de 90% de ses besoins en énergies conventionnelles. Rappelons également que le Maroc dispose de gisements importants en énergies renouvelables, notamment pour le solaire et l’éolien en particulier au niveau des zones côtières qui portent sur 3500 km :
L’optimisation de la conception du bâtiment (vitrage, matériaux de construction…) ; L’équipement (chauffage, éclairage…) ; La gestion du service énergétique à travers des contrôles périodiques dans les établissements.
Solaire : un rayonnement moyen de 5 kWh/m²/jr ; Eolien : un potentiel éolien de plus de 6000 MW ; Petite hydraulique : un potentiel significatif pour les microcentrales hydrauliques : plus de 200 sites exploitables ; Biomasse : 9 millions d’hectares. En 2010, l’Agence Nationale pour le Développement des Energies Renouvelables et de l’Efficacité Energétique (ADEREE) et le programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) ont lancé le programme national d’efficacité énergétique dans le bâtiment, pour un montant global s’élevant à près de 30 millions de dollars. Le programme vise à l’intégration des considérations énergétiques dans les secteurs clefs de la politique de développement national. Pour le secteur de la construction il s’agit de contribuer à l’objectif national d’économie et de l’énergie fossile à hauteur de 12% d’ici 2020. A rappeler que le bâtiment représente 15 à 20% de la consommation énergétique du Royaume. Le délai prévisionnel de ce programme est de quatre années et il touchera trois aspects de la consommation énergétique :
En collaboration avec le groupe ABB et la compagnie Benjamin Rothschild, Ascent Capital et AKUO Investissement Management, delta holding étudie les voies de développement de projets dans le domaine des énergies renouvelables. Le groupe prospecte aujourd’hui des opportunités pour développer des parcs privés de production d’énergie solaire ou éolienne. A travers ses différentes filiales, il se positionne comme intégrateur pouvant intervenir sur la chaîne de valeurs depuis la mobilisation du foncier, en passant par le montage financier du projet, la réalisation des travaux de génie civil et de métallurgie, jusqu’à la gestion de l’exploitation du projet.
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Chiffres clés des comptes consolidés
FOCUS
delta holding maintient sa croissance à deux chiffres Des performances en forte progression Des fondamentaux solides
Le Conseil d’Administration de delta holding s’est réuni le 12 mars 2012 au siège social, sous la Présidence de Monsieur Fouad FAHIM, afin d’examiner les activités du groupe au terme de l’exercice 2011 et ses perspectives ainsi que pour arrêter les comptes sociaux et consolidés au 31 décembre 2011.
Le chiffre d’affaires consolidé 2011 affiche une croissance de 27 % et s’établit à 2 798,2 millions de dirhams avec plus de 300 millions de dirhams à l’export. Cette progression concerne la quasi totalité des activités du groupe relatives à l’industrie et le négoce. Le périmètre de consolidation intègre deux nouvelles sociétés à fort potentiel d’export, opérant dans le secteur de la parachimie, la Société de Sel de Mohammedia (SSM) acquise par delta holding en 2011 dans le cadre de la privatisation, et AFRICBITUMES créée en 2010 dans le cadre d’un partenariat stratégique entre le groupe et le raffineur marocain. Le résultat d’exploitation s’élève à 465,5 millions de dirhams avec une hausse de +34 %. La politique de gestion des risques et d’optimisation des ressources poursuivie par le groupe a permis d’obtenir un bilan financier en nette amélioration malgré le développement des activités et le financement des acquisitions. Le résultat net consolidé pour sa part, s’est établi à 329,4 millions de dirhams avec une progression de l’ordre de 31 %. La capacité d’autofinancement dégagée se renforce de 52% et représente 430,1 millions de dirhams en 2011, permettant au groupe d’améliorer sa structure bilancielle avec des capitaux propres passant en un an de 1 391,3 millions de dirhams à 1 634,4 millions de dirhams, soit une augmentation de 17,5%. Ces ressources ont permis au groupe, alors que ses capacités d’endettement sont modérement exploitées, un financement maitrisé de ses investissements qui se sont hissés à presque 400 millions de dirhams durant les trois dernières années.
delta holding
maintient sa croissance
Dividende Le Conseil d’Administration de delta holding proposera, à la prochaine Assemblée Générale des Actionnaires, le versement d’un dividende de 1,70 dirham par action au titre de l’exercice 2011 en hausse de 13% par rapport à 2010. Quelques faits marquants • delta holding SA double son capital pour le porter à 876 000 000,00 de dirhams par incorporation des primes d’émission et des reports à nouveau. A l’issue de cette opération le nombre des titres a été porté à 87 600 000 d’une valeur nominale de 10 dirhams par action ; • Nomination d’un nouveau Président d’Administration de delta holding SA ;
du
Conseil
• Poursuite de la stratégie de diversification par l’acquisition en 2011, dans le cadre de la privatisation, de la Société de Sel de Mohammedia (SSM) pour un montant de 655 000 000,00 de dirhams ; • Progression rassurante de l’activité à l’international et notamment en Europe, Algérie et Tunisie ; • Extension de l’offre des produits et services dans le cadre des PPP en participant à différents grands Appels d’Offres relatifs au contrôle routier par radars et aux énergies renouvelables ; • Démarrage effectif de l’activité de fonderie et d’extrusion d’aluminium de la filiale (Fonex Aluminium) ; • Acquisition d’une plate-forme industrielle de 6 Ha en Bourgogne pour le développement des activités de la filiale française (Isosign).
Perspectives Dans une conjoncture mondiale particulièrement difficile, le groupe compte poursuivre sa politique de diversification et d’intégration industrielle. Il demeure en quête d’opportunités d’investissements dans des métiers d’avenir à fort potentiel de croissance tels que la gestion déléguée des services publics au Maroc et en Afrique, un nouveau relais de croissance économique et sociale prioritaire dans notre pays. delta holding continuera son développement à l’international lui permettant de tirer amplement profit de ses derniers investissements et acquisitions et d’assurer une croissance régulière et durable de ses activités.
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VOTRE RUBRIQUE
Le climat économique mondial que nous traversons est marqué par de fortes fluctuations, l’évolution rapide des innovations et l’incertitude vis-àvis des marchés. Tout cela implique une plus grande difficulté à anticiper et à prévoir, ainsi qu’une gesti on des risques de plus en plus compliqué pour les entreprises et leurs dirigeants. Les Compétences et les Performances sont donc passées au cœur de la politique « Ressources Humaines » des entreprises. Car, en effet, ce sont les collaborateurs avec leur capacité à s’adapter à leur l’environnement interne et externe ainsi que leur capacité à satisfaire les besoins et exigences des clients, qui permettent à la société de rester performante et compétitive sur ses métiers.
L’évaluation Il est donc devenu essentiel que chacun prenne connaissance de ses savoirs, savoir-faire, et savoirêtre, car il en va de son propre intérêt, mais aussi pour le développement durable des activités de l’ensemble de l’entreprise. Pour ce faire, une évaluation des compétences et des performances doit être réalisée dans des conditions d’objectivité et des critères définis et approuvés respectivement par la hiérarchie et le collaborateur. Dans la plupart des entreprises, aujourd’hui, l’évaluation se limite à l’acte administratif de notation. Elle permet aux Collaborateurs de prendre du recul et d’identifier leurs difficultés, sans oublier le fait que cela procure une satisfaction personnelle par la reconnaissance des résultats. Le tout, dans une perspective d’évolution de carrière. Quant au Dirigeant, elle lui fournit les informations décisionnelles nécessaires dans la gestion des formations et rémunérations, ainsi que dans l’élaboration des stratégies et la détermination du positionnement concurrentiel avenir pour son entreprise. Aujourd’hui, l’évaluation devrait être multiple et ne pas se limiter à un entretien annuel. Elle doit conduire à une analyse rétrospective du salarié sur sa manière de mener ses missions et d’exercer ses tâches, tout en restant dans une optique d’accompagnement et d’encadrement sur sa carrière et son parcours professionnel. Elle doit faire ressortir les notions de performance individuelle et collective par l’évaluation de l’atteinte des objectifs et faire le point sur les compétences acquises, durant la période évaluée, et requises réellement pour le poste occupé. Elle doit rester étroitement liée au recrutement, à l’intégration, à la mobilité, à la planification des formations et enfin à la gestion des carrières. Dit d’une autre façon, les résultats de l’évaluation du personnel doivent être au cœur du Processus Ressources Humaines des entreprises. Elle doit être perçue par l’ensemble des parties prenantes comme une démarche journalière d’échange et de dialogue pour canaliser les difficultés, les motivations, les attentes et anticiper ainsi sur les moyens et les formations nécessaires pour l’atteinte des objectifs. Capitaliser sur les Ressources Humaines et sur leur valeur ajoutée est un moyen sûr pour maintenir le dynamisme et la performance des entreprises.
une procÊdure quotidienne au cœur du Processus Ressources Humaines
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RESSOURCES.H
bienvenue à nos nouvelles recrues
Nom & Prénom
Poste
AHAJJOUT Abdellatif
Cadre Commercial à Green Oil
AMDARI Younes
Topographe à SOGETRAMA gls
ASERI Yacine BAREBITA Mahjouba BELMATRIK Radouane BERRADA Hicham BOUTARF Ali BOUYA AHMED Imane
Cadre Technique à Fonex Aluminium Agent Commercial à AIC Technicien - Responsable Etudes et Travaux Gaz à Green Oil Directeur Commercial à Fonex Aluminium Chaudronnier - Chef d’Equipe à AIC Métallurgie Assistante Achat à OXAIR
DAIF Mohamed
Cadre Supérieur Administratif et Comptable à delta holding
DEFAA Jihane
Cadre Supérieur Commercial Chargé d’Affaires à Green Oil
EDDAFRI Mourad EL MANSOURI Laila
Cadre en Contrôle de Gestion à AIC Métallurgie Ingénieur Qualité à AIC Matallurgie
ERRAHIOUI Faical
Ingénieur HSE à AIC Matallurgie
EZZAOUAKI Zhor
Secrétaire à Green Oil
FTOUHI Jaouad
Ingénieur Chargé d’Affaires à AIC Métallurgie
HAJJAJI Naoual
Cadre Comptable à GCR
LAALAOUI Aziz
Technicien Préparateur à AIC Métallugie
LAHOUAMED Badr Dine LAOUZ Abdellah
Cadre Supérieur Technique à SOGETRAMA gls Cadre Technique à GENA
LHAIBA Mohamed Amine
Consultant Senior à ETIC Consult
MADRANI Yahya
Consultant Senior à ETIC Consult
SLAMI Hassan
Technicien à Fonex Aluminium
TABARI Sarah
Cadre Supérieur Chargé de Mission à delta holding
ZAZOULI Hanane
Cadre en Recouvrement à GCR
Carnet social
Mariages EL MAIMOUNI Khalid - delta holding EL ALLAOUI Mahmoud - GENA HAMMOUALLAL Nora - ETIC Consult
Naissances dans les familles de Ihsane au foyer de My Cherif QABAQOUS - LB Waïl au foyer de Mehdi TBER - delta holding Khalid au foyer de Azzedine BORORO - SSM Ilyass au foyer de Mourad BEDDOUR - SSM Saïd au foyer de Nour-Eddine EL HOUARY - SSM Ibtissam au foyer de Rachid MAANE - SSM Majdouline au foyer de Jamal ELHAMIRI - OXAIR Kaoutar au foyer de Zouhair BEN KHALLA - OXAIR
Décès dans les familles de KABOR Saïd - AIC Mère KHARROUBI Meriem - AIC Grand-mère SAHMOUD Rachid - Green Oil Mère
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