Convergence n°62

Page 1

BULLETIN INTERNE DE DELTA HOLDING 2ème trimestre 2014

N°62 - JUIN 2014

EDITO 01 EDITO

Mot du Président

02 EN MARCHE

R & D EN MARCHE : La mousse de bitume

04 INVITÉ

Interview avec Monsieur Lahcen TAOUSI, Directeur à GCR.

07 FOCUS

• Conjoncture économique 2014 • Recommandations du 9ème congrès national de la route à Skhirat. • De la rime dans la mine… une histoire de décibels… • Rencontre à Rabat pour promouvoir la coopération tripartite Maroc-Afrique-Chine • Nouvelles dispositions concernant le remboursement de la TVA

014 VOTRE RUBRIQUE

• Ateliers de réflexion et de formation DAF / RAF • Réalisation de séjour stage de surf lors de l’été 2014 • Faits marquants

018 RESSOURCES.H • Bienvenue • Carnet Social

EN MARCHE

R & D EN MARCHE La mousse de bitume

Participation remarquable et de haut niveau de delta holding à la 9e cession du congrès national de la route tenu à Skhirat les 11,12 et 13 juin 2014. Représentée par une forte délégation de ses ingénieurs routiers, elle a tenu un stand présentant l’ensemble des activités routières. Le groupe a contribué aussi par des exposés sur l’évolution dans le temps de l’entreprise routière nationale et les préalables à la poursuite de son développement pour créer des champions nationaux. Des B to B fructueux ont été organisés en marge du congrès avec les homologues africains et canadiens invités au Maroc par l’association permanente des congrès de la route et qui ne tarderont pas de déboucher sur des développements intéressants pour nous. Les congressistes ont été invités à une soirée organisée au siège du groupe la nuit du 12 juin qui a coïncidé avec les cérémonies d’ouverture de la coupe du monde de football, suivies avec intérêt jusqu’au bout sur l’écran géant du siége. Ce fut l’occasion pour échanger sur nos activités, prospecter les voies de développement des métiers routiers et s’informer sur les programmes à venir. Les recommandations de ce congrès, que nous vous laissons découvrir dans ce numéro, montrent l’importance des projets routiers et autoroutiers en perspective. Encore Un bel avenir pour nos filiales. Nos remerciements à tous les collaborateurs ayant contribué à la réussite de la participation de notre groupe à cette importante manifestation.


02

R & D EN MARCHE La mousse de bitume

EN MARCHE

La mousse de bitume Dans le prolongement des recommandations du 9e congrès national de la route, La société GCR a entrepris le développement d’une nouvelle technique routière. Il s’agira de l’introduction des techniques à base de grave mousse dans l’entretien du réseau national.

La mousse de bitume est le produit de l’injection sous pression de l’eau dans une masse de bitume chauffé à 170°C. On obtient ainsi une mousse de bitume avec un volume égal de 15 à 20 fois celui du bitume avec une très faible viscosité, Ces deux caractéristiques procurent à ce nouveau liant, une très bonne capacité d’enrobage et de malaxage avec des agrégats même à froid et humides.

La mousse de bitume peut être en plus utilisée avec une variété de matériaux, neufs, recyclés ou même marginaux disposant d’une plasticité modérée. Les analyses préliminaires sont effectuées sur la mousse fabriquée au laboratoire par une centrale spécialisée. La grave mousse est un matériau enrobé fabriqué par incorporation de bitume chaud sous forme de mousse dans des granulats non chauffés. La mousse de bitume peut être appliquée de deux façons, soit en place ou en centrale.


De part ses caractéristiques mécaniques , la grave mousse peut être classée entre la grave émulsion et la grave bitume. Son utilisation est donc largement applicable en tant qu’assise de chaussée (fondation ; base). Toutes les techniques de couche de roulement peuvent être appliquées sur cette couche en grave mousse, comme le revêtement en enduit superficiel ou en ECF ou BB selon le trafic. La grave mousse dispose, en plus des avantages reconnus pour la grave émulsion dont la maniabilité et la conservation, Elle présente d’autres atouts majeurs qui la placent parmi les matériaux très structurants .Son utilisation peut être recommandée pour les routes nationales, provinciales et régionales déformées et nécessitant un apport structurel. Sur le plan économique, les avantages sont multiples .Il en est de même vis-à-vis de l’environnement (Réduction de 60% de l’émission de dioxyde de

carbone par rapport aux techniques classiques) Ces performances et caractéristiques font de la grave-mousse une technique d’avenir pour les utilisations multiples en entretien et en construction neuve. A l’échelle nationale, les seuls tests ont été réalisés à Bituma par le biais du laboratoire interne du groupe LCQ. Ces tests ont consisté en la caractérisation de la grave mousse avec des matériaux locaux et ont été validés par des essais de module et de fatigue dans le cadre d’une coopération BITUMA/CNER. Les contraintes d’environnement deviennent de plus en plus fortes, l’utilisation de la mousse de bitume est plus que jamais justifiée pour rentabiliser dans le moyen et long terme les opérations d’entretien et contribuer à la préservation de l’environnement et de la sécurité.

03


04

INTERVIEW

Interview avec Monsieur Lahcen TAOUSI, Directeur à GCR.

INVITÉ

Vous avez participé au 9éme congrès National de la Route, quel impact peut avoir l’organisation d’une telle manifestation sur la profession ?

TAOUSI LAHCEN 1980 : diplome d’ingenieur en genie civil (ecole hassania des travaux publics). 1980 a 1986 : chef de service a l’arrondissement du ministere des travaux publics de layoune 1987 a 1990 : chef de service central a la direction des equipements publics (ministere des travux publics) 1991 a 2001 : directeur provincial de l’equipement de : guelmim, laayoune, khenifra 2002 a 2005 : directeur d’exploitation a la societe nationale des autoroutes du maroc 2006 a 2014 : groupe delta holding (filiale routiere gcr : les grands chantiers routiers ) directeur de la promotion des techniques routieres directeur de l’agence de casablanca directeur d’exploitation directeur de la prospection et du developpement

Cette manifestation est une occasion pour dresser le bilan de quatre années d’activité dans le secteur routier. Un domaine à la base du développement durable du pays, dans la mesure où la quasi-totalité des échanges sont assurés par l’infrastructure routière. Cette rencontre d’imminents spécialistes de l’industrie routière et ses exploitants a pour but, de débattre de l’évolution des technologies et du développement de la recherche dans ce domaine. Elle reflette la volonté des pouvoirs publics et privés, de répondre aux exigences des usagers. Le 9éme congrès National de la Route, a permis de faire le point sur les acquis de la profession au niveau du transfert des technologies pour la réductions des couts et et la pérennisation des investissements. C’était également un moment fort pour débattre de la problématique de la bonne gouvernance. L’impact sur la profession est par conséquent évident, nous espérons cependant une mise en œuvre rapide des recommandations annoncées pendant la séance plénière de clôture du congrès.


Quels sont les points forts de ce congrès sur le plan technique et au niveau du développement des technologies routières ? Le Maroc constitue la charnière entre, le Nord assez développé dans le domaine routier, et le Sud en voie de développement. Il se positionne à un niveau très satisfaisant sur le plan technique, et une meilleure maîtrise du transfert des technologies. La participation de plusieurs spécialistes de pays étrangers , a permis de passer en revue les expériences qui apportent des solutions techniques adaptées, pour des problèmes recensés au Maroc. C’est le cas de la sauvegarde de l’environnement, la rareté des matériaux nobles, le financement des projets, la sécurité routière. Les techniques routières, qui consomment moins d’énergie, sauvegardent l’environnement et garantissent la pérennité des investissements, étaient au centre des interventions. Ceci consolide le choix de la société G.C.R qui s’est engagée depuis plus d’une décennie sur la voie de l’innovation et du transfert des techniques à froid et des enrobés à haute performance au niveau de l’entretien routier. Plusieurs techniques ont été exposées, concernant la stabilisation des sols, la réutilisation des matériaux en place pour le traitement et la maintenance des chaussées.

Le congrès a été organisé sous le thème « Quelle gouvernance pour un meilleur développement des infrastructures routières » Est-ce qu’on peut dire que le secteur routier pâtit d’insuffisances réglementaires et de pratiques discriminatoires? Toute activité obéit désormais à la loi du marché, et sa survie met en équation des paramètres souvent contradictoires et difficiles à maitriser. La réglementation actuellement en vigueur couvre plusieurs aspects qui régissent les relations entre les donneurs d’ordre et les opérateurs. Des chantiers de mise à niveau de cette réglementation sont ouverts avec la participation de la profession. Il s’agit d’une amorce de la transition vers des procédures qui doivent redresser le déséquilibre qui caractérise actuellement le rapport de force entre les pouvoirs publics(donneur d’ordre) et le secteur privé (producteur). Cet aspect réglementaire, ne saurait atteindre les objectifs escomptés, en l’absence d’une stratégie de développement des ressources humaines qui doit prendre en considération la formation et l’étique. Valeurs nécessaires à une migration vers de nouveaux modes de gestion, basés sur une administration compétente et un secteur producteur fort. C’est un moyen incontournable pour une meilleure transition vers un partenariat public privé dans le domaine de la construction et de l’entretien des infrastructures routières.

05


06

INVITÉ

Comment vous analysez les principales recommandations de ce congrès ? La lecture des différentes recommandations revele un besoin urgent de l’évolution des relations public-privé, vers un partenariat, dans lequel l’initiative est laissée au secteur privé. Si les relations classiques ont montré leurs limites à cause de l’émergence de plusieurs facteurs liés à la conjoncture économique, le partenariat public privé en tant que système de substitution, doit répondre au niveau des compétences techniques et managériales nécessaires à la maîtrise de la planification, de la productivité, de la qualité et de la réactivité requise. Le volet environnement et qualité des réalisations a occupé le centre d’intérêt des congressistes. Plusieurs recommandations ont mis en valeur le recours aux techniques à froid, notamment les retraitements en place et les revêtements coulé à froid, parallèlement aux techniques de recyclage à chaud et les enrobés à haute performance qui mettent en harmonie la réduction des coûts et l’augmentation des gains sur l’énergie et les matériaux. Les recommandations inscrites visent l’allégement d’une réglementation répressive, défavorable au développement des entreprises. De manière générale, toutes les recommandations favorisent le développement de la technicité.


07

FOCUS

Conjoncture économique 2014 Selon le Département des finances, de bonnes perspectives sont permises cette année et corroborées par la croissance de l’économie mondiale qui marque une accélération au second trimestre 2014. La Banque mondiale prévoit une croissance du PIB mondial de 3,4% en 2014 après 3,1% en 2013, tirée par les économies à revenu élevé (1,9% après 1,3%), notamment aux Etats-Unis (2,1% après 1,9%), alors que le rythme de croissance des économies en développement se stabilise à (4,8% en 2014 comme en 2013). Au Maroc, la reprise confirmée de la demande étrangère adressée au Maroc, en lien avec le

redressement continu de l’économie de la zone euro, impacte positivement les exportations marocaines qui ont affiché une hausse de 10,2% en valeur à fin mai 2014, reflétant ainsi la bonne dynamique du secteur industriel. Ces bonnes nouvelles augurent d’une orientation favorable de l’activité économique nationale , mais nous devons rester vigilants pour respecter nos engagements et ne pas perdre de vue les risques liés aux diverses fluctuations de l’énergie, des matières premières, de la masse salariale en constante augmentation et enfin des risques de paiement.

07


08

FOCUS Le 9ème congrès national de la route s’est tenu les 11, 12 et 13 juin à Skhirat, sous le thème «quelle gouvernance pour un meilleur développement des infrastructures routières?». Placée sous le Haut patronage de SM Mohammed VI, cette manifestation, organisée par l’Association marocaine permanente des congrès de la route (AMPCR), a réuni plus de 700 participants représentant différents intervenants du secteur, notamment des professionnels du secteur privé, des chercheurs et des institutionnels, en plus de délégations d’une vingtaine pays africains et arabes. Ouvrant les travaux de cette conférence, le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, a réaffirmé la volonté du Maroc d’approfondir et renforcer les relations de coopération et de partenariat avec les pays africains et arabes dans tous les domaines, notamment celui de l’infrastructure routière.

Recommandations du 9ème congrès national de la route à Skhirat.

Pour sa part, le ministre de l’Equipement, du transport et de la logistique, a noté que ce congrès intervient au moment de l’achèvement des programmes routiers, notamment le programme national des routes rurales (2015) et des autoroutes (2016), ainsi que les programmes relatifs à la maintenance des routes et aux ouvrages d’art. Il a indiqué que le gouvernement travaille en collaboration avec tous les partenaires afin d’élaborer un plan national pour les deux prochaines décennies, précisant qu’une vision globale a été mise en place afin de faire face aux défis du secteur, relatifs notamment au financement des grands projets routiers en ouvrant la voie au secteur privé. En effet, ce congrès constitue une opportunité d’explorer de nouvelles pistes de financement des nouveaux projets routiers, dans la perspective de construire 1.700 km d’autoroutes durant les vingt prochaines années. De son côté, le président de l’AMPCR, a mis en relief les avancées réalisées par les entreprises nationales, grâce à la volonté politique visant à encourager et lancer des projets d’envergure dans le secteur des infrastructures. Il a relevé quelques défis auxquels les entreprises nationales font face, notamment la concurrence étrangère, notant que le développement du réseau routier national, la croissance du trafic et les besoins de développement socio-économique du pays, passent nécessairement par l’innovation, la recherche et le développement, la mise en place d’un cadre législatif adéquat et l’encouragement des intervenants du secteur. Le congrès national de la route, organisé toutes les quatre années par l’AMPCR, se penche sur la problématique de la gouvernance en matière de développement des infrastructures routières, aux côtés de thèmes à caractère technique et scientifique. Au terme de trois jours de travaux les participants ont émis les principales recommandations suivantes :


Ouvrages d’arts et tunnels routiers

Exploitation routière

• Recourir ­ aux bétons avec des formulations permettant d’assurer une meilleur durabilité des ouvrages ; • ­ Bien cerner les exigences requises pour les bétons de différentes catégories et leurs classes de façon à les prévoir au niveau des cahiers des charges ; • ­ Il est temps de disposer d’un code marocain de bonnes pratiques et géotechnique adapté au contexte marocain (un projet et déjà élaboré) ; • ­ Pour une bonne maitrise des délais et coût pour les ouvrages complexes, recourir aux marchés conception – réalisation.

• Introduire ­ la certification pour améliorer la qualité des produits, de signalisation et des équipements de la route et par conséquent contribuer à l’amélioration de la sécurité routière ; • ­ Placer le souci de la sécurité routière et l’impact sur l’environnement au cœur des préoccupations des maitres d’ouvrage au niveau des chantiers, au même niveau que le trio qualité – cout – délai.

Chaussées • Recours ­ à la modification du bitume et d’additifs pour disposer de mélange hydrauliques performants répondant aux exigences demandées ; • ­ Encourager les structures de chaussées à base de matériaux locaux offrant un bon comportement comparables à une structure classique et une très bonne réponse aux enjeux de développement durable ; • ­ Nécessité de tester le LHR liant hydraulique routier dans le contexte marocain à travers les projets programmés ; • ­ Encourager les bitumes modifiés aux polymères permettant une meilleurs résistance à la fatigue.

Routes rurales • Accélérer ­ la mise en place d’une stratégie permettant de prendre en charge l’entretien par : • La désignation des organes de gestion et d’exécution des réseaux des routes rurales ; • La mobilisation des ressources financières pérennes pour l’entretien ; • Etablir les besoin en matière d’entretien et de maintenance des routes rurales non classées ; • Classer et désigner les gestionnaires avant de lancer les travaux pour les futurs programmes de désenclavement ; • ­ Privilégier l’utilisation des matériaux locaux et les techniques à hautes intensité de main d’œuvre et augmenter les retombées économiques et sociales.

Qualité des ouvrages routiers Instabilité des talus et ouvrages de confortement • Accorder ­ un soin particulier aux études des ouvrages de soutènement et de confortement ; • ­ Le choix entre les différents ouvrages de soutènement doit tenir compte aussi de la maitrise ou non de la technique d’exécution par les entreprises ; • ­ Une étude technico – économique des différentes solutions proposées devra être faite au préalable et conclura quant à leur faisabilité ; • ­ Nécessité d’inspection et d’un entretien rigoureux et périodique en phase du service, surtout en saison hivernales. Maintenir le soutènement et leur ouvrage de protection en bon état de fonctionnement.

• Généraliser ­ la démarche qualité à tous les ouvrages en l’adaptant en fonction de leur taille ; • ­ Définir les rôles et les responsabilités de chaque intervenant dans le domaine routier en responsabilisant davantage les différents acteurs ; • ­ Convenir avec tous les acteurs d’une charte d’éthique pour assurer un meilleur maitrise de la qualité des ouvrages.

Table ronde PPP • Encourager cette source de financement alternative • Accélérer la mise e, place du code juridique des PPP ; • Evaluer préalablement les projets en sélectionnant les plus rentables.

Table ronde sur l’entreprise • Encourager s’exporter.

l’entreprise

nationale

et

l’aider

à

09


010

FOCUS

De la rime dans la mine… une histoire de décibels…

Il y a plus que 100 millions d’années, la zone où se trouve la mine de sel, étaient déjà balancée par les flux et reflux de l’océan, les eaux saumâtres se déposaient puis s’évaporaient au gré des du soleil et des vents, et des colères des volcans (imaginez les décibels !!! Une symphonie naturelle, qui ne cessait de se répéter, berçait la région pour enfanter l’immense gisement de sel, trésor caché plusieurs mètres sous-terre. Dans les années 70, le mystère de ce trésor a été percé, une nouvelle partition devait se jouer mais avec des instruments mécaniques (chargeuses, machine à attaque ponctuelle, concasseurs etc..) et des feux d’artifices (tirs à l’explosif), des décibels à volonté à fond… pardon au fond de la mine, orchestrée par une équipe de production et son maestro, le directeur de la mine. Durant des années des tonnes de sel sont sorties des entrailles de la terre pour contribuer à la fabrication de PVC, de soude de chlore et aller sécuriser les routes et autoroutes partout dans le monde… L’année 2014, la SSM a 40 ans, quelle meilleure occasion pour fêter cela en musique et de paisibles décibels… Le 20 Avril, une soixantaine de personnes émerveillées ont pu assister, à -500 m sous terre, à une balade artistique unique. Pour la première fois au fond d’une mine en activité, une vingtaine d’artistes (musiciens, chanteurs, danseurs, poètes…) venus de différents pays et différentes cultures, ont égrenés verbes et notes, souffles mythiques et mélodies. Les chants et les voix portaient très loin et résonnaient longtemps en restant suspendus aux parois de sel qui semblaient se mouvoir sous le charme du moment. Le paysage en est devenu envoutant, un vrai plaisir des sens, une expérience originale et inoubliable… Le pari paraissait difficile, ambitieux, mais pas impossible, merci à tous celles et ceux qui l’ont rendu possible, avec une mention particulière pour la direction de la mine.


011


012

FOCUS

Organisée par la Chambre sinoafricaine de commerce et d’industrie et BMCE Ban, , la première édition des rencontres B2B sur le thème du partenariat «China Africa investments Meetings», s’est tenue mardi 24 juin 2014 à Rabat, en présence de plus de 250 investisseurs et chefs d’entreprises du Maroc, de Chine et d’Afrique sub-saharienne. Durant cette rencontre de deux journées, axées autour de deux thématiques «Bâtir un partenariat équiprofitable Chine-Afrique» et «Investir en Afrique : retours d’expérience», les rencontres B2B ont permis la participation d’ une centaine d’entreprises venues de Chine et du continent africain.

Rencontre à Rabat pour promouvoir la coopération tripartite Maroc-Afrique-Chine

Dans ce cadre, les organisateurs ont appelé à une alliance sinomaroco-africaine pour le codéveloppement de l’Afrique, qui a dorénavant de nouvelles ambitions de poursuivre la modernisation de ses infrastructures, développer son secteur agricole, implanter de plus en plus de processus de transformation industrielle sur ses territoires, bénéficier du transfert de savoir-faire étranger et ainsi renforcer les capacités de son jeune capital Humain. De son côté, l’ambassadeur de Chine au Maroc Sun Shuzhong, a fait savoir que le volume commercial sino-africain a dépassé, en 2013, le seuil des 200 milliards de dollars. M. Sun s’est, par la même occasion, félicité de la dynamique de développement enclenchée au Maroc qui «trace à pas surs son chemin économique et social en faveur de la promotion du continent africain». Quatrième destination des investissements directs étrangers sur le continent, première destination en Afrique du nord pour les IDE entrants, premier investisseur en Afrique francophone, le Maroc dispose, pour sa part, de plusieurs atouts pour être le moteur-clé d’une dynamique régionale. La rencontre de Rabat a permis aux participants d’échanger et de sceller des partenariats dans divers secteurs d’activité d’intérêt commun notamment l’automobile, l’agriculture, les énergies renouvelables, le tourisme, la logistique et les infrastructures. Pour les participants, le Maroc offre des possibilités aux entreprises chinoises pour réaliser des grands projets d’infrastructures aussi bien dans le cadre de concessions BOT (Build - Operate - Transfer) que dans le cadre de partenariat public privé (PPP). Pour sa part delta holding a pris part à cette rencontre et engagé des discussions dans le cadre des Be to Be avec des partenaires africains sur la coopération dans les domaines de l’environnement et de l’infrastructure.


Nouvelles dispositions concernant le remboursement de la TVA

La LF 2014 a introduit une mesure visant le remboursement du crédit de TVA cumulé à la date du 31 décembre 2013. Les modalités précisant le mode, le calendrier et les seuils des crédits viennent d’être fixées par le décret n° 2-14-271 publié au BO n° 6252 du 1er rejeb 1435 (1-5-2014).

Parmi ses dispositions • Un seuil de 20.000.000 Dhs comme seuil de Crédit de TVA remboursable ; • L’obligation de présenter un rapport du Commissaire aux Comptes (si le crédit de TVA est supérieur à 200.000 Dhs) comportant par année, et dès la naissance du crédit de TVA et au maximum sur les 10 dernières années (depuis 2004), une analyse du compte TVA détaillée sur la base des éléments décrits dans le décret d’application ci-joint ; • Le crédit concerné s’entend celui né du 1er janvier 2004 et résultant de la différence entre le taux de la TVA appliquée sur le chiffre d’affaires et celui grevant les coûts de production et/ou de l’acquisition en taxe acquittée des biens d’investissement ; c’est-àdire qu’il s’agit d’un crédit de TVA structurel pour les sociétés qui vendent à un taux réduit de TVA et qui achètent au taux normal ;

• Les entreprises concernées sont tenues de déposer dans les 2 mois qui suivent la publication au BO du décret (soit avant le 01/07/2014), une demande de remboursement du crédit de taxe sur la base d’un imprimé modèle établi par l’administration fiscale ; • Procéder à l’annulation dudit crédit au titre de la déclaration de chiffre d’affaires du mois qui suit le mois ou le trimestre du dépôt de ladite demande. • Le montant à rembourser est plafonné au total de la taxe initialement payée au titre des achats effectués, diminué du montant hors taxe desdits achats affectés du taux réduit applicable par le contribuable sur son chiffre d’affaires dans la limite de 20.000.000 Dhs ; • Concernant le crédit de taxe résultant uniquement de l’acquisition des biens d’investissement, le montant à restituer est limité au montant de la TVA ayant grevé l’acquisition, dans la limite de 20.000.000 Dhs ;

013


014

Formation DAF / RAF

VOTRE RUBRIQUE Les filiales de delta holding, de par la diversité de leurs activités, font face à de multiples problématiques de gestion qui exigent, pour une prise en charge efficace, une mise à niveau continue des compétences de ses Ressources Humaines et particulièrement pour les DAF, RAF, Chefs Comptables et Comptables. Le partage des connaissances et des expériences représente avec la formation, le moyen le plus efficace pour une implication croissante des DAF et RAF dans l’ensemble des aspects de la gestion des filiales, et également un moyen privilégié de la promotion interne.

Ces journées d’études en faveur des DAF, RAF, Chefs Comptables du Groupe, ont permis de créer un groupe homogène pour un partage d’expériences, une réflexion collective sur les interrogations issues des pratiques comptables, et l’élaboration de modes opératoires pour capitaliser les fruits de ces rencontres. Pour renforcer la cohésion du groupe, un blog a été créé pour l’échange et le partage de documents, d’articles ou simplement des réflexions :

www.deltaholding.ma/DeltaBlog/ Depuis le mois d’Octobre 2013, quatre ateliers ont été organisés et plusieurs thèmes ont été traités : •

L’atelier du 03/10/2013 a traité du recouvrement des créances Clients, analyse de la loi sur les délais de paiement, Gestion du courrier, SMG et contrats programmes ;

L’atelier du 05/12/2013 a été consacré au partage de l’expérience « Catégorisation Fiscale de delta holding SA », la catégorisation en douanes, la mise au point des relations banque, les obligations de forme des titres de paiement, point sur l’amnistie fiscale 2013, et étude du projet de la Loi de Finances 2014 ;

L’atelier du 06/02/2013 a été marqué par la participation d’un invité externe, un expert-comptable, qui a traité sous tous ses aspects, la mise en application de la loi sur les délais de paiements avec un cas pratique. Cette séance a également été l’occasion de faire un rappel des Travaux de fin d’Exercice, et de faire une lecture commune de la Nouvelle Circulaire de l’Office des Changes ;

L’atelier du 15/05/2013 a été l’occasion de réfléchir de manière approfondie à la Mise en harmonie des pratiques comptables Groupe à travers la présentation d’un référentiel basé sur un cas pratique d’une filiale du Groupe. La deuxième partie de l’atelier a été consacrée à une approche de la définition de l’étendue des missions du DAF au sein du Groupe.


Séjour stage de surf l’été 2014

Dans le cadre du programme d’action sociale de delta holding de l’année 2014, le groupe offre des stages de surf, d’une semaine, aux enfants de ses collaborateurs. 72 enfants de nos collaborateurs, répartis en six groupes de 12, bénéficieront de ces stages de surf qui seront organisés à Surfland Oualidia du 1er juillet au 22 juillet 2014 et du 12 août au 2 septembre 2014. Les heureux enfants sélectionnés, auront rendez vous quant à eux avec l’apprentissage des techniques de surf, en plus de l’animation d’activité apte à stimuler leur intérêt, leur épanouissement, leur plaisir pour la pratique du sport et leur sens de la découverte. Cette action, connaîtra la mobilisation, à plein temps sur site, d’une équipe de moniteurs qualifiés, avec un taux d’encadrement minimal des enfants de 20%, et ce pour assurer un bon encadrement pédagogique, artistique et sécuritaire des enfants. Pour cette année, l’augmentation de l’effectif, passant de 40 enfants en 2010 à 72 enfants en 2014 soit une évolution de 80%, répond à la croissance de la demande de participation en corrélation avec la qualité des services rendus par le prestataire. Finalement, nous espérons que nos enfants passeront de beaux moments et que nous réussirons à apporter davantage de réjouissance et de gaieté aux bénéficiaires.

015


016

Faits marquants

VOTRE RUBRIQUE La société de sel de Mohamedia Une première : le Sel de SSM au canada filiale de Delta holding, vient de concrétiser pour la première fois un contrat de fourniture de sel de déneigement sur le territoire Canadien. Une livraison de 35 000 tonnes de sel sera faite fin juillet, à moyen terme, l’objectif est d’arriver à un rythme de 100 000 tonnes/an avec ce client. Cette réalisation rentre dans le plan stratégique de SSM pour s’introduire sur le marché Nord-Américain et a été possible grâce aux efforts des équipes commerciales et de de production qui ont pu réagir et adapter le produit aux exigences de ce marché.

LA Société OMCE avec sa filiale OMCE Atlantic, a entamé la première fabrication de sa nouvelle invention brevetée «Le Tuyau PCV». Il s’agit d’un linéaire de 6 000 ml pour le DN 800 avec une Pression Caractéristique de 12 bars. Et ce pour le compte de la REDAL.

La société BITUMA a signé un contrat de fourniture des bitumes routiers pour la construction de l’autoroute EL JADIDA _ SAFI (deux tronçons : OUALIDIA – SIDI SMAIL & SIDI SAMIL – SAFI). La quantité totale prévue dans ce contrat est d’environ 45 000 Tonnes.

La société AIC Métallurgie renforce sa participation dans la réalisation de la centrale thermo solaire de Ouarzazate ; un lot important des structures métalliques de l’usine lui a été confié. Elle s’est adjugé la réalisation des structures métalliques du grand centre commercial SOCCO ALTO à Tanger.


La société GALVACIER •

• •

A obtenu de la société GRIMAR le traitement de 2000 candélabres pour le compte de la Lydec dans le cadre de la rénovation des équipements d’éclairage de la ville de Casablanca. Dans le cadre du projet de la centrale thermosolaire de Ouarzazate Noor1, La société Espagnole HIERROS FUENTE PALMERA vient de confier à Galvacier la galvanisation de 1200 tonnes de charpentes des racks pour le compte de SENER. Pour la construction de la ligne haute tension 400 KV de BENI HARCHAN, CEGELEC vient de commander à Galvacier la galvanisation de 5000 tonnes de pylônes pour le compte de l’ONEE. Dans le cadre de l’extension de la ligne haute tension 400 KV Tantan-Laâyoun pour le compte de l’ONEE, Galvacier va traiter 2000 tonnes de pylônes pour la société CEGELEC. La société ZETCOM confie à Galvacier la galvanisation de 800 tonnes de pylône GSM au profit de MAROC TELECOM Pour la construction du centre de maintenance de Tanger du projet de TGV, la société JETALU confie à Galvacier le traitement de 750 tonnes de charpentes

017


018

RESSOURCES.H

bienvenue à nos nouvelles recrues Nom & Prénom AYAY Zaïd BATCHI Jawad

Emploi Chef de Chantier à GCR Cadre Supérieur Technique à AIC Métallurgie

BELHAJAM Yassine

Technicien à GLM

BENLAHSEN Kenza

Standardiste à SOGETRAMA gls

BOUADDI Abdeslam

Chef d’équipe à GENA

EL AMRANI Lhassane

Cadre Supérieur Technique à GCR

EL FADILI Mohamed

Agent Commercial à AIC

EL KAOURI Maryam

Cadre Supérieur Technique à SOGETRAMA gls

EL MAATOUKI Rachid EL MOUDDEN Saïda

Agent Commercial à AIC Secrétaire à Fonex Aluminium

EL MORSLI Smaïl

Tecnicien de Mainteance à Fonex Aluminium

HANDAJI Youssef

Chef du Département Administratif et Financier à GCR

IGMIDEN El Houssine JOUDA Samira LAHIAOUI Yahya

Technicien à GCR Secrétaire de Direction à delta holding Cadre Supérieur Administratif à Chroma Color

MELLOUL Brahim

Cadre Supérieur Administratif et Financier à Galvacier

MEKKAOUI Mounir

Technicien Commercial à SOGETRAMA gls

OUTIFA Oualid

Cadre Supérieur Technique à Chroma Color

QABOUCHE Brahim TOUNSADI Achraf

Technicien à GCR Responsable Commercial à Galvacier Mohammedia


Carnet social Mariages FRITO Amine - GENA BAHI Anas - SOGETRMA gls SEBARI Khalid - ISOFORM

Naissances dans les familles de Adam au foyer de Hicham LAGHRISI - GLM Malak au foyer de Mahmoud EL ALLAOUI - GENA Nawal au foyer de Jamal EL HAMMIRI - OXAIR Youssef au foyer de Saïd HABIBI - OXAIR Kawtar et Mohamed Achraf au foyer de Imane BOUYA AHMED - OXAIR Hiba au foyer de Khadija CHETBI - delta holding et Mounir MEKKAOUI - SOGETRAMA gls Basma au foyer de Badr EL ACHAGUI - delta holding Qamar au foyer de Mohamed BOUAMAMA - Galvacier Achraf au foyer de Youssef HARIM - SSM Mohamed Imrane au foyer de Youssef HACHIM - GCR Mohamed Omar au foyer de Nour El Houda MOURAFI - AIC Métallurgie Farouk au foyer de Ahmed BENHAMIDOU - SOGETRAMA gls Mohammed Adam au foyer de Nihale LAROUSSI - AIC Israe au foyer de Abderrahim FARAH - AIC Aya au foyer de Saïd KHALIL - AIC Israe au foyer de Harrati MESBAHI - AIC Salwa au foyer de Abdelkrim FOUITAH - AIC

Toutes nos condoléances aux familles de FATHI Meryem - GLM Père DAIFI Hassan - GENA Père ENNOUMANY Driss - GENA Soeur BEN HERRI Mohamed - OXAIR Père

IRIKI Jamal - SSM Père SATAR El Hassan - SSM Soeur BOUTARF Ali - SSM grand-mère

Départ à la retraite AZMI Ahmed - GLM KACIMI Abdellah - GLM

KARCH Moha - SSM BOUTARF Hammou - SSM

KETTAL Bouabid - GLM

KERBOUB Abdelati - AIC Métallurgie

EL ALAOUI Hassan - Ligne Blanche SADIK Hafida - SSM

BOURHABA Abdelaziz - AIC Métallurgie MDAKHLA Mohamed - AIC Métallurgie

BENIKEN Lhou - SSM

019



Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.