Le rêve de Sophie, le Rêve de Perrine

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Le rĂŞve de Sophie le rĂŞve de Perrine


Introduction Réalisation d'un court-métrage avec la réalisatrice Sophie Métrich et la classe de seconde 506. La DRAC a proposé au lycée Déodat de Séverac de Toulouse, une résidence d'artiste, en l'occurence une réalisatrice de film, afin de tourner un courtmétrage avec des élèves.


Sophie Métrich a accepté de travailler avec la classe de seconde du Lycée technique d'Emmanuelle Le Cardinal et une autre classe du Lycée professionnel. La thématique du rêve s'est assez vite imposée, et le projet a vu le jour.


Les intervenants S. Métrich, réalisatrice, avec deux assistants E. Le Cardinal, professeur de Français E. Bigey, professeur-documentaliste D. Savet, réalisateur S. Cayrou, psychologue S Gaubert, agent technique à Déodat


Problématique ●

Problématique proposée par S. Métrich : Comment transformer des images mentales, issues du rêve, en images cinématographiques ?


Les étapes du projet ●

Etape 1 : du texte littéraire à l'écriture

Etape 2 : du texte au scénario

Etape 3 : du scénario à la préparation du tournage

Etape 4 : le tournage


Etape 1 Du texte à l'écriture d'élève ●

Cours de Français (E. Le Cardinal) - Etude de récits de rêve, dans une perpective diachronique. Des auteurs grecs jusqu'aux auteurs surréalistes, un même constat : l'homme a toujours cherché à expliquer l'origine de ses rêves.


Cette manifestation ĂŠtrange, au fil du temps, change de source : du divin Ă l'inconscient freudien.


En français (E. Le Cardinal et S. Métrich) : - Etude d'une image fixe : tableau de L. Jannot, Le cauchemar, par S. Métrich. Lien avec le Romantisme et le poème de Victor Hugo étudié en littérature.


Etude d'images mobiles : - Séquences de L'âge d'Or, de L. Bunnuel, par S. Métrich : lien avec les compte-rendus de rêve des auteurs surréalistes étudiés en littérature.


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Accompagnement personnalisĂŠ au CDI avec E. Bigey - Les composantes d'une image : cadrage, ĂŠchelle des plans, angles de prise de vue.


Constitution d'un carnet de rêves par les élèves de la classe, après avoir vu celui de Fellini, présenté par S. Métrich.


Ecriture d'un récit de rêve par les élèves, puis, choix d'un de ces récits, pour qu'il devienne scénario. ●

Texte appelé par les élèves : Le rêve de Perrine., pour qu'il devienne scénario. Texte appelé par les élèves : Le rêve de Perrine.


Etape 2 Du texte au scénario ●

Accompagnement personnalisé, avec les élèves volontaires et S. Métrich : - Atelier d'écriture du scénario, qui se prolongera après le congé de maternité de S. Métrich grâce au logiciel Skype(outil d'appel vidéo), installé par E. Bigey et E. Porcher.


Au CDI, travail en autonomie, avec E. Bigey - Constitution d'un dossier documentaire sur le thème : « L'interprétation des rêves, science et/ou croyance. »


En français avec E. Le Cardinal : - Bilan sur les dossiers faits au CDI - Intervention de S. Cayrou, psychologue, sur l'interprétation des rêves (Théorie freudienne, jungienne) et le travail du psychologue à partir du rêve de ses patients.


Etape 3 Du scénario à la préparation du tournage ●

Accompagnement personnalisé, avec les élèves volontaires et D. Savet : - Initiation à la prise de son


En français (E. Le Cardinal) : - A partir d'un document fourni par S. Métrich, définition et répartition des rôles à tenir sur le tournage. Prise de conscience par les élèves de l'existence de nombreux métiers du cinéma, art mais aussi artisanat.


Accompagnement personnalisé, au CDI et à l'extérieur, au Lycée, avec E. Bigey et E. Le Cardinal : - Répétition du tournage à partir de quelques scènes du scénario provisoire. - Montage et retouche photo - analyse de l'image avec E. Bigey


Répétition du tournage


Réunion des deux équipes avec S. Métrich :

- Grâce à Skype, l’équipe du LP impliquée dans un projet similaire et E. Le Cardinal ont pu dialoguer avec S. Métrich et mettre en place un calendrier de tournage.


En français et accompagnement personnalisé, avec S. Métrich et E. Le Cardinal :

- Ateliers de préparation au tournage : Les preneurs de sons et clapmen / les maquilleuses, coiffeuses, costumières, accessoiristes / les régisseurs et l’assistante réalisatrice / les photographes de plateau, préparent une feuille de route pour chaque jour de tournage.


Recherche de matériel, accessoires, images pour le tournage :

Des professeurs ont prêté des objets personnels ( ballons, croix… ) à E. Le Cardinal, l’accessoiriste s’est procuré des places de cinéma vierges, une urne funéraire, S. Métrich a sollicité le « magasin » de Déodat, a trouvé un costume de prêtre. Elle a aussi tourné des images en bord de mer pour les incruster dans certains plans ainsi que des images de fête foraine.


Etape 4 : le tournage Jour 1 : Equipe réduite : 19 élèves (sur 34). S. Métrich, E. Bigey, E. Le Cardinal. - Lieux : Cinéma Gaumont Wilson, Métro Jean-Jaurès, Eglise des Jacobins, Eglise Saint Christophe. Nous avons tourné dans ces différents lieux, en portant le matériel, réparti dans dix sacs. Les comédiens ont trouvé leur « métier » fatigant !


Ils ont dû faire de nombreuses prises, notamment dans les escalators du Gaumont et du métro. Les élèves « techniciens » ont pris conscience de tout ce qu’il y avait à mettre en place avant une prise : accessoires, projecteurs, fond vert, etc… De plus, le tournage en extérieur est lié aux aléas climatiques et la pluie nous a interrompus. Enfin, la maquilleuse (l’élève L. Frède) a fait des prouesses avec l’élève jouant le prêtre.




Jour 2 : tournage à Déodat ●

Grâce à C. Bonte, nous avons utilisé la salle G211, transformée en véritable studio par S. Métrich : fond vert pour réaliser des incrustations, rails pour le travelling, projecteurs, tout y était ! Les élèves ont bénéficié des explications de « Romain », assistant de S. Métrich, sur la lumière et le jeu du comédien.



Les apprentis comédiens ont souffert de la chaleur, d’autres ont découvert un vocabulaire spécifique : gélatine, gaffeur, etc… et des petits métiers, essentiels comme le « scotcheur » qui place des repères au sol pour les comédiens. Enfin, tous ont pris conscience du fait qu’un film, c’est une « fabrication » artisanale autant qu’artistique qui nécessite un savoir-faire et du temps. Ainsi, les maquilleuses, une fois leur tâche accomplie, ont dû attendre. Certains élèves ont trouvé ces temps morts un peu longs…


Jour 3 : A Déodat, en G211, derrière les ateliers et au CDI Comment transformer un lieu fonctionnel en décor de cinéma ? Le comptoir du CDI s’est métamorphosé en guichet de fête foraine, par la magie de papier d’argent, de magazines, d’accessoires divers comme une pomme. La bassine en verre remplie d’eau fournie par S. Gaubert est devenue une mer.



Journée très riche, ce dernier volet du tournage a fait se lever certains élèves très tôt pour préparer la salle G211, et en a fait partir d’autres tard pour tout ranger. De plus, nous avons transporté du matériel dans le Lycée Déodat, qui est apparu très grand ! Point d’orgue, tous les élèves sont passés devant la caméra pour présenter leur travail.


Les prochaines étapes ●

Etape 5 :

- le montage, par S. Métrich et deux élèves motivées - travail sur les photographies du tournage, préparation d'une exposition, d'un livre-photo, d'un album-photo des photographes, avec E. Bigey L'album-photo du court-métrage est en ligne ici. Le blog réalisé par les élèves de seconde est accessible par là. Etape 6 : la projection !


RÉDACTION : EMMANUELLE LE CARDINAL MISE EN PAGE NUMÉRIQUE : EMMANUELLE BIGEY PHOTOGRAPHIES : PAULINE BERRIOT ET MANON DALET


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