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Conseil rĂŠgional de Bretagne



Sommaire

Introduction p. 4-7

Mon stage p. 8-13

Le Conseil rĂŠgional p. 14-19

Conclusion p. 20-21

Terminologie mĂŠtier p. 22-23

Annexes p. 24-37 3



Introduction

Pour mon premier stage dans le milieu du Design graphique, j’ai voulu une expérience qui me permette d’appréhender un maximum de supports de communication. Je voulais également me confronter aux exigences d’une charte graphique et privilégier un progrès technique notamment en mise en page (suivant mon envie de travailler peut-être plus tard dans l’édition). Je voulais également connaître la chaîne de production d’un document imprimé (de sa conception à son impression). Le Conseil régional semblait répondre à mes attentes et le survol de quelques documents de communication traités par le service ainsi qu’un point rapide lors de mon entretien avec Fabien Picot (responsable du pôle graphique) sur les possibilités d’un stage au Conseil, m’a conforté dans mon choix. J’ai donc réalisé un stage de 3 mois au pôle de la création graphique de la Direction de la communication du Conseil régional de Bretagne. En intégrant le Conseil régional, je voulais également en savoir plus sur le fonctionnement d’une institution telle que le Conseil Régional de Bretagne.

Réformées en 1982, les Régions ont vu leurs responsabilités évoluer depuis cette date. Leurs compétences sont définies par une volonté de l’État de décentraliser les pouvoirs et permettre des actions plus ciblées et propres aux besoins de chaque région. La Région Bretagne s’est également fixée ses propres priorités en matière de culture, de logement, de santé, de recherche, d’égalité femmes-hommes, de développement durable... Le rôle de la Direction de la communication est de rendre lisible les projets et les politiques du Conseil régional, ce qui est rendu possible notamment grâce aux différentes publications et outils de communication (print et web) composés par la mission graphique.

Le Conseil régional est l’assemblée élue par les Bretons, il intervient dans la plupart des domaines qui concernent la vie quotidienne et l’avenir de la Bretagne : formation, transport, développement économique, aménagement du territoire, culture, sport, environnement, etc…

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(cf. Organigramme des services du Conseil en Annexes p. 35)

DIRCOM Anne Miriel-Raffray (directrice) Armelle Léna (adjointe)

Anne Cacquevel Assistante de direction

MISEV

MIMEDIA

MEDITO

Philippe Gomez

Marie-Luce Pruhomme

Christelle bayon

Fabien Picot

Chef de mission

Chef de mission

Chef de mission

Chef de mission

Laetitia Hamon

Chargée des événements

Hervé Le Luherne Chargé des événements

Maryse Guivarc’h Assistante déléguée aux événements

Marie Forner Chargée des relations publiques

Mathieu Bébin Chargé de communication et de l’achat d’espaces médias

Anne Beaucoudray Chargée des procédures d’achats

Dominique Fizel Agent administratif et comptable

Monique Beurrois Gestionnaire

Sébastien Bayette

MIGRAPH

élise Bouvry

Chargé des projets print et web

Webmaster technique

Agnès de l’Espinay

Webmaster technique

Renfort nouveau site web et publications

Veronique Bonnet Journaliste média

Stéphanie Decourt Journaliste média

Martine Bonnant Assistante web

Nathalie Gibot Chargée de l’iconographie

Manon Le Nir Chargée de l’iconographie

Mathieu Debert

Aude Cherdo Maquettiste

Fanny Callipel Stagiaire Maquettiste


Près de 3 500 agents travaillent pour la Région, qu’il s’agisse de préparer et de mettre en œuvre les politiques publiques, ou de faire fonctionner les lycées et les ports. Plus de 600 agents territoriaux sont installés au siège et dans les services centraux basés à Rennes. Placée sous l’autorité du directeur général des services nommé par le Président du Conseil régional, l’administration régionale comporte 16 directions (se répartissant dans 4 Directions générales adjointes) chargées de préparer les décisions et d’instruire les dossiers soumis au vote des élus, puis de mettre en œuvre les politiques régionales. En 2006, l’État a transféré aux Régions l’accueil, l’hébergement, l’entretien et la restauration des lycées, les ports et aéroports régionaux, les formations sanitaires et sociales ainsi que le service de l’inventaire du patrimoine. La Région est donc le nouvel employeur de 2 700 agents techniciens et ouvriers de services des lycées publics bretons, une vingtaine de personnels du service de l’inventaire du patrimoine culturel et d’une soixantaine de personnels des ports de commerce de Brest, Lorient et Saint-Malo.

et multimédia (MIGRAPH) et la mission campagnes média, achats et budget (MIMEDIA). La DIRCOM est sous la responsabilité de Anne MirielRaffray et de son adjointe Armelle Léna. La Direction de la communication a pour mission de rendre publiques les actions politiques, économiques, sociales ou culturelles menées par la Région. La Région a un devoir d’information vis-à-vis des bretons car c’est la population bretonne qui a élu l’assemblée régionale et son président et c’est également en grande partie ses impôts qui financent les actions menées.

La mission graphique au sein de la Direction de la communication n’a évidement pas de concurrent direct, puisqu’il travaille pour la Région. Celui-ci a tout de même à faire à des prestataires et des sous-traitant comme dans toutes agences de communication. Comme dans un studio intégré à une entreprise, le commanditaire est unique, le graphiste doit respecter l’identité visuelle de la Région (grâce à une charte graphique, chaque projet de communication est cohérent avec les autres réalisations), tout en Pour en savoir plus sur la fonction publique et terri- travaillant sur des projets de communication très toriale, se référer à la page 36 en Annexes. variés (le Conseil régional communique en effet sur toutes les politiques : culturelles, sociales... qu’il La Direction de la communication (DIRCOM) est basée entreprend, ainsi que sur les événements dont il se à Rennes, au siège du Conseil régional situé à Patton. charge). Elle compte une trentaine d’agents repartis en 4 missions : la mission événements (MISEV), la mission éditoriale (MEDITO), la mission création graphique

Les Missions de la DIRCOM (récapitulatif)

Renforcer la notoriété de la Région et construire son image en lui donnant plus de visibilité : • réaliser des campagnes médias pour la notoriété et l’image de la Région • conduire des opérations de relation presse et protocole • participer à des opérations événementielles pour améliorer la visibilité Favoriser la reconnaissance de l’action de la Région en expliquant le projet régional et les actions : • au grand public • aux cibles professionnelles Promouvoir le territoire à l’extérieur et rééquilibrer l’image de la Bretagne

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Mon stage

J’ai intégré l’équipe de la Migraph (Mission création graphique et multimédia) sous la responsabilité de Fabien Picot, au sein de la Direction de la Communication du Conseil Régional, en tant que maquettiste stagiaire. L’équipe comprend deux graphistes : mon maître de stage, Fabien Picot, responsable de la mission et Aude Cherdo, maquettiste. La Migraph réalise tous les documents et supports de communication externe (la communication interne étant rattachée à un autre service, le SERSOF). Au quotidien, mon travail consistait donc à produire des supports de communication pour les différentes directions du Conseil régional (Transport, Économie, Solidarité, Culture, Formation, Lycée, Environnement et Europe). J’ai du mettre à jour divers documents de communication ou d’information. J’ai également été amenée à réaliser et à mettre à jour des formulaires administratif. La première partie du travail m’a plus intéressée que la deuxième qui était plus exécutive, mais cette dernière m’a quand même permise d’être confrontée à des documents administratifs et d’apprendre par exemple à réaliser un Pdf avec des zones remplissables. En début de semaine, le planning réalisé par Fabien Picot m’indiquait à titre indicatif, les différents dossiers à traiter, libre à moi de m’organiser comme je le voulais. Avec les délais de livraison à respecter, cela m’a permis de gérer mon temps et de m’organiser comme

je le souhaitais. Avec ma propre adresse mail et mon numéro de téléphone personnel, je pouvais être joignable et joindre les responsables des dossiers que je traitais, ce qui m’a permis d’avoir une certaine autonomie dans mon travail et d’appréhender les relations entre les services dans une institution telle que le Conseil régional. Ma propre adresse mail m’a permise également d’envoyer mes fichiers pour relecture ou pour la fabrication : l’occasion de faire un point sur l’envoi de fichier par mail et également sur leurs tailles (en terme de résolution donc de poids de fichiers). Au sein de la Migraph, on est amené à travailler tous les services du Conseil régional. Chaque production graphique commence par un brief de la personne en charge du dossier dans le service pour lequel on va travailler. Ce référent nous envoie les informations textuelles à paraître dans le document (préalablement validé par la Direction générale au moyen d’un Bon à lancer BAL) et joint éventuellement les photographies qu’il souhaite publier afin d’illustrer le document. La Migraph traite énormément de dossiers différents dans une même période, donc pour plus d’efficacité et d’organisation, chaque dossier est rangé dans une chemise sur laquelle sont reportées les informations liées à la commande (nom et numéro de poste du référent, format du fichier, nombre d’exemplaires prévu pour impression, date de livraison du dossier...).

Durant la réalisation d’un support, on est amené à faire régulièrement le point avec le référent du dossier qui n’est pas toujours une personne consciente des enjeux graphiques d’un support de communication, il faut donc être à l’écoute mais aussi conseiller, être réactif et proposer des solutions rapides aux problèmes soulevés par le référent (lisibilité, choix des couleurs...) Plusieurs échanges sont nécessaires avant d’arriver à un accord entre la proposition du graphiste et l’attente du demandeur. Il arrive fréquemment que le responsable du dossier ou un supérieur hiérarchique revienne sur le contenu du fichier, entraînant parfois un changement de la forme. Il faut donc s’adapter. Les photographies à intégrer à une maquette, sont à choisir parmi une sélection faite par le référent au dossier et la chargée de l’iconographie (responsable des achats et de l’organisation de la photothèque) ou à piocher directement dans la photothèque. Chaque production graphique doit respecter la charte du Conseil régional (typographie, logo, couleurs et éléments graphiques, cf. Annexes p.26-27) mise en place en 2005 et réalisée par Fabien Picot. La charte graphique permet de garder une cohérence et une homogénéité d’un document à l’autre et permet au Conseil régional d’avoir une forte identité visuelle.

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(cf. visuels en Annexes p. 28-30)

J’ai décidé de développer en particulier mon travail J’ai trouvé que c’était intéressant de devoir décliner sur les Olympiades des Métiers 2010, il m’a permis un visuel, garder une base et de jouer avec pour prode travailler sur différents supports en print mais duire autre chose mais garder à l’esprit une identité aussi d’avoir un aperçu de ce qui est fait pour le web. visuelle. Ce plan de communication conséquent est développé en deux temps, une première phase concernant les inscriptions au concours dont j’ai été chargée, une deuxième phase qui n’est pas encore réalisée et se fera sur l’événement en lui-même. Ce projet m’a permis de proposer un visuel qui dénote de ce qui se fait habituellement au Conseil régional et le voir accepter, infirmant les préjugés que l’on peut avoir sur la communication institutionnelle. Pour les Olympiades, j’ai travaillé en collaboration avec Laetitia Hamon, chargée des Événements à la Direction de communication. Ayant eu l’occasion de travailler avec elle quelques semaines avant, pour le Goncourt des lycéens, la prise de contact a été facile et les échanges agréables. Après m’avoir exposé les enjeux de l’événement, le public visé pour la campagne et la destination des publications, elle m’a fait un brief de ses attentes concernant l’affiche. Il s’agissait de reprendre les bases du visuel de l’année précédente (une main avec des volutes qui partaient en son centre et rejoignaient des pictos symbolisant les métiers présents aux Olympiades) et de le décliner.

Le visuel a été réalisé par l’agence La Cie du développement, basée à Rennes. La main semble symboliser le savoir-faire des participants dans leurs disciplines représentées par les pictogrammes. Sur ce projet, je devais améliorer le visuel précédent notamment en redessinant les courbes des volutes et en intégrant les pictos utilisés dans les plaquettes concernant les formations en apprentissage, afin d’uniformiser encore un peu plus les productions du Conseil régional. Pour les Olympiades, on s’adresse aux jeunes de moins de 23 ans (âge maximum pour participer au concours) qui suivent une formation professionnelle. La communication est faite dans les établissements scolaires et les centres de formation bretons. On a voulu partir sur un visuel plus graphique, simplifié et aussi plus coloré. Laetitia Hamon voulait garder le format singulier de l’ancienne affiche, de type kakémono, car elle se distinguait très facilement sur les panneaux d’affichages des établissements. Pour continuer dans ce sens, on a opté pour un fond coloré afin que l’affiche se détache du reste et qu’elle ait un impact visuel rapide. Après plusieurs essais d’harmonie de couleurs, j’ai opté pour un fond noir, qui est très rarement utilisé dans les productions du Conseil. Cela permettait de


bien se distinguer du reste des communications et de sortir un peu de l’univers de l’institution, tout en restant fidèle à la charte graphique, même si le noir n’y est pas compté comme couleur disponible. J’ai associé le noir aux couleurs les plus "flashy" de la charte pour évoquer la vague tecktonik et ses couleurs fluos. Le noir, loin de plomber le visuel, comme avait pu avancer certaines personnes, permet de rehausser les autres couleurs et faire ressortir l’aplat blanc de la main. Concernant la composition de l’affiche, le visuel se place hors champ pour donner une impression de mouvement et de dynamisme, le pouce vers le haut pour une image positive.

pages. J’ai fait différentes pré-maquettes, avant de trouver un principe de mise en page. Une fois que je savais dans quelle direction aller, j’ai choisi les photos venant illustrées la plaquette, parmi une sélection de photos faite par Manon Le Nir, chargée de l’iconographie et Laetitia Hamon. J’ai opté pour ne mettre que des photos de jeunes montrant leur savoir-faire aux cours des Olympiades de l’année passée, plutôt que des photos de remises de prix ou du lieu, cela me semblait plus représentatif du concours. J’ai veillé à respecter au maximum la parité hommes-femmes et à représenter un panel assez vaste de domaines professionnels.

sements), en bandeau sur du papier à en-tête et en bloc notes de format A6. Travailler sur ces différents supports m’a permis de gérer différemment l’espace, tout en gardant un principe de composition similaire à tous les supports. Il m’a fallu aussi penser mon visuel autrement, pour les impressions en monochromes et le papier à en-tête.

Toujours dans le cadre des Olympiades, j’ai habillé le site internet, à partir du gabarit de site internet. Le site des Olympiades est le premier site de communication externe basé sur le principe de l’« usine à site » mis au point par Aude Cherdo et Elise Bouvry. Cette usine à site permet d’avoir la même présentation Avec cette plaquette, est fourni un DVD contenant globale de page web, d’un site à l’autre et de garder Une fois que l’affiche a répondu aux attentes de des photos des Olympiades 2008, dont j’ai réalisé une unité par rapport à celui du Conseil régional (cf. Laetitia, une réunion a été organisée par les respon- l’habillage du support sous illustrator. bretagne.fr). sables de la mission Formation et la directrice de la J’ai également conçu une forme de découpe pour la à partir d’une maquette sur photoshop, j’ai changé DIRCOM, afin de valider le projet. couverture de la plaquette, afin que celle-ci ait des les intitulés, les onglets, les couleurs et réalisé un Je regrette de ne pas avoir présenté moi-même l’af- rabats pour pouvoir y glisser des documents et des picto pour l’onglet « pratique ». fiche. Cela faisait peu de temps que j’étais au sein de encoches pour insérer une carte de visite. Cette Les sites institutionnels respectent le W3C (cf. Terla Migraph et je ne me sentais pas assez à l’aise pour partie technique m’a intéressée, elle demande de la minologie p. 23), ce qui influence la conception d’un vendre le projet, qui n’était pas gagné d’avance d’après rigueur et de la logique comme le packaging et m’a site web en terme d’accessibilité universelle aux Fabien. C’est donc lui qui s’en est chargé. Au final, de prouvé qu’on pouvait donner aux rabats la forme contenus. Il m’a donc fallu prendre en compte ses nombreuses fois pendant mon stage, j’ai eu l’occasion qu’on voulait (à condition d’y mettre un certain prix). contraintes de lisibilité dans mon habillage. d’expliquer mes intentions ou de parlementer avec Lors d’une visite à l’imprimerie j’ai pu voir la forme la personne chargée du dossier, donc je ne suis pas de découpe réalisée, il s’agit au final, d’une plaque Dans un autre registre, j’ai réalisé des fonds d’écrans totalement en reste de ce côté-là. en bois et de plusieurs tiges de fer coupantes ou powerpoint pour appuyer une présentation des pliantes (qui font office de raineur). Olympiades dans les lycées et centres de formation. Une fois cette étape de validation passée, j’ai pu m’attaquer aux nombreuses déclinaisons, en L’affiche a été également déclinée sur des flyers commençant par la plaquette d’information de 8 (distribués à 100 000 exemplaires dans les établis-

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• En parallèle de ce dossier que j’ai suivi tout l’été, j’ai réalisé les supports de communication pour le Goncourt des lycéens, qui comprenaient une affiche (60x40cm), un dépliant deux-volets informatif et un marque-page. Je devais rester dans l’esprit de la "créa" de l’année dernière réalisée par Aude Cherdo, autrement dit, garder le ciel en fond, les livres et le principe de mots en tant que éléments graphiques... J’ai pris en photographie un livre ouvert (pas de studio photo au Conseil régional, on fait donc avec les moyens du bord) dans l’idée de faire « s’envoler » les morceaux de phrases et de réaliser un visuel aérien et vaporeux. L’impression de l’affiche m’a permis d’aller visiter l’imprimerie du Sagittaire pour le Bon à rouler (cf. terminologie métiers) et la reprographie pour le deux-volets et le marque-page.

veuiller à ne pas mettre en avant le Président actuel et son bureau.

faite pour l’annonce presse. Pour parler d’économies d’énergies, j’avais décidé de reprendre le principe des bandes de couleurs des étiquettes que l’on peut • J’ai également été amenée à travailler pour la Maison trouver sur les appareils électroménagers. Le principe de la Bretagne à Paris, qui organise tous les mois des graphique a été assez difficile pour moi à décliner expositions d’artistes bretons. sur les panneaux, car je devais également intégrer J’ai réalisé l’affiche en vitrophanie et le panneau du texte. Finalement après plusieurs tentatives, j’ai informatif pour l’exposition de juillet sur des pho- réussi à trouver un compromis. tographies de Lanester ; le carton d’invitation et l’affiche pour l’exposition de septembre de Yves • J’ai également réalisé des fiches pour l’administraTrémorin, photographe. tion de la SAPEM (formulaires de demandes d’aides à destination des apprentis ou des employeurs • Pendant mon stage, j’ai également composé des d’apprentis) et mis à jour plusieurs documents, marquages d’objets promotionnels avec les éléments notamment des fiches horaires pour la ligne de bus de la charte (logo, cartouche et socle, cf. Annexes Rennes — le Mont-St-Michel, des cartons d’invitation p. 26-27), et en ai fait la simulation pour envoyer pour différents événements, le PRQA (Plan régional aux imprimeurs. sur la qualité de l’air)...

• J’ai été en charge de réaliser la plaquette en 3 volets sur le coton équitable. On m’a donné les textes et les photographies. Comme il ne s’agissait pas de reprendre un principe déjà existant, j’étais libre en terme de propositions de maquette, j’en ai donc profité pour réaliser une illustration. Le principe de mise en page a beaucoup évolué car le contenu textuel a changé plusieurs fois en passant d’une personne à une autre, pour validation. Finalement aux dernières nouvelles, ce projet de publication a été bloqué par le Directeur général des services. En période de pré-élections le climat au sein de la DIRCOM est particulier. Il faut en effet

• A la fin de mon stage, j’ai été chargée de la création des éléments de signalétique pour habiller le stand de la Région pour le Space de 2009 (Salon des Productions animales). Cela comportait un panneau d’informations (comportant textes et photographies), un panneau photographique et une voile imprimée, ainsi que 6 photographies carrés et une bâche pour signaler l’espace de conférence.

• Certaines mises à jour peuvent entraîner également une déclinaison du visuel de l’année précédente en terme de couleur principalement. C’est ce que j’ai été chargée de faire pour les 3es Assises de la solidarité internationale en Bretagne.

• Le Conseil régional communique dans la presse régionale (quotidienne et hebdomadaire), la Migraph est donc amenée à réaliser des mises au format de • Toujours pour habiller un stand, mais cette fois pour campagnes de communication, qu’elle a ou non réalisé. le Salon de l’éco-développement 2009, j’ai réalisé Cela m’a permise de recomposer dans des formats deux panneaux, une voile imprimée, ainsi que 4 pho- variés, à partir des éléments d’une affiche de fortographies carrées, en rappelant la "créa" que j’avais mat standard. Il s’agit d’un exercice intéressant et


formateur, la déclinaison étant selon moi la base du métier de maquettiste. Tous ces projets m’ont permis notamment d’approfondir certains aspects de la mise page et d’avoir plus de rigueur sur les textes (justification, article, espace insécable, espace fine, majuscules accentuées...). J’ai pu également composer sur des formats et des supports différents de ce que j’ai eu l’habitude d’utiliser jusque-là, notamment pour les habillages des stands du SPACE et du Salon éco-développement ou pour les objets promotionnels. Afin de mieux comprendre les enjeux du métier de graphiste au sein du Conseil régional, je me propose de faire une analyse de cette institution.

• Être graphiste au sein d’une institution telle que le Conseil régional est différent de celui d’un graphiste dans une agence de communication. Son travail se rapproche sans doute de celui d’un graphiste dans un studio intégré, qui produit les supports de communication de la marque ou de l’entreprise pour laquelle il travaille. • Un graphiste au Conseil régional doit respecter une charte qui est l’identité visuelle de l’institution (cf. Annexes p. 26-27). • Il n’a pas de démarche commerciale à proprement dite, pas de clients à trouver, les différents services du Conseil étant ses uniques commanditaires. • Il est amené à travailler sur des sujets diversifiés puisqu’il traite tous les supports d’information et de communication des différentes politiques (économique, culturelle, aménagement du territoire...). Il doit sans cesse se renouveler tout en respectant les enjeux graphiques de la charte et l’image du Conseil régional.

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Le Conseil régional

Une histoire de décentralisation...

L’exécutif a été confié au Préfet de Région à l’instar des départements qui ont été alors placés sous Bien après les communes et les départements, créés l’autorité du Préfet de département. lors de la Révolution Française, la Région est le résul- Au sein de l’EPR, le Président du Conseil régional ne tat d’une organisation de services déconcentrés de disposait d’aucune responsabilité exécutive et n’asl’État à un niveau plus large que le département, surait que la Présidence de l’assemblée. trop petit pour mener une action de développement L’EPR disposait de compétences et de moyens limités. économique. Il ne pouvait, ainsi, recruter du personnel et voyait Durant la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement ses humains moyens mis à disposition par l’État. de Vichy place les Préfets de département sous l’autorité d’un Préfet de Région sur la base d’un découpage La loi du 2 mars 1982, relative aux droits et libertés territorial qui prévaut encore aujourd’hui aux limites des communes, départements et Régions, est le texte des Régions. C’est à cette époque que la Bretagne fondateur de la décentalisation. administrative est amputée de la Loire-Atlantique La tutelle administrative exercée par le Préfet est rattachée aux Pays de la Loire. supprimée et le pouvoir exécutif est transféré au Président du Conseil général pour les départements La Région administrative a été créée par la loi du 5 et au Président du Conseil régional pour la Région. juillet 1972 sous la forme d’établissements publics Les Régions qui étaient auparavant des établissements régionaux (EPR), puis elle a eu le statut de collec- publics deviennent des collectivités territoriales à tivités territoriales en 1982, au même titre que les part entière. départements et les communes. Cette loi sera complétée par plusieurs textes législatifs qui viendront renforcer les compétences des L’EPR se composait de deux assemblées : Régions (équipement, fonctionnement, travaux dans les lycées, formation professionnelle, apprentissage...). • le Conseil régional, l’assemblée délibérante, se compose alors des députés et sénateurs élus en La loi relative aux libertés et responsabilités locales Bretagne, de représentants des Conseils généraux du 13 août 2004 est la dernière étape législative de et des grosses agglomérations. la décentralisation. Elle énumère l’ensemble des • le Comité économique et social dont la composition nouvelles compétences transférées par l’État aux est assez similaire à celle de l’actuel Conseil éco- collectivités locales et les principes de compensanomique et social régional (CESR) est l’assemblée tion financière de tels transferts (essentiellement consultative. prévue par des transferts d’impôt).

La Région a désormais en charge le développement économique de la Région, la formation professionnelle, les transports (elle prend désormais en charge la création et la gestion des aéroports et devient propriétaire des ports non autonomes), les prestations d’aides sociales et les logements sociaux, ainsi que l’éducation (la Région est en effet propriétaire des établissements scolaires et elle est chargée du recrutement du personnel) et la culture (propriétaire également de certains monuments historiques et a la responsabilité de l’inventaire du patrimoine culturel), jusqu’alors responsabilités de l’État.

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généraux adjoints, et qui sont en charge des politiques • La commission permanente La commission permanente se réunit une fois par en faveur de la Bretagne et de sa population. Le Conseil régional est l’assemblée délibérante de la mois et prend, par délégation, les délibérations qui • DG1 : Économie - Emploi - Enseignement supérieur Région. Il décide des grandes orientations de la poli- permettent de mettre en œuvre les décisions votées et recherche tique régionale et vote, chaque année en décembre, par le Conseil régional. • DG2 : Culture - Environnement - Jeunesse et sportsle budget de la Région et sa répartition au sein des Tourisme différents services. • Les commissions du Conseil régional • DG3 : Solidarités - Formation tout au long de la vie Pour préparer les dossiers avant de se prononcer, le • DG4 : Politiques territoriales - Aménagement - Trans• L’assemblée régionale Conseil régional met en place des commissions d’élus. ports Elle compte 83 conseillers régionaux issus des quatre Il les saisit, pour avis, sur les projets de délibération départements bretons : Côtes-d’Armor, Morbihan, du Président du Conseil régional soumis au vote. Un Centre de ressources assiste ces Pôles de compéIlle-et-Vilaine, Finistère. Ils sont élus au suffrage Le Conseil régional de Bretagne compte 7 commis- tences par des fonctions de « support » (les ressources universel pour six ans. sions : formation ; développement économique et humaines, la logistique, les finances, la communicaLe Conseil régional se réunit au moins une fois par recherche ; aménagement du territoire, infrastruc- tion, l’informatique, les affaires juridiques...) sous trimestre en assemblée plénière (sessions). Dans tures et finances ; culture, patrimoine et sport ; envi- l’autorité du Secrétaire général. l’intervalle des sessions, une partie des attributions ronnement et cadre de vie ; solidarités ; transferts de l’assemblée est déléguée à une commission per- de compétence, budget et moyens généraux. L’action des services est coordonnée et pilotée par manente. le Directeur général au sein d’un Comité de Direction • Le Conseil économique et social régional (CESR) qui se réunit toutes les semaines sous sa présidence. • Le président du Conseil régional Le CESR émet des avis sur des questions d’intérêt Il prépare les délibérations soumises au vote des élus, régional et sur les dossiers que lui soumet le Président Les missions du Conseil régional conduit les débats de l’assemblée et de la commis- du Conseil régional. sion permanente. Il fait exécuter les délibérations En 2005, la Région a mis en place un budget structuré qui sont prises, en s’appuyant sur les services de Les services régionaux autour de 12 missions correspondant aux objectifs l’administration régionale dont il est le chef et il (cf. Organigramme des services Annexes p. 35) politiques régionaux. est responsable du budget régional : il ordonne les dépenses et prescrit l’exécution des recettes Les services régionaux sont placés par le Président La décentralisation (loi de 2004) a transféré, de l’État (emprunts, taxes et impôts). sous l’autorité du Directeur général des services. aux Régions, des nouvelles compétences engendrant un changement d’échelle du budget régional. En 2008, • Le bureau du Conseil régional La Région Bretagne a organisé ses services en 4 Pôles le seuil symbolique du milliard d’euros est dépassé. En Ce bureau constitue l’exécutif régional. C’est en de compétences, placés sous l’autorité de Directeurs 2009, malgré le désengagement de l’État (diminution quelque sorte le « gouvernement » de la Région. des dotations notamment) la collectivité maintient

Fonctionnement du Conseil régional


son effort d’investissement et s’implique dans des projets qui s’inscrivent dans un développement de la Bretagne à long terme : • le projet Bretagne à Grande Vitesse (BGV) et plus largement le plan ferroviaire breton, • la création d’un Établissement public foncier régional (EPF), • le soutien à l’enseignement supérieur et à la recherche, • le développement des langues régionales, • la généralisation de l’accès au très haut débit sur le territoire breton par «Bretagne 2.0», • l’atténuation des effets très négatifs de la crise au travers de deux compétences régionales, le développement économique et la formation professionnelle. Par ailleurs, la Région poursuit ses démarches en vue d’améliorer la lisibilité et l’efficacité des politiques régionales.

• Formation : Pour une formation de qualité tout au long de la vie permettant l’égalité des chances • Lycée : Pour une amélioration des conditions de vie et de réussite dans les lycées • Transport : Pour des transports efficaces au service des personnes et de l’économie • Environnement patrimoine et tourisme : Pour une exemplarité environnementale et un tourisme renouvelé • Culture et sport : Pour une politique culturelle et sportive au service de tous • Solidarité : Pour une Bretagne solidaire • Europe et international : Renforcer la présence et la participation de la Bretagne en Europe et à l’international Les missions 10, 11, 12 traitent des dépenses fonctionnelles : • 10- Études et évaluation • 11- Promotion • 12- Autres dépenses

Le budget 2009 de la Région Le budget global de la Région est de environ 1,099 milliards d’euros, reparti selon les différentes missions. Ses recettes proviennent en grandes parties des ressources fiscales (versées notamment par l’état, suite aux dernières lois de décentralisation qui responsabilise la Région dans de nouveaux domaines, dont s’occupait autrefois l’État). ( cf. graphiques en Annexes p. 37 )

... et de la DIRCOM

Les 9 premières missions concernent l’exercice des compétences dévolues à la Région par les lois de décentralisation successives ainsi que les champs d’intervention considérés, par la Région, comme importants :

Le budget annuel de la DIRCOM est de 5 665 000 ¤. (il passera à 5,1 millions en 2010). Un budget est voté pour chaque événement organisé par la DIRCOM, comprenant la production de supports de communication de tous types et de tous supports (plaquettes, affiches, bâches, stands...) mais aussi la location de lieux, l’emploi d’hôtesses sur le site, les frais de restauration...

• Territoire : Pour un aménagement attractif et équilibré de la Bretagne • Économie : Le développement économique, une priorité régionale

Chaque objet et support de communication réalisé en interne ou par des prestataires extérieurs, est prévu dans le budget du service demandeur.

Les 11 missions du Conseil régional

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La Direction de la communication (DIRCOM) • la mission événement (MISEV) a en charge l’organisa- • la mission création graphique et multimédia La Direction de la communication fait partie de la mission de promotion : La politique de communication vise à renforcer la notoriété de l’institution en donnant plus de visibilité à ses actions et en expliquant le projet régional. Son objectif est également de valoriser la Bretagne en tant que territoire et de mettre en lumière les atouts de la région, en terme d’économie et de patrimoine notamment. La DIRCOM sous la responsabilité de Anne Miriel-Raffray et son adjointe Armelle Léna, regroupe 4 missions : • la mission éditoriale (MEDITO) qui a en charge la définition d’une ligne éditoriale des différentes publications : La Région publie notamment trois périodiques d’information : Bretagne Ensemble, magazine grand public (3 parutions par an en mars, juin et octobre), diffusé à 1 400 000 exemplaires par la Poste sur l’ensemble du territoire breton Bretagne info partenaires, lettre d’information bimestrielle à destination des élus locaux et partenaires du Conseil régional - 25 000 exemplaires diffusés par routage Breizhine, mensuel d’information électronique sur Internet (11 000 abonnés).

tion d’événements au rayonnement régional, national, (MIGRAPH) a en charge la création graphique d’ouvoire international, dont la Région est à l’initiative tils de communication externe (print et multimédia). ou dont elle est seulement partenaire. La communication interne au Conseil est rattachée à la SERSOF (le service des relations sociales, de la La Région est donc partenaire d’événements sportifs formation et de la communication interne) et sa créaou culturels (tels que la transat AG2R, la Solitaire tion graphique est réalisée par deux maquettistes. du Figaro, la Fest-Yves ou la Breizh Touch) qui sont Les deux services de création graphique (interne et l’occasion de promouvoir la Région auprès du grand externe) se retrouvent lors de réunions hebdomapublic et de valoriser les nouvelles responsabilités daires, permettant de faire le point sur l’avancée en matière de patrimoine et de compétences. des projets, confronter les productions et avoir un nouveau regard sur les productions de chacun. La Région organise aussi des événements liés aux politiques régionales qu’elle conduit (tels que la La MIGRAPH Biennale de l’Egalité femmes-hommes ou les Assises régionales des territoires ou les sélections régionales La Migraph travaille en lien étroit avec les autres des Olympiades des métiers qui ont lieu chaque année) missions de la DIRCOM dont elle dépend. Elle réalise les publications, les supports de communication des La Bretagne est aussi représentée sur plusieurs événements, les annonces presse, etc... salons parisiens professionnels ou grand public : notamment le salon de l’agriculture, le salon du livre, Elle est également amenée à concevoir des supports et le salon nautique. de communication pour tous les services de la Région. Cela peut aller de la mise en page de documents • la mission campagnes média, achats et budget administratifs chartés (fiches de demandes de sub(MIMEDIA) a en charge l’élaboration des plans médias vention par exemple) ou de plaquettes thématiques (communication grand public). Elle assure également qui sont éditées en lien avec les directions chargées l’élaboration et le suivi du budget, la gestion des des politiques régionales. achats et des marchés publics. Destinée à informer le grand public sur un sujet donné, Faute de temps, la Migraph sous-traite une partie une campagne média est un ensemble d’insertions de sa production. publicitaires dans différents médias (presse, radio, Un marché d’exécution avec l’agence Autrement a été affichage, web,...). passé. Après l’envoi de la couverture du document


et de deux principes de doubles pages, ainsi que les éléments textuels et iconographiques, l’agence est chargée de mettre en forme le document. Sous-traiter l’exécution entraîne parfois une charge de travail, car il arrive qu’il faille reprendre une partie de la mise en page car certaines règles n’ont pas été respectées. Il leur arrive également de faire des appels d’offre pour communiquer sur un événement particulier, ce fut le cas pour la campagne des Olympiades des métiers 2008, la Fest-Yves... etc...

document ou à la participation à un événement.Cette procédure permet de formaliser les processus de décisions pour les publications et événements, de gérer les dépenses régionales et de sécuriser l’action régionale. Il s’agit de la procédure de bon à lancer et de bon à tirer. Cette procédure concerne la communication externe et interne, et doit impérativement circuler avant tout engagement. a Elle fonctionne donc en deux temps : • le « bon à lancer » La reprographie Tout projet de communication doit être validé par le Directeur de cabinet, après avis du Directeur général Une partie des productions graphiques est imprimée des services avant même que ne soit engagée sa mise directement à la Région, à l’atelier de reprographie. en œuvre (évaluation en Commission permanente, Celui-ci est équipé de 3 copieurs noir & blanc numé- passation de marché, réservation de salle, producriques, de 2 copieurs couleur numériques, d’une tion graphique... ). presse offset avec deux encriers, d’un massicot grand La décision prend notamment en considération le format, d’un relieur et d’un raineur. coût prévisionnel et l’objectif poursuivi, l’opportunité Pour les impressions en très grande quantité ou pour de communiquer, le vecteur de communication mais l’impression de formats dépassant les capacités de aussi le moment de communiquer. l’atelier, le lancement d’une consultation est nécessaire. Elle se fait par un accord cadre auprès de 3 Le champ d’application du « bon à lancer » comprend prestataires (Le compagnon du Sagittaire à Rennes et toute publication externe et interne, ainsi que toute deux imprimeries nantaises Val production graphique participation à un événement, qui mobiliserait les et LNG) qui proposent chacun un devis. moyens humains et/ou financiers de la Région, à l’exception des publications récurrentes telles que BAL et BAT Bretagne ensemble. Le BAL est rempli par le service demandeur et transAvant d’arriver en production à la reprographie ou en impri- mis sous couvert hiérarchique au Directeur général merie, une procédure est mise en place pour valider des services, qui transmet, après avis, au Directeur et suivre les actions préalables à la publication d’un de cabinet.

La Direction de la communication peut être sollicitée pour aider à remplir la fiche (notamment sur les moyens et les délais). Après décision, la fiche de liaison est transmise pour information au Comité de direction. La Migraph est prévenue des différents projets avant qu’il soit validé par le Bon à lancer, afin que Aude Cherdo et Fabien Picot puissent le prévoir à leur planning. S’ils ne peuvent pas s’en charger, un appel d’offre est lancé. Ce n’est qu’une fois que le Bon est lancé que la Migraph commence à travailler sur le projet. • le « bon à tirer » Le bon à tirer consiste à valider, avant impression, tout document qu’il soit réalisé en interne ou confié à un prestataire extérieur. La décision est instruite sur la base de l’action de communication elle-même (textes, plans de stands, etc.), ainsi que sur les délais pour validation, les avis du service demandeur et de la Direction de la communication qui s’assurera notamment de la cohérence du support avec la politique globale de la Région en matière de communication. En cas de retour et de modification, la procédure de « bon à tirer » est répétée pour les éléments modifiés.

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Conclusion

Je pense que mon œil a acquis un meilleur sens de la composition au travers de mes différentes produc• J’ai avant tout gagné en confiance en étant confron- tions pour le Conseil régional et des remarques qui tée aux exigences du monde du travail. Même si je m’ont été faites. sais qu’il me reste encore beaucoup de choses à apprendre, je me suis prouvée que j’étais compétente • à travers les divers projets de communication que dans certains domaines et que je pouvais mener à son j’ai traité, j’ai été amenée à travailler sur différents terme (avec l’appui de mes supérieurs) des projets supports. Cela m’a permis de décliner sur plusieurs de communication divers et variés. A la fin de mon formats un même principe de mise en page. J’ai stage, un bilan avec mon maître de stage m’a permis également du réaliser des mises au format pour des de me rendre compte du chemin parcouru et du tra- annonces presse, j’ai donc repenser la composition vail effectué. J’ai été productive tout en acquérant en fonction du nouvel espace de travail. des compétences techniques et en observant le fonctionnement de cette institution. • J’ai également pu travailler en appliquant une charte graphique, comprendre ses enjeux, ses contraintes • Le travail en autonomie m’a permis de gérer mon et ses ouvertures. temps et de m’organiser dans mon travail. En effet, il m’a été demandé de mener plusieurs projets de front. • L’observation du fonctionnement du pôle graphique J’ai également appris à travailler en équipe et à m’a permis de voir les particularités du travail de répondre aux attentes des référents des dossiers que graphiste dans une collectivité et les différentes j’ai traité. Il m’a fallu être à l’écoute et réceptive aux étapes de validation d’un document institutionnel interventions du référent, pour mieux répondre à ses (de son vote en commission, jusqu’à son impression). exigences. J’ai aussi du parlementer pour convaincre le référent sur mes choix ou l’orienter dans mon sens. • J’ai eu la chance de voir mes réalisations éditées et imprimées. Ce qui m’a permis de participer à toutes • J’ai pu améliorer mes compétences techniques sur les étapes d’une production graphique. les logiciels de PAO (en particulier sur InDesign que j’ai exploré tout au long de mon stage) et acquérir • Les visites à l’imprimerie du Sagittaire et à la reprode la rigueur par rapport aux règles typographiques graphie du Conseil, ainsi que les explications de mon (capitales accentuées, espaces fines, justification maître de stage, m’ont permis de mieux comprendre d’un texte...). le processus d’impression, via une presse offset. Au cours de ces 3 mois de stage au Conseil régional :

• J’ai également pu évaluer les contraintes d’impression, les tolérances en matière de résolution selon les formats et en savoir plus également sur l’envoi de fichiers. Dans le cadre de mes propres productions, j’ai pu expérimenter l’envoi de fichiers, via internet sur un serveur FTP (file transfert protocole) notamment. • Durant mon stage, j’ai pu travailler sur un écran qualibré et à partir d’une charte graphique comprenant un panel de couleurs défini ce qui permet de ne pas avoir de mauvaise surprise à l’impression et d’avoir plus facilement une idée du rendu. • Enfin, je pense que cette expérience m’a permis de mieux connaître la fonction publique et de pouvoir la considérer comme une piste pour un travail futur. Travailler dans une institution n’est pas aussi contraignant en terme de création que je pouvais le croire. La charte graphique est d’avantage le soutien d’une identité visuelle, qu’une réelle contrainte. • Pour conclure, je suis tout à fait satisfaite de mon choix de stage, il a répondu à mes attentes et même plus grâce à l’enseignement de mon maître de stage et aux relations que j’ai pu avoir avec l’équipe. Par la suite, j’envisage de faire un stage dans une agence de communication pour pouvoir mesurer les différences avec un studio intégré. Je voudrais également faire un stage dans une imprimerie car j’ai pris conscience de la nécessité de connaître parfaitement les étapes de la chaîne graphique.

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Terminologie métiers

• Folio : Mot emprunté du latin. Feuillet, en parlant de Registres, de manuscrits, etc., numérotés par feuillets, et non par pages. En termes de Typographie, il signifie Chiffre numéral qui se met au haut de chaque page. • PHR : presse hebdomadaire régionale • PQR : presse quotidienne régionale • Pdf remplissable : un pdf remplissable se crée directement sur Adobe acrobat, il permet d’insérer des champs à remplir et d’imposer une police et un corps de texte. • Serveur FTP : (File Transfer Protocol) permet de transférer des fichiers par Internet ou par le biais d’un réseau informatique local (intranet). Il est utilisé pour l’envoi de documents de fabrication aux imprimeries. Une autorisation est nécessaire pour utiliser un tel serveur. • CtP : Computer to plate : (de l’ordinateur à la plaque) c’est un périphérique informatique d’écriture destiné à l’imprimerie, permettant de créer directement les plaques destinées aux presses à partir d’un fichier PostScript ou d’un Pdf. C’est l’organe s’intercalant entre le monde prépresse de celui de la presse. • Presse offset : l’offset (de l’anglais to set off, reporter) est un procédé d’impression qui est en fait une amélioration de son ancêtre, la lithographie, par

le remplacement de la pierre lithographique par une plaque en cylindre. Le procédé offset est actuellement le procédé majeur d’impression. Son succès est dû à sa souplesse et sa capacité à s’adapter à une large variété de produits. L’offset permet de couvrir une gamme de tirages relativement large. En effet, il est rentable jusqu’à quelques centaines de milliers d’exemplaires. Au-delà on lui préférera l’héliogravure. • Plaque offset : La plaque offset est l’un des éléments essentiels du procédé offset par voie humide. Il s’agit d’une forme imprimante plane (sans relief apparent).

• W3C : Le World Wide Web Consortium, abrégé par le sigle W3C, est un organisme de standardisation à but non-lucratif, fondé en 1994 comme un consortium chargé de promouvoir la compatibilité des technologies du World Wide Web telles que HTML, XHTML, XML, RDF, CSS, PNG, SVG et SOAP. Le W3C n’émet pas des normes mais des recommandations. Les sites institutionnels respectent ce consortium, ce qui influence la conception d’un site web en terme d’accessibilité universelle aux contenus.

Une plaque offset prête à l’impression présente deux états de surface de nature fondamentalement opposés : — Une surface imprimante qui doit accepter l’encre grasse et refuser l’eau, (zone imprimable). — Une surface non-imprimante recouverte d’une couche de silicate de sodium qui doit être hydrophile et refuser l’encre (zone non imprimable). Plus la différence entre les deux surfaces est grande, meilleure est la qualité plaque offset. • Le flashage : Cette opération consiste à produire les films nécessaires à la fabrication de la forme imprimante (plaques en zinc ou aluminium). L’équipement utilisé (flasheuse) transpose les informations du fichier numérique en 4 films « tramés » des quatre couleurs CMJN.

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Annexes

• p. 26-27 : La charte graphique du Conseil Régional • p. 28-30 : Les Olympiades des métiers en Bretagne 2010 • p. 31 : Le Goncourt des lycéens 2009 • p.32 : Habillage du stand pour le Salon éco-développement 2009 • p. 33 : Habillage du stand pour le SPACE 2009 • p. 34 : Plaquette Coton équitable • p. 35 : Organigramme des services du Conseil régional • p. 36 : En savoir plus sur la fonction publique • p. 37 : Graphiques Budget et recettes 2009

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Depuis 2005, toutes les productions de la Région Bretagne sont chartées, la Région a en effet adopté un nouveau logo et une charte graphique, créés par Fabien Picot. La charte permet de gagner en cohérence en renforçant l’identité des productions de la Région, tout en les rendant plus homogènes. Elle permet aussi de gagner du temps en conception puisqu’elle se décline sur l’ensemble des productions de la Région : les publications, les supports bureautiques, les supports multimédia, la signalétique et les objets promotionnels... Cette volonté d’homogénéisation se retrouve également dans la création d’une « usine à sites » (pour le web), par Aude Cherdo et Elise Bouvry. L’usine à site comporte 3 types de gabarit réalisé sous le même principe que celui du Conseil régional (bretagne.fr), et sera utilisée pour tous les prochains sites extranet chartés région. Sur le même modèle, les couleurs de certaines parties changent afin de correspondre aux couleurs de la campagne de communication (ce qui a été fait pour le site des olympiades). Les changements d’un site à l’autre restent limités, ce qui permet de gagner du temps lors du codage du site, et d’appuyer l’identité visuelle du Conseil. La Charte graphique se compose de plusieurs éléments : le logotype, un socle, deux typographies, 15 couleurs, un cartouche et un support.

Le logotype

Les couleurs La charte offre une palette de 15 couleurs (chaque couleur pouvant être tramée pour apporter un plus grand panel aux créations) : • les 2 couleurs du logotype

Il a gardé la forme carrée et les couleurs de l’ancien (le bleu et le vert symbolisant à la fois la terre et la mer) et a évolué vers un sigle plus moderne et plus • les 4 couleurs pour la communication interne porteur de l’identité bretonne. Une hermine stylisée reprend la forme géographique de la Bretagne, évoquant ainsi à la fois les racines et le dynamisme d’une Bretagne en mouvement. • les 9 couleurs dédiées aux 9 missions de la Région Le logotype se positionne sur un socle ou bandeau (par exemple, le magenta est dédié aux documents devant venir en haut ou en pied de chaque couver- de la mission Culture & sport) ture de document. Le logo peut être placé au centre, à gauche ou à droite du bandeau, son centre devant toujours être situé sur la courbe. Le bandeau peut être inversé selon l’axe vertical. Sa taille est fixée en fonction du format du document. Il est biseauté sur un côté et en pied au centre du format.

Le principe d’une couleur par mission est soulignée par l’utilisation d’un cartouche figurant sur tous les supports de communication.


Le cartouche des 9 missions opérationnelles (cf. les missions p. 17) Le cartouche doit apparaître sur chaque production, au même titre que le logo et le socle. Il permet d’identifier rapidement quelle mission est à l’origine de la communication et donc sur le contenu de chaque publication. Les 9 carrés aux coins arrondis peuvent être en couleurs ou représentés par un simple filet. Le carré, représentant la mission, doit être rempli.

territoire • économie • formation • lycée • transport • environnement & tourisme • culture & sport • solidarité • europe

• économie •

Les typographies

Un papier et des formats

Seuls 2 typographies peuvent être employées pour l’ensemble des productions graphiques : le Spotka (20 déclinaisons) de Xavier Dupré utilisés pour les titres et intertitres et l’Apolline (15 déclinaisons) de Jean-François Porchez plutôt destinée aux corps de texte.

La Région Bretagne (en accord avec sa politique en faveur du développement durable) a choisi le Cyclus, un papier 100% recyclé, sans traitement au chlore pour l’édition de ses publications et l’alimentation des imprimantes et copieurs de ses services. L’utilisation de ce support unique permet d’obtenir un rendu plus homogène des couleurs.

Une licence d’utilisation doit impérativement être acquise par les prestataires devant appliquer cette charte graphique. Elle peuvent toutefois être substituées par le Trébuchet et le Georgia pour des projets de maquette, notamment dans le cadre d’appels d’offre. Le prestataire retenu devant, par la suite, acquérir les caractères imposés par la charte.

Les publications : A4, A5, 200x200 mm, 105x210 mm, A6. Les cartons d’invitation : A5, 105x210 mm, 150x105 mm. Les affiches : 60x80 cm, 40x60 cm, A3. Les panneaux : 4x3 m, 1x2 m, 90x120 cm, 60x80 cm. Ces formats peuvent être utilisés à l’italienne ou la française.

Il est vivement conseillé de ne pas déformer ces polices de caractères (étroitisation ou élargissement).

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Olympiades des Métiers 2010

• formation • lycée • • formation • lycée •

Sélections régionales en Bretagne Du 14 au 16 octobre 2010

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Sélections régionales en Bretagne Du 14 au 16 octobre 2010 Date limite d’inscription : 31 mars 2010

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41es Olympiades des Métiers en Bretagne

Des Jeux Olympiques des Métiers

Les métiers du concours régional 2010

Les Olympiades des Métiers sont une compétition internationale des Métiers organisée sur le même principe que les Jeux Olympiques, chaque participant ne représentant, non pas une discipline sportive, mais un métier. Tous les deux ans, des jeunes professionnels du monde entier se mesurent dans plus de 40 métiers. à chacune des étapes, régionale, nationale, ou internationale, les candidats ont à réaliser une épreuve technique dans leur métier.

Automobile Technologie de l’automobile Peinture automobile Tôlerie carrosserie Mécanique véhicule industriel Mécanique véhicule agricole Conduite poids lourds

Une compétition en 3 étapes

Renseignez-vous auprès de votre établissement ou sur

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Les sélections régionales en Bretagne Du 14 au 16 octobre 2010 à Brest

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Les finales nationales Du 10 au 12 février 2011 à Paris

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La compétition internationale Du 5 au 10 octobre 2011 à Londres

olympiades-bretagne.fr

Participez à la 1re étape du concours à Brest et décrochez votre place au sein de l’équipe régionale qui représentera la Bretagne aux finales nationales !

Sélections régionales en bretagne du 14 au 16 octobre 2010 à Brest

Les sélections régionales des 41es Olympiades des Métiers sont organisées par la Région Bretagne en partenariat avec les établissements de formation, les branches professionnelles, le Rectorat d’Académie, la Direction régionale du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, la Direction régionale des Affaires Maritimes et la Direction régionale de l’Agriculture et de la Forêt.

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Carrière et matériaux Taille de pierre Horticulture Jardin - Paysage Horticulture Pépinière Industrie Mécatronique DAO dessin industriel Tournage Fraisage Soudage Chaudronnerie Contrôle industriel Métiers de bouche Pâtisserie - confiserie Boulangerie Cuisine Service en salle Sommellerie Nouvelles technologies Communication Technologie de l’information Arts graphiques Web design

Travaux publics Construction de route Canalisation Nouveau cette année, un pôle mer et un pôle métiers d’art.

1.

Conseil régional de Bretagne 283, avenue du Géneral Patton — CS 21 101 — 35 711 Rennes Cedex 7 Tél. : 02 99 27 10 10 — Fax : 02 99 27 11 11

Bâtiment Serrurerie Métallerie Peinture et décoration Miroiterie Carrelage Plomberie Installation électrique Maçonnerie Métiers du plâtre Ebénisterie Menuiserie Charpente Ferblanterie - couverture

Services Coiffure Dames et Hommes Couture Dames Soins esthétiques Art floral

Date limite d’inscription : 31 mars 2010

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Liste indicative des métiers susceptible de modifications. Pour tout renseignement, consultez le site olympiades-bretagne.fr

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1. Visuel des Olympiades 2009 2. affiche : 1500x400 mm 3.flyer (recto) : 105x210 4. flyer (verso) 5. papier-en-tête A4

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Découvrez les Olympiades en images !

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Sélections régionales en bretagne du 14 au 16 octobre 2010 à Brest

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d’images sur www.olympiades-bretagne.fr

Août 2009 — © Photos : Patrick Forget — Direction de la communication/Région Bretagne – Imprimé sur papier 100 % recyclé

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Édito

Pennad-stur

La Région Bretagne et ses partenaires se préparent à organiser les sélections régionales des 41es Olympiades des Métiers, prélude du concours national à Paris et du concours international à Londres. Les Olympiades sont une compétition exigeante et prestigieuse mais pas seulement. C’est aussi une formidable vitrine pour montrer la réalité, la diversité et la vivacité des métiers aujourd’hui. C’est également un très bon outil pour les nombreux jeunes qui s’interrogent encore sur leur orientation scolaire puis professionnelle, et viennent aux Olympiades pour découvrir des métiers ou conforter leurs choix. Ces sélections régionales sont un temps fort qui met en lumière le travail accompli chaque jour dans les établissements de formation. Elles sont le point de convergence de synergies fortes au sein de filières et le reflet du travail partenarial engagé depuis de nombreuses années. Les Olympiades sont une très belle aventure collective. Elles ne pourraient voir le jour sans candidats prêts à faire la démonstration de leurs talents, sans établissements de formation préparant les épreuves, sans membres des jurys donnant de leur temps, sans entreprises mettant à disposition leurs moyens. Aussi, je vous invite à nous rejoindre pour vivre ensemble une nouvelle édition placée sous le signe du savoir-faire et de l’excellence.

Emañ Rannvro Breizh hag he c’hevelerien o prientiñ aozañ dibaboù rannvroel 41vet Olimpiadennoù ar Micherioù, a-raok ar genstrivadeg vroadel e Pariz hag ar genstrivadeg etrebroadel e Londrez. Ur gevezadeg ziaes ha brudet eo an Olimpiadennoù, met ouzhpenn an dra-se ez int. Ur skeudenn mat-kenañ ez int ivez evit diskouez pegen liesseurt ha buhezek eo ar micherioù e gwirionez en deiz hiziv. Ur benveg a-feson ez int ivez evit ar re yaouank niverus zo o klask gouzout diouzh o heñchadur er skol ha neuze en o micher, hag a zeu d’an Olimpiadennoù evit ober anaoudegezh gant ar micherioù pe kadarnaat o dibaboù. Ur prantad a bouez eo an dibaboù rannvroel-se dre ma tiskouezont splann al labour a vez sevenet bemdez er c’hreizennoù stummañ. Bez’ ez int ar poent ma kej an oberoù graet a-stroll e-barzh ar filierennoù, hag ivez un adskeud eus al labour zo bet boulc’het abaoe bloavezhioù gant ar gevelerien. Un avantur a-stroll eo an Olimpiadennoù, hag unan kaermeurbet. Ne c’hallje ket bezañ anezho hep emstriverien prest da ziskouez o barregezh, hep diazezadurioù stummañ da brientiñ an arnodennoù, hep izili ar jurioù o reiñ o amzer, hep embregerezhioù da lakaat o dafar e-kerz an dud. Setu e pedan ac’hanoc’h da zont ganimp evit bevañ asambles Olimpiadennoù nevez aroueziet gant ar chemet hag ar wellentez.

Le Président du Conseil régional de Bretagne

Prezidant Kuzul-rannvro Breizh

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41es Olympiades des Métiers en bretagne Des Jeux Olympiques des Métiers Les Olympiades des Métiers sont une compétition internationale des Métiers organisée sur le même principe que les Jeux Olympiques, chaque participant ne représentant, non pas une discipline sportive, mais un métier. Tous les deux ans, des jeunes professionnels du monde entier se mesurent dans plus de 40 métiers. à chacune des étapes, régionale, nationale, ou internationale, les candidats ont à réaliser une épreuve technique dans leur métier. L’objectif de ces Olympiades est de promouvoir les métiers et la formation professionnelle. Aventure humaine inoubliable, la compétition est un lieu de partage des savoir-faire. Ouverte au public, la compétition est une vitrine vivante de la réalité des métiers et un événement unique d’information sur les métiers et les formations qui y conduisent.

Une compétition en 3 étapes 1

Les sélections régionales en Bretagne Du 14 au 16 octobre 2010 à Brest

Cette 1re étape a pour but de sélectionner le meilleur candidat breton dans chaque métier afin de constituer l’équipe régionale qui défendra les couleurs de la Bretagne au niveau national de la compétition.

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Les finales nationales Du 10 au 12 février 2011 à Paris

Les finales nationales réunissent les meilleurs jeunes de toutes les régions de France. Cette seconde étape verra naître l’équipe de France des Métiers qui s’envolera pour la compétition internationale.

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La compétition internationale Du 5 au 10 octobre 2011 à Londres

Ultime étape des Olympiades, la compétition internationale accueille les meilleurs jeunes professionnels du monde entier : une compétition au plus haut niveau.

Les sélections régionales en Bretagne du 14 au 16 octobre 2010 à Brest Le déroulement du concours

Le partenariat : la clef de la réussite

Les épreuves auront lieu au Parc des Expositions de Penfeld à Brest, aménagé spécialement pour l’occasion. Chaque métier disposera d’un espace de concours spécifique (voir liste indicative des métiers en compétition jointe).

L'information sur les métiers pour une meilleure orientation est une des priorités de la Région Bretagne. à ce titre, elle organise les sélections régionales des Olympiades en partenariat avec les établissements de formation, les branches professionnelles, le Rectorat d’Académie, la Direction régionale du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, la Direction régionale des Affaires Maritimes et la Direction régionale de l’Agriculture et de la Forêt. La Région s’appuie également sur un réseau d’experts chargés de coordonner chaque pôle métier. Des établissements de formation « ressources » sont sollicités pour régler les questions techniques spécifiques à chaque métier : élaboration du sujet de concours, prêt du matériel et des machines pour organiser les épreuves, conditions de sécurité à respecter… L’investissement de nombreuses entreprises privées est également indispensable au montage d’un tel événement : prêts de matériel, dons de matières d’œuvre. Les entreprises savent que le niveau de qualification des jeunes aujourd’hui, participe à l’évolution des emplois de demain.

Pour chaque métier, les épreuves constituent une vitrine vivante des savoir-faire, c’est pourquoi, le concours est l’occasion unique de découvrir plus de 40 métiers en action sur un même lieu. Le spectacle des métiers en action joue la carte de l’exemplarité pour les visiteurs et surtout pour les plus jeunes en phase d’orientation. Et pour aller plus loin et répondre à toutes leurs questions, un dispositif d’information sur les métiers et les formations est proposé sur place.

Les dernières sélections régionales en chiffres : 40 métiers en concours 360 candidats 150 jurés 50 experts métier 16 000 m2 d’exposition 10 jours de montage 2 jours d’épreuves 7 000 visiteurs dont 4 500 scolaires

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Olympiades des Métiers 2010 : vous aussi, faites partie de l’aventure ! Faites partager votre passion et vivez une expérience exceptionnelle : devenez candidat ! Que vous soyez lycéen-ne, apprenti-e, compagnon, étudiant-e, salarié-e ou stagiaire de la formation professionnelle, vous pouvez participer aux Olympiades dans votre métier. Le concours est ouvert à tous les niveaux de qualification : CAP, BEP, BP, Bac Pro, BTS, DUT… Une seule condition est requise : être né entre le 1er janvier 1989 et le 13 octobre 1992. Alors, si vous êtes passionné et que vous avez le goût du challenge, n’hésitez plus et inscrivez-vous dès maintenant sur www.olympiades-bretagne.fr ou si vous suivez une formation, rapprochez-vous de votre établissement.

Apportez-nous votre expérience du métier et découvrez les talents de demain : devenez juré ! Enseignant, formateur, professionnel artisan ou salarié, nous avons besoin de votre expertise et de votre expérience pour juger le travail des candidats. Dans chaque métier, c’est le meilleur ou la meilleure qui doit intégrer l’équipe régionale pour aller défendre les couleurs de la Bretagne à Paris. Alors, faites partager votre connaissance du métier et intégrez une équipe de juré, contactez la mission Olympiades de la Région au 02 99 27 96 95.

Apportez-nous votre expertise et contribuez à l’organisation du concours : faites de votre établissement un établissement ressources ! Pour organiser les sélections régionales, la Région Bretagne s’appuie sur des enseignants, des formateurs ou des chefs de travaux au sein d’établissements de formation « ressources ». Maillons indispensables dans l’organisation de la compétition régionale, ces expertsmétier rédigent le sujet de l’épreuve, déterminent l’aménagement de l’espace de concours, les besoins en matière d’œuvre en étroite collaboration avec la mission Olympiades de la Région Bretagne. Alors, si vous souhaitez partager votre savoir-faire et prendre part à l’organisation des sélections en Bretagne, contactez la mission Olympiades de la Région au 02 99 27 96 95.

1. Plaquette des Olympiades 2010 A4 2. forme de découpe

La Région prend en charge vos frais La Région bretagne prend en charge les frais de déplacement, d’hôtel et de restauration des candidats, experts et jurés à Brest sur la base d’un forfait. La restauration du midi, prévue sur le lieu du concours, sera gratuite pour l’ensemble des participants. Pour les candidats, lors des étapes nationale et internationale, les frais sont respectivement pris en charge par la Région bretagne puis par Worldskills France (Comité français des Olympiades des Métiers).

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Sélections régionales en Bretagne Du 14 au 16 octobre 2010 olympiades-bretagne.fr

Ce qjncqiqeh,zkcjxnfkzdj,x djkbq A quistoexeria que eaquisi omnihit do Onsequas excerore, quidebit que pro blam fugiam Henderum faccus od quae Quo te int, utet mi, officate

Olympiades des Métiers 2010

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Olympiades des Métiers 2010

1. Site internet des Olympiades 2009 2. écrans powerpoint : • Présentation • Sommaire • écran texte (couleur du socle changeant d’une partie à une autre


LE GONCOURT DES LYCÉENS CONCOURS DE CRITIQUE LITTÉRAIRE 2009

LIRE, ÉCRIRE, LE DIRE ! ORGANISÉ PAR LE CONSEIL RÉGIONAL DE BRETAGNE

LE GONCOURT DES LYCÉENS CONCOURS DE CRITIQUE LITTÉRAIRE 2009

LIRE, ÉCRIRE, LE DIRE ! ORGANISÉ PAR LE CONSEIL RÉGIONAL DE BRETAGNE

Les Rencontres Goncourt des lycéens de Rennes sont organisées par l'association Bruit de Lire avec le soutien du Ministère de l'Éducation nationale, du Ministère de la Culture et de la Communication, du Conseil régional de Bretagne et de la Ville de Rennes. Le Prix Goncourt des lycéens est organisé par le Ministère de l'Éducation nationale et la FNAC avec l'accord de l'Académie Goncourt. Si vous avez des questions ou si vous souhaitez recevoir le règlement : Association Bruit de Lire 100 allée Saint Hélier 35 000 RENNES T 02 23 40 01 64 F 02 23 40 01 59 bruit.de.lire@wanadoo.fr

Direction de la communication/Région Bretagne – Imprimé sur papier 100 % recyclé

bretagne.fr Le concours de critique littéraire est organisé pour les lycéens par le Conseil régional de Bretagne en collaboration avec l'association Bruit de Lire et en accord avec le Rectorat d'Académie. La remise des prix du concours aura lieu le 10 décembre 2009 lors de la 1re journée des Rencontres Goncourt des lycéens de Rennes.

ORGANISÉ PAR LE CONSEIL RÉGIONAL DE BRETAGNE

LIRE, ÉCRIRE, LE DIRE !

LE GONCOURT DES LYCÉENS CONCOURS DE CRITIQUE LITTÉRAIRE 2009

• lycée •

2. Direction de la communication/Région Bretagne – Imprimé sur papier 100 % recyclé

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Le concours de critique Littéraire

En devenant partenaire des Rencontres Goncourt des lycéens et de l'association Bruit de Lire en 1992, le Conseil régional de Bretagne a souhaité impliquer le plus grand nombre de lycéens dans l’aventure Goncourt. Ainsi est né le concours de critique littéraire qui, depuis 17 ans maintenant, invite tous les lycéens de Bretagne à rédiger une critique sur l'un des ouvrages de la sélection Goncourt des lycéens.

Le Goncourt des lycéens Le 15 septembre, l'Académie Goncourt publie la liste des livres parmi lesquels elle choisira le lauréat de son célèbre prix littéraire... Ce sont ces mêmes ouvrages que les 2 000 participants au Goncourt des lycéens vont lire pour choisir à leur tour leur lauréat.

Le concours de critique littéraire Cette année encore et pour la 18e année consécutive, le Conseil régional de Bretagne invite les lycéens bretons à s'associer au Goncourt des lycéens en rédigeant une critique littéraire sur le livre de leur choix parmi la sélection Goncourt. (En 2008, plus de 1200 critiques ont été envoyées par 52 établissements de la région Bretagne, permettant à 5 lycéens lauréats d'assister aux Rencontres Goncourt 2008 de Rennes pour y rencontrer les auteurs et membres de l'Académie Goncourt.)

> à la rentrée scolaire le Conseil régional de Bretagne invite tous les lycéens bretons à participer au concours de critique littéraire, > le 15 septembre vous découvrez la sélection Goncourt 2009, > avant le 18 septembre vous contactez votre documentaliste ou votre enseignant de lettres pour lui annoncer votre participation (et pour qu'il informe Bruit de Lire du nombre d'inscrits), > avant le 12 novembre vous lisez, écrivez, raturez, discutez, relisez... et rendez votre critique à votre enseignant ou documentaliste pour qu'il la transmette à l'association Bruit de Lire. Règlement > La participation au concours est individuelle. > Une critique doit porter sur un seul des romans figurant dans la sélection Goncourt 2009.

à gagner Pour les lauréats > une journée aux Rencontres Goncourt de Rennes en présence des auteurs et de membres de l'Académie Goncourt > des livres de la Pleïade et autres cadeaux offerts par le Conseil régional de Bretagne

Renseignements auprès de votre documentaliste ou enseignant de lettres avant le 18 septembre

comment participer ?

> Les lycéens qui le souhaitent doivent annoncer leur participation avant le 18 septembre (date à laquelle les lycées doivent renvoyer les fiches d'engagement à l'association Bruit de Lire). > Chaque lycée dont 10 élèves au minimum s'engagent à participer au concours de critique recevra une dotation du Conseil régional de Bretagne d'un montant correspondant au prix d'achat de deux séries de romans de la sélection Goncourt 2009. > Les critiques parviendront à l'association Bruit de Lire avant le 12 novembre, le cachet de la Poste faisant foi. > Chaque critique proposée devra comporter un titre (différent du titre du roman), ne pas excéder 3 600 signes (espaces compris) et être dactylographiée. Elle sera adressée en 2 exemplaires : au dos d'un exemplaire figureront le nom de l'élève, sa classe, son lycée et le titre du livre sur lequel porte la critique, l'autre demeurant entièrement vierge.

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1. affiche : 400x600 mm 2. 2 volets (couverture) : 40x210 (format fermé) 3. 2 volets (intérieur) 4. marque-page : 105x150

Le règlement complet du concours de critique sera disponible au CDI des établissements participants.

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1. Visuel sur film caisson lumineux : 1000x2100 2. Visuel sur voile Trevira : 1700x3700 3. Bâche de l’espace conférence : 8000x1500 4. Visuel sur bâche : 2700x2700 mm

• environnement & tourisme • • environnement et tourisme •

économies d’énergies

la Région soutient les actions des collectivités locales dans leurs démarches de maîtrise de la consommation

Retrouvez la Région Bretagne sur le Salon écodéveloppement des collectivités

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1. annonce presse : 130x185 mm 2. Visuel sur voile Trevira : 1700x3700 3. Visuel sur film caisson lumineux : 1000x2100

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D'autres projets...

Ensemble, nous pouvons… ... agir sur la demande

Les missions PME de Bretagne International

• Constituer un réseau d’industriels bretons qui s’engagent à s’approvisionner en coton biologique d’Afrique de l’Ouest et à pratiquer le commerce équitable. • Actionner le levier de la commande publique responsable (vêtements de travail commandés par les collectivités locales, etc.). • Mobiliser les comités d’entreprise, les filières sportives... • Mobiliser les réseaux de promotion du commerce équitable.

Bretagne International, association financée par le Conseil régional de Bretagne pour promouvoir le développement de l’économie bretonne à l’international, organise chaque année en janvier une mission en Afrique de l’Ouest pour une vingtaine de PME bretonnes. • En 2007 : 12 chefs d’entreprise bretons se sont rendus au Burkina Faso, au Togo et au Benin ; • En 2008 : 16 entreprises se sont rendus au Mali et au Sénégal ;

... accompagner le développement d’une production de coton bio et équitable au Mali et au Burkina Faso Gérer le passage du coton conventionnel au biologique, et garantir au cotonculteur sécurité et pérennité dans cette transition, est une démarche longue (environ 3 ans) et complexe. La réussite du projet partenarial impose que les délais, les quantités, la qualité soient au rendez-vous. • La Région Bretagne et l’UEMOA ont choisi l’ONG Helvetas, présente depuis de nombreuses années en Afrique de l’Ouest et qui a une forte expertise sur le coton bio, pour accompagner humainement et techniquement les cotonculteurs au Mali (région de la Haute Vallée du Niger) et au Burkina Faso (Fada N’Gourma). • Coût du programme : 743 000 ¤ sur 3 ans, avec un cofinancement Région Bretagne (avec le soutien du ministère des Affaires étrangères et européennes) et de l’UEMOA.

... favoriser l’installation ou l’adaptation d’un outil de transformation industrielle Dans les pays de l’UEMOA, la filière coton-textile s’arrête trop souvent à l’égrenage et la confection des balles de coton. Toute la chaîne de valeur ajoutée et de créations d'emplois de la transformation (filature, tissage, teinture, confection) leur échappe. • Une étude de faisabilité d'une filière bio est engagée en 2009.

• Au Burkina Faso, Ingalañ accompagne sur place des groupements d’artisans comme IVATEX (Initiatives de Valorisation du Textile Artisanal), spécialisé dans la teinture, le tissage… L’objectif est de permettre au pays producteur de maîtriser l’ensemble de la chaîne, de l’égrenage jusqu’à la transformation (filature, tissage, confection) pour obtenir d’ici 2010 des produits 100 % ouest-africains.

• En 2009 : 22 entreprises bretonnes spécialisées dans les technologies de l’information et de la communication, de la santé, de l’agroalimentaire ou des services se sont rendus au Niger et en Côte d’Ivoire. • En 2010 : les entreprises bretonnes se rendront au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire au Niger et au Ghana (pays non adhérent de l’UEMOA).

« L’origine de ce partenariat est avant tout économique. Il ne s’agit pas simplement d’exportations, mais de co-investissement d’entreprises bretonnes sur le sol africain. Par l’intermédiaire de Bretagne International, et faisant suite aux missions organisées en Afrique de l’Ouest, déjà deux PME bretonnes (la première, dans l’audit et l’expertise-comptable, la seconde, dans le domaine informatique) installent des filiales au Burkina et au Sénégal. La création d’emplois, le réinvestissement au bénéfice du développement local est au cœur de ces projets ».

• économie • solidarité •

Une filière coton bio et équitable : la Bretagne et l’Afrique de l’Ouest s’engagent !

Marc Gillaux, Directeur général de Bretagne International Contact : www.bretagne-international.com

« Ingalañ signifie en breton « distribuer, partager, égaliser ». Engagée dans le commerce équitable depuis 2004, l’association bretonne apporte son appui à des coopératives de femmes au Burkina Faso pour développer une filière de valorisation du coton. Dans le cadre du programme « Penn da Benn » (« d’un bout à l’autre »), deux machines à tricoter ont été achetées ainsi qu’un camion pour les acheminer. Une première phase de formation a été mise en place. La Région finance les actions d’Ingalan pour : valoriser le travail en Afrique de l’Ouest sur le terrain, valoriser l’utilisation du coton équitable et amener des entreprises bretonnes à adhérer au projet ».

Culture vivrière, pour aller plus loin dans le partenariat Le coton n’est pas seulement une plante industrielle. Si la fleur de coton sert majoritairement à l’industrie du textile, sa graine, quant à elle, produit une huile utile à l’alimentation humaine, voire à la cosmétique et à l’industrie pharmaceutique. La Bretagne, région historiquement agricole dispose d’entreprises expertes dans les domaines de la structuration et de l’équipement des exploitations agricoles, l’alimentation animale, la transformation de la production. Une réflexion a été lancée en 2009 par le Conseil régional, l’ONG PEKEA (réseau de chercheurs) et la CASI (Coordination des Associations de Solidarité Internationale) afin de repérer les savoir-faire disponibles en Bretagne et les besoins en Afrique de l’Ouest. L’occasion pour les entreprises de Bretagne et de l’UEMOA de tisser de nouveaux partenariats.

Hervé Le Gal, responsable du développement économique d’Ingalañ Contact : www.ingalan.org

Une filière qui se construit • 5 entreprises textiles de l’Ouest : Armor Lux (Quimper), Ekyog (Rennes), Dolmen (Guingamp), Fileuse d’Arvor (Quimper) et TDV Industries (Laval) se sont associées au programme de codéveloppement conclu entre la Bretagne et l’UEMOA. • d’autres entreprises du secteur textile ont manifesté leur souhait de rejoindre ce partenariat.

1.

Conseil régional de Bretagne 283 avenue du Général Patton CS 21101 — 35 711 RENNES CEDEX 7 Tél. : 02 99 27 10 10 — Fax : 02 99 27 11 11 www.bretagne.fr

Pour une économie éthique et solidaire

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Une opportunité à saisir pour l’UEMOA

I

mpulsé par la Région Bretagne, ce projet de co-développement économique avec 8 pays d’Afrique de l’Ouest est le fruit de rencontres et de liens humains tissés et consolidés depuis 2007. L’engagement de Kofi Yamgnane, le soutien d’Erik Orsenna, l’implication de responsables politiques en Bretagne et en Afrique, en particulier Soumaïla Cissé président de la commission de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), des organisations paysannes et des entrepreneurs d’Afrique de l’Ouest, mais aussi d’acteurs bretons de plus en plus nombreux : entrepreneurs, responsables d’ONG et d’associations, élus de collectivités locales, ont permis à ce projet d’entrer en phase

opérationnelle début 2008. Près de 1000 tonnes de coton bio et équitable provenant du Mali et du Burkina Faso ont été récoltées en 2008 dans le cadre de ce programme triennal (2008-2010) cofinancé par la Région Bretagne et l’UEMOA. Ce projet économique s’appuie sur le constat d’une demande croissante de textiles en coton biologique par les consommateurs des pays du nord, et des difficultés d’approvisionnement ressenties par les entreprises de la filière, en coton bio africain, réputé pour sa qualité. L’Afrique de l’Ouest a donc une forte opportunité de développement à saisir sur ce marché de niche..

Pourquoi ce projet initié par la Région Bretagne ? • Nous ne pouvons pas fermer les yeux sur le développement profondément inégal du monde et sur la pauvreté. Le PIB cumulé des 8 pays constituant l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine, UEMOA (85 millions d'habitants), est de moitié inférieur au seul PIB breton ! • « Trade but not aid » : le développement des pays du sud ne se fera pas grâce aux seules aides financières internationales, mais par des partenariats économiques leur permettant d’entrer dans les flux économiques mondiaux. Le coton bio et équitable se présente comme une niche porteuse et une opportunité pour l’Afrique de l’Ouest ; • Parce que éthique et économie ne doivent pas être perçues comme deux données antinomiques, mais peuvent être vécues à travers des expériences concrètes, et dans un rapport de réciprocité. • Historiquement ouverte au monde, la Région Bretagne, par sa culture et sa capacité à mobiliser des partenariats d’acteurs engagés (entrepreneurs, associations…) représente une échelle pertinente pour initier et conduire une telle démarche.

Fondée en 1994, l’UEMOA rassemble 8 pays (tous francophones à l’exception de la Guinée Bissau) autour d’une organisation politique et institutionnelle et d’objectifs similaires à ceux de l’Union européenne. Deuxième exportateur de coton après les ÉtatsUnis, l’Afrique de l’Ouest produit 5% du coton mondial. Son coton reconnu d’excellente qualité implique plus de 10% de la population ouestafricaine et joue un rôle primordial dans le développement économique et social de ces pays. Aujourd’hui, l’industrie du coton conventionnelle ouest-africaine se trouve menacée. La filière coton biologique, tout juste naissante, est une alternative à développer.

MALI

NIGER

SÉNÉGAL Bamako GUINÉEBISSAU

BURKINAFASO

CÔTE D’IVOIRE TOGO BÉNIN

« Mon sujet ce n’est pas la lutte contre la pauvreté, c’est la création de richesse . La relation que nous avons avec la Bretagne est une relation de gagnant-gagnant, ce sont des relations de partenariat. Je ne souhaite pas de dons, je ne souhaite pas de mendicité, je veux travailler. Je veux un peuple qui travaille ». Soumaïla Cissé, Président de la commission de l’UEMOA

Un partenariat gagnant-gagnant La Région Bretagne et la commission de l’UEMOA ont décidé d’investir dans une filière d’un genre nouveau et de démontrer que l’on peut concilier éthique et économie par la recherche d’intérêts réciproques. • Ici en Bretagne, des entrepreneurs (fabricants, distributeurs) vont pouvoir sécuriser leurs approvisionnements en coton biologique et équitable et seront assurés d’une production

réservée de coton, garantie en qualité et en quantité. En échange, ceux-ci s’engagent à respecter les principes du commerce équitable (juste rémunération du travail des producteurs de la zone UEMOA, respect des droits fondamentaux des personnes, préservation de l’environnement, respect du consommateur par une offre de produits de qualité). • Et là-bas en Afrique : l’assurance pour les milliers de producteurs concernés (dont la moitié de femmes), organisés en coopératives, de bénéficier de revenus décents, d’un mode de production plus respectueux de la santé humaine et de l’environnement. Plus généralement, cette filière permettra de développer l’économie du pays, de créer des emplois et ainsi d’améliorer les conditions de vie, la santé, l’éducation, la promotion des femmes…

Le coton biologique et équitable, une voie d’avenir… … pour l’environnement

… pour l’économie

La culture conventionnelle du coton compte parmi les plus polluantes de la planète. Elle utilise 25% des tonnages mondiaux d’insecticides, 11% des tonnages mondiaux de pesticides pour seulement 2,5% de la totalité des terres cultivées. Le coton biologique valorise les ressources naturelles existantes et respecte l’environnement.

Le cours du coton ne cesse de baisser, en raison notamment de la parité du Franc CFA à l’Euro et des subventions reçues par les cotonculteurs des pays industrialisés (notamment les ÉtatsUnis) qui peuvent ainsi inonder le marché à bas prix. Trop souvent inférieur au coût de revient, il ne permet pas aux producteurs africains de rembourser les dettes contractées et de faire vivre leur famille. Le coton biologique et équitable respecte le travail des producteurs en assurant une juste rémunération, (30 à 50% supérieure aux cours du coton conventionnel). Il diminue la dépendance des cotonculteurs face aux producteurs d’engrais et génère des revenus qui ouvrent la voie à un réel développement des communautés villageoises (autres producteurs, éducation, santé, rôle des femmes...).

… pour la santé publique Outre les effets sur l’environnement, l’utilisation massive des pesticides et la contamination des eaux douces entraînent d’énormes dégâts sur la santé humaine (cancers, maladies de peau, empoisonnements, malformations…). L’OMS recense chaque année des milliers de morts parmi les paysans et les populations qui utilisent les pesticides et insecticides pour la culture du coton. Sa culture ne nécessitant pas ou peu de pesticides, le coton biologique n’est pas nocif pour la santé des cotonculteurs.

La coopération Bretagne-UEMOA en chiffres « Cette coopération économique est innovante parce qu’elle met en mouvement au Nord et au Sud, des acteurs politiques, économiques, associatifs, sur un projet très concret, fondé sur des valeurs et qui va créer de l'emploi et des revenus. Au-delà de la production de coton biologique, une multitude d’autres fils sont en train de se tisser entre la Bretagne et l’Afrique de l’Ouest : étude sur un outil industriel de transformation du coton bio en Afrique de l’Ouest, liens entre PME, formation, coopération sur les cultures vivrières... »

« Nous sommes convaincus que l’affirmation de principes éthiques dans l’échange économique créera du développement humain durable, concret et bénéfique pour nos deux espaces régionaux. »

Alain Yvergniaux, Conseiller régional de Bretagne, Président de la Commission du développement économique

Jean-Yves Le Drian, Président du Conseil régional de Bretagne.

Au Mali : • 20 villages concernés, 2 000 hectares, 3 300 producteurs ; • 1 000 tonnes de coton graine en 2008, 1 500 tonnes en 2009, 2 300 tonnes en 2010. Au Burkina Faso : • 10 villages concernés, 1 600 hectares, 2 000 producteurs ; • 250 tonnes de coton graine en 2008, 325 tonnes en 2009, 600 tonnes en 2010. NB : la production totale de coton bio équitable pour toute l’Afrique de l’Ouest a été de 1 900 tonnes en 2007.

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1. plaquette extérieure ouverte (A5 format fermé) 2. plaquette intérieure


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&INANCES ET INFORMATIQUE

7Z`e_dji 0

Ced_gk[ 8[WkYekZhWo :[d_i <eb_]d

MCG

$mVELOPPEMENT DES FORMATIONS BWkh[dY[ He]dWd

xb_[ =k ]k[d :_h[Yj[kh ] d hWb WZ`e_dj -ISSION mGALITm PROFESSIONNELLE ET QUALITm DE L³EMPLOI -ISSION SYNTHnSE BUDGmTAIRE -ISSION ##2%&0 -ISSION PROMOTION

:_h[Yj[kh ] d hWb WZ`e_dj

#ONTRACTUALISATION EUROPmENNE ET NATIONALE :[d_i[ CWY

#ONTRxLE DE GESTION F^_b_ff[ Jkhgk[j

MIRSIG

3OLIDARITmS ET FORMATION TOUT AU LONG DE LA VIE

7Z`e_dj[ } bW :=7 0

Be Y F[p[dd[Y

BoZ_[ L_diedd[Wk

MINUM

>[hl 9ehd_Y

!NTENNE DE LA BRETAGNE OCCIDENTALE

2ESSOURCES SYSTnME D INFORMATION GmOGRAPHIQUE

$mVELOPPEMENT NUMmRIQUE RmGIONAL

#ENTRE DE RESSOURCES I[Yh jW_h[ ] d hWb

2ESSOURCES HUMAINES ET ADMINISTRATION GmNmRALE 9^h_ij_d[ L[hjWZ_[h

$IRECTION ADJOINTE DE L mVALUATION ET DE L OBSERVATION

7Z`e_dj Wk :_h[Yj[kh ] d hWb Y^Wh] Z[ bW YeehZ_dWj_ed Z[i feb_j_gk[i"

:_h[Yj[kh WZ`e_dj 0

MAI

$IRECTION ADJOINTE DE LA TRANSVERSALITm DES POLITIQUES PUBLIQUES

!IR DmCHETS ET mNERGIE

)NVENTAIRE DU PATRIMOINE CULTUREL

df

EZ_b[ 9Wdd[lW#J jk

bQUIPEMENT ET FONCTIONNEMENT OWdd >ked

)NVESTISSEMENTS IMMOBILIERS

7Z`e_dj 0

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FWiYWb :k]k SEFE

SADE

SINPA

%AU 9Wj^[h_d[ =h c_bb[j

6ALORISATION DU PATRIMOINE HedWd B[ 8WYYed

SE

SVAPA

MIPRED

0ATRIMOINE NATUREL ET BIODIVERSITm

4ECHNICIENS ET OUVRIERS DE SERVICE

=k_bbWkc[ B[iW][

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SPANAB

MITOS

0ROJETS mDUCATIFS ET VIE LYCmENNE FWjh_Y[ :kYbei

7Z`e_dj Wk Z_h[Yj[kh 0

#OORDINATION ET ANIMATION DES CONTRATS D OBJECTIFS <hWd e_i[ 9Wj^ek

-ISSION QUALITm DES OPmRATIONS D AMmNAGEMENT -ISSION AMmNAGEMENT DE L ESPACE ET STRATmGIE FONCInRE -ISSION QUALITm

DITRA &ORMATIONS SANITAIRES ET SOCIALES <hWd e_i[ B[ <kh

4RANSPORTS TERRESTRES <WXh_Y[ =_hWhZ 7Z`e_dj[ 0

DAINVIM

MICOBJ

SFOSS

STRAT

0ARCOURS D ACCnS g LA QUALIFICATION Eb_l_[h IWbced

0OLITIQUE DE SANTm CWj^_[k HWkbj

3TRATmGIE PORTUAIRE ET AmROPORTUAIRE =ko 8 ]ej

SPAQ

MISAN

SSPA

0OLITIQUE SOCIALE >[hl Z[ Fekbf_gk[j

)NGmNIERIE ET EXPLOITATION PORTUAIRE ET AmROPORTUAIRE @[Wd#FWkb B[gk h SIEPA

!FFAIRES EUROPmENNES ET INTERNATIONALES Iobl_[ 9ekhWj_d DAEI

DAPT

0OLITIQUE TERRITORIALE I XWij_[d >WcWhZ

:[bf^_d[ B[heo#:[XhWo

#ONDUITE DES OPmRATIONS DANS LES LYCmES H ]_i =W_bbWhZ -ISSION PROGRAMMATION DES LYCmES

!MmNAGEMENT ET POLITIQUES TERRITORIALES BehWdd[ 8W_bbo

SPOT

)NFORMATION ET COORDINATION EUROPmENNE BWkh[dY[ :kXekh] MIEUROP #OOPmRATIONS EUROPmENNES ET RmSEAUX 7dd[#BWkh[ LWbbWkh_ MICOOP

SCOLY 0AYSAGE ET mCOLOGIE URBAINE <WXh_Y[ :Wb_de SPACUR

3TRUCTURATION DES mQUIPES ARTISTIQUES ;ij[bb[ IYebWd

4OURISME 7dd[#CWh_[ >eZ[ced

MISART

ST

MIMEDIA

3mCURITm DANS LES LYCmES B_[kj[dWdj#9ebed[b FWiYWb 9kf_\

'ESTION DU PATRIMOINE DES LYCmES @[Wd#De b 9^ef_d

0ARTENARIATS .ORD 3UD ET SOLIDARITm F_[hh[#Ol[i B[ 9^Wj

SACOP

MISOC

$mVELOPPEMENT DE L³APPRENTISSAGE B_ed[b CeZ[ij[

0OLITIQUE SOCIALE DU LOGEMENT ET POLITIQUE DE LA VILLE 9^h_ij_Wd Zk 8e_ibekl[Wk

#OORDINATION ET RELATIONS INTERNATIONALES Iobl_[ Cejj[

-ISSION VOIES NAVIGABLES df

SDAP

MIVIL

MICRI

MISUD

SPALY 'ESTION ADMINISTRATIVE D[bbo =W_]ded

MISEC

!RCHIVES CWhj_d[ JWf_[

!CCOMPAGNEMENT DES PERSONNES CWh_[#> b d[ JWii[

SGA bTABLISSEMENTS PRIVmS L_dY[dj 7bbW_d

SARC

!CCOMPAGNEMENT DES APPRENTIS ET DES EMPLOYEURS <h Z h_gk[ J^ecWi SAPEM

MIEP

35 0xLE LOGISTIQUE

#ENTRE DE RESSOURCES

0xLE DE COMPmTENCE

mCONOMIE ¯ EMPLOI ¯ ENSEIGNEMENT SUPmRIEUR ET RECHERCHE

0xLE DE COMPmTENCE

CULTURE ¯ ENVIRONNEMENT ¯ JEUNESSE ET SPORTS ¯ TOURISME

0xLE DE COMPmTENCE

0xLE DE COMPmTENCE

SOLIDARITmS ET FORMATION TOUT AU LONG DE LA VIE

POLITIQUES TERRITORIALES AMmNAGEMENT TRANSPORTS


Il existe trois fonctions publiques en France. Ces plupart des cas (ex : rédacteurs...), ou parmi les titutrois fonctions publiques s’appuient sur un socle laires d’une qualification spécifique de deux années commun, le titre I du Statut général de la fonction après le baccalauréat (ex : techniciens supérieurs...). publique (loi n°83-634 du 13 juillet 1983) et sur des lois propres à chacune d’elles, composant les titres • La catégorie C correspond aux fonctions d’exécuII à IV de ce Statut : tion (employés administratifs, agents d’entretien, ouvriers...), nécessitant pour certains métiers, des • Titre II (loi n°84-16 du 11 janvier 1984) : Fonction qualifications professionnelles spécialisées. Le recrupublique d’Etat (administrations centrales, services tement s’effectue selon les cas soit au niveau du déconcentrés de l’Etat) brevet d’étude, soit nécessite des conditions d’ap• Titre III (loi n°84-53 du 26 janvier 1984) : Fonction titudes particulières (ex : ouvriers d’entretiens et publique territoriale (Collectivités territoriales et d’accueil, ouvriers professionnels...). leurs établissements publics) • Titre IV (loi n°86-33 du 9 janvier 1986) : Fonction publique hospitalière (Hôpitaux, établissements à titre d’exemple, Aude Cherdo a passé le Concours sanitaires et sociaux) de catégorie B « Technique de la communication » option Arts Graphiques en mars 2008. Elle est encore Les 3 catégories hiérarchiques stagiaire de la fonction publique jusqu’en mars 2009 (période probatoire à la fin de laquelle, elle sera sans • La catégorie A correspond aux fonctions de direction, doute titularisée). de conception et d’encadrement (Cadres supérieurs, ingénieurs, médecins, administrateur). Dans le domaine des Arts grahiques, il n’existe pas Le recrutement se situe au niveau de la licence, à de concours de catégorie A. l’exception de certains cadres d’emplois qui exigent des diplômes supérieurs. Au Conseil régional, on peut intégrer un service sans avoir le concours, on est contractuel sur la base d’un • La catégorie B correspond à des fonctions d’appli- CDD de 3 ans, renouvelable une fois. cation et de maîtrise (cadres intermédiaires, techniciens...). Les fonctionnaire de catégorie B peuvent encadrer des équipes, des ateliers, des services. Ils constituent un encadrement intermédiaire. Le recrutement se situe au niveau du baccalauréat dans la


Formation professionnelle 236,1 M¤ (27 %) Ressources fiscales régionales (30 %) et tranférées par l’état (16 %) 504,7 M¤

Transports 220,6 M¤ (24 %)

Lycées 181,7 M¤ (20 %)

Crédit d’état 370,6 M¤ (36 %)

économies au service de l’emploi 121,2 M¤ (13 %) Emprunts 150,8 M¤ (14 %)

Environnement et tourisme 51,8 M¤ (6 %)

Culture et Sport 36,6 M¤ (4 %)

Concours d’autres institutions 37,5 M¤ (4 %)

Aménagement du territoire 34,4 M¤ (4 %) Ressources internes 26 M¤ (2 %)

Solidarité 12,8 M¤ (1 %) Autres missions 10,5 M¤ (1 %)

Budget : 1,099 milliards d’euros

Les recettes

37


© Fanny Callipel — Lisaa Rennes — octobre 2009


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