Rencontre autour de la Terre - Projet de Tiers-lieu agricole en lisière de la forêt de Tronçais

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RENCONTRE AUTOUR DE LA TERRE UN TIERS-LIEU AGRICOLE EN LISIÈRE DE LA FORÊT DE TRONÇAIS

STUDIO DE PROJET S8 2020 - RURAL NOUVEAU - ENCADRÉS PAR S. MELEMIS ET T. RIÈME CÉLINE DECUYPÈRE - LOUISE GLUNTZ -DESTI SIRVEN


SOMMAIRE PRÉFACE 1. PRÉSENTATION DU CONTEXTE ET DES ENJEUX

4. LE TIERS-LIEU AGRICOLE EN LISIÈRE DE FORÊT

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1.1. LE MONDE AGRICOLE SOUS HAUTE TENSION

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1.2. DUALITÉ DE L’AGRICULTURE ET DE LA BIODIVERSITÉ

2. PRÉSENTATION DE LA FORÊT DE TRONÇAIS

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4.2. LES OBJECTIFS DU TIERS-LIEU ET SES HABITANTS TEMPORAIRES

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4.3. DÉFINITIONS DES PROGRAMMES

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4.4. LE PROJET DANS SA TEMPORALITÉ ET SON DEVENIR

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4.5. DES HANGARS RÉHABILITÉS

2.1. LOCALISATION DE LA FORÊT 3 4

2.2. SES PAYSAGES ET SES HABITANTS

4.1. UN TIERS-LIEU SUR UNE ANCIENNE EXPLOITATION

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4.2. UN PROJET DE RENCONTRE ET DE MISES EN COMMUN 5

2.3 LA FAUNE ET LA FLORE À PRÉSERVER ET À VALORISER

4.3. DISPOSITIFS ARCHITECTURAUX INTER-ESPÈCES 17 3. LE PROJET DANS LA FORÊT DE TRONÇAIS CONCLUSION

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3.1. LOCALISATION DU SITE

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3.2. LES CHOIX D’IMPLANTATION

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3.3. PORTRAITS FICTIFS DES FERMES ET DES HABITANTS DU SITE

COORDONNÉS


PRÉFACE

UN TIERS-LIEU AGRICOLE EN LISIÈRE DE LA FORÊT DE TRONÇAIS

TRADUCTION EN ANGLAIS

Notre projet est un tiers-lieu agricole porté par une Association qui accompagne la transition agricole en offrant un cadre et des terres de travail aussi bien à des personnes originaires du monde agricole qui souhaitent lancer leur production et bénéficier d’un soutien avant d’investir, qu’à des personnes issues d’un autre domaine qui souhaitent se reconvertir ou découvrir ces métiers.

Our project is an agricultural third place carried out by an association whose goal is to support the agricultural transition by offering a good work environment and some land to people coming from the agricultural world that are willing to launch their production and be given some financial support before they invest or people from other fields who want to retrain and discover these professions.

Ce lieu serait ouvert au public, et s’inscrit dans un chemin de forêt balisé existant. Un aménagement de ce sentier est prévu pour y valoriser la biodiversité, et en particulier les espèces auxiliaires à l’agriculture. Ces dispositifs permettent de créer de nouvelles observations de la faune et la flore sauvages, et offrent au visiteur la possibilité de s’immerger dans le monde animal, créant ainsi une coexistence entre l’humain et le non- humain.

This place would be open to the public, and be part of an existing marked forest path. This path’s development is planned to emphasize its biodiversity, most particularly species that are auxiliary to agriculture. Architectural devices will allow for new observations of wild fauna and flora, offering to its visitors the possibility to immerse into the animal world, creating human/non-human co-existance moments.

Ce tiers-lieu s’implante dans une ferme rachetée à des agriculteurs partant à la retraite, entourée d’autres fermes de productions variées qui pourront être mises en collaboration avec le projet. Pour la mise en place du projet dans une ancienne ferme, nous avons établis un récit ficitf.

The third place is settling inside a farm that would be bought from two retiring farmers, and which is surrounded by other various farms that could work in collaboration with the project. For the creation of the project in an old farm, we established a fictional story.

Il propose : - Un espace d’habitation pour les porteurs de projet - Un espace commun privé de restauration et de détente - Un lieu de restauration pour le public - Des ateliers d’expérimentation et de travail - Des serres d’exploration - Un espace de stockage pour les machines - Les champs d’expérimentation et de production - De petits dispositifs dans la forêt qui permettent de nouvelles interactions L’idée est d’y accueillir des porteurs de projets qui, chacun avec leurs méthodes et avec les terres qui leurs sont confiées, mettent en place un système agricole durable, et non nuisible à l’environnement. Ainsi, les terres ne seront plus un synonyme de toxique pour la biodiversité et les animaux sauvages, mais seront au contraire leurs alliées et permettront des échanges fructueux entre le milieu sauvage et le milieu agricole.

It offers : - A living space for project carriers - A private cafeteria and recreation space - Food service for the public - Experiment and work spaces - Exploratory greenhouses - Machine storage - Experiment and production fields - Architectural devices inside the forest allowing for new interactions The idea is to welcome project leaders who, each with their methods and the land entrusted to them, set up a sustainable agricultural system that is not harmful to the environment. Thus, the land will no longer be a synonym of toxic for biodiversity and wild animals, but will instead be their allies and allow virtuous exchanges between the wild and the agricultural environment.


1. PRÉSENTATION DU CONTEXTE ET DES ENJEUX


Nous nous sommes intéressées ce semestre à la forêt de Tronçais, qui est complètement entourée de champs agricoles. Les cultures de cette région font un usage bien inégal des pesticides, témoignant de la diversité des méthodes agricoles qui y sont employées. Nous avons relevé un certain nombre de dysfonctionnements dus aux difficultés rencontrées par le monde agricole comme le monde sauvage en cet endroit. Les agriculteurs du Cher et de l’Allier se mobilisent, partageant des pic-nics devant la préfecture, ou ralentissant la circulation dans les rues de Bourges. Ils estiment qu’internet fait véhiculer de fausses idées sur leur métier aux consommateurs, souvent très éloignés de la réalité des exploitations. Ils expliquent travailler 12 heures par jour en se levant la nuit, sans pourtant gagner leur vie. Le manque de jeunes agriculteurs se fait aussi sentir, au risque que des territoires se retrouvent abandonnés. Les importations de produits agricoles internationaux sont pour eux une concurrence déloyale car ces produits ne sont pas soumis aux mêmes normes et régulations que les leurs.


LE MONDE AGRICOLE SOUS HAUTE TENSION DES NORMES TOUJOURS PLUS CONTRAIGNANTES Normes françaises, normes européennes... Les exploitations agricoles sont sans cesse mises au défi de nouvelles normes sanitaires, qui ont un coût très élevé pour leurs propriétaires. Celles-ci viennent parfois du Ministère de l’Agriculture, mais aussi des Mintères de l’Environnement, de la Santé, de l’Intérieur, du Travail, de la Biodiversité... Et ce sans préavis. Ces normes sont souvent contradictoires et incohérentes, provoquant l’incompréhension des agriculteurs.

SCISSION ENTRE L’ECONOMIE NEO-LIBERALE, LES ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX ET LES DESIRS DES CONSOMMATEURS Peu importe le sujet des tensions, il semble qu’elles soient très largement dirigées vers les agriculteurs directement. En effet, ceuxci souffrent du manque de connaissance du public concernant la réalité de leur métier

et du fonctionnement de leurs exploitations. Les agriculteurs manquent de soutien économique, et les consommateurs manquent de connaissances quant à la complexité du fonctionnement du monde agricole.

MANIFESTATIONS L214 POUR LA FERMETURE DES ABATTOIRS Des affrontements ont régulièrement lieu lors de manifestations pour la libération animale, prenant lieu devant les abattoirs des agriculteurs, dont les méthodes sont fortement dénoncées par les manifestants. On parle d’ « activisme offensif contre le spécisme, pour une société qui refuse l’exploitation et la mise à mort d’animaux » d’un côté, et du besoin de « défendre les éleveurs face au prosélytisme et aux mensonges végans » de l’autre.

MANIFESTATION DES AGRICULTEURS DU CHER ET DE L’ALLIER : AGRIBASHING ET SOUS-REMUNERATION

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Les agriculteurs du Cher et de l’Allier se mobilisent. Une centaine d’entre eux se sont retrouvés devant la préfecture de Moulins, en Octobre 2019, partageant un pique-nique composé de leurs propre produits. D’autres ont ralenti la circulation dans les rues de Bourges, plus récemment, distribuant des pommes pour attirer l’attention des habitants.

Ils estiment qu’internet fait véhiculer de fausses idées sur leur métier aux consommateurs, souvent très éloignés de la réalité des exploitations. Ils expliquent travailler 12 heures par jour en se levant la nuit, sans pourtant gagner leur vie. Le manque de jeunes agriculteurs se fait aussi sentir, au risque que des territoires se retrouvent abandonnés.

Les imports de produits agricoles internationaux sont pour eux une concurrence déloyale car ces produits ne sont pas somis aux mêmes normes et régulations que les leurs. « Les agriculteurs français sont attaqués sur leurs modes de production, sur le respect de la nature, du bien-être animal... Nous pensons que ces critiques sont infondées»


DUALITE DE L’AGRICULTURE ET DE LA BIODIVERSITE DEUX MILIEUX AYANT LEURS PROPRES PROBLÉMATIQUES...

QUI SE CRISTALLISENT A LEUR RENCONTRE EN LISIERE DE FORÊT...

MAUVAISE GESTION DES FORÊTS : DEFORESTATION CROISSANTE, APAUVRISSEMENT DE LA BIODIVERSITE EFFETS NEFASTES SUR LA BIODIVERSITE

PENETRATION DE SUBSTANCES CHIMIQUES DANS LA FORÊT, ISSUES DE L’AGRICULTURE

UTILISATION DE PESTICIDES ET AUTRES SUBSTANCES NOCIVES DANS LES CHAMPS ET CULTURES

Localisation du site La quantité de pesticides utilisés dans l’Allier, et plus particulièrement autour de la forêt de Tronçais, est drastiquement inégal d’un canton à un autre. Cela souligne l’inégalité des méthodes et des pratiques agricoles en place dans la région.

En Octobre 2018, 1.200 habitants de l’Allier, forestiers et citoyens, se sont réunis à Saint-Bonnet-Tronçais pour dénoncer la privatisation de l’Office national des forêts (ONF) et l’industrialisation croissante des forêts publiques. La veille, plus de 200 marcheurs, partis mi-septembre de Mulhouse, Strasbourg, Valence et Perpignan, étaient déjà arrivés en fin de journée dans la commune voisine de Cérilly, dans le cadre de leurs « Marches pour la Forêt ».

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2. PRÉSENTATION DE LA FORÊT DE TRONÇAIS


Située au Nord-Ouest du département de l’Allier, la forêt de Tronçais constitue un massif dense de 10 583 ha. Au XVIIème siècle, Tronçais est une futaie dégradée par l’usage du bois par les habitants. C’est pourquoi en 1669, le ministre Colbert engage une grande réforme et édicte la première grande loi forestière. Cette dernière établit les premières règles sylvicoles et détermine des objectifs à long terme de hautes futaies qui s’appliquent alors à Tronçais. Considérée comme l’une des plus belles futaies de chênes d’Europe, la forêt est aujourd’hui menacée par la surexploitation et l’expansion des champs agricoles, comme le soulignent le réseau forêt de la fédération Allier Nature, la Société des amis de la forêt de Tronçais (SAFT) et sa section faune sauvage. De ce fait, le 29 Octobre 2018, 1 200 personnes se sont réunis dans la forêt de tronçais pour contester « l’industrialisation croissante » des forêt publiques qui pratique les coupes blanches, le recours aux engrais et pesticides, le labourage qui détruit l’humus, la plantation d’une seule essence par parcelle etc. Par son histoire, la forêt de Tronçais a façonné sa renomée nationale voire mondiale pour la qualité de ses bois et aujourd’hui elle devient un véritable symbole contre l’industrialisation. Par-là ce lieu semble alors constituer un site d’implantation intéressant pour le projet d’un centre agroécologique puisqu’elle permet de réunir plusieurs acteurs autour d’un même combat, autour de la même terre.


Charenton-du-Cher

LA FORÊT DE TRONÇAIS Ainay-le-Château

Valigny

1. LOCALISATION DE LA FORÊT

Coust

Braize

Sain-Bonnet-Tronçais

2. LÉGENDE DE LA CARTE

Le Perche

Cérilly

Aires urbaines Axes routiers

Urçay

Zone Natura 2000 Theneuille

Réseau hydraulique Le Brethon

Forêt

Épineuil-le-Fleuriel

Surfaces agricoles

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Vallon-en-Sully


PAYSAGES ET HABITANTS DE LA FORÊT

2. LÉGENDE DE LA CARTE

1. UNE FORÊT RICHE EN BIODIVERSITÉ

Forêt Cadulcifoliées

La carte montre une forêt entourée par des zones urbaines et agricoles. Les champs semblent empiéter sur la forêt, créant des espaces agricoles enclavés à la lisière de la forêt.

Marais

Face aux différents enjeux qui montrent une dualité entre le milieu forestier et le milieu agricole, ce n’est pas seulement les arbres qui sont menacés mais un écosystème entier puisque la forêt abrite une diversité écologique importante. En effet, au détour des étangs, des prairies et des landes, ces paysages hébergent de nombreuses espèces d’insectes, d’oiseaux et de chauve-souris.

Prairies Eaux douces intérieures Forêt de résineux Forêts mixtes

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FAUNES À PROTÉGER ET À VALORISER 1. L’IMPORTANCE DES CHAUVES-SOURIS DANS L’AGRICULTURE

La forêt domaniale de Tronçais est un site majeur pour l’observation des chiroptères. On y dénombre 21 espèces dont des populations importantes de Grand murin et de Vespertillon de Natterer. L’intensité agricole et la dégradation du maillage écologique seraient fortement impliquées dans le déclin des populations de chauves-souris d’Europe. Or, il ne faut pas oublier le rôle essentiel de ces mammifères insectivores dans la régulation des ravageurs des cultures et leur potentiel en tant que bio-indicateurs de la qualité du milieu agricole. (ONF)

2. L’IMPORTANCE DES INSECTES DANS L’AGRICULTURE

A. Le Grand murin myotis myotis

A. Le Petit rinolophe rinolophus hipossiderus

A. Le Rinolophe fer à cheval rinolophus ferrumequinum

A. Minioptère de Schreibers

A. Murin à oreilles échancrées myotis emarginatus

A. Oreillard gris méridional plecotus austriacus

A. Murin de Daubenton myotis daubentonii

D. Grèbe huppé podiceps cristatus

A. Chevreuil capreolus capreolus

A. Cerf cervidae

A. Sanglier sus scrofa

D. Loutre d’Europe lutra lutra

B. Grenouille aigle rana dalmatina

B. Triton crêté triturus cristatus

A. Vipère péliade vipera berus

D. Lamproie de Planer lampetra planeri

A. Murin de Bechstein myotis beshsteinii

A. Rinolophe euryale rinolophus euryale

A. Murin de Brandt myotis mystacinus brandti

A.Barbastelle d’Europe barbastella barbastellus

A. Murin de Natterer myotis nattereri

Riche en vieux bois et bois sénescents, Tronçais abrite une très importante population de coléoptères. 600 espèces sont recensées dont le Lucane cerf-volant, le Grand Capricorne, l’Osmoderme et le Taupin violacé. Les coléoptères n’ont pas de frontière dans le compost. Ils sont ce qu’on appelle complètement compostivores, se nourissant de toutes matières qui y est déposé, sans distinction de dureté ou d’humidité. Ces insectes sont ainsi très précieux pour la décomposition des matériaux les plus coriaces. (ONF) Certaines espèces de coléoptères jouent également le rôle d’auxilliaire pour l’agriculture. D’autres inesctes sont aussi indispensables, telles que les abeilles, puisqu’elles jouent le rôle de pollinisatrices.

B. Alyte accoucheur alytes obstetricans

B. Rainette verte hyla arborea

A. Chat sauvage felis silvesitris

B. Sonneur à ventre jaune bombina variegata

3. L’IMPORTANCE DES AMPHIBIENS DANS L’AGRICULTURE B. Cistude d’Europe emys orbicularis

B. Lézard des souches lacerta agilis

Les milieux aquatiques de la forêt de Tronçais abritent de nombreuses espèces d’amphibiens (dont le Triton crêté). La plupart du temps, ces vertébrés, sous-évalués en terme de biomasse dans les écosystèmes, jouent un rôle particulièrement important dans l’équilibre des réseaux écologiques. Ils sont des prédateurs, notamment de limaces et d’insectes ravageurs de cultures.

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A. Pique-prune osmoderma eremita

A. Cerf volant lucanus cerus

A. Barbot osmoderma eremita

A. Taupin violacé limoniscus violaceus

D. Chabot commun cottus gobio


FLORES À PROTÉGER ET À VALORISER

2 Espèces menacée

Arbes présents

Au cœur de la forêt de Tronçais, ils existent un nombre d’espèces de végétaux gigantesque. Certains sont propres au site, sont à préserver et à valoriser ; d’autres, menacent certaines espèces protégées. La connaissance des échanges entre ces plantes est donc essentielles afin de créer des combinaisons symbiotiques, à la fois bénéfique pour la forêt et bénéfique pour l’agriculture. Il existe une quantité infinie de possibilités qui peuvent être expérimentées au sein du projet. Voici quelques exemples d’intérêts majeurs autour de ces plantes remarquables, pouvant être intéressante pour le domaine de l’agriculture.

A. Quercus petrea A. Fagus sylvatica A. Sorbus tormi- A. Prunus avium A. Carpinus be- E. Pinus sylvestris C. Rosa arvensis D. Trapa natans Chêne sessile Hêtre commun nalis Merisier letus pin sylvestre Rosier des Chataîgne d’eau Alisier torminal Charme commun champs

D’abord, les haies arborant les champs sont de plus en plus utilisées par les agriculteurs. L’intérêt est de ramener un écosystème sain pour les cultures. C’est le cas du rosier des champs, présent sur le site de Tronçais, qui peut permettre une régulation des maladies sur les cultures. Il a un rôle indicateur pour le mildiou notamment et va contracter la maladie avant les récoltes, ce qui permet d’anticiper. Ensuite, dans le cas des élevages en champs, la qualité des plantes disponibles garantis une bonne santé et une bonne alimentation du troupeau. Les plantes fourragères offrent de nombreux nutriments. Plus le sol est favorable à ce type de plantes et plus le champ sera nutritif. Dans les champs de Tronçais l’on retrouve ces plantes telles que le trèfle rouge, le lotier, e trèfle alsike , qui sont généralement présentent dans un climat comme celui de Tronçais. Il existe sur le site, le pâturin des marais qui peut servir de fourrage pour les animaux (souvent très apprécié par les vaches). Il peut également être planté en terrains humides pour restaurer les habitats et stabiliser les sols.

Espèces protégées ( 66 en tout sur la forêt de tronçais)

4. L’IMPORTANCE DES PLANTES DANS LES CHAMPS B. Erica tetralix D. Elatine hexan- A. Dicranum Bruyère à quatre dra viride angles Elatine à six éta- Mousse mines

B. Drosera intermedia rosalis intermédiare

D. Littorella uni- D. Luronium flora hexandra Littorelle à une flûteau nageant fleur

D. Cyperus michellanus Souchet de Micheli

A. Osmunda regalis Osmonde royale fougère fleurie

B. Hottonia palus-C. Carex elongata D. Baldellia ra- B. Drosera rotun- B. Utriculana C. Loberis urens D. Isolepis fluitatris Laîche allongée nunculoides difolia australis lobélie brûlante ris Hottonie des Flûteau fausse-re-rosalis à feuilles Utriculaire citrine Scirpe flottant marais noncule rondes

B. Eleocharis ovata scirpe à inflorescance

B. Puticaria vul- B. Poapalustris D. Achillea ptar- C. Crypsis alope- A. Hyacintoides A. Cephatanthecuroides Patûrin des ma- mica non-scripta rarubra garis Herbe à éternuer Cripis de faux-vul-Jacinthes des boisCéphalanthère Herbe de Saint- rins pin rouge Roch

D. Hydrocotyle vulgaris Ecuelle d’eau

La particularité de la forêt de Tronçais est de recueillir un certains nombres de vieux chênes et de vieilles futaies. Ces végétaux sont donc partie intégrante du patrimoine de la région. Il est donc important d’en prendre soin. Ces chênes fonctionnent dans un écosystème fragile où de nombreuses espèces de plantes ont leurs rôles à jouer. C’est le cas, par exemple, de la mousse « dicranum viride », classée par Natura 2000. Elle joue un rôle purificateur en absorbant dans l’air les éléments et recouvre les arbres tout du long. Il s’agit d’un bio indicateur essentiel pour analyser la pollution dans un secteur. Dans la forêt de Tronçais, il y a aussi la jacinthe des bois qui est à préserver. En effet sa présence est de plus en plus rare, pourtant elle est très bienvenue car elle indique que le sol est très riche en argile. De plus, celle-ci pousse dans les clairières principalement, ce qui amène à penser que des échanges inter-espèces sont possibles avec la faune et flore des champs. Que cela soit dans un milieu forestier ou dans les prairies, Le cycle des plantes contribuent à la richesse des plantes. La matière organique qui est à la base de l’humus est d’origine essentiellement végétale. Par conséquent, un biotop peut s’enrichir par lui-même grâce aux échanges inter-espèces existant en son sein.

Espèces Invasives ( 17 en tout sur la forêt de tronçais)

5. L’IMPORTANCE DES PLANTES DANS LA FÔRET

C. Ambrosi arte- D. Azolia filiculoides misfolia Ambrosie élevée Fausse-fougère

C. Solidago canadensis Gerbe-d’or

C. Symphotrichum Aster lancéolé

D. Hypericum androsaemum millepertuis androsème

A. Bidens FronA. Helianthus dosa tuberosus Patate de Virginie Bident feuillé

E. Robinia pseu- D. Egeria densa doacacia Elodée dense Robinier faux-accacia

A. Acer negundo C. Buddleja daErable negundo vidii Arbre à papillon

D. Elodea caD. Lemnaminuta nadensis Lentille d’eau Elodée du Canada

C. Senecia inae- A. Dysphania quidens ambrosioides Séneçon sud-afri- Chénopode cain fausse-amboisie

A. Ailanthus alus- B. Sporobolus sima indicus Faux vernis du Sporobole fertile Japon

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3. LE PROJET DANS LA FORÊT DE TRONÇAIS


Au sein de la forêt de Tronçais, un endroit nous a particulièrement marqué de par son enclavent et ses sols dessinés par des motifs de champs divers et variés. La lisière entre le monde agricole et la forêt semble ici très marqué, séparant davantage le monde rural de l’urbain.


LE SITE DU PROJET 1. LOCALISATION DU SITE

2. LÉGENDE DE LA CARTE

Culture du maïs Culture d’orge Culture de blé tendre

LA VILLETTE

Prairie permanente Prairie temporaire Autre céréale

LES CHÉRONS LA MARINERIE

Fourrage Colza

LES COTEAUX

Délimitation de parcelles Point d’observation Vestiges Arbres remarquables

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Flores remarquables

LES PETITES ET GRANDES LOGES


STRATÉGIE D’IMPLANTATION AU SEIN DE LA FORÊT

1. DESSINS SENSIBLES DU SITE (DEPUIS PARIS)

1. CHOIX DU SITE D’IMPLANTATION

Situé à la lisière de la forêt, le site d’implantation constitue un lieu intéressant. En effet, une ensemble de champs de production semble enclavé dans la forêt et révèle la dualité du monde forestier et agricole mentionnée en introduction. Cette dichotomie s’accentue davantage à travers les traces d’une production intensive au nord du site d’implantation. De plus, le site se situe dans une zone caractérisée par des étangs et des clairières rythmés par des arbres remarquables, des points d’observations et quelques vestiges du passés tels que la croix Gendron et la fontaine Sablière.

Vue sur une lisière de la forêt, frontière physique marquée.

2. DES CHAMPS ENCLAVÉS DANS LA FORÊT

Val d’Aumance et monts aux forêts mixtes Etangs et clairières rythmés par des arbres classés

Vue sur le l’étang situé sur le site d’implantation.

Plateau des jeunes futaies Lisière et jeunes futaies

Monts et vieilles futaies

Site de projet La croix Gendron

La fontaine Sablière

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PORTRAITS FICTIFS DES FERMES ET DE LEURS HABITANTS

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4. LE TIERS-LIEU AGRICOLE EN LISIÈRE DE FORÊT


Notre projet est un tiers-lieu agricole, porté par une Association qui accompagne la transition agricole en offrant un cadre et des terres de travail aussi bien à des personnes originaires du monde agricole qui souhaitent lancer leur production et bénéficier d’un soutien avant d’investir, qu’à des personnes issues d’un autre domaine qui souhaitent se reconvertir ou découvrir ces métiers. Ce tierslieu s’implante dans une ferme rachetée à des agriculteurs partant à la retraite, entourée d’autres fermes de productions variées qui pourront être mises en collaboration avec le projet.


MISE EN PLACE D’UN TIERS-LIEU AGRICOLE SUR UNE ANCIENNE EXPLOITATION 1. LOCALISATION DE LA FERME

3. LE RACHAT FICTIF DE LA FERME DE LA VILLETTE

Départ en retraite, sans enfants désireux de reprendre leurs terres. Vente de la ferme.

2. LE CHOIX DE CETTE FERME

Achat de la ferme par des associations locales pour créer un Tiers-lieu agroécologique.

Démarches administratives et demande d’aide financière à la région pour le Tiers-lieu.

Phase de réhabilitation des hangars et de mise à disposition de matériel.

4. LES ACTEURS DE LA FICTION

À travers la rencontre fictive des habitants de la ferme de la Marinerie, des Coteaux, des Chérons, et des petites et grandes Loges, une transition écologique semble déjà émerger au sein du site d’implantation. En effet, la présence de haies et de prairies temporaires ou permanentes sur ces fermes montrent un intérêt particulier pour un mode de production en faveur de la biodiversité. Toutefois, cette symbiose entre le monde agricole et la forêt semble faire face à la ferme de La Villette, qui a contrario, montre toujours les cicatrices d’une agriculture intensive. Par cette observation, la ferme de La Villette devient pour nous un site intéressant afin de mettre en place un Tiers-Lieu agricole pour favoriser davantage la transition écologique dans la région.

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José ancien propriétaire

C’est l’Association pour la Transition Agricole qui rachète la ferme de La Villette en 2020 à José, agriculteur depuis l’adolescence, et son épouse, qui prennent tous deux leur retraite et n’ont pas d’enfants désireux de reprendre l’exploitation. L’idée est d’y implanter un tiers-lieu agricole, en partenariat avec La Coopérative TiersLieu.

Léon trésorerie

Je m’appelle Léon, je suis en charge du financement du projet. Je vous présente Samia et Hélène. Nous avons lancé l’association il y a 5 ans, afin de pouvoir proposer un tremplin aux agriculteurs en difficulté, ou à des citoyens désireux de se lancer dans la pratique agricole.

Samia partenariats

Samia s’occupe des partenariats afin d’enrichir le projet d’un maximum d’acteurs et d’experts utiles au projet, qui ont souvent déjà une expérience des tiers-lieux, et Hélène est une bénévole qui s’occupe des démarches administratives nécessaires à l’accueil des usagers, et à l’établissement de leur projet.

Hélèné administratif

L’idée est de prêter un espace de vie et une certaine surface agricole à toute personne ayant un projet agricole qui s’inscrit dans la transition écologique pour la durabilité des pratiques agricoles, et la santé de l’environnement. Les horizons variés des usagers renforcent leurs savoir-faires, qu’ils partagent, et auxquels nous ajoutons l’intervention de partenariats enrichissants.


LES OBJECTIFS DU TIERS-LIEUX ET SES HABITANTS TEMPORAIRES 1. UN TIERS-LIEU POUR QUOI? Les agriculteurs sont de moins en moins nombreux malgré leur importance pour nourrir la population croissante de demain. En cause notamment, les enfants d’agriculteurs reprennent de plus en plus rarement l’exploitation familliale et l’installation des porteurs de projets non issus du milieu agricole sont difficiles. De ce fait, ce projet de Tiers-lieu permet à plusieurs porteurs de projets, intéressés par l’agroécolgie, de tester un projet en conditions réelles sur une période variant de 1 à 3 ans, tout en réduisant les risques associés à l’acquisition de foncier. L’objectif est de créer une boîte à idée pour l’agriculture et la ruralité de demain. Une des finalités de ce projet serait alors de repenser la lisière qui sépare actuellement la ferme de la Villette avec la forêt, en réfléchissant à des modes de production pour la transition écologique et ainsi permettre une symbiose entre le monde forestier et le monde agricole.

3. DES PORTEURS DE PROJETS FICTIFS ET DIVÉRSIFIÉS METTANT LEURS SAVOIRS EN COMMUN

Hugo, 38 ans jeune agriculteur

Moi, c’est Hugo. J’ai intégré une formation agricole plus jeune même si ma famille n’a pas de terre. J’aimerais pouvoir me lancer un peu avant d’investir dans ma propre ferme spécialisée en agroforesterie.

Noémie 40 ans ancienne chef d’entreprise

Siméon, 23 ans artiste

Je m’appelle Noémie et j’ai ma propre entreprise de textile à Lyon. J’aimerais me reconvertir dans un projet agricole centré sur la lutte biologique par la faune locale.

Je suis artiste depuis quelques années et on m’a toujours dit que j’avais la main verte. Je veux apprendre la technique ancestrale du pré-verger car elle associt l’élevage et l’agriculture

4. VERS DES TECHNIQUES SYMBIOTIQUES : UNE BIODIVERSITÉ AU SERVICE DE L’AGRICULTURE

2. UN TIERS-LIEU POUR QUI?

Le projet de Tiers-lieu agricole est ouvert à toute personne potentiellement non issue du milieu agricole ou en reconversion professionnelle. Il peut également accueillir des agriculteurs issus du milieu agricole mais rencontrant des problèmes quant à l’acquisition de foncier. Enfin, ce Tiers-lieu agricole est aussi ouvert au public pour découvrir et partager des moments de convivialité plus près de la terre. (Dans le même esprit que le 6B à Saint-Denis, en IDF).

Une reforestation par l’agroforesterie L’agroforesterie est un mode d’exploitation des terres agricoles associant des arbres et des cultures ou de l’élevage. L’association des arbres et des cultures présente des avantages notamment dans la préservation des sols. L’arbre protège les cultures (brisevent, moindres impacts des pluies violentes, grêles, insolation excessives) et augmente la profondeur exploitable du sol grâce à ses racines.

Lutte biologique par la faune locale Méthode de lutte contre les nuisibles tels que les ravageurs des cultures (insectes, acariens, etc.), les maladies (fongiques, bactériennes, virales, etc.) ou les mauvaises herbes au moyen d’organismes vivants antagonistes, appelés auxilliaires des cultures. La chauve-souris, très présente dans la forêt est un véritable allier à l’agriculture.

Mise en place de Pré-verger Le pré-verger est une prairie permanente, fauchée ou pâturée, plantée d’arbre fruitiers. Il permet d’associer le bétails et les végétaux en créant des services écosystémiques. L’animal contrôle l’herbe et mange les fruits véreux. En contrepartie, l’arbre lui fait de l’ombrage.

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PROGRAMMES PRIVÉS DES ESPACES DE VIE COMMUNE Hangars réhabilités Terres d’expérimentations Espace de stockage Chambres privés pour chaque porteurs de projets Espace de vie : cuisine, salle commune, laverie, salle de repos

PROGRAMMES OUVERTS DES ESPACES DE CONVIVIALITÉS Hangars réhabilités Accueil du public Cantine associative avec les produits issus de la ferme Espace d’échange polyvalent d’expositions et de conférences Espace de coworking RENCONTRE AVEC LE VIVANT Sentier d’exploration Les hôtels à insectes Le belvédère des chauves-souris

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Les observatoires de l’étang


FICTIONS DU PROJET : LE TIERS-LIEU AGRICOLE DANS SA TEMPORALITÉ FICTION FICTION DU FICTION PROJET DU PROJET : DU LE TIERS-LIEU PROJET : LE TIERS-LIEU : LEDANS TIERS-LIEU SA DANS TEMPORALITÉ SA DANS TEMPORALITÉ SA TEMPORALITÉ

FICTION DU PROJET : LE TIERS-LIEU DANS SA TEMPORALITÉ ICTION FICTION DUDU PROJET PROJET : LE : LE TIERS-LIEU TIERS-LIEU DANS DANS SASA TEMPORALITÉ TEMPORALITÉ

1. UNE DES FICTIONS POSSIBLES DU PROJET : VERS UNE LISIÈRE QUI S’ESTOMPE AU COURS DU TEMPS

3. LA TEMPORALITÉ DU TIERS-LIEU

Le tiers-lieu agricole est un projet éphémère du point de vue du site sur lequel il s’implante, mais son principe de fonctionnement, lui, est intemporel. C’est-à-dire qu’il s’agit de transformer des terres dont l’exploitation n’est pas durable, en y mettant en place des modes de production alternatifs, et durables. Cette transformation, au cours de laquelle la qualité des sols s’améliore grandement, se fait sur plusieurs années. Une fois que le lieu a retrouvé une santé durable et qu’il peut fonctionner complétement par le biais de méthodes écologiques, alors, le tiers-lieu pourra être démentelé, vendu en tant que ferme écologique, et il pourra rouvrir dans un nouveau territoire agricole en difficulté. T+1 T+2 T+3 T+1T+1 T+2T+2 T+3T+3 C’est pourquoi nous pensons à ce tiers-lieu comme A T+1, certains champs sont en repos pour regénérer T+2, laparcellaire division parcellaire commence, pour laisser A parcelles T+3, les parcelles sont à plus présents plus et plus A T+3, les sont sont à présents petites etpetites plus nomT+1, certains champs sont placés en placés repos pour regénérer A T+2, laAdivision commence, pourpour laisser plus de plus A T+1, certains champs sont placés en repos pour regénérer A T+2, la division parcellaire commence, laisser plus de de A T+3, les parcelles à présents plus petites et plus nom-nom- à une intervention qui met en place un projet d’une À T+1, champs sont placés en reposterrains À T+3, ilIlreste ne reste presque plus de traces des lescadastre sols. le certains cadastre reste similaire à l’ancienne exploitation. terrains d’expérimentations. Les sont hangars sont rénovés ne reste presque plus de traces desintenterrains inten- durée relativement courte (de quelques années à À d’expérimentations. T+2, la division parcellaires commence sols. le reste similaire à l’ancienne exploitation. Les hangars rénovés pour breuses. Ilbreuses. ne presque plus de traces des terrains les sols. le cadastre reste similaire à l’ancienne exploitation. terrains d’expérimentations. Les hangars sont rénovés pourpour breuses. neIlreste presque plus de traces des terrains intenOn peut observer les les premières expérimentations. accueillir de programmes. nouveau On observe des nouveaux sifs, hormi la longue traversée trasversale du Une site. Une grande de laisser nouveau On observe des nouveaux sifs, hormi laintensifs, longue traversée trasversale du site. Une grande n peut observer les premières expérimentations. On peut observer les premières expérimentations. accueillir de nouveau programmes. On observe des nouveaux sifs, hormi la longue traversée trasversale du traversée site. grande pour régénérer sols. Le cadastre reste si-accueillir terrains hormis la longue pour plus deprogrammes. terrains d’expérimentatypes d’expérimentations et l’apparition d’arbres et arbustes variété d’activités est alors présente les expérimentations une décennie), mais dans un cycle perpétuel en typestypes d’expérimentations et l’apparition d’arbres et arbustes variété d’activités est alors présente et lesetexpérimentations d’expérimentations et l’apparition d’arbres et arbustes variété d’activités est alors présente lesetexpérimentations milaire à l’ancienne exploitation. On peut ob-dansdans transversale du site. Une grande variété d’actions. hangars sont rénovés pour accueil- prolifèrent. dans les champs. prolifèrent. les champs très boisés, favorisant Enfin, lesEnfin, champs sont très sont boisés, favorisant les les les s’implantant chaque fois en de nouveaux endroits les champs. les Les champs. prolifèrent. Enfin, les champs sont très boisés, favorisant server les premières expérimentations. tivités est inter-espèces alors présente et lesdes expérimentaéchanges inter-espèces la régénération des sols. lir de nouveaux programmes. On observe de échanges inter-espèces et la et régénération sols. échanges la et régénération des sols. dans le besoin. T+1 T+1 T+1 T+2 T+2 T+2 T+3 nouveaux types d’expérimentations et l’appa- tions prolifèrent. Enfin, les champs sont très Les défis climatiques demanderont sans doute une LÉGENDE : ÉGENDE : LÉGENDE : rition d’arbres et d’arbustes dans le champs.. boisés, favorisant les échanges inter-espèces adaptation continue desont l’agriculture la biodiAde T+3, les parcelles A àT+3, les parcelles à présents sontet plus àde présents petites plus et plu pe A T+1, certains Asont T+1, champs certains sont champs placés sont enregénérer repos placés pour en repos regénérer regénérer A T+2,parcellaire la division A T+2, parcellaire la divisionpour commence, parcellaire pourde laisserpour plus laisser de les plus A T+1, certains champs placés en repos pour Apour T+2, la division commence, laisser commence, plus A T+3, parcelles sont présents plus petites et plus nomet la régénération des sols. versité du temps, etplus les tiers-lieu comme breuses. Ilcours ne breuses. reste presque Il reste presque deterrains traces plus des deterrains traces d les le cadastre lessimilaire sols. le reste cadastre similaire resteàexploitation. l’ancienne similaire à exploitation. l’ancienne exploitation. terrains d’expérimentations. terrains Les sont hangars rénovés sont pour rénovés pour les sols. lefourrage cadastre reste à pharmacies l’ancienne terrains d’expérimentations. Lesd’expérimentations. hangarsLes sonthangars rénovés pour breuses. Il ne reste au presque plus dene traces des intenPrairies pharmacies Prairies «luttes biologiques» Céréales desols. fourrage Céréales de Prairies pharmacies Prairies «luttes biologiques» Prairies Prairies «luttes biologiques» Céréales de fourrage trouveront sans doutedu une à toute deaccueillir nouveau de programmes. nouveau programmes. On nouveaux observeOn desobserve nouveaux nouveaux sifs, hormi lasifs, longue hormi traversée la longue trasversale traversée trasversale du site. Unedg On peut On peut lesexpérimentations. observer premières lesexpérimentations. premières expérimentations. On peut observer les observer premières accueillir de accueillir nouveau programmes. On observe des sifs,des hormi lacelui-ci longue traversée trasversale site.place Une grande époque dans la société. types d’expérimentations types d’expérimentations et d’arbres l’apparition l’apparition d’arbres et d’arbres arbustes et d’activités arbustes variétéest d’activités variété est d’activités alors présente est alors et présente les expérimen et les types d’expérimentations et l’apparition et arbustes variété alors présente et les expérimentations Céréales biologiques Permacultures Champs en jachère Champs en jachère Permacultures Céréales biologiques Champs en jachère Permacultures Céréales biologiques dans les champs. dans les champs. prolifèrent. prolifèrent. Enfin,sont les champs Enfin, les sontchamps très boisés, sontles très favoris bo dans les champs. prolifèrent. Enfin, les champs très boisés, favorisant 2. LÉGENDE DES CARTES FICTIVES échanges inter-espèces échanges inter-espèces et la régénération et la régénération des sols. d échanges inter-espèces et la régénération des sols. Maraichâge Maraichâge Maraichâge

Vignes Vignes Vignes

Pré-verger Pré-verger Pré-verger

LÉGENDE : : LÉGENDE LÉGENDE : Céréales de fourrage Céréales deCéréales fourragedePrairies fourragepharmacies Prairies pharmacies Prairies pharmacies Prairies «luttes biologiques» Prairies «luttes Prairies biologiques» «luttes biologiques»

Présence d’insectes

Champs en jachère Champs en Champs jachère enPermacultures jachère Permacultures Permacultures Céréales biologiques Céréales biologiques Céréales biologiques

Présence de chauves-souris

Maraichâge MaraichâgeMaraichâgeVignes

Présence d’amphibiens

Vignes

Vignes

Pré-verger Pré-verger Pré-verger

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DES HANGARS RÉHABILITÉS 1. LOCALISTATION DES HANGARS

2. PROGRAMMES AU SEIN DES HANGARS

Les hangars réhabilités sont divisés en deux typologies d’espaces distinctes : une partie privé réservée aux porteurs de projets et une seconde plus ouverte au public. Ils offrent des espaces de vie commune pour les habitants temporaires tels qu’une cuisine, une salle commune, une laverie et une salle de repos. On y trouve également des chambres privés à disposition de chaque porteur de projet pour la durée de son séjour. Des espaces de stockage, ainsi que des abris et enclos pour le bétail seront aussi mis à disposition. Au-delà d’un espace d’acceuil et d’information pour le public, d’autres espaces seront aussi bien accessible aux porteurs de projets qu’au public, comme des espaces de travail commun et un espace polyvalent d’exposition et de conférences.

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UN PROJET DE RENCONTRES ET DE MISE EN COMMUN DES SAVOIRS 1. DU MOBILIERS RECYCLÉS

2. ORGANISATION DES PROGRAMMES AU SEIN DES HANGARS

PUBLIC ACCUEIL INFORMATION RESTAURATION TOILETTES PUBLIC ESPACE D'EXPOSITION

PUBLIC ATELIERS

PUBLIC SERRE

PUBLIC ATELIERS PUBLIC SERRE

PRIVE 3x11 CHAMBRES

PRIVE PARTAGE 1 CUISINE/CANTINE 1 SALLE COMMUNE

PUBLIC ESPACE D'EXPOSITION

PUBLIC ACCUEIL INFORMATION RESTAURATION TOILETTES

PRIVE PARTAGE 1 LAVERIE 1 ESPACE DE TRAVAIL

DES LIEUX DE VIE COMMUNE

PRIVE 11 CHAMBRES 1 LAVERIE 1 ESPACE DE TRAVAIL

PRIVE 11 CHAMBRES 1 CUISINE/CANTINE 1 SALLE COMMUNE

PRIVE 11 CHAMBRES

ACCUEIL, INFORMATION DU PUBLIC ET LIEU DE RESTAURATION

ATELIERS DE TRAVAIL PUBLICS MISE EN COMMUN DES SAVOIRS

TRAVAIL DES TERRES AGRICOLES MISES A DISPOSITION

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LES DISPOSITIFS DE RENCONTRE AVEC LE VIVANT N°1/3

1. LOCALISTATION DU DISPOSITIF

2. LES OBSERVATOIRES DE L’ÉTANG

La création de ces dispositifs permettent non seulement d’observer les amphibiens de l’étang mais aussi de les protéger en leur offrant des espaces sous lesquels s’abriter. Souvent sous-évalués, les amphibiens ne sont pas assez protégés alors qu’ils jouent un rôle important dans l’équilibre des réseaux écologiques. En effet, comme énoncé précédemment, ils sont des prédateurs, notamment de limaces et d’insectes ravageurs de cultures.

3. ÉTUDE DE LA GRENOUILLE ET DE SON HABITAT

Les milieux aquatiques de la forêt de Tronçais abritent de nombreuses espèces d’amphibiens dont la grenouille verte. Pour dormir la nuit, comme pour hiberner, les grenouilles se cachent de diverses manières : soit en se terrant sur les bords de la mare, en se cachant dans les hautes herbes ou dans les tas de feuilles mais aussi dans diverses parcelles en friche.

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Volumétrie des observatoires de l’étang


LES DISPOSITIFS DE RENCONTRE AVEC LE VIVANT N°2/3

1. LOCALISTATION DU DISPOSITIF

2. BELVÉDÈRE DES CHAUVES-SOURIS

La création de ce belvédère permet non seulement d’avoir un point de vue intéressant sur tout le site du projet mais une de ses façades constitue également un support pour les nichoirs des chauves-souris. Ces nichoirs permettent d’accueillir les chauves-souris, véritables auxilliaires pour l’agriculture, notamment lors de la période estivale. Cette fusion permet de créer un véritable espace de cohabitation inter-espèces dans lequel le visiteur vivra une expérience sensorielle avec les chauves-souris. 3. ÉTUDE DE LA CHAUVE-SOURIS ET DE SON HABITAT Volumétrie du belvédère Le Grand murin a été sélectionné pour être étudié de plus près car cette espèce de chauve-souris est l’une des plus grande de la forêt et permet ainsi de créer des nichoirs adaptés pour toutes les espèces présentes. L’été, les chauves-souris recherchent des gîtes assez chauds, dans des charpentes ou des clochers bien exposés au soleil. Dans les habitations, elles peuvent utiliser un espace assez vaste. Opportunistes, une moindre fissure peut leur convenir : dans un mur, derrière des volets, dans un tas de bois, sous un pont.

Module d’un nichoir

Perspective intérieure

Axonométrie d’un nichoir

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LES DISPOSITIFS DE RENCONTRE AVEC LE VIVANT N°3/3

1. LOCALISATION DU DISPOSITIF

2. LES HÔTELS À INSECTES

Au long d’un chemin, près des champs agricoles, il est possible d’écouter et d’observer des insectes, alliers de l’agriculture, de par leur rôle de pollinisateur ou d’auxiliaire. Chaque insecte possède son propre abri, composés de diverses manières selon leur typologies d’habitats naturels. L’objectif de ces hôtels à insectes seraient alors de favoriser leur présence au sein du monde agricole et de permettre aux porteurs de projets, s’ils le souhaitent de travailler au près de ces auxillaires.

3. ÉTUDE DES INSECTES ET DE LEUR HABITAT Volumétrie des hôtels à insectes

Bourdon

Coccinelle

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Chysope

Carabes

Staphylin

Perce-oreille Osmie Xylophage

Le bourdon nécessite une mini ruche ou bien un pot retourné dans la terre. Le chysope a besoin de tiges de bois, de papiers froissés ou des bûches percées. L’hôtel du carabe sera composé de débris de bois ou de souches, de même pour la coccinelle. Le staphylin a besoin de fagots de branches ou de feuilles mortes. Le perce-oreille sera abrité dans des morceaux de pot en terre cuite, dans la paille ou dans des fibres de bois. L’abri de l’osmie nécessite des tiges creuses, telles que le bambous, de 6 à 12 mm de diamètre. Perspective intérieure


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CONCLUSION

FRANÇAIS

ANGLAIS

Il s’agit d’un lieu conçu pour développer une agriculture qui est pensée bien au-delà de sa productivité, dans tous les impacts qu’elle peut avoir sur son environnement, en investissant une ferme pré-existante. L’implantation du tiers-lieu agricole au sein même de la Forêt de Tronçais en fait un lieu qui est en interaction directe avec le milieu forestier et toute la biodiversité qu’il accueille.

This place is about developing agriculture methods that are thought beyond juste their productivity rates, rather in every impact they may have on their environment, and by investing a pre-existing farm. The establishment of the agricultural third-place inside the Tronçais forest itself makes it a place that is in direct interaction with the forest and all the biodiversity it hosts.

Ces caractéristiques sont particulièrement propices au développement de relations et coopérations entre les deux milieux, permettant de favoriser la productivité de l’agiculture par la présence d’espèces sauvages qui lui sont bénéfiques, et de préserver la biodiversité sauvage par l’emploi de procédés agricoles qui ne lui sont pas nuisibles. Les dispositifs architecturaux ryrhmant le sentier de la forêt, quant à eux, sont mis en place pour créer de nouvelles conditions d’observation entre les espèces humaines et non humaines, et pour mettre en évidence l’existence et le fonctionnement d’espèces sauvages végétales et animales importantes, mais encore trop méconnues.

Such characteristics are particularily suitable for relationships and cooperations development between the two environments, allowing for an increased productivity in agriculture due to the presence of wild species that are beneficial to it, and for preserving wild biodiversity by using agricultural methods that do not harm it. The architectural devices punctuating the forest path are put in place to create new observation conditions for human and non-human species, and for bringing to light the existence and functioning of important animal and vegetal wild species that are too little known to the public.

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CELINE DECUYPÈRE

LOUISE GLUNTZ

celine.decuypere@paris-malaquais.archi.fr

«

Pour cette première année de master j’ai choisi de faire ce projet car il me semblait explorer un large sujet jusqu’ici jamais abordé au cours de l’enseignement d’architecture. J’ai donc eu l’envie de découvrir ce territoire inexploré. J’ai pu également apprécié l’approche très ouverte du projet : nous avons choisi de porter un regard à la fois sur les hommes mais aussi sur les espèces de la faune et la flore et je pense que cette lecture multiple a été très enrichissante. C’est donc à travers des notions de paysages, d’échanges inter-espèces et de tiers-lieu agricoles que s’est construit notre projet et ce sont celles-ci même qui font la force de celui-ci selon moi. Actuellement, je travaille pour une agence d’aménagement et rénovation d’intérieur pour les particuliers dans le Grand Paris. J’apprécie énormément ce que je fais au sein de cette agence, pourtant cela parait bien différent du projet de ce semestre. Je me suis donc interrogée sur les liens potentiels entre les deux. L’attention à la l’individu, à sa personnalité et ses besoins, est le point commun que je retrouve. En effet, pour moi l’architecture doit prendre en compte ceux qui vont l’expérimenter et je ne peux m’y résoudre à faire autrement. C’est pourquoi dans un projet ayant un regard sur diverses espèces, une analyse de la complexité et des enjeux du monde agricole, il m’a paru essentiel d’avoir cette approche sociale et cette attention particulière pour chaque personne. C’est ainsi que je conçois travailler à la suite de mon diplôme.

DESTI SIRVEN

louise.gluntz@outlook.fr LinkedIn : Louise Gluntz

«

desti.sirven@paris-malaquais.archi.fr LinkedIn : Desti Sirven

«

La dimension de ce projet qui m’a le plus captivée est la façon dont il cherche à accompagner une amélioration du paysage ; rural, forestier, sans solution tracée et donc en offrant une certaine flexibilité aux expérimentations nécessaires pour que de tels changements s’opèrent. La dualité de 2 environnements et la question des conditions nécessaires à ce qu’il cohabitent me passionne de manière générale. Je prépare d’ailleurs actuellement mon Mémoire sur l’influence du monde néo-libéral sur les peuples autochtones de l’Arctique, à travers la perspective des rennes et caribous, étudiant les conflits, les collaborations qui naissent de la superposition problématique de ces 2 mondes, et les moments de ralliement qui s’opèrent entre eux. C’est sans doute aussi pour cette raison, que j’aimerais beaucoup être architecte paysagiste, et aussi urbaniste si cela m’est possible, afin de pouvoir chercher à résoudre ces affrontements à toutes les échelles.

»

L’architecture l’urbanisme et le paysage représentent les domaines qui m’animent le plus. L’histoire nous montre une conquête de l’urbanisme sur le paysage. Et l’actualité révèle que ce sujet se transforme en réelle problématique et souligne de véritables questions environnementales; fragmentation du territoire, perte de biodiversité, problèmes de gestion forestière etc. Ces différentes thématiques constituent par ailleurs le coeur même de mon Mémoire. Mon travail s’articule plus particulièrement sur les distances et les rapports dichotomiques à la figure animale et forestière dans le projet de la nouvelle capitale Indonésienne sur l’île de Bornéo, un territoire habité par une grande biodiversité mais aussi par des peuples animistes et autochtones.

»

Face à ces enjeux, je souhaiterai alors me spécialiser dans le paysage après mes études d’architecture, afin d’acquérir un double diplôme. Cette spécialisation me permettra par la suite de mieux comprendre le territoire et de développer des projets qui renforceraient la cohabitation interespèces.

»

22


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