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L’incendie de la Sonara, une épée de Damoclès
Trois ans après le sinistre qui a endommagé les installations de l’unique raffinerie du Cameroun, l’apériteur tarde à indemniser l’assuré.
Le peut-il seulement ?
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Un banal contrat qui prend une tournure judiciaire. Tel est le résumé que l’on peut faire du dossier concernant la prime d’assurance de la Société nationale de raffinage (Sonara) du Cameroun contracté auprès du groupe d’assurance Activa Le 28 juillet 2022, Richard Lowe, PDG et fondateur de la compagnie, ainsi qu’Esther Tiako, administratrice et directrice générale de NSIA Cameroun – le coassureur de la Sonara –, étaient entendus pour« détournementdebienspublics et négligence systématique ayant entraîné l’incident du 31 mai 2019 » au Tribunal criminel spécial (TCS).
L’objet de leur convocation à une juridiction d’exception, censée connaître des crimes d’atteinte à la fortunepublique,concernel’incendie ayant endommagé quatre installations de la Sonara le 31 mai 2019 et qu’Activa refuse de couvrir.
Pour se faire une idée de la tournure des événements, il faut remonter à la fin de l’année 2018, lorsque le dernier contrat d’assurance triennal de la Sonara arrive à son terme. En attendant que le nouvel appel d’offres aboutisse, un premier avenant est signé entre le raffineur