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Nos Collaborateurs
Le Groupe Ifri compte aujourd’hui plus de 2500 collaborateurs directs.
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L’entreprise mène une politique sociale dynamique axée sur la formation et le bien-être au travail. La relation de confiance ainsi entretenue contribue àlafidélisation et àl’implication des collaborateurs afin d’obtenir un rendu de qualité. Ces notions de partageetde respect incitent naturellement les employés des différentes filiales à s’approprier les valeurs d’ifri.
Nos Produits
Pour répondre aux besoins de ses consommateurs, ifri est toujours àl’affût des nouvelles technologies en leur proposant des produits de qualité aux saveurs innovantes
En plus du remplissageaseptique garantissant une sécurité optimale et le respect de la qualité des produits SANS CONSERVATEURS, ifri veille àlaqualité des ingrédients utilisés dans ses recettes et opte pour l’utilisation d’arômes et de colorants naturels.
En plus des emballages PET,Verre et canettes, Ifri vient de lancer ses jus Ifruit en emballageCarton aseptique, en formats 1L et 0,20L.
Ifri dans le Monde
Après avoir couvertles besoins du marché national, le groupe ifri s’est lancé dans la conquête du marché international, en exportant désormais ses produits vers 14 pays, en Europe, au Canada, et au Moyen-Orient, avec une grande ambition àcourtterme de conquérir le marché Africain.
Données socioéconomiques : Black-out total
Depuis quelques années,les statistiques que sont censées publier les grandes administrations ne sont plus disponibles ou mises à jour,ce qui empêche toute évaluation de l’action de l’État. Interview de l’économiste et statisticien Mohamed
Yazid Boumghar.
Accidentellement systématique ou banalement systémique? Cela fait déjà quelques années qu’Alger opère un verrouillage de l’information statistique dans pratiquement tous les domaines. Les chiffres mensuels du commerce extérieur et du budget de l’État ne sont plus publiés depuis trois ans. Le site des Finances publiques est inaccessible Les dernières données du marché du travail remontent à 2019, tandis que la rubrique « statistiques » de l’Agence nationale de l’emploi (Anem) a purement et simplement été désactivée. Il n’existe pas davantage de lisibilité dans les secteurs des douanes, du commerce et des investissements. Pour l’économiste et statisticien Mohamed Yazid Boumghar, « cette situation arrange certaines trajectoires politiques ».
JeuneAfrique:Comment
expliquerlarégressiondela diffusiondesstatistiqueséconomiquesetsociales?
MohamedYazidBoumghar: L’information procure un pouvoir. Sa rétention assure à ses détenteurs une exclusivité de sa diffusion et donc une importance renforcée. De plus, elle rend impossible toute évaluation crédible externe. Le citoyen n’a ainsi accès qu’à ce que le responsable politique décide de rendre public, à la date qui correspond aux intérêts liés à l’évolution de sa carrière. La rétention de l’information – ou une publication très retardée, qui retire à l’information sa pertinence – touche toutes les administrations économiques. Cette situation est nouvelle. Même pendant les années terribles du terrorisme, alors que les moyens attribués aux statisticiens des grandes administrations étaient particulièrement restreints, cela n’existait pas.
Quiddesconséquences?
Il résulte de l’absence de chiffres fiables une impossibilité de faire une évaluation sincère et sérieuse des réalisations du gouvernement. Si cette situationarrangecertainestrajectoires politiques, elle va à l’encontre de l’intérêt de la nation, qui se trouve ainsi privée de la possibilité d’évaluer l’action gouvernementale. Le ministère desStatistiquesetladeNumérisation, créé il y a deux ans, devait s’occuper de la collecte, du traitement et de la diffusion des statistiques socioéconomiques.A-t-iléchoué?Ceministère n’est pas le premier ni le dernier à être empêché de réaliser les missions prévues dans le décret de sa création. Il participe d’une volonté politique de soustraire l’action publique à toute tentative d’appréciation fiable.
Àunefaiblepublicationde chiffress’ajoutentdesdéclarationscontradictoiresémanantdes différentsresponsablesetinstitutions.Commentl’expliquer?
Dans le cas des exportations (hors hydrocarbures), par exemple, il y a contradiction entre la déclaration des officiels et des chiffres publiés par la Banque d’Algérie (dans son bulletin statistique trimestriel n° 57 de mars 2022, qui a d’ailleurs été supprimé de son site). Il devrait toutefois être possible d’y voir plus clair en se référant aux données du commerce extérieur, ce qui apporterait une preuvesupplémentairequelesexportations n’ont pas atteint les montants officiellement annoncés. Le pays est capable d’exporter plus, mais il faudrait pour cela lever certains obstacles,etl’absencedechiffresrecevables rendplusdifficilel’évaluationduphénomène et l’identification des difficultés rencontrées. Surtout – car c’est la clé qui permet de comprendre ce black-outquasigénéral–,l’absencede chiffres permet de protéger certains responsables politiques qui ne possèdent pas l’envergure normalement exigéepourlepostequ’ilsoccupent. Propos recueillis par Rania Hamdi