Barrande j 1846 nouveaux trilobites, supplément à la notice préliminaire

Page 1

NOUVEAUX TRILOBITES SUPPLEMENT

A LA

NOTICE PRELLVIINAIRE SUR LE

SYSTEME

SILIRIEN

ET LES TRILOBITES DE

mmmwa Mm.m'mKMmL^

PAR

Joachliii Barraiide.

LIBRAIRIE CALVE. ^'

1846.



NOUVEAUX TRILOBITES SUPPLEMENT

A LA

NOTICE PRELIMINAIRE SUR LE

SYSTÈME

SILURIEN

ET LES TRILOBITES DE

i^

PAR

Joachlm Barrande.

PR/t»lJE,

LIBRAIRIE CALVE. 1846.


.'^ififinTinll

ifiiri'HUir


T

N**-

B

A

I.

E.

Les n"' d'ordre correspondent aux séries établies pour chaque étage dans

la

Notice préliminaire.

DIVISION MOYENNE. Etage C Etage

D.

— —

Page.

Schistes fossilifères

:

Sno nana

.

2

Quartzltes. 15. Cheiriirus claviger

3

26. Cheirurus scnticauda 27. Cheirurus globosus 2H. Cheirurus radiafus

4 5

6

29. Phacops parabola

Phacops Deshayesii 31. Phacops solitarius 30.

7 8 9

32. Trilobites musca 33. Arnpyw Portlockii 34. Odontopleur a Keyserlingii 35. Illaenns Wahlenbergit 36. Illaenus Hisingeri

— 11

13 14

DIVISION SUPÉRIEURE. Etage

Etage

E.

F.

— —

Calcaire inférieur. 41. Arethnsa nitida 42. Harpes crassifrons Calcaire moyen. 28. Proetvs unguloïdes 29. Proetus complanotus 30. Proetus faïlax 31. Proefvs difcretus

14 15 •

15 16

32. PhaeloH planitauda

17

PkaetoH latens 34. Bronlcus e/ongafas 35. Bronteus Bronguiarli

18

38.

36. Odontopleura

subterarmata

— —


I


l^««rsque noas bobs

de Juin dernier,

à

sommes décidé, durant

ie

mtn^

publier notre

HOTIGE PKÉLUmilRE SUR LE STSTÈH SUDRIEI ET LES TRELOBITES DE BOHÊME. notre but était d'établir ies divisions principales

e

t.>

-^:1—

ou étages que nous avons reconnus d: zTde nos études. Apres avoir exposé soccintement les caiac: — .7 snostiques des sept étas^es qne sons dislîngiions. nous aroBS indiqué d'une maDÎère sommaire les familles et les principaax genres de moDosques, qui Nous Bon les cinq subdivisions fossilifères. divisions

rain qui

fait l'objet

principalement à faire ressortir les diffià^nces entre les faunes successives, par parcequ'il

semble que

la distribution verticale

des

un principe admis

c'est

câq

trilolnles,

et

jnsqn'^à

jour dans la science, que les fossiles de cette £uiîlle noas guident plus sûrement que tous les autres, dans les recàer-

dies relatives à l'à^e âes formations paléozoîqnes.

nous ayons

nommé

dans ee but. une

nombrmse

Ken

qae

çérie de

de nos recherches, nous avoiis passé sous silence un certain nombre d'espèces nonveDes prOTCtrilobites.

résultats

nant aussi de

nos

fouilles.

Nous ne

coniiaîssîo

formes spéciales que par des finagmens. nant de les décrire,

c*

em

nous espérioas povroir les

par nos recherches durant

le

cours de cette année,

présenter des descriptions plus satisfaisantes. 1

afin

de


Notre espoir ne

nous

qu'en partie, et

s'est réalisé

ne

bonheur de

pouvons pas prévoir si nous devons avoir Cep<Midant diverses compléter un jour tous ces fragmens. le

décident

nous

considérations

en

annoncé

la

moment

ce

à

publier

Quoique dans cette nouvelle

découverte.

la

nous n'avons pas encore

définition succinle des espèces dont

série

de trilobites nous n'en omptions que sept qui nous soient complètement connus, nous osons espérer que cette publication ne sera pas sans intérêt pour est destinée à constater

un

petit

paléontologie.

la

nombre de

Elle

nouveaux

laits

qui doivent faire modifier la base sur laquelle plusieurs doctes

paléontologues

ont cherché réceimnenl à établir

cation naturelle des trilobites,

genres

p-ar

chacun d'eux

dans

les

numériques

séries

classifi-

la

par familles.

l'ordre des étages

Nous suivrons pour nos descriptions et

et

établies dans

notre Notice préliminaire.

DIVISION MOYENNE.

ÉTAGE C.

SCHISTES FOSSILIFERES.

Nous n'avons aucune espèce nouvelle la

faune

pour

de

faire

une

Sous décrit

un

cet

étage, mais

rectification à notre

nom

le

trilobite

sur

avions compté douze anneaux.

décrire dans

thorax

Depuis la

travail.

minus

le

avons découvert un exemplaire de a

premier

d'Ellipsocephalus

très -petit

à

nous saisirons cette occasion

cette

même

ce

avons

nous

époque nous

espèce qui nous

permis de compter 14 segmens au thorax.

déjà indiqué sur la glabelle de

nous duquel

trilobite

Nous avions trois

rainures

transversales que de nouveaux individus nous ont montrées plus

distinctes,

longitudinal

et

suivant

traversées l'axe

de

à la

angle

droit

tête.

Cette

par un sillon conformation

caractérise justement le genre Sao, le seul sur lequel nous


.

ayons pu Tobsorver

jusqu'ici,

surface du

à la

semble donc nécessaire de réunir

test.

ce genre sous

à

Il

nous

le

nom

Sao nana le trilobile que nous avons d'abord nonnné EUipsocephaJns nan us de

Celle

que

vrai,

espi'ce

a 16. Mais

valeur,

dans

iiilroduile

le

g-enre Sao,

n'a

est

il

14 îinneaux au thorax, tandisque Sao hirsuia en

nous paraît pas d'une grande

celle dillérenci; ne

depuis

démontré

est

qu'il

qu'il

en existe de sem-

blables entre les espèces de divers genres bien caractérisés d'ailleurs,

comme Paradoxides,

Proetus^ Odontopleura, Chei-

rurus.

ETAGE I>. Cet étage est

QUARTZITES.

pour lequel nous

celui

nous reprendrons 15.

la

avons

Mais avant de

d'espèces nouvelles à signaler.

les

plus

le

nommer,

description d'une espèce déjà connue.

Cheiruriis claviger.

Beyr.

Depuis la publication de notre Notice préliminaire^ nous avons découvert un individu de cette espèce d'après lequel nous pouvons compléter la description de la tête et du py-

gidium données par

12

anneaux

au

le

d*^.

Beyrich

thorax,

tous

(iib. si

ein

Bôhm.

tril, p.

bien conservés, qu

il

13.) est

impossible de commettre une erreur en les comptant.

bombé offre une rapide diminution de premier segment du thorax il égale presque côté, tandisqu'au dernier anneau, son diamètre

L'axe médiocrement largeur.

Dans

en largeur est

à

le

peine

le

égal

à

la

de

moitié

la

longueur de

la

plèvre

correspondante.

Les sillons dorsaux sont prononcés. Les plèvres légèrement arquées vers l'arrière, se terminent par une pointe obtuse un peu coudée. Le reste de leur surface est partagé en deux

bandes parallèles par un remarque une suite de

sillon

très-étroit, au

cavités

semblables

fond duquel on à

des

piqûres

d'épingle.

Les deux bandes sont d'égale largeur dans toute leur étenle sillon formant un arc concentrique à celui de la plèvre.

due,

La surface des deux bandes est ornée de position

alterne

petits tubercules

avec celle des cavités du

sillon.

1*

dont

la


Longueur

totale

de

0"',066,

Tindividu

largeur

au

prise

0'",045.

milieu du corps

Loc. environs

Nous renvoyons aux dernières pages de

de Beraun.

cet opuscule les

ob-

servations aux quelles Texistence de ce trilobite doit donner lieu.

26.

Cheirurus Scuticauda.

Barr.

Forme générale du corps ovoïde, geur dans

rapport de 2:

le

la

longueur étant

à

la

lar-

1.

Le contour de la tête forme à peu près un demicercle ; le bord intérieur est un peu concave vers le thorax. La glabelle s'évase légèrement à partir de Fanneau occipital jusqu'au milieu du lobe frontal où largeur et

un

latéraux

sillons

trois

de

tiers

occipital

obliques

,

glabelle entre

la

olïre

elle

la

Sillons dorsaux

relief le plus élevé.

le

plus grande prononcés

en arrière

d'avant

laissant

,

extrémités des couples

les

prolongeant de chaque côté par

distinct, se

sillon

le

sillon

postérieur des joues.

comme dans

La suture faciale a un cours très peu étendu, la

au droit

dorsaux

des sillons

obliquement vers

le

;

contourne de

de sorte que

enlevée.

cavités

creux

La joue

de

fixe, triangulaire,

caractéristiques

assez large,

se termine à

dirige

glabelle.

la

L'oeil

médian, à une très-petite distance du

peine une échancrure visible au contour de est

se

et

l'oeil

joue mobile est fort

la

limbe antérieur

joue qu'elle atteint à

la

sillon postérieur

droit du sillon

est situé au

,

limbe latéral

peu près au droit du bord

Elle part du

des espèces du genre.

plupart

du genre,

concentrique

la

laisse

à

lorsqu'elle

limbe extérieur.

au

l'angle postérieur de

et

tête,

couverte de petites bordée par un sillon

est est

elle

petite, la

Celui-ci

joue par une pointe peu

prolongée. 1 1

anneaux au thorax.

largeur du

la

diminuant

corps,

L'axe occupe

bombé

est

il

et

le tiers

de

saillant;

très-peu de largeur jusqu'au pygidium.

Les plèvres planes jusq'aux deux se coudent un

termine.

les

environ

médiocrement

peu vers

la

Leur surface

de sillon longitudinal.

tiers

naissance de

laisse

de

apercevoir

leur

longueur,

pointe oblique qui

la

à

peine une trace

Les pointes terminales

sont fortes et

tendent à devenir parallèles à l'axe.

Le

pygidium

triangulaire

Trinuclei^ ou bien

L'axe

sant au

la

rappelé par sa

forme

partie inférieure d'un écusson

celle

des

armoirié.

a 4 anneaux distincts, et autant de côtes aboutisbord du triangle, qui forme un léger relief. De ce


bord, vis-à-vis chaque côte, se détache une pointe large, et de plus en plus courte jusqu'à la dernière. Nous n'avons pas de motifs pour admettre un anneau rusans plèvres, à rexlrémité de Taxe, car nous n'en voyons pas la trace. Les 4 pointes existant de chaque côté du pygidium montrent que le d»" Beyrich avait admis avec dimentaire,

raison

ce sejçmcnl rudimentaire dans d'autres espèces de Chei-

rurus qui noni

que six pointes sur tout

le

contour, tandisque

le

front jusqu'au bout

Cheirurus Scuticauda en a huit. Le test ne s'est pas conservé. Dimensions. Longueur mesurée depuis des

— Largeur,

0"''028.

terminales:

pointes

au

du

milieu

corps, en y comprenant les pointes 0'" 016.

Loc. environs de Béraun.

Rapp. lobite,

se

et

différ.

un faux

air

La forme du pygidium donne à ce Iri-

de ressemblance avec un Tiinucleus., dont-il

dislingue par des caractères trop

breux pour qu'on puisse le

fait

aussi

tranchés

et

trop

nom-

même pygidium

Ce

confondre.

les

reconnaître au milieu de toutes les espèces con-

génères des Cheirurus.

27.

Cheirurus globosus. Ce têtes

ne nous est connu jusqu'à ce jour que par des

trilobite

qui

Barr.

semblent réunir

caractères les plus saillans

les

des

deux genres Cheirurus et Sphaerexoclms. La forme générale de ces têtes est celle d'un segment approchant d'un demicercle. La glabelle est bombée comme celle de Sphaerexochus, c'est-à-dire , à peu près comme un hémisphèroide alongé d'avant en arrière. On distingue sur chaque côté deux petites entailles indiquant deux sillons latéraux que ne s'impriment que sur les bords. Les

dorsaux,

sillons

très-creux,

prolongent

se

jusqu'au

limbe antérieur.

La

suture

sillon dorsal,

coupe

faciale

contourne

liquement vers

le

bord

limbe

ce

de

latéral

presque

dirige

se

l'oeil, et

la

au

droit

ensuite un peu

joue

du ob-

atteint

en

Cheirurus

un

qu'elle

avant de l'angle postérieur.

La joue mobile forme donc triangle, au

paraît

avoir

conservé.

sommet un

intérieur

petit

comme

duquel

volume,

et

dans

l'oeil

n'est

les

est

situé.

Cet oeil

ordinairement

pas


La surface de

joue mobile, et celle de

la

comme

scrobicuieuses

dans toutes

Le limbe qui borde

accompagné d'un

distance égale à

et

e'pais

très-prononcé.

ne

test

s'est

pas

est

il

,

Une pointe

réunion des limbes la-

la

demi-largeur de

la

sont

fixe

postérieur se prolonge obliquement au corps

et

Le

large

est

intérieur

très-large formée par

très-forte et téral

joues

les

sillon

joue

la

espèces congénères.

les

une

à

tête.

la

conservé

suil'isamment

pour

qu'on

puisse le décrire.

Loc.

28.

Barr.

Clieirurus radiatus. Un

fragment

pygidium

de

du

tborax

divers

environs de Béraun.

montrant quatre segmens, sont

individus,

et

les

seules parties de ce

les

que nous ayons découvertes jusqu'à ce jour.

trilobite

L'axe du tborax est

bombé

il

;

occupe une largeur

peu

à

près égale à chacun des côtés. plèvres montrent un indice de sillon vers leur origine

Les et

par une

terminent

se

pointe,

longue

aussi

qui

qu'elles,

tend à devenir parallèle à Taxe.

Le

pygidium

dans

ensemble

son

forme

une

a

presque

L'axe est divisé en quatre segmens, à chacun

semi-circulaire.

desquels correspondent autant de côtes peu saillantes sur les deux flancs. Chacune de ces côtes se prolonge au dehors par une pointe dont la longueur est un peu plus grande que la Y2 largeur du pygidium. Ce pygidium portant quatre segmens complets comme celui de Ch. Scnticanda confirme parfaitement l'admission d'un anneau rudimentaire dans d'autres espèces du même genre, ainsi que l'a très-bien indiqué M. Beyrich fondateur de cette

Ce têtes

de

pygidium

bazardée

comme retenu

que

trouve

dans

globosus,

par celle,

la

à

tentés

une de

crainte

d'après

qui

les

beaucoup d'autres débris

avec

appartenant

mêmes couches que

les

donc

INous serions

trilobites.

n'étions

29.

se

nommées Ch.

fragmens

a

environs de Béraun.

Loc.

famille.

espèce,

une

fnire

des

considérer

de

même

si

réunion

ces

nous aussi

apparences semblables,

produit les genres monstrueux Otarioii et Trochurus.

Phacops parahola.

Barr.

Nous ne connaissons que caractérisée

pour pouvoir

la

être

tête de

classée

ce

trilobite

trop bien

dans l'une des

nom-


breuses

de

espèces

PhçLCops

nous

qiie

déjà

a

fournies

la

Bohéuie.

Le contour général est une parabole fort alongée, dont branches se prolongent encore par les pointes qui partent de Tangle postérieur des joues. La glabelle se compose de deux parties distinctes. En avant,

les

le

lobe

formé

frontal

diagonale

est

de pédicule

sorte rieure

du

un

par

losange

dirigée suivant Taxe du

s"étend depuis

qui

étroit

losange

dont

jusqu'au sillon

la

occipital.

grande

plus

en arrière une

corps; la

pointe posté-

Nous ne

distin-

guons sur ce pédicule, que deux sillons transversaux indiqués. Les sillons dorsaux distincts séparent les yeux de la glaCeux-ci sont placés au droit des deux sillons de la belle. de

partie postérieure

fracture

leur

glabelle,

la

et

trace qui reste après

la

supposer une assez grande

leur fait

dimension

relative.

Cette petite tête n'a que 0"',004 de longueur, et ne permet de distinguer que les traits principaux que nous venons d'esquisser. Nous n'en possédons qu'un seul exemplaire.

Loc.

Rapp.

longispinus.

Griffitides

XXIV. fig. 12.) Nous aurions croyons Portiock,

générique,

être

donc

etc.

été

tentés

de

ci

dessus

nommé.

classer

p.

formes

312

pi.

dans le genre Cependant nous

en voyant les trois espèces décrites par

remarquer, qu'un

report

(Porllock's

trilobite

le

Grifl'itides,

environs de Beraun.

Phacops parabola rappelé par ses

et différ.

caractère c'est

qui leur saillie

la

commun,

est

du

lobe

frontal

et

qui

doit

au delà du

limbe qui entoure les joues.

Dans Phac. parabola au contraire, le limbe contourne réle front, comme dans beaucoup d'autres espèces de ce genre. Ph. Haiismanni etc. etc. Sans celte différence qui nous semble notable, nous aurions crfi reconnaître un Griffitides à cause de la forme de la gla-

gulièrement

belle, les

30.

et

de

celle

des

espèces d'Irlande

yeux

et

la

Phacop.s' Deshayeail. Celte

qui

sont fort analogues

Barr.

espèce ne nous est connue

de diverses dimensions, qui

entre

nôtre.

que

par

quelques têtes

dans leur conformation

générale

grosseur des yeux rappèlciit beaucoup celles auxquelles nous avons donné le nom de Ph. Hawlei. (Not. pré!, p. 25.) Cependant nous les distinguons par un caractère facile à et la


8 en comparant les exemplaires. Dans Ph. Hawlei

saisir

de

frontal

glabelle

la

est

le

lobe

dessous du niveau des

déprimé au

autres lobes, et se termine en avant par une espèce de tran-

Au

chant.

contraire dans Ph.

bombé

toujours fortement postérieurs de

et

Deshayesii le lobe frontal est forme saillie au dessus des lobes

glabelle.

la

Loc. environs de Béraun.

31.

Phacops

Barr.

aolitarius.

Nous ne connaissons que la tête du trilobite donnons ce nom spécifique. La forme générale est un peu parabolique. dorsaux peu

près

frontal

divergent

glabelle

la

occipital jusqu'au

le sillon

à

dessinent

qui

limbe antérieur

;

la

auquel nous

Les

sillons

très-peu depuis

donc

glabelle a

forme d'un quadrilatère alongé, dont

la

côté

le

arrondi.

est

Trois paires de sillons latéraux sur la glabelle sont seulement indiqués par un trait La presque sans profondeur. première paire se joint au milieu, en formant un angle dont .

sommet tend

le

plus

marqué,

vers

le

front,

sillon

le

s'unissant

franchir le limbe

bord

le

direction

;

Mais

latéral.

oblique,

elle

même

Cet angle est arrondi.

limbe

le

bords

lui

latéraux

au

de

lieu

courbe

se

sur

un

postérieur est

sillon

bien creusé,

convexe

le front,

sans

passe ensuite autour des yeux et se dirige

ainsi

Les

Le est

par ses extrémités aux sillons po-

joue.

par

occipital

des joues. La suture faciale contourne

stérieurs

vers

vers Tarrière,

et

jusqu'à

dans sa

Tangle postérieur de

postérieurs

et

l'atteindre

vers Taxe et se prolonge la

des joues sont formés

diminuant de largeur jusqu'au droit du

limbe épais,

lobe frontal où

il disparaît complètement. Les yeux sont assez volumineux, et correspondent

valle

Le

entre

1"

et

profil transversal

plan

le

le

surface

des

joues

le

S'^"»*

sillon

la

grande, au

droit

de 0'",03.

Rapp. pourrait

Ph.

à l'inter-

glabelle.

la

glabelle.

Le test ne s'est pas conservé. longueur du front à Tocciput plus

la

formant un angle d'environ 45^ avec

supérieure de

la

de

de cette tête est très-fortement bombé,

La

largeur

latéral

est

de 0'",0I8

la

des angles postérieurs est Loc.

environs de Béraun.

La tête que nous venons de décrire ne être confondue au premier aspect qu'avec celle des et différ.

socialis

,

et

Ph.

proavus.

Elle

se

distingue

par

la


9 direclion presque parallèle des côtés de

"labelle

la

les angles

postérieurs des joues arrondis etc. etc.

Nous décrirons

transversal

les

sillons

très-rare.

Musca.

Trilobites

profil

;

très-bombé;

peine indiqués;

Cette espèce est

32.

son

luléiiuix à

Barr.

genre un pygiilium pouvons rapporter à aucune des espèces déjà connues en Bobême. Le contour de ce pygidium forme à peu près un demicercle ; l'axe occupe un tiers de la largeur et montre distinctement 4 anneaux, sans compter rextrêmilé. A chaque anneau correspond une côte sur les flancs, et chaque côte

presque

sans

de

indication

nous

que

microscopique,

ne

;

termine par une pointe très-déliée, qui

se

pattes

rappelé les

de mouche. Les

premières

trois

sont sillonnées dans leur lon-

côtes

gueur, ce qui ferait penser, que ce fragment peut appartenir à

un Cheirurus ou à quelque genre voisin. Loc. environs de Béraun.

33.

Ampyx

Barr.

PortlockU.

La forme générale du corps est un ovale peu alongé. La tête dans son ensemble présente un triangle equilatériil. La glabelle est un rhombe alongé dont la grande diagonale forme Taxe longitudinal. Elle se termine au front par une

pointe droite à peu près aussi longue que

diagonale du rhombe marquant

respond former

au

point

ou

une

saillie

en

la

glabelle se

la

Vers

avant.

la

tête.

La petite cor-

plus grande largeur,

détache des joues pour la

nuque,

la

pointe

du

rhombe est tronquée par le sillon occipital, en avant duquel on remarque un autre sillon parallèle et transverse. Le relief la glabelle est peu élevé au dessus des joues-, dorsaux quoique très-visibles, sont peu prononcés.

de

Les

joues

forment

bombée dans tous par

un

sillon

du thorax, et

et

les

une

surface

sens;

peu profond

et

elles

triangulaire

sont

un limbe

les

sillons

légèrement

bordées en arrière

étroit

qui

les

s'ipare

une pointe courte

se prolonge aux angles par

oblique.

Nous n'apercevons sur des yeux ni de la suture 5 anneaux au thorax.

du corps,

et

nos

exemplaires

aucune trace

ni

faciale.

L'axe occupe

le

tiers

de

la

conserve cette dimension jusqu'au bout.

largeur Il

est


10 bombé;

peu

quoique

dorsaux soient très-visibles

sillons

les

sans être bien creux.

Les plèvres sont planes dans toute leur étendue, par un sillon

et creusét's

légèrement oblique, séparant deux bandes,

étroit,

en avant plus étroite, l'autre en arrière plus large. Le bout des plèvres est arrondi. Le pygidium a une forme triangulaire , et il est entouré d'un rebord vertical coudé sous le contour. L'axe sans segl'une

inens visibles, se termine en pointe avant d'atteindre le rebord

coudé

très-peu de

a

il

;

de cbaque

trent

détacher

une

avant

en

plèvre du thorax,

saillie

deux

côté,

ce

6 anneaux au

compter

largeur qu'une erreur et faire

lieu

fig.

9. a.)

moins

Ampyx

dans

2'"®

Le

de

Nous remarquons une semblable

qui

cavités,

petites

sions

(Portlock's

Sarsii.

report,

oblique

plus

est

sillon

pi.

Taxe,

à

1

et

marqué.

que sur du

la

de 5. Mais ce sillon ne s'étend

Un de nos exemplaire montre de

premier semble

le

même

par sur Taxe du pygidium. disposition

dont

pourrait induire en

bande,

qui

Ceux-ci mon-

sur les flancs.

sillons,

retracent

qui

qui

celles

se

trouvaient

Dimensions, Longueur, sans compter Largeur 0^015. front 0%()22 Loc.

deux

de

plètement d'autres

au

Ampyx Ampyx

paires

nasufus, sillons

surface lisse.

beaucoup

glabelle

la

montre

qui

d'ailleurs

man(|nant

latéraux

Nous passons

Bohème.

trilobite

la

environs de Béraun.

Porffochii a

de

sur

pointe en avant du

la

traces

glabelle

la

Le reste du corps paraît

pas été conservé.

Rapp. et différ. moins alongée qu

couverte

la tête

Nous supposons que ce sont des impres-

les joues.

test qui n'a

surface de

la

s'étendent aussi bien sur

sous

les

comsilence

qu'on apt^rçoit daprès les ligures données

(lilïerences

par Dalman (Palaead.

pi.

V.

3.

(ig.

a.

c).

b.

deux espèces décrites par Sars dans l'Isis ne nous sont connues que par le rapprochement qu'en fait Portlock avec les trois Ampyx Irlandais qu'il décrit. Or de ces trois espèces, l'une, Ampyx Ausfinii (A. mammillatus ? Sars) a la Les

glabelle

sfratus ? la

lobée très-distinctement; Sars)

Ces

glabelle.

d'Irlande de

celle

paléontologue auteur nous

a

de

|)araît

une traits

à

qui

carène

A. Sarsii (A. ro-

l'autre,

dans

saillante

la

longueur de

distinguent suffisamment

nous avons donné

Dublin.

Ampyx?

une tèîe appartenant

le

baccatiis à

les

nom

espèces

du savant

du

même

un tout autre genre.


a 34.

Odontopleura Keyaerlingii.

Barr.

La forme générale de ce Irilobite axes sont dans

que longue. évasée

au

rapport de 2

le

La glabelle front,

noncés qui atteignent rances

chaque

de

glabelle,

par

séparées

marqué que

un

sillons

les

un peu , dorsaux pro-

Parallèlement à

deux

la

longues protubé-

longitudinal,

sillon

les

large

cylindrique

antérieur.

s'élèvent

.

dont

plus

est

par les sillons

limbe

le

côté

ellipse

La léte

très-alongée,

dessinée

est

une

est

1.

:

un

peu

moins

dorsaux. En avant, ces protubérances

s'avancent moins que la glabelle, mais elles s'étendent un peu plus loin en arrière que celle-ci. L'oeil placé sur la protubérance extérieure, se trouve à peu près au droit du sillon

La

occipital.

suture

faciale

bourrelet qui porte parallèle

le

de

l'axe

à

palpébral,

elle

coupe l'oeil, la

s'écarte

antérieur

une

suit

direction

au à

droit

du

peu près

Après avoir contourné le lobe pour couper obliquement

tête.

en

limbe

le

et

dehors

limbe postérieur des joues,

au droit de

Textrémité de

la

La joue mobile forme une surface au des-

première plèvre.

du niveau de la glabelle et des quatre protubérances prolonge en une large pointe, inclinée à 45° avec Taxe du corps, dont elle égale presque la longueur. Le contour extérieur de cette pointe est orné d'épines courtes,

sous elle

:

se

que nous avons observées jusqu'au droit du premier segment Ihoraciqne. 10 aimeaux au thorax, reconnus sur divers individus. L'axe Irès-saiilant, occupe un tiers de la largeur du corps, Les plèvres sont et s'amincit graduellement vers l'arrière. planes jusqu'au point où elles se séparent pour se prolonger

en

une

surface

oblique

pointe

de

chaque

mince

et

plèvre

est

parcourt obliquement d'avant

qui

ornée

en

forme un coude. d'un

arrière,

bourrelet et

se

qui

La la

termine par

une grosseur de laquelle se détache la pointe coudée. Pygidium en forme de trapèze. Deux anneaux à l'axe, le premier bien marqué, le second s'abaissant pour se fondre avec le limbe postérieur. Du l*"" anneau part une côte qui se prolonge au dehors par une très-forte pointe, d'une longueur presque égale à celle du prolongement de la joue mo-

bile.

Cette

pointe

est

formée

par

des épines éparses sur sa surface.

pygidium l'ordre

les

pointes qui ornent

suivant

,

à

partir

du

le

un corps rond portant Dans le demi-contour du bord se succèdent dans

thorax

:

épines

courtes

et


12 long^ue pointe correspondant à la côte, 8 épines un vide au milieu, vis-à-vis de Taxe. Le triiobite que nous venons de décrire n'a pas conservé de traces de son test.

rondes, courtes

la

;

La longueur du corps, non compris les épines, est de 0"',03: la largeur au milieu du thorax est de 0"*,015. Localité

Emmrich en 1839

Lorsque il

7

indi(pia

—8

?

fonder

d.

Trilob.

dans

le

la

Emmrich reconnut 9 et

ce

b3).

p.

servi

avait

Organ.

(Die

confirmé

fut

=

description ûe Ceraurus creiKtfus

ISotice

diss.

qui

préliminaire

primoi'dialis

comme

0.

pour Lovén

articulations au thorax

fait

A cette époque nous avions déjà eu même fait sur plusieurs espèces dont

ferme des individus complets. 0.

individu

Odontoplenra

71).

p.

Odotifoplenra

g-enre

même

le

Tri!,

une autre espèce, 0. elliptku.

dans

Plus tard le

g-enre

genre, annon(,'a 8 segmens au tronc, nombre qu'il

le

retrouvait

environs de Béraun. le

segmens au thorax (de

Burmeister en décrivant à

:

créa

0.

par

cr enaf a F^mm.

*)

d'observer

l'occasion

noire collection ren-

Nous avons décrit dans notre offrant 9 segmens au thorax :

Dnfrenoyi, 0. mira^ 0. LeonhanU et nous avons indiqué pour chacune de ces espèces deux scg-mens à Taxe du pygidium le dernier de ,

Prevosti,

0.

,

:

ces s.'gmens se présentant toujours

Pour 0. Buchii compter

'-^),

an

thorax

tient

d'abord

ticulations

quels on

du corps,

disting-ue et

à

l'état

rudimentaire.

seulement, nous avons attribué et à

3 au pygidium. l'élat

8 ar-

Celte manière de

de nos exemplaires

difficilement la

limite entre les

en second lieu à ce que

le

dans lesdeux parties

9* segment du thorax

J84,i. 1) Ofversigt. of kongl. Vetensk. Akad. Forhaiul. No.s 3 et i 2) Des fragniens de Odo/ttuplenra Uvchii oui élé décrits réccniiiiciit par le D'- Beyrich, sous !e nom de 0. inennia. (Ihiters. iih. Tril. 2'«* St. 1846.) Dans rintrodiiction de rolte publication, l'auteur reconnaît que pendant notre séjour à Berliu au mois de Mai dernier, nous lui avons coniuiuniqué les noms de divers trilobifes

que nous avons découverts en Bohême. Cependant, il en a changé plusieurs, sans indiquer aucun motif de ce changement. Mais notre ISolice préfimrnaire, où toutes ces espèces ont été 7ion)niées et décrites par nous, ayant paru avant le travail du D'- Beyrich, nous maintenons avec xm double droit les dénominations que nous avons dounées à nos fossiles. Ces noms datent du moment de nos découvertes, r. û d. pour la plujiarl, d'une époque à laquelle le D'- Beyrich ne so doutait pjis même de leur existence. Nous nous plaisons d'aill(Mirs à rendre justice au mérite des travaux <ln savant paléontologue de Berlin.


13 presque de moitié plus court que

csl

précédeut.

le

nouvelles observations sur d'autres individus

vaincu que celte espèce,

comme

genre, pre'senle

grande

plus

la

que

celles

et

nous

nous

Mais de ont con-

plus

la

venons

du

belle

de citer

:

l)

segmens au thorax et 2 au pygidium. donc une constance remarquable dans le nombre Il y aurait des élémens du tronc et du corps entier des Odontopleura^ si 0. Keyserlingii ne nous forçait à établir une exception, constatée par plusieurs exemplaires qui montrent 10 segmens au thorax et 2 au pygidium.

35.

Illaenus WahlenbergiL

Barr.

La forme générale du corps La des

yeux

Les sont

situés

de

la

du

bord

bord

un ovale alongé.

pénètrent

nuque

et

jusques

vers

trace

tiers

de

bord antérieur.

le

mais montrant distinctement des facettes,

près du bord latéral

du bord postérieur

et

Toeil

qu'elle

et

redescend

elle

atteint

partant

;

de l'angle arrondi des joues,

fort près

postérieur,

latéral

la

le

La ligne faciale a un cours très limité

tête.

contourne

elle

qui

la

petits,

très

est

parabolique, très-convexe, offre

dorsaux

sillons

distance entre

la

la

peu

un

tête

obliquement vers

le

peu de distance, de sorte que

à

joue mobile est très-petite.

8 anneaux au thorax, comptés sur L'axe un peu moins large que

diminue rapidement de largeur au contact du pygidium. noncés.

Les

gueur

se

et

plusieurs

exemplaires.

côté, au premier segment,

presque

et se réduit

à moitié,

Les sillons dorsaux sont très-pro-

un arc bombé dans leur lonLeur surface ne

plèvres forment

terminent par un bout arrondi.

laisse apercevoir sur le

Le

le

pygidium

moule aucune trace de porte

sub-triangulaire,

sillon longitudinal.

en

avant

un

rudiment indiquant Taxe, qui ne pénétre pas loin sur

de

la

surface.

Celle-ci

vers Textérieur,

Le

test

par une déclivité uniforme

s'abaisse

dans tout

le

léger

le reste

pourtour.

dont nous trouvons

trace est

la

couvert de très-

pygidium.

Les exemplaires que nous décrivons ont une longueur de 0'",02 sur 0'",015

petites

cavités,

serrées,

sur

de largeur.

Quoique

Loc. le

genre îllaenus

d'espèces ayant 9 et

pas

le

défini

environs de Béraun.

par Dalman

se

composât

10 segmens au corps,

nous n'hésitons venons de nommer,

à y rapporter l'espèce que nous parce qu'elle offre d'une manière frappante

le

faciès

et

les


14 carHttères

principaux

espèces

des

de Suède

d'illaenus

et

d'Irlande.

?S.

HishigerL

fllaenu.K

beaucoup

Cette es|)èce a et

comme

présente aussi

dislinouons par

et

dans

pygidium,

le

La sulure

lalement

ment offre

avec

S anneaux au

la

précédente,

>ous

la

largeur entre

la

lliorax.

peu

à

près

la

même

au lieu de s'amincir rapidement

comme

Wahlenberiji.

///.

2.

de rapports

elle

deux caraclères suivans:

les

conserve

l/axe

1,

tète

Barr.

vers

faciale

long

le

de

tète

comme

bord,

le

de

l'oeil

lieu

de

partir

à

la

au

se dirige liorizou-

descendre

oblique-

Tespèce précédente.

dans

Elle

donc un plus long cours. Loc.

environs de Béraun.

DIVISION SUPERIEURE,

ÉTAGE E. Cet

étage

CALCAIRE INFERIEUR. en

riche

si

trilobites,

nous fournit que

ne

deuA formes nouvelles. 41.

Arethusa >ous dont

Barr.

nitida.

établissons

cette

forme rappelé

la

en diffèrent sous deux 1.

La

longueur

du

espèce nouvelle pour des Pygidium

celle

^''Arethusa

Koninckii^ mais qui

rapports.

pygidium

est

plus

considérable

et

la

largeur relativement moindre que dans A. Koninckii. 2.

La

manque L'axe totale,

est

Chaque

test

montre

une

granulation

fine

qui

espèce.

l'autre

et

sillonnées

du

surface

à

occupe environ un quart de l» largeur segmens distincts. montre quatre côtes qui sont visiblement

saillant,

porte

5

tlanc

dans

toute

la

longueur.

au contact d'un rebord plat et mince

Les autres

|)arlies

Longueur 0"\003.

Ces (jui

côtes

entoure

disparaissent le

pygidium.

de ce trilobite nous sont inconnues.

Largeur 0'",006. Loc. environs de Béraun.


15

42.

Harpes Les

en

ont

Harpes

nous

auxquelles

têtes

spécilique

de

Bahr.

cras.sifronft.

général

uugula

de

et

donnons

même

la

H. temiipuncfafus.

distinguent par l'épaississemenl

et

la

la

côte,

long de

le

tète,

couverte

comme

paroi verticale des joues.

la

de

petites

En jugeant par sur

disposées,

laquelle

les

fragmens du bord que montrent nos surface un peu inclinée en dehors,

les

une

oiïre

il

,

La surface en

subrégulièremenl

cavités

du limbe.

celles

exemplaires

du

cavités

rangées

sont

test

rayonnantes.

en

séries

Loc. environs de Béraun.

ETAGE F.

CALCAIRE MOYEN.

Cet étage riche en fragmens de

28.

front.

forme comme un fort handetiu au decontourne le front et va se perdre de chaque

vant de

rarement

du

saillie

que celles

Mais elles se

êpaississemenl

Cet

est

dénomination

cette

conformation

trilobites,

très-

olfre

exemplaires complets.

(les

Proetus unguloldea.

Barr.

La la

tête de cette espèce de Proetus est remarquable par grande extension du limbe antérieur au front, qui pourrait

être

comparé au limbe d'un Harpes. est légèrement concave et

rebord

La surface de ce large lisse,

son

contour

est

parabolique alongé.

La

glabelle

tronqué

par

le

peu

proéminente

sillon

occipital,

a et

la

forme

d'un

ovoide

concentrique au contour

du limbe extérieur. Les belle

yeux

placés un

atteignent

peu en arrière du milieu

L'anneau occipital est assez large, le

de

la

gla-

son niveau.

sens transversal à

la tête.

et

fortement

bombé dans

Longueur 0^008. Largeur 0'",007.

Loc. Mnienian et Konieprus. La tête que nous venons de décrire se trouve avec celles

de Pr. tuberculatus^

et

Pr.

Myops dans des bancs calcaires un assez grand nombre de

où sont également renfermés pygidium que nous croyons, rapporter au genre Proetus.

d'après

couvrir encore quels sont ceux tiennent

à

une

même

notre notice prélim.

espèce.

leur

faciès

pouvoir

Mais nous n'avons pas pu dé-

de ces fragmens qui appar-

Nous avons

déjà

décrit

dans

un pygidium provenant de ces localités;


6

16 inaequicostafus^

Pr.

bien

e'g-Hlenienl

trois

comme

fragmens

d'autres

mêmes

par les

Ainsi en

tout

que nous devons considérer

moins

caractéristiques

fournis

calcaires.

Proetus co7nplanatus. la

autres

trois

de'finir

formes.

leurs

représentant au moins quatre espèces distinctes. Nous

négligeons

29.

en

allons

j)ar

quatre pygidium,

et

têtes,

nous

et

caracterise's

Barr.

Le contour représente à peu près un demi-cercle, dont la surface est plane, entourée d'un bourrelet large et peu

saillant.

de

segmens

cinq

et

occupe en avant un peu moins du tiers on y compte est extrêmement bombé diminuent rapidement de hauteur et de

il

qui

^

Le dernier est rudimentaire, et n'atteint pas le bord. sur chaque flanc immédiatement après le rebord

largeur.

On

L'axe

largeur,

la

distingue

une

antérieur,

côte large, sillonnée dans

sa longueur,

et les

traces d'une seconde peu marquée.

Le plus grand exemplaire

a

0'",008 de longueur sur 0'",0

30.

Proetus fallax.

Barr.

forme générale

La

bombée dans tous

les

fortement

presque semi-circulaire,

est

sens

comme un

quart de sphère, terminée L'axe occupe moins

à l'extérieur par

un limbe plat

et horizontal.

du

largeur,

porte 5 segmens, non compris

tiers

de

la

et

joint d'articulation avec le thorax

hauteur et de largeur vers pas.

On

1

Loc. Mnienian.

de largeur.

le

:

il

est

bombé,

le

diminue de

et

limbe postérieur qu'il n'atteint

distingue sur chaque flanc trois

côtes larges, sillon-

nées et s'eflaçant avant de parvenir jusqu'au bord

plat.

Le plus grand exemplaire a O^^OOS de longueur de largeur. Le test paraît complètement lisse.

et

0'",016

Loc. Mnienian.

31.

Proetus discretus.

Barr.

Dans des dimensions très-petites ce pygidium montre des La prononcés qui le distinguent de tous les autres. forme générale est bombée dans les deux sens, le contour

traits

légèrement bien

infléchi,

occupe prononcés,

saillie,

et

segment

laisse

mais

le tiers

de

la

non compris encore

un

L'axe

sans rebord. largeur. le

joint

intervalle

fait

une forte

On y compte 8 segmens antérieur:

jusqu'au

le

dernier

bord terminal.

Les flancs présentent chacun 6 côtes plates, distinctes, atteignant presque le bord, et sillonnées dans leur longueur.


il Le

grand

pins

exemplaire

C^'OOë de largeur. Le

a

paraît

lesl

0'"'005

de longuenr Loc.

32.

Pliaeton? planicanda.

Mnienian.

Bahr.

Celle espèce nouvelle ne nous est connue que par un

gidium,

que

nous

uur

lisse.

rapprochons

du

genre Phaeton,

pycause

à

de

sa conformation analogue à celle des autres espèces que nous avons décrites dans notre notice préliminaire. La forme du pygidium est celle d'un segment de cercle.

L'axe très-saillant, occupe un peu moins du

tiers

de

la

lar-

geur totale; il diminue rapidement de dimension, et se termine en pointe émoussée avant d'atteindre le bord postérieur. On distingue quatre segmens dans sa longueur. La surface des deux flancs et celle du limbe postérieur qui les unit, est complètement plane. On y voit seulement de chaque côté trois

filets

minces, en

partant des sillons qui séparent

relief,

anneaux de Taxe, et se dirigeant vers le bord suivant une courbe qui tend à devenir parallèle au corps. Chacun de ces filets se prolonge en arête saillante sur trois larges pointes correspondantes, qui se détachent du bord. Les deux pointes intérieures laissent entr'elles un plus large espace, occupé par un limbe plat rectiligne. Le pygidium bien caractérisé que nous venons de décrire n'offre en tout que 4 segmens, y compris la pointe de Taxe, tandisque les autres espèces que nous avons déjà nommées, en ont de 7 à 9. Mais cette différence ne nous paraît pas très-grave, puisque nous en remarquons de bien plus conles

sidérables et de

même

nature,

Phacops, reconnues cependant et

même

appartenant

espèces de à

un seul

genre.

Dimensions. O^'Ol. 33.

entre les diverses

comme

Phaeton ?

Longueur

latens.

du

pygidium

O'^'OOS.

Largeur

Loc. Mnienian.

Barr.

Daprès un pygidium dont parmi

celles

la forme ne peut être classée que nous avons déjà nommées. Le contour pré-

sente un peu plus qu'un demi-cercle.

L'axe saillant, conique,

demi-longueur du pygidium et montre confusément 5 à 6 segmens; sa largeur au bord antérieur Les flancs que le tiers de la largeur totale. est moindre sans rebord, ni forment une surface seusiblement plane, n'atteint pas au delà de la


18 Sur chacun d'eux on aperçoit la trace de 5 Longueur 0'"'006. Largeur 0™'009.

pointes.

côtes

peu marquées.

Loc.

34

Mnienian.

Barr.

Bronteus elongatus.

Nous possédons quelques exemplaires du pygidium auquel donnons ce nom, afin de pouvoir le faire connaîlre. Nous sommes disposé à croire qu'il peut appartenir à J?rownous

de

comme nous n'avons aucune preuve voulons éviter de rapprocher des élémens

mais

angusticeps,

teus

ce

nous

fait,

peuvent avoir appartenu

qui

pygidium

Ce

mêmes

des

des espèces différentes.

à

de

distingue

se

calcaires

tous

ceux qui proviennent

:

par une forme plus alongée, car il a les mêmes di1. mensions en longueur et en largeur, tandisque dans Br. palifer la longueur est toujours moindre que la largeur de plus d'un sixième,

Les sillons sont plus prononcés,

2. la

même du

fond

que

largeur sillon

au

du

Dimensions

d'être

lieu

dans toute

qui s'étend

travers,

côtes

les

plus

grand

qui uni,

la

et

ils

ont

à

peu près

sont

très-bombées.

offre

un bombement en

Le

longueur.

exemplaire

:

longueur

0'",02,

largeur 0'",02.

Ce il

est très-rare en comparaison de Br. palifer beaucoup plus rare que les têles (le Br. angusti-

fossile

est aussi

ceps qui se trouvent dans les

mêmes Loc.

35.

Bronteus Brongnarti. Cette le

N**.

l'étage

calcaires.

Konieprus,

Mnienian.

Barr.

dans notre notice préliminaire sous Étage calcaire supérieur Cr se trouve aussi dans recueilli divers calcaire moyen ï'', où nous avons espèce décrite

6.

;

exemplaires de

la

tête

et

du pygidium. Loc. Mnienian.

11

y

a

calcaires

36.

donc en tout 5 espèces communes aux deux étages

F

et

G!r.

Odontopleura siibterarmata. Nous désignons par

cette

Barr.

dénomination

un pygidium qui

une disposition toute particulière, La forme générale est un triangle un peu arrondi à l'angle postérieur. Laxe bombé occupe un peu moins du tiers de sans compter la largeur, et montre deux segments distincts, offre


19

Sur

depines

détache une

du bord lui njèine on ne trouve la mais on aper<:oit une série

tranclie

la

d'aucune

trace

se

au delà du bord se prolon^-e par une lon<j;ue

relief, qui

pointe.

Du premier anneau

d'articulation.

joint

le

côte en

aulre

pointe,

2 millinièlres de longueur, placées vertiet qu'une fracture

d'environ

calement un peu en dedans sous ce bord,

heureuse de

Nous contour

la

rociie

comptons

jk ut

14

du {)ygidium,

seule

à

dont

les

découvrir.

faire

de

5

1

ces

dans

épines

le

demi

sont de 0'",016

dimensions

de largeur sur 0'",006 de longueur.

La

sous le bord rappelé de sous les contours des joues de Cahjm. pulchra. Barr. figurée par le D'. Beyrich, {Unters. iib. disposition

semblables

tril.

pi.

de

ornemens

IL

fig.

épines

ces

placés

6.)

Loc. Mnienian.

Nous avons déjà nommé dans notre notice préliminaire deux têtes isolées sous les noms de 0. Hôrnesii et 0. lacerata. Ces têtes ont été trouvées dans les mêmes régions que le pygidium que nous venons de décrire sous un nom spécial. H est donc fort possible que deux de ces trois fr;:gniens ajjpnrtiennent à une même espèce. Mais nous ne saurions rallirmer, ni faire un choix entre les deux têles pour en associer une avec le pygidium. La crainte d'un rapprochement erroné nous oblige donc à distinguer par un nom particulier chacun de ces trois fragmens.

ETAGE G. 17.

CALCAIRE SUPERIEUR.

Harpes d'Orhignyanus. La conformation générale de à

celle

Barr. la tête

Elle se distingue par un limbe à

45°,

de ce trilobite ressemble

des espèces cong^énères.

formant

comme

un

toît

plus large et incliné environ

tout autour de

la

glabelle.

Les deux branches de ce bord qui se prolong-enl en arrière des joues, se rapprochent sensiblement, de manière à donner à

Un

l'ensemble fdet

de

la

tête

l'aspect

mince, relevé, termine

le

d'un

ovale

presque fermé.

contour extérieur.

Le test du bord parfaitement conservé dans Texemplaire que nous décrivons, est couvert de cavités si petites quelles ne sont visibles qu'à la loupe. Elles sont disposées sans ordre apparent.

Ces

impressions

d'une

nature

toute

superficielle

2*

ne


20 pas

permellent

pour celle

d'aclmellre

perforations à travers le limbe que le

récemment comparées

comme un à

celles

des

espèce rexistence de

D^ Beyrich

a

indique'es

genre Harpes,

du

caractères

et

des Trinncleus.

environs de Prague.

Loc.

Les deux nouvelles espèces de Harpes que nous venons de Mais il se décrire ne nous sont connues que par la tête. trouve dans notre collection un exemplaire de H. tenuipuncta-

23 segmens au thorax Barr. qui permet de compter Ce nombre de 27 segmens se rapproche 4 au pygidium. beaucoup des 28 indiqués par le Dr. Goldfuss dans le corps L'arrière partie du corps de entier de H. macrocephalus. tus.

et

notre exemplaire étant un peu endommagée,

quun segment échappe 18.

à

est

fort possible

Barr.

Cheirurus minutus. Un

il

notre observation.

pygidium de cette espèce nous est connu jusqu'à des formes si caractérisées, que nous n'héil a

seul

ce jour, mais

nom

sitons pas à lui donner un

Ce pygidium

est

alongé

;

la

spécifique.

largeur n'étant qu'environ "/g de

longueur.

la

On un

distingue

tiers

4 anneaux

de la largeur.

à l'axe, qui

est saillant, et

De chaque anneau de Taxe

occupe

se détache

une côte, qui se prolonge en pointe au dehors, comme dans On dislingue un sillon sur les autres espèces de Cheirurus. la

partie chacune de ces côtes, avoisinant Taxe. Dimensions: Longueur 0'",006, largeur 0"',004.

Loc. Hostin.

Les divers étages de notre terrain tribué d'une Trilobites

manière

inégale

fort

à

la

que nous venons de nommer.

Silurien

nouvelle

ont

con-

suite

de

Ainsi les rapports

que nous avons indiqués dans notre premier

travail,

entre

nombres de ces crustacés qui caractérisent nos subdiCependant les résultats génévisions se trouvent altérés.

les

raux

relatifs

à

la

distinguées, restent

richesse

des

5 faunes que

nous avons

mêmes, comme on peut s'en conyeux sur le tableau qui suit.

les

vaincre en jetant les

Nombre des formes

distinctes des trilobites découverts

dans les cinq étages, à partir

du plus bas:


2< Etag-e

C

Schistes fossilifères

I>.

Qiiartzites

E. F.

Calcaire inférieur

^ „

O.

Calcaire supérieur

Calcaire

27 36 42 36

moyen

18

ïolaFT Nous avons les

savoir

divers éluges

à

E — F... ci.. 2^,,,,. déduire Gr F — ^ 5/

entre

:

nombre

à retrancher de ce

espèces communes

159

.

-m^

entre

^

'à

\

reste

.

^ 7

152T

Nous ne prétendons pas cependant que ces 152 formes parceque Timpos-

différentes représentent autant d'espèces,

de trouver des fossiles complets, ou de

sibilité

frag-mens

les

qui

nom

ont oblig-é à donner un

peu

cette notice quelques cas de ce

trouver réunis

têtre se

Nous

dénomination.

seule

reconnaître

espèce, nous

spécial à certaines tètes, et à

certains pyg-idium qui devraient

sous une

même

appartiennent à une

avons

genre

qui

dans

indiqué

ne se sont pas

présentés dans notre notice préliminaire, à cause du

que nous avions la

description.

avons suivie

pour

fait

Nous est

à

hazard

de

rien

donne

lieu

1.

C

les

les

mômes

faire

à

dans

Il

observations

auxquelles

n'existe

ci

dessus

ne sauraient altérer

l'ensemble

des

faits

Le premier groupe

C

et

D

groupe

au système Silurien supérieur.

les

la

masse

correspond

E, F, ,

et

calcaire.

au système

Gr^ correspond

Ces deux divisions

nos formations paléozoïques

étag-es

deux subdivisions,

E, F, O, formant

Silurien inférieur; le second

de

et

chiffres

aucune espèce commune entre

l'ensemble des trois autres

pales

Dans tous

couches. les

:

I>, ni entre l'ensemble de ces

et

que nous

moindres inconvéniens que

exposés, seraient fort peu considérables

en

méthode

la

choix

renferme

elle

une espèce des fragmens hétérogènes

dans

les cas, les réductions

dont

trilobites

pensons que

sujette

celle qui réunirait dans

associés par

les

n'ont

princi-

donc en Bo-


22 jusqu'à ce jour, aucun lien qui

Iièrne,

les

savons

on

du système

inférieure

entre

elles

débris fossiles.

Nous

rattache

les

annoncé

a

communs aux deux

fossiles

bachii

ont conservé

ils

Angleterre

qu'en

quelques et

dont

faunes

Silurien,

que Calym. Bhimen-

tels

nous avons vainement cherché

Mais

de

découverte

la

divisions supérieure

découvrir

à

dans notre terrain de semblables relations entre les faunes des deux groupes principaux.

Ce[)eudant

division à l'autre se fait d'une manière

par les schistes à graptolites, dans trace de la

faune

des

lesquels

pour

qiIartzik^s,

passage d'une

le

presque

insensible,

toute

disparaît

place

faire

une

à

nouvelle création qui se montre d'abord dans les sphéroïdes

de calcaire isolés dans cette formation. L'opposition tranchée que nous constatons de nouveau

pour

les

également à toutes

s'étend

trilobites,

les autres

familles de fossiles quelconques.

En considérant

2.

spécialement petit

des

chilfre

le

chaque étage,

à

ou

nombre d'espèces communes

visions

nous

,

fossilifères

nous croyons

à

fondé

deux de

ces

établir

cinq

à

en Bohème, savoir: 2 dans

distincts,

résultat

tion des

Les

famille

des

pendant

tème

le

a

eu

son

montrent

Bohème,

c.

à.

la

d.

qui correspondent à l'étage calcaire inférieur

de ce centre de

supérieur.

l'observa-

olfre

plus grand

dépôt des couches qui forment

silurien supérieur en

la

base

les

temps

—A

partir

dans

^*

leur existence, on voit qae le

du sys-

nombre des soit

dans

formations supérieures.

Nous ne considérons pas recherches les

que

développement

espèces diminue, soit dans les étages inférieurs, les

étages

mollusques.

nombres indiqués ci-dessus trilobites

le

subdi-

système

le

Silurien

concorde avec celui que nous

familles diverses des

3.

termes,

d'autres

Silurien inférieur, et 3 dans le système

Ce

appartenant

trilobites

en

comme

divers étages, sous

trilobites,

car

la

les

chiliVes

représenlaat les le

\)SvaI

résultant de

nos

rapports absolus entre

de vue de leur richesse en

marche successive de nos découvertes nous


23 a

montré une variation fréquente

dans ces rapports.

Ce-

pendant depuis quelques années cette variation n'est pas de nature à altérer l'exactitude de l'époque que nous assig-nons

grand développement de cette

au plus

famille,

co-

qui

et

avec celle qu'on observe en Angleterre.

d'ailleurs

incide

La décroissance rapide du nombre d'espèces aux temps où se déposaient

les

Bohème,

est aussi

un

(juoique

les

dernières

formations

cependant résisté

trilobites aient

en

tenues

substance dans

années

d'études,

nous

sur

des

verticale

et

les

pour mieux

ici,

avons

acquises

divisions

formations

différences

ont été

établies

régions

d'Europe

par et

ces

entre

naturelles

observateurs,

d'habiles

Nous

d'Amérique.

dans

notre

ouvrage

éveillé

bassin paléozoïque et

varié

si

jaillira

principal,

des

dans

si

et

n'avons

les

faunes

question plus au long

résultats de nos elforts

douî

il

science,

qui

qui

pour démontrer

riche

fécondera

il

les

isolés.

avons

s'ajoutent à ceux que nous

ailleurs,

un

sur si

contient les traces,

lumière

Aujourd'hui nous nous bornons à citer deux

veaux,

qu'après

espérons

nous

hommes de

utile

jusqu'à

publication.

régulier dans son ensemble,

du dehors quelque

qui

celles

dans diverses

conclusions auxquelles

traiter cette

l'attention

Bohême.

question des et

nous nous sommes arrêté dans notre première

Nous nous réservons de

la

qu'ofl're

de

la

divisions

constater

de longues

par

paléozoïques

ce jour aucun motif de modiher les

avoir

faune de

notice préliminaire, nous

Nous ne reprendrons pas en ce moment rapports

la

les

précèdent soient con-

qui

notre

reproduire

les

que

convictions

série

observations

les

avons cru devoir les

que

que nous l'avons déjà remarqué.

cette époque, ainsi

que

douteux,

plus

autres familles aux causes d'appauvrissement de

Bien

en

Siluriennes

qui ne nous semble pas

fait

la

connexion entre

les

faits

nou-

énumérés

faunes de Bo-

hême, et celles des autres régions paléozoïques. 1.

Dans notre notice préliniinaire nous avons annoncé

(page 39) que

les Tentaculites considérés

comme

caractéris-


24 tiques,

en

et

général

si

uniformément

répandus dans

les

formations Siluriennes, manquaient complètement en Bohême.

Nous sommes heureux de constater que nous sommes parvenu pendant de

fossiles

d'années

à

supérieures localités

ce

genre

avaient

qui

,

nos recherches de

enfin

cours de Tété dernier, à découvrir des

le

notre

différentes,

les

plus

nous

calcaire

échappé

durant

actives.

Les

ont

deux

en

oft'ert,

au milieu des schistes

tant

parties

qu'elles renfer-

deux espèces distinctes de celles qu'on a décrites et que nous nommons , Tentaculites elegcms et T. clavulus. Ces espèces paraissent avoir eu dans les mers Siluriennes de Bohême une période d'existence bien courte ment,

ailleurs

:

en comparaison avec tant d'autres genres, du moins

en juge par

la

nous montre leur 2.

Ton

si

seule couche très-mince, qui jusqu'à ce jour trace.

En indiquant précédemment

breux que nous avons reconnus notre terrain silurien

et

les

rapports peu

ceux des autres pays,

oublié de signaler l'existence

nom-

entre les Brachiopodes de

nous avons

en Bohême d'une térébratule

à test réticulé.

Par cette dénomination employée dans le ouvrage sur la Géologie de la Russie et de l'Oural, nous entendons aussi un réseau de mailles différent de cer-

bel

dessins treillisés produits par

tains

le

croisement

longitudinales et des^ stries d'accroissement,

sur diverses coquilles. tre

la

disposition

et

La planche la

II

de stries

qu'on observe

de l'ouvrage

cité,

mon-

forme subhexagonale des mailles

de Spirifer Tcheffkhii, et Sp, reticulatus et l'on voit figuré dans la PI. XV le réseau des mailles quadrangulaires de Lept. ornata.

La térébratule que nous avons découverte

et

nommée

hamifera est ornée de mailles formant un rectangle plus ou moins alongé, compris entre quatre parois verticales, et T.

elle

reproduit complètement

la

disposition signalée dans les

Brachiopodes analogues de Russie.

Une

orthis

que nous trouvons avec

T.

hamifera

,

0.


25 pleudo-foricafa, nous montre une tendance à

menlation de

la

la

même orne-

surrace.

Suivant les observations consig-nées dans l'ouvrage les

Bracliiopodes réliculés de

de ce

siluriens inférieurs

caires

cité,

Russie proviennent des cal-

la

Les deux

pays.

spirifers

appartiennent au groupe des équirostres exclusivement propres à

dans se

la

division inférieure du système silurien, disparaissent

dépôts siluriens supérieurs de

les

montrent de nouveau

du golfe

anciennes

de

dans

les

Christiania.

l'ile

de Gothiand,

Mais

ils

n'ont encore

été découverts ni en Ano-leterre ni en Amérique.

sion de Leptaena ornata le seul qui

ce

qui

mais

se passe dans

ammonites

et

ayant la

T.

même

le

gisement,

rappelé

des turrUites qui affectent des ornemens anails

du nord

de

se rencontient." les caractères des

hamifera qui reproduit

podes réticulés

l'Europe

,

se

trouve

brachio-

dans

la

supérieure de notre étage des quartzites, étage que

partie

nous avons

comme

considéré

les

pour divers motifs exposés

conclusions

précédement arrêté sur ce Il

nous reste

Ce

des Caradoc-Sandstones.

l'équivalent

donc

firme

l'occa-

formation crétacée, à l'égard des

logues, suivant les étages ou

Or

A

surface des valves

caraclères

des

différentes

quilles

ait la

220) ce judicieux rapprochement: superficiels dans des co-

réticulée, nous lisons (p.

„Cette répétition

et

couches beaucoup plus

auxquelles

ailleurs, fait

con-

nous nous sommes

point.

exposer quelques observations sur une

à

question relative à l'organisation des trilobites.

aUEiaUES OBSERVATIONS SUR LE NOMBRE DES SEGIHENS aUI COMPOSENT LE CORPS DES TRILOBITES. Les premiers lobites

ont

à

paléontologues

peine

remarqué

le

qui ont

décrit des Tri-

nombre de srgmens, que


26 présente

comme

corps de ces crusiacés, Wahleiiberg

le

pour certaines espèces de Suède,

fixe

sous silence pour scL Ups.

plupart des autres.

la

Bronj^niart

Al.

qui

à

première classification de cette famille n'ayant

à sa disposition

ne put

fixer

annonça ce

thorax

dans

les

comme fixe comme variable

et

Asaphus de 8

genres

le

la

nombre des Mais

qu'il fonda.

dans Og-ygia

8,

dans Calymene

12, montrant

à

doit

fort incomplets,

manière approchée

chilî're

radoxides 21,

science

la

fossile si intéressante,

que des matériaux

que d'une du

articulations

14, dans

passé

R. Soc.

act.

VIIL 1821.)

V.

Le célèbre

il

(Nov.

indiqué

l'a

et l'a

ainsi

dans Pade 12 à

qu'il

sentait

l'importance de cet élément dans l'organisation des trilobites.

Depuis 1822, époque où parut l'ouvrage science s'est

la

mais est

la

enrichie

de beaucoup

du nombre

question

d'Al. Brongniart,

nouveaux

de

segmens souvent

des

faits,

agitée,

cependant restée sans solution satisfaisante.

Dans

sur

traité

le

Dalman,

nous croyons

Suédois

n'attachait

pas

des anneaux. Loin et

de restreindre

il

étendit

d'y les

encore

les

publié en

Palaeades

les

une grande importance au nombre chercher des caractères génériques,

chiiîVes

indiqués pour

limiles

posées

à

chaque genre,

Brongniart

par

23 pour Calymene, de 6

porta de 10 à

1826 par

reniarquer que ce docte naturaliste

et les

10 pour Aaap/ius

15 à 21 pour Ohnns ^ Paradoxides. Le prof. Quensledt fut le premier qui considéra le nombre des segmens comme un caractère fondauiental pour et de

la Il

classification des trilobites. (^Wiegm. Arch.lll.

posa

en

principe

chaque espèce, chilïre à

le

constant

et

à

de

que

ce

nombre

ce principe

il

ajouta

onze anneaux dans

gros yeux composés, qu'Emmcirich

a

337. 1837).

invariable

est

pour

l'observation

tous

les

du

irilobites

réun's plus tard, dans

genre Phacops.

Le

principe

devoir être n'hésita

pas

si

à

et

l'observation

de

Quenstedt

parurent

féconds en résultats, que Mr. Léop. de Buch les

considérer

comme

pîus

importans que


27 huik's 1rs nouvelles classifications tentées sur les trilobifes. (iSeUr.

Geb, Form. in Riiss/and

a.

En

conduisait à admettre

dans

le

même

Phacops

généralisée

constance du nombrr» des segmens

la

thorax, pour chaque

genre.

quoique

mais

connus,

moindre qu'aujourd'hui, qui

41.)

les

Quenstedt

essaya

de classer d'après ce nouveau principe tous alors

bites

p.

sur

l'observation

etiet

nombre en

le

rencontra de sérieuses

il

lui

trilo-

les l'ut

bien

diil'icultés,

conduisaient dès-iors à des exceptions.

En 1839

le D'.

savoir: que plus

il

Emmrich énonça un nouveau principe, y a de segmens au thorax^ moins il en

au pygidinm. (De

Admettant d'ailleurs segmens du corps entier de tous les genres, il essaya de démontrer que les trilobites doivent avoir 20 anneaux complets, comme Paradoxides Tessini.

resie

Trilob. diss. 10.)

un nombre fixe pour tous

les

Mais Tauteur de cette thèse avouait cependant que plusieurs genres échappaient à cette régie.

Dans un Mémoire

du

(Leonhards JahrbJ nous

même

opinion,

quant

le

les

sertation,

ni

normal

dans

le

il

n'aduiettait ni

de

Burmeister

excellent

des Trilobites,

de

la

relatif

son

et adopta

classification

au

nombre

par

Paradoxides.

Il

de

la

indi-

plèvres

dans sa dis-

même année 1845

la

traité

le

prof.

l'organisation

sur

coiuiue une des bases principales

genres,

invariable

Ce docte professeur admit les

comme

mémoire dont nous parlons, la conanneaux dans le thorax pour un

môme genre. Au commencement publia

1845

en

publié

conservait encore

segmens munis

des

Mais

trilobites.

du nombre des

savant

qu'il

considérait P. Tessini

qu'il

nombre

dans tous

stance

et

même

voyons

de

le

principe

segmens

cependant

'le

dans

Ouenstedt le

thorax.

une exception pour

ne chercha pas d'ailleurs à résoudre

question du nombre normal d'articulations dans

la

le coi'ps entier.

Le remarquable traité de Burmeister avait à peine paru, lorsque Lovén publia en Snèdi^ un mémoire on il énonça l'opinion que le nomÎMe de.s anneaux fi'élail constant que


28 dans

du

renseinhle

cliaque

genre.

Vers

de

non

et

ÇOfceis. of k. fin

la

corps

dans

même année

la

le

pour 1845.}

april

For/i.

ak.

Vet.

thorax,

le

Ernest Beyrich

D'.

dans un mémoire sur quelques uns des trilobites de Bohème publié à Berlin, QÛb. ein Bôlim. Tri!.) s'associa au paléonto-

logue Suédois pour soutenir ce nouveau principe, en oppocontre

sition

que

celui

avaient déjà appliqué à

surtout Burmeister

Queiistedt et

la classification

de toutes les espèces

alors connues.

En résumé, 4

lois

ont

diflerentes

été

énoncées

par

divers auteurs; savoir: 1.

Constance

du nombre des segmens dans

l'espèce.

Par Oiit'nstedt. 2.

Constance du nombre normal de 20 anneaux munis de plèvres dans le corps entier de tous les trilobites.

Par Ennnrich. 3.

Constance du nombre des segmens dans

un même genre. 4.

Par Quenstedt, Burmeister.

Constance du nombre des segmens dans des trilobites d'un Cette dernière loi

une

famille

même a

par Loven.

été étendue par Beyrich

à toute

comprenant plusieurs genres.

Examinons brièvement comment

les

acquis

faits

à

la

lois.

Constance du nombre des segmens dans l'espèce. Nous ne connaissons aucun fait qui contredise ce prinimplicitement recomiu

cipe,

des

corps entier

le

genre.

science s'accordent avec ces quatre I.

thorax pour

le

trilobites,

et

par

tous

ceux qui

qui se vérifie également

l'applique seulement au thorax, soit qu'on entier.

En

effet

,

les

nombre des segmens

différences distincts,

qu'on

au

bien,

ont décrit soit

qu'on

l'étende au corps

dans

observe

pygidium

de

le

diverses

espèces, s'explique assez clairement par les progrès du dé-

veloppement suivant Cette première stedt est

l'âge. loi

formulée par

donc bien fondée sur tous

le

docte prof.

les faits

Quen-

observés.


29 Constance du nombre normal de 20 se£)inens complets

II.

dans

le

corps entier de tous les

trilobites.

Ce principe énoncé avec quelque hésitation à différentes reprises, par le savant prof. Emmrich, repose nécessairement sur cette hypothèse qu'un nombre indéfini d'an:

neaux peut être soudé ensemble dans

pyg^idium,

le

et

de-

venir insaisissable à l'observation. Une semblable supposition

sans

tendrait

limites,

plus éloignées dans

sons pas qu'on

la

puisse

à

confondre

mens imaginaires

la

et

formes

les

Nous ne pengrave

science l'admission d'élé-

qui devraient avoir

élémens tombant sous nos sens,

du genre

les

s'exposer au

sans

l'accepter

inconvénient d'introduire dans

les

toutes

classe des crustacés.

la

même

pour

la

valeur

que

détermination

de l'espèce.

Sans doute des segmens nouveaux se développent avec l'âge,

indiquent

et

élémens

une certaine

môme

latens, mais le fait

semble indispensable pour

possibilité d'admettre des

de

leur apparition nous

démontrer leur préexistence en

Nous admettons également que dans la tête des crustacés on peut reconnaître un certain nombre de segmens

germe.

plus ou moins soudés ensemble, et plus ou moins modifiés

pour former

organes buccaux.

les

Dans certains

trilobites,

nous concevons aussi un segment

rudimentaire à l'extrémité de l'axe, et nous d'autres

espèces

Cheirurus la

même segment

par

nombre

trouver indéfini

l'indication

trouvons

exemple dans

le

dans

genre

bien développé; ce qui justifie

supposition. Mais nous ne connaissons

puisse

le

le

congénères,

plausible

de

de segmens fondus en un

aucun cas où on l'existence

d'un

seul.

Lorsque le prof. Emmrich adopta le chiiïre 20 connue nombre normal des segmens munis de plèvres dans tous

les trilobites,

il

prit

pour type Paradoxides

Tessliii qui offre

20 segmens complets, suivis d'un pygidium qui appendices latéraux. n'a que des segmens à l'axe, sans Mais déjà lors de la publication du mémoire cité, en 1845, le prof. Goldfuss avait annoncé l'existence de 28 segmens en

effet

ces


30 dans

Nous

Harpes macrocephalus.

ci-dessus (page 20)

avons

dans

rexistent'(^

indiqué

aussi

notre collection

d'iin

exemplaire de H. tenuipuuctatus qui nous permet de compîer

27 segmens. Or sur ce nombre

n'y

il

que

a

rudimentaire qui termine l'axe du pygidium,

de plèvres.

donc on pouvait adopter un

Si

connue représentant

comprendre aussi

soit privé

absolu,

chiiï're

nombre normal des anneaux com-

le

plets dans tous les trilobites,

à

segment

le

qui

il

faudrait le fixer de manière

ou 27 segmens complets des

26

les

Harpes.

La

que nous avons signalée ci-dessus s'acc-

difficulté

roîtrait

donc encore,

puisqu'il

plus vaste à l'hypothèse

sur

laquelle se fonde

nombre constant d'anneaux dans Cette

fenseurs,

dans

loi

en

pourra

l'organisation

des

faits

cependant

des

la

trouver

on veut

élémens

des

crustacés

si

loi

d'un

soumettre et

des déinvisibles

Mais

fossiles. la

la

champ

famille trilobilique.

la

toujours

tombent sous nos sens,

qui

devoir être

toute

admettant l'existence

saurait être souJenue

un

ouvrir

faudrait

ne

elle

à

l'épreuve

qui nous

semblent

base principale de nos convictions; en histoire

naturelle, s'entend. III.

Constance du nombre des anneaux dans

même

tous les trilobites d'un L'origine de cette

date de

loi

le

thorax de

l'observation

de Quen-

genre.

segmens au thorax des Phacops, et par une singulière circonstance aucune exceplion n'a été annoncée pour ce genre si riche en espèces. stedt sur la constance de 11

Voici maintenant une esquisse des

faits

qui nous semblent

s'opposer à l'admission de ce principe. 1.

En adoptant

le

nombre

fixe

des

anneaux du thorax

comme une

des bases principales de l'établissement des

genres,

célèbre

le

lobites

laissait

par

même

lui

auteur

dans

de

l'organisation

subsister une exception

déjà

le

des triconstatée

genre Paradoxides d'ailleurs

si

bien défini. 2.

Peu de temps après

la

publication

de

l'ouvrage

que


31

nous venons de semblable pour

M. Lovén constata une anomalie

citer,

genre Proelus = Aeotiia. Burm.

le

avec

classa Pr. elegantulus

il

tronc,

au

comme

normal, dans les espèces congénères.

de

lieu

nombre jusqu'alors

10,

Nous avons constaté pour

le

môme

aussi

ne nous

décrit,

a

montré jusqu'

Pr. lepidus que nous avons

que 9 anneaux au thorax.

ici

considéré

genre une autre

nous

irrégularité dans Pr. sculptus, qui ne

dans

segmens au

12

lequel

même nombre,

que ce

présente

et

confirme Texception.

Le genre Cyphaspis Burm. nous

3.

nombre normal de

le

du genre,

mais

C. Burmeisteri a

En commençant

4.

en Bohême

fourni

a

Cyph.

L'une

espèces.

diverses

clavifrons

oftre

bien

anneaux reconnu par l'auteur

11

une autre que nous avons nommée 12 segmens au thorax. la

avons

nous

présente notice

fait

connaître les motifs qui nous portent à réunir dans

genre Sao deux espèces, l'une qui a 14

l'autre

et

le

16

anneaux au thorax.

Odontopkura

Le genre

5.

vient

qui

lingii,

10 segmens

a

nom de

Cheirurus

6.

couvert disque

Dans

7.

les

le le

nous

dont

8?

avons

récemment dé-

corps entier, a 12 anneaux au thorax, tantype du genre, Ch. insignis n'en a que 11.

cours de cette notice nous avons décrit sous

le

noms

d'Illaenus

Wahlenbergii,

deux espèces nouvelles dont bien avec celles

Or

trilobite

le

les

de

et

de

les

///.

Hisingeri

formes concordent

Wahl.

nous

rapprocher d'un

aure

Suédois a 10 segmens au thorax,

tandisque ses deux congénères Bohèmes n'en ont que

donc

Voilà aussi

entre

rebelles

à

nos la

loi

à

notre

i!iains,

qui

si

qu'il

crassicaucla.

(Vlll.

impossible

semblerait

genre.

0. Keyser-

tandisque toutes

au tronc,

ses congénères n'en ont que 9. ou

claviger

de nous fournir

aussi

l'espèce ci-dessus décrite sous le

des

établit

connaissance

,

représentans la

8.

et

nous

dirons

de

sept

genres

constance du nombre des


32 dans

seg-niens

le

comme

bablement

qu'une régie qui

nous,

d'exceptions, constatées dans un et

presque

On pensera pro-

thorax des trilobifes.

dans

toutes

déjà subi tant

a

cour,

espace de temps,

une partie bien

peu étendue des

si

régions paléozoïques connues, ne peut plus être considérée

comme une

loi

générale, et absolue.

Ainsi tout en reconnaissant une importance notable au

nombre des segmens du tronc, nous sommes forcés d'abandonner le principe de sa constance dans un même genre. IV.

Constance du nombre des segmens dans

même

des trilobites d'un

le

corps entier

genre.

En décrivant Proetus ekganiulus (Of'Cersigt of kongl. Vetensk. Ak. For. J845.) M. Loven pénétré des mêmes convictions que nous

venons d'exprimer, indiqua d'une manière

implicite cependant, celte dernière loi le

germe

Suivant

primitif dans

le

Paléontologue

des anneaux dans

segmens que

le

Suédois

pygidium,

C'est ce qu'indiquent fort

D' Emmrich

p.

Lex

10.

trouvons

prof.

Emmrich.

variation

la

le

premier en

le

nous

du

thorax correspond à une

le

sens inverse dans

de

dont

dissertation

la

dernier perdant

gagne

et

ralet haec ut

la

thèse du thoracis.,

eo minor abdominis articuloriun numerus

Le

D"^-

Beyrich admettant

de

sit.

nouveau principe,

le

à la famille entière des Cheirurus, qu'il cherchait

en

même temps que

ce genre, dont

il

autant

réciproquement.

quo major

termes

bien les

du nombre variation en

l'étendil

à

fonder

n'avait cependant

pu

observer qu'un seul individu complet. Mais justement frappé de

la

simplicité du

claviger,

il

constater le

pygidium dans Ch. insignis

nombre

corps de tous les

total

trilobites

de poser en principe que

20

des

articulations, dont 5

le

et

dans Ch.

données suffisantes pour

crut avoir trouvé des

segmens qui constituent

même

d'un

genre.

le

se hâta

11

corps entier des Cheirurus offre

soudées

ensemble à

la

tête,

11 au

tronc, et

4 au pygidium.

La conviction du savant paléon-

tologue,

quoique

sur

fondée

un

petit

nombre

de

faits


33 profonde,

était si

pour une

famille

qu'il

établit ce

nombreuse

de son nouveau 'ype

').

Constatons maintenant

les faits

si

En

connus sont en har-

deux Paléontologues que

monie avec les conceptions des nous venons de citer. 1.

comme normal

chiffre 20,

cherchait à grouper autour

qu'il

écrivant le passage que nous reproduisons textuel-

en

lement

que

note,

le

Beyrich

D""-

pu remarquer

aurait

genre Phacops qui montre une régularité par-

le

nombre des articulations du thorax, offre en même-temps une extrême variation dans le nombre des segmens que les diverses espèces présentent au dans

faite

pygidium.

le

nous

Si

observons cette

partie

du corps

dans Ph. Haus/nanni, un exemplaire que nous possédons

nous montre 22 segmens distincts nous ne pouvons en reconnaître, ou 8

10 dans des exemplaires

à

à l'axe,

tandisque

en supposer que

adultes

parfaitement

et

conservés de Ph. Bronnii et de Ph. hreviceps.

Quelque droit qu'on puisse avoir de supposer des segmens fondus ensemble, cette méthode toujours un peu bazardée de

une

limite,

faire

et

concorder

10

considérer

jusqu'à

présentant un

les

faits,

doit

cependant avoir

nous ne pensons pas qu'on puisse l'étendre

22 segmens

et

même nombre

réels,

d'articulations

comme

re-

théoriquement

préconçu pour un genre. Il

nous semble donc

admettait

et

Lovén,

genre Phacops

le

étendait

l'époque

qu'à

la

implicitement

loi

le

D*"-

Beyrich

reconnue

par

qu'il est défini et limité jusqu'à

tel

1) Die Zabi Zwanzig, als Gesaîiinitzalil der Glieder des Korpers, wird sich gewiss

wegen in

auch bei allen

des analogen Baiies

dieselbe

mit Cheirurus

setzen sind, und es wird dabei

zii

ob der Runipf

bat, sobald

narbweisen lassen, welrbe

einzelnen Theile

ibrer

Trilobiteii-Fainilie

gleicbgiiltig sein,

Ringen

Trilol)iten

eilf

oder eine andere Zabi von verânderte Zabi

sicb dartbun lasst, dass dièse

der Runipfringe gleicblaiifend Glieder des Srbwanzes

eintriff.

mit

einer

Ab- oder Zunabme der

(Vb. ein bbhuu Tn'loh. p. 10.)

3


J4 ce jour, constituait

la

con-

corps entier,

pour

^rave exception

une

déjà

stance du nombre des seguiens dans

le

à

un même genre. tourner

Pourrait-on

coupes indiquées ne

pensons pas, car

le

multiples les

et

genre

pour une famille entière

c'est

que

isolé

La

occupons.

le

Le

genre

nature. cation,

dans

le

ne

les

Nous

?

offre

rapports

la

si

de ne pas

famille.

non pour chaque loi dont nous nous

donc toujours,

et

les

moins une exception.

formeraient pas

Paradoœides

même et

conçu

a

subsisterait

difficulté

Phacops divisés 2.

Beyrich

D"^-

des

impossible

serait

qu'il

admettre tous dans les rangs d'une

Or

faisant

Phacops

les

par

entr'eux

liés

intimes,

si

en

difficulté

nouveaux genres provenant de

les

seraient

division

cette

cette

Burmeister dans

par

un exemple

même

de

Nous avons confirmé dans notre première publiles différences déjà plus ou moins constatées nombre des anneaux que les diverses espèces

présentent au thorax. Par une singularité remarquable, P.

nombre

Tessini qui a le

au

tronc, est

montre

aussi

en

loi

la

Le genre Odontopleura ne peut donner

teuse sur le

adulte

l'âge

fait

en opposition

et

a sans doute

une conformation

a

segmens dans trent

toutes

ses articulations: 9 au thorax,

Burm.

a

été

et peutêtre

0.

les

espèces

indiquée la figure

l'état

0. ovata

le

cours

Keyserlingii a réellement 12

corps entier, au lieu de 11 que

le

au thorax, mais

comme

que

notice

simple

si

aucune interprétation dou-

2 au pygidium. Or nous avons annoncé dans de cette

en

est

D^- Beyrich.

lieu à

nombre de

élevé de segmens

dans

question,

échappé à l'observation du

qu'il

plus

Ce

plus au pygidium.

le

complète contre

3.

le

qui

celui

congénères.

comme

0.

mon-

elUptica

n'ayant que 8 segmens

montre 3 segmens au pygidium;

de l'exemplaire observé n'a pas permis, de reconnaître

tous

les

élémens du

corps.

Dans tous

les

cas, 0. Keyserlingii

forme à nos yeux


35

une anomalie inconciliable avec

la constance annoncée par Lovén et Beyrich. 4. Nous avons déjà constaté au sujet de la loi précédemment discutée, que dans le genre Cijphaspis nous possédons une espèce avec il, et une autre avec 12

segmens au thorax. En observant soioneusement les deux exemplaires qui montrent cette différence au tronc, nous

également dans

distinguons

articulations à l'axe

chacun

d'eux

cinq

Le genre Cyphaspis

du pygidium.

échappe donc aussi au principe nouvellement proposé. description que nous avons donnée ci-dessus

5. Enfin la

du

Cheirurus claviger

de

corps

attaque

du

la loi

D""-

Ch. claviger est une des

type

au fondateur du genre avec 4

pygidium

des familles,

le

12 anneaux au

de

lieu

en

qui

fait

son origine.

qui

ont

servi de

a très-bien décrit le

Malheureusement pour

segmens.

corps de

dans

espèces

qui

un

établit

Beyrich jusque

la

même

11

nombre normal,

la

loi

composé de

espèce est

établi d'après

Ch. insignis.

On

pourrait

considérer

le

remettre en question

peutêtre

rudiment terminal de l'axe

congénères.

l'espèce

Mais ce moyen n'est

ne pouvons que rendre justice à reconnu, un

rich,

qui a

fiant

appendice.

véritable

Voici un

fait

avec ses et

nous

sagacité du prof.

Bey-

pas

la

de

valeur

la

en harmonie

rentrerait

droit

l'équivalent

En supprimant

d'un segment dans Ch. claviger.

de ce rudiment,

le

comme

praticable,

anneau dans cet insigni-

qui confirme

la

justesse

de

son interprétation: Ch.

nommé

scuticauda

et

montre 11 anneaux au thorax,

et

décrit

dans

clairement indiqués par 4 prolongemens en côté du contour.

demment

à

Or ces quatre

4 anneaux sur

est précisément réduit au

de Ch. claviger.

On

cette dernière espèce

est

l'axe,

même

opuscule,

cet

4 au pygidium, ces derniers saillies

et

le

saillie

de chaque

correspondent évidernier de ceux-ci

état rudimentaire

donc bien fondé

que celui

à admettre dans

4 segmens au pygidium. 3*


36 Ces quatre segmens

aux 12 du thorax constituent

joints

réellement une anomalie, qui eût été sans par

moment où

au

comme

Beyrich

le D""-

par nous,

appréciée

en eût eu connaissance

si

remarquable des Chei-

fondait le genre

il

doute

s'il

rurus, et

la

famille qu'il rattachait à ce

Mais

si

les faits

type.

que nous exposons détruisent un des branches plus

liens principaux qui unissaient les

ou

proposer

loin d'en

même

servons

démontrer par

le

D"^-

Beyrich

conclusion

la

aux

de

ce

est

les

à

désormais

reconnaître

entr'eux

Ainsi

la

aussi

si

le

,

on cherche

Ces genres ont

famille.

bien

qui

genre type,

rigoureusement retrouver

genres entre lesquels

rapports

saurions

de constance discutée,

la loi

de vouloir les

des liens de

d'autres

peutêtre pour

et

inutile

20 segmens dans

nous ne

Puisque

précède.

Cheirurus échappe lui-même à il

à

nous bornerons à énoncer

nous

qui

tendant

faits

des genres rapprochés

duquel

efforts

Aujourd'hui

qu'applaudir.

d'autres

ailleurs

de quelques uns

l'afFinité

Nous nous ré-

complète dissolution.

la

d'exposer

moins

sommes

divergentes de cette famille aux 20 segmens, nous

développés

aussi

suffiront

permettre de les réunir en un groupe naturel.

forme de

analogies

d'autres

des Sphaeroxochus

postérieure

partie

la

à

découvrir

dans

leur

corps,

indiqueront suffisamment leurs relations de parenté avec les

Cheirurus^ sans

qu'il

soit

indispensable de

segmens dans leur pygidium où dessiné que

De même

trois.

si

trouver quatre

nature n'en a réellement

la

jamais les Bronteus doivent

venir se ranger près des deux genres que nous venons de

nommer,

il

faudra découvrir

avons

lu l'exposé

entr'eux

des

affinités

Lorsque nous

des combinaisons variées

pour retrouver

encore

constamment 4 segmens dans

les divers

pygidium des Bron-

teus, qui offrent à l'oeil tantôt 6 tantôt 7, et tantôt

de

même

forme, nous avons admiré

que l'auteur puise dans son

reconnu

dans

qui ne

très-évidentes.

nous semblent pas

ces

la

esprit,

transformations

8 élémens

fécondité des ressources

mais nous

n'avons pas

compliquées

la

noble


37 de

simplicité des lois ordinaires Tril.

p.

En résumé,

les

un nombre d'exceptions admettre

pour que nous puissions d'un

segmens

même

dans

genre

donc

Voilà

au

peu près

corps

le

question

Nous avons déjà

Trilobites.

tous

des

trouvait

se

découvertes

Al.

famille

des

la

des

les

formes

les

organes

montré dans

son

de cette

extérieures

invisibles,

ouvrage,

et

le

élémens

trilobites

et les

pour

connus,

classer

parmi

savant

plus ou

Burmeister

autres tribus

turelle par

genres

et

Le succès de ce haute intelligence

que

peut

parti qu'on

des

l'organisation

des crus-

Mais malgré les mérites incontestables de son

nous ne pouvons nous dissimuler

a

sans contredit que le

décrire

les

principes

des tribu.

traduisent

meilleur

le

bornées

encore insuffi-

l'établissement

nous possédions sur cette matière, tout tirer des

toujours

sont

trilobites,

classification naturelle

Sans doute

les

dire que malgré toutes les

connaissances

santes pour servir de base à

d'une bonne

à

lorsque

observer qu'à cette époque

fait

tenté de

nos

récentes,

aux formes extérieures

traité,

classification

la

na-

par familles laisse beaucoup à désirer. est sans

travail

comme

heureux d'avoir enrichi de quelques

où on dispose en attendant

doute réservé

sienne, embrassant à

la

vaste horizon des sciences naturelles.

oeuvre

ramenée

occupe

nous

elle

générales sur l'organisation de ces cru-

lois

Nous sommes

stacés.

tacés.

trilobites

les

connus étaient trop peu nombreux pour fournir

faits

élémens

moins

constance

la

famille.

qui

mcMiie point

graves

tro[)

de

loi

de

entier

môme

et d'une la

la

Brongniart établit les premières coupes dans

les

bohin.

cinq genres que nous venons de passer

en revue constituent des

nature. (Ub. ein

la

34.)

les

à

une

la fois

le

Nous nous estimerons

faits

éprouvés,

matériaux

le

cadre

destinés à cette

difficile.

Constater des

immédiats,

telle

comme nous

faits, et les

est,

coordonner par leurs rapports

ce nous semble,

la

tâche de

cultivent la science aussi souvent sur

ceux qui le

terrain


38 que

dans

Nous

cabinet.

le

au centre de

trouvent

faire ressortir

les résultats

que

infructeux

laissons

aux

savans

plus généraux.

les

nous venons

de

passer en

seule question, nous ont trop appris

à

nous

sentent à un observateur, lorsque frappé de

nature.

Il

que

tériels

faits

isolés,

qui

aux

bien,

et il

lois

tient

entre

mains.

ses

neuf segmens est

de

au

encore plus

a sous les yeux.

Lors

thorax.

la

ma-

savans pa-

Trois

même

du cabinet de Berlin (Odonfopleura orata),

emplaire

pré-

se

concordance

la

léontologues ont successivement constaté sur un

huit

essais

délier de nos

croit s'être initié

il

Les

est déjà si dilficile de bien voir les objets l'on

se

revue sur une

forces et des aperçus en apparence lumineux

de quelques

qui

toutes les découvertes, le soin d'en

même

qu'on

exsept,

voit

de bien interpréter ce qu'on

diiïicile

Le docte Emmrich voyant

plèvres de

les

même fossile, terminées par deux pointes, les considérait comme doubles, et parceque le hazard avait soumis à ses ce

premières observations une espèce probablement unique, qui particularité,

offre cette

pleura

les

retrouvait dans le genre Odonto-

il

20 segmens complets de Paradoxides

Ainsi naissent souvent des

notre histoire

à tous,

nous

et

éphémères.

lois

Ces

pourrions citer ici

Tessini.

faits

sont

beaucoup

d'erreurs semblables soit d'autrui soit de nous; erreurs dues

en partie

des

à l'insuffisance

faits

observés,

et

peutêtre

encore plus au désir impatient de communiquer au public une observation ou une découverte qui nous paraît intéressante. si nous y tombons nousde travaux incomplets, nous de-

Tout en indiquant ces travers,

même

par

la

publication

vons avouer que nous dehors. tiels

cédons

à

Nous sommes forcé de

d'études

inachevées,

sous

une pression morale du publier les

peine

résultats par-

de nous voir

peu à

peu dépouillé du faible mérite qui s'attache à nos recherches en Bohême. Tel est l'effet du droit rigoureux et exclusif qu'on semble reconnaître à la priorité des publications, Ne sans accorder aucune place au droit des découvertes.


39 pas juste cependant, de considérer que le premier

serait-il

coule ordinairement bien moins de peine à acquérir que

second

Et

!

peu de

un

patience,

de nouveaux

Nous

quelques

refuseraît-on

a

faits,

celui

à

parcouru avec

adressons

le

ou au moins

égards,

qui pour enrichir la science si

loin

voie des sacrifices!

la

confiance

questions

ces

à

la

loyauté germanique.

RECTIFICATION IMPORTANTE, AD SUJET DES TRINUCLEI.

Dans notre notice préliminaire

nommé

avons

trouve principalement à Wesela dans

avons donné espèce

qui

nom

le

sens transversal, et dont

forme

une

sur

saillie

par une

les quartzites,

comme nous

côtés.

les

le

plus

tête

qu'on

nous

et

large dans le

bord moins convexe

le

publication récente (Unters.

appliqué

31) nous

et

l'espèce

de Trinuclevs Goldfussii à une autre

distingue

se

30

(p.

ornaius Slernb.

Trinncleus

iib.

nom

Le

Tril.

D"^

2*^^

en

St.

[avant,

dans sa

Beyrich

1846)

a aussi

de T. ornatus à l'espèce de

Wesela. Mais en considérant attentivement Sternberg {Verhandl

le C»"

avons acquib p.

53 sous

le

la

d.

la

vaterl Mus.

figure fig.

conviction que le Trinucleus

nom

donnée par

2 1833^. Nous a

qu'il

décrit

de Trilobites ornatus est bien réellement

nous avons donné le nom du D*"- Goldfuss. Nous croyons donc nécessaire de rectifier notre erreur

celui à qui

en restituant

le

nom

de

T.

ornatus

à

l'espèce

qui avait

reçu d'abord cette dénomination, et nous reportons

le

nom

Goldfussii à l'espèce que nous avions d'abord appelée

de

T.

T.

ornatus.

C'est

donc un

échange réciproque de noms

entre les deux espèces de Trinucleus décrites sous les n"*

16

et

17, (pag.

30

et

31) de notre Notice préliminaire.


40

ADDITION. ETAGE 19.

Phacops Hoeninghausii.

«. Barr.

Nous nous décidons à donner ce nom spe'cifique à un Phacops qui par son faciès ressemble beaucoup à Ph. Bronnii, quoique sa

taille

soit

généralement moindre.

Ses yeux comparativement plus petits que dans toutes les autres espèces que nous avons décrites, avaient depuis longtemps attiré notre attention, mais Tétat de nos exemplaires ne nous permettait pas de les observer assez exactement. Etant parvenu à les dégager, nous avons reconnu que la surface

de

tandisque

chaque oeil n'oftre que Bronnii en présente

Ph.

breviceps au moins Cette

différence

de

20

25

à

facettes,

au moins 130,

et

Ph.

110. constante

dans

divers

échantillons

nous

paraît

trop notable pour pouvoir être admise dans les limites

d'une

même

espèce.

11 anneaux au thorax. L'ensemble du corps

diffère

légèrement

de

Ph.

Bronnii,

lorsqu'on considère chaque élément avec attention.

Le pygidium

est facilement

reconnaissable parceque

des côtes est presque insensible sur

ses

flancs,

la

trace

tandisqu'on

en distingue plusieurs sur Ph. Bronnii. le nombre des formes diverses Bohême nous a présentées jusqu'à ce

Par suite de cette addition,

de Trilobites jour, s'élève à

que

la

153.


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