éGLISE Bulletin bimensuel
de l’actualité diocésaine
Dossier
Une pause, reprendre des couleurs et changer de rythme
n°14 - 13 juillet 2014 - 2 e
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édito
Sommaire
Par le conseil de la communication diocésaine
officiel • Nominations
p. 4-5
vie d’église • Les congrégations religieuses
p. 6-7
départ • Départ du père Joseph Charrier
p. 8-9
services et mouvements • Michelle Halary, responsable de la pastorale de la santé p. 10-11 éducation • Enseignement catholique
p. 12-13
patrimoine • Les Nuits romanes en Poitou-Charentes
p. 14-15
agenda • Festival de Bassac 2014
p. 16
église d’Angoulême Bulletin bimensuel de l’actualité diocésaine 226, rue de Bordeaux - 16021 Angoulême Cedex
Tél. : 05 45 91 34 44 - communication@dio16.fr éditeur : évêché d’Angoulême Directrice de la publication : Véronique Diaz Rédacteur en chef : Denis Charbonnier Comité de rédaction : Danielle Landreau, Catherine Joslet Délégué épiscopal : Père Guy Rougerie Photos : Diocèse d’Angoulême sauf mentions spéciales Réalisation : Bayard Service édition Grand Sud-Ouest 160, rue de la Sur - 31700 Beauzelle Tél. : 05 62 74 78 20 - www.bayard-service.com bse-sud-ouest@bayard-service.com Secrétaire de rédaction : Magali Siroit Imprimeur : AMCL - 31650 Saint-Orens Commission paritaire : n° 1115L83909 Dépôt légal à parution
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Un nouveau rythme « L’attention et la présence de l’Église sont importantes dans le monde de la communication, pour dialoguer avec l’homme d’aujourd’hui et l’amener à rencontrer le Christ : une Église qui accompagne le chemin et sait se mettre en marche avec tous. » Cette conviction du pape François anime les baptisés de Charente. Pour partager « la joie de croire en Dieu », notre diocèse s’est doté depuis longtemps d’outils de communication. Déjà en 1864, naissait La Semaine religieuse, ancêtre d’Église d’Angoulême. Depuis les années 90, RCF Accords est un lieu de rencontre et d’échange pour tous les Charentais. Dans les années 2000, apparaissait un site internet diocésain. Depuis près d’un an, les réseaux sociaux augmentent les lieux de présence du diocèse auprès de tous nos contemporains. À quoi il faudrait ajouter toutes les informations plus locales, faites au sein des paroisses, des doyennés, des mouvements et des services… autant de lieux d’invitation, de proposition, de partage, d’échange, de témoignage. En constantes évolutions, nos modes de communication changent. La façon de lire un journal jusque sur un écran, d’écouter la radio sur son iPod, même de surfer sur internet via les smartphones, transforme notre relation à l’information. L’instantanéité s’est imposée, tout en nécessitant d’un autre côté la durée de l’approfondissement et de la compréhension. Pour être cette « Église qui accompagne le chemin qui sait se mettre en marche avec tous. », il ne s’agit pas de faire disparaître l’une ou l’autre façon de communiquer, mais d’enrichir chaque média des possibilités qu’offrent tous les autres. Dans notre diocèse, Église d’Angoulême, RCF Accords, le Courrier Français, le site internet diocésain, et les réseaux sociaux souhaitent travailler toujours davantage en synergie, ce qu’on appelle le mix-média : déjà, le nombre de lecteurs de notre revue diocésaine s’est vu augmenté depuis sa lecture en ligne sur le site, ce qui montre, s’il en était besoin, la qualité de son contenu. RCF Accords fait écho de la vie de l’Église universelle et de la vie diocésaine avec des émissions locales dont Bulletin bimensuel de l’actualité diocésaine
3 Agenda
de notre évêque Lundi 14 juillet • Fête nationale. Retour de Lourdes Jeudi 17 juillet • 20 h 30, conférence à Berck (Pas-de-Calais) : « Où nous conduit le pape François ? » Vendredi 18 juillet • 20 h 30, conférence au Touquet (Pas-de-Calais) : « Catholiques en France, réveillons-nous ! » Dimanche 20 juillet • 10 h 30, en l’église Saint-Pierre de Jarnac, messe d’action de grâce pour le 40e anniversaire de l’Arche en Charente Lundi 21 juillet • Séjour à l’abbaye de Belloc (jusqu’au jeudi 24 juillet)
certaines chroniques diocésaines ainsi que « Parole à notre évêque » sont en re-écoute sur le site. Ces mutations de communication, associées à des contraintes budgétaires, ont conduit la revue diocésaine à changer sa fréquence de parution. D’un investissement de 50 000 euros par an pour 700 exemplaires par numéro, il a paru nécessaire aux responsables de la communication diocésaine de travailler dans trois directions : maintenir la revue diocésaine, qui de par son format papier et la qualité de son rédactionnel, est appréciée par beaucoup ; la faire connaître davantage et promouvoir les abonnements; réduire les coûts de réalisation, d’impression. Dès septembre prochain, une nouvelle étape consistera à passer d’un bimensuel à un mensuel. L’actualité quotidienne continuera d’être assurée sur internet et RCF Accords, et les informations officielles et principales du diocèse seront toujours disponibles sur Église d’Angoulême. Cet été votre magazine prendra donc des vacances studieuses pour évoluer, laissant à RCF Accords et au site internet le soin de vous informer de la vie diocésaine. Tout le conseil de la communication vous souhaite un bon été, en vous remerciant de poursuivre cette route avec nous, au service de la joie de l’Évangile communiquée au plus grand nombre. Bulletin bimensuel de l’actualité diocésaine -
Vendredi 25 juillet • Voyage et séjour en Italie (avec pèlerinage à Assise) jusqu’au dimanche 3 août Mardi 5 août • Séjour familial à Audenge (sur le bassin d’Arcachon), jusqu’au mercredi 13 août Vendredi 15 août • À Confolens, à 10 h 30, messe du festival international de folklore Mardi 19 août • 20 h 30, conférence à Hardelot (Pas-de-Calais) : « Où nous conduit le pape François ? » Mercredi 20 août • 20 h 30, conférence à Wissant (Pas-de-Calais) : « Catholiques en France, réveillons-nous ! » Vendredi 22 août • À Paris, dialogue avec un journaliste et un éditeur en vue d’un livre sur « Le catholicisme français dans la société actuelle » (jusqu’au lundi 25 août) Lundi 1er septembre • Session de prière et de travail du Conseil épiscopal à l’abbaye de Maumont (jusqu’au mercredi 3 septembre au soir) Jeudi 4 septembre • À Saintes, rencontre des évêques de la province avec les directeurs diocésains de l’enseignement catholique Samedi 6 septembre • 9 h 15 : réunion du bureau du Conseil presbytéral
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officiel
Nominations Après avoir rencontré les personnes concernées et après avoir exercé son discernement avec les membres du Conseil épiscopal, Mgr Claude Dagens, évêque d’Angoulême, a décidé les nominations suivantes, qui sont valables à partir du 2 septembre 2014. SERVICES DIOCÉSAINS Madame Barbara Labaisse est nommée déléguée diocésaine de la pastorale de la santé et responsable de l’aumônerie des établissements de santé. DOYENNÉ DE LA BONNIEURE (CHASSENEUIL – ROUMAZIÈRES – SAINT-CLAUD) Avec l’accord de ses supérieurs, le père Hugues Paulze d’Ivoy, chanoine de Saint-Augustin, tout en gardant ses autres responsabilités, est chargé d’accompagner le doyenné de la Bonnieure, en collaboration avec le père Olivier-Joseph Trouard-Riolle, chanoine de Saint-Augustin, qui réside désormais au presbytère de Montbron et qui garde ses responsabilités d’aumônier au lycée Saint-Paul d’Angoulême et d’aumônier militaire au 515e régiment du train. Le père Jean Maillard et le père Pierre Letocart, prêtres retirés, continueront d’assurer leur collaboration au doyenné de la Bonnieure. DOYENNÉ D’ANGOULÊME-VILLE Le père Éric Bokpe, du diocèse de Cotonou (Bénin), est nommé, avec l’accord de son archevêque et du père abbé des chanoines de Saint-Augustin, vicaire des paroisses du Sacré-Cœur et de Sainte-Bernadette. Il résidera au presbytère du Sacré-Cœur d’Angoulême. DOYENNÉ DE BARBEZIEUX Le père Jean-Marc Granet est nommé au service du doyenné de Barbezieux. Il résidera au presbytère de Barbezieux. Le père François-Marie Favreau est mis à la disposition du diocèse aux armées pour une période de trois ans renouvelable.
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officiel
Père Jean-Marc Granet
Père Pierre Letocart
Père Jean Maillard
Père Hugues Paulze d’Ivoy
Père Olivier-Joseph Trouard-Riolle
Père Éric Bokpe
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vie d’église
Les congrégations religieuses
Un engagement qui rend libre Le dimanche 29 juin 2014, sœur Estelle prononçait ses vœux solennels à l’abbaye de Maumont. Originaire de Picardie, en passant par la Guinée, elle s’est engagée définitivement au service du Christ. Rencontre. - Sœur Estelle, vous êtes entrée à l’abbaye de Maumont il y a 6 ans, avant de vous engager définitivement. En quoi ce temps de réflexion est-il nécessaire ? - Nous appelons cela un temps de discernement. Il faut ce temps pour que nous puissions vivre librement cet engagement définitif, si je peux dire grave. Cela mérite d’être mûrement réfléchi. Cela permet un discernement pour soi- Sœur Estelle a prononcé ses vœux de stabilité, même tout d’abord. On prend d’obéissance et de conversion. le temps de connaître cette vie, pour laquelle on s’engage, de trois ans, j’ai prononcé mes c’est ce qui nous attache qui l’intérieur. C’est aussi un dis- premiers vœux d’engagement, nous rend libre. Si on ne s’encernement réciproque si la pour trois ans. C’est ce qui per- gage à rien, on perd quelque communauté sent que la per- met d’être libre de s’engager chose de notre humanité. sonne n’est pas faite pour ça, réellement. J’étais libre de partir, ça me elle n’a pas à la laisser s’engager rendait libre de m’engager et non plus. Du coup, en entrant - Votre engagement est je crois que l’engagement dans la vie monastique est quelque au postulat, comme je l’ai fait aujourd’hui définitif. Est-ce en 2008, ça laisse libre aussi que ça veut dire que vous êtes chose qui nous rend profonpuisqu’on sait qu’il y a des privée de cette liberté ? dément libre aussi. étapes dans cet engagement et - Non au contraire, si je que nous pouvons toujours en m’engage dans cette vie c’est - Vous avez prononcé des sortir. La vie monastique c’est parce que je pense qu’elle me vœux de stabilité, d’obéisquelque chose qui se vit dans rend libre. Bien sûr c’est une sance et de conversion. En l’expérience. Il faut y mettre alliance avec Dieu et avec une quoi ces mots vous engagentles pieds pour savoir si c’est communauté mais comme ils pleinement au Christ ? à cela qu’on est appelé. Il y a dans tout engagement humain - La conversion c’est tous les 226
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vie d’église
jours. Pour moi, c’est une manière de dire à Dieu qu’il peut continuer à transformer mon cœur, à l’élargir. C’est continuer de lui laisser la priorité parce que cette conversion du cœur se fait petit à petit. L’obéissance, c’est une manière de laisser l’autre entrer dans ma vie. Je m’engage à prendre part aux décisions et à tout ce qui se vit dans ma communauté et je m’engage à la laisser entrer dans les décisions qui concernent ma vie. C’est vraiment quelque chose du domaine de l’alliance et ça n’est possible que par la confiance mutuelle. Si je ne fais pas confiance à la personne à qui j’ai promis obéissance, ce serait une obéissance d’esclave, une obéissance servile. Dans la vie monastique ce n’est jamais le projet d’une personne et il en sort toujours quelque chose de beaucoup plus beau. La stabilité en quelques mots, pour moi, c’est choisir de rester dans le lieu de l’alliance. Le voyage du moine, c’est un voyage intérieur. Ça ne veut
pas dire qu’il ne bouge pas. Géographiquement, il reste sur place avec la même communauté et c’est un des exercices du moine qui nous permet de nous convertir parce que c’est toujours les mêmes personnes et il n’y a pas d’échappatoire. Quand on vit toujours avec les mêmes personnes, on est obligé de passer par le pardon, on ne peut pas faire abstraction de tel ou tel. Il y a quelque temps, en discutant avec mère abbesse, je disais que le voyage du moine est un aller-retour au cœur, à l’Église. Dans la journée, on a beaucoup d’aller-retour entre les temps de prière, le travail et le chœur de l’église. Cela permet de changer de dimension et de creuser en profondeur. La stabilité m’invite à cesser de chercher le bonheur toujours ailleurs. Puisque je reste ici, c’est ici que j’ai à le construire. C’est très structurant pour la personne. Quelque part, c’est un consentement au réel, une acceptation et ça rend profondément heureux aussi.
Des vœux solennels prononcés en présence de Mgr Dagens.
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Bien sûr, il y a des aspects de ce choix qui ne sont pas faciles. J’ai quitté ma famille et mes amis et je ne peux pas dire que ce n’est pas douloureux. Mais tout ça se joue dans la confiance. Confiance en ma communauté et à travers elle, c’est parce que je fais confiance en Dieu. - Pourquoi avez-vous choisi l’abbaye de Maumont pour cette vie monastique ? - J’ai connu la communauté des sœurs de Maumont par la fondation qu’elles ont faite en Guinée. J’étais enseignante et coopérante dans une école en Guinée pendant deux ans quand j’ai rencontré les sœurs. C’est fou, parce qu’on part pour donner sa vie à sa manière, face à tout ce que j’ai vu sur place, il y a un moment où j’ai buté contre quelque chose et je me suis dit que je ne sauverai pas non plus le monde comme ça et j’ai découvert la force de la prière et la nécessité de la prière. Quelque part, j’ai pris conscience de quelque chose là-bas. Toucher ce que peut être la vie contemplative a été une découverte en Guinée. Pour moi, cette vie de prière était importante. En rencontrant cette communauté et leur manière de vivre, il y avait quelque chose de solide. J’ai rencontré des sœurs heureuses de vivre tout en ayant un poids de vie. Propos recueillis par Denis Charbonnier
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départ
Départ du père Joseph Charrier
Bibliothécaire et archiviste, le père Charrier tourne une pa Ordonné prêtre pour le diocèse d’Angoulême en 1949, le père Joseph Charrier, responsable du service des archives depuis sa nomination de secrétaire de l’évêché en 1989, rejoint le sanctuaire Notre-Dame-de-Vie. Le 27 juin dernier, David Richard, qui lui succède, a prononcé ce mot en guise d’au revoir.
C
her Père, nous avons de nos jours une certaine tendance à prendre des raccourcis, convaincus que nous sommes de parler à des personnes qui savent de quoi nous parlons. Or le respect des personnes, dans leur diversité, passe aussi par une information claire. L’apéritif qui introduit ce repas de fin d’année de la Maison diocésaine nous permet d’être réunis autour de vous pour vous dire, et je le dis ce matin au nom de chacun d’entre nous qui vivons et travaillons dans cette maison, « Merci » et « Bonne route ! ». Merci
« Merci » pour toutes ces années de présence et de labeur dans les murs de cette Maison, à servir le bon fonctionnement du service des Archives diocésaines, avec la minutie et la patience qui sont vôtres. Chacun saura vous dire son merci personnel et 228
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Le père Charrier heureux de passer ce moment d’amitié avant de partir. je garde mes propres mercis pour cette relation fraternelle que nous entretenons depuis plusieurs années et par laquelle nous avons démontré que la Querelle des Anciens et des Modernes pouvaient être surmontée. « Bonne route » parce que vous avez décidé de quitter cette Maison, non pas parce
que vous vous lassez de nous, mais parce que vous êtes prévoyant, comme l’était le jeune professeur au petit séminaire de Richemont, comme l’était le jeune prêtre envoyé Fidei Donum chez nos frères d’Afrique, dans le diocèse de Koudougou, comme le bibliothécaire et l’archiviste que vous avez été. C’est une
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départ
age
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Les secrets de l’âme sont les secrets de Dieu. »
décision que vous n’avez pas prise à la légère et l’on imagine les insomnies que provoquent l’angoisse du déménagement et la nécessité de trouver de nouveaux repères. Mais vous n’êtes pas et ne serez pas seul. Le Seigneur est là pour vous aider à ordonner à cet arbre, qu’est votre vie depuis 1926, d’aller se planter, non pas dans la mer, mais dans un beau jardin, en Provence. Vous y serez chez vous, au milieu des membres de votre famille spirituelle, l’Institut séculier Notre-Dame-de-Vie composé, il n’est peut-être pas inutile de le rappeler, de trois branches autonomes qui vivent du même esprit : branches féminine et masculine laïques, et branche sacerdotale composée majoritairement de prêtres diocésains – comme vous – et de quelques prêtres directement attachés à l’institut. Vous partez donc vivre à la résidence du Quinsan, une maison de retraite confortable et chaleureuse située à trois kilomètres de Vénasque (Vaucluse), non loin de l’antique sanctuaire de NotreDame-de-Vie qui a donné son nom à l’Institut fondé en 1932 par le père Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus.
N’ayant que trop parlé, j’achève volontiers mon propos en évoquant le silence et en reprenant les mots du vénérable père Marie-Eugène de l’Enfant Jésus, auquel vous êtes tellement attaché et dont la cause de béatification a été ouverte dans le diocèse d’Avignon en 1984. En souvenir de nous « Les secrets de l’âme sont les secrets de Dieu. Dieu en effet entoure son action de silence et d’obscurité. L’Esprit Saint agit silencieusement dans les âmes et dans l’Église au milieu des agitations du monde. Dieu aime le silence et la discrétion. Pour le spirituel qui a goûté Dieu, silence et Dieu semblent s’identifier. Car Dieu parle dans le silence et seul le silence paraît pouvoir exprimer Dieu. C’est dans le silence que Dieu engendre et que toute vie divine est reçue. Le silence assure à l’action de Dieu toute son efficacité. » Pour vous dire notre attachement, notre amitié fraternelle, nous voulions vous offrir un cadeau qui vous fasse plaisir. La première idée qui m’est venue, c’est un portrait grandeur nature de sœur AnneMarie, mais des étagères
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Sœur Anne-Marie a partagé ce bon moment avec le père Charrier. lourdes de livres et de précieux papiers vont couvrir les parois de votre studio ; aussi avons-nous opté pour un objet ayant une vocation plus pratique, que je vous laisse découvrir (N.D.L.R. il s’agit d’une imprimante scanner), en vous assurant que, si vous rencontriez la moindre difficulté d’installation ou d’utilisation, Frédéric et moi acceptons de venir vous dépanner au milieu des cigales et au soleil de Vénasque. Et comme vous aimez bien les fleurs, il y a aussi une boîte pleine de chocolats « les marguerites d’Angoulême » accompagnée d’une petite carte signée par tous. Merci pour tout et à bientôt ! David Richard, archiviste diocésain 13 juillet 2014 - n°14 ■
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services et mouvements
Michelle Halary, déléguée diocésaine de la pastorale de la santé
Une présence de cœur Le mardi 24 juin 2014, lors de la réunion mensuelle des aumôniers des établissements de santé, Michelle Halary annonçait à ses équipes quitter sa fonction de responsable de la pastorale de la santé. Elle nous parle avec émotion de cette mission auprès des malades. - Michelle Halary que dire de cette aumônerie ? - C’est une aumônerie spécifique pleinement au service du malade et de sa famille. Mais le point central reste le malade. Ceux que nous visitons, dans les établissements de soins, sont en attente de notre présence écoutante et priante. Nous rencontrons le malade dans toutes ses dimensions, le cœur, le physique, le moral et l’âme. Nous sommes là pour tout homme et tout l’homme, comme nous l’a demandé notre Seigneur dans Matthieu 25 : « Chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait ». Donc nous sommes là pour tous et nous faisons partie des équipes soignantes comme les médecins. Mais nous soignons surtout la dimension spirituelle par une écoute attentive. Nous nous mettons au niveau des malades notre regard au niveau du leur différemment des personnes debout, dont ils sont dépendants. Quand les malades arrivent à l’hôpital, pas plus que le 230
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médecin, les infirmiers et les aides soignants, nous ne leur demandons pas s’ils sont catholiques, protestants, bouddhistes, juifs ou musulmans. D’emblée c’est notre présence priante avec notre regard de confiance et tout l’amour que nous pourrons mettre dans cette rencontre qui importe. Rencontre parfois assez longue à devenir authentique mais qui est à chaque fois une véritable merveille au regard de la Parole de Dieu. - Depuis combien de temps êtes-vous responsable de la pastorale de la santé ? - Je suis en poste depuis neuf ans et ça a été un grand bonheur pour moi que d’œuvrer à cette mission. Je rends grâce et je rendrai grâce longtemps. J’ai une formation d’infirmière et j’avoue que professionnellement j’ai fait beaucoup de prise en charge technique, particulièrement en bloc opératoire et aux urgences. Mais dans cette pastorale nous allons au plus profond de l’être humain. Surtout lorsqu’une
personne, face à une maladie grave, fait la relecture de sa vie et attend du réconfort. Nous sommes des artisans de paix et de réconciliation face à des malades qui ont eu des problèmes familiaux allant parfois jusqu’à la rupture. Lorsqu’en fin de vie nous pouvons favoriser la concorde familiale, ce n’est que du bonheur. Nous sommes pleinement dans cette mission d’écoute et de présence réconfortante. - Comment évolue la médecine aujourd’hui face aux malades en fin de vie ? - Après avoir été infirmière, j’ai fait de l’encadrement et de l’encadrement supérieur en milieu hospitalier (médecine, secteur mère-enfant, urgence-réanimation, bloc, et de l’humanitaire). Peu de temps avant ma retraite, on m’avait demandé d’intervenir en formation sur l’interaction entre la pastorale de la santé et les établissements de soin. Ce qui ne doit pas être négligé aujourd’hui pour les personnes qui font des visites de malades étant donné que les
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services et mouvements
structures laïques deviennent trop laïcistes à mon sens et c’est regrettable. Quand nous expliquons notre mission aux directeurs d’établissements et aux cadres, ça change tout. C’est pour cette raison qu’avec mes collègues de la pastorale de la santé sur la province ecclésiale nous avons réalisé un triptyque expliquant notre mission et notre raison d’être auprès des malades et handicapées. Il faut que nous déployions de plus en plus ce document, notre présence est véritablement indispensable personnes en souffrance. - Pourquoi quittez-vous la pastorale de la santé ? - Dans notre métier d’encadrement supérieur nous avions pris l’habitude de changer de poste tous les cinq ans pour ne pas tisser de liens affectifs avec le personnel. C’est la raison pour laquelle je mets un terme à cette mission et passe le relais. Barbara Labaisse sera responsable diocésaine de la pastorale de la santé avec les aumôneries d’établissements de santé. Elle doit être épaulée par un diacre qui devrait prendre la responsabilité de la pastorale des personnes handicapées. Cette pastorale est en lien avec « Foi et lumière », « L’Arche », « Amitié espérance », « Voir ensemble ». Mais je n’abandonne pas la pastorale de la santé, je suis de tout cœur avec elle. Je resterai encore quelque temps pour passer le relais à Barbara, dans les meilleures
conditions jusqu’à la Journée mondiale des malades, que j’ai eu le bonheur de mettre en place sur le diocèse. Je pars pour laisser la place à d’autres, pour que les choses se renouvellent. Personnellement, je continuerai de visiter les malades, autrement. Je garderai un lien avec les autres associations qui ont complété ma mission dans cette pastorale de la santé comme l’association « Kala ni Keneya » que je préside et qui mène des actions en direction du Mali. Avec cette association j’ai découvert les richesses d’un monde très pauvre et pourtant capable de tout donner. Je revois cet homme à l’hôpital de Ségou, il souffrait et son visage était crispé par la douleur. J’ai posé ma main sur son bras et il a trouvé le moyen de me sourire parce que j’étais pour lui une présence. Pourtant, tout nous opposait. Il était chez lui et j’étais l’étrangère, il était noir et j’étais la toubab, il était musulman et j’étais chrétienne, catholique de surcroît, il parlait
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Michelle Halary visitera et servira autrement. le bambara et je parlais le français. Finalement, nos regards se sont croisés et ont parlé plus que tout le reste. C’est ce que j’appelle la véritable fraternité. C’est ce qui manque dans notre pays, cette fraternité et cette attention authentique à l’autre. Je cesse cette mission pour rester fidèle à mon engagement et à la doctrine de mon guide spirituel, saint François de Salles : « Tout par amour et rien par force ». Propos recueillis par Denis Charbonnier
La pastorale de la santé est divisée en quatre secteurs Ils comprennent : le Service évangélique des malades, l’aumônerie des établissements de santé, la pastorale des personnes handicapées et le groupe des médecins catholiques. Ce dernier groupe rassemble l’hospitalité charentaise Notre-Dame-de-Lourdes, Lourdes cancer espérance et les liens avec la pastorale de la solidarité et la pastorale familiale.
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éducation
Enseignement catholique
Chacun son rythme à l’école Les nouveaux rythmes scolaires devront être mis en place à la rentrée 2014 dans tous les établissements publics. L’école catholique quant à elle, continuera son enseignement de quatre jours par semaine.
L
es établissements d’enseignement catholique sont en contrat avec l’État, ce qui permet à leur activité d’enseignement d’être financée par des fonds publics et contrôlée par les pouvoirs publics. Cela favorise leur ouverture à un large public. Si l’enseignement catholique est donc contractualisé, pour ce qui est du programme et du traitement des enseignants, il n’est pas pour autant soumis aux mêmes directives ministérielles quant à l’organisation scolaire. Ainsi pour ce qui est de la réforme des rythmes scolaires, le privé est libre de faire ce qu’il veut. Christophe Grellier, directeur de l’enseignement catholique de Charente a laissé aux responsables d’établissement le choix des rythmes scolaires « Face à une réforme qui n’est pas si claire que ça, dans son décret d’application parce que le chef d’établissement est responsable de l’organisation scolaire et qu’il est au plus près des attentes des familles » dit-il. Ainsi, à la rentrée prochaine, la totalité des écoles maternelles et primaires de l’enseignement catholique
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poursuivra la classe quatre jours par semaine. Pour les écoles privées cette réforme des rythmes scolaires représente un coût financier important pour la mise en place des animations et leur encadrement. Des temps périscolaires qui sont pris en charge par les municipalités dans le public. Une semaine à quatre jours Pour autant la plupart des écoles ne laisseront pas les enfants sans encadrement le mercredi matin, comme à l’école de l’Enfant-Jésus de La Rochefoucauld. Un accueil péri-éducatif sera proposé le mercredi. Au cours de cet accueil, non obligatoire, différents types d’ateliers seront proposés, des ateliers de lecture, de culture ou de sport. À l’issue de cet accueil, les parents qui souhaitent que leurs enfants restent à la cantine à midi pourront le demander. Ainsi l’école poursuivra le projet d’établissement tel qu’il était en cette année 2013-2014. Ce projet autour du sport, élaboré avec
les associations de la commune, le mercredi matin, ne pouvant pas se poursuivre avec des semaines travaillées de quatre jours et demi. Cette décision de ne pas suivre la réforme et de conserver une semaine de quatre jours n’a pas été prise à la légère. Dans un document du secrétaire général de l’enseignement catholique il est écrit : « Il faut sans cesse avoir à l’esprit qu’il ne s’agit pas, pour nos établissements, d’appliquer un décret (celui du 24 janvier 2013) qui ne concerne pas les établissements privés associés à l’État par contrat. Il s’agit de réfléchir, avec le concours de tous, aux rythmes les plus appropriés pour l’enfant et pour les adultes qui l’encadrent : rythme de l’élève, rythme des enseignants, des personnels et des parents, et rythme de la communauté doivent être considérés. Il s’agit donc de se pencher sur les rythmes scolaires à l’aune de chacun des projets des divers établissements. Sans doute y aura-t-il des contraintes extérieures à prendre en compte (transports scolaires, par exemple), mais aucun établissement catholique
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Vous les copains j’vous oublierai jamais. ne peut être obligé à entrer dans une organisation imposée par l’administration ». Ainsi à La Rochefoucauld Myriam Baudry assure que les parents ont été consultés, ainsi que le conseil d’établissement. « Nous avons fait passer une enquête auprès des familles en leur demandant quels étaient leurs moyens de garde et ce qu’elles souhaitaient pour l’an prochain. 80 % des familles ont demandé que l’école reste à quatre jours. Une majorité des parents de maternelle s’est montrée très inquiète par rapport aux rythmes pour les enfants de moins de 6 ans. Ce rythme de quatre jours et
demi étant trop intensif pour eux. C’est pourquoi le mercredi matin en plus des ateliers sportifs et artistiques nous proposerons un coin calme pour les enfants qui auront besoin de repos. » Avec une moyenne d’une vingtaine d’élèves par classe, l’école maternelle et primaire de La Rochefoucauld est légèrement en sous-effectif. Il est donc encore possible de s’inscrire. Denis Charbonnier
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Un accueil péri-éducatif sera proposé le mercredi. Au cours de cet accueil, non obligatoire, différents types d’ateliers seront proposés, des ateliers de lecture, de culture ou de sport.
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patrimoine
Les Nuits romanes en Poitou-Charentes
Un patrimoine à découvrir pour le développement de la Les « Nuits romanes », à l’initiative de Ségolène Royal, fêtent leurs dix ans cette année. 171 soirées sont proposées autour des édifices d’art roman, pour permettre aux habitants d’accéder à la culture et développer l’activité économique des compagnies locales.
L
es premières Nuits romanes comptaient une trentaine de spectacles. En dix ans, cette manifestation a beaucoup évolué et propose, cette année, 171 rendez-vous sur tout le territoire régional. Avec l’expérience des années, les organisateurs n’hésitent plus à proposer plusieurs Nuits romanes sur une même commune. Le public est à chaque fois présent. C’est la première réussite de ce festival imaginé par Ségolène Royal. Elle souhaitait mettre en valeur cet art roman que les habitants connaissaient peu et avec plus de 800 édifices d’art roman, la région a de quoi faire. Par cette opération, Ségolène Royal entendait offrir gratuitement aux habitants un accès à la culture de qualité, au plus près de leurs habitations : « Depuis dix ans, en Poitou-Charentes, à travers les Nuits romanes, la démocratisation culturelle n’est plus une idée abstraite, mais elle est mise en œuvre au quotidien, à travers un événement populaire
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et gratuit qui résonne sur tout le territoire régional, car les Nuits romanes sont fondées sur l’idée que la démocratisation culturelle ne saurait se lire dans la seule hausse de fréquentation des équipements artistiques et culturels mais qu’elle repose avant tout sur l’élargissement de la diversité du public concerné par les arts et la culture » signe Ségolène Royal. Victime de son succès Plus intimiste, il y a dix ans, les spectacles proposés aujourd’hui ne se limitent plus à de simples concerts a capella ou de petites formations de musique classique. Il y a de la danse, des concerts de musiques actuelles, des spectacles de rue, des installations plastiques, etc. En revanche la réussite de ces « Nuits romanes » impose de plus en plus de spectacles à l’extérieur des églises. C’est le revers de la médaille que regrette Joëlle Averlan,
présidente de la commission « Sport et culture » au conseil régional Poitou-Charentes. « J’ai assisté à cela. J’ai été élue en 2010 et à cette époque pratiquement tous les spectacles étaient proposés à l’intérieur des églises. Les années suivantes nous avons été amenés à dire que ce n’était plus possible, pour des raisons de sécurité. Là où les églises ont une capacité d’accueil de 300 personnes nous ne pouvons pas accepter 400 spectateurs. Du coup de nombreuses personnes restaient à l’extérieur. Bien sûr c’est regrettable, à l’intérieur des églises romanes il y a une ambiance et une acoustique que nous ne retrouvons pas sur le parvis de ces édifices. Pour qu’il y ait toujours une mise en valeur des intérieurs des églises, nous proposons, le plus souvent possible des visites avant ou après les spectacles. » Cette réussite des « Nuits romanes » a forcément eu des conséquences sur le choix des propositions culturelles. Les spectacles sont de plus en plus importants et
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d’excellente qualité. Il n’est plus question d’envoyer trois feux d’artifices pour faire croire à un embrasement d’un site. Les spectacles sont sélectionnés par la région qui, du coup, soutient l’emploi artistique et culturel sur le PoitouCharentes. « C’est la région qui recherche et sélectionne les compagnies » précise Joëlle Averlan. « Nous privilégions les compagnies locales mais nous ne nous interdisons pas d’aller les chercher en dehors de nos frontières. Nous avons d’ailleurs de plus en plus de compagnies extérieures qui prennent contact avec nous. Cette année nous avons mis
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en place un comité de sélection composé d’artistes, de techniciens, de programmateurs de spectacles pour choisir les compagnies présentes sur les Nuits romanes. C’est une exigence de qualité. » Cette année parmi les 171 spectacles proposés dix soirées exceptionnelles, spécial anniversaire sont proposées. Il y en aura trois en Charente. Denis Charbonier
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agenda Erratum Une erreur s’est glissée dans le numéro 13 d’Église Angoulême. Dans l’article consacré à l’Action catholique féminine pages 10 et 11, sur la place des femmes dans les instances dirigeantes de l’église, il fallait lire : « Le
plaidoyer de l’ACF sera présenté en Assemblée apostolique générale les 21 et 22 septembre. De plus un évêque en charge des Mouvements de laïcs et fidèles, Mgr Brouwet a rencontré le collège national ». Pour compléter cette information, selon nos confrères de l’agence de presse Zenit le pape François dans un entretien publié sur le quotidien romain « Il Messaggero » le 30 juin 2014 en évoquant la place de la femme dans l’Église, aurait dit
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« Les femmes sont ce que Dieu
a fait de plus beau ». Le pape
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estime qu’« on ne parle pas
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approfondir encore la question
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suffisamment de cela » : « Il faut travailler davantage sur la théologie de la femme » : « Il faut de la femme, sinon on ne peut pas comprendre l’Église ».
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