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Pensez-y
Près de 60 ans sans célébrer Noël
L’an prochain, pour moi, Noël sera un jour très spécial. Cela fera 60 ans que j’aurai cessé de le célébrer. Je m’en souviens très bien. Lorsqu’on a 11 ans, ce n’est pas une mince affaire quand vos parents ont pris la décision radicale qu’il est intellectuellement malhonnête, bibliquement erroné et spirituellement hypocrite de célébrer cette fête.
Etablir les faits était facile ; l’histoire n’a jamais caché les origines païennes de Noël et la manière dont ses coutumes ont été adoptées par le christianisme traditionnel, par des individus puissants qui se disent chrétiens mais dont les pratiques ressemblent peu à celles des chrétiens de la Bible. Mon article « Plaidoirie finale au procès de Noël » résume ce que déclare clairement la Bible à propos de ce que Dieu pense du comportement de ces gens-là. Leurs arguments en faveur de cette célébration ne se basent jamais sur les faits historiques ou bibliques, mais sont le fruit de leur raisonnement humain faillible.
Il n’était guère difficile de découvrir la vérité
Même enfant, je n’avais aucune difficulté à découvrir la vérité. Peut-être était-ce dû, partiellement, au fait qu’on m’avait antérieurement menti à propos du père Noël. Quoi qu’il en soit, il ne m’était guère difficile de renoncer à cette célébration. Le fait que nous ayons cessé de l’observer était plus difficile pour notre entourage que pour nous ! J’allais souvent voir mes grands-parents ; nous ne doutions pas de ce que serait leur réaction quand ils apprirent que nous n’allions plus célébrer Noël avec eux, en famille ! Nos plus proches parents finirent par se résigner, en s’apercevant que nous n’étions pas pour autant devenus des fanatiques. Ils s’étaient aperçus que nous aimions Jésus, que nous les aimions toujours et que – de ce fait – nous allions continuer de leur offrir des cadeaux, à d’autres moments dans l’année, mais pas ce jour-là.
D’autres ont été moins charitables
D’autres ont parfois été moins charitables. En cessant d’observer Noël, j’ai appris l’une de mes premières leçons sur la « liberté religieuse ». Cela sonne bien, mais en réalité, cette « liberté » a un prix – comme les blessures infligées par ceux qui vous ridiculisent et vous harcèlent. Comme c’est étrange ! Les moins tolérants étaient les plus … religieux. Peutêtre sentaient-ils que notre décision leur lançait le défi de défendre leurs propres convictions. Certains, quand ils sont incapables de prouver – par la Bible – qu’ils ont raison se mettent à attaquer. Bref, à travers tout cela, nous avons appris des leçons dont nous allions avoir besoin, plus tard dans la vie, comme celui d’avoir le courage de ses convictions.
Cela ne m’a jamais manqué
En dépit de quelques-uns de ces défis, depuis que j’ai cessé de célébrer Noël, rien dans ses célébrations ne m’a jamais manqué. Peut-être est-ce dû à la manière dont mes parents m’ont appris à découvrir la vérité. Je ne me souviens pas des conversations précises que nous avons eues à ce sujet, mais je me souviens avoir compris ce dont j’ai parlé plus haut ; incorporer Noël dans le christianisme est être malhonnête avec la vérité. Or, l’honnêteté, la sincérité et la vérité ne sont-elles pas essentielles dans notre relation avec Dieu ? Ne s’agit-il pas de cadeaux des plus précieux que nous puissions offrir à nos enfants ?
Clyde Kilough Rédacteur en chef