Rapport annuel / Musées nationaux suisses

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SCHWEIZERISCHES NATIONAL MUSEUM. MUSテ右 NATIONAL SUISSE. MUSEO NAZIONALE SVIZZERO. MUSEUM NAZIUNAL SVIZZER. Rapport annuel 2009.

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Sommaire 03 04

Éditorial Musées nationaux suisses

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Musées Musée national suisse, Zurich Château de Prangins Forum de l’histoire suisse, Schwytz Schloss Wildegg Zunfthaus zur Meisen, Zürich Musée suisse des douanes, Cantine di Gandria

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Centre des collections, Affoltern am Albis Science et collections Médiation culturelle Liste des expositions 2009 Liste des manifestations 2009 Publications Choix de dons et d’acquisitions Contributions financières et partenaires 2009 Organes Donatrices et donateurs Emprunteurs 2009 Chiffres et faits Collaboratrices et collaborateurs Riassunto Impressum


Des Musées nationaux suisses au Musée national suisse Pour les Musées nationaux suisses, 2009 a été une année marquée par de nombreux succès. Grâce à des expositions de grand intérêt, le nombre de visiteurs des différents établissements du groupe a de nouveau enregistré une hausse par rapport à l’exercice précédent. Cette évolution positive a culminé notamment avec l’inauguration des deux nouvelles expositions permanentes dans les salles rénovées de l’aile côté gare du Musée national à Zurich. Par ailleurs, le groupe de musées s’est préparé aux changements prévus par la nouvelle Loi fédérale sur les musées et les collections de la Confédération (LMC), qui entre en vigueur le 1er janvier 2010. À partir de cette date, la dénomination «Musée national suisse» désigne le groupe de musées appelé «Musées nationaux suisses» jusqu’à la fin de 2009. Cette loi suppose également une modification de la forme juridique et de la structure du Musée national suisse, qui deviendra ainsi un établissement de droit public. Il se composera de trois musées à vocation historique et culturelle – le Musée national à Zurich, le Château de Prangins et le Forum de l’histoire suisse à Schwytz – ainsi que du Centre des collections d’Affoltern am Albis. Autant l’année 2009 a été déterminante pour le groupe de musées, autant l’année 2010 sera décisive. Je me permets à ce propos de rappeler un événement important pour la ville de Zurich. Les Zurichoises et les Zurichois seront appelés à se prononcer, en juin 2010, sur le projet d’agrandissement du Musée national à Zurich. Il me reste à remercier tous ceux qui ont manifesté leur intérêt et qui nous ont témoigné leur confiance : les visiteurs de nos musées, les pouvoirs publics, les mécènes privés, les bienfaiteurs et les donateurs.

Dr Andreas Spillmann Directeur du Musée national suisse

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Musées nationaux suisses En 2009, les établissements des Musées nationaux suisses ont à nouveau vu leur fréquentation augmenter considérablement : par rapport à l’année précédente, dont les chiffres étaient déjà excellents, le nombre de visiteurs a enregistré une hausse de 20%, soit 47’285 visiteurs de plus. On est ainsi passé de 235’513 visiteurs en 2008 à 282’798 en 2009. Alors que la fréquentation est restée constante par rapport à l’année précédente dans certains établissements des Musées nationaux suisses (Château de Prangins, Zunfthaus zur Meisen à Zurich, Musée suisse des douanes à Cantine di Gandria), les chiffres du Forum de l’histoire suisse Schwytz ont, eux, augmenté de 90%. L’exposition temporaire «Le couteau suisse – de l’outil à l’objet culte» a obtenu un succès considérable auprès du public : plus de 13’000 personnes l’ont vue. Avec 20’295 visiteurs, le siège schwytzois des Musées nationaux suisses a connu sa meilleure année depuis son ouverture en juin 1995. Le nombre de visiteurs au Musée national à Zurich a également affiché une nette progression. Le 1er août, jour de la fête nationale, deux nouvelles expositions permanentes intitulées «Histoire de la Suisse» et «Galerie des collections» ont été inaugurées dans l’aile côté gare du bâtiment – le cœr du musée. Si durant les mois ayant précédé la réouverture de ces salles le nombre de visiteurs est resté plutôt modeste en raison des vastes travaux de rénovation, l’affluence du public au Musée national a été considérable depuis l’inauguration des nouvelles expositions permanentes, qui ont suscité un vif intérêt. Grâce à cette croissance remarquable, le nombre de visiteurs sur toute l’année a augmenté de 24% ; cela représente une hausse de 29’562 visiteurs, qui de 124’279 en 2008 sont passés à 153’841 en 2009. La fréquentation du Château de Wildegg en 2009 mérite aussi une mention particulière : la «Journée portes ouvertes», organisée en avril après la fin des travaux de restauration du château, a ouvert la saison et attiré de nombreux visiteurs. Au total, 50’753 personnes ont visité le Château de Wildegg, ce qui correspond à une progression de 25% par rapport à l’année précédente. Importante acquisition : les plaques d’argent d’Urs Graf sont de retour en Suisse Une action commune entreprise par les Musées nationaux suisses et le Musée historique de Bâle a abouti au rachat de quatre plaques d’argent gravées provenant de Londres. Ces plaques, grandes comme la paume d’une main, représentent des scènes de la vie de saint Bernard de Clairvaux et font partie des travaux les plus significatifs de la Renaissance en Suisse. Elles portent la signature d’Urs Graf, un graveur, dessinateur et orfèvre actif à Soleure et à Bâle, et furent réalisées en 1519 à la demande du couvent cistercien de Saint-Urbain (LU). En mars 2010, les deux plaques achetées pour Zurich seront intégrées à l’exposition «Galerie des collections» au Musée national à Zurich. Nouvelle loi sur les musées. Le MNS devient un établissement de droit public Avec l’entrée en vigueur, le 1er janvier 2010, de la Loi sur les musées et les collections de la Confédération (LMC), le groupe de musées se dote d’un nouveau nom, d’une nouvelle forme juridique et d’une nouvelle structure. Le nouvel établissement de droit public s’appellera «Musée national suisse» et se composera de trois musées à vocation historique et culturelle, à savoir le Musée national à Zurich, le Château de Prangins

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1 Les figures sur le podium de la nouvelle exposition permanente «Galerie des collections» sont présentées suspendues. Deux conservatrices-restauratrices de la section Textiles et un auxiliaire enfilent le vêtement avec précaution sur le buste.

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et le Forum de l’histoire suisse à Schwytz. Ses curatrices et curateurs continueront à apporter leur soutien à la réalisation d’expositions à la Zunfthaus zur Meisen à Zurich et au Musée suisse des douanes à Cantine di Gandria. Le Centre des collections d’Affoltern am Albis sera également rattaché au groupe. Les dimensions de l’ancien groupe «musée suisse», qui réunissait huit établissements, ont été réduites en vue de la mise en œuvre de la nouvelle loi sur les musées. En 2008, la Confédération a séparé du groupe le Musée des automates à musique de Seewen, qui désormais est directement subordonné à l’Office fédéral de la culture. Dans le cadre de la nouvelle politique de la Confédération en matière de musées, le Musée national a quitté l’immeuble de la Bärengasse, propriété de la ville de Zurich, déjà fin novembre 2008. Le transfert du Château de Wildegg au canton d’Argovie est une des conséquences de la mise en œuvre de la nouvelle loi sur les musées. Le transfert de propriété s’effectuera le 1er janvier 2011. À partir du 1er janvier 2010, le groupe «Musée national suisse » ne dépendra plus de la direction d’un office fédéral, mais d’un conseil du musée désigné par le Conseil fédéral. Les sept membres qui le composent ont été nommés en automne 2009 par le Conseil fédéral. Ils veilleront à mettre en œuvre les objectifs stratégiques et contrôleront la gestion du groupe de musées. Les membres du conseil sont les personnes suivantes : Isabelle Graesslé, Irène Herrmann, Catherine Labouchère, Rolf Fehlbaum, Iwan Rickenbacher, Marc Wehrlin. Le conseil du musée est présidé par le Conseiller d’État Markus Notter. Extension du musée Depuis 2005, le Musée national à Zurich fait l’objet d’un vaste projet de rénovation, qui prévoit entre autres la construction d’une nouvelle aile par le bureau d’architecture Christ et Gantenbein. Cette extension du musée permet de résoudre le problème chronique de la pénurie d’espace en créant de nouvelles salles pouvant accueillir des expositions temporaires, d’aménager un centre d’études avec un auditorium ainsi qu’une structure moderne adaptée aux exigences du public. Elle permet également aux visiteurs de parcourir les salles de bout en bout sans revenir constamment sur leurs pas ni se retrouver dans des impasses et, ce qui compte le plus, satisfait aux exigences d’un musée moderne. Les propositions contenues dans le projet ont, tour à tour, été acceptées à une large majorité par le Conseil fédéral, le Conseil d’État et la municipalité. Le 23 septembre 2008, le Conseil des États a approuvé à l’unanimité, par 30 voix contre 0, le message relatif à la demande de construction. Le 16 décembre 2008, le Conseil national a approuvé par 168 voix contre 3 le projet et la contribution de la Confédération à hauteur de 76 millions de francs. Au printemps 2009, le Grand Conseil du canton de Zurich a approuvé, par 139 voix contre 21, un crédit de 20 millions de francs. Un recours cantonal en matière de droit de vote a été déposé contre la décision du Grand Conseil de financer le projet avec les ressources du Fonds de loterie ; il a été accepté par le Tribunal fédéral en mars 2010. Par conséquent, la demande a dû être votée à nouveau par Grand Conseil le 19 avril 2010. Lors du vote final, le 19 avril 2010, le Grand Conseil s’est à nouveau prononcé à une très grande majorité (138 voix contre 18) en faveur de la participation financière à l’extension du Musée national. Le 11 novembre 2009, le Conseil communal de la ville de Zurich a, par 102 voix contre 13, approuvé le projet et donc la contribution de la ville ainsi que la cession de terrain au Musée national. Un référendum ayant été lancé contre cette résolution, les Zurichoises et les Zurichois devront se prononcer sur le projet en juin 2010. Finances Au cours de l’exercice 2009, la contribution fédérale est passée de 25,3 à 27,6 millions de francs, en raison des dépenses supplémentaires liées au réaménagement des salles rénovées de l’aile côté gare du Musée national à Zurich. Grâce à la progression du nombre de visiteurs, qui durant la période sous revue s’est chiffré à 282’798 par rapport aux 235’513 de

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2008, les Musées nationaux suisses ont augmenté leurs recettes provenant de la vente des billets. La réouverture du Musée national a entraîné une hausse des visites guidées gratuites offertes lors la «Journée portes ouvertes» et d’autres manifestations publiques. Le nombre de visites guidées proposées aux classes, toujours gratuites, a également affiché une nette augmentation. En raison entre autres des réductions de prix accordées suite à la fermeture partielle des salles du musée durant les mois ayant précédé la réouverture de l’aile côté gare, la progression des recettes dérivées de la vente des billets n’est pas proportionnelle à l’augmentation effective du nombre de visiteurs. Depuis l’exercice 2009, le canton de Soleure verse sa contribution pour le Musée des automates à musique de Seewen (MAM) directement à l’Office fédéral de la culture (OFC). Étant donné que le canton de Zurich a augmenté sa «contribution de conservation», les contributions cantonales ont diminué globalement de 95’000 francs pour s’établir à 500’000 francs. Aussi bien les dons que les contributions des fondations ont connu une évolution favorable durant l’année sous revue. Comme annoncé dans le dernier rapport annuel, la rubrique principale est représentée par la contribution de la Fondation Hirzel aux deux nouvelles expositions permanentes, qui se monte à 500’000 francs. En 2009, les frais de personnel ont enregistré une augmentation pour s’établir à 14,8 millions, et ce, en raison de la compensation du renchérissement et de la hausse des salaires réels conformément aux résolutions du Conseil fédéral. De plus, les postes du Centre des collections, financés par des fonds de tiers et des crédits de projets avant et durant la phase d’ouverture, font partie depuis 2009 de l’effectif régulier. Enfin, au Forum de l’histoire suisse à Schwytz, dix postes à temps partiel ont été intégrés au personnel fixe dans le cadre d’une internalisation, ce qui a entraîné une réduction des frais d’exploitation. La hausse de 12% des frais d’énergie, observée en 2009, est imputable principalement à l’augmentation de la consommation d’eau à Prangins et des frais de chauffage à Zurich. Durant l’exercice sous revue, marqué par le réaménagement de l’aile côté gare du Musée national à Zurich, les dépenses à la rubrique «Nouveau Musée national» ont, comme prévu, augmenté d’environ 1 million de francs pour s’établir à 5,4 millions. La progression des dépenses par le biais du fonds du musée s’explique par le financement de la quote-part de ce fonds destinée au MAM et à l’OFC.

1 Le trésor d’époque romaine de Lunnern

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(vallée de la Reuss), enfoui vers 260 apr. J.-C. et mis au jour en 1741, était au centre de l’exposition temporaire «Trésors d’époque romaine –

À partir de l’exercice 2010, aucune imputation comptable ne devra plus être inscrite à la rubrique «Fonds du musée», et ce, grâce à la nouvelle forme juridique du «Musée national suisse», qui deviendra un établissement de droit public suite à l’affranchissement du groupe de musées par rapport à l’administration fédérale centralisée.

enfouis et redécouverts», présentée au Musée national suisse à Zurich.

2 Salle dans l’exposition permanente du Château de Prangins. La chaise de dentiste et la douche circulaire témoignent des progrès dans le domaine de l’hygiène et de la santé au début du XX e siècle.

3 Pendant le vernissage de «Witzerland» au Musée national suisse, une collaboratrice du service des visiteurs indique la passerelle provisoire qui mène à l’exposition dans l’aile ouest du musée.

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Musée national suisse, Zurich La fin des travaux de rénovation de l’aile côté gare et son réaménagement muséal ont rythmé les activités durant l’année sous revue. Grâce à l’engagement incomparable de l’ensemble des collaboratrices et collaborateurs, les nouvelles expositions permanentes ont pu être montées en quelque mois seulement. Le Centre des collections d’Affoltern am Albis a assuré la mise à disposition de plus de 2’000 objets. Une opération d’une telle envergure eût été irréalisable sans cette infrastructure moderne et la collaboration remarquable des différents départements. L’idée de confier la conception muséographique des deux expositions permanentes «Histoire de la Suisse» et «Galerie des collections» au même scénographe, à savoir le bureau d’architecture Holzer et Kobler, s’est révélée judicieuse. Connaissant bien l’architecture exigeante du musée pour y avoir précédemment déjà réalisé des mandats, les architectes ont proposé des scénographies adaptées aux contenus et aux espaces, et qui se détachent clairement sur le fond des salles rénovées du bâtiment. Dans la salle d’honneur, cœur de l’exposition «Histoire de la Suisse», le visiteur découvre l’histoire politique suisse en parcourant une rampe ascendante en bois de 85 mètres de long, qui remodèle entièrement et de manière originale l’architecture de la salle. Dans la salle des colonnes du rez-dechaussée, une rampe bordée de vitrines et d’objets s’élève en spirale : une idée qui trouve son prolongement dans le socle sur lequel reposent les traîneaux et dans le podium sur lequel sont présentés les costumes dans les salles contiguës. Des stations interactives qui se fondent discrètement dans l’espace muséal confèrent aux expositions une dimension supplémentaire.

1 Vue extérieure du Musée national suisse à Zurich. La photographie aérienne montre la façade côté Sihl du bâtiment édifié par l’architecte Gustav Gull à la fin du XIXe siècle.

Pour récompenser tous ces efforts, le musée a organisé une grande fête pour le personnel, suivie le surlendemain d’une cérémonie d’inauguration officielle dans la cour du musée en présence de la Conseillère fédérale Doris Leuthard. Le 1er août, plus de 7’000 visiteurs se sont pressés à la journée portes ouvertes pour découvrir les nouvelles expositions permanentes. 2 Des visiteurs lors du vernissage de l’exposition

Le 21 août, le canton de Zurich a remis à Saint-Gall une réplique du globe de Saint-Gall lors d’une cérémonie solennelle, à laquelle ont participé le Conseiller d’État Markus Notter et le Conseiller fédéral Pascal Couchepin aux côtés des représentants des Musées nationaux suisses. L’original reste à Zurich et peut être admiré dans la «Galerie des collections».

temporaire «Aufbruch in die Gegenwart. La Suisse en photographies 1840 – 1960» au Musée national suisse à Zurich. Pour des raisons de place, ils se sont installés sur l’escalier qui mène au cloître et suivent de cet endroit les allocutions des intervenants.

Puisqu’il a fallu enlever certains objets de l’ancienne exposition permanente dans l’aile côté ouest pour les intégrer aux nouvelles expositions permanentes, le musée a décidé de réserver exceptionnellement ces salles à une exposition temporaire intitulée «Witzerland». Les pièces historiques sont ainsi restées accessibles aux visiteurs. Le dernier tiers de l’année a été consacré à l’exécution de tâches qui avaient dû être ajournées et aux travaux de finition des nouvelles expositions permanentes. Des adaptations y sont régulièrement apportées ici ou là sur la base des observations et des commentaires de nos visiteurs.

3 La «Landibild» de Hans Erni dans l’exposition permanente «Histoire de la Suisse».

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Nouvelles expositions permanentes Galerie des collections Au rez-de-chaussée de l’aile côté gare, un choix d’objets provenant de vingt collections différentes et mis en scène de manière étonnante livre un vaste aperçu des collections remarquables du Musée national suisse. L’exposition «Galerie des collections» met l’accent sur d’importants objets d’artisanat d’art produits depuis le Moyen Âge jusqu’à nos jours, attire l’attention sur leur fonction et leur importance et reflète le patrimoine artisanal des différents milieux socioculturels et des différentes régions suisses. Le choix a été porté sur des objets qui montrent des évolutions stylistiques, formelles et techniques dans des genres déterminés et documentent ainsi les transformations fonctionnelles dictées par les influences socioculturelles. L’exposition commence par une série de portraits, sur huit générations, de la famille zurichoise Lavater et se termine sur un choix de photographies historiques représentant des portraits et des paysages ainsi que sur des vêtements et des costumes (du XVIIe siècle à l’année 2002) exposés sur un podium. Le visiteur est invité à porter des regards entrecroisés et parfois ludiques sur d’autres collections : dans la grande salle des colonnes, un parcours en spirale l’amène au cœur de l’exposition et lui fait découvrir la collection de tapisseries du Bas Moyen Âge, d’importance internationale, ainsi que de superbes sculptures, autels et retables.

1 Dans la «Galerie des collections», tumes, qui forment une collection importante des Musées nationaux suisses.

Histoire de la Suisse

2 L’aménagement de l’espace est le fil conduc-

La nouvelle exposition permanente au 1er étage de l’aile côté gare présente l’histoire suisse en quatre unités thématiques regroupant plusieurs époques. La première partie, intitulée «Personne n’a toujours été là», retrace l’histoire des migrations et de l’occupation territoriale. Elle livre des renseignements sur les mouvements des populations et sur les caractéristiques topographiques du territoire suisse. Le deuxième chapitre, intitulé «Foi, application et ordre», est consacré à l’histoire religieuse et intellectuelle de notre pays ; il analyse les changements intervenus dans les rapports avec la religion, depuis l’omniprésence de Dieu et l’unité de la foi jusqu’à la relativisation de la religion au siècle des Lumières, en passant par la Réforme. La troisième section thématique, intitulée «La concordance passe par le conflit», présente dans la salle d’honneur l’histoire politique de la Suisse. Elle remonte aux origines du système de concordance et de l’État fédéral. L’élément emblématique en est la «roue des mythes», qui fait tourner les symboles de l’identité suisse : l’arbalète, Heidi, les cloches de vaches ou encore le Pacte fédéral, renvoyant ainsi à l’éternel retour des «mythes de la nation». Le quatrième volet, intitulé «La Suisse devient riche à l’étranger», retrace l’histoire économique de la Suisse. Les thèmes des banques et du tourisme y sont entre autres abordés. Le parcours de l’exposition s’achève dans un «salon de réflexion». Chaque mois, un nouvel objet y est exposé et des nouvelles en provenance du monde entier nous rappellent que l’histoire s’écrit chaque jour et que l’histoire de la Suisse, pas plus que celle de tout autre pays, ne peut se lire de manière isolée.

de sculptures médiévales représentant

teur de la grande salle des colonnes du Musée national suisse. Il sert de cadre à une série notamment l’âne des Rameaux. La paroi du fond présente de nombreux ouvrages appartenant à la collection de vitraux, du plus ancien au plus récent, qui montrent l’évolution et la diversité de ce genre.

3 Vue de l’exposition permanente «Histoire de la Suisse». À gauche, la tapisserie de l’alliance (585 x 387 cm), qui représente le renouvellement de l’alliance entre Louis XIV et les délégués de la Confédération en 1663 dans la cathédrale de Notre-Dame de Paris. D’après un modèle de Charles Le Brun.

4 Une partie de l’exposition est consacrée à l’histoire économique de la Suisse : le générateur de courant alternatif de BBC (1895) symbolise le succès des exportations suisses. 5 De précieux objets témoignent de la foi vivante des monastères médiévaux.

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un podium présente des vêtements et des cos-

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Expositions temporaires Witzerland 02.04.2009 – 15.11.2009 Qu’est-ce qui fait rire les Suisses ? Pourquoi se moque-t-on de nous ? L’exposition «Witzerland», présentée au Musée national suisse, s’est intéressée à ces deux questions parmi d’autres. Humour, blagues et satire étaient au menu de ce florilège multimédia de regards amusés portés sur la Suisse. L’exposition a montré de manière divertissante comment l’approche et les sujets du comique de situation ont évolué tout en gardant un certain nombre de constantes : un survol, en mots et en images, de l’histoire des mentalités dans notre pays. Depuis les dessins caustiques de Friedrich Dürrenmatt dans son livre «Die Heimat im Plakat», paru en 1963, jusqu’aux conceptions différentes de l’humour masculin et féminin, en passant par les blagues et les comptines pour enfants et bien plus encore, cette exposition a présenté l’humour sous ses facettes les plus diverses.

Aufbruch in die Gegenwart. La Suisse en photographies 1840 – 1960 23.10.2009 – 30.05.2010 En présentant un choix d’environ 300 photographies provenant de la remarquable collection de photographies historiques des Musées nationaux suisses, cette exposition raconte l’histoire de la Suisse tout au long d’une période qui a marqué aussi bien notre pays que la technique de la photographie. Le développement d’un pays agraire en une société de services y est illustré, sous de multiples facettes, de 1840 à 1960. Par ailleurs, les photographies exposées permettent aux visiteurs de porter un regard tant sur la sphère privée que sur la vie publique de cette époque. L’exposition a été réalisée en collaboration avec Ruth et Peter Herzog. L’année dernière, les Musées nationaux suisses ont pu acquérir la deuxième partie de la collection de photographies de ce couple, c’està-dire le fonds suisse.

1 Cette image clé a servi de support à la publicité

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pour l’exposition temporaire «Witzerland». L’insigne brodé, à appliquer au fer à repasser, était en vente à la boutique du Musée national suisse à Zurich.

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L’exposition temporaire «Aufbruch

in die Gegenwart. La Suisse en photographies 1840 – 1960» a présenté non seulement des œuvres de photographes professionnels, mais aussi de nombreux instantanés de ceux qu’on appelle familièrement les «presseboutons». Cette photographie datant de 1942 provient de la succession du photographe amateur zurichois Ernst Winizki-Weber (1915 – 1997) et montre un instant de bonheur qu’un soldat suisse en permission partage avec deux jeunes femmes.

3 Invités à un mariage dans un car. Photographe : Wilhelm Felber. 1965. © Wilhelm Felber / Fondation suisse pour la photographie (Musées nationaux suisses, collection Herzog). 4 Un photographe de l’armée suisse avec un grand appareil, dans la nacelle d’un ballon captif au décollage. Photographe : Karl Egli. 1935. Egli a travaillé durant son service actif à l’état-major de l’armée, à la section Presse.

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Château de Prangins «Plus beau que le Château de Versailles», écrit un Français dans le livre d’or, ou «La suite des vitrines nous tient en haleine comme un beau roman helvético-européen», disent Romands et Alémaniques. Chaque visiteur séduit par le château, ses expositions et ses activités est une source de satisfaction, car l’accueil est au centre de nos préoccupations. C’est pourquoi le musée propose chaque jour, depuis le printemps 2009, une heure d’ouverture supplémentaire, avec le nouvel horaire en vigueur (du mardi au dimanche, de 10h à 17h). C’est aussi la raison pour laquelle il a également favorisé l’accès des écoles, en offrant la gratuité aux classes. Le résultat ne s’est pas fait attendre, puisque 262 activités ont été suivies, soit plus du double de l’année précédente. Si l’on tient compte également des activités payantes, ce ne sont pas moins de 650 groupes d’enfants ou d’adultes qui ont été accueillis et guidés de manière personnalisée au Château de Prangins en 2009. Tout au long de l’année, le musée a proposé au public sept manifestations avec portes ouvertes : les journées d’une part – Journées spéciales «exposition», Journée internationale des musées, Journées du Patrimoine –, les marchés de l’autre, au printemps celui aux plantons, en automne le nouveau marché à l’ancienne et son déjeuner sur l’herbe. Ce concept original a connu un étonnant succès pour une première édition, puisqu’il a accueilli plus de 2’000 personnes tant dans le musée, que dans la cour, le jardin potager et le parc. Le Château de Prangins souhaite élargir le discours autour de ses expositions et de son patrimoine. Il a, par exemple, donné la parole à des conservateurs, enseignants et artistes, lors d’une table ronde qui a réuni de nombreux spécialistes et amateurs autour de la thématique : «Dualité de la photographie récente : une situation analogue à celle des années 1930 ?». La direction a aussi organisé une journée d’études sur les écrits personnels en Suisse romande au XVIIIe siècle, en partenariat avec la section d’histoire de l’Université de Lausanne. L’occasion était donnée par la parution du troisième et dernier tome du «Journal de Louis-François Guiguer», baron de Prangins, une entreprise éditoriale d’envergure conduite par l’Association des Amis du musée pendant près d’une décennie. C’est également dans le but de valoriser et documenter l’histoire du monument que le musée a œuvré pour faire entrer dans les collections deux paires de tableaux étroitement liées à l’histoire du lieu : deux huiles de Brun de Versoix, le peintre de Marie-Antoinette, dont l’une représente le château à la fin du XVIIIe siècle, mais aussi les portraits peints d’anciens habitants du château, Jean-Georges Guiguer et son épouse, neveu du baron ayant édifié la demeure actuelle. Par ailleurs, après trois ans de tractations avec un descendant de Fortunato Bartolomeo de Felice, le Château de Prangins a pu faire entrer dans les collections du Musée national le portrait d’un des grands représentants des Lumières en Suisse, l’éditeur de l’Encyclopédie d’Yverdon parue de 1770 à 1780. Le patrimoine naturel n’a pas été oublié, puisqu’un nouveau mode d’entretien du parc a été initié, dit «entretien différencié», dans le but de favoriser la diversité végétale. En 2009, le siège romand du Musée national a ainsi participé à remplir les trois missions principales qui incombent aux musées, c’est-àdire protéger, documenter et promouvoir le patrimoine.

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Expositions temporaires À la vôtre ! Zum Wohl ! Salute ! Petites histoires de la boisson en Suisse 19.09.2008 – 19.04.2009 Quel goût avait le vin sous l’Ancien Régime ? De quand datent les premières eaux minérales ? À qui profitèrent le phylloxéra et la crise du vignoble qui suivirent ? Depuis quand le lait est-il considéré comme un produit typiquement suisse ? C’est à ces questions et à bien d’autres qu’a voulu répondre cette exposition consacrée à l’histoire de la boisson en Suisse. Le public a également profité d’un riche programme de manifestations parallèles, parmi lesquelles une pièce de théâtre accompagnée d’une dégustation de boissons.

Photographie suisse des années 1930 – Conflit d’images 05.06.2009 – 25.10.2009 Le Château de Prangins a également repris une exposition conçue par la Fondation suisse pour la photographie à Winterthour. Cette deuxième exposition temporaire de l’année était consacrée à la photographie suisse des années 1930 et aux débats esthétiques qui ont animé cette époque.

1 La salle de marbre garde le caractère prestigieux de l’époque où les barons de Prangins recevaient leurs hôtes. À l’arrière-plan, une optique en forme de maison bourgeoise datant

Couteau suisse – Objet culte 20.11.2009 – 15.04.2010

de 1781, qui divertissait tout en instruisant.

L’exposition consacrée au couteau suisse est une exposition itinérante des Musées nationaux suisses, qui a été conçue par le Forum de l’histoire suisse à Schwytz et présentée au Château de Prangins à partir de novembre 2009.

2 Le château édifié dans les années 1730 se

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caractérise par la symétrie des éléments et l’équilibre des proportions. Il est agrémenté d’un magnifique jardin potager baroque, où sont conservées d’anciennes variétés de légumes et de fruits.

3 Les Journées du Patrimoine ont réuni de nombreux enfants autour du bassin situé au milieu du jardin potager. Ils participaient à l’atelier «À pleine voile à travers l’histoire».

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Forum de l’histoire suisse, Schwytz Pour le Forum de l’histoire suisse, 2009 a été une année tout à fait particulière : en effet, le nombre de visiteurs a battu tous les records depuis l’inauguration du musée. Ce résultat est d’autant plus exceptionnel qu’il a été obtenu malgré la fermeture du musée, du 19 octobre au 4 décembre 2009, en raison de travaux de restructuration. Durant ces quelques semaines, l’entrée, la réception et le secteur Safety et Security ont été rénovés. La porte d’entrée, munie d’un nouveau vitrage, permet désormais de voir de l’intérieur à l’extérieur et vice-versa. L’impression qui se dégage à présent de toute la zone de réception est beaucoup plus généreuse et conviviale qu’auparavant. La cafétéria a été réaménagée et la boutique du musée propose un plus grand assortiment d’articles, ce qui satisfait aux exigences d’un musée moderne. De plus, les alarmes contre les incendies et les effractions ainsi que toutes les sorties et les balisages de secours ont été adaptés aux normes actuelles. Il est également prévu de rénover l’exposition permanente, et ce, probablement en 2011.

Expositions temporaires Swiss Press Photo 08 28.02.2009 – 13.04.2009 L’exposition temporaire «Swiss Press Photo» s’est tenue pour la deuxième fois à Schwytz au printemps 2009. Cette exposition photographique, très appréciée du public, a présenté les meilleures photographies de presse de l’année 2008. Les photographies primées ont été à nouveau celles qui ont su saisir l’essence d’un événement lié à l’actualité. Le prix principal et le premier prix de la catégorie «Actualité» ont été décernés au photographe fribourgeois Charles Ellena de Plafayon. Sa photographie représente le couple Blocher entouré de gardes du corps. Les autres lauréats par catégorie ont été Magali Girardin («Vie quotidienne et environnement»), Ruth Erdt («Portrait»), Olivier Vogelsang («Sports» et «Art et culture») et Jean Revillard («Étranger»).

Le couteau suisse – de l’outil à l’objet culte 16.05.2009 – 18.10.2009 L’exposition «Le couteau suisse – de l’outil à l’objet culte» a été un des points forts de l’année sous revue. Consacrée au célèbre couteau de poche rouge, l’exposition a été vue par plus de 13’000 visiteurs en seulement cinq mois. Elle a rencontré un large écho dans les médias (télévision, radio, presse) et suscité des réactions très positives. Conçue comme un parcours thématique, l’exposition s’est attachée à décrire l’origine historique et culturelle du couteau de poche. Elle s’est également penché sur des thèmes comme le couteau et les superstitions, sans oublier de présenter des curiosités telles que le couteaupistolet ou des objets franchement sensationnels comme le plus grand et le plus petit couteau de poche. L’évolution typologique du couteau du

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soldat et de l’officier suisses, des origines à aujourd’hui, ainsi que de ses précurseurs, la baïonnette et la dague suisse, était un autre aspect pris en compte. L’exposition à évoqué la fondation de la fabrique de couteaux Karl Elsener à Ibach près de Schwytz, expliquant les raisons du succès de l’entreprise Victorinox, et s’est interrogée sur la signification de l’innovation dans la fabrication de couteaux. Et pour terminer, quelques exemples ont illustré la manière dont les entreprises étrangères profitent, pour leur publicité, de l’image du couteau suisse ainsi que le rôle joué par ce dernier dans l’art et le design. À côté des objets provenant de la collection des Musées nationaux suisses et de ceux prêtés par l’entreprise Victorinox, on pouvait voir une série de couteaux de poches anciens appartenant au célèbre collectionneur de Winterthour Horst A. Brunner. Certains jours, les visiteurs ont pu mettre la main à la pâte et monter leur propre couteau suisse sous la direction de collaborateurs de Victorinox. Cette offre a obtenu un grand succès, si bien que l’établi était toujours occupé, même après que des dates supplémentaires ont été ajoutées. Plus de 1’500 personnes ont profité de l’occasion pour fabriquer leur propre couteau de poche.

Jusqu’à plus soif. Histoire des boissons en Suisse 05.12.2009 – 07.03.2010 L’exposition «Jusqu’à plus soif. Histoire des boissons en Suisse» était consacrée à l’histoire culturelle des boissons en Suisse, de l’Ancien Régime jusqu’à nos jours. L’exposition, conçue au Château de Prangins et reprise à Schwytz, a abordé aussi bien les boissons traditionnelles que sont l’eau, le vin, l’eau-de-vie et le lait, que le thé, le café, le chocolat, les limonades ou les alcopops, apparus plus récemment. De plus, la scénographie et plus de 200 œuvres d’art et objets ont témoigné des lieux où la boisson est conviviale : les bars, les bistrots, les cafés et les auberges. Pour la présentation à Schwytz, le programme de l’exposition a été élargi aux boissons de Suisse alémanique et particulièrement de la région. Dans le cadre des soirées thématiques au bar du musée, les visiteurs ont découvert les dernières nouveautés des brasseurs, ont pu déguster l’absinthe douce de Lauerz et affiner leur perception des senteurs subtiles du kirsch.

1 Debut de l’exposition temporaire «Jusqu’à plus soif. Histoire des boissons en Suisse». La noblesse et le patriciat disposaient d’un choix de boissons plus vaste que les classes inférieures de la société. Les nouvelles boissons du XVIIIe siècle – thé, café et chocolat – étaient en effet des produits de luxe que seules les personnes fortunées pouvaient se permettre.

2 La cour intérieure du musée, avec vue sur l’exposition temporaire «Couteau suisse – de l’outil à l’objet culte».

3 Coup d’œil sur l’exposition temporaire

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«Couteau suisse – de l’outil à l’objet culte», avec, à l’arrière-plan, le portrait de Karl Elsener qui fonda en 1884 un atelier à Ibach-Schwyz, devenu ensuite la fabrique de couteaux Karl Elsener. Auparavant, les couteaux de l’armée suisse étaient produits à Solingen, en Allemagne. En s’alliant avec les maîtrescouteliers suisses, Elsener parvint à ramener cette activité en Suisse. En 1891, le premier couteau du soldat suisse quittait la fabrique. Depuis 1921, il s’appelle «Victorinox», fusion du prénom de la mère d’Elsener, Victoria, et du terme «acier inoxydable».

4 Tonneaux et bouteilles de bière d’époque, dans «Jusqu’à plus soif !».

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Schloss Wildegg Comme le veut la tradition, le château de Wildegg a ouvert sa saison le 1er avril 2009. Il régnait une ambiance toute particulière dans la mesure où cette ouverture coïncidait avec la fin des travaux de restauration entamés depuis 2006 et réalisés en plusieurs étapes. Ces travaux ont donné lieu à des découvertes surprenantes, notamment sous les couches de crépi et de peinture existantes. La décoration du château est plus riche qu’on ne le supposait précédemment. Le hall d’entrée, la bibliothèque et le salon avec sa garniture baroque bleue se présentent ainsi sous un jour nouveau. Divers endroits montrant les différentes couches mises au jour durant les travaux ont été laissés visibles. La salle grise, le galetas rouge et la bibliothèque laissent apparaître plusieurs couches superposées au fil des siècles. La découverte d’une peinture jusqu’ici cachée derrière une boiserie du salon a fait une petite sensation. Cette fresque datant selon toute vraisemblance de 1685 évoque la bataille de Vienne contre les Turcs, à laquelle Bernhard Effinger a pris part. La journée portes ouvertes organisée le 19 avril pour célébrer la fin des travaux de restauration a suscité un très vif intérêt. Des travaux de rénovation ont également été effectués en divers endroits des murs d’enceinte et de soutènement des jardins. On a notamment découvert dans le mur du fond du jardin français une plateforme taillée dans le roc. Des recherches archéologiques permettront de déterminer l’usage auquel était destinée cette rotonde de 4 mètres de diamètre. Une installation de bains a été dégagée sous d’épaisses broussailles en contrebas du jardin potager et d’agrément. Les murs de soutènement, le bassin et les abords de cette piscine sylvestre ont été restaurés à grand frais. La description des principales salles du château, commencée en 2008, s’est achevée dans l’année sous revue. Les informations découvertes pendant la restauration et concernant l’aspect antérieur des chambres ou leurs changements d’affectation ont été intégrées dans les panneaux d’information en trois langues. L’atelier et la bibliothèque ont été réaménagés pour des raisons de conservation. Dans l’atelier, on a retiré les dessins et les aquarelles des parois. Les peintures à l’huile ont reçu une couche de protection et les sculptures en plâtre ont été nettoyées à fond et protégées. Pendant l’hiver, les 3’000 livres de la bibliothèque du château ont été examinés dans le Centre des collections pour détecter d’éventuels dégâts de moisissure et de parasites, et pour déterminer leur état. Pour des raisons de conservation et de muséologie, il a été décidé d’améliorer la présentation des livres, qui étaient jusqu’ici serrés et parfois sur deux rangées. On a donc installé, conformément aux recommandations de conservation, des nouvelles vitrines, grandes et en bois massif. Le fonds est à présent mieux mis en valeur dans toute sa diversité et révèle l’étendue de la culture humaniste des Effinger. De juin à septembre, les visiteurs ont pu admirer les plantes de Tabernaemontanus dans l’exposition «Disparu et redécouvert». Il s’agit entre autres de variétés de concombres, d’oignons et de fenouil. Selon Tabernaemontanus (XVIe siècle), toutes les plantes de jardin ont des propriétés bénéfiques et il n’y a pas de différence entre les plantes médicinales et les plantes potagères. Ce qui est servi à table renforce le corps et l’esprit. Le jardin était cette année fleuri de tulipes jusqu’à mi-mai puis de dahlias dès le mois de juin.

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Expositions temporaires Face à face – Des tableaux de famille racontent leur histoire 01.04.2009 – 31.10.2009 La petite exposition temporaire «Face à face – Des tableaux de famille racontent leur histoire» raconte aux visiteurs les destins personnels des anciens habitants du château au travers de onze portraits spécialement choisis. Une brochure indique aux visiteurs l’emplacement des différents tableaux dans le château. Derrière chaque portrait se cache une histoire intéressante ou un destin touchant. Dans l’ancien temps, les portraits n’avaient pas seulement une vocation décorative, ils reliaient le passé au présent, c’était des modèles à suivre et une consolation pour les vivants dans les périodes difficiles.

Plantes vénéneuses 12.06.2009 – 27.09.2009 Le jardin potager et d’agrément a abrité du 12 juin au 27 septembre une exposition didactique sur un type de végétation particulière. L’exposition a donné un aperçu de la diversité des plantes vénéneuses en Suisse. De plus, elle expliquait comment les animaux savent reconnaître les plantes vénéneuses, comment certaines de ces plantes sont utilisées en médecine et quels empoisonnements sont entrés dans l’histoire. Cette exposition pour toute la famille, conçue par le jardin botanique de St-Gall, a été adaptée à la présentation en plein air.

1 Portrait de Johanna Katherina Sophie von Effinger-von Graffenried, posant devant un rideau dans un costume orientalisant. On reconnaît le château de Wildegg à l’arrière-plan à gauche. Le tableau se trouve dans le salon du château. Auteur : Emanuel Handmann, 1769, huile sur toile.

2 «Magd Anna» fait visiter le château et ses jardins à un public nombreux lors de la journée portes ouvertes du 19 avril 2009. Ses visites guidées ont charmé grands et petits.

3 Château de Wildegg, façade d’entrée avec

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magnolia en fleur.

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Zunfthaus zur Meisen, Zürich Près de 6’000 visiteurs suisses et étrangers se sont rendus à la Maison de la corporation zur Meisen pendant l’année sous rapport. A ce nombre il faut ajouter 17’000 personnes ayant pris part à un apéritif ou à une manifestation dans la grande salle de l’exposition de porcelaines et de faïences. De tels chiffres montrent combien reste attrayante cette grande exposition de porcelaine zurichoise présentée dans le cadre baroque qui la met en valeur. Un petit groupe attentif n’a jamais manqué de suivre les visites organisées chaque mois autour de l’exposition. Une grande vitrine abrite deux à trois fois par an une exposition temporaire de céramique dont le thème dialogue avec l’exposition permanente, la complète ou lui sert de contraste. L’année sous rapport a commencé avec «Z comme Zurich – imitations, copies et contrefaçons de porcelaine zurichoise». Les visiteurs ont pu jouer aux détectives et aiguiser leur regard en comparant des pièces originales, le décor zurichois peint sur des porcelaines de Langenthal ou des pièces peintes à la main, des répliques licites et illicites, et des objets originaux ayant reçu une décoration supplémentaire. La deuxième exposition s’intitulait «L’art du vernis – œuvres d’Arnold Zahner (1919 – 2005)». Elle était consacrée à l’un des plus importants céramistes suisses de la deuxième moitié du XXe siècle, dont l’œuvre séduit par ses formes intemporelles et ses vernis parfaits et variés, tant du point de vue technique qu’artistique. La collection des Musées nationaux suisses abrite une sélection de ses œuvres.

1 Les figures de porcelaine du XVIIIe siècle sont conçues la plupart du temps comme des couples, des groupes ou des séries, comme partie du décor d’une salle ou d’une table parée. Aussi captivante qu’une figure individuelle puisse paraître, elle ne prend tout son sens symbolique et artistique que dans son contexte. Pour cette raison, nous nous efforçons d’enrichir la collection et l’exposition afin de compléter les couples ou les séries existants. Dans le cas des cinq sens, la série complète est exposée

Nous espérons continuer à présenter à travers d’autres expositions les riches fonds de notre collection de céramique et notre politique de collection à un public spécialisé.

depuis quelque temps à la Maison de la corporation zur Meisen. Jeune homme avec dame-jeanne et coupe à vin, sur le tonneau, un plat avec un jambon entamé et du pain. Figure «Goût» de la série des cinq sens, manufacture zurichoise de porcelaine de Kilchberg-Schooren, vers 1770/75. Hauteur 16,8 cm.

2 Vue de la salle qui présente le service d’Einsiedeln de la manufacture zurichoise.

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Musée suisse des douanes, Cantine di Gandria Le Musée suisse des douanes à Cantine di Gandria a ouvert la saison 2009 le 3 avril en présence de Hans Peter Hefti, directeur suppléant de la Direction générale des douanes, et d’Andreas Spillmann, directeur des Musées nationaux suisses. Après les travaux de rénovation, le Musée présente à nouveau un visage homogène à tous ses étages. Un guide imprimé pratique, fait par la même équipe qui avait développé le concept et la scénographie du musée, permet depuis cette année de découvrir de manière ludique le musée des douanes et les thèmes qu’il présente. 1 Le Musée suisse des douanes à Cantine

Les bâtiments du musée sont en travaux pour se conformer aux prescriptions fédérales en matière de construction et de sécurité. Sur mandat de la Direction générale des douanes, l’Office fédérale des constructions et de la logistique (OFCL) a préparé les travaux de rénovation ; ceux-ci ont débuté en novembre, à la fin de la saison, et doivent s’achever au début de l’année 2010. Les travaux comprennent la rénovation des façades, le percement de nouvelles fenêtres et l’installation d’un système de surveillance. En outre, les salles occupées jusqu’ici par les douaniers seront transformées afin qu’elles puissent à l’avenir abriter des manifestations pour les visiteurs. Les mesures concernent la convivialité du bâtiment, l’optimisation de la climatisation des salles et une meilleure protection des objets exposés. Les collaborateurs des Musées nationaux suisses responsables de la collection ont été inclus dans le planning en temps voulu et se sont appliqués à protéger les objets dans les parties de l’exposition où se déroulent les travaux. Un contrat de coopération avec les services de l’administration des douanes responsables de la gestion du Musée a été préparé en vue du passage des Musées nationaux suisses à une nouvelle forme juridique. Ce contrat repose pour l’essentiel sur le statu quo. Les Musées nationaux suisses continueront d’être responsables des collections du Musée des douanes et d’épauler l’administration des douanes dans les questions purement muséographiques.

di Gandria est situé sur la rive sud ombragée du lac de Lugano, en face de Gandria et du Monte Brè. L’ancienne petite caserne des gardes-frontière forme, avec un groupe de «grotti» et de «rustici» d’origine, le lieu-dit Cantine di Gandria. Le lac, les coteaux recouverts de châtaigniers et la frontière italienne toute proche constituent le cadre suggestif d’un musée des douanes à l’écart des routes, appelé aussi couramment «musée des contrebandiers».

Exposition temporaire De la contrée sauvage à la salle de séjour – Protection des espèces et douanes 05.04.2009 – 25.10.2009 Parallèlement à l’ouverture de la saison 2009 les journalistes ont pu visiter la nouvelle exposition temporaire située sous les combles. Les deux grandes installations de l’exposition montrent d’une manière concrète pourquoi les peaux de tigre ou de zèbre, les défenses d’éléphant sculptées et transformées en vase, les pieds d’éléphants transformés en tabouret ou les sacs en crocodile n’ont rien à faire dans un salon. Le public est ainsi sensibilisé aux questions cruciales de la protection des espèces animales et végétales et informé des activités douanières dans ce domaine. Les autorités douanières, en collaboration avec l’Office vétérinaire fédéral, appliquent les directives de la convention internationale de protection des espèces CITES ; c’est ainsi que des centaines d’infractions sont constatées chaque année.

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2 L’une des installations de l’exposition temporaire consacrée à la protection des espèces, qui sera à nouveau proposée au public pendant la saison 2010.

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Centre des collections, Affoltern am Albis Le regroupement géographique des ateliers de conservation-restauration, du laboratoire de recherche en conservation et du centre des objets a considérablement simplifié et intensifié la coopération entre les différents domaines d’activité. Ce constat s’applique tout particulièrement aux prestations en matière de conservation et de gestion des objets que le Centre des Collections a fournies en 2009 pour soutenir l’intense activité d’exposition des différents musées du groupe. Les collaboratrices et les collaborateurs du Centre ont ainsi assumé tout l’éventail des tâches allant du traitement des demandes de prêt à la logistique des transports en passant par les photographies des catalogues et le montage et démontage des objets. L’opération de démontage de l’exposition permanente d’archéologie du Musée national suisse, Zurich, où plus de 3’000 objets ont été démontés, emballés, transportés et entreposés au centre en moins de six semaines, mérite ici une mention spéciale, au même titre que la préparation et la construction des deux nouvelles expositions permanentes à Zurich. Outre ses activités de conservation, d’analyse et de gestion des objets, qui sont ses principales tâches, le Centre a poursuivi en 2009 l’emménagement des objets en provenance de Zurich, ainsi que ses travaux de conservation portant sur les nouvelles acquisitions et les collections de peintures sur verre, de traîneaux et de cachets. Il a analysé plus de 200 échantillons de matériaux dans l’optique de leur utilisation dans des expositions a mis en service un microspectromètre par fluorescence aux rayons X transportable et est passé à la photographie numérique. Le Centre met également ses compétences et ses prestations au service de notre clientèle et de nos partenaires. Il a ainsi conservé, restauré, analysé et examiné des objets pour le compte de musées et d’institutions pour un montant total de 450’000 francs, il a accueilli et encadré 6 stagiaires et conduit six cours de formation et colloques en collaboration avec des universités et des associations professionnelles. Il a en outre initié, coordonné et réalisé avec ses partenaires trois projets de recherche européens dans le domaine de la sauvegarde du patrimoine et en a publié les résultats. L’aménagement du dépôt des objets, équipé de rayonnages mobiles, s’est achevé en collaboration avec l’Office fédéral des constructions et de la logistique (OFCL), et les travaux d’aménagement du pourtour du bâtiment sont en phase d’achèvement. En 2009, le Centre des collections a suscité un vif intérêt dans les milieux spécialisés nationaux et internationaux. Ainsi, des délégations de Paris (Direction des Musées de France), Madrid (ministère de la culture), Vienne (musée d’histoire de l’art), Istanbul (Cultural Heritage and Museums), Amman (Jordan Museum), Québec (Musée de la civilisation), Pékin (Musée national de Chine) et Singapour (Heritage Conservation Centre) ont visité le centre et sont repartis avec des renseignements et des conseils sur son concept et sa mise en œuvre.

1 Dernières retouches avant la séance photo : le conservateur-restaurateur de la section Sculptures prépare le modèle en plâtre de «L’adoratrice du soleil» de Hermann Haller. Cette sculpture intégrera l’exposition temporaire «Zauber Berge. La Suisse, sanatorium et centre de fitness», prévue au Musée national à Zurich au printemps 2010.

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Le service d’enregistrement et des prêts Depuis la mise en service du Centre des collections à Affoltern, l’enregistrement des objets entrant dans les collections et la gestion des prêts et des emprunts y ont été regroupés. Ces activités sont désormais effectuées de façon centralisée pour tous les musées et toutes les collections des Musées nationaux suisses. Lorsque la décision a été prise d’intégrer aux collections un nouvel objet, qu’il ait été acheté ou qu’il soit entré sous forme de don, de legs ou autre, cet objet va subir un processus d’enregistrement, au cours duquel ses données de base seront enregistrées dans la banque de données des Musées nationaux suisses. Sont considérées comme données de base une dénomination, les mesures, la désignation de la matière ainsi que toutes les données objectives qui sont à disposition à ce moment. L’objet est aussi photographié sommairement, marqué de son numéro d’inventaire et muni d’un code-barres, puis rangé à son emplacement dans le dépôt. À ce moment-là, l’objet est considéré comme intégré dans les collections et peut en tout temps être retrouvé et mis à disposition. La curatrice ou le curateur concerné va ensuite inventorier en détail l’objet dans le cadre du travail de recherche scientifique à son sujet. Le service des prêts traite tous les mouvements d’objets entre le Centre des collections, tous les différents musées des Musées nationaux suisses, ainsi que tous les prêteurs et emprunteurs avec lesquels le Musée nationaux collabore pour des expositions, des recherches scientifiques ou d’autres travaux. Il gère dans la banque de données centrale et dans la liste de contrôle des activités chaque mouvement d’objet des collections des Musées nationaux. Un prêt commence par une demande provenant d’un emprunteur, qu’il soit externe ou interne aux Musées nationaux. Après les recherches internes nécessaires (choix de l’objet, contrôle de son état et de son importance), la décision de prêt prise en commun par les curateurs et les conservateurs-restaurateurs est communiquée à l’emprunteur. Les conservateurs-restaurateurs ainsi que le service de logistique sont alors informés et préparent l’objet pour la date du retrait. L’état de l’objet et les conditions dans lesquelles il devra être exposé sont consignés dans un rapport détaillé par les conservateurs-restaurateurs. Les contrats de prêts stipulant les conditions du prêt sont signés et les certificats d’assurance exigés de l’emprunteur. Ces conditions étant remplies, l’objet part en prêt, tout en restant sous contrôle, aussi bien au sujet de la conformité des conditions d’entreposage et d’exposition que du respect des délais. Au retour de l’objet, le service des prêts le prend en charge pour organiser le contrôle de son état ainsi que son réentreposage. De même, lorsque l’un des lieux d’exposition des Musées nationaux suisses a besoin d’un objet externe, c’est le service des prêts qui assure de façon centralisée toute la gestion administrative du processus. Le service des prêts centralise toute la gestion des mouvements d’objets, maintenant des contacts étroits avec les collections, les responsables d’expositions, les scientifiques externes et internes, les curatrices et curateurs, les conservatrices-restauratrices et conservateurs-restaurateurs et même les services financiers.

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Projet «Nouvelle exposition permanente» : préparation de quelque 2’000 objets exposés Il était pour le moins ambitieux de planifier et préparer sur une seule année deux nouvelles expositions contenant quelque 2’000 objets. Il s’agissait non seulement de tenir compte des différences entre objets, et pas seulement pour ce qui concerne les matériaux, la forme et la taille, mais surtout de les présenter de façon à les mettre en valeur dans des conditions propices à leur conservation. De nombreux appareils de montage et plusieurs types de présentations ont été développés et fabriqués pour satisfaire à la scénographie et aux exigences de conservation. Tous les objets sont passés par une phase préparatoire strictement planifiée au centre des collections au terme de laquelle ils ont été soigneusement emballés et transportés au Musée pour y être montés. Chaque étape a fait l’objet d’une coordination précise : après examen, les objets passent à la conservation-restauration, on documente les mesures prises et les objets passent finalement devant l’objectif du photographe pour le catalogue. Le tout sans jamais perdre la vision d’ensemble des 2’000 objets, de leur emplacement et de l’état du travail. Parallèlement à ces opérations, le service Recherche en conservation a testé la qualité de tous les matériaux d’exposition tels que les bois, les vernis ou les tissus d’ameublement. Il s’agissait d’éviter que ces matériaux puissent dégrader ou endommager durablement les objets exposés de quelque manière que ce soit. Tous les départements du Centre des collections, et notamment la logistique, le prêt, la photographie, la conservation-restauration et la recherche en conservation, ont étroitement collaboré pour assurer le bon déroulement l’ensemble de ces travaux. Mais il ne faut pas négliger pour autant la part prise à la réussite des expositions par la concertation incessante entre le responsable de projet, les commissaires d’exposition, les concepteurs et les entreprises externes ainsi qu’avec l’équipe de l’exposition et le département Sécurité et exploitation du Musée national suisse. Le projet «Nouvelles expositions permanentes» a été un grand défi pour toutes les personnes impliquées dans sa réalisation. Il a nécessité beaucoup de travail, mais l’expérience a été enrichissante et source de beaucoup de plaisir. La présentation attractive des objets et l’accueil fait par les visiteurs ont été une grande joie pour nous. 1 Les conservatrices-restauratrices de la section Textiles ont confectionné sur mesure les figurines de présentation des vêtements délicats de l’exposition permanente «Galerie des collections». Elles ont cousu une doublure sur les bustes afin de protéger les vêtements exposés.

2 Travail de précision dans la salle d’honneur

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du Musée national : le montage de la tapisserie de l’alliance sur un support incliné ménage cet objet précieux.

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Science et collections En 2009, le département Science et collections a principalement axé ses activités sur les travaux de préparation et de réalisation des deux nouvelles expositions permanentes du Musée national à Zurich, intitulées «Histoire de la Suisse» et «Galerie des collections». En raison de difficultés d’ordre architectural, par exemple dans le domaine des mesures de protection contre les incendies, la planification générale a dû être adaptée plusieurs fois à de nouvelles conditions. Les deux expositions ont donné lieu, chacune, à la publication d’un catalogue d’exposition et d’un guide (en allemand, français, italien et anglais) ainsi que d’une brochure pour les familles. Après le démontage en novembre de l’exposition temporaire «Witzerland», les travaux de préparation en vue de l’exposition «Meubles et intérieurs suisses» ont commencé dans l’aile ouest. Cette exposition est appelée à durer quelques années, à savoir jusqu’à la fin des travaux de rénovation de l’aile ouest. Accessible au public dès juin 2010, elle établit un dialogue entre différents thèmes liés à l’habitat, en suivant un parcours qui se déploie autour des salles historiques et d’un choix de meubles d’époque actuelle. À partir de nombreuses recherches, les salles historiques font l’objet d’une nouvelle présentation muséographique. S’il s’agit dans ce contexte de mettre l’accent sur les différentes structures de l’architecture d’intérieur, les meubles présentés parallèlement illustrent les concepts d’habitation et d’ameublement aux XXe et XXIe siècles. Étant donné que les nouvelles expositions permanentes occupent la majeure partie du bâtiment historique, il a fallu créer de nouveaux espaces pour les expositions temporaires. Dès 2010, celles-ci seront présentées au rez-de-chaussée, dans les salles de l’aile côté Limmat, raison pour laquelle l’exposition permanente d’archéologie a dû être démontée. À partir du printemps 2010, un vestiaire et des salles réservées aux manifestations seront aménagés au premier étage, à côté d’une exposition sur les monnaies et d’un diorama de la bataille de Morat (1476). L’exposition temporaire «Aufbruch in die Gegenwart. La Suisse en photographies 1840 – 1960» fait suite à l’acquisition en 2008 du fonds suisse de la collection de photographies historiques de Peter et Ruth Herzog. Pour l’occasion, une publication est parue au Limmat-Verlag. Durant l’année sous revue, la réplique du globe de Saint-Gall a été achevée et remise au canton de Saint-Gall lors d’une cérémonie à laquelle ont participé entre autres des représentants du gouvernement. Certains collaborateurs des Musées nationaux suisses ont rédigé des articles destinés à la version numérique du rapport publié par les archives d’État du canton de Zurich. L’année 2009 a été marquée, à nouveau, par une importante activité dans le domaine des dons et acquisitions. Parmi les donations aux Musées nationaux suisses on évoquera notamment celle d’une vaste collection de portraits de la famille Lavater de Zurich, que l’on peut admirer dans la nouvelle exposition permanente «Galerie des collections». Après de longues négociations menées en étroite collaboration avec le Musée historique de Bâle, les Musées nationaux suisses sont parvenus à ramener dans notre pays quatre prestigieuses plaques d’argent gravées en 1519 par Urs Graf. Le changement de statut juridique des Musées nationaux suisses a exigé un réexamen approfondi des droits juridiques et de propriété en matière de collections. Durant l’année sous revue, diverses formes de collaboration avec d’autres institutions ont également été repensées. Les futures coopérations avec les universités et les hautes écoles spécialisées

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ont été au centre des réflexions. Cette année encore, le fonds de la bibliothèque s’est considérablement enrichi grâce à un nombre considérable de nouvelles acquisitions et aux échanges avec différentes institutions. Un rayonnage mobile entièrement nouveau a été installé dans la cave de l’aile côté gare. Les collaborateurs des archives photographiques ont coopéré intensivement aux nombreuses expositions et publications et se sont occupés de multiples demandes provenant de clients externes. À côté des produits fournis pour les nouvelles expositions permanentes, l’activité éditoriale a été marquée par la publication de la Revue suisse d’Art et d’Archéologie ainsi que par le rapport d’acquisitions «Die Sammlung / Les Collections / Le Collezioni 2006/2007», qui contient également des articles consacrés aux différentes collections. Par ailleurs, un septième volume est paru dans la série scientifique Collectio Archaeologica. Il s’agit d’un ouvrage consacré à la méthode du plasma, un domaine spécifique de la recherche en conservation. Les curatrices et curateurs ont également publié des contributions dans les catalogues d’exposition d’autres musées ainsi que dans des actes de congrès. Ils ont participés à des colloques et à des congrès nationaux et internationaux et ont guidé les étudiants de différentes universités à travers les expositions et le Centre des collections d’Affoltern am Albis.

Les archives Abraham Depuis l’été 2007, les archives textiles de l’entreprise Abraham SA sont conservées au Centre des collections d’Affoltern am Albis. Grâce au généreux soutien financier de la Société zurichoise de l’industrie de la soie, les archives seront inventoriées et photographiées dans le cadre d’une étude scientifique. Les résultats obtenus seront présentés à l’occasion d’une exposition prévue pour l’automne 2010 et dans une publication. Les archives Abraham dévoilent le monde du textile ou de la mode de la deuxième moitié du XXe siècle et racontent des histoires passionnantes consacrées à ces deux domaines, dans lesquelles il est question d’esprit d’une époque et d’inspiration, de conception d’un tissu et de sa réalisation industrielle. Les archives Abraham préparent déjà leur avenir : les dessinateurs textiles puisent leur inspiration dans la richesse des documents et matériaux des archives, qui réunissent tradition et innovation, qualité et quantité, impressions sur tissu et magie des couleurs. De nombreuses photographies de mode et bien plus encore les plongent dans l’univers de l’entreprise Abraham qui, sous la direction d’une personnalité aussi charismatique que Gustav Zumsteg, a marqué un demi-siècle d’histoire du textile.

1 Archives de l’entreprise Abraham AG, qui appartiennent depuis 2007 aux collections des Musées nationaux suisses et se trouvent actuellement au Centre des collections. Les livres d’échantillons de Lyon, dont s’inspiraient les stylistes d’Abraham, en constituent une partie importante.

2 Les archives Abraham établissent des liens

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entre différents groupes d’objets. Le livre d’échantillons, les photographies de mode et les articles de journaux montrent un tissu des

Plaques en argent gravées d’Urs Graf Les deux plaques font partie d’une série de huit exemplaires, qui à l’origine décoraient le socle d’un buste-reliquaire de saint Bernard de Clairvaux. Ces plaques montrent comment Bernard libère de la manie du jeu un joueur représenté sous les traits d’un mercenaire suisse, ramène un cheval qui s’était échappé, guérit une femme possédée et reçoit la visite de la Vierge Marie et des saints Laurent et Benoît alors qu’il est malade. Le buste-reliquaire fut réalisé en 1519 à la demande du couvent cistercien de Saint-Urbain (LU) par Urs Graf, un des orfèvres, graveurs et dessinateurs suisses les plus importants de la Renaissance. Seules les plaques du socle ont été conservées. Quatre d’entre elles furent acquises en 1886 par la Confédération, qui souhaitait destiner ce premier achat représentatif au futur Musée national suisse, où on peut les admirer depuis lors. Les quatre autres plaques ornaient déjà à Birmingham, depuis 1872, un coffret qui par la suite entra en possession de l’église Saint-Georges, à Hanover Square, à Londres. Et c’est depuis l’Angleterre que les plaques ont pu revenir en Suisse grâce à une action commune entreprise par le Musée historique de Bâle et les Musées nationaux suisses, à laquelle à également participé la Fondation Gottfried Keller. Les conservateursrestaurateurs sont parvenus à détacher du coffret les plaques, dont six se trouvent désormais au Musée national à Zurich et deux à Bâle.

années 1950 de plusieurs façons. Tissu Idylle, hiver 1955-56, Abraham AG, Zurich. Organdi de soie broché.

3 L’une des plaques en argent gravées en 1519 par Urs Graf et représentant des scènes de la vie de saint Bernard de Clairvaux. Avec la scène du mercenaire suisse attiré par le jeu, Urs Graf se remémore ses propres expériences de mercenaire au service d’armées étrangères. Sur l’image représentant le cheval de retour on distingue la signature du maître, son monogramme avec la dague suisse.

4 La deuxième plaque d’argent d’Urs Graf montre la guérison d’une possédée et la visite rendue à saint Bernard de Clairvaux malade par la Vierge, saint Laurent et saint Benoît.

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Médiation culturelle Les établissements qui constituent les Musées nationaux suisses accueillent des publics divers : des visiteurs individuels, des groupes privés, des entreprises, des institutions, des classes à tous les niveaux, des enseignants des hautes écoles, des familles avec leurs enfants ainsi que des jeunes. Toutes ces personnes viennent pour apprendre, se cultiver ou se distraire. Une offre didactique dans les expositions, des manifestations parallèles, des visites guidées et des ateliers tiennent compte des intérêts spécifiques de chaque segment de notre public. Rendre vivante et actuelle la transmission de l’histoire est une tâche essentielle.

En plus de leur propre histoire, les objets racontent une histoire possible de la Suisse ou témoignent de la richesse des collections des Musées nationaux suisses. De nouveaux parcours à travers les expositions permettent de développer les thématiques qui y sont traitées. Les familles ont à leur disposition deux brochures accompagnées, chacune, d’un petit dossier. En raison de la forte demande, différentes présentations des nouvelles expositions permanentes ont été organisées à l’intention des groupes, présentations très suivies et animées. 1’259 visites guidées et ateliers ainsi que de nombreuses manifestations parallèles ont eu lieu durant l’année sous revue.

Musée national suisse, Zurich

Château de Prangins

Les deux nouvelles expositions permanentes, intitulées respectivement «Histoire de la Suisse» et «Galerie des collections», intègrent les objets dans de nouveaux contextes passionnants.

Un atelier pour les enfants a été organisé le 9 mai 2009 à l’occasion du marché aux plantons. Sous la conduite de Bernard Messerli, un expert en botanique qui endossait tour à tour les habits

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1 Le marché aux plantons au Château de Prangins est une véritable tradition. Les jardiniers en herbe ont planté des courges qu’ils sont venus chercher lors du marché à l’ancienne organisé au mois de septembre.

du cuisinier, du jardinier et du botaniste, les enfants ont appris à distinguer les légumes, les fruits et les légumes-fruits. Chaque enfant a pu planter un planton de courge dans le potager historique et en a suivi la croissance durant tout l’été. Fin septembre, les jardiniers en herbe ont reçu leur courge arrivée à maturité à l’occasion du marché à l’ancienne. Le Château de Prangins a organisé au total 655 visites guidées et manifestations.

Forum de l’histoire suisse, Schwytz Douze collaboratrices et collaborateurs de Victorinox AG ont coiffé la casquette du guide et proposé des visites guidées en sept langues de l’exposition «Le couteau suisse – de l’outil à l’objet culte». Ils ont présenté l’objet le plus fascinant à leurs yeux, et évoqué leur relation particulière avec lui. Ils ont également parlé du rapport plus ou moins direct entre le travail à l’usine et le couteau suisse, ce symbole de l’identité nationale. Au total, 404 visites guidées, ateliers ou manifestations se sont déroulés durant l’année sous revue, dont 164 à l’intention de classes d’école.

Centre des collections, Affoltern am Albis En 2009, le Centre des collections a organisé entre autres des visites guidées du soir et de nombreuses présentations pour des groupes et des associations, auxquelles plus de 2’200 personnes ont pris part. Des visites guidées à l’intention de spécialistes ou d’organisations liées à des musées ont complété l’offre du centre. Pour les visiteurs, pouvoir jeter un coup d’œil dans les coulisses des dépôts d’un musée constitue toujours une expérience particulièrement fascinante. Tous ressortent impressionnés par la richesse et la diversité des collections des Musées nationaux suisses.

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Liste des expositions 2009 Musée national suisse, Zurich

Château de Prangins

Expositions permanentes

Expositions permanentes

Histoire de la Suisse toute l’année à partir d’août 2009

Découvrir l’histoire La vie en Suisse 1730–1920 toute l’année

Galerie des collections toute l’année à partir d’août 2009

Panorama de l’histoire suisse Des Helvètes à nos jours toute l’année

Tour des armes, costumes et vêtements toute l’année

Jardin potager historique toute l’année

Les temps enfouis – des origines à 800 jusqu’en novembre 2009

Expositions temporaires

La collection Hallwil jusqu’en novembre 2009

Expositions temporaires Culte celtique sur le lac de Neuchâtel La Tène jusqu’au 15 février 2009 Swiss Press Photo 08 Une année dans le viseur des photographes suisses jusqu’au 22 février 2009 Trésors d’époque romaine enfouis et redécouverts jusqu’au 22 mars 2009 Witzerland 2 avril 2009 – 13 septembre 2009 Aufbruch in die Gegenwart La Suisse en photographies 1840 – 1960 23 octobre 2009 – 30 mai 2010 Swiss Press Photo 09 Une année dans le viseur des photographes suisses 11 décembre 2009 – 7 mars 2010

À la vôtre ! Zum Wohl ! Salute ! Petites histoires de la boisson en Suisse jusqu’au 19 avril 2009 Photographie suisse des années 1930 Conflit d’images 5 juin 2009 – 25 octobre 2009 Couteau suisse Objet culte 20 novembre 2009 – 25 avril 2010

Forum de l’histoire suisse, Schwytz Exposition permanente La vie dans l’ancienne Confédération toute l’année

Expositions temporaires Schwytz en photographies Photographies historiques des années 1900 jusqu’au 13 avril 2009 Swiss Press Photo 08 Une année dans le viseur des photographes suisses 28 février 2009 – 13 avril 2009 Le couteau suisse De l’outil à l’objet culte 16 mai 2009 – 18 octobre 2009

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Jusqu’à plus soif Histoire des boissons en Suisse 5 décembre 2009 – 7 mars 2010

Arnold Zahner (1919 – 2005) Die Kunst der Glasur juillet – décembre 2009

Schloss Wildegg

Musée suisse des douanes, Cantine di Gandria

Expositions permanentes Le monde de Sophie Effinger Demeure familiale de onze générations 1 avril 2009 – 31 octobre 2009 Le jardin potager et d’agrément Les nouvelles variétés anciennes de légumes, céréales, plantes aromatiques et baies de ProSpecieRara 1 avril 2009 – 31 octobre 2009

Expositions temporaires Face à face Des tableaux de famille racontent leur histoire 1 avril 2009 – 31 octobre 2009

Exposition permanente Thèmes liés à l’administration des douanes et à la protection des frontières toute l’année

Exposition temporaire De la contrée sauvage à la salle de séjour Protection des espèces et douanes 5 avril 2009 – octobre 2009

Un réveil du printemps haut en couleur dans le jardin du château Environ 20’000 bulbes d’oignons inaugurent la saison dans le jardin mi-avril – mi-mai 2009 Les plantes vénéneuses Une exposition du jardin botanique de Saint-Gall 12 juin 2009 – 27 septembre 2009

Zunfthaus zur Meisen, Zürich Exposition permanente Porcelaines et faïences suisses du XVIIIe siècle toute l’année

Vitrine pour les expositions temporaires Z wie Zürcher Porzellan Kopien, Nachahmungen, Fälschungen mars – juin 2009

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Liste des manifestations 2009 Musée national suisse, Zurich Musique au musée sérénades dominicales sur le thème «De subtiles à bizarres – les oreilles raffinées suisses» 5 avril / 4 mai / 7 juin / 5 juillet / 2 août et 6 septembre 2009 Journée internationale des musées sur le thème «Voyage à la découverte du musée» 17 mai 2009 Concerts pour enfants dans la cour du Musée national 13/14 juin 2009 Journée portes ouvertes à l’occasion de l’inauguration des deux expositions permanentes «Histoire de la Suisse» et «Galerie des collections» dans l’aile côté gare 1 août 2009 Rundfunk.fm dans la cour du Musée national 7 août 2009 – 5 septembre 2009 La longue nuit des musées 5 septembre 2009 Live on ice La patinoire dans le château de conte de fées 21 novembre 2009 – 3 janvier 2010

Table ronde «Dualités de la photographie récente : une situation analogue à celle des années 1930 ?» 20 août 2009 Week-end découverte des châteaux vaudois 29/30 août 2009 Journées du Patrimoine 12/13 septembre 2009 Semaine du goût 16 – 26 septembre 2009 Marché à l’ancienne et pique-nique dans le parc 27 septembre 2009 Journée d’études «Le partage de l’intime. Le journal de Louis-François Guiguer de Prangins et l’écrit personnel en Suisse romande» 14 novembre 2009

Forum de l’histoire suisse, Schwytz

Château de Prangins

Conférence «Pourquoi les institutions publiques collectionnent-elles des albums de photographies privés ?» Coup d’œil dans des albums de photographies privés : avec Ricabeth Steiger, curatrice de la section Photographies historiques des Musées nationaux suisses 26 mars 2009

Journée spéciale «À la vôtre ! Zum Wohl ! Salute !» 1 mars 2009

Journée internationale des musées «Meilleures salutations du musée» Envoi gratuit de cartes postales depuis le musée 17 mai 2009

Marché aux plantons 9 mai 2009 Journée internationale des musées «Musées et tourisme» 17 mai 2009 Journée spéciale «Photographie suisse des années 1930 – Conflit d’images» 14 juin 2009 Pièce de théâtre «Cymbeline» de William Shakespeare, présentée par Theatre Set-up. Organisation : Howard Productions, Genève 18/19 et 20 juin 2009

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Visites guidées publiques en différentes langues «C’est notre métier !» Visites en croate, italien, espagnol, français, araméen et portugais de l’exposition temporaire «Le couteau suisse – de l’outil à l’objet culte» avec les collaborateurs de Victorinox 1 – 6 septembre 2009 Atelier «Aiguisez vos couteaux !» Avec les couteliers de Victorinox Werner Gehrig et Josef Schibig 26 septembre 2009 Conférence «Le couteau : objet de protection et d’incantation» Avec Kurt Lussi, folkloriste et journaliste, Lucerne 7 octobre 2009


Schloss Wildegg Ouverture de la saison 1 avril 2009 Journée portes ouvertes à l’occasion de la fin des travaux de rénovation dans et autour du château Wildegg 19 avril 2009 Marché aux plantons ProSpecieRara 2/3 mai 2009 Sérénade au château Freunde der Möriker Operette 8 août 2009 Marché aux oignons de tulipes 27 septembre 2009

Zunfthaus zur Meisen, Zürich Journée internationale des musées «Auf Entdeckungsreise ins Museum» 17 mai 2009 La longue nuit des musées «Sternschnuppen und Fixsterne» 5 septembre 2009

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Publications des Musées nationaux suisses Catalogues Witzerland. Catalogue de l’exposition au Musée national suisse, Zurich, 2 avril – 14 septembre 2009. Walter Keller, Andreas Spillmann (éd.). Musée national suisse, Zurich 2009. 88 p. ISBN 978-3-908025-97-9. Witzerland. Documentation pour les enseignants. Prisca Senn (éd.). Musée national suisse, Zurich 2009. 98 p. Galerie des collections. Catalogue de l’exposition permanente au Musée national suisse, Zurich. Christine Keller, Sigrid Pallmert (éd.). Musée national suisse, Zurich 2009. 222 p. Allemand : ISBN 978-3-905875-00-3. Français : ISBN 978-3-905875-01-0. Italien : ISBN 978-3-905875-02-7. Anglais : ISBN 978-3-905875-03-4. Galerie des collections. Brochure pour les familles de l’exposition permanente au Musée national suisse, Zurich. Prisca Senn (éd.). Musée national suisse, Zurich 2009. 64 p. ISBN 978-3-905875-12-6. (Disponible en allemand). Histoire de la Suisse et Galerie des collections. Guide des expositions permantentes au Musée national suisse, Zurich. Christine Keller, Pascale Meyer (éd.). Musée national suisse, Zurich 2009. 27, 38 p. Allemand : ISBN 978-3-905875-08-9. Français : ISBN 978-3-905875-09-6. Italien : ISBN 978-3-905875-10-2. Anglais : ISBN 978-3-905875-11-9. Histoire de la Suisse. Catalogue de l’exposition permanente au Musée national suisse, Zurich. Erika Hebeisen, Pascale Meyer (éd.). Musée national suisse, Zurich 2009. 184 p. Allemand : ISBN 978-3-905875-04-1. Français : ISBN 978-3-905875-05-8. Italien : ISBN 978-3-905875-06-5. Anglais : ISBN 978-3-905875-07-2. Histoire de la Suisse. Brochure pour les familles de l’exposition permanente au Musée national suisse, Zurich. Prisca Senn, (éd.). Musée national suisse, Zurich 2009. 64 p. ISBN 978-3-905875-13-3. (Disponible en allemand).

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Aufbruch in die Gegenwart. Die Schweiz in Fotografien 1840 – 1960 | La Suisse en photographies 1840 – 1960 | La Svizzera in fotografie 1840 – 1960. Catalogue de l’exposition au Musée national suisse, Zurich, 23 octobre 2009 – 31 mai 2010. Dieter Bachmann et Musées nationaux suisses (éd.). Limmat Verlag, Zurich 2009. 183 p. ISBN 978-3-85791-593-2 | ISBN 978-3-908025-96-2. Aufbruch in die Gegenwart. Die Schweiz in Fotografien 1840 – 1960. Dossier pour les enseignants. Renate Amuat (éd.). Musée national suisse, Zurich 2009. 31 p. (Disponible uniquement en allemand). Das Sackmesser – ein Werkzeug wird Kult. Couteau suisse – Objet culte | Coltellino svizzero – Utensile oggetto di culto | Swiss Army Knife – Cult object. Catalogue de l’exposition au Forum de l’histoire suisse, Schwytz, 16 mai – 18 october 2009. Pia Schubiger, Andreas Spillmann (éd.). Musées nationaux suisses, Schwytz 2009. 50 p. ISBN 978-3-908025-77-1.

Série scientifique Katharina Schmidt-Ott, «Erhaltung von Kulturgütern. Das Plasma in der Metallkonservierung – Möglichkeiten und Grenzen», Collectio Archaeologica vol. 7, Musées nationaux suisses (éd.), Chronos Verlag, Zurich 2009. 109 p. ISBN 978-3-908025-78-8/978-3-0340-0956-0.

Revues Revue suisse d’Art et d’Archéologie (RSAA). Musée national suisse, Zurich (éd.). Verlag Karl Schwegler AG, Zurich 2009. Kulturmagazin der Schweizerischen Landesmuseen | Magazine des Musées nationaux suisses. Vierteljährliche Kundenzeitschrift der Museumsgruppe, Ausgaben 1|2009 bis 4|2009. Schweizerische Landesmuseen (Hrsg.), Zürich 2009. | Publication trimestrielle du groupe des musées. Numéros 1|2009 à 4|2009. Musées nationaux suisses (éd.), Zurich 2009.


Rapport annuel 117. Jahresbericht der Schweizerischen Landesmuseen 2008. 117e Rapport annuel 2008. Schweizerische Landesmuseen (Hrsg.), Zürich 2009. | Musées nationaux suisses (éd.), Zurich 2009. Die Sammlung. Geschenke, Erwerbungen, Konservierungen. 2006/2007 (2009). | Les collections : Dons, acquisitions, conservations. 2006/2007 (2009). | Le collezioni : Donazioni, acquisizioni, conservazioni. 2006/2007 (2009). Schweizerische Landesmuseen (Hrsg.), Zürich 2009. | Musées nationaux suisses (éd.), Zurich 2009.

Autres publications Heidi Amrein, «L’artisanat du verre a l’époque romaine sur le territoire helvétique dans le contexte des productions artisanales en général», in : Annales of the 17th Congress of the International Association for the History of Glass (Antwerp 2006), Antwerp 2009, 63–70. Cédric André, Erwin Hildbrand, Ulrike Rothenhäusler, «Mountin Systems for Fragile Water-Degraded Artefacts», in : Proceedings 2007 ICOM-WOAM conference 2009, 455–463. Jürg Burlet, 155 Jahre eidgenössische Kavallerie 1817 – 1972», Info 2,02, Bulletin Verein Schweizer Armeemuseum, Thun, 2009, 16. Michele Cristale, Erwin Hildbrand, Vera Hubert, Katja Hunger, Gaby Petrak, Geneviève Teoh, Robert Tobler, Marie Woerle, et al., diverse Beiträge, in : Martina Rohrbach, Beat Gnädinger (Hrsg.), «Der Zürcher Globus – Projekt Globus Replik 2007 – 2009», (digitale Publikation), Zürich 2009, in : http://www.staatsarchiv.zh.ch/download/Globus_Doku_1_0. pdf. François de Capitani, «Feste, Bälle, Musik», in : Hôtel de Musique und Grande Société in Bern 1759–2009, Bern 2009, 79–89. François de Capitani, «L’embarras du choix. L’avenir des archives photographiques Actualité Suisse Lausanne (ASL)», in : arbido 2009/4, 31–33. David Drissner, «Identification of a Red Wine Marker in Residues from a 13th Century Cellar», in : Chimia 63 (2009), 169.

Ricabeth Steiger, «La technique du photochrome au XIXe siècle», in : Sabine Arqué et al., Photochromie – voyage en couleur : 1876–1914 – Photochromie – farbige Reise. Paris 2009, 181–185. Ricabeth Steiger, «En route. An interpretation through images», in : Norman K. Denzin, Yvonna S. Lincoln (Hrsg.), Metody badañ jakoñciowych. Warschau 2009, Bd. 2, 162. Ricabeth Steiger und Pierre Badrutt, «Fotografias», in : Adolf Collenberg (Hrsg.), «Lexicon istoric retic (LIR)», (digitale Publikation), Bern 2009, in : http://www.e-lir.ch/index.php?id=450ett_articles_id=3781. Luca Tori, «Les femmes et la mort au nord de Monte Ceneri», in : Golasecca. Du commerce et des hommes à l’âge du Fer, VIIIe–Ve siècles av. J.-C., catalogue d’exposition, Musée d’Archéologie Nationale, Saint-Germain-en-Laye, Paris 2009, 54–55. Samuel van Willigen, Irka Hajdas, Georges Bonani, «New Radiocarbon Dates for the Early Neolithic of the Western Mediterranean», in : Irka Hajdas, Philippe Della Casa, Markus Egli, Ursula Hügi, Samuel van Willigen, Marie Woerle (Hrsg.), Proceedings of the 5th International Symposium «Radiocarbon and Archaeology», Radiocarbon, Vol 51, Nr. 2, 2009, 831–838. Samuel van Willigen, Christian Jeunesse, Philippe Lefranc, «Die pfälzische Bandkeramik : Definition und Periodisierung einer neuen Regionalgruppe der Linearbandkeramik», in : Andrea Zeeb-Lanz (Hrsg.), Krisen – Kulturwandel – Kontinuitäten. Zum Ende der Bandkeramik in Mitteleuropa. Beiträge der internationalen Tagung in Herxheim bei Landau (Pfalz). Internationale Archäologie. Arbeitskreis, Tagung, Symposium, Kongress Bd. 10, Rahden/Westfalen, 2009, 61–78. Samuel van Willigen, Rose-Marie Arbogast, Fabian Haack, Miriam Haidle, Christian Jeunesse, Jörg Orschiedt, Dirk Schimmelpfennig, Andrea Zeeb-Lanz, «The LBK settlement with pit enclosure at Herxheim near Landau (Palatinate). First results», in : Penny Bickle, Daniela Hofmann (Hrsg.), Creating Communities – New Advances in Central European Neolithic Research. Oxbow Books, Oxford, 2009, 202–220. Anita Wanner, «Glasklebstoffe und -ergänzungsmassen für die Hinterglasmalerei», in : Restauro 6, München, 2009, 382–393.

Erwin Hildbrand, Vera Hubert, Katja Hunger und Jorge E. Spangenberg, «Chemische und werkstoffkundliche Analysen an römischen Siegelkapseln aus Augusta Raurica», in : Alex R. Furger, Emilie Riha, Maya Wartmann, Die römischen Siegelkapseln aus Augusta Raurica, (Forschungen in Augst 44), Augst, 2009, 115–143. Christine Keller, «Wasser Wein und Bier. Trinkkultur und Trinkgefässe aus dem Mittelalter bis in die Neuzeit», in : NIKE, 1–2, 2009, 34–39. Sigrid Pallmert, «Von Handwerk, Ornament und Eleganz – Das Schweizer Modedesign heute», in : Anna-Brigitte Schlittler, Katharina Tietze (Hrsg.), Kleider in Räumen. Winterthur 2009, 95–97.

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1 Louis-Auguste Brun, vue du Château de Prangins, au bord du lac. Scène de rencontre, probablement entre Louis-François Guiguer de Prangins, à cheval, et son épouse Matilda Guiguer en compagnie de sa belle-soeur Elisabeth-Sophie de Mestral, 1779.

Choix de dons et d’acquisitions Inventaire d’un magasin de photos Importants tableaux des familles Les Musées nationaux suisses ont eu l’opportunité d’acquérir Guiguer et de Felice l’installation complète d’un magasin de photographies fondé par Jakob Lienhardt en 1870 sous la dénomination «Photographie Lienhardt Einsiedeln». En 2005, Edwin Gasser, propriétaire du magasin rebaptisé entre-temps «FOTO GASSER», a cessé toute activité et pris sa retraite. Jusqu’à sa fermeture, l’atelier de photographie contenait encore toutes les installations et tous les équipements de l’époque. Cette acquisition permet de documenter l’équipement d’un atelier de photographie suisse dans un environnement rural au XX e siècle.

Sculpture sur bois de Brienz Pour la «roue des mythes» de la nouvelle exposition permanente «Histoire de la Suisse», le musée a acheté à l’un des célèbres ateliers de sculpture sur bois de Brienz une sculpture en bois (année de réalisation 2009) : le serment du Grütli. Réalisée dans le pur respect de la tradition bicentenaire de Brienz, cette sculpture typique vient compléter l’importante collection de sculptures sur bois de Brienz.

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Propriété pendant plus de 250 ans des descendants de la famille Guiguer, les portraits de Jean-Georges Guiguer, deuxième baron de Prangins, et de son épouse Marie-Louise Bazin sont revenus au Château de Prangins. Ils viennent ainsi combler une grande lacune dans l’exposition permanente retraçant l’histoire des anciens propriétaires de Prangins. Louis-François Guiguer, troisième baron de Prangins, mentionne dans son journal les visites du peintre Louis-Auguste Brun de Versoix au château de Prangins. Deux œuvres peintes à l’huile rappellent encore de nos jours cette relation cordiale. Brun réalise une vue du château et des jardins de Prangins et une peinture animalière d’après un tableau de Paulus Potter. Ces deux œuvres ont pu être achetées grâce au soutien généreux de la Société vaudoise des beaux-arts et de l’Association des amis du château de Prangins. Entre 1770 et 1780, Fortunato Bartolomeo de Felice, ancien moine franciscain italien installé à Yverdon, publie une encyclopédie du savoir en 58 volumes. Cet ouvrage connaît un succès considérable et Fortunato Bartolomeo de Felice entre dans l’histoire en tant que prophète des Lumières. Avec l’achat de son portrait et de celui de son épouse, tous deux peints en 1772 par le portraitiste neuchâtelois Jean Preudhomme, ce


chapitre de l’histoire suisse fait désormais l’objet d’un nouveau développement au château de Prangins.

OMEGA Speedmaster Dès 1964, l’Omega Speedmaster de la fabrique de montres OMEGA à Bienne à été livrée à la NASA à des fins de test. Lors de la première mission spatiale (1965, Gemini IV), l’astronaute Edward H. White portait la Speedmaster au poignet. Un auditeur attentif d’une émission de radio a entendu que le Musée national de Zurich était à la recherche d’une «OMEGA Speedmaster» pour sa nouvelle exposition permanente. Fier propriétaire de ce modèle très prisé sur la scène internationale, il a proposé au musée de lui vendre son exemplaire datant de 1967.

Chaise de menuiserie par Rudolf Steiner En 1911, Rudolf Steiner a conçu des chaises pour la Société anthroposophique de Stuttgart. En 1912, il a repris le projet et l’a légèrement modifié pour le premier Goetheanum à Dornach. La chaise, acquise pour la collection de meubles, se trouvait jadis très probablement dans le premier Goetheanum ou dans l’atelier de menuiserie, où les anthroposophes se réunissaient après l’incendie du Goetheanum. Les formes de ce meuble anthroposophique rappellent celles d’un principe de Rudolf Steiner, selon lequel certaines formes sont l’expression du spirituel.

Denier provenant de l’atelier monétaire du duc de Souabe à Zurich Aux Xe et XIe siècles, Zurich se trouvait sous la domination des ducs de Souabe. L’habitat, encore limité à l’époque, était établi autour de la résidence impériale au Lindenhof, de la cathédrale et de l’abbaye du Fraumünster ; les ducs y avaient installé leur résidence et leur atelier monétaire. Ce denier d’argent, qui pèse moins d’un gramme, fut frappé à Zurich par le duc souabe Ernest Ier ou II (1012–1015–1030). Il présente sur une des faces un bâtiment et l’inscription ERNOST DVX (duc Ernest) et, sur l’autre, une croix et l’inscription TVRECVM (Zurich). La plupart de ces deniers souabes-alémaniques proviennent de trésors découverts dans la région de la mer Baltique. On en trouve très peu dans les ensembles monétaires suisses. On suppose dès lors qu’ils étaient surtout utilisés pour le commerce à longue distance.

Dessins provenant de l’atelier d’orfèvrerie Baltensperger En 1878, l’orfèvre Jean Baltensperger fonde à Bülach un atelier qu’il déplace ensuite à Zurich au Limmatquai, avant de l’installer en 1896 dans le nouvel immeuble «Silberhof» édifié à la Bahnhofstrasse, rue très mondaine à l’époque. Ses fils Walter et Ernst ainsi que son petit-fils Jean-Pierre dirigent l’affaire avec succès jusqu’en 1989. Lors de la fermeture de l’atelier,

une arrière-petite-fille du fondateur de l’entreprise reprend les dessins d’atelier conservés durant toutes ces années. En 2009, elle fait don au Musée national suisse de plus de 600 croquis, qui représentent entre autres des modèles pour des pièces d’argenterie et des surtouts de table, des instruments liturgiques, des distinctions sportives et des cloches. L’atelier zurichois avait participé à l’Exposition universelle de Paris de 1925 en présentant un dessin pour un chandelier à trois branches.

Un don impérial L’impératrice Frédéric, fille aînée de la reine Victoria d’Angleterre et d’Albert de Saxe-Cobourg-Gotha, épouse de l’empereur allemand Frédéric III décédé prématurément, et mère de l’empereur Guillaume II, doit quitter la ville impériale de Berlin, alors qu’elle est veuve, à la demande pressante de son fils. Elle fait bâtir le château de Friedrichshof dans le style Tudor anglais à Kronberg im Taunus. L’architecte suisse Hermann Ritter, élevé à Liestal et diplômé de l’EPF de Zurich, participe à sa construction. Grande collectionneuse d’œuvres d’art comme ses parents, l’impératrice lui offre, en guise de remerciement, un précieux vitrail provenant de l’atelier de Nuremberg de Johann Jakob Kellner et de ses fils. Réalisée en 1839, cette œuvre finement peinte illustre les fiançailles de Marie d’après la gravure sur cuivre d’Albrecht Dürer.

Paul Binder – un orfèvre zurichois de premier plan Pendant plus de quarante ans, la bijouterie de Paul Binder à la Storchengasse à Zurich a fait partie des adresses incontournables. Même ceux qui n’étaient pas clients connaissaient son célèbre logo et sa prestigieuse vitrine. Paul Binder y a conçu et réalisé des bijoux exclusifs pour une exigeante clientèle suisse et étrangère. Une généreuse donation de Paul Binder de centaines d’esquisses nous permet aujourd’hui de porter un regard privilégié sur le processus de création. Les premiers croquis étaient réalisés durant les discussions avec les clients. Donnant déjà une excellente idée du bijou fini, les dessins colorés possèdent une force expressive considérable sur le plan artistique.

Plaques en argent gravées d’Urs Graf Les Musées nationaux suisses ont acquis deux plaques gravées provenant d’une série de huit et illustrant des scènes de la vie de saint Bernard de Clairvaux. Elles s’ajoutent ainsi aux quatre plaques de la même série qui font déjà partie des collections des Musées nationaux suisses. Ces gravures remarquables sont l’œuvre d’Urs Graf, le plus important orfèvre, graveur et dessinateur de la Renaissance en Suisse. Ces plaques représentent également un des premiers témoignages du développement de la technique de la gravure sur cuivre dans le monde de l’orfèvrerie.

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Contributions financières et partenaires 2009 Contributions financières En tant qu’institution fédérale, les Musées nationaux suisses sont soutenus par la Conféderation helvétique.

Contributions financières publiques Conféderation helvétique Canton d’Argovie Canton de Schwytz Canton de Zurich

Sponsors et mécènes Musées nationaux suisses Fondation Gottfried-Keller Markus Notter, Conseiller d’Etat, Zurich Fondation Sophie et Karl Binding, Zurich Sociéte zurichoise de l’industrie de la soie, Zurich Musée national suisse, Zurich Fondation Georg et Bertha Schwyzer-Winiker Societé pour le Musée national suisse, Zurich Fondation Willy G. Hirzel, Zurich Château de Prangins Association des Amis du Château de Prangins Clear Channel Plakanda Sàrl, Lausanne Société vaudoise des beaux-arts Forum de l’histoire suisse, Schwytz Canton de Schwytz Banque cantonale de Schwytz Victorinox SA, Ibach-Schwytz

Partenaires Département des collections et du Centre des collections AMS Association des musées suisses Archéologie cantonale, Bâle-Campagne Archéologie cantonale, St-Gall Archéologie cantonale, Zurich Bureau d’archéologie de la ville de Zurich

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Centre de recherche et de restauration des musées de France Collection Oskar Reinhart «Am Römerholz», Winterthour Département de Géoscience Université de Fribourg Département de préhistoire et de protohistoire de l’Université de Zurich DFE Département fédéral de l’économie, institute de recherches Agroscope, Changins-Wädenswil ACW EMPA Dübendorf EMPA St-Gall EMPA Thoune European commission Fonds national suisse, Berne Fraunhofer-Gesellschaft zur Förderung der angewandten Forschung e.V., Allemagne Gübelin Gem Lab Ltd. Lucerne Haute école de Conservation-restauration Arc, La Chaux-deFonds HES Berne – architecture, bois et construction, Bienne HES Berne – Haute école des Arts, Berne HTW Haute école de technique et d’économie, Coire Kunsthaus, Zurich ICOM Suisse Institut de chimie des polymères, EPF Zurich Institut de géologie d’isotopes et de matières premières minérales, EPF Zurich Institut de géologie de l’Université de Berne Institut de la Corrosion SAS, France Institut de minéralogie et de pétrographie, EPF Zurich Institut de physique des particules, EPF Zurich ISEA Institut suisse pour l’étude de l’art, Zurich Laboratoire de Dynamique, Interactions et Réactivité, CNRS, Thais, France Laboratoire de Microbiologie Université de Neuchâtel Laboratoire de chimie inorganique, EPF Zurich Laténium Espace Paul Vouga, Hauterive Musée d’art et histoire, Genève Musée historique, Bâle Museum für Urgeschichte, Zoug Nationalmuseet, Danemark Office fédéral de la protection de la population, section protection des biens culturels, Berne Office fédéral des constructions et de la logistique, Berne Prevart GmbH, Winterthour Protection et sauvetage, section protection des biens culturels, Zurich PSI Institut Paul-Scherrer, Villigen Römisch-Germanisches Zentralmuseum, Mainz, Allemagne SCR Société suisse de conservation et restauration, Berne SER Secrétariat d’Etat à l’éducation et à la recherche, Berne Staatliche Akademie der Künste Stuttgart, Allemagne SUVA Ufficio dei beni culturali del cantone Ticino, Bellinzona Université de Genève, Département d’anthropologie et d’écologie, Genève Vysoka skola chemicko-technologicka v Praze, République tchèque


Musée national suisse, Zurich Galerie des collections / Histoire de la Suisse Neue Zürcher Zeitung, Zurich RailAway, Zurich Suisse Tourisme, Zurich Culte celtique sur le lac de Neuchâtel – La Tène Musée Schwab, Bienne Laténium, Neuchâtel

Forum de l’histoire suisse, Schwytz Couteau suisse – Objet culte Victorinox SA, Ibach-Schwytz Swiss Press Photo 08 / Swiss Press Photo 09 Espace Media Group, Berne

Trésors d’époque romaine – enfouis et redécouverts Zürichsee Medien SA, Zurich Banque cantonale de Zurich Witzerland Blick am Abend, Zurich Nebelspalter, Horn Radio Energy, Zurich Tele Top, Zurich Aufbruch in die Gegenwart. La Suisse en photographies 1840 – 1960 Fondation Georg et Bertha Schwyzer-Winiker Fondation Sophie et Karl Binding, Zurich Swiss Press Photo 08 | Swiss Press Photo 09 Espace Media Group, Berne

Château de Prangins Photographie suisse des années 1930 – Conflit d’images Fondation suisse pour la Photographie, Winterthour Werkbund Suisse, Zurich Marché aux plantons ProSpecieRara, Centre suisse romande, Chambésy Société romande d’apiculture, section de Nyon KCB-Samen, Bâle Jardins en Fête Amis du Parc du Château de Coppet Spectacle Shakespeare Howard Productions, Genève Journées du patrimoine Canton de Vaud, Service Immeubles, Patrimoine et Logistique Musée du Léman, Nyon Nyon Région Tourisme NRT UEFA Ville de Nyon Marché à l’ancienne et déjeuner sur l’herbe Municipalité de Prangins Slow Food Léman Semaine du goût Divers Ecole-Musée Suisse Tourisme, Zürich Betty Bossi, Zurich Loisirs.ch Via Storia, Berne

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Organes Commission fédérale du Musée national suisse Président : Markus Notter, conseiller d’Etat, chef de la Direction de la justice et de l’intérieur du canton du Zurich, Zurich. Vice-président : Martin R. Schärer, Directeur de l’Alimentarium – Musée de l’alimentation, vice-président du Conseil international des musées ICOM, Blonay. Membres : Manuela KahnRossi, ancienne directrice du Musée cantonal d’art de Lugano, Canobbio ; Walter Anderau, président de Chocosuisse et de Biscosuisse, président de la fondation Pro Kloster St. Johann de Müstair, Kilchberg ; Jacques Hainard, ancien Directeur du Musée d’Ethnographie de Genève, Fleurier ; Marie Claude Morand, Directrice des musées cantonaux du Valais, présidente de l’ICOM Suisse, Sion ; Prof. Alois M. Müller, Directeur de la Hochschule für Gestaltung und Kunst HGK, Fachhochschule Nordwestschweiz, Bâle. Dans l’année sous revue, le Commission du Musée national suisse s’est attachée en premier lieu à accompagner les travaux préparatoires à la transformation du Musée national en un établissement de droit public. Ce changement, fondé sur la loi fédérale sur les musées et les collections de la Confé-

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dération acceptée par le Parlement le 12 juin 2009, est effectif à partir du 1er janvier 2010. Lors des deux premières séances de l’année, nous avons eu le plaisir d’accueillir respectivement Pascal Strupler, secrétaire général du Département fédéral de l’intérieur, et Jean-Frédéric Jauslin, directeur de l’Office fédéral de la culture. Ils ont informé les membres de la commission de la préparation du changement de statut et de l’avancement du dossier et répondu à leurs questions. La commission a également planché sur l’aménagement et l’inauguration des nouvelles expositions permanentes dans l’aile côté gare, sur le projet d’extension du musée et sur l’aménagement de la nouvelle exposition permanente au Château de Prangins. A chaque séance, le directeur a informé les membres de la marche et de la planification des affaires. Conformément à la loi sur les musées, l’organe consultatif de la CMN sera remplacé le 1er janvier 2010 par un nouveau conseil du Musée national suisse, qui se verra essentiellement assigner des tâches stratégiques et de surveillance de gestion par le Conseil fédéral. La quatrième séance ordinaire de la commission au début du mois de décembre était en même la dernière séance de la commission fédérale du Musée national suisse. Pascal Strupler et Jean-Frédéric Jauslin étaient


1

1 Quelques membres de la Société pour le Musée national suisse (SMN) reçoivent des explications sur les travaux de restauration en cours au couvent de Mustair lors de leur excursion annuelle dans le Val Mustair.

2

2 L’Association des amis du Château de Prangins au Centre des collections d’Affoltern. La présidente Catherine Labouchère parle avec Andreas Spillmann et Bernard Schüle.

présents pour remercier les membres de leur engagement au nom du Département fédéral de l’intérieur. Les Musées nationaux suisses remercient vivement les membres de la commission pour leur travail, leur dévouement et leur précieux soutien.

Société pour le Musée national suisse (SMN) Président : Walter Anderau, Kilchberg. Secrétariat : Musée national suisse, Zurich. Membres : Renée Bodmer, Zurich ; Jean-Marc Hensch, Zurich ; Hanspeter Lanz, Zurich, Toni Isch, Buttikon SZ ; Kathy Riklin, Zurich ; Franco Straub, Herrliberg ; Eugen Thomann, Winterthour. La société pour le Musée national suisse comptait 557 membres à la fin de l’année. Amateurs de culture, ses membres contribuent à l’achat d’objets d’exposition, visitent les manifestations organisées par le Musée ou s’engagent sous une forme ou sous une autre pour les Musées nationaux. Diverses manifestations sont organisées chaque année, qui permettent d’informer les membres et de favoriser les échanges et la convivialité. La société s’est donné une première fois rendezvous le 28 avril pour visiter le «chantier» des nouvelles expositions permanentes «Histoire de la Suisse» et «Galerie des

collections» dans l’aile rénovée côté gare du Musée national. Les concepteurs de l’exposition et les responsables de projets ont commenté l’architecture des expositions et leur structure thématique. Le projet de réaménagement de l’ancienne salle d’honneur a suscité une grande curiosité. En novembre, les commissaires d’exposition ont informé les membres des résultats de ces grands travaux. L’impression a été très positive, au point que de nombreux participants ont spontanément exprimé le vœu de réitérer leurs visites, ce qui constitue assurément le plus beau des compliments. Lors de l’assemblée annuelle du 16 juin, la société a pris congé de Kurt Feller, membre émérite du comité directeur. Franco Straub a été désigné pour lui succéder. L’assemblée a été suivie d’une visite de l’exposition «Witzerland». La société a offert son traditionnel cadeau au musée : une des dernières sculptures en céramique de Margrit Linck-Daepp (1897–1983), datant de l’année de sa mort et qui est maintenant exposée dans la «Galerie des collections». Une fois n’est pas coutume, l’excursion annuelle a eu lieu sur deux jours et a conduit les participants dans le lointain val Müstair. L’occasion de découvrir deux sites du canton des Grisons classés au patrimoine mondial de l’UNESCO. Le voyage dans le wagon restaurant historique des chemins de fer rhétiques qui a mené les participants à Samedan via la ligne de l’Albula a été un régal pour le palais comme pour les yeux. On a rappelé à cette occasion les différentes étapes de la candidature pour l’inscription sur la liste du patrimoine mondial. A

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Müstair, le dîner à l’hôtel Chalavaina, désigné hôtel historique de l’année en 2007 par l’ICOMOS, fut une expérience particulière. Georg Fallet, député au Grand Conseil, a évoqué la fusion des communes de la vallée en une nouvelle entité nommée Val Müstair. Le lendemain matin, les participants ont été reçus par la prieure de couvent, Pia Willi. Ils ont eu l’occasion de visiter le musée et le privilège d’accéder aux parties fermées du couvent pour y voir l’avancement des travaux de restauration. La restauratrice Doris Warger a par ailleurs commenté les travaux qui se déroulent dans la chapelle de la Sainte Croix, le plus important projet de restauration actuellement en cours dans le complexe conventuel.

Journal du Baron Guiger. La publication a été magnifiquement fêtée par l’organisation d’un colloque autour des journaux intimes du XVIIIème. La journée a été, sans conteste, une réussite, attirant près de 100 personnes dont de nombreux étudiants de l’Université et de gymnasiens préparant leur travail de maturité. Les conférenciers, passionnés et passionnants ont ravi les participants. La fin de l’année a été l’occasion de se réunir pour une visite commentée de l’exposition consacrée au couteau-objet-culte-avant de partager le traditionnel vin chaud de Noël. Les membres de l’Association se sont aussi mobilisés en participant à une souscription pour aider à acquérir une paire de tableaux à l’huile de Brun de Versoix, dont l’un représente le Château.

Fondation pour le Musée national Commission d’exploitation suisse (SSLM) du Forum de l’histoire suisse, Président : Peter Max Gutzwiller, Zurich. Membres du Conseil de fondation : Luisa Bürkler-Giussani, Zurich ; Peter Gnos, Schwytz

Zurich ; Yvette Oltramare, Vandœuvres : Jean Zwahlen, Genève.

Reconnue d’utilité publique, cette fondation de droit privé financée par des dons privés a pour objectif de soutenir le Musée national suisse. Étant donné les grands changements qui attendent le Musée national (agrandissement et transformations, nouveau statut. juridique dans le cadre de la nouvelle loi sur le Musée national), elle a renoncé à poursuivre des projets concrets en 2009.

Association des Amis du Château de Prangins Présidente : Catherine Labouchère. Membres du comité : Raphaël Aubert, Lausanne ; Martine Baud, Prangins ; Nicole Chenevière, Céligny ; Jean-Claude Courvoisier, Genève ; M. Laurent Favre, Crans-près-Céligny ; Catherine Ming, Founex ; Violetta Seematter, Prangins ; Olivier Vodoz, Genève. Participent aux éances : Nicole Minder (direction du Château), Béatrice Aubert (protocole) und Inès Légeret (bulletin). L’année a débuté par de nombreux contacts entre les membres du comité pour définir la nouvelle communication que l’Association entend mettre sur pied pour attirer de nouvelles personnes à la rejoindre. C’est ainsi, qu’il a été décidé d’ouvrir un concours pour renouveler le logo. Il a été confié à une classe de l’Ecole Romande d’art et de communication à Lausanne, l’ERACOM, qui travaille avec enthousiasme sur ce projet. Des contacts ont été noués avec d’autres associations pour mieux leur faire connaître le Château et ses multiples activités et développer des synergies autour de la culture et de l’histoire. Lors de l’Assemblée générale, Mme Martine Baud a rejoint le comité. Municipale des bâtiments à Prangins, elle est très intéressée par le patrimoine que constitue le Château. Les activités proposées à nos membres ont été variées. C’est ainsi qu’ils ont eu le privilège d’être accueillis au Château des Bois à Satigny, magnifique demeure du XVIIème siècle où les propriétaires des lieux, férus d’histoire, ont passionné les personnes présentes par leurs récits familiaux liés à ce château. La sortie d’automne a été consacrée à la visite du Centre des collections d’Affoltern où le conservateur a fait vivre les objets par ses commentaires très pointus et étayés. Novembre a été consacré à la sortie du troisième et dernier tome du

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Président : Dr. Andreas M. Spillmann, Directeur des Musées nationaux suisses. Représentante de la Suisse centrale : Angela Dettling. Représentante de la Suisse centrale : Detta Kälin. Représentant du canton de Schwyz : Valentin Kessler. Représentante de la commune de Schwyz : Carla Pfyl. Expert en communication et politique : Prof. Iwan Rickenbacher. Expert en économie : Gottfried Weber La Commission d’exploitation du Forum de l’histoire suisse a suivi grand intérêt les développements de la politique des musées au niveau fédéral. Avec l’entrée en vigueur de la loi fédérale sur les musées et les collections au 1er janvier 2010, le Forum de l’histoire suisse fait partie des musées du groupe redimensionné. Sa thématique historique est clairement définie. La commission s’est également penchée sur la planification du programme du musée, en particulier sur le projet de nouvelle exposition permanente et sur les travaux de transformation. La nouvelle exposition permanente, qui devrait être inaugurée au printemps 2011, mettra l’accent sur l’histoire suisse des 13e et 14e siècles. Les contenus de l’exposition seront coordonnés avec le Musée du Pacte fédéral afin d’offrir aux visiteurs deux expositions complémentaires. L’exposition sera axée sur la région de la Suisse centrale. La commission a par ailleurs pris acte du fait que la transformation de l’accueil, de la cafétéria et de la boutique ainsi que les adaptations de la sécurité se sont achevées dans les délais et que le musée a été rouvert au public le 5 décembre avec l’inauguration de l’exposition temporaire consacrée à l’histoire de la boisson en Suisse «Durstlöscher. Zur Geschichte der Getränke in der Schweiz». La commission s’est particulièrement réjouie de l’extraordinaire succès rencontré par l’exposition «couteau suisse – de l’outil à l’objet culte», qui s’est traduit par un nombre élevé de visiteurs.


Donatrices et donateurs 2009 Administration fédérale des douanes, Berne Association musée suisse de l’armée, Thoune (H. Habegger / A. Laubacher) Dr. Erwin E. Arpagaus, Zollikon Dr. Sigrid Barten, Zurich Christoph Benz, Wölflinswil Paul Binder, Kilchberg Beatrice Bloch-Beroggi, Bienne Lydia Bond, Wädenswil Michel Bourgoz, L’Auberson Heinrich Brändli, Oberglatt Ursula Burlet, Oetwil am See Silvia Christen, Bubikon Angelica Condrau, Zurich Reinhardt Dünki, Wald (ZH) Firme Embru, Rüti Sylvia Escher-Meister (legs), Zumikon André Fischer, Prangins Werner A. Floeri et Hannelore Ruedin, Uttwil Fondation Gottfried Keller, Berne Fondation Hulda et Gustav Zumsteg, Zurich Edwin Gasser et Sylvia Fuchs-Gasser, Einsiedeln Evangelisch-reformierte Kirchgemeinde Grossmünster, Zurich Helene Gauch, Schleinikon Maya Geissbühler, Au Gesellschaft Ortsmuseum Hinwil, Hinwil Alfred Gutknecht et Bruno Enz, poste frontière, Ramsen Hans Harder, Zurich Gertrud Haussener, Zurich Gerhard Hernach, Dietikon Ulrich Heusser, Gattikon Beatrice Hoby Jörin, Zurich Gabrielle Hoegger, Küsnacht Hans et Corry Huber-Glasbergen, Mettmenstetten Marc et Eliane Jaccard, Prangins Beatrice Keller, Maladers Dorrit Knebel, Regensberg Andreas Kuhn, Oberägeri Hanspeter Lanz, Zurich Andreas Laubacher, Baden Marcelle Leuba, Yverdon Brigitte Lods-Crozet, Rolle Jean-Pierre de Loriol, Crassier Peter M. Mäder, Männedorf Uldis Ma¯kulis, Zurich Andreas Meier, Zurich Jürg A. Meier, Zurich Joé E. Meyer-Spindler, Reinach Monnaie fédérale Swissmint, Berne Marie-Louise von Muralt, Zurich Musée suisse de l’armée, Thoune Lydia Neidhart, Thalwil Yves et Inez Oltramare-von Schulthess, Vandoeuvres Bruno et Idy Riedener, Untereggen Peter Ringger, Schlieren Hans Rochat, Lucerne Anne-Marie Rosselet, Zurich André Rudolf, Birsfelden Mylène Ruoss-Koller, Zurich

Marcel Sax, Stans Sonja Schenk, Zollikon Peter Schenkel, Zurich Jakob Schlaepfer SA, St-Gall Stefan Schmid, Zurich Judith Schneider, Winterthour Susanne Schneider, Steffisburg Remise Dr. Bernard Schulte, Bâle Matthias Senn, Zurich Société de tir de la police de la ville de Zurich, René Bucher, Zurich Sociéte zurichoise de l’industrie de la soie, Zurich Vittorio Speich, St.-Martin-de-Craux (F) Ueli Stahel, Zurich Angelo Steccanella, Thal Gertrud Steinemann, Zurich Brigitte Steinmann Leiser, Zurich Dr. Paul Straehl, Zofingen Jakob et Y. Streiff-Schmid, Aathal-Seegräben Nicole Strupler, Paris Donat Stuppan, Honau SVZ Centre suisse de distribution SA, Entlebuch Jessica Tang, Zurich Dr. Mathilde Tobler, Lucerne René Trachsel, Grand-Lancy Maria Euphemia Tuggener, Uster Verkehrsbetriebe der Stadt Zürich VBZ, Zurich E. Weibel, Bern Maria Weiss, Zurich Anne-Marie Werner, Zurich Barbara Wieland, Ebertswil Alfred Würzer, Gossau

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Emprunteurs 2009 Suisse Amt für Archäologie Kt. Thurgau, Frauenfeld Galerie Märtplatz, Affoltern a. Albis Gemeinderat Andelfingen (Heimatkundliches Archiv) Glarner Kantonalbank, Glarus Haute école de Conservation-restauration Arc, La Chaux-de-Fonds Heimatkundevereinigung Hauptmannshof, Mönchaltorf Historisches Museum Basel Historisches Museum Bern Historisches Museum Olten Historisches Museum Thurgau, Frauenfeld Historisches und Völkerkundemuseum, St. Gallen Hochschule Luzern Kantonsarchäologie Schaffhausen Kantonsarchäologie Zürich, Dübendorf Kunstmuseum Luzern Kunstmuseum Thurgau, Warth Musée de St-Gingolph Musée international d’Horlogerie, La Chaux-de-Fonds Musée Romain, Vallon Museo d’arte, Mendrisio Museum Aargau, Schloss Lenzburg Museum Bickel, Walenstadt Museum der Landschaften, Saanen Museum Lindengut, Winterthur Museumsverein Suhr Museum zu Allerheiligen, Schaffhausen Nidwaldner Museum, Salzmagazin, Stans Site et Musée romains, Avenches Stiftung Museum im Zeughaus, Schaffhausen Stiftung Schloss Regensberg Verein Ausstellungsraum Klingental, Basel Verkehrsbüro Wildhaus Zentralbibliothek Zürich Zunft zur Zimmerleuten, Zürich

Étranger Archäologisches Landesmuseum Baden-Württemberg, D-Stuttgart und Konstanz Badisches Landesmuseum, D-Karlsruhe Fondazione Gruppo Credito Valtellinese, I-Sondrio Groeningemuseum, B-Brügge Kulturhistorisches Museum, D-Magdeburg Kunsthistorisches Museum, A-Wien Musée-Château, F-Annecy Musée de Bibracte, F-Glux-en-Glenne Musée du Château, F-Lunéville Musée du Louvre, F-Paris museum kunst palast, D-Düsseldorf Réunion des Musées nationaux, Musée d’archéologie, St-Germain-en-Laye, F-Paris Rheinisches Landesmuseum, D-Bonn Schloss Esterhazy Management GmbH, A-Eisenstadt Vorarlberger Landesmuseum, A-Bregenz

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Chiffres et faits Organigramme des Musées nationaux suisses Direction A. Spillmann* (suppléant M. Leuthard)

Bureau de direction B. Meglen

Ressources humaines A. Buchs / J. Cantin

Conservation et restauration M. Leuthard*

Science et collections K. Jaggi (a.i.)*

Médiation culturelle et exploitation C. Stuehn*

Recherche en conservation M. Woerle

Archéologie H. Amrein

Finances et controlling T. Isch

Schloss Wildegg E. Eichmann

Collections et expositions H. Bieri Thomson

Conservation et restauration M. Leuthard

Histoire culturelle Moyen Âge et époque moderne M. Senn

Informatique R. Vogel

FSG Schwytz K. Masa

Exploitation et services techniques P. Leuba

Centre des objets B. Schüle

Histoire culturelle 1850 à nos jours S. Pallmert

Marketing et relations publiques E. Burckhardt / M. Frei

Château de Prangins N. Minder *

Communication et marketing R. Vez Fridrich

Technique et sécurité W. Milan

Projets d’exploitation (NMN) M. Leuthard

Documentation, archives photographiques et bibliothèque K. Jaggi

Médiation culturelle R. Amuat / P. Senn

Médiation culturelle I. Chappuis

Équipe mobile pour les expositions M. Zaugg Administration et comptabilité J. Spady / J. Naepflin

Accueil du public R. Rilling

Maintenance T. Spuler

Affaires juridiques et contrats D. Ott

* Membre du comité du direction. Etat au 1.1.2009

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2008

%

2009

%

27’601’661.– 1’795’182.– 500’000.– 886’290.– 253’005.– 500’000.–

87,50 5,70 1,60 2,80 0,80 1,60

Comptes annuels – comparaison 2008 / 2009 (en CHF) Recettes

Contributions de la Fondation

25’262’927.– 1’782’965.– 595’000.– 922’192.– 218’518.– 80’000.–

Total recettes

28’861’602.– 100,00

31’536’138.– 100,00

Fonds du Musée national suisse*

13’036’324.– 603’053.– 1’713’835.– 4’476’592.– 1’435’869.– 5’314’226.– 2’281’703.–

14’773’218.– 688’679.– 1’719’765.– 5’445’000.– 1’315’896.– 4’495’084.– 3’098’496.–

Total dépenses

28’861’602.– 100,00

Contribution de la Confédération Bénéfices réalisés Contributions des cantons Contributions d’autres services Dons

87,50 6,20 2,05 3,20 0,75 0,30

Dépenses Frais de personnel Frais d’énergie Frais de surveillance Nouveau Musée national suisse Expositions et manifestations Frais d’exploitation

45,15 2,10 5,95 15,50 5,00 18,40 7,90

46,85 2,20 5,45 17,30 4,15 14,25 9,80

31’536’138.– 100,00

* Ordonnance du 03.04.1996 concernant le Fonds du Musée national suisse. A partir de l’exercice 2008, celui-ci doit être présenté comme charge, comme dans un compte de pertes et profits (flux et non plus stock).

Origine des bénéfices réalisés en 2008 / 2009 (en CHF)

Locations

1’079’548.– 115’959.– 31’105.– 469’430.– 86’923.–

Total

1’782’965.–

Entrées Visites guidées Travaux pour des tiers Ventes

60

1’136’112.– 100’708.– 96’762.– 409’019.– 52’581.– 6,20

1’795’182.–

5,70


2008

2009

Statistique des visiteurs des Musées nationaux suisses, comparaison 2008 / 2009

Musée national suisse, Zurich Château de Prangins Forum de l’histoire suisse, Schwytz Château de Wildegg Musée suisse des douanes, Cantine di Gandria Zunfthaus zur Meisen, Zurich Centre des collections, Affoltern am Albis Total Musées nationaux suisses

Visiteurs des musées

Visiteurs des manifestations

Visiteurs des musées

Visiteurs des manifestations

124’279 38’061 10’698 40’580 13’486 6’153 2’256 235’513

3’180 15’292 391 38’751 0 14’076 0 71’690

153’841 37’696 20’295 50’753 12’004 5’989 2’220 282’798

169’998 17’007 590 42’273 0 17’129 0 246’997

Remarque : les rapports annuels de 2007 et 2008 intégraient encore le Museum Bärengasse à Zurich. Ce musée ayant été cédé à la ville de Zurich à la fin de 2008, il n’est plus pris en compte dans le présent rapport.

Service en ligne 2008 / 2009 Page d’accueil (par jour) Abonnés à la lettre d’information

800 –1’500 2’275

850 –1’700 2’522

115,4 228 151 77 52 176 67 54 13

118,3 226 147 79 52 174 55 47 8

Personnel 2008* / 2009 Etat des postes (FTE) Personnel fixe des musées et de l’exploitation Femmes Hommes Plein-temps Temps partiel Cadres spécialisés Femmes Hommes

*Les effectifs figurant dans le rapport annuel 2008 ont été corrigés a posteriori par l’Office fédéral de la culture, responsable jusqu’au 31 décembre 2009 du service du personnel des Musées nationaux suisses.

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Collaboratrices et collaborateurs 2009 Comité de direction Andreas Spillmann, directeur Markus Leuthard, responsable du département Conservation et restauration, directeur adjoint Konrad Jaggi, responsable du département Science et collections (a.i.) Nicole Minder, responsable du Château de Prangins Christoph Stuehn, responsable du département Médiation culturelle et exploitation

Bureau de direction Barbara Meglen

Ressources humaines Anita Buchs Joelle Cantin Charlotte Weber Tamara Widmer

Conservation et restauration Markus Leuthard, responsable Peter Mantel Recherche en conservation Marie Wörle, responsable Erwin Hildbrand Vera Hubert Katja Hunger

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Conservation et restauration Markus Leuthard, responsable Katharina Schmidt-Ott, responsable Conservation des objets archéologiques Cédric André Martin Bader Stefanie Bruhin Christian Cevey Jana Egger Mirjam Froideveaux Nicole Gebhard Mijanou Gold Laure-Anne Küpfer Kim Travis Elke Mürau, responsable Conservation des objets organiques et des textiles Uldis Ma¯kulis Gaby Petrak Irina Seekamp Geneviève Teoh Peter Wyer Martin Ledergerber, responsable Conservation des objets inorganiques Ulrich Heusser Jürg Mathys Ulrike Rothenhäusler Sarah Zwanzig Centre des objets Bernard Schüle, responsable Nana Amankrah Paul Guttmann Bruno Hehli Kurt Hiestand Thomas Holzer Silvia Kotai Sergio Kupferschmid Andreas Niederhäuser David Pazmino Werner Rüegg Marcel Sax Donat Stuppan Roland Twerenbold Barbara Vogt Angela Zeier

Projets d’exploitation (NMN) Markus Leuthard, responsable Ernst Arnold Luciano Boschetto Nikkibarla Calonder Michele Cristale Edgar Hiltebrand Carolin Hornig Elena Mastandrea Françoise Michel Gabriela Oester Robert Tobler Martin Trachsel Werner Trinkler Anita Wanner Andrea Zollinger

Science et collections Konrad Jaggi, responsable (a.i.) Ellen Bryner-Schoner Laurence Neuffer Carmela Petralia Alexis Schwarzenbach Archéologie Heidi Amrein, responsable Eva Carlevaro Anne Kapeller Luca Tori Samuel Van Willigen Histoire culturelle du Moyen Âge et de l’époque moderne Matthias Senn, responsable Jürg Burlet Felix Graf Christine Keller Lüthi Hanspeter Lanz Hortensia von Roten Mylène Ruoss-Koller Betty Sonnberger Barbara Keller

Histoire culturelle de 1850 à nos jours Sigrid Pallmert, responsable Nicole Aschwanden François de Capitani Erika Hebeisen Tania Karrer Pascale Meyer Bernard Schüle Christina Sonderegger Ricabeth Steiger Karin Wälchli Reichlin Rebecca Sanders Documentation, archives photographiques et bibliothèque Konrad Jaggi, responsable Angelica Condrau Dario Donati Marianne Gerber Doris Haben Andrea Kunz Helen Merz Daniel Rüttimann Stefan Walti

Médiation culturelle et exploitation Christoph Stuehn, responsable Finances et controlling Toni Isch, responsable Yvette Goetschy Meccariello Martin Lustenberger Martin Vogt Informatique René Vogel, responsable Daniel Niedermann Michael Ruckstuhl Stefan Hengstler Marketing et relations publiques Eliane Burckhardt, responsable relations publiques Mariella Frei, responsable marketing


Médiation culturelle Renate Amuat, coresponsable Prisca Senn, coresponsable Adrian Baschung Stefan Damiano Angela Zeier Cadres spécialisés Ruth Affolter Renate Amuat Hülya Altun-Öz Adrian Baschung Valerie Boban Stefan Damiano José Diaz Barbara Fehr Antolinez Arlette Filali Thomas Hess Martin Illi Sabine Jenzer Nina Kägi Barbara Keller Karin Pache Corinna Pinna Ehrensperger Rebecca Sanders Prisca Senn Barbara Simmen-Fritschy Karin Temperli Accueil du public Roland Rilling, responsable Romana Alig Norma Baki Marta Bogialli Scott L. Brand Elsbeth Damiano Peter Dotto Rachid Fejry Sonja Fierz Linda Giupponi Nadia Illavsky-Heuscher Gabriela Karski Sandra Külling Milosava Lompar Sylvia Mächler Christian Maurer Pamela Rahel Mayer Franziska Neff Maria Valentina Paoluzzi Marlies Peyer Andrea Pfister Margret Pfister Arjeta Qerreti Tahani Salim Braschler Jachen Salvett Judith Senecky Leo Stroppel Rosanna Tortomano Andrea Vonau Martina von Schulthess Max Wagner Ruth Wartenweiler Dorothea Wehrli Carlos Welsch Barbara Willi Hans Peter Zwahlen

Affaires juridiques et contrats Dominik Ott Technique et sécurité Walter Milan, responsable Marc Hägeli Équipe mobile pour les expositions Mike Zaugg, responsable Bachir Ezzerari David Schwitter Kurt Jucker Maintenance Toni Spuler, responsable Alexandro de la Rosa Bao-Meei Guu-Cheng Siriporn Huber-Chaiyapanto Antonia Jaderosa José Jorge Pereira Ramalho Gracinda Pinto Administration Ruth Affolter Yvonne Oldani Susanne Wiedenmann Dina Wüthrich

Forum de l’histoire suisse, Schwytz Pia Schubiger, curatrice Karin Masa, responsable d’exploitation Rita Lisa Planzer-Steiner, responsable Médiation culturelle Ruedi Schmidig Accueil du public Maya Abbühl Bernadette Betschart Bernarda De Moliner Katharina Guggisberg Aschwanden Bettina Hackl Sandra Happle Ida Imhof Pia Lenggenhager Ruth Merz Ruth Miksovic-Waldis Luzia Weber Cadres spécialisés André Annen Vreni Bamert Adrian Baschung Bernadette Camenisch David Föhn

Evelyn Maissen-Kohn Debora Nardini Iren Schibli Lea Schieback Irma Schöpfer Haake Heinrich Speich Rita Ida Steiner-Höhn Ursula Stoll-von Selve Madeleine von Reding

Schloss Wildegg Erland Eichmann, responsable d’exploitation Marianne Eichmann Manuela Fischer Rico Gischig Max Helfenstein Ursula Helfenstein Peter Heuberger Ursula Laubscher Roger Maurer Daniela Steinhauser Accueil du public Janine Baumann Brigitte Brandner Judith Buchs Maya Hersberger Stefan Lörtscher Silvia Russi Ursula Wirth-Wegmüller

Jacqueline Naepflin Karlen, coresponsable Administration et comptabilité Marie-Hélène Pellet André Schärer Jocelyne Spady-Clementz, coresponsable Administration et comptabilité Nicole Staremberg Goy Rachel Vez Fridrich, responsable relations publiques et marketing Cadres spécialisés Christelle Baraffe Kate Blockley Pamela Hunziker Marie-Claire Jahiel Francine Jotterand Sabine Lorenz-Schmidt Stéphane Martin Astrid Maury Belinda McBride Nathalie Pellissier Geneviève Rapin Heidi Rasmussen Irène Sommer Kathrin Stadler Anne-Rose Stüssi Valérie Zanani Bettina Zimmermann

Cadres spécialisés Anna Maria AmmannLaverde Gabriela Angehrn Irene Briner Robert Holenweger Nicole Jacky Annafried Kessler Irene Richner-Brunner Marie Colette Rohr

Château de Prangins Nicole Minder, responsable Helen Bieri Thomson, responsable Collections et expositions Isabelle Chappuis, responsable Médiation culturelle Philippe Leuba, responsable d’exploitation Bernard Messerli

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1 Oléobromie présentée lors de l’exposition temporaire «Photographie suisse des années 1930 – Conflit d’images» au Château de Prangins. Photographe : Heinrich Bauer. Sans titre, années 1930. © Fondation suisse pour la photographie, succession Heinrich Bauer.

Riassunto Per i Musei nazionali svizzeri 2009 è stato un anno contrassegnato da molteplici successi. Grazie a una serie di mostre di sicuro interesse, il numero di visitatori delle varie sedi del gruppo ha nuovamente registrato un incremento rispetto all’esercizio precedente. Questa evoluzione positiva è culminata, in particolare, nell’inaugurazione delle due nuove mostre permanenti nelle sale rinnovate dell’ala rivolta verso la stazione del Museo nazionale a Zurigo. D’altro canto, il gruppo di musei si è preparato ai cambiamenti previsti dalla nuova Legge federale sui musei e sulle collezioni della Confederazione (LMC), che entra in vigore il 1° gennaio 2010. A partire da allora, la denominazione «Museo nazionale svizzero» designerà il gruppo di musei chiamato «Musei nazionali svizzeri» sino alla fine del 2009. Questa legge suppone inoltre una modifica della forma giuridica e della struttura del Museo nazionale svizzero, che diverrà pertanto un’istituzione di diritto pubblico. Esso comprenderà

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tre musei a vocazione storico-culturale – il Museo nazionale a Zurigo, il Castello di Prangins e il Forum della storia svizzera a Svitto – nonché il Centro delle collezioni ad Affoltern am Albis. Se il 2009 è stato un anno determinante per il gruppo di musei, il 2010 sarà un anno decisivo. A questo proposito, mi permetto di ricordare un appuntamento politico importante per la città di Zurigo. Infatti, le Zurighesi e gli Zurighesi saranno chiamati a pronunciarsi, nel giugno del 2010, sul progetto di ampliamento del Museo nazionale a Zurigo. Non mi resta che ringraziare tutti coloro che hanno manifestato il proprio interesse ed espresso la propria fiducia nei nostri confronti: i visitatori dei nostri musei, i poteri pubblici, i mecenati privati e i donatori.


Impressum 118e rapport annuel 2009 Rédaction Dario Donati, Mariella Frei, Eliane Burckhardt Traduction Office fédéral de la culture OFC Relecture et traduction Laurence Neuffer et Samuel van Willigen Textes Responsables des sections et départements, Musées nationaux suisses Concept et graphisme integral ruedi baur zürich Ruedi Baur, Axel Steinberger, Louise Riis Ruggaber

Images de couverture, recto et verso

Satz UD Print AG, Luzern

1 Exposition temporaire «Photographie

Photos Donat Stuppan

suisse des années 1930 – Conflit d’images» au Château de Prangins. Quelque 120 photographies et documents présentent une vive polémique qui ébranla le monde de la photogra-

Droits photographiques Musées nationaux suisses Fondation Suisse pour la Photographie

phie en Suisse dans les années 1930.

Impression DU Print AG, Lucerne ISSN 1015-3470

2 Exposition permanente «Galerie des collec-

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tions» au Musée national suisse de Zurich.

© Musée national suisse 2010 Tirage 3000 A / 500 F

3 Le Centre des collections abrite les 136 tableaux composant la fresque murale de la «Landi» qui fut réalisée par Hans Erni pour l’Exposition nationale à Zurich en 1939.

4 La chambre de bonne au Château de Wildegg servait également de chambre d’enfant. 5 Deux figurines en porcelaine visibles au Maison de la corporation zur Meisen à Zurich. 6 Le cabinet bleu au premier étage du Château de Wildegg. 7 Exposition sur le corps des garde-frontières et la contrebande au Musée suisse des douanes. 8 «Le couteau suisse – de l’outil à l’objet de culte» au Forum de l’histoire suisse, Schwyz. 9 Exposition permanente «Galerie des collections» au Musée national suisse de Zurich.

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SCHWEIZERISCHES NATIONAL MUSEUM. MUSテ右 NATIONAL SUISSE. MUSEO NAZIONALE SVIZZERO. MUSEUM NAZIUNAL SVIZZER. Jahresbericht 2009.

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