Dogs Revelation - Spécial Golden retriever

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SPÉCIAL : LE GOLDEN RETRIEVER

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DOGS REVELATION - FOCUS RACE


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SOMMAIRE : SPÉCIAL GOLDEN RETRIEVER 04 - L’HISTOIRE 08 - LE STANDARD 10 - LE TOILETTAGE 12 - ELEVAGE DIX HUIT CARATS 16 - LE JUGER 19 - ELEVAGE MASTERS OF WATERS 22 - ELEVAGE DES JARDINS D’ÉPONA 28 - LE GOLDEN DANS TOUS SES ETATS

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HISTOIRE DU GOLDEN RETRIEVER PA R M R M U L L E R B O Y E R S E B A S T I E N É L E VA G E D E S J A R D I N S D ’ É P O N A

L’origine du Golden Retriever remonte à la deuxième moitié du XIXe siècle. A cette époque, l’histoire raconte qu’un homme dénommé Lord Tweedmouth aurait acheté un groupe de chiens amenés en Angleterre par un cirque russe. Il aurait été frappé par leurs aptitudes au dressage et leur beauté naturelle, ce qui l’incita à devenir propriétaire de l’ensemble des chiens. Cette histoire a été considérée comme vraie jusqu’en 1952 ou le petit-neveu de celui-ci vint démentir et éclaircir le sujet. Les Retrievers existaient déjà depuis longtemps. A ce moment-là, il ne s’agissait pas d’une race pure. Le Retriever désignait l’ensemble des chiens qui rapportent le gibier, (1) et le terme « retriever » s’appliquait à leur fonction quelque soient leur taille ou leur poids. Ainsi, on entend parler des retrievers dès le XVIe siècle par l’intermédiaire de Shakespeare qui fait mention d’un Retrieving Water Spaniel (épagneul d’eau rapporteur). (2) Naissance du Golden Retriever Sir Dudley Coutts Marjoribanks, devenu par la suite le fameux Lord Tweedmouth était un éleveur passionné d’animaux en général et de chiens en particulier. Il cultivait sa passion dans son domaine de Guisachan situé en Ecosse. A cette époque, la chasse était une des activités les plus pratiquée et lorsque le fusil à cartouche y fit son apparition, alors qu’auparavant les chasseurs ne pouvaient espérer attraper que quelques oiseaux par jour, les prouesses techniques de cette arme ont permis l’amélioration des rendements, rendant ainsi nécessaire la présence d’un chien, plus efficace pour rapporter le gibier. La chasse devint alors un véritable loisir, attirant chaque année de plus en plus de monde et rapportant aux domaines de plus en plus d’argent. Très vite, il devint important de sélectionner les meilleurs chiens rapporteurs dans le but d’accroitre les fortunes des uns et des autres. L’aptitude au rapport devint le critère de prédilection et il était capital de le fixer chez les descendants. C’est dans cette période que les tout premiers Golden firent leur apparition. En 1952, grâce au petit neveu de Lord Twedmouth, et à la patiente obstination de Mme Stonex Elma dans ses recherches pendant prés de dix ans aux archives de Guisachan, le mythe de cirque russe est abandonné pour laisser place à la véritable origine du Golden Retriever.

Lord Tweedmouth avait reçu un retriever à poil jaune, répondant au nom de Nous Nous, d’un cordonnier de Brighton qui l’avait luimême obtenu d’un garde-chasse de Lord Chichester. De retour à Guisachan, il fit accoupler Nous avec Belle qui donnèrent naissance en juin 1868 aux tout premiers Golden (Belle étant une chienne de race Tweed Water Spaniel). L’histoire révèle que ce premier accouplement n’était pas destiné à améliorer la beauté du Retriever mais plutôt à intensifier ses capacités aquatiques et le caractère déjà agréable de leur robe imperméable. (3)

Domaine de Guisachan où sont nés les premiers Golden Retriever au côté du Lord Tweedmouth.

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Le second Lord Tweedmouth (Edward) ne continua pas la tenue du registre, mais persista à élever et à chasser avec des Yellows Retrievers comme ils étaient appelés à cette époque jusqu’à la vente du château en 1905. Les Yellows Retriever n’étaient pas encore reconnus comme une race à part entière, le Kennel estimant qu’il s’agissait simplement d’un Retriever comme un autre avec une robe de couleur différente ; en d’autres termes une simple variante d’un Flat ou d’un Wavy Coated Retriever. Mais en 1913, grâce aux passionnés de la race, le Golden Retriever eut enfin son propre registre séparé des autres retrievers et son premier standard décrit par l’association « Golden Retriever Club » fondée la même année. Ce fut également le début de l’enregistrement des naissances et de la consolidation des élevages qui joueront un rôle fondamental dans l’évolution de la race, parmi eux les véritables souches : Culham Culham, Ingestre et Noramby Noramby. En 1920, le nom de Golden Retriever fut adopté et devint la dénomination officielle de la race. S’ensuit plusieurs élevages dont je ne ferai volontairement pas mention, les chiens descendants tous du chenil de Guisachan. Les différents croisements effectués ont permis d’améliorer le caractère du Golden, ses capacités et son physique étant déjà fixés à quelques détails près dès le début.

Mémorial festif à Guisachan

Le 9 aout 2013, 222 goldens et leurs maîtres en provenance du monde entier se sont réunis sur le terrain du chenil de Guisachan en Ecosse. Ce festival fût organisé par le Golden Retriever Club dans la maison désormais abandonnée et en ruine et a eu pour vocation de célébrer la naissance de la race sur son lieu d’origine. Ce fût aussi un moment convivial entre amateurs et passionnés de Golden Retriever tout en offrant la possibilité de découvrir ou redécouvrir l’histoire et l’évolution de cette magnifique race au succès inouï. (4) Source : 1- Livre d’or du sportsman, Mirabal, 1800 2- Le Golden Retriever, Saint Fuscien, 2001 3- Golden Retriever Club Of America 4- Festival regroupant 222 goldens : Yahoo news

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Le Golden Retriever en France En France, les premiers Retrievers étaient des labradors, introduis sur le territoire par le biais d’élevages de retrievers. Les Goldens firent leur apparition dans les années 30. On retient de cette période les Goldens Retriever appartenant au compte de Bonvouloir, ceux de M. Wertheimer et ceux du vicomte et de la vicomtesse de Quénetain. Mais le plus important à souligner est sans doute le succès inouï du Golden Retriever auprès de la population française qui le classe dans le top 10 des races préférées, en 2éme position derrière le Berger Allemand. Actuellement il est 4ème en 2019. Et pour cause, le Golden est un chien facile à vivre, au caractère très docile, l’image même du compagnon idéal : beau, gentil, confiant, intelligent, dévoué à son maître, sociable, doux avec les enfants, excellent nageur et très bon rapporteur. En somme le chien idéal dont tout le monde rêve. Malheureusement la race s’est trouvée victime de son succès, surexploitée par certains soi-disant éleveurs peu scrupuleux dont le seul objectif était de profiter de cette notoriété pour s’enrichir sur le dos de chiots vendus à des prix exorbitants et le plus souvent sans apporter la moindre « garantie », bien loin donc des éleveurs sélectionneurs. Résultat, au bout de quelques années on commença à voir émerger des chiens qui ressemblaient plus ou moins à des goldens, vendus à des propriétaires ignorants des besoins de la race par des éleveurs improvisés, aux compétences plus que douteuses et probablement ignorants eux-mêmes des caractéristiques de la race, voir même de la sélection. C’est ainsi que l’on peut observer certains «goldens» dont le caractère, voir le phénotype, ne correspondent pas à celui d’origine. Pour mieux comprendre ce qu’une telle dérive peut avoir comme conséquences il faut également se pencher un peu sur le standard. Puisque nous avons abordé tout l’aspect comportemental, il faut aussi comprendre l’aspect structurel d’un chien qui lui permet de telles aptitudes.

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L E S TA N D A R D D U G O L D E N R E T R I E V E R S TA N DA R D N ° 1 1 1 AU P R E S D E L A F C I D U 2 8 / 0 7 / 2 0 0 9

Best In Show Nationale d’Élevage Française 2019 «Terra Di Sena Invictus Du Bois De La Rayére» ASPECT GENERAL : Chien harmonieux, bien proportionné, actif, puissant, bien uni dans ses allures, de constitution robuste, à l’expression empreinte de douceur. COMPORTEMENT / CARACTERE : Docile, intelligent, naturellement doué pour le travail. Doux, amical et sûr de lui.

COU : De bonne longueur, net et musclé. CORPS : Bien équilibré. Dos : Ligne du dessus horizontale. Rein : Fort et musclé, court. Poitrine : Bien descendue dans la région sternale. Les côtes sont bien descendues et bien cintrées. QUEUE : Attachée et portée au niveau du dos. Elle atteint le jarret. Elle ne s’enroule pas à l’extrémité.

TETE : Bien proportionnée et bien ciselée. REGION CRANIENNE : Crâne : Large sans être lourd. Belle attache de tête avec l’encolure. Stop : Bien marqué. REGION FACIALE : Truffe : De préférence noire. Museau : Puissant, large et haut. La longueur du chanfrein est approximativement égale à celle du crâne, du stop à l’occiput. Mâchoires/dents : Les mâchoires sont fortes et présentent un articulé en ciseaux parfait, régulier et complet, c’est-àdire que les incisives supérieures recouvrent les inférieures dans un contact étroit et sont implantées bien d’équerre par rapport aux mâchoires. Yeux : Marron foncé ; bien écartés. Le bord des paupières est foncé. Oreilles : De taille moyenne et attachées à peu près au niveau des yeux.

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Meilleur de race WESTMINSTER 2020 «Hillock’s Jack Daniel’s»


MEMBRES ANTERIEURS : Vue d’ensemble : Les membres antérieurs sont droits ; ils ont une bonne ossature. Epaule : Bien oblique. Omoplate longue. Bras : De même longueur que l’omoplate, de sorte que les antérieurs, du coude au sol , sont bien disposés sous le corps. Coude : Bien au corps. Pieds antérieurs : Ronds ; pieds de chat. MEMBRES POSTERIEURS : Les membres postérieurs sont forts et musclés. Grasset (genou) : Bien angulé. Jambe : Solide. Jarrets : Bien descendus. Ils sont droits et ne tournent ni en dehors ni en dedans. Les jarrets de vache sont à proscrire. Pieds postérieurs : Ronds ; pieds de chat.

ALLURES : Allures énergiques, avec beaucoup d’impulsion. Les membres antérieurs et postérieurs se déplacent dans des plans parallèles à l’axe du corps. L’enjambée est longue et dégagée sans aucune tendance à relever les antérieurs. ROBE : Qualité du poil : Le poil est plat ou ondulé avec de bonnes franges. Le sous-poil est serré et imperméable. Couleur du poil : N’importe quel ton or ou crème. Ne doit être ni rouge ni acajou. On admet la présence de quelques poils blancs uniquement au poitrail. TAILLE ET POIDS : Hauteur au garrot : Mâles : 56 à 61 cm, femelles : 51 à 56 cm.

Meilleur de race CRUFTS 2020 «Riverscharm Mr Mcgregor»

DEFAUTS : Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité et de ses conséquences sur la santé, le bien-être du chien et sa capacité à accomplir son travail traditionnel. DEFAUTS ENTRAINANT LA DISQUALIFICATION : • Agressif ou peureux. • Tout chien présentant de façon évidente des anomalies N.B.: • Les mâles doivent avoir deux testicules d’aspect normal complètement descendus dans le scrotum. • Seuls les chiens sains et capables d’accomplir les fonctions pour lesquelles ils ont été sélectionnés, et dont la morphologie est typique de la race, peuvent être utilisés pour la reproduction.

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L E T O I L E T TA G E D U G O L D E N R E T R I E V E R A R T I C L E R É D I G É PA R M M E R AU LT PRÉSIDENTE DU RETRIEVER CLUB DE FRANCE

Le toilettage fait partie des soins élémentaires à apporter à son chien. Le Golden est pourvu d’une belle robe qui demande un brossage régulier qui permet d’éliminer les poils morts, la poussière et les nœuds. Pour les expositions le toilettage sera plus poussé afin de mettre votre Golden en valeur. Attention, le toilettage doit faire en sorte que l’aspect général reste naturel. naturel Ceci est surtout valable pour les robes dorées dont il est important de respecter le dégradé de la couleur. Votre Golden a un poil « auto-nettoyant » mais vous pourrez le laver à intervalles réguliers, en employant un shampoing doux spécifique pour chien. Attention les shampoings trop fréquents détruisent la qualité du poil.

Le matériel Vous avez besoin de ciseaux (droits de plusieurs longueurs, à effiler et sculpteur), un peigne, une brosse, une brosse démêlante (style coat King), un coupe-ongles. Achetez un matériel de qualité. Il est conseillé de commencer très tôt le toilettage de votre jeune chien, afin de lui donner de bonnes habitudes pour la sagesse et pour la station debout. Ne jamais couper les franges au niveau des membres et sous le ventre.

Encolure et Poitrail Commencez toujours par bien brosser l’ensemble du corps. Désépaississez avec les ciseaux à deux lames crantées en allant toujours de bas en haut. Eliminez peu de poil à la fois et passez la brosse fréquemment afin de juger votre travail. Finalisez aux ciseaux sculpteurs (une lame crantée). N’oubliez pas que le résultat final doit être naturel.

Avant toilettage

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Aprés toilettage


Les membres Pour l’avant-main, coupez aux ciseaux sculpteurs les poils derrière du métacarpe jusqu’à la pelote. Arrondissez aux ciseaux droits le tour du pied afin de donner la forme « d’un pied de chat ». Coupez les poils sous les pieds entre et autour des coussinets. Vérifiez la longueur des ongles et les couper, si vous avez un doute demandez à votre vétérinaire de les couper. A l’arrière dégagez à la verticale le métatarse de la pointe du jarret au pied. Opérez ensuite de la même manière qu’à l’avant. Désépaississez juste au-dessus du jarret pour mettre en valeur l’angulation.

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La queue Prenez la pointe de la queue et coupez en laissant un à deux centimètres après la dernière vertèbre. Coupez ensuite les franges afin que la queue prenne une forme semblable à la lame de couteau: large à la base et arrondie vers le bout. La queue doit atteindre la pointe du jarret. Les oreilles Nettoyez le lobe interne de l’oreille et coupez les poils superflus pour permettre au conduit de s’aérer. Désépaississez la base de l’oreille. Si besoin est, égalisez la longueur des poils sur le bord.

Avant toilettage

Aprés toilettage

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PA R O L E D ’ É L E V E U R

MME HELENE ANNE É L E VA G E D I X H U I T C A R A T S

Je ne sais pas si ça va vous plaire mais c’est l’inconvénient de m’avoir donné carte blanche … J’ai donc posé des questions à L.T. futur acheteur sur quelle avait été sa démarche et à C.T. éleveur amateur, qui vient d’avoir la quatrième portée en 8 ans. Cà peut paraitre idiot mais leurs démarches ne sont pas les mêmes que la mienne et ça fait redescendre sur terre que de discuter avec des vrais gens. Je n’ai pas fait du « moi, je, ma vie mon œuvre » je pense que ça n’intéresse personne. Par contre il me semble qu’’il y a quand même un peu matière à réflexion ! Particulier, futur acheteur J’ai arrêté mon choix de chien sur le golden car c’est un chien à poil long donc qui a un air de nounours. J’aime aussi le caractère et la polyvalence, en plus vivant en ville, je sais que c’est un chien dont les gens n’auront pas peur car c’est connu que c’est un chien gentil. Pour trouver un éleveur, je suis allée sur les plateformes de la SCC et de Chiens de France. Je ne suis pas allée voir sur le site du Club de race car je pense que ça n’est pas destiné aux particuliers mais juste aux éleveurs. En plus le site manque de convivialité et je n’ai pas réussi à y trouver des informations compréhensibles par un néophyte. J’ai bien compris que les chiffres affichés à côté des noms des chiens correspondaient à des cotations, mais j’ai du mal (ne connaissant pas les épreuves) à savoir si un chien coté 2 est vraiment meilleur qu’un chien coté 1. Le dernier critère a été la disponibilité du chiot dans un délai raisonnable c’est-à-dire 2-3 mois. Mon premier critère de choix d’un éleveur a été la présence de photos sur son site et savoir que l’éleveur est un professionnel qui a plus d’expérience et est à même de me conseiller. Il est indispensable pour moi que l’éleveur présente ses chiens en expositions et en épreuves de travail. Pour la portée que j’ai retenue, j’ai demandé si les deux parents étaient visibles à l’élevage. C’est important pour moi pour juger le caractère. J’ai demandé si les tests de santé étaient faits. J’ai demandé à l’éleveur des informations complémentaires par rapport à la race et à quel point il serait disponible une fois que j’aurai le chiot pour m’aider dans son éducation. J’ai décidé de prendre un mâle parce que j’ai en général plus d’affinités avec les mâles qu’avec les femelles. En plus, il y a moins de risque d’avoir une « portée surprise » ! J’ai choisi mon chiot, celui qui correspond à mon caractère et mon mode de vie. J’ai demandé à l’éleveur si j’avais choisi le « bon ». J’attends maintenant de vivre des années de bonheur !

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Eleveur amateur Il y a quelques années, ma fille a découvert le golden sur une revue et a eu envie d’en avoir un. Le golden avait la réputation d’être un bon chien de famille et j’aimais la couleur ! J’ai donc recherché un chiot LOF dans un élevage pas trop loin de la maison. Je l’ai présenté en expositions et au TAN. Pour aller plus loin en travail, j’ai acheté un deuxième mâle. Comme il avait fait une saillie, j’ai réservé une femelle de la portée afin d’avoir une descendance à la maison. Pas de chance, seuls des mâles étaient disponibles. Je suis donc retournée chez mon éleveur qui a sélectionné pour moi une femelle compatible avec mon mâle. Ma première portée est alors née. N’ayant pas d’expérience et pas beaucoup de personnes à qui demander des conseils, j’ai élevé les chiots au feeling … Le plus difficile a été de choisir : J’ai gardé 2 femelles en espérant en avoir une bonne ! Avec les années, je suis maintenant capable de voir les défauts d’un chien par rapport au standard. Je n’aime pas les chiens trop grands ou trop angulés. Ma deuxième génération vient de naitre. J’ai choisi le mâle sur son ossature, ses angulations et sa locomotion avant de regarder son pédigrée. Sur ma portée, la femelle qui va rester à la maison a un super caractère et parce que j’aime sa construction. Je n’ai pas vraiment de projection dans l’avenir. Je veux d’abord me faire plaisir en ayant peu de chiens et en les ayant à la maison. Mon objectif est d’avoir des chiens qui peuvent faire des résultats en épreuves de travail et en expositions et avoir une portée de temps en temps pour pouvoir garder une descendance.

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PA R O L E D ’ E L E V E U R

MME HELENE ANNE É L E VA G E D I X H U I T C A R A T S

Eleveur professionnel Quand l’équipe éditoriale m’a demandé d’écrire cet article, j’ai demandé quels devaient en être les axes principaux : le golden, l’élevage, mon parcours… Sans avoir encore (je crois) le statut de dinosaure, depuis que je vais en expositions ou en épreuves de travail, j’ai vu une vraie évolution. La question que je me pose c’est de savoir si c’est en mieux. Le golden : un vrai gentil, le chien de famille par excellence, parfois têtu, souvent brillant. Ses qualités indéniables en font un des chiens préférés des français. Le problème est qu’être à la mode ne rend pas service à la race. Je rencontre régulièrement des personnes qui cherchent à remplacer leur premier golden et qui m’en montrent des photos. Si je n’ai aucun doute quant à la gentillesse du chien, je suis souvent perplexe quant au physique. C’est encore pire à la lecture de l’éventuel certificat de naissance. Le premier critère de sélection pour un acheteur est le kilométrage pour se rendre à l’élevage, le deuxième le temps d’attente avant d’avoir le chiot, rares sont ceux qui évoquent les tests de santé. Ce qui signifie que le travail de sélection de l’éleveur est indifférent ou difficile à évaluer pour un particulier. Actuellement 114 portées sont à naître sur le site de la SCC, 16 sont à plus de 2 points, et pour 5 seulement (soit 4%) la femelle est plus que confirmée … Je sais que le rôle du Club de race n’est pas le plus facile à tenir et je n’ai pas de solution miracle. Je sais que la valorisation des reproducteurs entraine des frais importants. Si on prend en compte les épreuves et tests suivants : radios de dysplasie hanches et coudes, tares oculaires, confirmation, sélectif B, 2 participations en field-trials, 2 expositions, identification génétique (sans compter les frais de déplacements, essence, hôtel), une cotation 4 revient au mieux à 800 euros. Il est regrettable que la qualité du chiot (puis du chien) ne rentre pas en ligne de compte pour la majorité des acheteurs. Dans ces conditions, il est assez logique que ça ne le soit pas non plus pour l’éleveur … Si déjà TOUS les éleveurs faisaient contrôler systématiquement tous leurs reproducteurs pour la dysplasie (hanches et coudes), tares oculaires, TAN et identification ADN, je pense qu’on aurait bien progressé. Même si cela n’est qu’un pis-aller, la mise en ligne de LOF Select est pour moi une avancée majeure, j’espère que l’acheteur lambda trouvera l’accès à ce site ! J’en arrive de ce fait au constat que les éleveurs qui valorisent leurs chiens en exposition ou en travail le font d’abord pour eux. Qu’y a-t-il de plus satisfaisant pour un éleveur après avoir sélectionné des parents, avoir choisi un chiot, que de le voir grandir conformément à ses espoirs et gagner ? A chacun son idée du golden, à chacun ses lignées préférées, aussi longtemps qu’on respecte la race et que la mode n’entraîne pas de dérives. Cette opinion n’engage que moi et je ne cherche à donner de leçons à personne, et dans tous les cas pas aux 5 à 10 grands éleveurs français qui étaient déjà présents il y a 25 ans et avaient déjà fait leurs preuves, ils se reconnaitront. Elever ne s’invente pas, choisir un reproducteur non plus. Faire du « copier-coller » n’est pas toujours la solution : Mr X peut avoir utilisé un mâle sur sa femelle et obtenu des petites merveilles sans que le résultat soit le même sur la femelle de Mr Y. Depuis plusieurs années, à chaque fois qu’il y a un chien d’exception, tous les éleveurs se précipitent pour aller l’utiliser, mais rares sont les miracles !

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Je dis souvent qu’il y a le standard et l’interprétation du standard. Combien d’éleveurs (je fais encore abstraction des « grands ») savent juger une angulation ou une locomotion ? Il suffit de poser la question à quelques uns des « jeunes » pour comprendre qu’une épaule est « par là » tandis que le sternum est « plutôt ici » … Je ne jette pas la pierre aux jeunes ou nouveaux éleveurs, il n’est pas facile d’apprendre dans les livres et les « grands » ne sont pas très partageurs … Mais pour espérer gagner en exposition, il faut avoir choisi le bon chiot, l’avoir fait naître à partir de reproducteurs que l’on a sélectionné … Et nous voilà revenus à notre point de départ ! Choisir un étalon, c’est avoir un coup d’œil, une bonne connaissance de la génétique et une bonne mémoire. Travailler sur des pédigrées ouverts complètement va naturellement effacer les risques liés à la consanguinité mais ne permettra pas de fixer des caractères. Travailler sur des pédigrées trop proches augmente le risque d’apparition de soucis (le plus souvent de santé) et fixe les caractères sans distinction entre qualités et défauts. Je pense que la solution est intermédiaire en ne doublant que ce que l’on connait comme ultra sain et en ouvrant les pédigrées pour bénéficier de la « valeur hybride ».

Tout cela est de la théorie, chaque jeune génération d’éleveurs sera un jour moins jeune. Le plus important c’est que chacun écrive sa propre histoire et réfléchisse bien. Est-on meilleurs ou moins bons aujourd’hui ? C’est difficile à dire. Il y a beaucoup plus de naissances qu’il y a 20 ans. Ce nombre augmente significativement les disparités dans la qualité absolue des chiots. L’essentiel c’est que nos golden soient sains et restent si délicieusement cruchons avec un cœur « gris comme ça », parce que c’est pour cela qu’on les aime.

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JUGER LE GOLDEN RETRIEVER PA R M R M O N S Ç AV O I R J U G E F O R M AT E U R E X P O S I T I O N S

Dans ma manière de juger le Golden Retriever, un point important que je contrôle tout au long de la présentation mais surtout lorsque les chiens pénètrent dans le ring, c’est leur comportement surtout vis à vis de ses congénères. Le Golden Retriever doit avoir un caractère dénué de toute agressivité et de crainte, il doit être très doux, calme et équilibré en toutes circonstances. Parfois certains mâles sont un peu exubérants mais il faut savoir faire la part des choses. C’est un chien de chasse du huitième groupe dont le travail consiste a retrouver et rapporter tout petit gibier mortou simplement blessé. C’est un chien harmonieux,puissant sans lourdeur, athlétique débordant d’énergie avec beaucoup d’impulsion. Cette tonicité on doit la retrouver sur le ring avec une souplesse digne d’un félin,l’apathie n’est pas de mise chez lui. Sa démarche altière est caractéristique, avec de longues enjambées sans que les antérieurs se relèvent. A bonne vitesse , vu de face ou de dos il marche comme un mannequin, c’est à dire sur une seule piste, ce qui fait dire aux non connaisseurs qu’il serre à l’avant et à l’arrière ! Comme le reste sa tête doit être sans lourdeur, bien ciselée avec un stop bien marqué la longueur du chanfrein étant égale à celle du crâne. Les oreilles sont de moyenne longueur et attachées à hauteur des yeux qui sont marron foncé, bien écartés et respirant la vivacité et l’intelligence, une belle pigmentation est préférable. Les mâchoires sont puissantes et doivent présenter un articulé en ciseaux parfait.

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Le cou de bonne longueur, bien musclé ( il doit pouvoir supporter des charges de plus de 5 kilos) s’insère parfaitement entre les épaules. Le dos doit être bien horizontal, bien que souvent dans les lignées de travail il montre un léger fléchissement, le rein est assez court et bien musclé. Le fouet est dans le prolongement du dos et ne s’enroule pas, sa longueur arrive à la pointe du jarret. Les membres postérieurs doivent être forts et musclés, avec un grasset bien angulé, les aplombs bien doits sans jarret de vache. On assiste actuellement à une propension à la sur angulation qui est à proscrire et que je sanctionne systématiquement. Les pieds sont bien serrés et ronds comme un pied de chat, La poitrine est ample et bien descendue. Les membres antérieurs sont aussi puissants avec des aplombs bien droits et point important chez le Retrievers l’épaule. Elle doit être suffisamment angulée, bien oblique avec une omoplate longue, ce qui lui permet de s’effacer complètement pour permettre au chien de charger un gibier sans s’arrêter. Le poil est plat ou légèrement ondulé dans des nuances qui vont du crème au fauve foncé, avec un sous poil imperméable, La taille va de 56 à 61 cm pour les mâles et de 51 à 56 cm pour les femelles, Tous ces points sont importants, certains plus que d’autres, mais le caractère, le mouvement ( donc la construction) et contact avec son présentateur le sont plus que d’autres pour moi ! Le Golden Retriever est un chien magnifique avec un caractère fabuleux, il a ce que les Britanniques nomment le will to please, le besoin de vous faire plaisir, c’est pour ça que je les aime !!

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NOUVEAU


PA R O L E D ’ E L E V E U R

MME DESLOOVER CLARISSE É L E VA G E M A S T E R O F WA T E R S

Elevée depuis toute depuis dans le milieu cynégétique, j’ai toujours été entourée de chiens, notamment des labradors et golden retriever, j’ai toujours été très passionnée par ces deux races et c’est pour cela que j’ai toujours voulu en faire mon métier ! Mon père n’y croyait pas que je pourrais en devenir éleveur, j’ai fait mes études à la MFR de Mortagne au perche pour l’obtention d’un BEPA suivi d’un BAC PRO élevage canin et félin, c’était des études en alternance chez des maitres de stage. J’ai effectué mes 2 premières années chez une éleveuse de golden retriever dans la région centre, puis ensuite chez Mme Maudet Laurence. Aujourd’hui je suis éleveuse de labrador « lignée de travail » reconnue dans le milieu de la chasse et de la compétition européennes mais j’élève également des golden retriever de « lignée de beauté » et quelques chiens de « lignée de travail ». Le golden retriever a toujours été ma race de cœur ! A ce jour autant je préfère le labrador de lignée de travail plutôt que le labrador de lignée de beauté qu’il est tout l’inverse chez le golden, je préfère les lignées de beauté que celle de travail.

Qu’elle différence ? Tout d’abord vous avez l’aspect phénotype, le golden issu de lignée de travail est plus fin, moins d’os, moins de poil, moins ce côté ours que nous pouvons retrouver chez les lignées dit de beauté. Ensuite coté caractère, cela va du tout au tout, vous allez pouvoir retrouver des chiens très sensibles chez les chiens de travail mais aussi de beauté, à ce jour il est très compliqué pour moi de trouver un équilibre chez les goldens de lignée de travail, que ce soit coté caractère mais aussi sur l’aspect santé

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MME DESLOOVER CLARISSE É L E VA G E M A S T E R O F WA T E R S

Question travail, comment procéder? Le golden retriever est avant tout un chien qui a été créé pour le rapport de gibier il fait parti du groupe 8 les leveurs, rapporteur de gibier et chien d’eau. C’est un chien qui doit être capable de rapporter n’importe quel objet que vous allez lui lancer or à ce jour malheureusement je connais beaucoup de chiens qui ne rapportent même pas une balle de tennis. Je vous encourage a stimulé vos petits dès leur plus jeune âge à rapporter leur petit jouet et d’encourager aussi les futurs propriétaires à faire travailler leur chien ne serait-ce pour leur faire passer le TAN (test d’aptitudes naturelles). La golden aime faire plaisir à son maitre et serait prêt à tout pour le rendre heureux. A ce jour j’ai la chance d’avoir plusieurs magnifiques golden retriever de lignée de beauté acheté chez des éleveurs reconnus. L’un d’eux est champion de France de conformité au standard depuis l’an dernier, il a remporté le championnat de France 2019 sous les jugements de Mr Facq, c’était à mes yeux un titre tellement dur à avoir qu’à ce jour je ne réalise toujours cet exploit, mon chien Robin avait déjà toutes ses qualifications en Field trial ce qui a été très simple pour moi d’homologuer le titre de mon chien. Le conseil que je peux donner à tous les éleveurs de golden c’est de faire travailler un minimum vos chiens même quand ils sont encore jeunes avant d’entamer leur carrière en exposition ce qui vous rendra la tâche plus facile une fois les titres obtenus pour les homologations.

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0u entrainer son chien et avec qui ? Le RCF (Retriever club de France) a des délégués dans chaque département et propose des entrainements en tant que bénévoles. Sinon vous avez la possibilité de contacter des dresseurs professionnels qui ont pour la majeure partie un palmarès digne de ce nom de façon à vous aider dans le travail de votre retriever.

Notre palmarés A l’heure d’aujourd’hui nous sommes mon mari et moi reconnus dans le milieu des Fields trials grâce à nos nombreux titres de champion national qu’international notamment le titre de champion d’Europe en individuel. A ce jour j’ai entamé ma formation pour être juge de travail, il me reste à passer les examens écrits de la SCC, étant passionnée par le travail des chiens il était impossible pour moi de ne pas postulée pour transmettre mes connaissances dans le dressage, c’est pour cela que mon mari a créé son activité professionnelle de dresseur de façon a aidé les propriétaires de chien de chasse ou voulant faire homologuer les titres de champion de beauté de leurs chiens. Nous faisons partis depuis maintenant 9 ans de la team Proplan professionnelle Je tiens à remercier Maud et Cédric de m’avoir fait confiance pour écrire cet article. Au plaisir de vous voir sur les terrains de travail ou les rings.

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MR MULLER BOYER SEBASTIEN É L E VA G E D E S J A R D I N S D ’ É P O N A

Pour ceux qui ne me connaissent pas, je me nomme Sébastien Muller Boyer et j’élève professionnellement des Goldens Retriever sous l’affixe “Des Jardins D’Epona” depuis 1997. Ma première rencontre avec le Golden fût fortuite et je découvris cette race chez un éleveur ou je me rendis pour faire l’acquisition d’un bébé labrador : je m’étais mis en quête de trouver un complice à quatre pattes pour mes longues journées aux écuries, mon premier métier étant cavalier et éleveur de chevaux. Ce ne fût pas un labrador qui obtint mon suffrage, non. Je fus plutôt attiré par un joli bébé de 8 semaines à la vague ressemblance, pour le novice que j’étais, avec un labrador pour lequel j’étais venu. Je repartis avec NIKITA, petit chiot golden femelle toute poilue dont j’ignorais totalement l’apparence une fois adulte puisque je n’avais jamais vu de golden retriever auparavant. Et c’est avec elle donc, que j’ai découvert cette race si étonnante par sa bienveillance, sa douceur, sa confiance, sa joie de vivre et sa volonté de faire plaisir en toute circonstance

Ma toute première portée naquit alors que je n’avais que 18 ans. Dès lors que je vis mes premiers bébés golden, le virus (pardonnez cette inévitable métaphore, tellement d’actualité, hélas) me fût inoculé pour le reste de mes jours. Je décida donc de consacrer ma vie aux chiens et spécifiquement au Golden retriever. L’idée de m’entourer de plusieurs goldens s’est vite imposée, mais comment faire pour ne pas avoir à les quitter 8 heures par jours, profiter de leur présence à chaque instant, répondre toujours à leurs demandes ? Seule solution, faire de ma passion mon métier. Et finalement quoi de plus beau ! Même si le chemin à parcourir n’avait rien d’un long fleuve tranquille !? Je décidais donc d’en apprendre plus sur eux ayant à cœur de produire de beaux et bons goldens !

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Le Golden a pris une place importante dans notre société. Elle est même centrale dans la famille et plus spécifiquement parfois, en tant que chien d’utilité (handicap, médiation, sauvetage en mer, etc…) autant de nouvelles fonctions pour lesquelles le Golden a su briller par son dévouement sans faille à la gent humaine. Il faut donc savoir vivre avec son temps et lui reconnaitre de « nouveaux territoires de compétences» sans néanmoins amoindrir les qualités d’antan qui sont l’essence même de ce qu’est un Retriever. Ici nous nous employons à produire des chiots dont les parents eux-mêmes font preuve de compétences indéniables pour le rapport, la natation en gardant ce caractère égal et calme, amical, confiant tout en préservant cette belle morphologie tant admirée. Pour ce faire, nous, éleveurs, mais aussi heureuses familles propriétaires de goldens, nous disposons de moyens mis en place par le Retriever Club de France pour assurer que nos retrievers « en soient bien » ! Le TAN (Test d’Aptitude Naturelle) est un examen de « mesure » essentiel de l’aptitude de notre race à œuvrer dans le rapport à terre mais aussi à l’eau. Il est accessible à tous et devrait à mon sens susciter beaucoup plus d’intérêt pour les personnes possédant un retriever car il donne au chien la possibilité de s’exprimer dans un domaine qui lui est essentiel pour son équilibre. Tout bon retriever qui se respecte doit aimer le rapport même s’il ne s’agit que de vos chaussures, d’un bâton ou n’importe quoi d’autre pour pouvoir le qualifier de « retriever ». Le TAN n’est que le début d’un long parcours de sélection passant par le sélectif B (plus difficile à obtenir). Puis pour ceux qui le souhaitent, accéder aux compétitions de Field trial qui sont, elles, des épreuves sportives donnant aux retrievers et à leurs conducteurs tout le loisir de s’exprimer pleinement dans ce pour quoi le golden excelle. Ayant à de nombreuses reprises pris part à ces compétions avec d’excellents résultats, je retiendrai l’incroyable plaisir que prennent nos goldens et de fait, l’incroyable plaisir que nous prenons aussi de les voir ainsi heureux. Par le biais des épreuves dites de Travail, nous pouvons évaluer les aptitudes de nos chiens à être et devenir de « bons » retriever et c’est en revanche grâce aux expositions canines nationales ou internationales sous l’égide de la FCI, garante du standard, que nous avons la possibilité de nous assurer que ce sont également de « beaux » goldens. Il existe d’ailleurs un challenge « Beau et Bon » mis en place par notre club de race. Ce titre sera décerné à un chien qui remplira les conditions requises par le règlement tant en travail qu’en exposition de beauté. Les chiens des Jardins d’Epona participent à de nombreuses expositions à travers le monde depuis prés d’une vingtaine d’années avec d’excellents résultats et nous comptons, avec fierté, plusieurs dizaines de champions, au-delà même de nos frontières et plus d’une centaine de titres. Nous essayons donc modestement d’effectuer une sélection rigoureuse prenant en compte les deux aspects que nous venons d’évoquer. Malheureusement, parfois, selon certains, ces deux aspects de la race seraient antinomiques or on ne peut pas dissocier le corps de l’esprit. Le standard va donner au golden la possibilité physique de mettre en œuvre ce pourquoi son cerveau est connecté ! Il faut en effet un dos fort, droit, musclé et tendu associé à un grasset bien angulé, une cuisse puissante pour le propulser, une encolure longue et plantée haute sur le garrot pour apercevoir loin et ainsi tenir son « marking », un sous-poil dense et épais pour pouvoir nager longtemps, une poitrine bien descendue pour avoir une capacité respiratoire suffisante dans le but de soutenir l’effort en terrain varié etc…

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Bref le standard oriente le physique pour pouvoir donner la capacité à faire ce pour quoi la race a été sélectionnée. Mais sans un minimum de connexion, de pugnacité nécessaire lorsqu’il faut entrer dans un roncier, de concentration, de calme et d’énergie lorsque celle-ci est sollicitée par son « maitre » (bien que ce terme soit pour moi inapproprié, il sera compris de tous) et surtout le « will to please » si essentiel et si spécifique à nos retrievers, le golden ne serait pas le golden. Les tester sur les épreuves de travail ou tout au moins chez soi au rapport et à l’eau de façon régulière, même ludique, sont essentiel à leur équilibre et leur bon développement. De plus cela améliore leurs capacités cognitives et surtout cela donne une autre dimension à la relation avec votre golden ! A l’évidence un chien dont la principale vocation serait d’être le compagnon idéal de la famille pourra être d’un gabarit plus important qu’un chien destiné au Field Trial dont le poids, plus léger, lui permettra d’être véloce et rapide aux changements de direction indiqués par son conducteur. Mais rien ne doit l’éloigner trop fortement des fondamentaux. Qu’ils soient de famille, de beauté, de travail ou d’utilité, c’est le caractère qui prime ; mais également la santé et nos goldens sont plutôt de nature robuste. Cela aussi doit être un axe de sélection en élevage afin de préserver cette « solidité ».

Le golden peut en revanche être sujet à quelques affections et maladie héréditaires ou génétique (comme tout à chacun ais-je envi de dire) même s’il peut se targuer d’avoir le plus souvent une excellente santé. Pour certaines d’entre elles, il existe des dépistages, comme pour les dysplasies de la hanche ou du coude (radios à effectuer chez un vétérinaire). Il y a également des maladies oculaires pour lesquelles on dispose de tests à l’efficacité parfois relative que l’expérience et la connaissance des lignées permet de mettre en perspective. Avec le développement de la recherche sont apparues il y a quelques années des analyses génétiques proposées par différents laboratoires. Ces examens concernent pour certains des maladies qui touchent très peu nos goldens et pour d’autres, mettent en lumière des maladies non invalidante et parfois même asymptomatiques. Mais même si ces nouveaux examens scientifiques nous sont, pour certains, très utiles, je déplore malgré tout qu’à leur profit, soient laissés sur le banc de touche bien d’autres critères tels que ceux évoqués plus haut comme le caractère, l’aptitude physique et la morphologie. Pour bon nombre, aujourd’hui, se cacher derrière une panoplie de tests dont certains concernent des maladies non invalidantes pour notre race, serait le seul gage de la qualité de leur sélection, au risque de se retrouver avec des caractères et physiques le plus souvent totalement déviants du standard originel, de même que ce pour quoi la race a été créé puisque se baser sur ces seuls examens appauvrit notre pool génétique. Mais je le disais plus haut, il faut vivre avec son temps.

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Aux Jardins d’Epona, nous gardons auprès de nous nos chiens qui ne reproduisent plus. Et si même pour certains naisseurs cela parait évident, on découvre vite que dans le monde de l’élevage ce n’est que trop rarement l’usage. Parce qu’on les aime comme des membres à part entière de notre famille, les placer chez le premier venu, dès lors qu’ils ne nous servent plus à la reproduction, est inenvisageable. (Et à moins d’un membre de la famille ou d’un ami proche disposant d’un canapé, d’un accès à la plage, d’un véhicule adapté et à moins de 50km de chez nous pour continuer de leur rendre visite, les vieux restent auprès de nous, dans du coton.) Les préserver près de nous, les choyer et veiller sur eux (jusqu’à la fin) est aussi le moyen de s’assurer que les origines sur lesquelles nous travaillons sont des lignées à la santé solide et à la longévité éprouvée. Il paraît aberrant de s’enticher d’une collection de tests de santé effectuée sur des chiens pour valoriser et garantir la bonne santé de leur production sans même pouvoir s’assurer que ces mêmes chiens sont encore en bonne santé même après leur carrière d’étalon ou de lice et qu’ils aient pu vivre ou vivent une longue retraite sans souci alors que l’on tente de convaincre de la bonne santé du bébé qui est en train d’être vendu ! Elever c’est aussi observer. Il est important, même capital de garder à l’esprit que la santé se mesure aussi et surtout en dehors des laboratoires ! Dans la joyeuse vie de tous les jours d’un Golden Retriever en bonne santé bien nourri avec la bonne protéine propre à l’alimentation d’un carnivore domestique. Le Golden répond à bon nombres de qualités qui séduisent une large partie de la population et il nous importe à nous, éleveurs et passionnés de cette race, d’être les garants de la préservation de ses spécificités tant appréciées. Le Golden Retriever, vous l’avez compris, est un chien dont la connexion à l’humain est particulièrement développée et donc avec une certaine demande de votre part en retour. De fait, dès lors que votre choix se sera porté sur cette race, vous devrez, avant de passer le cap, vous poser un certain nombre de questions. Votre disponibilité et celle de toute la famille est le fondement d’une belle relation avec votre golden, qui, même s’il peut patienter sagement quelques heures lorsque vous êtes au travail, ne doit pas pour autant passer ses journées seul à vous attendre (aucun chien d’ailleurs ne le devrait). Les temps partagés avec votre golden se doivent d’être qualitatifs ! En plus des traditionnelles sorties quotidiennes, il faudra aussi stimuler sa connexion en lui proposant des activités de jeu, de rapport, de rappel, de natation…, si importantes à son équilibre et votre plaisir à tous les deux.

Ligne de Coc des Jardins D’Epona :

Championne de France, championne internationale recommandée par le club en obtenant 2 très bon en Field trial Meilleur chien du groupe 8 au salon agricole 2020

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La longévité du golden est de 12 ans en moyenne, mais il n’est pas rare qu’ils aillent bien au-delà en parfaite santé. Alors, si c’est évidemment une très bonne nouvelle, vous devez aussi comprendre qu’il s’agit d’un engagement long pendant lequel vous devrez avoir à cœur de rendre votre chien heureux quotidiennement et pas seulement le temps où il ressemblait tant à une petite « peluche ». Pour choisir un bébé golden, il vous faut vous assurer qu’il soit fort, vigoureux avec une belle ossature en rapport avec son corps, une tête puissante et un regard doux, une pigmentation bien noire, des oreilles bien portées, un poil dense et serré (la longueur à cet âge-là importe peu et ce sont les parents qui plutôt vous donneront une indication sur le devenir de sa toison d’adulte), un dos déjà bien droit avec la queue toujours en mouvement et dans le prolongement du dos, des allures déjà amples, déliées mais avec de la puissante même si à cet âge là il sont un peu patauds, et surtout un bébé golden doit être avenant, venir au contact facilement. Même s’il est empreint d’une certaine timidité, celle-ci ne doit jamais prendre le dessus sur sa curiosité et en moins de 3 minutes pour les plus timorés, il doit sortir de son poste d’observation pour venir vous saluer avec entrain ! Autre fait remarquable ; autant pour la race que pour la manière d’élever aux Jardins d’Epona : Le golden retriever est extrêmement sociable. Ici tout le monde vit ensemble. Tous les mâles, toutes les femelles, les jeunes et les vieux, soit 25 goldens au total, se croisent et cohabitent en bonne entente dans des parcs en herbe d’un demi-hectare, et hors saison de chaleurs pour les lices, c’est un camp de hippies Power-Flower. Tout le monde s’aime et se supporte et c’est aussi un caractère important qu’il faut savoir préserver. Ai-je dit que le Golden était le chien parfait ? Non, bien sûr ! Il a quelques inconvénients ! Lesquels ?

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Le Golden aime se baigner et se parfumer. Il ne peut pas résister à une étendue d’eau : l’océan, un lac, une mare, une ornière de tracteur remplie de boue et de lisier… une bouse…. Une charogne… C’est bien ça ! Juste avant de le mettre dans la voiture quand la balade est terminée…. Le Golden est un peu têtu, Je veux dire par têtu que quand quelque chose l’intéresse (et surtout s’il est persuadé que cela peut vous intéresser aussi) il ne lâchera pas l’affaire avant de vous avoir ramené cette taupe qui l’agace tant au milieu de votre jardin… Et bien sûr pour ce faire il ne manquera de mettre à jour toutes les galeries de cette satanée bestiole pour mieux la débusquer, labourant ainsi votre gazon anglais. Le Golden a aussi un avis très personnel du jardinage : s’il vous voit transplanter un rosier dans un endroit qu’il juge malséant, il peut vous le ramener devant la porte, non sans l’avoir drastiquement retaillé avant. Le Golden est accueillant c’est certains ; alors ne comptez pas sur lui pour assurer la garde de la maisonnée ! Il se comportera comme une hôtesse d’accueil avec ce cambrioleur arrêté par le chat qui attestera devant le tribunal que c’est bien le Golden de la maison qui lui a déposé entre les mains cette boîte à chaussure pleine de cash que vous comptiez défiscaliser, avant de lui débarbouiller la figure de son maquillage commando ridicule. Le Golden Retriever est donc un chien familial plus que de rapport aujourd’hui. En tout cas c’est la place qu’il occupe le plus largement dans notre société. Néanmoins il ne faut pas oublier ce pour quoi la race a été créée car c’est sur ce fondement là que ce merveilleux caractère perdure et grâce à tous les éleveurs qui œuvrent pour le respect du travail de Lord Tweedmous, nous pouvons encore aujourd’hui jouir de la présence bienveillante de Goldens Retriever à nos côtés.

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LE GOLDEN DANS TOUS SES ETATS

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