BELGIQUE-BELGIE P. P- P. B . 1050 BRUXELLES 5 B C 10 7 17
L’ASSEMBLEE GENERALE PREMIERE SAISON AU DSB SELON NINO, STEPH ET YANNICK EICMA PANIGALE CR TRIP ROUMANIE NO BUDGET CUP : SENNOSEN TEAM
N°23 - DECEMBRE 2011
Editorial 3 L’Assemblée Générale 6 1ère Saison au DSB : Nino 9 1ère Saison au DSB : Steph 12 1ère Saison au DSB : Yannick 15 EICMA 17 Panigale 24 Trip Roumanie (suite) 28 NBC : Sennosen Team 36
Envie d’écrire pour DesmoPassion? CR de voyage, bio, souvenir de concentration, … n’hésitez pas! Envoyez votre article à: president@ducati-sud-belgio.be
www.ducati-sud-belgio.be
E D I TO Pa r Fre d L a u ren t Vous y arrivez vous ? A rester plusieurs jours sans monter sur votre moto, sans la faire tourner, sans aller tâter du bitume ? Pourtant les couvertures chauffantes servent plus sur les lits que sur les slicks et les motos sont au garage … ! Certains ont trouvé des dérivatifs : ils les bichonnent, d’autres les préparent, d’autres encore les réparent. J’en entends qui tapent au carreau, engoncés dans leurs vêtements d’hiver : c’est vrai … y en a qui roulent aussi! Certes, ils ne sont pas nombreux, mais ils roulent. Pendant la trêve hivernale, les longues soirées d’hiver ( ben, oui la journée on roule, nous ! ) sont misent à profit par le Staff du Ducati Sud Belgio pour la préparation de la saison 2012. Je ne dévoilerai pas que la Casa Madre organise cette année le World Ducati Week; je ne dirai pas un mot sur les dates des traditionnelles balades dont l’attendue Primavera; je cacherai le point de
chute du mini-trip 2012; je tairai quel dimanche de Septembre est organisé le Ducati Sud Belgio Trackday et vous ne saurez rien des autres surprises que vous découvrirez lors de notre Assemblée Générale du 28 janvier 2012. Cette année, nous avons enfin réussi à avancer la date de cette AG que d’aucun trouvait, à raison, trop tardive dans la saison. Cette soirée sera l’occasion de dresser le bilan de l’année 2011, mais pas que du seul point de vue financier, car 2011 a vu naitre le Ducati Sud Belgio Crew. Une série de courageux et de courageuses, prêts à donner de leur temps pour épauler le Staff dans sa périlleuse mission: vous offrir toujours plus et pas que des organisations léchées … Et lors de cette soirée électorale, nous pourrons nous projeter dans la saison à venir.
D’ailleurs, nombre des membres du DSB Crew remettent le couvert pour 2012 et nous les remercions d’avance pour leur engagement. Et quand j’écris “nous”, je pense à toi, à vous tous et au Staff. A l’heure où vous lirez ces lignes, le Salon de la moto de Bruxelles vous
que le calendrier de la NBC n’est pas encore ficelé. Mais vous partagerez un bout de l’aventure du Team de Benarusan et de leur magnifique 748 blanche. Ce numéro de fin d’année 2011 et de début 2012 est l’occasion de vous présenter au nom du Staff de votre club, des voeux de bonheur motocycliste avec plein de ces accélérations du bi en L, de freinages d’anthologie, de claquage de pendule ( sur circuit tout ça, hein ! ), de virolos, de voyages au long cours, de discussions autour d’une culasse, de convivialité et d’amitiés renouvelées ou nouvelles. D’ailleurs dans ce numéro, nous vous présentons les derniers arrivés, les petits nouveaux.
aura permis de découvrir la nouvelle Superbike, la Panigale. Une véritable révolution dans l’évolution de la gamme Ducati. Et si vous n’avez pas eu l’occasion de porter haut les couleurs du DSB sur notre stand au Salon ou que vous n’avez pu venir au Salon, vous pourrez l’admirer dans ces pages grâce à nos envoyés spéciaux à l’Eicma. Et puis comme il aurait été dommage de se priver d’autres machines de rêves ont vous les montrera aussi. Une date que je ne peux pas vous dévoiler, c’est celle où nous irons soutenir les tribulations, que dis-je … les podiums, de nos membres engagés dans la No Budget Cup. Je ne peux pas vous la donner parce
Et comme je parlais de voyages, vous pourrez suivre la suite des périgrinations de notre Ducatiste voyageur qui revient des Carpates. Reviendra-t-il jusqu’en Belgique en ST4 ?
Encore une toute bonne année 2012 et au 28 janvier au plus tard.
Après un tome 1 qui nous a fait découvrir les débuts de Ducati jusqu’aux monos des années 70, Marc Poels, membre fondateur du DSB, nous livre la genèse des bicylindres à couples coniques en faisant la part belle aux modèles parfois uniques développés pour la course, sans oublier les machines de route. À mettre entre toutes les mains d’urgence!
Offre Spéc 45€ (au lie iale pour les memb u de 49.90 r à verser su €) + 8€ de es!! r le compte fdp. du club:
CCB 00 1-44896 35-66 IBAN B E 07 0014 4896 35 66 BIC GE BABEBB
L’A s s e m b lé e Générale Pa r Fre d L a u r en t Comme chaque année et conformément à l’Art 15 des statuts de notre ASBL, j’ai le plaisir de vous inviter à notre assemblée générale annuelle qui aura lieu le samedi 28.01.12. 1.
PLACE TO BE
5.
RESERVATION(S) REPAS
Chaussée de Courcelles 115
Pour ceux qui le souhaitent et comme à l’accoutumée, nous vous proposons de débriefer autour d’un repas et des plats suivants :
6041 GOSSELIES
MENU GRILLADIN DSB
www.hotelcharleroiairport.be
LES VIANDES (accompagnée de deux sauces chaudes au choix)
2.
Merguez, Pilons de Volaille, Pièces de Boeuf
CHARLEROI AIRPORT HOTEL RESTAURANT
PROGRAMME
17.30 > 18.00 Hr : Accueil 18.00 > 20.00 Hr : Assemblée générale 20.00 > 20.30 Hr : Questions time
, Brochettes d’Agneau, Saucisses de Campagne. SALADES
20.30 > ... : Repas
Salade de pommes de terres, de tomate basilic, de concombres, de pâtes, de saison, de poivrons
3.
ACCOMPAGNEMENTS
ORDRE DU JOUR
Réalisations 2011
Pommes de Terre en Chemise, Poivrons farçis, Aubergines au Parmesan, Assortiment de sauces froides, condiments
DSBCalendar 2012
Panier du boulanger
Projets 2012
Valet Noir
Election CA 2012
Dessert
4.
TARIF : 30.5 € (une boisson comprise)
Bilan 2011 (approbation des comptes)
MODALITES
Pour rappel, seuls les membres effectifs disposent d’un droit de vote égal, chacun disposant d’une voix.
Jeton Boisson : 2 € (paiement sur place au DSB)
Les autres membres adhérents ne disposent pas du droit de vote.
2 jeton = bière spéciale, verre de vin, apéritif
Les membres effectifs qui souhaitent porter 6
une proposition à l’ordre du jour peuvent le faire par retour de mail à president@ducatisud-belgio.be et ce pour le 20.01.12 au plus tard.
DESMOPASSION
1 jeton = soft, café, bière 3 jeton = bouteille d’eau
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7 jeton = bouteille de vin maison Pour des raisons d’organisation, nous vous demandons de réserver impérativement via le versement de la somme de 30,5 €/ pers pour le 18.01.12 au plus tard sur CCB 001-4489635-66 (communication : AG2012 – nom + nbre) d’en informer notre secrétaire par mail à secretaire@ducati-sud-belgio.be. En l’absence de réservation, le restaurant ne servira pas de repas supplémentaire. Au plaisir de vous y retrouver. Fred
Chaussée de Fleurus, 309 - 6060 GILLY Tél. 071/28.05.35 - www.renga-chif.be
Pr e m i è re saison au DSB Pa r N i n o Bonjours à tou(tes)s Je vais essayer de vous décrire ma première année au sein du DSB, comment j’y suis arrivé, comment se sont passé mes premières rencontres et ce que j’en attendais. L’adhésion s’est faite par le plus grand hasard. C’est en visitant le site (E-SHOP) de Sambreville qu’en dessous, je vois écrit DUCATI SUD BELGIO. Curieux, je clique et je tombe sur la page d’accueil (join us etc...) Au départ, j’hésite un peu car je n’ai jamais été inscrit dans aucune association (motarde)ni dans aucun MC. Bon, je me lance, inscription, cotisation et présentation...(nulle de chez nulle) Ce qui m’a d’abord intéressé, surtout le programme détaillé des évènements qui se dérouleraient pendant l’année. Après confirmation en tant que membre, j’essaie de comprendre comment fonctionne le forum et je lis, je lis un peu de tout, discussions générales, les CR, les kikiroules, les photos... Et puis comme les motos sont faites pour rouler, je me suis décidé à emmener mon SSie à une balade.
La veille, je suis un peu fébrile, j’ai peu dormi, c’est le grand jour de la rencontre lors de la PRIMAVERA. Rendez-vous au DS de Waterloo et là quelle vision ! Des dizaines de Ducati tous modèles et toutes couleurs confondues. Je ne connais personne à part quelques uns croisés au WDW 2010. Je demande des renseignements et on me dirige vers le lieu d’inscription. J’opte pour le groupe bleu (les calmes!!!). L’avant midi, je roule avec un guzziste devant moi et deux ST une jaune et une téfal. Sur le parking du resto aux grottes de Han, les pilotes des ST me demandent de les photographier ainsi que leurs montures. Première rencontre et QUELLE rencontre ! Les tablées sont installées rieuses, enjouées parfois bruyantes mais surtout tout le monde a le sourire et est ravi de se retrouver après une longue période d’hiver. Super journée, je suis rentré avec la banane malgré une météo capricieuse mais c’est exactement se que j’attendais d’un club : l’ambiance, le RB, les discussions autour de nos chères motos et les nombreux participants. Petit bémol, une prune à Waterloo (radar fixe...pffff...) qui eu pour conséquence l’adoption d’un coyote(femelle). J’ai décidé de participer à un max d’évènements. Ensuite, ce fut le BBQ à la frontière française, moment propice pour faire connaissance des anciens et aussi des nouveaux inscrits. Au moment du
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simple et sympa (ce qui ne gâche rien). Dans l’après-midi, un tour de circuit pour les spectateurs, j’y participe évidement. Jamais, je n’avais vu Franco sous cet angle. Merci DSB! J’aime les circuits et surtout celui-là,, repas, j’ai surtout apprécié que notre président vienne manger à la table des petits nouveaux. Entre temps, sur le forum, une annonce qui m’intéresse au plus au point. A VENDRE ST4S en parfait état (et c’est rien d’le dire). C’est ça qu’il me faut, pas les moyens d’acheter une MTS et surtout ma compagne est très mal installée sur la SS. Après contact et échange de numéro. Rendez-vous est pris. Je suis venu, j’ai vu et suis partu(avec la ST). Et là! C’est LA rencontre : BRUNO ? Un passionné avec un grand P. Voilà le genre de hasard qui te fait connaître une BELLE personne, qui te transmet son énergie, sa passion débordante et qui t’accueille chez lui comme si tu étais un ami de toujours. Je suis sûr qu’il avait les larmes aux yeux quand il a vu partir SA ST vers d’autres cieux. Les balades se succèdent durant l’année et arrive la date du Ducati Day à FRANCO. Bruno et moi faisons la route ensemble en passant par Dave, où nous attendent café, croissants. Il sait y faire le sorcier ! J’y croise M.Poels, quoi ? P..... j’y crois pas, en vrai le Sleop, avec son canari jaune, devant moi : le mec qui roule avec, et puis
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Je profite de cette journée pour me balader dans les paddocks. Il y a principalement des italiennes de Bologne mais aussi beaucoup (trop) de JAP’S. Ils sont là, les pros du circuit avec de gros moyens, les moins nantis et les purs amateurs qui se font plaisir (rouler à Franco, c’est pas rien) Au stand DSB, étaient installées de très belles ANCIENNES, très très populaires (j’adore les vieilles, les motos, hein!). Je termine en remerciant vous remerciant tous, tous les membres croisés au cours de cette année et ceux que je croiserais les années à venir, et tous les membres du STAFF, pour le boulot effectué, leur dévouement au club et j’imagine les heures, les soirées, les déplacements pour l’organisation des RB. Pour notre confort et notre sécurité encore merci ! Vivement la saison prochaine où je prévois de participer au Trip DSB, au Bol, au WDW, à Assen et Mettet comme cette année et si possible les deux WeST. A+ Nino PS: Anne-Sophie, surtout, ne change rien.
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Pr e m i è r e saison au DSB Pa r St e p h Hello à tous, « Le petit mot du p’tit nouveau,… un an de DSB » voilà ce que Seb me lance comme idée pour le prochain Desmo Passion. Non sans réflexion car bien plus à l’aise avec les chiffres qu’avec les lettres, je lui dis oui et lui confirme un soir de Saint Nicolas Dsbienne !! Un peu d’histoire pour remettre tout dans le contexte. Je m’appelle Stéphane, j’ai 42 ans et je vis avec ma compagne et mes deux garçons à SaintSymphorien, petit village sympa à coté de Mons. Sympa le village et la région mais pour ceux qui connaissent … le « brol » p o u r les motards vu l’état des routes et le peu de virolo… pas habitué à cela quand j’étais jeune et que j’étrainais mon premier deux roues dans la vallée de la Molignée (SP 103 Racing … rouge) Mon histoire avec Ducati à commencé à Vaucelles (tout le monde connait ce petit village gaulois retranché … hein prez !) au j’ai acheté une des deux Mostro de Fred ; il a gardé la 900 et j’ai pris la 750 carbu
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Après quelques dizaines de mille en Mostro puis en VTR, j’ai fait une longue pause de 7 années avant de me relancer et de reprendre une passion là où je l’avais laissée. Entre temps je n’ai eu cesse de me tenir au courant des évolutions de la marque de Bologne bien aidé par Fred qui me parlait encore et encore de ce fameux DSB… Voilà comment j’ai connu le club. Invité en tant que spectateur au 1er DSB Track Day à Mettet, cette journée a été l’évènement déclencheur de mon retour à la moto. J’ai rejoins le club en février. Entre temps, j’avais signé le bon de commande de mon monster 796 le 28 décembre 2010 ; amortissement fiscal oblige (sorry prez) et reçu ma belle en mars. N’ayant auparavant roulé que solo ou avec un groupe de potes, je ne connaissais rien du fonctionnement d’un club. Mes attentes n’étaient pas précises, je voulais simplement
prendre du plaisir à rouler et partager ce plaisir. Et grand bien m’a pris ! Lors de cette première saison au DSB j’ai commencé par la Primavera avec mon Monster à peine rodé ; souvenirs mouillés pour ceux qui s’en rappellent. Là j’ai tout de suite su que cette ambiance me plairait. En effet, l’accueil du staff et l’organisation était impeccable. Cette constatation je me la fait à chaque évènement. Ce club est « pro » et il le doit principalement au dévouement de son staff et de ses membres actifs. Je dirai simplement « bravo et merci ». En plus de cet accueil, il y a évidement les rencontres faites au grès des activités auxquelles j’ai participé, Ducati day, DSBTrack Day, Autunno, Mexican
Party, St Nicolas. Toutes ces activités officielles m’ont permis de faire de très belles rencontres humaines ; des gens sympa, passionnés pas avares de partage d’expérience et de souvenirs. J’ai également gouté au plaisir de la piste lors du track day. Cette très belle journée ; de nouveau mouillée…, m’a permis de connaître de nouvelles sensations avec ma moto mais aussi de me rendre compte que la piste c’est à faire une fois par an mais pas plus, du moins en ce qui me concerne. Le DSB s’est aussi une rencontre avec un « engin » qui s’appelle Forum. Initialement peu adepte de ce moyen de communication, j’ai appris à dompter la bête. Assidu lecteur mais
très peu « posteur », j’y trouve un certain plaisir à suivre les aventures et péripéties des uns et des autres … du moins quant certains grincheux de service ne pourrissent pas l’ambiance de manière bête et méchante. Ce forum m’a permis aussi de participer à une balade organisée par Coco « avant der des der ». C’est sans doute lors de ce type de ballade que l’on apprend à mieux connaître les autres membres vu le nombre restreint de participants. A user sans retenue lors de 2012. En ce qui concerne l’anecdote demandée par Seb, je retiendrai volontiers un 13h30 au bord d’une friterie à Sorinnes (Autunno) où j’ai sorti mon adhésif pour scotcher notre ami Bruno (Motard00) emmêlé dans des problèmes de fermeture de combi. Il m’a d’ailleurs remercié car une
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f o i s arrivé à Temploux il a dû se faire payer un verre par les autres ne sachant « soi-disant » plus atteindre son portefeuille… Mon seul petit soucis rencontré lors de cette première année est sans doute la difficulté à faire le lien rapide entre l’avatar du Forum, le prénom, le surnom, la ou les motos du gars que tu vois pour la première fois lors d’une activité… J’en ai conclu que seule une présence régulière permettrait à mes neurones d’avoir moins de mal !!! En conclusion je dirai simplement … « Un an de DSB … un an de passion desmo … un an de plaisir » Vive 2012 sur nos monstres… pas toujours rouges… Steph
Pr e m i è re saison au DSB Pa r Ya n n i ck autre marque de moto ne peut revendiquer cela… et ça vient en toi dès que tu la possèdes ta chose… c’est de la légende, c’est sportif, ça s’apprend, c’est plein d’émotion et le Ducati Sud Belgio… ce D.O.C. porte haut l’étendard… voilà pourquoi. Premières balades DSB Yannick au DSB ! Pourqwaaaaa ? N’ayant jamais vraiment roulé beaucoup, début 2011 m’est venue l’idée d’acquérir une moto, une bécane, une brèèèèle pour moi tout seul. J’avoue avoir hésité entre BM truc et Ducati et là plus le temps passe, plus je me dis que j’ai failli faire la plus grosse bêtise de ma vie, il m’aurait fallu plusieurs années pour m’en remettre ! Mais pourquoi le DSB, parce que ce sont des passionnés, des vrais… ils auraient tous DUCATI tatoués sur la fesse droite que ça ne m’étonnerait même pas… mais le plus important, c’est que ça avale du bitume a v e c l’esprit Duc… ça on a beau dire c’est tout à fait essent i e l … aucune
Au début on se dit, c’est une petite balade toute tranquille avec un bon resto à la clef… sauf qu’il y’a un intrus… La Ducati… c’est viril, ça vibre, ça vit et étonnement cela infecte l’esprit de ceux qui en possède une… Résultat des courses, une balade DSB… ça roule et ce n’est pas pour les endormis… viril… je crois vraiment que c’est le bon mot ! Les membres DSB… accueillants, cela va de 25 ans jusqu’à… ??? Ils vous font part de leurs expériences, leurs déceptions, ça blague, ils vous défient… des copains, des potes avec qui il fait bon rouler en Ducati et surtout savoir où trouver les bons plans… euh Ducati évidemment ! Le tout dans un esprit « respectueux » du code de la route… oooups ma langue a fourché. Yannick.
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E I C M A Pa r Bru n o Une fois n’est pas coutume, ce 11 novembre ne sera pas une journée dévolue au souvenir … Lever au chant du coq, départ vers l’aéroport de BXL, vol pour Milano Linate, le tout en joyeuse compagnie : Nino et Jacquounet, et les dames aussi ! (ben
service chinois : on se rendra vite compte, pour ceux d’entre nous qui en doutaient encore, que la Chine est bien sortie de chez elle, et qu’elle investit tout … Les Chinois rachètent Milan, commerce par commerce ! Métro (facile) vers Fiera Milano, l’EICMA … ENFIN ! Les abords du salon sont à l’image du savoir faire italien : harmonie, architecture élancée, aérée. On n’y étouffe pas comme à Bruxelles ou à Paris, malgré une foule impressionnante. Entrées payées à l’une des caisses (pas d’attente !), nous voici à la fête, comme
oui, il y en a qui aiment la moto !) Saut dans le bus à la sortie de l’aéroport, un peu de marche vers l’hôtel, réservé pour trois jours depuis trois semaines. Ensuite poser les sacs, manger un bout : cuisine italienne, mais
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des gamins dans un immense rayon de jouets …
Sa robe rouge ajustée au millimètre près lui suffit, c’est de la haute couture
Par où commencer ?
… Personne ne s’y trompe, sa sœur jumelle en robe tricolore ne lui ravira visiblement pas le plébiscite …
M’ENFIN !?... Ca ne se demande pas !!! Direction le stand 18, per certo ! La première découverte DOIT être celle de la Panigale ! Cap vers les Ducati, on essaie de ne pas regarder sur les côtés tout de suite, pas facile … Là, on y est : facile, sous les drapeaux de la marque qui nous rassemble, c’est l’agglutinement de la foule. Les flashes crépitent de partout, pas sûr que la dernière célébrité du festival de Cannes déchaîne un tel enthousiasme … La voilà, la nouvelle reine de Bologne (et de Milan) ! On se fraie un chemin pour l’approcher, mais celle-là ne se laissera pas monter par la foule : un vaste espace lui est dédié, fermé par un cordon. Une diva est inaccessible … Devant, difficile de ne pas avoir le souffle coupé, tant elle est tout simplement … BELLE !!! Petite (vraiment) mais sculpturale, élancée mais ramassée, on la croirait prête à bondir … En un mot, féline !!!
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Les autres SBK paraissent exagérément bodybuildées et agressives à outrance à côté d’elle: son gabarit « poids plume » donne une impression de facilité, que ses consoeurs sont loin de suggérer … A confirmer lors d’un essai, évidemment … (PREM’S !!!) Nino : déchaîné ! Partout en même temps avec son appareil photo …Tu le vois, HOP, il n’est plus là ! Hop, si, là,
il shoote !HOP … L’est déjà plus là … L’autre petite nouvelle de la tribu : la Street’ 848 … le concept est étendu, tant mieux pour les amateurs … Ah oui, soit dit en passant … La MTS en gris : je ne sais pas pour vous, mais en ce qui me concerne … Autant cette teinte allait aux SS, ST, Monster, Sport Classic et même 748, autant la MTS
paraît ici affublée du cache-poussière d’un instit’ du 19ème siècle … Mais bon, les goûts et les couleurs … Nino : mais OU il est encore fourré, avec son bazooka ?
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BIMOTA : MA-GNI-FIQUES ! Alors, le blanc, si c’est à la mode, faut savoir le porter … Là, le « cousu main », la finition léchée et les matériaux nobles au service d’une autre vision de nos modèles préférés (en tout cas pour certains) éclatent la rétine !
techniques éprouvés, motorisations alléchantes (la patate du Twin et l’allonge du 4, tout ça en bel canto …), finition en nette progression … Ben, moi, la TRE K, j’aime toujours …
La Bimotard, Hypermotard « revue et corrigée » à Rimini ravira les amateurs du genre, comme les DB 8/9/10 et la Tesi, même déjà vues, attirent toujours le regard des esthètes et celui des amateurs de solutions techniques différentes …
La BREGANZE, ça vous parle ??
BENELLI : Ah bon, vous n’aimez pas ? Ca s’est vu, moins de monde autour … Et pourtant … Design osé, novateur (même si pas récent), choix
MILLEPERCENTO ??? De la joaillerie sur deux roues … On voulait aussi (surtout …) voir les réalisations des artisans italiens, les belles pièces d’orfèvrerie … Accossato, Rizoma, Brembo, … Si on n’a pas tout vu (ben oui, faudrait cinq jours, et moins de monde …), on en a pris plein la vue : quand on voit
la NCR, la bécane de folie qu’on peut faire sur base d’une GRISO, les Café Racers (à partir de motos anglaises aussi, sans blague …), avec de gros ou moins gros budgets, à partir de solutions techniques high tech ou plus classiques, en piochant dans la banque d’organes étalée devant nos petits yeux ébahis, ça laisse rêveur … Encore bien après la visite … Alors notre Jacquot, lui qui se tâte depuis des années pour savoir quelle machine va remplacer sa 1150 R Mamola Replica (pour ceux qui suivent le DP, c’est le Playmobil Bertolli Powered), il est allé sur le stand Triumph, pour voir de près la newTiger 1 2 0 0
(sensée tailler des croupières aux GS et … MTS 1200 !!!) : Ben, les Teutons n’ont guère de soucis à se faire, et … les Italiens non plus … Les Anglais, qui savent pourtant faire des motos, auraient franchement pu faire mieux … Même les vaccinés Triumph - j’en ai entendus – étaient déçus (« Pourquoi pas le cardan alors sur le Tiger 1050, avec le 1200 en plus ? ») Du coup, notre Giacomo est retourné voir les playmobil teutons, et s’est –une fois de plus – convaincu que la grosse Bert GS reste le maître achat pour voyager … Bon, c’est vrai que c’est un baroudeur
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… Et pourtant, Nino et moi, on n’a pas arrêté de le charrier … Là où nous avons ri aux larmes (Nino et moi …), c’est devant une GS équipée d’un TURBO (si, si !!!), censé lui procurer un coup de viagr boost énergique (tu parles, 170 CV à 9000 tr /min !!! Tout ça dans un Boxer cacochyme!) … On a imaginé, alors juste imaginé (nos oreilles ne l’auraient pas supporté) un « bruit moteur » de Citroën Méhari accompagné à 3000 trs dans ses derniers retran-
chements d’un sifflement aigu (genre hurlement de turbine) avec en apothéose wagnérienne l’explosion des culasses turgescentes et la double propulsion latérale des pistons suralimentés chauffés à blanc … On en pleure encore Nino et moi ! On est vraiment des sales gosses … Ben, vous savez quoi ? On n’a pas vu les GUZZI , et on a renoncé à la
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moitié du parc MV … Honte sur nous ! (gros regrets, surtout maintenant …) Mais il était trop tard … Et on a zappé les Nipponnes, les Américaines, les chinoiseries …) Alors, GROS bonnet d’âne aux visiteurs irrespectueux (encore nombreux, ça ne change pas), qui massacrent sans vergogne les motos d’exposition en les griffant, les heurtant du talon, les piétinant, parfois juste pour se faire prendre en photo par les copains … Vu les valises d’une MTS blanche (snif), quel carnage ! EQUIPEMENTS : que de belles choses ! Repéré en tout cas – et
entre autres - un fabricant anglais de jeans sérieusement renforcés (kevlar aux zones exposées en cas de glissade, coques intérieures genou/tibia) et d’aspect confortable … Rare … Balade à Milan quand même : il Duomo mérite bien une fin d’aprèsmidi ou une soirée sous les étoiles ! En tout cas, on a passé un super WE, on a aussi bien ri, bien bu et bien mangé (Ah non, ça compte pas, ça ???) même si trois jours plus tard, nos pieds et nos jambes s’en ressentent encore … Prochain salon : Paris, la lingerie. Partants : Nino, Jack et Bruno, avec les femmes. Ben tiens …
Pan i ga l e Pa r Sa m A la question « Quelles sont les éléments qui font l’identité des Ducati en général, et des Superbikes de la marque en particulier ? », il est probable que la plupart d’entre vous répondraient en chœur : leur cadre treillis et leur moteur à distribution entrainée par courroies crantées. Si c’était bien le cas depuis la 851
apparue en 1988, avec la présentation toute récente de la 1199 Panigale, ce mythe vient de voler en éclats : voici le moteur porteur et la distribution par chaîne ! Alors la Panigale : évolution ou révolution ? La réponse à cette question est complexe car en prime, de nombreuses nouvelles solutions techniques se nichent dans les moindres recoins de la nouvelle machine. Attachons-nous donc aux plus visibles. Premier gros chambardement, la Panigale abandonne donc le cadre à treillis tubulaire dans lequel le
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moteur participe à la rigidité en s’intégrant aux triangulations. Celui-ci supporte désormais des structures avant et arrière en aluminium, la première formant en plus la boîte à air et servant à la fixation d’une araignée en magnésium. En corolaire, le L formé par les cylindres pivote vers l’arrière, ce qui a permis d’avancer le moteur de 32 mm. Par ailleurs, les pots d’échappement repositionnés sous le moteur, et non plus situés sous la selle, améliorent la répartition des masses qui passe à 48 % sur l’arrière - 52 % sur l’avant, au lieu de 50-50 sur la 1198. L’empattement est cependant supérieur : 1 437 mm contre 1 430 mm pour la 1198, avec un angle de colonne de direction (24,5°) identique. La chasse est plus importante (100 mm contre 97 mm) par suite de la diminution du déport des tés de fourche (30 mm contre 36 mm). Il devrait résulter de la modification de ces paramètres une amélioration de la motricité. Autre innovation majeure : le Superquadro. Mais non, c’est pas un quatre cylindres ! C’est un bi super carré, à savoir que le diamètre des pistons (l’alésage) est supérieur à leur course (la distance qu’ils parcourent dans les cylindres). En deux
mots, c’est le contraire d’un moteur “longue course” qui donne du gros couple si les gamelles sont généreuses mais monte peu dans les tours. Pour mémoire, un moteur “carré” est un moteur dont la course et l’alésage sont équivalents. Le nouveau Superquadro est en fait un moteur à course hyper courte. En effet, avec un alésage de 112 mm pour une course de 60,8 mm, il présente un rapport de 1,84 ! Du jamais vu, du moins dans le secteur de la moto, car en Formule 1, on en est déjà à 2,44… Les grosses gamelles induisent une augmentation du diamètre de la chambre de combustion, ce qui permet d’y disposer de grosses soupapes, réalisées en fonte de titane afin de réduire leur inertie. Qui dit « course courte » dit régime élevé et du coup, la puissance est au rendez-vous : 195 ch à 10 750 tr/min, avec un couple de 132 Nm à 9 000 tr/min. La comparaison avec la 1198 est significative de l’évolution puisque cette dernière ne revendiquait « que » 170 ch à 9 750 tr/ min et 131,4 Nm à 8 000 tr/min. Mais ce n’est pas tout, loin de là ! Ainsi, les cylindres font maintenant
partie des carters et ne sont donc plus démontables. Ducati a choisi de travailler avec le principe de la chemise humide, ce qui signifie que celle-ci est amovible en cas de problème. Ces chemises sont en aluminium et sont traitées au Nickelsil afin d’en accroitre la longévité. Les pistons ont fait l’objet d’une grande attention et leur jupe a été réduite tant en circonférence qu’en longueur. L’axe, une pièce en acier, donc lourde, a été travaillé. Il est d’une longueur très réduite et ne fait donc pas la totalité du diamètre du piston. Ceci pourrait poser problème sur un piston d’un diamètre aussi imposant, et donc les pistons ont été munis de renforts latéraux de type “à caisson”. Les bielles ont aussi été allégées et sont donc très évidées, dans le genre de celles réalisées par Pankl pour les monoplaces de Formule 1 et les MotoGP. Je ne m’étendrai pas sur le vilo renforcé, la pompe à huile « à vide», la boite de vitesses ( malheureusement toujours non extractible ) et l’ensemble des études poussées sur les carters moteurs, désormais réalisés selon le procédé Vacural, dont les renforts ont été particulièrement soignés : moteur porteur oblige.
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Parmi les icônes qui doivent faire partie d’une Ducati pour les vieux barbus et qui disparaissent, j’ai nommé l’embrayage à sec qui passe en bain d’huile, comme sur la majeure partie de la production actuelle chez Ducat. Mais, là encore, la Panigale dévoile du haut de gamme, magnésium pour tout le monde : le cache pignon, le couvercle d’embrayage, son carter et les couvre-culasses. Au rayon des solutions techniques inchangées, on retrouve l’ensemble de l’amortissement : fourche conventionnelle de haute qualité puisqu’il s’agit d’une fourche Marzocchi pressurisée à cartouche, entièrement ajustable, de 50 mm de diamètre. L’amortissement arrière est confié à un combiné Sachs en aluminium lui aussi entièrement ajustable, y compris en longueur. Du classique mais du classique de haut niveau avec la
petite touche complémentaire qui permet en inversant une pièce sur le basculeur de suspension arrière de passer d’un amortissement progressif à un amortissement linéaire plus en phase avec l’utilisation piste. Evidemment, les roues sont rondes (si ! si !) mais avec un dessin nouveau à 10 rayons. Dans le genre on ne change pas une équipe qui gagne, on retrouve Brembo pour le freinage mais avec les nouveaux étriers radiaux monoblocs à 4 pistons. Ces M50 sont montés en exclusivité sur la Panigale. Conservé, le système desmodromique est directement dérivé de celui du Testastretta dont la distribution est désormais assurée par une chaîne combinée avec une cascade de pignons. Exit les courroies, après les couples coniques. L’augmentation des régimes moteurs a entrainé cette évolution et permettra sans doute un bien meilleur respect des diagrammes de distribution à haut régime qu’une courroie. Du côté de l’électronique embarquée, les possesseurs de la
nouvelle Multistrada ne devraient pas être dépaysés même si cette fois, Superbike oblige, les options sont orientées piste. Au menu, papillons des gaz commandés par un système « wire by wire », shifter DQS (Ducati Quick Shift), on retrouve évidement l’anti patinage DTC, à chaque fois réglable sur 8 positions, l’ABS est en option et un petit nouveau l’EBC (Engine Brake Control), qui contrôle le frein moteur, réglable seulement sur 3 niveaux dans les 3 cartographies : “Race”, “Sport” et “Wet”.
• “Race” : mode destiné aux circuits. Il permet des montées en régime plus franches. L’ABS sera alors le moins intrusif et ne fonctionnera que sur la roue avant et sans détection de décollement de roue. DQS actif bien entendu.
moyennement activée. • “Wet” : mode destiné aux conditions d’adhérence précaires. La puissance est limitée à 120 ch et l’arrivée de la puissance est très progressive. L’ABS est alors activé au maximum et le DQS est désactivé. Voilà pour un tour du propriétaire en statique, ma conclusion est tirée et je dirais que plus qu’une évolution, la Panigale représente une fameuse révolution. La dernière née des Superbikes Ducati dévoile à la sortie des stands de nombreux changements radicaux. Et même si nous sommes tous plus ou moins réfractaires au changement, attendons de voir sur la piste ou sur l’établi les validations de ces options avant de sortir un drapeau, rouge, noir, bleu ou à damiers.
• “Sport” : mode destiné à une utilisation à la fois routière et circuit. Les 195 ch sont toujours disponibles, mais les montées en régime sont plus progressives. Le DQS est actif et l’ABS est plus présent. La détection de décollement de roue est
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C R : Tr i p e n Rouma nie Pa r Se rg e H o u ga rd y Aujourd’hui, l’étape nous conduira à Sighisoara (287km) qui est notre destination finale.Nous y resterons trois nuits. Situé juste à l’entrée de la ville (+/- 2km), notre hôtel est le Transylvania. Soit dit en passant, cette petite ville médievale est de toute beauté ! Rien que les toitures des habitations…c’est tout un spectacle. Après un solide petit déjeuner,nous reprenons tranquillement la route. Le tronçon entre Baia Mare et Beclean est très agréable. La route n’est pas en très bon état mais les villages traversés sont toujours aussi «mystérieux»… Nous croisons régulierement chêvres, poules, ânes, moutons et vaches en totale liberté. Le long des routes, il y a aussi beaucoup de roumains qui vendent leurs petites récoltes : cerises,pommes de terre, groseilles rouges ... Nous nous arrêtons à plusieurs reprises pour en acheter : de cette façon nous avons l’inpression d’aider un peu ces personnes qui sont dans la difficulté. Il ne faut pas se voiler la face,ce pays est très pauvre ! Seule l’Abanie, que j’ai visitée il y a cinq ans, est encore dans une situation plus difficile … Et certainement la Moldavie… Souvent nous culpabilisons
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d’afficher,sans le vouloir, ce côté «m’as-tu vu» de nos bécanes à plus de 10 000 euros . Une scène m’a profondément choqué, lors de ce voyage … Nous nous étions arrêtés à une auberge en plein air. Une famille arrive dans un chariot tiré par un cheval. Elle s’arrête devant la terrasse et un jeune homme handicapé en descend. Il demande un peu d’argent aux personnes qui mangent. Parmi la clientèle se trouvent deux couples d’Autrichiens, nantis de leurs gros 4X4 … Non seulement, ils ont refusé de donner le moindre petit «leu» au pauvre homme mais en plus, ils se gaussé de lui derrière leur air narquois ! La pauvreté en Roumanie est, hélas, une réalité… Là-bas, quelqu’un qui demande la charité c’est pour pouvoir manger, rien d’autre !!! Mais revenons à notre voyage. A une centaine de kilomètres de Sighisoara,la route que nous suivons est très pitoresque : des paysages merveilleux, un bitume inpeccable, des gauches-droites à répétition … C’est d’ailleurs dans cette partie que nous allons croiser et nous faire dépasser par de nombreux motards polonais, bulgares, hongrois...tous en japoniaises ! Nous arriverons en début d’après midi,et nous en profiterons pour ne rien faire.
Fin d’après midi, un terrible orage s’abat sur la région. C’est assez impressionnant de se trouver dans cette ville, dans ces conditions : les éclairs, le tonnere qui résonne très fort … Un peu comme dans certains films d’horreur ! Le lendemain, journée libre pour tous.
J’ouvre légèrement pour les rejoindre. Mais deux ou trois cents mètres plus loin, que vois-je ... ? Une Dacia (comme la mienne) avec 3 policiers qui m’invitent à me ranger sur le côté ... P....n de m...e !!! J’obtempère immédiatement.
Nous partons visiter un ou deux châteaux à quelques kilomètres de Sighi …enfin … pour mes cinq copains !!!
Le plus imposant me fait comprendre que je roulais trop vite : 90km/h là où la vitesse est limitée à 50km/h. Aïe !
De mon côté, j’en profiterai pour faire connaissance avec la police roumaine !
Je ne discute pas. Je donne mes documents et j’attends le verdict.
En effet, à la sortie de Sighi, Jean qui est un amoureux de la photo se laisse distancer,lorsque je m’aperçois qu’il n’est plus derriere moi. Je m’arrête et j’attends... Enfin le voilà ! Je le laisse passer et … le temps de remettre mon casque, de refermer mon blouson (il faisait très chaud), de mettre en route la mobylette et, comme un gros bleu, de caler (!!!) … les copains sont déjà loin !
Pendant que les deux vilains rédigent mon pv, le troisième regarde la ST4s et semble fasciné. Il me pose des questions en roumain sur le compteur et sur le moteur. Je ne comprends rien mais j’essaye de lui expliquer avec des gestes… Il est apparement heureux de mes explications et me fait une petite
tape amicale sur l’épaule : sympa la police roumaine !
c’est la chute quelques centaines de mètres plus bas ... Brrrr!
Il m’apporte mon pv et me montre la somme à payer sur place ..200 lei ! Pas énorme, plus ou moins 65 euros.
Elle nous réservera une autre surprise : nous nous trouvons bloqués derrière un troupeau de plusieurs centaines de moutons et brebis ! Vraiment pas évident de passer malgré la bonne volonté des trois bergers et des chiens …
Conclusion : je rentre au Transylvania, je commande une spécialité locale,1/2 bouteille de vin et un bon Jack Daniels pour terminer. Le dimanche, deuxieme journée libre. Bart, Jean, Marc et Patrick vont visiter Brasov. Alain et moi allons découvrir la fameuse «route 7C», la Transfagaran qui se situe à +/- 100 km de Sighisoara.Elle est vraiment spectaculaire mais aussi … dangereuse ! Bien plus que la stelvio, pour ceux qui connaissent. Et pas toujours en bon état : il faut faire très attention aux trous mais aussi aux virages sans protection : un tout droit et
Arrivés à quelques centaines de mètres du sommet : stop ! Tunnel fermé. Trop de neige à l’intérieur. Pourtant, le lendemain il sera ouvert … Bart, Jean, Marc et Patrick passeront par ce tunnel ! Après quelques photos, nous faisons le chemin en sens inverse, avec encore plus de prudence. Et nous recroiserons nos symphatiques « bestiaux » ! Bien plus simple lorsqu’ils viennent vers vous : c’est eux qui doivent vous contourner. Juste un regret,je n’ai rencontré ni ours ni loup … pourtant ils sont nombreux par ici !
Cette étape est la dernière en Roumanie : demain, nous passerons en Serbie.
De commun accord, nous décidons de passer par Fagaras puis de reprendre la route en jaune sur la carte (N104) pour éviter de passer par Brasov et faire un détour d’une centaine de kilomètres. Après la visite de Fagaras, superbe église ortodoxe, nous repartons pour affronter la « tout terrain N104 » pendant une quarantaine de km. La Calif d’Alain et ma ST4s ont dégusté : des trous d’un mètre de diamètre, d’une profondeur de plus de dix centimètres ! Nous croiserons des vielles Dacia, des camions. Apparement cette « route » est très fréquentée. Je m’attendais, après ce traitement de choc, à voir la ST4s pisser l’huile par la fourche,ou à avoir un roulement HS,ou à une panne plus grave (elle a quand même tapé 2 ou 3 fois à fond de fourche !) … Mais, rien ! Impeccable ! Idem pour la Calif ! Ouf ! Nous avons sué de grosses gouttes … Ensuite, retour pour regagner le Transylvania.
Il y a de nouveau 2 groupes : Marc, Bart, Jean et Patrick qui, après avoir visité Brasov, ont envie de passer par la Transfagaran. Alain et moi qui suivons la route que j’ai prévue dans l’itinéraire initial : Targu Jiu -Dobeta -Turnu Severin et arrivée aux «Portil de fier», le barrage hydroélectrique qui fait frontière avec la Serbie. Pour info, il y a seulement deux passages possibles : le premier aux «Portil de fier», le second 200km plus au nord. A bien y réfléchir, il y en a aussi un troisieme, situé à la frontiere avec la Bulgarie(côté Bulgare). Cette partie de la Roumanie que nous traversons est très boisée. Les routes sont difficiles, il y a de nombreuses forêts et un nombre impressionnant de chiens à demi sauvages qui circulent dans les bois … Ils peuvent être dangereux lorsqu’ils ont faim ! Dans un village qui semble abandonné, nous nous retrouvons pratiquement nez à nez avec un énorme taureau noir qui se balade librement. Beaucoup de Rooms dans cette région.
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Des femmes en longues robes multicolores, des hommes très typés et, chaque fois que nous en rencontrons, nous avons droit à de grands signes amicaux.
La partie après le tunnel s’est révélée être un véritable calvaire pour les pilotes mais aussi pour les bécanes (N.B : toujours suivre les idées de Ducguzzo) …
C’est un grand moment du voyage!!!
Il leur aura fallu plus de deux heures pour redescendre le côté sud de la montagne!!!
Vers 17h00 nous arrivons aux «Portil de fier».
Le danube est très impressionnant. Il est large de plus de 2 km ! Les péniches, sur le fleuve, sont immenses : deux fois la longueur de celles qui circulent sur la Meuse. De l’autre côté, c’est la Serbie. Passé 21h00, nos 4 lascars arrivent de nouveau « lessivés » par cette trop grande étape, via la Transfagaran.
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Notre ami Jean refusera de souper !!!
Je le comprends. Aujourd’hui est une étape spéciale,nous allons passer en Serbie ,pays assez tourmenté ces dernieres années. Le passage frontière se fait sur le barrage. Le douanier Serbe me demande dans un très bon français (j’étais le premier) : Que venez-vous faire en
Serbie? Vous passez de la drogue, des armes? Quelle est votre destination ? Réponse négative, bien entendu ! Nous sommes de paisibles touristes… Le douanier roumain me smeble surpris. Il me demande pourquoi nous
allons en Serbie. Pour lui, c’est mieux de rester en roumanie !!! L’impression que j’ai, lorsque j’entre en Serbie, est la même que lorsque j’ai passé pour la premiere fois le rideau de fer , il y a trente ans ! La décourverte d’un autre monde, un peu «interdit et mystérieux». Premiere constatation, sitôt passé
la frontière : il y a une immense pancarte au sommet d’une petite montagne avec comme inscription : «TITO». Deuxième cnstatation : c’est la propreté le long des routes. Les maisons colorées et très belles. Tout est fleuri.
Très peu de circulation sur la route de la vallée du Danube : c’est une pure merveille ! Les voitures sont des années 70s 80s : un nombre incroyable de Zastava. Notre premier arrêt se fait dans une superbe petite ville, très fleurie. Nous changeons quelques euros en argent serbe (dinar) mais très peu car nous comptons dormir en Bosnie
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Herzégovine. Notre second arrêt se fait dans une station service … C’est ici que la Morini de Bart se retrouvera couchée avec le sélecteur de vitesse plié!!! Heureusement, Alain avait son mini chalumeau avec lui et il a pu redresser le sélecteur sans problème. Nous reprenons notre route, le long du Danube, en direction de Smederevo. Ensuite, route vers la Bosnie Herzégovine. En chemin, nous nous arrêtons pour admirer la superbe forteresse médiévale de Gobulec.
Après avoir quitté la route du Danube, nous nous séparons définitivement. Moi, je reprends la route de Belgrade. Les autres se dirigent plus vers la région de Sarajevo, la côte croate. Arrivé dans la capitale Serbe, avec un GPS inefficace, je trouve heureusement un pompiste super sympa qui m’explique (en italien !) la route à suivre pour rejoindre rapidement Zagreb. Ben, oui ! Comment lire les panneaux routiers quand tout est écrit en alphabet cyrillique ?! Après avoir retrouvé l’autoroute pour Zagreb, je bifurque vers la Bosnie et arrive, enfin, dans la ville de Tuzla pour passer la nuit. Lorsque vous êtes en Bosnie Herzégovine il y a deux zones : la serbe et la musulmane. La différence est visible très rapidement. En zone serbe, il y des églises ortodoxes et les inscritions sont en cyrillique. En zone musulmane, se sont des minarets et des mosquées ! Le lendemain matin, départ pour la Slovénie. Au sortir de Tuzla, j’ai 2 possibilités : soit rejoindre l’autoroute en Croatie (90km) par la E73 ensuite la E70 jusque Zagreb, soit suivre des routes secondaires en Bosnie-Herzégovine jusque BanjaLuka pour passer la frontiere à Novigrad … Comme la journée est très lumineuse et chaude, je ne me pose pas trop de questions, j’ai tout mon temps et les paysages Bosniaques
sont de toute beauté. Donc, en avant l’aventure : l’autoroute ce sera pour plus tard. Après une cinquantaine de kilomètres, je bifurque en direction de Perventa et que vois-je ?! La police bosniaque... Naturellement, c’est pour ma pomme ! Je me gare, salue les policiers avec un beau «good morning»...M...e ! Ils ne parlent que bosniaque je ne comprends rien …Ils tournent autour de la Ducati et l’examinent. Je sors mes documents, je retire mon casque ... Eux, les papiers, rien à cirer ! Par contre, ils m’invitent à sortir ma carte routière et l’ouvrent sur le capot de leur voiture. Comme ils me demandent ma destination, je leur explique que je dois rejoindre Zagreb! Pendant 5 bonnes minutes, j’ai droit à des explications sur les petites routes à suivre, les villages intéressants ... Lorsque je repars, j’ai droit à une poignée de mains et une petite tape amicale sur l’épaule ... Je n’oublierais jamais ces gentils
policiers ! Pour finir cette journée, arrivée à Maribor pour passer la nuit. Le jour suivant, je loge dans les environs de Nurenberg. Le dernier jour grande étape sous la douche vers la Belgique (800km). Voilà ! L’aventure est terminée. Une conclusion... Je garde toujours en mémoire ce périple … et j’y pense tous les jours ! Je n’ai qu’une envie : c’est de recommencer en 2012 un voyage encore plus passionnant. Peut-être aller au Monténégro (Baie de Kotor), entrer en Albanie et petite visite de la macédoine … Deuxieme option, la Pologne, Lituanie, enclave russe de Kaliningrade, Estonie, Biélorussie et retour!
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N o B u d g e t Cup Te am SennoSen Pa r Be rn a rd L’aventure No Budget Cup. En quelques mots, notre aventure NBC a débuté au coin d’un comptoir, après un cours de karaté, au terme d’une discussion entre passionnés de Ducati. Parti comme une
gageure, le projet de monter notre team était bel et bien réel et notre choix immédiatement arrêté sur un coup de cœur général, la 748R, c’était d’ailleurs une condition sine qua non à notre participation : Une Ducati sinon rien ! Après constitution d’un bas de
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laine (bien troué depuis) nous nous sommes attelés à rechercher la belle par monts et par vaux et c’est du côté de Grand Bigard que nous allions conclure notre affaire, une occasion totalisant 28mkm et datant de 2001.
Nous étions donc une équipe de deux pilotes, Denis et Bernard (moi-même) plus un super mécano, le bien nommé Pille. L’idée était de participer en Ducati en catégorie – de 600cc (600cc pour les quatre cylindres et jusque 904cc pour les bicylindres) avec pour but de s’amuser, progresser, se faire plaisir
en dépensant le moins possible selon la formule consacrée « NBC » et enfin, surtout, de rentrer entier chez soi en fin de journée, sachant qu’il n’était pas question de se prendre pour Rossi à + de 40 piges ! Avec le recul, personnellement je peux dire que l’expérience en valait la peine, même si les frais n’ont rien de « no budget » et que nous n’avons pas vécu que des choses agréables….
Les courses. 1ère manche à Zolder : 1ère manche sous le soleil, soutenus par une délégation sympa de supporters du DSB et gonflés à bloc, c’était bien parti mais, après seulement 20 minutes de course une chute collective derrière moi m’a balayé violemment vers le bac à sable... Bilan : Abandon, moto en pièces, mes enfants et mon co-équipier
Partants de rien, il nous a fallu tout nous procurer, tout créer, ce fût un boulot de titan et un stress permanent, tant physique que financier ! Ceci dit, je pense que j’ai bien progressé (même si le chemin est encore long) et ai pris beaucoup de plaisir à piloter notre belle moto, surtout en fin de saison. Il faut savoir que la NBC est constituée aussi de jeunes pilotes très rapides, d’une grande majorité de motos 4 cylindres richement préparées et les « vieux » sur leur 748R quasi d’origine que nous sommes ont eu du fil à retordre pour essayer de bien se classer… mais le challenge était vachement excitant ! Mes regrets sont les suivants : la pauvre diversité des circuits (4X Zolder sur 5 courses), l’absence d’un classement séparé pour les bicylindres, le manque d’esprit « no budget » de certaines préparations et enfin, la mise hors course sur Zolder des équipages produisant un bruit de plus de 95db (95,2 pour nous après 5h de course), complètement ridicule et pratiquement infaisable sur nos bi’s.
choqués et surtout mes ligaments de la clavicule explosés. J’ai tout de même gardé un moral et une motivation intacts, ma préoccupation majeure étant de savoir si je pourrai rouler lors de la course suivante…. Pas de trêve, réparation de la moto, kiné pour moi et recherche d’un pilote supplémentaire pour le team.
2ème manche à Zolder : Un mois après ma chute, c’était difficile de rouler sans avoir le spectre de l’accident toujours présent…d’autant plus qu’il pleuvait ! Sueurs froides et sensations désagréables de peur intense étaient au rendez-vous. En plus, le team était assez chamboulé
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par la poisse car Denis, défranchi par ma chute, ne voulait plus rouler, Koen (recruté entretemps pour me remplacer et renforcer le team) s’était cassé le poignet à l’entraînement à Mettet le rendant démob pour un moment. On le remplace alors au pied levé par Stephane qui chute (heureusement sans gravité) lors des essais surpris par une fine pluie rendant la piste extrêmement glissante. La moto n’avait pas subi d’importants dommages cette fois et Stephane et moi avons tout de même pu prendre le départ d’une course que nous terminerons, dans le bas du classement, ce sera malheureusement la seule où nous verrons le drapeau à damiers. 3ème manche Dijon : Depuis la seconde manche j’ai utilisé mon énergie à me débarrasser de mes démons en participant à des entraînements divers. Stephane s’avère être un excellent équipier et donne un nouveau souffle à l’équipe qui en avait bien besoin. La course de Dijon est considérée par l’équipe un peu comme des vacances et c’est dans ce cadre que nous abordons cette dernière. Koen, fraichement débarrassé de son plâtre, à fait le déplacement en famille mais nous dira, au terme des essais, qu’il ne sera pas en mesure de rouler avec nous sur cette manche…. Il ne le sent pas. Qu’à cela ne tienne, on rebondit et un petit nouveau qui nous accompagnait
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en tant que mécano, prendra sa place avec un grand sourire, le fils du sorcier de Francorchamps motos, Ludo. Il tournera super bien sur ce magnifique circuit Dijonnais, nous hissant même jusqu’à la huitième place au cours de son premier relais, un bonheur… C’était sans compter sur le mauvais sort qui s’acharne décidément contre-nous ! 30 minutes avant la fin Stephane démarre pour le dernier relais mais sera arrêté peu après la sortie de la pit-lane, la 748 n’en veut plus, c’est l’abandon ! En rangeant le box, je m’aperçois alors qu’un bidon contenant du mazout a été utilisé par erreur pour faire le ravitaillement de notre pauvre moto. J’avais alors compris pourquoi nous étions out et, bien que dépité, ai préféré une panne de ce genre à une casse mécanique….. 4ème manche à Zolder : Cette foisci, ça va marcher, toute l’équipe est hyper motivée, et en pleine forme. Super départ de Ludo qui gratte les R6 à l’aspi et place notre moto dans les 15 premiers. Stephane le remplace et tourne avec beaucoup de régularité, malgré un vilain mal de dos qui le paralyse. Je prends alors le relais et m’amuse beaucoup, tellement excité que je commets une petite faute et me paie un tout droit dans un bac à sable, sans conséquences. Je rentre pour vérifier la moto et c’est Ludo qui reprend la piste, il descend ses chronos et roule plus comme en sprint,
chassant les japonaises… et il perd l’avant dans le gauche au bout de la ligne droite. Fort heureusement il revient entier, marchant selle à la main, dépité mais intact. La 748 à dégusté comme jamais, même le réservoir est touché, elle est méconnaissable…. Au boulot, faut être prêts pour la dernière manche ! 5ème manche à Zolder : Nous avons une revanche à prendre, et sommes bien décidés à en découdre pour finir dans les points. Sur 8 heures de course tout peut arriver, notre moteur est fiable et nous sommes des pilotes réguliers… on y croît. Pas de qualifs cette fois, on partira suivant le classement, en bout de ligne pour nous donc. Qu’à cela ne tienne, Ludo effectue une superbe remontée et nous hisse dans les 20 premiers lors de son run. Tout se passe bien jusqu’au moment où un commissaire affiche le drapeau noir portant notre numéro. Je rentre, et constate que nous dépassons la limite de 95db de 01db et suis obligé de signer le foutu papier stipulant que nous allons être mis hors-course si nous sommes signalés une seconde fois. On bricole avec du tape autour du réservoir et c’est la pause de midi. La course reprend à 13h00 et tout se passe bien jusqu’à 15h00 où un second drapeau nous sort définitivement pour 0.2db de trop. Inutile de vous dire comme
nous étions déçus et furieux en même temps, c’est du grand n’importe quoi ces contrôles. Projet 2012 : Après digestion, c’est décidé on rempile ! Stephane et moi en tout cas, je ne suis pas encore fixé sur les intentions des autres membres du team au moment où j’écris ce texte. La 748R est actuellement dans mon garage, en phase de démontage pour peinture et modifications diverses. Notre philosophie ne changera pas, on roule « no budget » avec notre moto quasi d’origine, respectant au maximum l’esprit de départ des organisateurs de la NBC. La motivation est intacte, voire supérieure par rapport à la saison passée, et l’expérience acquise devrait nous aider à mieux nous classer cette saison tout en sachant que finir dans les points est notre premier objectif. La chasse aux sponsors est ouverte ! Bernard.
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