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L’objectif ultime est de créer une collectivité de propriétaires fonciers et de bénévoles sensibilisés en matière de conservation qui prend des décisions judicieuses quant à la gestion des ressources naturelles sur leurs terres et qui met en place des projets de restauration des habitats de façon indépendante.
Encourager les propriétaires fonciers Des efforts pour encourager les propriétaires fonciers de l’est de l’Ontario à assurer la gestion des ressources naturelles sur leurs terres ont été entrepris grâce à une subvention de la Fondation Trillium de l’Ontario pour retenir les services d’un coordonnateur des relations avec les collectivités au cours de deux prochaines années. La sensibilisation des propriétaires fonciers est un composant important du succès de la conservation dans le sud de l’Ontario, où la plupart des terres appartiennent à des propriétaires privés. Les organismes Canards Illimités Canada, Quinte Conservation, le Hastings Stewardship Council, l’Office de la protection de la nature de la région de Cataraqui, le Lennox and Addington Stewardship Council et le Prince Edward Stewardship Council travaillent depuis de nombreuses années pour sensibiliser et appuyer les propriétaires fonciers qui ont à cœur les milieux humides et qui veulent assurer la santé de l’environnement. « Cette collaboration permettra à tous les participants de travailler ensemble pour améliorer les territoires ciblés et permettre une bien meilleure utilisation des ressources disponibles pour des rencontres en tête à tête avec les propriétaires fonciers, explique Steve Pitt du Lennox and Addington Stewardship Council. Le programme Eastern Ontario Collaborative (EOC) est un programme communautaire de sensibilisation et de restauration d’habitats, dispensé par un coordonnateur des relations avec les collectivités, qui procure aux propriétaires fonciers l’information nécessaire pour qu’ils comprennent la place de leurs terres dans l’écosystème de la région. Le coordonnateur les met en contact avec les ressources dont ils ont besoin pour restaurer et protéger les caractéristiques naturelles qui contribuent à la santé de l’écosystème. Le rôle principal du coordonnateur du EOC est de
favoriser l’accès de la collectivité aux occasions de financement qui existent pour certains projets de conservation et d’établir un programme de bénévolat à long terme. L’objectif ultime du EOC est de créer une collectivité de propriétaires fonciers et de bénévoles sensibilisés en matière de conservation qui prend des décisions judicieuses quant à la gestion des ressources naturelles sur leurs terres et qui met en place des projets de restauration des habitats de façon indépendante. Ces initiatives joueront un rôle essentiel dans l’amélioration de la santé des collectivités de l’est de l’Ontario. « Nous faisons entièrement confiance aux programmes de sensibilisation qui incluent des contacts en tête à tête avec les propriétaires fonciers, car il s’agit, selon nous, d’une excellente façon de réaliser nos initiatives stratégiques en matière d’actions paysagères, explique Andy Margetson du Prince Edward Stewardship Council. Les contacts ciblés avec les propriétaires fonciers de milieux humides ou de zones centrales naturelles importantes permettent non seulement un dialogue avec les différents propriétaires fonciers ainsi que leur sensibilisation, mais ils favorisent également la réalisation de projets concrets avantageux. » Si vous désirez parler de votre propriété dans les comtés de Prince Edward, de Hastings, de Lennox/Addington ou de Frontenac ou à Leeds et Gananoque, dans les Mille-Îles, communiquez avec : Lesley Rudy Coordonnateur de projet, Eastern Ontario Collaborative 613 389-0418 ou 888 389-0418, poste 131 l_rudy@ducks.ca
ci-dessus : ©CIC/Michel Blachas et Carole Piché
Région de l’est
Des étudiants ontariens acquièrent de l’expérience de travail grâce à un projet de CIC Grâce à CI Canada et l’Université de Guelph, un groupe d’étudiants en quatrième année d’étude en science de l’environnement ont pu améliorer leurs compétences et acquérir de l’expérience de travail en participant à un projet de recherche de CIC. « Cette expérience nous a fait réaliser l’importance du rôle que joue CIC pour la conservation des milieux humides en Ontario, explique Emily Palmer, étudiante en science de l’environnement à l’Université de Guelph. Grâce à des rencontres avec le personnel de CIC, la visite d’un aménagement et un travail d’équipe éclairé, nous avons pu profiter d’une expérience pratique. Aucun cours n’aurait été plus instructif. » L’équipe était composée de six étudiants issus de différents domaines, notamment la science de l’environnement, la gestion des ressources naturelles, la biologie environnementale, la science de l’atmosphère et de la Terre, et les politiques et l’économie environnementales. Ces étudiants très motivés se sont rencontrés l’automne dernier pour une analyse coûts-avantages du volet nichoirs du programme de gestion des étangs de castors. Dans les années 1990, CIC a mis sur pied un programme de gestion des étangs de castors pour mettre en valeur les milieux humides du centre et du nord de l’Ontario. CIC a mis en place un programme de nichoirs et travaillé sur les étangs de castors à l’échelle du paysage. Depuis 1990, CIC a installé 7 629 nichoirs dans 64 sites de conservation. Ces nichoirs sont inspectés chaque année. Les résultats de ces inspections sont entrés dans une base de données
Microsoft Access. Les données sont ensuite compilées pour déterminer l’utilisation des nichoirs par la sauvagine et affecter les fonds du programme dans les endroits les plus productifs. À l’aide de ces données et d’autres renseignements, les étudiants ont préparé dernièrement un rapport final reprenant l’analyse coûts-avantages et présentant plusieurs recommandations basées sur les résultats de l’étude. Parmi les recommandations, on retrouvait le retrait d’aménagements ayant des retombées négatives et des sites non entretenus, ainsi que des études de faisabilité sur la création d’un rapport d’inspection annuel et son partage avec les collectivités locales. « Ces types de programmes sont d’excellentes occasions pour CIC de créer des relations durables avec les universités et les collèges, indique Christie-Lee Hazzard, spécialiste en chef de la géomatique chez CIC en Ontario. Nos programmes tirent profit des étudiants très motivés qui sont disponibles pour entreprendre des projets spéciaux durant les périodes les plus occupées. Nous continuerons de collaborer avec l’Université de Guelph et d’autres établissements postsecondaires pour accomplir les tâches nécessaires pour nos programmes et terminer nos projets à temps lorsque les ressources et le personnel représentent un défi. »
Ci-dessus : Des étudiants de l’Université de Guelph partent pour un voyage de deux jours dans la réserve Hinden Longford, près de Haliburton, en Ontario, afin d’en apprendre davantage sur le programme de nichoirs de CIC.
droite : ©Richie Tripp - Tripp Creative Photography
Trois décennies de soutien récompensées Dan McWilliams est un excellent ambassadeur de CIC et consacre son temps et ses efforts à la cause depuis plus de 30 ans. M. McWilliams a joué un rôle déterminant dans le lancement du banquet d’automne de Peterborough et le week-end de pêche Aile verte, deux activités encore très populaires aujourd’hui. Au fil des ans, M. McWilliams a fait généreusement don de son temps et a été un bénévole clé lors du Congrès provincial de l’Ontario. Récemment, il a augmenté sa promesse de don à CIC au niveau Bienfaiteur de 100 000 $. « Nous sommes heureux de souligner le dernier engagement de Dan envers l’organisme. Ce don prestigieux illustre sa passion envers la mission de CIC. Il est un véritable leader pour la sauvagine et les milieux humides de la province », explique Ron
Maher, gestionnaire principal du développement pour CIC. M. McWilliams est un homme d’affaires dévoué, un père de famille et un conseiller municipal de la ville de Peterborough, où il occupe actuellement le poste d’adjoint au maire. « Lorsque je pense à Canards Illimités Canada, au respect qu’il inspire et à l’image qu’il projette dans le monde entier, je suis vraiment très fier d’être bénévole pour cet organisme, déclare M. McWilliams. Je suis un fervent de plein air. Je chasse et je pêche. C’est pourquoi je veux participer, en signe de reconnaissance pour toutes ces activités extérieures offertes par la nature. Avec Canards Illimités, je sais que ce que j’accomplis contribue vraiment à changer les choses, car j’en vois les résultats chaque printemps et chaque automne (lors de la migration). Je ressens un grand sentiment d’accomplissement. »
Ci-dessus : Tom Worden, président de CIC (gauche) et Jamie Fortune (droite), directeur des relations d’entreprise présente à Dan McWilliams son épinglette Bienfaiteur.