Portfolio d'architecture - Duncan Redmond - 2022

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CV Duncan Redmond Adresse

22 boulevard de la libération, Chaville, 92370

Contact

d.e.a.redmond@gmail.com +33695944945

PARCOURS ACADÉMIQUE

EXPÉRIENCES PROFESSIONNELLES

Ecole nationale supérieure de Versailles Licence d’architecture 2018 à aujourd’hui

Association ADN + , Versailles Atelier menuiserie et design associatif Membre du bureau 2018 à aujourd’hui 2020-2021 (trésorier) 2021-2022 (président)

Paris Sorbonne Bi-license histoire/LLCER anglais 2016-2018 Sciences humaines 2015-2016 Glasgow School of Art Licence d’art/architecture 2014-2015 Lycée Jean Pierre Vernant, Sèvres Baccalauréat Scientifique mention option internationale 2011-2014

COMPÉTENCES GRAPHIQUES Rhinocéros 3D Autocad Blender Adobe Photoshop Adobe Indesign Adobe Illustrator Grasshopper Revit Archicad

COMPÉTENCES LINGUISTIQUES Français Anglais Espagnol

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Atelier Gilles Ebersolt, Paris/Bellac Stage en agence d’architecture touchant au sujet de la réhabilitation en milieu rural et urbain. juillet 2021 - octobre 2021 Biennale Photoclimat, Paris Conception et réalisation d’une scénographie et installation de mobilier urbain pour les places du Pantheon et de l’Hotel de Ville de Paris. fevrier 2021 - mai 2021 Ateliers Médicis/Bellastock, Clichy-Montefermeil Conception et réalisation de mobilier urbain pour les Ateliers Médicis. août 2020 Bellastock/CAAPP, Evry-Courcouronnes Conception et réalisation des installations pionnières du CAAPP (Cluster Art Architecture Paysage Patrimoine). février 2020 - mai 2020 (conception) juillet 2020 (chantier) Alexandre Tzonis & Liane Lefaivre, Paris Assistant d’édition pour la publication d’un manuel d’histoire de l’architecture sur le régionalisme critique. novembre 2019 - mars 2020 Bellastock, Evry-Courcouronnes Stage pour le montage du festival Bellastock «Melting Botte». juillet 2019 - août 2019


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“Du dessin au chantier”

Installations Pionnières du CAAPP, Evry-Courcouronnes en collaboration avec Hippolyte Roger, Lucas Thalamy et Bellastock réalisé 2020

L’association ADN + a collaboré avec Bellastock dans la conception et réalisation de ces deux pavillons servant de base vie pour le futur projet du CAAPP (Cluster Art Architecture Paysage Patrimoine). Du côté d’ADN + nous étions une équipe de trois à dessiner le projet, participer au dépot du PC puis nous avons construit ces deux pavillons en trois semaines avec l’aide de douze étudiants en L1 de l’Ensa-Versailles dans le cadre d’un stage chantier pédagogique.

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L’implantation pionnière du projet de Grands Ateliers d’Ilede-France, ces pavillons serviront de base de vie afin de permettre aux étudiants franciliens de pratiquer le site en attendant la rénovation des futurs locaux.


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cm cm .25 cm 7.5 cm .5 cm 62 7.5 cm .25 24 76 6 cm 5 cm 4 cm .2 50 7.5 cm .5 cm 62 7.5 cm .5 cm 62 7.5 5 cm .2 46 6 cm 80

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“Du dessin au chantier”

Fontaine Sonore, Jardin des Tuileries en collaboration avec Vianney Bonnefont réalisé 2019

Ces enceintes, fabriquées dans le cadre d’une exposition dans les jardins des Tuileries ont été imaginée pour ériger un paysage sonore en collaboration avec l’artiste-musicien néerlandais Berry de Jong, afin d’architecturer l’espace par le son. Installation artistique, performance musicale, architecture éphémère, la volonté de ce projet était de faire du jardin un lieu d’échanges, d’expérimentation, de réflexion, de cohabitation et d’occupation collective.

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“Tel les jeux d’eaux du jardin à la française d’où jaillit spontanément une danse aquatique, nous fabriquons une machine qui déversent du son Qui bâtit dans le ciel, la fontaine phonique.”


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“Du dessin au chantier”

AT’ MED’, Clichy-Montfermeil en collaboration avec Hippolyte Roger, Lucas Thalamy, Bastien Pietrantoni et Bellastock réalisé 2020

Projet de mobilier urbain en collaboration avec l’agence Bellastock pour les Ateliers Médicis sur la limite entre Clichy-sous-bois et Montfermeil. Dessiné et réalisé sur place avec des matériaux de récupération (du bois Douglas et du granite de la voirie de Paris), le projet vise à apporter une qualité urbaine nouvelle pour les habitants, en lien avec son territoire et les projets culturels locaux.

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Nous avons passé une semaine sur place à réaliser ce chantier sur un modèle participatif et nous nous sommes réjouis de voir ces installations activées par les habitants avant même d’avoir terminé le chantier.


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“Du dessin au chantier”

Dunes, Place du Panthéon et de l’Hotel de Ville de Paris en collaboration avec Lila Vanwassenhove, Nicolas Henry, La Biennale Photoclimat, l’association “Lire et Faire Lire” et l’association ADN + réalisé 2021

Collaboration avec la Biennale Photoclimat de Paris, l’artiste Nicolas Henry, l’association “Lire et Faire Lire” ainsi que la Mairie de Paris dans la conception et la mise en œuvre de mobiliers urbains avec scénographie d’expo photo. Le projet développe des structures d’affichages pour une expo photo. Viennent s’ajouter alors une série de mobiliers en forme de dunes, déssinés à l’aide de l’outil Grasshopper, puis fabriqué en bois aux halles Pouchard à Pantin avec l’association ADN +. Le projet a servi d’abord pour mettre en scène le travail du photographe Nicolas Henry pour son expo en collaboration avec “Lire et Faire Lire” sur la Place

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du Panthéon. L’installation devenait une agora où les «grand-parents» partenaires de l’association venaient lire et partager des histoires avec des enfants. Le mobilier apportait une dimension ludique supplémentaire en devenant un terrain de jeu pour grimper et glisser. Cette installation a servi ensuite pour la scénographie de la Biennale Photoclimat sur la place de l’Hôtel de ville de Paris. Elle a accueilli les travaux des artistes photographes Aïda Muluneh, Andrew Quilty, Cyril Zannettacci, Ferhat Bouda, Catalina Martin-Chico et Floriane de Lassée.


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“Après la prospérité”

Tènement, Transformation d’immeubles collectifs en ‘maisons de ville’. Cité de la Butte Rouge, Châtenay-Malabry Atelier Carl Fredrik Svenstedt 2022

Un Tènement désigne une pâté de maisons mitoyennes, des maisons qui se tiennent. En viabilisant les caves et en décaissant autour des immeubles, on arrive à augmenter la surface des logements en gardant la même densité. En plus de cela, on offre à chaque logement un espace extérieur privé permettant de donner une meilleure appropriation des espaces verts environnants.

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Quatres typologies de logements permettent de répondre à cette stratégie tout en offrant une plus grande diversité d’ambiances et d’atmosphères. Il semblait important de laisser un degré de liberté à l’application de ce concept à l’existant permettant de voir naître des irrégularités qui dialoguent avec l’existant.


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“Equiper la ville”

Le Kunsthalle et son double, Recherches et expérimentations sur le thème d’un centre d’art contemporain avec ateliers et logements. Atelier Jean Patrice Calori, en collaboration avec Jules Poussin 2021

L’univers de l’artiste est peuplé de contenus; des objets, une labeur, un quotidien. L’art est un imaginaire commun que l’on se partage qui évolue avec le temps. La genèse de l’art est l’expérience intime restituée en un contenu que l’on peut voir, feuilleter, écouter, ressentir. Le “Kunsthalle” (Centre d’art contemporain) se doit alors d’abriter l’artiste et ses contenus.

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Le logement comme programme secondaire est le lieu intime de l’artiste, un lieu de recueil, de retrait où tous les besoins essentiels de l’artiste sont compris. Habiter le Kunsthalle c’est lui donner un autre rythme, une autre dimension: c’est le Kunsthalle et son double.


Le lien entre lieu de vie et lieu d’exposition c’est l’atelier. Les idées fusent, les corps aussi, la matière se transforme, on bascule vers l’œuvre d’art. La salle d’exposition crystallise pour l’artiste son travail. Ça représente la fin d’un temps et le début d’un renouveau. C’est un espace public de représentation, c’est le décor et le logement son envers.

Centre d’art et logement: La coupe de l’un devient le plan de l’autre. Une itération debout, l’autre couché. La pièce d’habitation basculerait pour devenir une salle d’expo. Une infinité de situations et de déclinaisons sont possibles.

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“Equiper la ville”

Le Paquebot, Projet d’un équipement culturel et sportif avec ateliers et logements, Dreux. Atelier Jean Patrice Calori 2021

Après recherches et expérimentations sur le thème d’un centre d’art contemporain avec ateliers et logements, il s’agissait d’implanter le programme à Dreux, sur une friche près de la gare SNCF. Toute en longueur, le bâtiment principal vient épouser l’horizontalité des chemins de fer. Faisant plus de 150 mètres de longueur, la problématique principale était celle de l’accès et de la circulation intérieure pour articuler des programmes tels qu’une médiathèque, un théâtre, des salles d’expositions, un bar-café…

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Le bâtiment s’organise en trois pôles allant du plus public au plus intime. Les logements sont dans la tour avec ateliers et bureaux en dessous; le théâtre et les salles d’exposition occupent le cœur du bâtiment; la médiathèque, la boutique et le café-bar se trouvent sous le terrain de sport. Un concentrateur de programmes mêlant loisir, sports, culture, travail et logement; chacun de ces programmes a sa place mais c’est aux intersections que des situations heureuses et inattendues peuvent émerger.


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Plan Courant Logements

ECHELLE 1:200

Toiture

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“Equiper la ville”

Projet de gymnase, Quai des Célestins, Paris. Atelier Rémi Souleau 2021

A l’aide d’une structure de plancher et de toiture en treillis tridimensionnel et des poteaux haubanés, ce projet cherche à léviter au-dessus des berges et de la Seine en se greffant à une ancienne maison de douanier. Cette structure métallique partiellement en tension permet de retrouver une legèreté architectonique avec une haute performance de portée. L’accès aux vestiaires et au gymnase se fait au niveau de la rue par le bâtiment existant. Seule une passerelle

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en accordéon permet de connecter l’ancien du neuf. Les visiteurs peuvent alors descendre prendre un verre sous le gymnase dans un café situé au rez-de chaussé de la maison du douanier.


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“Lecture de la ville”

Milles Plateaux, Fontenay-sous-bois. Atelier Djamel Klouche et Radim Louda, en collaboration avec Félix Cuvillier, Myriam Habla, Savina Cenci 2021

Commençons par une vue puisque la vue permet d’assembler les différences, par l’intention ou le réflexe du regard, on fait tenir ensemble les choses, on rend simultané des réalités disparates. Seulement le regard est déjà un choix, une représentation, une lecture. Notre lecture de ce territoire est formée dans un premier temps par la confrontation, un peu brutale, des échelles. Nous avons d’abord vu un territoire où le pavillonnaire est roi, des hauteurs du plateau jusqu’aux limites dans la plaine quand soudain des infrastructures, des zones d’activités commerciales et industrielles viennent transpercer la ville diffuse du Faubourg. Nous avons représenté cela de manière binaire car

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en effet, au premier abord ces échelles semblent irréconciliables. Là où ce relevé binaire nous dessert pour comprendre les ambiguïtés des rapports complexes dans un territoire faite de différences, notre préjudice n’est pas anodin dans un contexte où certains auraient peur que le global, la métropole, la grande échelle viendrait défaire des quartiers organisés principalement autour de connexions interpersonnels, associatifs et de vivre ensemble. Vient alors cette troisième couche en violet pour brouiller les différences car peut être que les moments où la ville de faubourg vient toucher et discuter avec le réseau métropolitain cela donne vie à de nouvelles situations. Ces deux tissus ne se font pas dos mais se font face et cela crée un objet nouveau.


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“Lecture de la ville”

Un Plateau, une Vallée, Fontenay-sous-bois. Atelier Djamel Klouche et Radim Louda, en collaboration avec Savina Cenci 2021

Les Murs-à-Pêche de Montreuil et le Val de Fontenay, deux quartiers aux extrêmes d’un territoire. D’un côté, un quartier-village aux acteurs multiples: des associations, des collectifs de squats, des riverains engagés, une zone de défense d’un patrimoine agricole et d’un mode de vie de résilience et d’autonomie dans une capitale en grande mutation. De l’autre côté, un quartier des affaires en devenir, un pôle de mobilités, un concentrateur de capital. Ces deux zones diffèrent par les acteurs qui les orientent ainsi que par ce qu’elles représentent culturellement, mais tous deux subissent la pression foncière de la métropole.

Et si on imaginait une mutation coordonnée de ces deux quartiers ? Les terrains vagues et délaissés autour des Murs à pêches pourraient accueillir des programmes de bureaux, de logement et de petite industrie. Les entrepôts et locaux commerciaux du Val pourraient accueillir des ateliers d’artistes, d’artisans, des associations et des tiers lieux. De l’urbanisme transitoire sur deux quartiers simultanément avec un infrastructure de tramway qui viendrait réunir les deux. A la place d’un zone insulaire de “défense bis” et d’un quartier localiste enclavé, cela formerait non pas un centre mais un axe d’échanges, de mutations

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BIEN AGRICOLE

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DELAISE

OCCUPATION PROVISOIRE

VOLONTE DE DEMOLIR

DESTRUCTION

INVESTIR / ACTIVER

MUTATION PROGRESSIVE

INTERET FONCIER

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“Stage”

Maison pour une “tablé de douze”, La Croix-sur-Gartempe, Haute Vienne. Atelier Gilles Ebersolt 2021

Un projet de rénovation d’une maison dite ‘de maçon’ à la Croix-sur-Gartempe dans la Haute Vienne

types “hangars” construits en parpaings, et enfin un raccord assez peu qualitatif. Nous voulions donc revaloriser les deux parties ‘maison’ et ‘dépendances’, en démolissant le raccord et en construisant un jardin d’hiver pouvant articuler ces deux espaces.

Globalement assez bien construite, la maison comporte cependant des maladresses en nature d’orientation, d’articulation des différentes extensions, ainsi que de desserte. La maison a été construite en trois phases, la première maison en pierre, puis des dépendances

Z : 248.33m

Z : 248.33m

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R+1 Altitude : 245.6m

Z : 243.40m

RDC Altitude : 241.9m

Altitude : 241.00m

Altitude : 241.00m

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CADE EST

SQUISSE

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Client:

Adresse du projet:

Ref Cadastre:

Date:

2 Bessagerie, La Croix sur Gartempe, 87210

Echelle:

20/07/2021

1:100 (A3)

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REV: Architecte: Siren: 438 504 342 No. Ordre 041662 GILLES EBERSOLT 6 Rue du temple Projection : 87190 Villefavard M. DUNCAN REDMOND

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Surface Maison de Maçon : 61.55m²

Cheminée

Surface Extension sud : 25 m²

Surface Bâtiments Parpaing :145 m²

Surface Verrière : 28.3 m²

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01 PLAN Niveau RDC ESQUISSE

Client: Mme. PAILLER

Adresse du projet:

Ref Cadastre:

Date:

2 Bessagerie, La Croix sur Gartempe, 87210

Echelle:

20/07/2021

1:100 (A3)

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REV: Architecte: Siren: 438 504 342 No. Ordre 041662 GILLES EBERSOLT 6 Rue du temple Projection : 87190 Villefavard M. DUNCAN REDMOND

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“Stage”

Etude de faisabilité de transformation d’une ancienne usine, Aubervilliers. Atelier Gilles Ebersolt 2021

Déjà aménagé en ateliers d’artistes et d’artisans depuis une vingtaine d’années, le projet consiste à imaginer une transformation/reconversion pour en faire un bâtiment hybride de logement, ateliers et espaces commerciaux. L’enjeu de cette proposition a été de montrer en quoi une transformation légère qui garderait l’enveloppe et le volume existant pourrait être aussi économiquement viable qu’une revente à une agence LA PARCELLE_PLAN MASSE _ 1/1000 de promotion immobilière.

Après une étude interprétative du PLUi, nous avons élaboré un plan de reprogrammation du bâtiment qui respecte l’équilibre entre espaces commerciaux et logements imposé par le plan d’occupation des sols.

1. le lieu

Photographies - LiEu(x) de Vi

Par la démolition d’une partie du bâtiment, on arrive à créer une cour intérieure permettant de desservir les logements devenus traversants pour la plupart.

Faisabilité - Aubervilliers - 05/06/2019 | 6

0.00 m² 45.76 m²

AUBERVILLIERS

PLAN MASSE Juin 2019

y 75018 Paris - France | T:+33 1 43 87 04 97 | F:+33 1 42 93 59 54 | www.loci-anima.com

A3 - 1/1000

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552 m²

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Emprise Existante

Surface Démolie Emprise au sol libérée 390 m²

Evolution des Surfaces Existant Bati

956 m²

Libre

479 m²

Habitable

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1067 m²

- 178 m² + 169 m² + 243 m²

Projet

Extensions Bâtis Surface à Construire 203 m²

Programme Hybrid Tertiare

129 m²

Commercial

474.3 m²

Logements

691.4 m²

Jardin Privatif

258.5 m²

Espace Collectif

389.5 m²

Local Technique

16 m²

778 m² 648 m² 1310 m²

atelier d’architecture gilles ebersolt -


Façade Rue Bernard et Mazoyer, Nord

Façade Rue Interieur, Est

Façade Logements sur Jardin, Sud

Façade sur parcelle mitoyenne, Est (Murs aveugles avec sheds ouverts)

T3/T4

Tertiare

T5/T6 avec Jardin Privatif

Commercial

Grands Studios

Plan R+1 Toit Terrace 43.96m²

Plan Masse

T6 + Studio R+1

Plan RDC

Studio 3

Studio 4

42.07 m²

42.71 m²

T5 R+1 61.26 m²

54.06 m²

72.15m² 23.48m²

28.23m²

Bureau ou Tertiare R+1 134.62m²

T6 + Studio RDC 105.83m²

Studio 1 sur jardin

Studio 2 sur jardin

42.07m²

42.71m²

58.20 m²

T5 RDC

T3 + Studio R+1

61.26m²

52.54 m² Grand Local Commercial R+1

T4 + Studio R+1 62.98 m²

136.28 m²

Moyen Local Commercial R+1

Bureau ou Tertiare RDC 70.82m²

69.77 m²

T3 + Studio RDC 61.12m²

T4 + Studio RDC

62.98m²

Grand Local Commercial Moyen Local Commercial 162.31m²

Local

105.91m²

N

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“Concours”

Kit Mobile, Appel à projet Bellastock 2022 - Salon de chantier pour le festival “Cité convivial.e”. en collaboration avec Colomban de Mascarel 2021

Proposition de projet et d’expérimentation sur la construction d’un système structurel modulable, articulé, mobile et déployable: Des yourtes mongoles au vélum du Colisée romain, à travers l’architecture d’urgence ou plus récemment le mouvement hightech, le principe d’objet transformable a une longue évolution dans l’histoire de l’architecture. Une architecture déployable est une structure qui a la capacité de se transformer, en passant d’une configuration fermée, rangée à un état ouvert, déployé. Entièrement pliables et démontables, ces structures peuvent donc être stockées, déplacées facilement, et les différentes possibilités de déformation et de démultiplication permettent des applications et des usages très variés.

Maquette 1/5

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L’enjeu de ce projet est double: il s’agit de proposer une architecture à gémométrie variable, capable d’acceuilir le chantier des festivaliers dans un premier temps, et de s’adapter à l’évolution du CAAPP. Nous avons cherchés un moyen technique pouvant répondre au cahier des charges de la manière la plus rationelle et économe, tout en offrant l’espace de vie et de travail le plus ample possible. La simplicité du système permettra de faire évoluer le projet avec la participation des usager.e.s/ festivalier.e.s, en mettant en place par exemple un dispositif pédagogique de maquettes de recherche.


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AISONS MOND

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“Les maisons mondes”

La maison-territoire, Celles, Herault. Atelier Raphaëlle Hondelatte et Reza Azard, en collaboration avec Lila Geslot 2020

“Nous sommes dans la région du Lac de Salagou, dont l’eau est l’élément perturbateur. De l’eau, il en fallait en son ventre, pour irriguer les champs et faire gonfler le raisin. Un mur fut érigé, une vallée entière noyée. Les lignes infinies des labours furent remplacées par un lac, miroir abstrait d’une révolution. Radicalement, un nouveau cœur pompe et envoie dans les veines artificielles de son paysage artificiel, l’oxygène aqueux et transparent. Si nous pouvons vous raconter ce territoire par sa géographie particulière, nous pouvons aussi vous le

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raconter par ces fragments de vie, qui défilent sous vos yeux. Ils décrivent en une constellation éparse dans l’espace et dans le temps ses limites. Et parce qu’habiter un territoire c’est le parcourir en tous sens, le connaître, Ces mêmes limites de sa connaissance forment elle aussi les limites de ce territoire. Habiter les abords comme les centres, traverser, traverser, l’idée d’une maison territoire.”


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Notre point de départ dans la recherche et la conception d’une maison s’inscrivant dans le territoire autour de Celles a été de s’interroger sur la nature de l’habitat à Celles. Ce village rustique, habité autrefois sur un modèle rural, a subi cette transformation abrupte de la création du Lac de Salagou. C’est un récit de déluge, de fin du monde, de la création d’un nouveau monde. Pour ne pas s’attarder sur une symbolique apocalyptique quasi biblique, on a cherché à travers l’étude de nos fragments à captiver cette essence révolutionnaire de Celles. Révolution dans le sens d’une transformation destructive et constructive, qui voit disparaître un monde pour voir naître un nouveau (destruction/création de la matière, du paysage, des imaginaires). On a voulu chercher, en ce qui concerne l’habitat, ce qui pouvait, au-delà des murs, résister au temps. A Celles, il y a des murs et des fantômes. Ces fantômes peuvent exister sous des formes variées; le récit, le souvenir, l’anecdote, l’image, la chanson... résistance à l’effacement. C’est dans cet élan que nous avons voulu représenter la maison à Celles comme une accumulation de scènes de vie. Pour nous, cette maison devait (du moins dans un premier temps), comme le souvenir, s’extraire d’un espace-temps rigoureux. Se développe alors un récit dans lequel ces situations deviennent comme une constellation d’images pouvant former un tout. Comme dans un film, l’arrangement de ces scènes et de ces images développe un cadre, un espace cohérent à l’intérieur duquel l’intrigue peut se dérouler. Le territoire prend forme par le croisement et l’emboîtement de plusieurs moments représenté à l’échelle du détail, du fragment. Les limites de l’habiter s’étendent alors avec l’accumulation de scènes de vies qui se déroulent dans des lieux divers. On s’intéresse à la Maison-Territoire, où l’espace domestique prend lieu dans les espaces et les couches multiples du territoire. Habiter un territoire c’est le parcourir en tous sens, et par là, le connaître, et par cette même limite de sa connaissance, peut-on former la limite de ce territoire.

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Dans ses récits de souvenirs d’enfance, Marcel Pagnol raconte cette maison dans les collines du Garlaban, au-dessus d’Aubagne où il séjournait lors des vacances et des weekends. C’est dans les collines autour de la maison que se déroulent des scènes de vies intimes, de découverte, d’aventure, de romance et d’intrigue. Au centre de cet univers fabuleux se trouve la maison, maison qui représente pour lui l’ordre parental, la vie domestique familiale, la sécurité. Cette maison représente le point d’articulation entre sa vie d’écolier prosaïque à Marseille puis ses collines, univers poétique et quasi-magique. C’est à l’arrivée à la maison dans les collines que l’on franchit le seuil et pénètre dans cet espace-temps du territoire intime. La maison devient alors une balise, un repère, une porte d’accès pour entrer dans l’intimité territoriale de l’enfant. Chez Pagnol, la maison devient presque simultanément le centre et la périphérie de son univers intime. Peut-être la maison, en tant que lieu pour cultiver l’intimité, l’individualité et le rêve peut-elle se résumer d’abord comme étant un seuil sur un vaste territoire. Peut-être encore, la maison-territoire ne prendrait-elle forme que par une porte, point de départ et d’arrivée, espace de tampon qui matérialise la limite de la maison-territoire. On propose alors d’ériger une porte qui servirait de point de repère pour spatialiser la maison. Seule, une colonne forme un centre, alors que deux colonnes forment un interstice que l’on peut traverser, occuper.. De même, nous avons choisi d’inscrire deux maisons portiques dans le territoire pour permettre de borner l’espace dans lequel notre projet s’inscrit.


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BAIGNADE

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© Duncan Redmond 2022 Tout droits réservés Toute reproduction interdite sans l’accord de l’auteur.


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