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Alcyon méditerranéen Alcyonium acaule Mediterranean sea finger (GB)
Par Parent Géry (Travail personnel) [Public domain], via Wikimedia Commons Les alcyons disposent d'un hydrosquelette grâce à des cellules particulières gorgées d'eau sous faible pression qui donnent sa rigidité à l'armature vivante. Ces cellules constituent des polypes (les individus tous connectés) spécialisés qui sont appelés des siphonozoïdes. L'Alcyon de Méditerranée est endémique car on ne le trouve nulle part ailleurs qu'en Méditerranée. On peut le rencontrer de 12 à 130 m de profondeur dans les zones à hydrodynamisme important et dans des endroits sombres sur rochers ou coralligène. Sa couleur est rouge vif à rouge bordeau et même plus sombre parfois mais il se peut qu'il ait des couleurs plus légères comme le rose ou le jaune pâle. Ses tentacules sont au nombre de 8 par polype et chacune est garnie de chaque coté de pinnules au nombre de 8 à 12. Ces pinnules forment une espèce de réseau avec des cellules urticantes qui filtrent et capturent le zooplancton avec des cellules dévaginant un harpon lorsque le cnidocil est touché (sorte de Abonnez vous à notre page Facebook Web-Environnement
Visitez notre site Web : Web-Environnement.fr gachette déclencheuse). Pour la reproduction, les "individus" sont soit mâle soit femelle. Grâce à un mucus gélatineux, les oeufs restent collés à la structure femelle pendant leur développement pour nager ensuite en tant que larve et s'implanter ailleurs pour fonder une nouvelle colonie. L'Alcyon est prédaté et plus précisément les polypes par les limaces de mer de la famille des Tritoniidés Il peut être confondu par Alcyonium palmatum qui n'a pas de polype sur sa base comme c'est le cas de notre Alcyon et qui possède jusqu'à 13 pinnules de chaque côté des tentacules. Idem avec Alcyonium coralloides qui est une espèce encroûtante des gorgones, rugueuse au toucher à cause des spicules formant son squelette
Les polypes montrent leur tentacules armés de harpons pour la chasse Par Parent Géry (Travail personnel) [Public domain], via Wikimedia Commons Bibliographie : DORIS, 7/8/2014 : Alcyonium acaule Marion, 1878, http://doris.ffessm.fr/fiche2.asp?fiche_numero=91 Bergbauer M., Humberg B., 2000, LA VIE SOUS-MARINE EN MEDITERRANEE, Guide Vigot, ed. Vigot, 318p.
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