Visitez notre site Web : Web-Environnement.fr
Anémone soleil Condylactis aurantiaca Golden anemone (GB)
Par Esculapio (Travail personnel) [CC BY-SA 3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0)], via Wikimedia Commons Certaines ressemblances avec l'anémone Cribrinopsis crassa et un risque de confusion qui est vite ôté quand on sait que cette dernière ne vit que sur des milieux détritiques et sableux plus particulièrement et que les tentacules sont plus longs et souvent de couleur plus jaune bien qu'elle puisse être de couleur verte aussi. Des bandes blanches sont aussi présentes sur les tentacules qui n'existent pas chez C. crassa. On rencontre l'anémone jaune de quelques mètres de profondeur jusqu'à 80 m. Le corps en forme de colonne est en grande partie dissimulé dans le sédiment et les tentacules ont une extrémité violacée comme l'anémone verte (Anemonia viridis) . Ces deux anémones partagent une autre caractéristique : elles sont comestibles pourvu qu'on sache les préparer et annuler l'efficacité des cellules urticantes par un bain dans du vinaigre. Pour se nourrir, l'anémone ne montre pas d'originalité par rapport aux autres anémones et cnidaires en général. Les tentacules capturent des proies grâce aux cellules harpons et amènent le Abonnez vous à notre page Facebook Web-Environnement
Visitez notre site Web : Web-Environnement.fr repas vers la bouche pour commencer la digestion. La reproduction est ovipare et les œufs sont libérés en fin de printemps ou vivipare et les larves sont libérées au début du printemps. L'occurrence simultanée des deux modes de reproduction sexuée est assez rare chez les animaux marins compte tenu des connaissances que nous en avons. Des petites crevettes comme Periclimenes amethysteus peuvent vivre parmi les tentacules sans paraître gênées par la multitude de cellules mortelles autour d'elle.
Par Parent Géry (Travail personnel) [Public domain], via Wikimedia Commons
Bibliographie : QUINTIN Christophe, SCAPS Patrick, LAMARE Véronique, in : DORIS, 12/8/2014 : Condylactis aurantiaca (Delle Chiaje, 1825) , http://doris.ffessm.fr/fiche2.asp?fiche_numero=578 Göthel H., 1996, GUIDE DE LA FAUNE SOUS-MARINE, LA MEDITERRANEE, INVERTEBRES ET POISSONS, ed. Ulmer, 318p.
Abonnez vous à notre page Facebook Web-Environnement