Dysidea avara eponge cavernicole violette

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Eponge cavernicole violette Dysidea avara Pink Sponge (GB)

Crédits : Wikimedia Je suis une espèce intéressante à plus d'un titre : Je produit pour ma défense et certaines espèces profitent aussi de cette défense, des molécules répulsives qui sont étudiées en tant que molécules de lutte contre le VIH. Ces molécules de défense arrangent bien le scyphozoaire Nausithoe punctata qui trouve ainsi un moyen de défense en échange de quoi il fournit à l'éponge des fibres squelettiques qu'elle n'a plus besoin de synthétiser. Cela est une économie d'énergie améliorant sa fitness (son adaptation). D'autres espèces d'éponges ont cette possibilité comme l'éponge Cacospongia mollior de vivre avec cet échange bilatéral. Pour ce qui est du régime alimentaire, je me nourris de particules très petites de l'ordre de 3 microns (un millième de millimètres) . Ce dernier a été bien étudié en 1999. Pour 85 %, il s'agit de Bactéries hétérotrophes, de pico et nanoplancton. Pour les 15 % restants l'éponge se nourrit d'eucaryotes (cellules avec un noyau) comme des protozoaires, des diatomées, des ciliés et des cellules de phytoplancton. Ce régime s'adapte aux changements des saisons et lui permet d'être présente et de survivre toute l'année. Abonnez vous à notre page Facebook Web-Environnement


Visitez notre site Web : Web-Environnement.fr Mon principal prédateur est la limace de Mer , le chromodoris tricolor qu'on retrouve en forte concentration sur mes tissus. Je suis une éponge encroûtante rose pâle à mauve, avec de nombreux lobes habituellement tubulaires, de grands oscules exhalants permettent à l'eau de s'évacuer une fois filtrée. Mes tubes sont parsemés de conules de 5 mm de hauteur et qui sont la terminaison des fibres composant mon squelette. Je suis présente dans toute la Méditerranée et dans l'Atlantique proche. Aussi de façon anecdotique à Pearl Harbor et sur la côte Nord Ouest de l'Australie. Je suis une espèces sciaphile et j’affectionne les substrats durs dans les cavités sombres, les surplombs entre 20 et 40 m de profondeur. Il existe d'autres espèces comme Dysidea fragilis et Dysidea pallescens dont les critères de discrimination sont très subtils et souvent l'affaire de spécialistes. Mon nom latin signifie « apparence mal faite et qui retient bien l'eau » en rapport avec l'aspect peu lisse de mon corps et sa capascité à retenir beaucoup d'eau dans ses tissus constitués uniquement de spongine ou presque nous l'avons vu.

Crédit : Wikipedia Bibliographie : LAMARE Véronique, VACELET Jean, in : DORIS, 31/3/2014 : Aplysina cavernicola (Vacelet, 1959) , http://doris.ffessm.fr/fiche2.asp?fiche_numero=631 Weinberg S., 1996, DECOUVRIR LA MEDITERRANEE, ed. Nathan nature, 352p.

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