Visitez notre site Web : Web-Environnement.fr
Tomate de Mer ou Actinie rouge Actinia schmidti
En Méditerranée toutes les « Tomates de Mer » sont de couleur rouge. On n'en rencontre pas de couleur verte comme ce peut être le cas dans l'océan atlantique. C'est que l'Actinie rouge de Méditerranée est en fait une espèce différente de celles extérieures au bassin méditerranéen. Longtemps appelées Actinia equina, ce n'est qu'en 1972 que le scientifique du même nom que l'actinie de Méditerranée (Schmidt) a fait cette découverte. C'est une belle anémone qui vit à très faible profondeur et même parfois de manière émergée transitoirement ou partiellement. Elle est très résistante à toutes sortes de conditions chimiques et physiques. Elle supporte en particulier le manque d'eau et alors, elle peut se rétracter ayant alors véritablement l'aspect d'une tomate sans compter la sécrétion d'un mucus qui évite la dessiccation (le dessèchement). Abonnez vous à notre page Facebook Web-Environnement
Visitez notre site Web : Web-Environnement.fr Elle supporte aussi les variations de salinité (on dit qu'elle est euryhaline) et de température (elle est eurytherme) et un fort hydrodynamisme puisqu'elle vit souvent à la surface de l'eau dans la zone qu'on appelle intertidale. Pour ne pas être arrachée par les vagues, elle adhère au support par un pieds musculeux formant une ventouse dont l'adhérence est renforcée par la sécrétion d'un mucus adhésif. Son pied (sa base ) est rond et possède souvent un liseré bleuâtre qui atteste qu'on a bien l'espèce A. schmidti. La bouche, qui sert aussi d'anus, est centrale et entourée d'au moins 200 tentacules rétractables et urticants comme toutes les anémones de mer. Ces derniers sont aussi capables de produire des substances antibactériennes. Même si au contact de la peau du baigneur, il n'y a aucune douleur (les cellules urticantes, les nématocystes, n'ont pas assez de puissance), il faut éviter de se frotter les yeux ou les lèvres avant de s'être bien lavé les mains et avec du vinaigre et de l'eau douce car les cellules urticantes résiduelles pourraient irriter la surface de l’œil ou causer des démangeaisons sur les lèvres. Cette espèce est carnivore et capture sous l'eau le zooplancton, les petits crustacés, les petits poissons et au dessus de l'eau parfois des insectes et des moules de taille très modeste. Il existe chez la tomate de mer deux modes de reproduction :
Un mode asexué où par bourgeonnement interne, un individu mère donne naissance à des clones (individus ayant le même patrimoine génétique) même si chez la tomate de mer de Méditerranée, ce mode n'est pas certain.
Un mode sexué où les sexes sont séparés : un mâle émet dans l'eau ses spermatozoïdes qui vont féconder les ovules chez une femelle en passant par la cavité gastrique. Ces ovules fécondés restent internes pendant leur transformation en larves puis en jeunes adultes. La reproduction est ainsi dite vivipare.
La tomate de mer peut montrer parfois un comportement grégaire (regroupement de plusieurs individus) et changer de lieu de vie « à plusieurs » en rampant très lentement sur le substrat.
Bibliographie : Mojetta A., Ghisotti A., 1995, FLORE ET FAUNE DE LA MEDITERRANEE, Guide Vert, ed. Solar, France, 318p. DIDIERLAURENT Sylvie, LE BRIS Sylvain, ALLARD Ginette, LAMARE Véronique, in : DORIS, 9/2/2014 : Actinia equina / schmidti (Linnaeus, 1758) / Monteiro, Sole-Cava & Thorpe, 1997, http://doris.ffessm.fr/fiche2.asp?fiche_numero=127
Abonnez vous à notre page Facebook Web-Environnement
Visitez notre site Web : Web-Environnement.fr
Tomate de mer hors de l'eau Par Frédéric Ducarme (Travail personnel) [CC BY-SA 4.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0)], via Wikimedia Commons
Abonnez vous à notre page Facebook Web-Environnement